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économie et finance - Page 649

  • L’affaire Bygmalion : le symbole des folies de la communication

     (NOVOpress via Kiosque courtois)
    Sites Internet facturés 300 fois leur prix, études fantaisistes, parc de voitures de luxe, le tout payé sur fonds publics : tels sont les comptes fantastiques de Bygmalion, l’agence de communication de l’UMP.

    Résultat : Nicolas Sarkozy a dépensé pour sa campagne présidentielle de 2012 le double de la somme‑plafond légalement autorisée. La même année, l’UMP, a consacré 33 millions à sa communication, en creusant son déficit de 36 millions.

    Comment expliquer de telles fautes de gestion ?

    Les paillettes de la communication répondent à un objectif : faire oublier le bilan des politiques conduites et les promesses non tenues. C’est le carburant du Système.

    Les socialistes se frottent les mains mais…

    Ils ont bien tort : la popularité de Valls n’existe que par l’agence Euro‑RSCG. Son patron Stéphane Fouks mélange publicité et propagande et se vante de donner des conseils bénévoles (sic) aux hommes politiques qui attribuent des marchés publics à son entreprise.

    http://fr.novopress.info/170814/laffaire-bygmalion-symbole-folies-communication/

  • Quel est le coût de la pollution publicitaire ?

    Vous pestez à chaque fois que vous ramassez des liasses de prospectus publicitaires au milieu de votre courrier ? Certains d’entre vous, verts de rage, ont apposé l’autocollant “Stop pub” mais en vain ? L’UFC-Que choisir publie, mardi 24 juin,une étude quantifiant le volume de cette pollution publicitaire aux coûts écologiques et économiques loin d’être négligeables.

    Au cours du mois d’avril, 748 bénévoles de l’ONG répartis dans 59 départements ont comptabilisé le nombre de publicités non adressées qu’ils ont reçues dans leurs boîtes aux lettres. Parmi eux, 236, soit 32 % des participants, avaient préalablement apposé un autocollant “Stop pub”.

    Résultat: les ménages n’ayant pas d’autocollant ont reçu en moyenne 72 prospectus dans le mois, soit 2,7 kilos par boîte aux lettres. Cela représente une augmentation de 35 % en dix ans et ce, malgré le développement de la publicité sur Internet et un marché publicitaire globalement en récession.

    Les foyers équipés de “Stop pub” ont, eux, récolté “seulement“ 12 prospectus (371 grammes). Le constat est alors sans appel selon l’ONG : si quelques distributeurs ne le respectent pas, l’autocollant “Stop pub” a malgré tout permis de réduire la pollution publicitaire de 83 % en volume et 86 % en poids.

     

    Estimation de l’efficacité du “Stop pub

    Le problème, c’est par contre la faible diffusion de ce dispositif : seulement 9 % des ménages en sont équipés alors que cette campagne a été amorcée en 2004, lors du lancement du Plan national de prévention de la production de déchets. Par conséquent, d’après l’UFC-Que choisir, 1,8 milliard de prospectus ont été distribués en avril, représentant 69 200 tonnes sur l’ensemble du territoire français. A l’année, en 2011, le total atteignait 773 000 tonnes.

    “Ce dispositif n’est plus un priorité du gouvernement, qui n’a pas relancé l’initiative alors qu’il avait distribué 6 millions d’autocollants entre 2004 et 2008, déplore Alain Bazot, le président de l’UFC-Que choisir. Résultat, aujourd’hui, la plupart des gens ne savent plus comment se procurer des autocollants et plus aucun suivi de cette campagne n’est réalisé. Or, le problème reste d’actualité.” 

    Outre une promotion accrue du “Stop pub” par les pouvoirs publics, l’ONG demande la mise en place d’une pénalité financière – inexistante à ce jour – pour les enseignes qui ne respecteraient pas l’autocollant.

