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économie et finance - Page 647

  • La dette publique de la France se rapproche des 2.000 milliards d’euros

    La dette publique de la France a augmenté de 45,5 milliards d’euros au premier trimestre pour atteindre 1.985,9 milliards à la fin mars, soit 93,6% du PIB, selon les statistiques publiées lundi par l’Insee. Le ratio de dette sur PIB a progressé de 1,8 point par rapport à fin 2013.
    Une dette publique qui n’est toujours pas stabilisée et qui devrait être supérieure à 2.000 milliards d’euros à la fin de l’année. C’est au regard de cette sombre perspective que Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes, a récemment jugé la situation actuelle des finances publiques « préoccupante » et appelé le gouvernement à poursuivre dans la voie de l’assainissement budgétaire. A en croire les chiffres publiés hier par l’Insee, la barre des 2.000 milliards d’euros pourrait même être franchie plus tôt que prévu. La dette publique a, en effet, progressé de 45,5 milliards d’euros au premier trimestre, s’établissant à 1985,9 milliards. Elle se situe ainsi à 93,6 % du PIB, soit 1,8 point de plus que fin 2013. A ce rythme, la dette pourrait donc avoir déjà dépassé les 2.000 milliards lors du deuxième trimestre.
    Mais les chiffres trimestriels de l’Insee doivent être interprétés avec précaution : le Trésor émet beaucoup de titres au premier semestre pour sécuriser son programme, ce qui accroît la trésorerie et la dette. Cette dernière est moins dynamique ensuite.
    Dans son programme de stabilité, envoyé début mai à Bruxelles, Bercy estime que la dette publique se montera à 95,6 % du PIB cette année et l’an prochain, avant d’entamer sa décrue à compter de 2016 (à 94,2 %). Mais la Cour des comptes n’y croit pas, jugeant « probable » une augmentation du taux d’endettement de la France « au moins jusqu’à la fin de 2015 ».

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  • Christianophobie : boycottons le LCL !


    Le Salon Beige
     publie
     : l’entreprise Laudate, qui vend des médailles de baptême et de la petite bijouterie, a ses comptes au LCL Crédit Lyonnais. Laudate est partenaire d’un certains nombres d’oeuvres catholiques telles que l’AED ou bien la Communauté Saint Martin en passant par l’Office des Chrétiens Handicapés. Laudate est également partenaire du Salon Beige (une publicité figure dans la colonne de gauche) de ce blog.

    Le Crédit Lyonnais a demandé explicitement et de façon formelle à l’entreprise Laudate de bien vouloir retirer tout logo LCL de sa plate forme bancaire. La direction de la banque a pris aussi la décision de supprimer sur le site de paiement en ligne laudate.fr tout référence au Crédit Lyonnais, ce qui est pourtant une nécessité car elle garanti le système de paiement en ligne.

    La raison donnée par le Crédit Lyonnais LCL est que l’entreprise Laudate est catholique et ne respecte donc pas la charte de déontologie de la banque. Il est donc bien entendu certain que l’entreprise Laudate n’a plus rien à faire au Crédit Lyonnais.

    Au moins la banque a le mérité d’être claire, l’entreprise est catholique donc on ne veut pas se montrer avec elle mais continuer à empocher l’argent !. Probablement pour ne pas entacher sa e-réputation, les escrocs du LCL ne souhaitent pas être associés aux catholiques en France. Nous sommes donc des pestiférés avec qui ils ne veulent pas être vu ! Aux catholiques/patriotes qui ont des comptes personnels ou professionnels dans cette banque, clôturez vos comptes, livrets et autres épargnes,  aujourd’hui c’est extrêmement simple de changer d’établissement.

    Et concernant les autres religions ?

    En faisant des recherche sur internet on se rend compte rapidement que le LCL a fermé des comptes d’associations islamiques (voir ici et ici) en raison de la provenance trouble de certains fonds sur leurs comptes (beaucoup d’espèces etc…) mais jamais en raison de leur appartenance à l’islam !

    Concernant les juifs, des boutiques sur internet se servent du paiement en ligne du LCL en l’affichant ostensiblement comme la librairie-du-progres.com :

    progres

    progres2
    (Cliquez sur les images pour agrandir)

    Maintenant imaginez une seconde le scandale énorme provoqué par un courrier envoyé à une boutique juive et/ou islamique qui stipulerait que : « l’entreprise x est juive et ne respecte donc pas la charte de déontologie de la banque » ou bien que « l’entreprise x est musulmane et ne respecte donc pas la charte de déontologie de la banque » et que par conséquent les références au LCL doivent disparaître.

