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économie et finance - Page 652

  • Une coupe du monde... qui déborde !

    La coupe du monde de balle-au-pied est une occasion de soulever quelques questions sur la société dans laquelle nous vivons, au-delà même de ce sport à la fois mobilisateur et révélateur.

    Ainsi, une question sur l’attitude des autorités politiques d’un Etat comme le Brésil qui ont fait voter, dès mars 2012, la « Lei Geral da Copa », c’est-à-dire la « loi générale de la Coupe » qui octroie des droits incroyables à la Fédération Internationale de Football (Fifa) et à ses partenaires économiques, y compris au détriment du droit du travail et aux dépens des commerçants locaux et des Brésiliens eux-mêmes. Sur le site du Figaro (11 juin 2014), on apprend que « grâce à ce texte, la Fifa a décroché le droit de vendre des billets sans tenir compte du demi-tarif pratiqué pour les étudiants et les retraités. Mais surtout, l’instance mondiale du football a obtenu l’autorisation de vendre de l’alcool dans les stades brésiliens afin de satisfaire le partenaire officel Anheuser-Busch, fabricant de la bière Budweiser. Cette interdiction datait de 2003 et servait à endiguer la violence dans les enceintes sportives. » Que ne ferait-on pas pour engranger de meilleurs profits, quand on est une multinationale et que l’on vante les mérites d’une mondialisation qui n’est, en somme, qu’une vaste marchandisation du monde ? D’ailleurs, les minutes publicitaires des marques partenaires de la Fifa sont, à ce sujet, très explicites, vantant une sorte de mondialisation heureuse qui gomme les différences spatiales, culturelles et sociales, et dont le sport serait la meilleure illustration, joyeuse et musicale... Ainsi, la mondialisation des multinationales remet au goût du jour la fameuse formule de Saint-Just pour qui « le bonheur est une idée neuve » (en fait éternellement neuve) désormais étendu à la planète entière, de façon quasi-obligatoire : qui ne sourit pas est donc un dangereux personnage dont le scepticisme ou le silence cache sûrement des secrets inavouables ! Les Saint-Just contemporains sont publicitaires, financiers ou marchands, sportifs ou dirigeants sportifs, et ils peuvent s’appeler Coca-Cola, Adidas ou Platini...

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • Chômage, consommation des ménages, recettes fiscales,… C’est la cata !

    Tout va mal ! C’est le terrible constat des différentes statistiques économiques. 14.800 chômeurs supplémentaires en avril et l’Unédic (qui gère l’Assurance chômage) qui annonce déjà une hausse de 103.000 demandeurs d’emploi pour cette année 2014 qui est loin d’être terminée.

    Et la sécurité sociale ? Les chiffres de 2013 qui viennent d’être rendus publics confirment un déficit de 15,4 milliards d’euros, soit 1,2 milliard de plus que prévu.

    Les recettes fiscales ? Deux fois moins élevées que ce qui était attendu !

    Le logement ? C’est l’effondrement d’un tiers des ventes de logements neufs en un an…

    La consommation des ménages ? Encore un recul de 0,3 % alors qu’elle était au plus bas.

    Bref, le budget de l’Etat n’est pas réalisable et la France continue de s’enfoncer en même temps que la cote de popularité de François Hollande.

    http://medias-presse.info/chomage-consommation-des-menages-recettes-fiscales-cest-la-cata/11349

  • Vers la fin du dollar comme référence mondiale ?

    Pierre Hillard, prolifique analyste des dessous de table de l'Histoire contemporaine, notamment au sujet de l'Union Européenne et de ses parrains, rassemble quelques éléments probants à l'appui de cette thèse dans un articleparu sur Boulevard Voltaire. Sur ce thème, voir également ici, ou , et ailleurs très certainement.

    Heu, ... les prétendants de 2017 ? C'est quoi votre plan "B" si ça arrive ?

    Paula Corbulon

  • Les campagnes s’appauvrissent, mais sont oubliées des actions de réduction des inégalités sociales

    La ministre  Najat Belkacem (photo) propose de rénover la politique de la ville destinée à réduire les inégalités sociales entre territoires. L’objectif ? Recentrer la manne publique sur les seuls secteurs les plus nécessiteux. Seront concernées les zones de population dense, dont plus de la moitié disposent d’un revenu inférieur à 60 % du revenu médian national.

