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économie et finance - Page 649

  • Le dollar, arme de guerre économique

    Le dollar est depuis 1945 la monnaie de réserve mondiale. Pour bien comprendre les enjeux géopolitiques du dollar, il est indispensable d’analyser l’usage qu’en ont fait les Etats-Unis depuis le début des années 60 en repartant de l’analyse de Jacques Rueff (Le péché monétaire de l’Occident, éditions Plon, 1971). Ce dernier alors ministre de l’économie et des finances, avait convaincu le président De Gaulle de s’opposer à la manière dont les Etats-Unis manipulaient leur monnaie aux dépens des autres économies. 

    La monétisation de la dette américaine
    Lorsque la FED accroît la masse monétaire, en fait elle transforme la dette en dollars en disponibilités à moyen ou long terme pour les acheteurs sur les marchés financiers. Mais l’augmentation de la masse de dollar disponible ne correspond pas forcément à une hausse de la demande en dollars dans le monde. Donc le dollar se déprécie. Or les exportateurs de pétrole et d’autres matières premières qui sont contraints de vendre en dollar, voient leur pouvoir d’achat en contre-valeur euro par exemple se réduire d’autant. Il est nécessaire donc de rétablir systématiquement dans les chiffres officiels de la croissance des différents pays notamment de l’OCDE l’impact inflationniste de la dette américaine. Depuis 1965 c’est ce mécanisme d’absorption (avant 1990 essentiellement par les pays occidentaux gros importateurs de pétrole puis après 1990 par le reste du monde) de la dette américaine liée à la création monétaire (devenue ensuite politique de Quantitative Easing de la FED).
    C’est cette politique de monétisation de la dette en dollar  que Rueff avait dénoncé comme « le privilège exorbitant qui permet aux Etats-Unis de vivre à crédit sur le dos du reste du monde ». Le refus d’absorber les excédents monétaires en dollar par une grande partie des pays depuis la création de l’Euro est en fait à l’origine des crises récentes et de l’appauvrissement considérable des Etats-Unis. Les BRICS ont parfaitement compris ce problème et depuis leur premier sommet réclament une réforme du Système Monétaire International afin de détrôner le rôle hégémonique du dollar comme unique monnaie de référence dans les échanges internationaux et en particulier pour le commerce du pétrole, du gaz, des matières premières et des céréales. Il est intéressant de noter à ce propos que chaque fois que le gouvernement d’un membre de l’OPEP a fait la demande par son représentant d’ouvrir la possibilité d’un règlement de ses ventes de pétrole en or ou en Euro, il a fait systématiquement l’objet d’une déstabilisation voire d’une destruction en règle de son pays : Irak en 2002-2003, Venezuela en 2002-2003 (tentatives de coup d’Etat contre Chavez), Libye en 2009-2010 (élimination de Khadafi) , Norvège en 2011 (attentat d’extrême droite contre des cibles politiques).