    Nous ne devons pas nous laisser faire, appelez le siège de la banque ou envoyez un courrier pour manifester votre indignation :
    09 69 36 30 30 (appel non surtaxé)
    20, Avenue de Paris, 94811 Villejuif Cedex

    http://www.contre-info.com/

  • L’armée française équipée d’un fusil étranger pour la 1ère fois depuis 300 ans

    En 2017, c’est sans doute une arme d’origine étrangère qui prendra la relève du célèbre fusil d’assaut Famas, en service depuis prés de 40 ans dans l’armée française,

    Beretta ARX-160Depuis 1717, date de l’adoption de son premier modèle réglementaire, l’armée française a toujours été équipée de fusils de conception et de fabrication nationale, dont certains ont fait l’histoire et sont devenus mondialement célèbres, comme le fusil An IX des grognards de Napoléon, le modèle 1866 Chassepot, le plus moderne de son époque, le modèle 1886 dit Lebel, le premier au monde à tirer une cartouche sans fumée et symbole du poilu de la Grande Guerre ou encore le MAS 36, qui eut une si longue carrière.

    Mais à présent, faute de compétiteur national en mesure de répondre aux exigences du ministère de la Défense, ce sera plus que probablement une arme d’origine étrangère, soit allemande (Heckler & Koch) soit belge (FN Herstal) soit enfin italienne (Beretta), qui semble actuellement la favorite. Le nouveau fusil devrait tout de même être fabriqué en France par Humbert, filiale de la société italienne.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Après les défaites aux municipales et aux européennes, l'argent ne rentre plus au PS

    Le Bureau national, l'instance dirigeante du Parti socialiste, a annoncé la mise sous tutelle de la Fédération du Gard du parti pour des soupçons de mauvaise gestion financière. Cette mise sous tutelle intervient alors qu'une enquête préliminaire a été ouverte le mois dernier sur la comptabilité de la fédération socialiste du Gard.

    Michel Janva

  • Comment le président du MEDEF diminue les impôts de sa société de 25 à 3%

    Pierre Gattaz se fait épingler sur l’ampleur de l’optimisation fiscale de Radiall, son entreprise qui bénéficie pourtant de 876.000 euros au titre du CICE.

    Habitué à donner des leçons et des mises en gardes au gouvernement – bien souvent pour dénoncer le coût du travail -, Pierre Gattaz, président du Medef, se fait à son tour épingler. Le quotidien “L’Humanité” publie mardi 1er juillet une enquête sur Radiall, l’entreprise dirigée par “le patron des patrons”.

    Principal enseignement tiré de la lecture des rapports annuels de son groupe : Pierre Gattaz est parvenu a fortement diminuer la contribution fiscale en France de sa société d’équipements électroniques alors qu’il continue de bénéficier de crédits d’impôts – notamment à travers le CICE (Crédit impôt compétitivité emploi) – et augmente les dividendes.

    En fin de journée, Pierre Gattaz a réagi à l’article de “L’Humanité”. Dans son blog, le président duMedef se livre à “un petit cours d’économie pour débutants“. Peu avant, son entourage s’était déjà dit pour le moins “surpris par l’interprétation des chiffres qui en est tirée“.

    L’analyse des données établie par “L’Humanité” indique que la part des impôts payés France par le groupe de Pierre Gattaz est passée en quelques années de 25% à 3%.

    Selon le quotidien, la société française Radiall transfère la plus grande partie de sa plus-value à ses filiales à l’étranger : elle parvient ainsi à nettement réduire son taux d’imposition, technique dite de l’optimisation fiscale.

    202.000 euros d’impôts pour 876.000 de CICE

    En 2013, le groupe Radiall a réalisé un chiffre d’affaires de quelque 25 millions d’euros (+ 27% entre 2010 et 2013). Et ce chiffre d’affaires est réalisé très majoritairement en France, à hauteur de 70% du chiffre d’affaires global. Sur cette même année, sa charge fiscale en France s’est limitée à 202.000 euros alors même que l’entreprise a notamment bénéficié de 876.000 euros du CICE.

    En France, Radiall emploie 1.153 salariés permanents et 209 intérimaires. Ses filiales à l’étranger (Mexique, Chine…) comptent 625 salariés permanents et 762 précaires. Grâce au dispositif d’optimisation fiscale, le groupe fixe les prix de vente à ses filiales (les prix de transfert). Il s’agit donc de baisser les prix en interne afin d’affecter la majeure partie des marges dans les pays où la fiscalité est le plus avantageuse.

     Selon le sénateur communiste Eric Bocquet, cité par “L’Humanité”, l’optimisation fiscale représente “entre 40 et 50 milliards par an” de manque à gagner pour l’État.

    Le quotidien se plaît enfin à rappeler que les dividendes générés par la société, eux, ont doublé entre 2010 et 2014 pour atteindre 2,8 millions d’euros. Des dividendes dont bénéficie principalement la famille de Pierre Gattaz: en 2010, une opération de rachat lui a permis de détenir 87% des actions.

    Nouvel Obs

    http://fortune.fdesouche.com/346971-comment-le-president-du-medef-diminue-les-impots-de-sa-societe-de-25-3#more-346971

  • Le remplaçant du FAMAS sera-t-il français?

    Lors d’une récente séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian répondant au député Philippe Meunier sur le renouvellement des fusils d’assaut des forces françaises (le fameux FAMAS), a affirmé que « les entreprises françaises capables de produire directement ce type d’armement il y a une quinzaine d’années ne le font plus ou ont été fermées (comme la Manufacture d’armes de Saint-Étienne) » et que, donc, « il n’y a plus en France ce type d’activités ».