    D’où viennent ces prospectus? Les enseignes de la grande distribution, du bricolage/jardinage et de l’ameublement sont les plus grands pollueurs publicitaires. Ils cumulent à eux trois 69 % des publicités distribuées, loin devant les marques de mode, de Hifi ou de sport. Les groupes Carrefour, Leclerc et Système U sont les champions des déchets, en ayant distribué respectivement 9,2, 6,1 et 5,9 prospectus en avril dans chaque boîte située près de l’un de leurs magasins.

    Les grandes thématiques dans les boîtes aux lettres

    Au-delà de la gêne occasionnée, cette pollution a un coût économique et écologique. Les annonceurs français dépensent 2,9 milliards d’euros chaque année en prospectus publicitaires,“répercutés sur le prix de vente des produits” selon l’UFC-Que choisir. Certes, ce report sur le consommateur aurait également lieu dans le cas de publicités sur Internet ou à la télévision.

    Mais une fois jetés, les prospectus publicitaires occasionnent également un coût pour être traités. Si les producteurs financent, dans le cadre du principe pollueur-payeur, le traitement de leurs déchets, les ménages y participent également, à hauteur de 230 millions d’euros par an pour les papiers, via la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM).

    Enfin, la pollution est également environnementale : comme seul 49 % du papier est recyclé en France, c’est plus de la moitié des 69 200 tonnes mensuelles de prospectus publicitaires qui sont gaspillées, indique l’UFC-Que choisir, qui demande un audit du ministère de l’écologie sur la question.

    Car en réalité, il y a fort à parier que ce gaspillage soit plus important. Pas sûr que les ménages fatigués des publicités résistent à la tentation de les jeter dans la première poubelle qui leur tombe sous la main plutôt que dans le bac de tri.

    Le Monde

  • Revue de presse économique de Pierre Jovanovic du 25/06/2014

    Revue de presse économique du 25 juin 2014. Pierre Jovanovic reçoit Claude Reichman, président du Mouvement pour la Liberté de la Protection Sociale et spécialiste du RSI.

    Format audio (télécharger l’émission au format mp3) :

    Partie 1/2 :

    Partie 2/2 :

    http://fortune.fdesouche.com/

  • BNP : Hollande se cache et les Etats-Unis se frottent les mains

    Les Européens sont prêts à avaler toutes les couleuvres américaines.   

    Neuf milliards d’amende et on se quitte bons amis ? Le racket dont est victime BNP Paribas pour avoir contourné l’embargo américain sur les transactions financières concernant le Soudan, Cuba et l’Iran vient de connaître un nouveau rebondissement dans lequel la banque, penaude, dit Amen aux sanctions. Une banque bien isolée avec un soutien peu marqué d’« autorités » françaises au mieux silencieuses, au pire grotesques lorsqu’il s’agit de hausser le ton.

    Ce qui est bien avec le gouvernement actuel, c’est que sa désormais légendaire couardise permet de prévoir ses réactions futures. Tout est déjà écrit à l’avance, pantalonnade inlassablement répétée dont la conclusion est prévue : à la fin, c’est nous qui passons à la caisse. L’affaire de BNP Paribas, harcelée par les autorités bancaires américaines, illustre cette triste réalité. Le bouc émissaire paiera cette fois 9 milliards d’euros, et ce n’est qu’un début.

    Les derniers événements se déroulant sous nos yeux n’ont rien de surprenant, on s’en voudrait presque d’être ébahis. La détermination américaine et la faiblesse française ne laissaient présager qu’une seule issue à ce problème pourtant artificiel. Les neuf milliards d’euros, eux, sont bien réels et alimenteront les caisses du Trésor américain qui a trouvé une astuce géniale pour se remplumer : aller chercher l’argent dans le portefeuille du voisin et se faire passer pour une victime. 