    L’abandon du dollar comme monnaie d’échange
    Septembre 2014, la Russie et la Chine ont décidé l’abandon du dollar comme monnaie d’échange. Cette décision est très significative du durcissement du rapport de force entre les Etats-Unis et les puissances qui lui contestent sa suprématie. L’accélération du processus de tensions en Eurasie (révolutions colorées, Géorgien, Ukraine) a amené la Russie à tirer les enseignements des processus de destruction menés par Les Etats-Unis à l’encontre des pays qui s’opposaient à sa volonté de puissance, en particulier dans le domaine énergétique. Cette nouvelle logique d’affrontements entre puissances met en exergue l’imbrication de la guerre de l’information et des actions politico-militaires autour de la crise du régime ukrainien (manifestations nationalistes pacifiques puis violentes, renversement du pouvoir en place, réactions séparatistes des pro-russes, engagements militaires de l’armée ukrainienne, attentat contre un avion civil, contre attaques russes par infiltrations d’éléments armés). Les sanctions économiques prises par les pays européens et les Etats-Unis contre la Russie à la suite de l’affaire ukrainienne sont la dimension « guerre économique » de cette officialisation progressive d’un conflit dominant de puissances au XXIe siècle. Pour contrer cette tentative d’encerclement, la Russie et la Chine reprennent à leur compte la stratégie du général de Gaulle qui est le premier chef d’Etat à avoir osé contester la logique viciée du dollar. Leurs gouvernements respectifs prévoient de créer un nouveau système de notation indépendant des agences de notation américaine ainsi qu’un système financier autonome légitimé par une banque de développement privée. Cette dernière serait le pendant du FMI,. De son côté, la Russie prône la construction d’une union économique eurasienne avec le rouble comme principale monnaie d’échange centrale. Toutes ces mesures visent à aider la Chine et la Russie  à se rendre moins dépendants des marchés financiers dominés par les pays occidentaux.
    Les Etats-Unis ne peuvent pas tolérer une manœuvre aussi dangereuse pour la défense de leurs intérêts géoéconomiques. Ils concentrent pour l’instant leur riposte sur la Russie afin de l’affaiblir par tous les moyens (limitations du commerce vers la Russie, abaissement de la note de cotation de la Russie en BBB après l’annexion de la Crimée (objectif ;  limiter l’accès au crédit), exploitation des tensions consuméristes intérieures. après l’annexion de la Crimée..
    Moscou multiplie les signaux faibles allant dans le sens de la déstabilisation symbolique du dollar  (gaz russe vendu en devises nationales et expédition de 80 000 tonnes de pétrole réglées en rouble et non en dollar). Mais ils ne laisseront pas à terme la Chine manœuvrer dans leur dos. En revanche, la partie se complique pour Washington qui doit se battre désormais sur de nombreux fronts disparates. Toutes ces opérations ont un  prix et amplifient la dette des Etats-Unis qui risquent de subir une nouvelle crise mondiale provoquée par les effets démultiplicateurs de leur politique de puissance menacée sur plusieurs continents.

    http://www.knowckers.org/2014/09/le-dollar-arme-de-guerre-economique/

  • Révélations à Wall Street : les enregistrements secrets qui font trembler Goldman Sachs et la Fed (ou quand les pires fantasmes se concrétisent)

    Depuis la diffusion de ces enregistrements, les analystes s’interrogent sur les relations un peu trop intimes entre la banque d’affaires et la Réserve fédérale de New York.

    Des documents audio gardés secrets ont été dévoilés ce vendredi aux États-Unis lors de l’émission de radio “This American Life”. Ils avaient été recueillis un an plus tôt par le site de journalisme d’investigation “ProPublica“.

    Ces enregistrements mettent au grand jour les possibles connivences entre la New York Federal Reserve Bank, la Fed, et les institutions financières qu’elle est censée surveiller et contrôler.

    “Si ces documents étaient authentifiés, cela voudrait dire que le contrôleur était complaisant avec les contrôlés. En clair que la Fed ne faisait pas le travail qui lui était assigné en manifestant une trop grande complaisance envers les organismes qu’elle est censée contrôler” explique Antoine Brunet, économiste et président de la société d’analyse de la conjoncture et des marchés AB Marchés.

    Michael Lewis, journaliste américain spécialiste de la finance, qualifie ces enregistrements “d’extraordinaires” dans un article publié sur le site Bloomberg View. Après avoir couvert la crise financière de 2008 aux Etats-Unis, le reporter a déclaré, une fois avoir écouté les bandes sonores : “l’équivalent de la vidéo de Ray Rice (joueur de football américain suspendu après la diffusion d’une vidéo le montrant en train d’agresser sa femme, ndlr) dans le secteur financier vient d’arriver“.

    Et c’est peu dire.

    Au total, quarante-six heures de conversations ont été enregistrées secrètement en 2012 par Carmen Segarra, une ancienne employée de la Réserve fédérale de New York, en charge de superviser la puissante banque d’affaires Goldman Sachs. Les bandes sonores révèlent que certains de ses collègues ont agi selon le bon vouloir de la banque.

    D’après ProPublica, ils en disent long sur “la tradition de déférence du plus grand régulateur de Wall Street vis-à-vis des banques“.

    Deux points de litige émergent des conversations que cette ancienne avocate a captées à l’insu de ses collègues. Le premier concerne une transaction entre Goldman Sachs et la banque espagnole Banco Santander.

    D’après les documents, la Fed n’a pas réussi à réglementer les banques, car elle n’encourageait pas ses employés à signaler des problèmes ou à poser des questions. Bien au contraire : les employés ne sont pas parvenus à convenablement surveiller ces puissantes banques, non pas parce qu’ils n’avaient pas les outils à leur disposition, mais parce qu’ils ont été dissuadés de les utiliser.