    Ce n’est toutefois pas l’avis de l’armurier Verney-Carron, un fabricant de fusils de chasse depuis 1650, installé à Saint-Etienne. Selon le quotidien Le Progrès, cette entreprise souhaite participer à l’appel d’offres lancé au niveau européen par la Direction générale de l’armement (DGA) visant à acquérir « environ 90.000 Armes Individuelles Futures (version standard et version courte) destinées à remplacer les FAMAS en service ». Et de promettre une centaine d’embauches et des fusils fabriqués en France si elle devait être désignée.

     

    Seulement, il se pose un obstacle de taille : son chiffre d’affaires (12 millions d’euros), qui est insuffisant pour permettre à l’armurier stéphanois de faire acte de candidature. La DGA exige en effet un fournisseur aux reins solides, ayant un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 80 millions d’euros.

    Qui plus est, elle demande également aux prétendants qu’ils ont la capacité de « fournir des fusils d’assaut en communiquant la liste et les modèles des fusils d’assaut livrés au cours des trois dernières années avec leurs principales caractéristiques » ou qu’il détiennent des « moyens d’études, de production, et d’essais, permettant l’adaptation et la fabrication de fusils d’assaut en fournissant un descriptif de l’ensemble des moyens ».

    Du coup, les chances de Verney-Carron sont inexistantes… Pour autant, une entreprise française pourrait quand même profiter du renouvellement des FAMAS. En effet, indique Le Progrès, l’armurier Humbert, établi à Veauche (Loire), est sur les rangs.

    Filiale, depuis 2001, de l’italien Beretta, l’entreprise a déposé son dossier, en proposant le fusil ARX-160. L’arme, développée en 2008, ne serait pas produite en France mais sa maintenance pourrait être assurée par Humbert. « La durée de vie d’un fusil de ce type varie entre vingt-cinq et trente-cinq », a expliqué, au quotidien local, Pierrick Mazodier, son directeur général. « Durant cette période, le suivi technique, les modifications et les réparations seraient assurés à Veauche. Ce sont plus de cinq cents emplois directs ou indirects qui seraient alors créés dans le bassin stéphanois », a-t-il ajouté.

    Enfin, le groupe français Thales, via sa filiale australienne, devrait soumettre le fusil d’assaut F-90, qu’il avait présenté lors de l’édition 2012 du salon Eurosatory. « En coopération avec la société autrichienne Steyr Mannlicher, Thales poursuivra des opportunités spécifiques, comme le projet de remplacement du FAMAS avec la DGA, en faisant appel à l’expérience et aux installations de pointe du fabricant autrichien », avait indiqué, à l’époque, l’industriel.

    opex360.com

    http://fortune.fdesouche.com/346977-le-remplacant-du-famas-sera-til-francais#more-346977

  • Ces élus de Paris qui bénéficient de logements sociaux !

    "Je souhaite qu'aucun conseiller de Paris ne soit locataire d'un logement attribué par la Ville ou un de ses bailleurs", tweetait Anne Hidalgo en décembre 2013. Quelques heures plus tôt, Mediapart révélait que cinq adjoints de Bertrand Delanoë occupaient un logement social. Six mois plus tard, rien n'a changé ou presque. Des élus de Paris, à l'image d'Antoinette Guhl, adjointe EELV à l'économie solidaire, continuent de bénéficier des mêmes avantages. À une différence près : Anne Hidalgo a fait du logement sa grande priorité. Pas plus tard que lundi 23 juin, la maire présentait sa nouvelle politique du logement. Parmi les mesures phares ? Un nouveau système d'attribution des logements sociaux. Son but ? Rendre "plus fiable, juste, transparente et lisible" l'attribution des logements. 

    Obtenir un logement social à Paris relève de l'exploit. Et pour cause, il faut compter en moyenne 42 mois d'attente. En 2013, 148 000 Parisiens ont déposé un dossier en vue de l'attribution d'un logement social, selon la DRIHL (Direction régionale et interdépartementale de l'hébergement et du logement). Seuls 12 000 d'entre eux ont obtenu une réponse favorable. Un faible taux qui n'empêche pas certains privilégiés de continuer à profiter de ces logements trop rares. Précision importante, à l'exception de Raphaëlle Primet, les élus incriminés sont tous locataires de logements sociaux financés par un prêt locatif intermédiaire, dit PLI. Une catégorie réservée aux familles dont le revenu annuel est compris entre 41 434 euros et 118 782 euros. 

    113 mètres carrés pour 1 900 euros, une affaire en or 

    Antoinette Guhl, adjointe à mairie de Paris et conseillère générale, occupe un appartement géré par la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) dans le 20e arrondissement. Dans cette résidence, calme et arborée, située à deux pas de Ménilmontant, elle bénéficie de l'un des plus grands appartements, à en croire ses voisins. Mais l'élue a bonne conscience. Selon les informations du Point.fr, c'est son mari qui a obtenu en 2001 ce logement en tant que fonctionnaire au ministère de l'Agriculture. L'appartement faisant partie du contingent préfectoral réservé à ces mêmes fonctionnaires. Le cumul des avantages ? Et des scandales... Contactée, Antoinette Guhl n'a pas donné suite à nos sollicitations. 