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  • Soumis

    Sur son  blog,  l’éditorialiste du Figaro Ivan Rioufol  estimait hier  que le retour de Nicolas Sarkozy (dans la course pour la présidentielle en 2017) est « entravé par le FN ».  Appelant implicitement de ses vœux une union des droites  contre la gauche,  il affirme que « l’erreur qui démange la droite centriste serait de continuer à décréter le FN infréquentable en dépit des nouveaux électeurs qui le rejoignent : ce serait là le meilleur moyen de radicaliser une frange de plus en plus importante d’un électorat qui en a assez d’être méprisé ». Par ailleurs, « les réalités politiques obligent à plus de modestie vis-à-vis du FN et, probablement, à des compromis ou des rapprochements ». Ainsi, «  si les divergences (entre l’UMP et le FN)  ne manquent pas sur le plan économique (son idéologie antilibérale  contredit son pragmatisme sociétal), des convergences existent sur les risques du communautarisme, de l’immigration de masse, de l’oubli de soi, etc. Sarkozy   ne pourrait surprendre que s’il décidait de jeter des ponts, en rompant avec l’ostracisme qui n’accorde d’ouvertures qu’à la gauche. Son savoir-faire politique peut l’en rendre capable. Mais il lui faudrait alors affronter, nonobstant d’éventuelles suites judiciaires dans des affaires en cours, le tribunal médiatique et ses inquisiteurs. Chiche ? »

     Est-ce à dire que les divergences sur le plan économique entre l’opposition  nationale  et les partis européistes de droite, pour faire court, sont surmontables ?  Il est clair en tout cas que lagauche bruxelloise, dans son exercice du pouvoir, se livre à des avancées que ne renieraient pas de nombreux dirigeants de l’UMP.  Sous la plume de Laurent JauffretMinute se penche dans son dernier numéro  sur le reportage daté de 2012 « Le plan de bataille de financiers »  produit par La coopérative industrielle, Les mutins de Pangée, le journal Fakir et le site la-bas.org, le site non officiel de l’émission de Daniel Mermet Là bas si j’y’ suis.

     Si tout  ce petit monde évolue clairement  dans les eaux  de l’extrême gauche , ledit reportage n’en démasque pas moins le double langage, les mensonges du PS. A l’appui de sa démonstration, le journaliste  évoque les propos de  Nicolas Doisy , chief economist deChevreux, filiale de courtage de la Corporate investment Bank,  « qui conseille des centaines de fonds de pension ». « Dans une note confidentielle destinée aux opérateurs de marché il avait tenu à rassurer ces derniers quant à l’impossibilité pour François Hollande de tenir sa promesses de brider la finance (..) que le bonimenteur avait promis au peuple ».

     Selon  M.  Doisy, interrogé par les auteurs de ce  reportage le 19 mars 2012, Hollande  « qui allait  être élu quelques semaines plus tard,  ne pouvait  faire autrement que de libéraliser le marché du travail ou selon ses mots, de  réduire substantiellement un certain nombre de garanties dont bénéficient jusqu’à présent les titulaires de CDI (…) et imposer plus de flexibilité aux travailleurs. Ce fut effectivement le cas quelques mois plus tard  avec l’accord sur l’emploi signé le 11 janvier 2013 ».

     Passé largement inaperçu du fait de l’attention médiatique  qui s’est focalisée  sur la bataille autour du Mariage pour tous  (une diversion pour occulter cette trahison, faire passer  cette pilule là selon certains),  « un employeur peut donc, désormais depuis cette loi se fonder sur les compétences professionnelles de son salarié pour le licencier, ce qui est la porte ouverte aux critères subjectifs ».

     « C’est regrettable pour François Hollande mais la nécessité d’une libéralisation du marché du travail est le résultat de l’appartenance de la France à la zone euro. Aussi ne peut-on avoir l’une sans avoir l’autre écrivait Nicolas Doisy dans sa note ». Quant au pacte budgétaire européen, « il  estimait qu’il serait politiquement intelligent que les partenaires européens de la France permettent à François Hollande de prétendre qu’il leur a arraché quelques concessions, même si c’est faux en réalité. La demande de renégociations du traité serait alors utilisée pour tromper le public français en lui faisant accepter de réformes convenables dont celle du marché du travail ».