    Carmen Segarra avait été engagée par la Fed en octobre 2011 afin d’aider la banque à améliorer son système de surveillance. Dès son premier jour de travail, on lui a assigné la tâche d’observer Goldman Sachs. Au cours d’un certain nombre de réunions, elle apprend que les employés de la Fed avaient pour objectif de minimiser ou même d’ignorer les propos alarmants tenus par des employés de Goldman Sachs.

    Une fois, raconte-elle, un employé de la banque avait déclaré : “pour nos riches clients, certaines lois de protection des consommateurs ne s’appliquent pas“. Choquée, Carmen Segarra avait fait part de sa surprise à un de ses collègues, qui lui avait répondu : “Tu n’as rien entendu“.

    Un scandale en puissance qui fait dire à Michael Lewis, sur Bloomberg View : “Vous deviniez déjà confusément que les régulateurs étaient plus ou moins contrôlés par les banques. Maintenant, vous le savez. Et la raison pour laquelle vous le savez est qu’une femme a été assez courageuse pour combattre le système” écrit-il sur Bloomberg. Ces révélations sont d’autant plus importantes que, comme le souligne l’économiste Antoine Brunet, “jusque-là, dans les grands noms de la finance américaine, Goldman Sachs est certainement la banque qui a le mieux traversé tous les évènements depuis 2007. Elle n’avait encore jamais été impactée ni par la crise, ni après celle-ci“. Ce n’est donc plus le cas.

    D’autant plus qu’un autre point litigieux a été mis au jour par ces enregistrements, Carmen Segarra estime que Goldman Sachs n’a pas de garde-fou interne visant à éviter de possibles conflits d’intérêt, contrevenant ainsi aux règles de régulation bancaire. Mais, comme le prouve les enregistrements, alors qu’elle en averti sa direction, son manager, plutôt que d’en prendre note, lui conseille de “réfléchir un peu plus sur le choix de ses mots” lorsqu’elle lui explique que Goldman Sachs contrevient aux règles de la régulation.

    Selon Carmen Segarra, sa volonté de bien faire son travail lui a valu d’être renvoyée en mai 2012. En effet, alors qu’elle a tenté coûte que coûte de convaincre Goldman Sachs de respecter les règles de la régulation bancaire, elle a été licenciée. Elle a, depuis, saisi les tribunaux pour obtenir réparation mais sa demande a été rejetée en avril dernier.

    De son côté, la Fed, comme le relaie le site This American Life, s’est défendue de toute irrégularité. “La Fed de New York dément catégoriquement les allégations faites concernant l’intégrité de sa supervision des institutions financières“, a-t-elle déclaré dans un communiqué. La banque centrale américaine a aussi affirmé que le licenciement de Carmen Segarra était “entièrement lié à ses performances“. Une défense somme toute logique pour Antoine Brunet car si la Banque centrale était amenée à dire autre chose “elle perdrait en crédibilité“.

    “Si la source est vérifiée et si la teneur des documents est bien celle retranscrite, cela voudrait dire que la Fed a échoué dans la mission qui lui était confiée et peut-être même qu’elle avait une complaisance excessive à l’égard des institutions qu’elle devait contrôler” poursuit l’économiste.

    Suite à la diffusion de ces enregistrements secrets, un membre influent du Sénat américain, Elizabeth Warren, a voulu engager des auditions sur les questions “perturbantes” soulevées par ces conversations entre des responsables de la banque et des contrôleurs de la Fed. Et d’affirmer : “Quand les régulateurs sont davantage préoccupés d’éviter aux grandes banques d’avoir à rendre des comptes que de protéger le peuple américain des comportements risqués et illégaux à Wall Street, c’est une menace pour toute notre économie“.

    Une menace confirmée par Antoine Brunet : “Si les grands organismes bancaires américains, considérés comme too big to fail, sont trop gros pour qu’on les laisse faire leur vie, si les dirigeants des grands organismes financiers américains savent que le contrôleur n’exercera pas son contrôle jusqu’au bout et savent qu’ils seront impunis en cas d’infraction à la réglementation, cela donne à ses dirigeants une impunité excessive. Une impunité qui ne peut que les encourager à des pratiques néfastes pour l’économie américaine dans son ensemble“.