    Pas plus bavard, Didier Guillot, conseiller municipal PS du 18e arrondissement, n'a pas jugé utile de répondre à nos questions. Déjà épinglé par Mediapart (article payant) en 2013, cet élu vit depuis 2000 dans un appartement de 113 mètres carrés, géré par la RIVP, loué 1 900 euros. Dans le privé, il lui en coûterait au minimum 2 500 euros. Chose aggravante, il s'agit là de son deuxième logement social. Didier Guillot avait obtenu le premier en 1997 alors qu'il était salarié du conseil régional d'Ile-de-France. 

    Conseillère de Paris déléguée à la petite enfance et à l'innovation citoyenne, Anne-Christine Lang bénéficie d'un logement social dans le 13e arrondissement parisien. Obtenu en 1999, lorsqu'elle n'exerçait aucun mandat, cet appartement de 110 mètres carrés serait là encore loué à un prix inférieur à celui du marché. "Vous arrivez trop tard. Je suis déjà dans mes cartons", ironise-t-elle. Anne-Christine Lang a en effet prévu de quitter les lieux en juillet 2014. Une décision motivée par le départ du foyer familial de ses trois enfants et par sa nouvelle fonction de parlementaire. L'élue du 13e arrondissement ayant hérité en mai 2014 du siège de Jean-Marie Le Guen à l'Assemblée nationale, nommé dans le gouvernement de Manuel Valls. 

    La précarité d'un mandat politique 

    Mais tous ne sont pas aussi pressés de quitter leur logement. Conseillère Front de gauche de Paris et conseillère générale, Raphaëlle Primet occupe un appartement HLM "de base" dans le 20e arrondissement de Paris. Contactée par Le Point.fr, elle s'en défend : "Ma situation est très particulière. Mon mari est chômeur de longue durée. Je dois bientôt passer devant une commission. Il se peut que je sois contrainte de payer un surloyer", se justifie-t-elle. Mais Raphaëlle Primet n'est pas prête à quitter cet appartement obtenu au bout de dix longues années d'attente. Partir reviendrait à trahir ses électeurs. "Cette mesure (voulue par Anne Hidalgo, NDLR) est injuste et populiste", conclut-elle. 

    Les élus de gauche ne sont pas les seuls à bénéficier de logements sociaux. Dans l'opposition municipale, Nathalie Fanfant, élue UMP du 20e arrondissement, bénéficie elle aussi d'un logement géré par la RIVP dans le 19e arrondissement. Jointe par Le Point.fr, elle indique être à la recherche d'un bien dans le privé. Mais pour l'heure, elle n'a pas dégoté la perle rare. La faute aux loyers prohibitifs. "Me priver de mon appartement reviendrait à interdire la politique à toutes les personnes gagnant moins de 10 000 euros par mois", réplique-t-elle. Avant de raccrocher, Nathalie Fanfant tient à rappeler "la précarité d'un élu pour qui une réélection n'est jamais assurée". Une précarité politique à 4 186 euros bruts par mois. 

    Du côté de l'Hôtel de Ville, tout est fait pour minimiser la situation : "Dès le premier conseil de Paris de cette mandature, nous avons fait voter une charte de déontologie très claire en la matière. Les élus ont quatre mois pour la signer. Dès l'été, une commission de déontologie va étudier au cas par cas les situations des conseillers de Paris. Elle sera saisie en priorité de la situation de ces élus. Nous leur demandons de lui fournir toutes les explications nécessaires. Si une irrégularité est constatée, il leur sera demandé de se mettre sans délai en conformité." Mais rien ne les obligera à faire leurs bagages. Ces élus ont obtenu leur appartement en toute légalité. Si bien qu'ils ne semblent pas réaliser l'ampleur du conflit d'intérêts dont ils se rendent coupables aux yeux des électeurs. C'est à croire que la Mairie de Paris est aveugle.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/07/ces-elus-de-paris-qui-beneficient-de.html

  • Une nouvelle recession et un nouveau monde débarrassé de l’arrogance américaine ?

    « Une économie délocalisée n’est pas une économie »

    Le chiffre définitif de la croissance réelle du PIB des Etats-Unis pour le premier trimestre 2014 est tombé aujourd’hui : pas de progression de 2,6%, comme l’avaient prédit en janvier les économistes qui ne savent rien, mais une baisse du PIB de 2,9%.

    Cette croissance négative de -2,9% est en elle-même un euphémisme car, si l’on obtient ce chiffre en déduisant l’inflation du PIB nominal, la mesure de l’inflation est minimisée. Sous le régime Clinton, la Commission Boskin a truqué la mesure de l’inflation afin de tromper les bénéficiaires de l’aide sociale sur les ajustements indiciels. Quiconque achète des aliments, du carburant ou autre chose sait que l’inflation est beaucoup plus élevée que le chiffre officiel, et il se peut que la chute du PIB au premier trimestre soit trois fois supérieure au chiffre officiel. Néanmoins, la différence entre la prévision de janvier (+2,6%) et la récession à fin mars (-2,9%) est déjà importante.