    Or, 85 % des ménages pauvres n’habitent pas dans les quartiers dits « sensibles ». La pauvreté moyenne des campagnes est supérieure de 20 % à celle des zones urbaines. Pourtant, la part des prestations sociales dans leurs revenus est moins élevée qu’en ville. L’Etat a abandonné ces populations rurales au profit de la politique de la ville qui coûte des centaines de millions chaque année.

    Pourtant, la pauvreté des campagnes n’engendre pas autant de délinquance qu’en ville. Le criminologue Xavier Raufer a réduit à néant les justifications de la culture de l’excuse, en démontrant clairement qu’à niveau de pauvreté similaire, la délinquance était très inférieure dans les campagnes que dans les banlieues de l’immigration. Des mal-pensants font remarquer que la composition de la population n’est pas la même.

    http://fr.novopress.info/169638/les-campagnes-sappauvrissent-oubliees-actions-reduction-inegalites-sociales/

  • Loi Duflot : après avoir mis l’immobilier à genoux, le gouvernement recule

    En deux ans, les gouvernants socialistes auront réussi à tuer le secteur de l’immobilier. Il semblerait qu’ils commencent à comprendre que l’idéologie se heurte à la réalité et qu’il ne suffit pas de voter une loi décidant que 500.000 logements sortent de terre pour que ceux-ci se mettent à pousser par eux-mêmes !

    Après la loi Duflot qui voulait que les riches construisent tout en payant plus d’impôt, les outils de défiscalisation ayant été quasiment supprimés et les conditions de loyer se rapprochant d’une prestation sociale, la ministre écologiste nous avait pondu début 2014 la loi dite « Alur ». Sommet de bêtise socialiste, cette loi ne contient pas loin de 200 nouvelles contraintes sur les logements !!!

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  • Gauche du travail ou gogauche du social ?

    C'est le social qui a tué la France. Le budget de la Sécurité sociale est plus grand que celui de l'État.   

    L’amie Altana ne nous avait pas habitués à ça. L’indignation n’est pas bonne conseillère. J’ai cru lire un libelle dont la gogauche a le secret, ce camp du bien qui nous enjoint d’aimer son prochain, de voir en chaque individu un déshérité chargé de toutes les vertus, et de pratiquer la politique des bons sentiments.

    C’est la même morale saint-sulpicienne qui, nous tenant de guide, a poussé quelques étudiants, encore shootés à l’humanitaire façon Kouchner et l’abbé Pierre, à aller crier « Leonarda, reviens » : bêtise compassionnelle et dolorisme pleurnichard, apitoiement sur les exclus et les blessés de la vie, et les clandestins refoulés aux frontières ou à la mer.

    Faut-il rappeler que les SDF en question sont des RMIstes qui bénéficient de la solidarité nationale, de soins non payants et d’une quantité d’autres prestations à titre gratuit, qu’ils sont à plaindre non pas tant par leur état de clochard mais parce qu’ils ont été réduits à ne pas travailler et à coucher dehors à cause de 40 années de politique économique taxant à outrance l’emploi productif ou le travail actif et 40 années de politique du logement criminelle décourageant la construction immobilière et réservant le parc social aux nouveaux immigrants.

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  • 4.500 ruches "mortes" dans la région de Perpignan

    L'hécatombe est survenue pendant l'hiver, dans les Pyrénées-Orientales et l'Ariège. Les apiculteurs perpignanais manifestent.

    Une cinquantaine d'apiculteurs se sont rassemblés samedi 7 juin 2014 à Perpignan pour réclamer "une réaction officielle du ministère de l'Agriculture". Ils s'alarment d'une mortalité massive des abeilles dans leurs deux départements l'hiver dernier. 

    "Plus de 4.500 ruches mortes" pendant l'hiver 2013-2014 

    "Nous réclamons la considération du ministère de l'Agriculture alors que nos départements des Pyrénées-Orientales et de l'Ariège ont connu cet hiver une mortalité massive d'abeilles", a expliqué le président de l'Union syndicale apicole du Roussillon, Michel Barcelo, joint par l'AFP sur place. 

    Apiculteur professionnel depuis 35 ans à Ortaffa (Pyrénées-Orientales), M. Barcelo a assuré que "plus de 4.500 ruches étaient mortes" au cours de l'hiver dans ces deux départements réunis. 