    Atlantico

    http://fortune.fdesouche.com/357305-revelations-wall-street-les-enregistrements-secrets-qui-font-trembler-goldman-sachs-et-la-fed-ou-quand-les-pires-fantasmes-se-concretisent#more-357305

  • Jean-Paul Gourévitch, "les Migrations pour les Nuls"

  • La fronde fiscale s’étend sur tout le territoire

    Signe d’une exaspération liée à la crise et à la pression fiscale en France, les centres des impôts sont aujourd’hui pris pour cible. Depuis septembre, les actes de vandalisme contre ces services se multiplient sur tout le territoire. Mais, fait nouveau, la violence est aujourd’hui montée d’un cran. On ne se contente plus du traditionnel dépôt de fumier devant les portes ou du «lâcher» de cochons dans les bureaux. Désormais, on brûle les locaux. Des destructions hautement symboliques au retentissement plus fort et qui revêtent une qualification criminelle.

    L’incendie le plus spectaculaire est celui du centre de Morlaix (Finistère) le 19 septembre. Dans la soirée, des légumiers en colère manifestant contre les réglementations administratives et fiscales avaient fait partir en fumée le centre des impôts. « Les locaux sont détruits et les employés sont répartis sur plusieurs sites. On est choqués », indique Hélène Fauvel, secrétaire général de FO-DGFIP.

    Quelques jours plus tard, dans le Morbihan, un autre établissement a été pris pour cible. Le ou les auteurs ont tenté de détruire le centre des impôts de Questembert avec des pneumatiques enflammés entassés devant la porte d’entrée. L’incendie a été revendiqué par l’ARB, l’Argade résistance bretonne, un groupuscule indépendantiste. Le même sigle qui avait été découvert, quelques jours plus tôt, sur la façade d’un autre centre des finances publiques, celui de Pont-l’Abbé, situé à une centaine de kilomètres.

    Ces saccages ou ces tentatives revêtiraient un aspect moins inquiétant s’ils étaient circonscrits à cette seule région. Mais la violence se répand et la Savoie est aussi touchée. Le centre des impôts d’Albertville a été en partie endommagé par un incendie en début de semaine. Début septembre, à moins de 30 kilomètres de là, le centre de Moutiers a failli aussi partir en fumée. Dans le même temps, les centres de Sarrebourg en Moselle et de Balma en Haute-Garonne ont reçu leur lot habituel de fumier…

    «Autant d’attaques en si peu de temps, c’est véritablement inquiétant», souligne Richard Marin, secrétaire général du syndicat FSU Finances, en rappelant toutefois que les premières attaques ont démarré en début de cette année. En janvier, une charge explosive avait été déposée contre la façade du centre des impôts d’Aix-en-Provence. Des centres en Corse ont aussi été endommagés.

    Lire la suite sur LeFigaro.fr

    http://la-dissidence.org/2014/10/03/la-fronde-fiscale-setend-sur-tout-le-territoire/

  • Se libérer du libéralisme ?

    Question complexe, car le mot recouvre différentes acceptions : il est habituel de distinguer parmi les libéralismes, le politique (la démocratie libérale issue de Tocqueville), l’économique (le libre marché autorégulé par la « main invisible » d’Adam Smith), voire le philosophique (à chacun sa vérité, maxime de nos modernes relativistes). Et à l’intérieur de ces catégories, l’homogénéité est loin d’être la règle, les divergences pouvant être notables et variées – entre les libéraux nationaux et les libéraux mondialistes, par exemple. Bref, c’est précisément parce que nous avons affaire à une réalité ambivalente complexe, qu’il nous a paru nécessaire d’engager une vaste enquête pour recueillir les analyses argumentées d’un nombre significatif de penseurs concernés par cette réflexion. Ainsi démarre ce mois-ci notre série « Se libérer du libéralisme ? » avec le premier article de Falk van Gaver qui pose les jalons de notre consultation. C’est en effet l’ami Falk qui a eu l’idée de cette série et c’est lui qui en est le principal maître d’œuvre, il était donc normal que cet honneur lui revînt. Cette enquête est menée en partenariat avec l’Observatoire socio-politique (OSP) du diocèse de Fréjus-Toulon, sous la responsabilité du Père Louis-Marie Guitton, et nous tenons à le remercier ici pour cette fructueuse et originale collaboration. Une quarantaine de personnalités ont été contactées, principalement des chrétiens ayant sur le libéralisme des analyses très différentes, allant de la critique la plus radicale au soutien le plus inconditionnel. Nous publierons chaque mois dans La Nef un ou plusieurs textes, et ce durant une année entière ; nous ne pourrons cependant pas passer tous les articles reçus, mais ceux-ci seront systématiquement mis en ligne progressivement sur le site de l’OSP (1) et le blog de La Nef (2). Nous espérons, à l’issue de cette série, publier un ouvrage reprenant au moins la partie la plus substantielle de ces interventions, afin de contribuer, à notre modeste place, à un nécessaire débat d’idées sur la question incontournable du libéralisme.