    Tout véritable économiste (c’est-à-dire qui n’est pas rémunéré par Wall Street, le gouvernement fédéral ou l’Establishment) savait que cette prévision de +2,6% était du pipeau. Les revenus des Américains n’ont pas augmenté, à l’exception du fameux 1% de la population (les plus riches), et l’unique croissance du crédit concerne les prêts aux étudiants, alors que tous ceux qui ne peuvent trouver un emploi se tournent à tort vers «L’éducation c’est la solution».

    Dans une économie basée sur la consommation, l’absence de croissance des revenus et du crédit signifie aucune croissance économique. L’économie des Etats-Unis ne peut pas croître parce que les grandes entreprises, poussées par Wall Street, ont délocalisé l’économie. Les produits manufacturés américains sont fabriqués à l’étranger.

    Regardez les étiquettes sur vos vêtements, vos chaussures, votre vaisselle et vos casseroles, vos ordinateurs, etc. ! Les emplois américains qualifiés, comme dans l’ingénierie informatique, ont été déplacés à l’étranger. Une économie délocalisée n’est pas une économie. Tout cela s’est déroulé à la vue de tous, tandis que les comparses grassement payés du libéralisme déclaraient que les Américains étaient bénéficiaires de ce système, un système qui donne les emplois de la classe moyenne aux Chinois ou aux Indiens.

    Cela fait près de vingt ans que j’expose ces mensonges, raison pour laquelle je ne suis plus invité à m’exprimer dans les universités américaines ou devant les associations économiques américaines. Les économistes adorent l’argent qu’ils reçoivent pour mentir. Ils ne veulent surtout pas parmi eux d’une personne qui dit la vérité.

    Une baisse officielle de 2,9% au premier trimestre implique une baisse du PIB pour le deuxième trimestre. Deux baisses consécutives, c’est la définition d’une récession.

    Imaginez les conséquences d’une récession. Cela signifie que les années d’assouplissement quantitatif sans précédent n’ont pas réussi à ranimer l’économie. Cela veut dire que les années de déficits budgétaires keynésiens n’ont pas réussi à ranimer l’économie. Ni la politique budgétaire ni la politique monétaire n’ont marché.

    Alors, qu’est-ce qui pourrait ranimer l’économie ? Rien, à part le retour forcé de l’économie que les grandes entreprises antiaméricaines ont déménagée à l’étranger. Pour ce faire, il faudrait un gouvernement crédible. Malheureusement, le gouvernement américain a perdu toute crédibilité. Depuis le deuxième mandat du régime de Clinton [1996], il n’en a plus.

    Aujourd’hui, personne dans le monde ne croit plus le gouvernement américain, à l’exception des Américains eux-mêmes, qui lisent et écoutent les «médias du courant dominant» et qui sont en état de mort cérébrale. La propagande de Washington règne sur les esprits des Américains mais ne produit que railleries et mépris partout ailleurs.Les mauvaises perspectives économiques ont conduit les deux plus grands lobbies d’entreprises des Etats-Unis – la Chambre de commerce des Etats-Unis et la National Association of Manufacturers (ou ce qu’il en reste) – à entrer en conflit avec la menace, par le régime d’Obama, de nouvelles sanctions contre la Russie.

    Selon Bloomberg News, à partir de demain (26 juin), ces groupements d’entreprises publieront des publicités dans le New York Times, le Wall Street Journal et le Washington Post s’opposant à de nouvelles sanctions contre la Russie. Les associations d’entreprises américaines disent que ces sanctions nuiront à leurs profits et entraîneront de nouveaux licenciements.

    Donc, les deux plus grandes associations d’entreprises des Etats-Unis, sources importantes de financement pour les campagnes électorales, ont finalement ajouté leurs voix à celles des entreprises allemandes, françaises et italiennes.

    Tout le monde, à part le peuple américain dont le cerveau a été lavé, sait que cette «crise en Ukraine» est entièrement l’œuvre de Washington. Les entreprises américaines et européennes demandent : «Pourquoi nos profits et nos employés devraient-ils encaisser les coups au nom de la propagande de Washington contre la Russie ?»

    Obama n’a aucune réponse. Peut-être ses raclures néoconservatrices de Victoria Nuland, Samantha Powers et Susan Rice peuvent-elles trouver une réponse ? Obama peut se tourner vers le New York Times, le Washington Post, le Wall Street Journal et le Weekly Standard pour expliquer pourquoi des millions d’Américains et d’Européens devraient souffrir afin que le vol de l’Ukraine par Washington ne soit pas compromis.