    "HYPOTHÈSE". Sans vouloir porter d'accusations, il a évoqué "l'hypothèse selon laquelle ces pertes considérables pourraient être dues à l'utilisation de produits phytosanitaires dans les bâtiments d'élevage, la désinsectisation". 

    "Des organismes officiels nous avaient proposé une enquête, la mise en place d'un protocole de surveillance, pour savoir comment ces abeilles pouvaient mourir de la sorte dans des zones de montagne, mais aucune mesure n'a été annoncée", a-t-il affirmé.

    Source : http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20140609.OBS9884/a-perpignan-les-abeilles-meurent-et-les-apiculteurs-manifestent.html

    http://www.oragesdacier.info/

  • Où les 352 milliards d’euros des fonds européens vont-ils aller ?

    Une enveloppe d’un montant identique à se partager entre régions jusqu’en 2020, mais des objectifs différents. Les demandes de fonds européens devront porter en priorité sur l’innovation, la croissance verte et la formation professionnelle. Autre nouveauté : les régions devront désormais rendre des comptes au prêteur.

    Le budget est identique, mais les objectifs sont bien différents et les méthodes évoluent. Avec une enveloppe de 352 milliards d’euros sur la période 2014-2020, comparable à la période 2006-2013, les financements de la politique régionale et de cohésion de l’Union européenne dessinent une Europe engluée dans une crise économique sans précédent mais qui souhaite innover.

    Les régions les plus avancées devront répondre à la stratégie “Europe 2020” définie par les institutions européennes et qui met l’accent sur la croissance économique et l’emploi. Leurs demandes de fonds devront entrer dans 11 priorités thématiques axées sur le développement de l’innovation par la recherche, la croissance verte et la formation professionnelle. “C’est une approche totalement différente de la politique de cohésion européenne qui s’est déroulée les quinze dernières années et qui cherchait à aider les nouveaux entrants à combler leur retard de développement, nous indique Marjorie Jouen, conseillère au groupe de réflexion Notre Europe. Il s’agit de promouvoir le développement économique. Je considère que l’effort mis sur la transition énergétique est la plus grande nouveauté.”

    Retours d’expérience

    Concrètement, l’Union européenne demande aux régions de définir leurs points forts et leur spécialisation. “Dans le détail, elles doivent poser un diagnostic de leurs problèmes, présenter des objectifs chiffrés, comme baisser le taux de pauvreté, et montrer à la Commission comment elles vont y parvenir en s’appuyant sur leurs points forts”, poursuit Marjorie Jouen.

    Autre nouveauté, les régions devront rendre des comptes au prêteur. Analysés depuis 2010, les retours d’expérience de l’utilisation des fonds par les nouveaux entrants de l’Europe centrale et orientale – comme la Bulgarie, la Roumanie ou la République tchèque – ont montré un emploi parfois défaillant des subventions européennes. L’Europe tient donc à s’assurer que les territoires les plus riches suivent un cadre ciblé. Chaque année, ils devront envoyer un rapport chiffré sur l’état de chaque projet à Bruxelles.

    Lutte contre l’exclusion

    Mais Bruxelles n’oublie pas les régions les plus pauvres. Parmi les 10 nouveaux entrants de 2004, seule la Pologne a vraiment connu une croissance de son économie. Ces régions “de transition” bénéficieront largement de la politique de cohésion. “Elles ne devront pas cibler leur recherche de fonds et pourront utiliser les subventions européennes comme bon leur semble pour leurs investissements lourds comme les infrastructures routières, le chemin de fer ou les politiques d’assainissement de l’eau en Bulgarie et en Roumanie”, ajoute Marjorie Jouen.

    Autre nouveauté, l’“inclusion sociale” constitue un volet important du nouveau programme de fonds. Entre 2008 et 2012, en plein cœur de la crise économique, les 27 États membres de l’Union européenne ont augmenté leur population menacée de pauvreté de 6 millions de personnes. Elles sont désormais 125 millions de personnes à être à la limite de l’exclusion sociale. “On s’est aperçu que l’argent du Fonds social européen (FSE) avait été utilisé dans des pays comme la Grèce, le Portugal ou l’Irlande comme fonds d’urgence pour lutter contre le chômage car c’était le seul instrument à pouvoir être mobilisé très rapidement”, précise Marjorie Jouen. L’Union européenne exige donc que 20 % du FSE soient désormais utilisés par les régions pour des programmes de formation des chômeurs et des personnes en difficulté.