    Je disais que le libéralisme recouvre des réalités multiples. Il existe néanmoins un critère qui justifie les liens qui existent entre eux : tous, dans leur domaine, font de la liberté la fin poursuivie : liberté politique, liberté économique, liberté des mœurs… Il y a donc entre eux une parenté difficilement niable, même s’il est vrai, encore une fois, que l’on peut revendiquer un libéralisme et pas un autre : beaucoup sont, par exemple, favorables au libéralisme politique et critiques sur le libéralisme économique, de même que ce dernier se conjugue fort bien avec la dictature politique comme le Chili de Pinochet – avec ses fameux « Chicago boys » – l’a bien prouvé. En ce qui concerne notre série, nous avons centré la question sur le libéralisme économique, d’une part pour mieux cibler notre réflexion, d’autre part parce que c’est lui qui aujourd’hui nous interpelle et représente pour beaucoup un danger mortel. [....]

    La suite dans La Nef

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Se-liberer-du-liberalisme

  • La Toile a de la mémoire

    ... et François Rebsamen l'a appris à ses dépens. Ayant répondu aux questions politiques d'un journaliste du Miroir, un magazine bourguignon, François Rebsamen a défendu une vision libérale de l'économie, assouplissement de la législation sur les 35 heures, contrôle des chômeurs... Il n'en fallait pas plus pour que le régime aux abois exige la disparition de l'article. Chose faite dans les plus brefs délais, sauf que... hélas, les internautes entre temps s'étaient emparés de l'interview. Rien de plus volatil qu'un article de presse, de nos jours ...

    On en viendrait presque - sans aller toutefois jusque là - à plaindre un peu le ministre du Travail, qui se prend des seaux d'eau dans la figure, puis se voit obligé de courir partout pour rattrapper son interview fugueuse. Fichu job !

    Marie Bethanie

  • Bygmalion, le maillon faible de Sarkozy ?

    Nicolas Sarkozy l’a dit droit dans les yeux à Laurent Delahousse lors de sa remontée sur la scène politico-médiatique. S’il avait quelque chose à se reprocher, il ne serait pas revenu sous les projecteurs !

    Concernant les tripotages financiers de l’UMP, il n’en savait rien et n’en avait cure. Cependant, la justice avance, celle dont tous les hommes politiques disent haut et fort qu’ils s’en remettent à elle quand ils ne prétendent pas lui « faire entièrement confiance » ! Il est vrai que l’ancien président n’a, dans les temps passés récents, guère fait écho à cette antienne exorciste psalmodiée par les menacés de poursuites judiciaires…

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  • Au total, les impôts sur les ménages augmenteront en 2015

    Michel Sapin promet une baisse des prélèvements obligatoires... mais pas pour les ménages. En contrepartie de l'allègement de l'impôt sur le revenu, les particuliers subiront une série de hausse de prélèvements

    Le gouvernement n'a pas encore publié de synthèse concernant les prélèvements obligatoires en 2015. Tout juste sait-on qu'il table sur une très légère baisse de ces prélèvements, qui passeraient de 44,7% du PIB en 2014 à 44,6% en 2015.

    Taxes sur le gazole revues à la hausse

    Qui en profite? Les entreprises? Certainement, notamment à travers la montée en puissance du CICE et les autres allègements de charges prévus. Au total, le pacte de responsabilité leur apportera 5,8 milliards d'euros d'allègements de charges en 2015.