    Les mensonges de Washington rattrapent Obama. Angela Merkel, la chancelière allemande, a beau être la prostituée absolue de Washington, les industriels allemands disent à la prostituée de Washington que leurs affaires avec la Russie leur importent plus que de souffrir pour le compte de l’empire washingtonien. Les chefs d’entreprise français demandent à Hollande ce qu’il propose de faire de leurs employés au chômage s’il suit Washington. Les entreprises italiennes rappellent à leur gouvernement, dans la mesure où l’Italie en a encore un, que ces rustres d’Américains n’ont aucun goût et que les sanctions contre la Russie signifient un coup dur porté au secteur économique le plus reconnu d’Italie – ses produits de grand luxe.

    Le désaccord avec Washington et les deux grands dirigeants fantoches de l’Europe se creuse.

    Le dernier sondage en Allemagne révèle que les trois-quarts de la population allemande rejettent les bases permanentes de l’Otan en Pologne et dans les Etats baltes. L’ancienne Tchécoslovaquie, la Slovaquie et la République tchèque, bien qu’Etats membres de l’Otan, ont rejeté l’installation de troupes et de bases américaines et de l’Otan sur leurs territoires. […]

    Les pressions qu’exercent les imbéciles de Washington sur l’Otan pourraient faire voler l’organisation en éclats. Prions pour que cela se produise ! L’excuse de l’Otan pour justifier son existence a disparu avec l’effondrement de l’Union soviétique, il y a 23 ans. Pourtant, Washington a accru la présence de l’Otan bien au-delà des frontières de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord. A présent, l’Otan s’étend de la Baltique à l’Asie Centrale.

    Afin de justifier la poursuite des opérations coûteuses de l’Otan, Washington a dû se fabriquer un ennemi avec la Russie.

    La Russie n’a aucune intention d’être l’ennemie de Washington ou de l’Otan et l’a bien fait savoir. Mais le complexe militaro-sécuritaire de Washington, qui absorbe environ 1.000 milliards de dollars par an de l’argent des contribuables en difficulté, a besoin d’une justification pour maintenir le flux de ses profits.

    Malheureusement, les imbéciles à Washington ont choisi un ennemi dangereux. La Russie est une puissance nucléaire, un pays aux vastes dimensions et qui dispose d’une alliance stratégique avec la Chine.

    Seul un gouvernement submergé d’arrogance et d’hubris, ou un gouvernement dirigé par des psychopathes et des sociopathes, choisirait un tel ennemi.

    Le président russe, Vladimir Poutine, a fait remarquer à l’Europe que la politique de Washington au Proche-Orient et en Libye est non seulement un échec complet mais qu’elle a également des retombées dévastatrices pour l’Europe et la Russie. Les fous à Washington ont renversé les gouvernements qui réprimaient les djihadistes.A présent, les djihadistes violents sont lâchés. Au Proche-Orient, ils sont à l’œuvre pour redessiner les frontières artificielles établies par les Anglais et les Français dans le sillage de la Première Guerre mondiale.

    L’Europe, la Russie et la Chine ont des populations musulmanes et ont des raisons de s’inquiéter, maintenant que la violence libérée par Washington pourrait apporter la déstabilisation de régions entières d’Europe, de Russie et de Chine.

    Personne, nulle part dans le monde, n’a de raison d’aimer Washington. Personne ! Et encore moins les Américains qui sont saignés à blanc afin que Washington puisse faire étalage de sa force militaire sur toute la planète. La cote de popularité d’Obama est à un lamentable 41% et personne ne veut qu’Obama reste à son poste une fois son second mandat terminé. En contraste, les deux-tiers de la population russe veulent que Poutine reste président après 2018.

    En mars, l’agence de sondages Public Opinion Research Centera publié un rapport montrant que la cote de popularité de Poutine se maintenait à 76% malgré l’agitation fomentée contre lui par les ONG russes financées par les Etats-Unis – des centaines d’institutions de la cinquième colonne que Washington a établies en Russie durant les deux dernières décennies.

    En plus des problèmes politiques des Etats-Unis, le dollar américain a du souci à se faire. Le dollar est maintenu à flot par des marchés financiers manipulés et la pression que Washington exerce sur ses vassaux qui doivent faire tourner leurs propres planches à billets afin de soutenir la valeur de la devise américaine en achetant des dollars. Pour maintenir le dollar à flot, une grande partie du monde connaîtra l’inflation monétaire. Lorsque les gens finiront par piger et se rueront sur l’or, ils s’apercevront que les Chinois ont tout pris.

    Sergueï Glazyev, un conseiller de Poutine, a dit au président russe que seule une alliance contre le dollar pour qu’il s’effondre pourrait arrêter l’agression de Washington. C’est mon opinion depuis longtemps. Il ne peut y avoir de paix tant que Washington pourra créer de la monnaie pour financer plus de guerres.

    Ainsi que le gouvernement chinois l’a déclaré, il est temps de «désaméricaniser le monde». Le pouvoir à Washington a totalement déçu, ne produisant rien d’autre que des mensonges, de la violence, de la mort et la promesse de plus de violence. L’Amérique n’a d’exceptionnel que le fait que Washington a, sans aucun remords, détruit en tout ou partie sept pays depuis le début du XXIe siècle. A moins que le pouvoir à Washington ne soit remplacé par des dirigeants plus humains, la vie sur terre n’a aucun avenir.