     Et Julien Jauffret de noter  que « la situation est aujourd’hui  beaucoup plus simple qu’on ne le croit parfois: une bande de prédateurs qui se prend pour la nouvelle race des seigneurs a décidé de réduire en semi-esclavage une bonne partie de la planète pour son profit exclusif».

     Si le  Front National est de très loin le plus cohérent dans sa dénonciation de toutes les perversités du  mondialisme  sur le plan économique, identitaire,  social  comme sociétal,   il n’a certainement pas échappé à M. Rioufol que le  « libéralisme » à la sauce européiste est incompatibles avec la défense de nos intérêts nationauxLibéralisme incarné par Jean-Claude Juncker, ex-Premier ministre du Luxembourg,   désigné  à la présidence de laCommission européenne par le Parti populaire européen (PPE) auquel appartient l’UMP,avec le soutien du Parti socialiste européen (PSE) …Pour faire bon mesure le socialisteMartin Schulz, alias « Papa Schulz , »a obtenu le soutien des mêmes pour  la présidence de l’UE. La boucle est bouclée…

     

     Dans une tribune publiée  sur le site du Nouvel Obs, l’inénarrable  Dominique Sopo,  président du SOS racisme, dénonce rituellement  le FN et sa « matrice » de haine » (sic). Il   appelle à une énième mobilisation contre le camp patriotique, tout en concédant que  « la gauche qui est aujourd’hui au pouvoir « , «  a trahi ses électeurs » que «  les deux années qui viennent de s’écouler auront été des années de renoncements ».

     Mais très significativement, M. Sopo se garde bien de pointer les véritables trahisons de la gauche euromondialiste dont nous évoquions plus haut un échantillon. Non la gauche aurait failli à sa « mission » en « (refusant) d’engager les combats du progrès en matière d’égalité », « d’ initier une nouvelle page dans la conquête de l’égalité ». «  Droit de vote des étrangers, remise d’un ticket lors des contrôles policiers, politique de lutte contre les discriminations, relance de la politique de la Ville, politique de la jeunesse : comment la gauche au pouvoir a pu abandonner ces combats ? »

     Il est évident que le poids électoral du FN a permis en effet de freiner  les manifestations les plus visibles, perceptibles aux yeux de l’opinion  de son  immigrationnisme  échevelé, et de son  laxisme délirant.  Un récent sondage n’indiquait-il pas également que 79% des Français estimaient qu’il y avait  « trop d’immigrés » en France ?

     Pour autant M. Sopo sait parfaitement qu’au sein de notre démocratie confisquée,  le projet  multiculturaliste, de disparition des identités nationales,  reste plus que jamais la mauvaise boussole qui guide les dirigeants de la caste politico-médiatique.

     Il  va de pair avec la soumission (par conviction ou intérêt)  de ce gouvernement et  nos élitesaux autres diktats de la   ploutocratie planétarienne. Pour répondre encore  aux interrogations de M. Rioufol,  force est de constater affirme  Bruno Gollnisch que dans le domaine de la politique d’immigration également,  la droite sarkozyste au pouvoir  s’est acharnée à décevoir et à mentir  aux  Français .  « Laisser faire, laisser passer », l’inoxydable slogan de toutes les démissions…

    http://gollnisch.com/2014/06/26/soumis/

  • AME : « Ici, on soigne gratis ! » Jusqu’à quand ?

    Le budget alloué à l’AME (aime médicale de l'État), permettant aux étrangers en situation irrégulière de voir leurs soins médicaux prix en charge, s’est littéralement envolé.   