    Concernant les ménages, Bercy met bien sûr en avant l'allègement de l'impôt sur le revenu -via la suppression de la première tranche-, à hauteur de 3,2 milliards d'euros en 2015. Mais, face à cet allègement, une série de prélèvements vont impacter en 2015 le revenu des ménages. La plus forte hausse concerne les taxes sur le gazole. Elles vont augmenter de quatre centimes par litre (4,8 centimes y compris la TVA), soit un total dépassant 1,2 milliard d'euros concernant les ménages.

    Hausse des cotisations retraite, des taxes sur l'électricité

    A cela s'ajouter la hausse des cotisations retraite. Celle-ci est double: il y a d'un côté l'effet de la réforme de 2012, au profit des carrières longues (0,05 point de cotisation en plus pour les salariés), de l'autre la réforme de 2013, qui prévoit un relèvement des cotisations de même ampleur. Selon la commission des comptes de la sécurité sociale, cette hausse de cotisations représentera 500 millions d'euros à la charge des ménages. En outre, les cotisations aux retraites complémentaires (agirc-arrco) sont revues à la hausse. Au total, la hausse des cotisations retraite atteindra donc plus de 800 millions.

    Autre prélèvement à la hausse: la CSPE, contribution au service public de l'électricité -qui finance notamment les énergies vertes-, augmenterait de 1,1 milliard, dont près de 40% à la charge des ménages, soit 450 millions.

    Quant à l'augmentation de la redevance télé (+3 euros), cela représentera une ponction inférieure à 100 millions.

    Pour estimer l'évolution globale des prélèvements, il faut aussi, comme le fait du reste le gouvernement dans l'exposé des motifs du projet de loi de finances, prendre en compte l'annulation de la baisse forfaitaire d'impôt sur le revenu pour 2014 (1,3 milliard d'euros): par contrecoup, l'impôt en sera relevé d'autant. La baisse nette de l'impôt sur le revenu est donc limitée à 1,9 milliard d'euros en 2015.

    Hausse des impôts locaux

    Selon des documents de Bercy examinés par le Haut conseil des finances publiques, le gouvernement table sur une hausse des impôts locaux en 2015. "Les impôts locaux sont également supposés augmenter", écrit le Haut conseil... Le gouvernement tablerait sur une hausse d'un milliard, dont la moitié serait à la charge des ménages.

    Trois milliards de d'euros de taxes et cotisations en plus, face à 1,9 milliard d'euros de baisse nette de l'impôt sur le revenu

    Au total, les différentes hausses de prélèvements frappant les ménages atteindraient donc au moins trois milliards d'euros. Elles compensent donc largement la baisse de l'impôt sur le revenu liée à la suppression de la première tranche, qui atteint, en net, 1,9 milliard d'euros...

    Ivan Best

    source : La Tribune

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEkFEVAZZjpAeSBhS.shtml

  • Homofolie : après 20 000 dollars payés par le contribuable anglais pour un changement de sexe, il souhaite revenir en arrière

    Encore un exemple concret de la folie de nos sociétés contemporaines… Les opérations sont payées à des malades mentaux pour qu’ils croient avoir changé de sexe… A vomir…

    Lu sur journaldemontreal.com: Chelsea Attonley, née Matthew, trouve qu’être une femme est exténuant. Après avoir subi une chirurgie de réattribution sexuelle, qui a coûté près de 20 000$ au système de la santé publique du Royaume-Uni, la transsexuelle veut passer sous le bistouri pour redevenir un homme

    La femme de 30 ans ne supporte plus les talons hauts et le maquillage, rapporte le Daily Mail. Chelsea regrette amèrement sa réassignation sexuelle et demande maintenant la somme de 25 000$ au système de la santé publique du Royaume-Uni pour corriger son erreur.

    Né à Chesterfield, en Angleterre, Matthew adorait se déguiser en femme. À l’âge de 20 ans, il est devenu Miss Malibu, une drag queen aux allures de Katie Price.

    Matthew a souffert d’une dépression lorsqu’un médecin a refusé sa première demande de chirurgie de réattribution sexuelle. Il a heureusement rencontré son idole, Katie Price, dans une boîte de nuit en 2007. Cette dernière lui a donné un second souffle.

    Retour en arrière 

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    http://www.contre-info.com/