    Paul Craig Roberts, 25/06/2014

    Paul Craig Roberts a été secrétaire adjoint du Trésor américain pour la politique économique dans l’administration Reagan. Il était rédacteur en chef adjoint et éditorialiste du Wall Street Journal, chroniqueur pour Business Week, et le Howard Nouvelles Service Scripps. Il a eu de nombreux postes universitaires. Il est l’auteur de nombreux livres.

    Titre original : « A New Recession and a New World Devoid of Washington’s Arrogance ?» (Foreign Policy Journal, 26/06/014)

    Traduction : [JFG-QuestionsCritiques]

    Source : Les-Crises.fr

    http://www.polemia.com/une-nouvelle-recession-et-un-nouveau-monde-debarrasse-de-larrogance-americaine/

  • Fabrication de cotes artistiques : un cas d'école

    Jean Paul II canonisé, météorisé, re-coté

    L’homme d’affaires et collectionneur François Pinault a prêté une sculpture « provocante » de Jean-Paul II au Musée des Beaux-Arts de Rennes, dans le cadre d’une exposition organisée par l’archevêché de la ville.

    L’archevêché, la municipalité, les institutions culturelles de Rennes célèbrent la canonisation de Jean Paul II, dans un grand élan œcuménique. Ces divers cultes font cause et com’ commune pour lancer l’exposition «Libre !» (1) illustrant la vie et l’œuvre du pape polonais. Elle a lieu simultanément en la basilique Saint-Aubin et au Musée des Beaux-Arts. Le collectionneur français François Pinault y expose un de ses chefs-d’œuvre de Financial Art : Le Pape écrasé par une météorite, inaugurée ce 10 juin par les notables, évêque en tête. Mgr d’Ornellas lors du vernissage a célébré cette «provocation… mais salutaire».

    Pour nos âmes ou pour la cote ?

    La fabrication de la cote par diverses manipulations est un «grand art financier» qui mérite reconnaissance. La question se pose : qui est le véritable créateur d’une œuvre d’AC (2)? Trois protagonistes indissociables pour ce type d’œuvre :

    –      le collectionneur stratège ;

    –      «l’artiste contemporain» signataire du concept ;

    –      l’artiste qui met en forme.

    Lequel des trois peut bien en avoir la propriété artistique et intellectuelle ?

    Une bataille sémantique et juridique est en cours : l’auteur se dit seul artiste et ravale au rang d’artisan celui qui donne forme à l’œuvre, même s’il ne lui a livré aucun programme écrit et détaillé, aucun dessin. L’ «auteur contemporain» joue de fait le rôle du commanditaire de la Renaissance qui impose le «programme» de l’œuvre à l’artiste, à une exception près… il n’est rien sans le collectionneur financier et stratège. Ils forment un binôme inséparable. La situation est inédite pour le droit français de la propriété intellectuelle et artistique élaboré dès la fin du XVIIIe siècle qui diffère totalement du droit de copyright pratiqué dans les pays anglo-saxons, beaucoup mieux adapté au commerce et au «Financial art». Dans l’International, il y a donc aujourd’hui un violent conflit de légalité.

    Un cas d’école : le réveil d’une cote endormie

    Le pape écrasé par la météorite fait date dans l’histoire financière de l’art : en 1999. Le galeriste Emmanuel Perrotin se rend dans l’atelier d’un sculpteur de grand métier, Daniel Druet. Il est accompagné de l’auteur contemporain Maurizio Cattelan qui ne réalise jamais d’œuvres lui-même. «Pas d’atelier, juste un téléphone !» Telle est sa devise ! Ils viennent passer commande. Ils veulent le pape Jean Paul II grandeur nature, façon musée Grévin. Ni maquette ni projet écrit ou dessiné : au praticien d’aviser. Quelques mois plus tard, le premier exemplaire de l’œuvre est exposé et acheté à la Foire de Bâle par un collectionneur discret. Un deuxième exemplaire, appartenant à François Pinault, fait son apparition à Londres en l’Académie Royale, pour l’exposition «Apocalypse». En mai 2001, le premier exemplaire vendu à Bâle cote chez Christie’s à New York 800.000 dollars.

    Les Londoniens ne sont pas papistes et le malheur du pape n’a pas attiré l’attention des médias et l’émotion du peuple. François Pinault rêve de faire mieux!

    Peu après, la directrice du musée Zacheta de Varsovie succombe aux charmes de l’acquéreur de l’exemplaire numéro un : elle expose l’œuvre. La règle d’or de Clauzewitz n’est-elle pas : Voir et agir sans être vu ?

    Les Polonais vénèrent leur pape qui est alors bien en vie. Scandale, révolte, insurrection des dévots, l’œuvre apparaît sur tous les écrans du monde. Anna Rottemberg démissionne du Musée. En 2004, chez Christie’s, l’œuvre atteint, grâce au mystérieux «animateur de marché», 3 millions de dollars.