    Jean-Bernard Gallois

    source

    http://www.acteurspublics.com/2014/06/12/ou-les-352-milliards-d-euros-des-fonds-europeens-vont-ils-aller

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EupkyEZuElcFURRONO.shtml

  • Où les 352 milliards d’euros des fonds européens vont-ils aller ?

    Une enveloppe d’un montant identique à se partager entre régions jusqu’en 2020, mais des objectifs différents. Les demandes de fonds européens devront porter en priorité sur l’innovation, la croissance verte et la formation professionnelle. Autre nouveauté : les régions devront désormais rendre des comptes au prêteur.

    Le budget est identique, mais les objectifs sont bien différents et les méthodes évoluent. Avec une enveloppe de 352 milliards d’euros sur la période 2014-2020, comparable à la période 2006-2013, les financements de la politique régionale et de cohésion de l’Union européenne dessinent une Europe engluée dans une crise économique sans précédent mais qui souhaite innover.

    Les régions les plus avancées devront répondre à la stratégie “Europe 2020” définie par les institutions européennes et qui met l’accent sur la croissance économique et l’emploi. Leurs demandes de fonds devront entrer dans 11 priorités thématiques axées sur le développement de l’innovation par la recherche, la croissance verte et la formation professionnelle. “C’est une approche totalement différente de la politique de cohésion européenne qui s’est déroulée les quinze dernières années et qui cherchait à aider les nouveaux entrants à combler leur retard de développement, nous indique Marjorie Jouen, conseillère au groupe de réflexion Notre Europe. Il s’agit de promouvoir le développement économique. Je considère que l’effort mis sur la transition énergétique est la plus grande nouveauté.”

    Retours d’expérience

    Concrètement, l’Union européenne demande aux régions de définir leurs points forts et leur spécialisation. “Dans le détail, elles doivent poser un diagnostic de leurs problèmes, présenter des objectifs chiffrés, comme baisser le taux de pauvreté, et montrer à la Commission comment elles vont y parvenir en s’appuyant sur leurs points forts”, poursuit Marjorie Jouen.

    Autre nouveauté, les régions devront rendre des comptes au prêteur. Analysés depuis 2010, les retours d’expérience de l’utilisation des fonds par les nouveaux entrants de l’Europe centrale et orientale – comme la Bulgarie, la Roumanie ou la République tchèque – ont montré un emploi parfois défaillant des subventions européennes. L’Europe tient donc à s’assurer que les territoires les plus riches suivent un cadre ciblé. Chaque année, ils devront envoyer un rapport chiffré sur l’état de chaque projet à Bruxelles.

    Lutte contre l’exclusion

    Mais Bruxelles n’oublie pas les régions les plus pauvres. Parmi les 10 nouveaux entrants de 2004, seule la Pologne a vraiment connu une croissance de son économie. Ces régions “de transition” bénéficieront largement de la politique de cohésion. “Elles ne devront pas cibler leur recherche de fonds et pourront utiliser les subventions européennes comme bon leur semble pour leurs investissements lourds comme les infrastructures routières, le chemin de fer ou les politiques d’assainissement de l’eau en Bulgarie et en Roumanie”, ajoute Marjorie Jouen.

    Autre nouveauté, l’“inclusion sociale” constitue un volet important du nouveau programme de fonds. Entre 2008 et 2012, en plein cœur de la crise économique, les 27 États membres de l’Union européenne ont augmenté leur population menacée de pauvreté de 6 millions de personnes. Elles sont désormais 125 millions de personnes à être à la limite de l’exclusion sociale. “On s’est aperçu que l’argent du Fonds social européen (FSE) avait été utilisé dans des pays comme la Grèce, le Portugal ou l’Irlande comme fonds d’urgence pour lutter contre le chômage car c’était le seul instrument à pouvoir être mobilisé très rapidement”, précise Marjorie Jouen. L’Union européenne exige donc que 20 % du FSE soient désormais utilisés par les régions pour des programmes de formation des chômeurs et des personnes en difficulté.

    Jean-Bernard Gallois

    source

    http://www.acteurspublics.com/2014/06/12/ou-les-352-milliards-d-euros-des-fonds-europeens-vont-ils-aller

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EupkyEZuElcFURRONO.shtml