    En 2014, la cote est endormie depuis dix ans. L’occasion se présente : Jean Paul II prend du galon, il est canonisé. François Pinault conçoit un nouveau plan de bataille. Quelle stratégie mettre en œuvre ?  Après tout Him, un Hitler en prières, signé Maurizio Cattelan, également de la main de Druet, a fait 14 millions de dollars en 2013. Il avait été exposé dans les différents ghettos d’Europe de Prague à Varsovie. Alors pourquoi ne pas ranimer le pape ! Il faut un contexte propice… Pourquoi pas la France ? Les foules sont en effervescence, la fronde est sur Internet… En voilà un potentiel ! Pourquoi pas la Bretagne ? Les Bonnets rouges ont repris le bocage.

    En ce mois de juin 2014, l’archevêché, la municipalité, les institutions culturelles de Rennes célèbrent la canonisation de Jean Paul II, dans un grand élan œcuménique. Ces divers cultes font cause et com’ commune pour lancer l’exposition «Libre !» illustrant la vie et l’œuvre du pape polonais. Elle a lieu simultanément en la basilique Saint-Aubin et au Musée des Beaux-Arts où François Pinault expose Le Pape météorisé.

    L’histoire dira si François Pinault a été en l’occurrence un bon stratège. Rien n’est sûr : les curés bretons sont shootés à l’AC depuis la création de «l’Art dans les chapelles» en 1996. Le FRAC de Bretagne a établi solidement le nouveau culte célébrant «l’Art contemporain». La pratique religieuse traditionnelle s’est effondrée, disent les experts, sociologues et statisticiens. Pas de scandale – pas de cote !

    En ce même mois de juin, en Normandie, au château de Vascueil, on peut voir un troisième pape, celui de Daniel Druet, son créateur. Une rétrospective est consacrée à l’artiste. De salle en salle on peut découvrir l’excellence de ce sculpteur, un des meilleurs portraitistes de son époque. A titre documentaire et anecdotique on verra le fameux pape victime de la divine colère et quelques autres célébrités. En guise de fable, il y a créé un «à la manière de» lui-même et de Cattelan : ce  dernier est portraituré en coucou squattant un nid. Elle illustre la situation ubuesque actuelle de «l’artiste» face à «l’auteur d’AC».

    La loi en France protège non seulement les droits de l’artiste mais aussi ceux du praticien ; elle prévoit que sa signature doit figurer sur l’œuvre. Ainsi Le Baiser de Rodin porte les signatures de Rodin et de Pompon. La peau lisse des amants enlacés ressemble davantage aux ours de Pompon qu’aux œuvres tourmentées et rugueuses de Rodin. Bourdelle fut aussi son praticien. On voit sur les gravures de Gustave Doré sa signature en bas à gauche et celle du praticien en bas à droite. Ce droit est bien vivant puisqu’un procès récent a été gagné par la famille du praticien de Renoir, Richard Guino, pour que soit mentionné son nom sur les tableaux du maître.

    Qu’est-ce que l’art ? Qui est artiste ? Cela se règlerait-il aujourd’hui au tribunal ?

     Aude de Kerros, graveur, essayiste, 23/06/2014

    Aude de Kerros est notamment l’auteur de Sacré Art contemporain : Evêques, Inspecteurs et Commissaires, Ed. Jean Cyrille Godeffroy, 2012, et L’Art caché, Editions Eyrolles, 2013.

    Notes : 

    (1) «Libre» : Exposition sur Jean Paul II à la Basilique Saint-Aubin et au Musée des «Beaux-Arts» de Rennes, du 8 juin au 8 juillet 2014.

    (2) AC : Acronyme de «Art contemporain». Il permet au lecteur de distinguer ainsi le courant conceptuel, financiarisé dans le monde et officiel en France, des multiples courants de l’art d’aujourd’hui.

    http://www.polemia.com/fabrication-de-cotes-artistiques-un-cas-decole/

  • Une compagnie de théâtre se bat contre Coca-Cola

    NANTES (NOVOpress via le Bulletin de réinformation)
    La compagnie de théâtre nantaise, Royal de Luxe, a décidé de déclarer la guerre au géant agro-alimentaire Coca-Cola. Royal de Luxe est connue pour ses spectacles de rue avec ses marionnettes géantes. En 2012, Coca-Cola propose à la compagnie un partenariat. La multinationale imagine un spot publicitaire avec un père Noël de 12 mètres de haut. La compagnie nantaise refuse, en disant qu’elle a toujours refusé de se mettre au service d’une entreprise commerciale.

    Coca-Cola ne se laisse pas abattre et décide de tourner cette publicité tout de même. La compagnie décide alors de porter plainte contre le géant américain en parlant d’injurieuse usurpation. Même si la compagnie de théâtre ne possède aucun droit de propriété intellectuelle sur le personnage de Santa Claus, elle accuse Coca-Cola d’avoir volé le concept et toute la technique d’animation des marionnettes.

    http://fr.novopress.info/171104/compagnie-theatre-se-bat-contre-coca-cola/