    Marisol Touraine l’a avoué tout à trac, le 3 juin dernier devant les sénateurs : oui, le budget alloué à l’AME (aime médicale de l’État), permettant aux étrangers en situation irrégulière de voir leurs soins médicaux prix en charge, s’est littéralement envolé, augmentant en un an de près de 30 % (soit une hausse de 156 millions d’euros). Oui, de véritables filières existent, filières organisées qui usent et abusent du système.

    Alors, Le Parisien a enquêté. Il a enquêté, dit-il, malgré la préfecture de police, claquemurée dans son silence ; il a enquêté malgré les Hôpitaux de Paris, « magnifique exemple de langue de bois ». Et les résultats qu’il a livrés dans son édition de lundi sont édifiants : filières chinoises, tchétchènes, géorgiennes (des repris de justice trentenaires, ayant contracté une forme grave de la tuberculose en prison, nécessitant des mois voire des années de traitement, expliquent ainsi benoîtement qu’en Géorgie, on propose « un protocole France »), consultations fictives, prescriptions gonflées de médicaments, et bien sûr… croissance exponentielle du nombre de clandestins.

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  • Roland Hélie : Les nationalistes français contre le traité transatlantique

  • BNP Paribas : le fruit amer de la servilité française

    Communiqué de Presse de Florian Philippot, Vice-président du Front National
    L’accord en passe d’être conclu entre la justice américaine et la banque française BNP Paribas, autour d’un contentieux obscur sur des activités prétendument illégales dans des pays étrangers, est une menace directe et grave contre les intérêts des salariés de la banque mais aussi des déposants français, clients de BNP Paribas.
    Cet accord semble en effet prendre les formes du scénario le plus sombre envisagé, soit une amende extravagante supérieure à 8 milliards de dollars, des sanctions contre les dirigeants du groupe et surtout une interdiction temporaire de fait d’exercer sur le territoire américain.
    Ces sanctions, si elles devaient se confirmer, démontreraient la soumission totale de notre pays aux États-Unis.
    Les dirigeants français ont ainsi été incapables de défendre les intérêts de la France, sur ce dossier comme sur d’autres, et manquent donc gravement à leur devoir de protéger nos concitoyens, en l’occurrence des millions de déposants et les salariés du groupe.
    Cela n’étonnera pas vu le degré de servilité de notre pays devant la puissance américaine depuis les présidences Sarkozy et Hollande.
    Le Front National demande que le Président de la République prenne ses responsabilités et fasse preuve d’une plus grande fermeté, en condamnant cette parodie de justice et en exerçant à son tour des pressions sur les intérêts économiques américains en France, à commencer par ceux de l’affaire Alstom.

    http://www.frontnational.com/2014/06/bnp-paribas-le-fruit-amer-de-la-servilite-francaise/

  • Mairie de Paris : qui va payer les 400 millions d'euros manquants ?

    Le gros mensonge d’Anne Hidalgo n’aura pas résisté longtemps à l’épreuve de la réalité. Quelques semaines après son élection, la nouvelle maire de Paris a été contrainte de reconnaitre publiquement ce qu’elle niait farouchement depuis des mois : la situation financière de la capitale que Bertrand Delanoë lui a laissée en héritage est absolument désastreuse. Selon ses propres aveux, il manquera 400 millions d’euros l’an prochain pour boucler le budget de la ville, un trou colossal comme jamais Paris n’en avait enregistré dans son histoire. Pour donner le change, Julien Bargeton, l’adjoint aux finances a fait mine de découvrir avec stupéfaction cette mauvaise nouvelle, que Capital avait dévoilé dès mars dernier. 

    Autant dire, que, comme nous l’avions prédit sous les quolibets de la candidate et sur notre réponse publiée sur le site, l’héritière de Bertrand Delanoë va devoir faire valser de toute urgence les impôts des Parisiens, au mépris de ses promesses. De combien au juste ? Une simple règle de trois permet de se faire une idée du coup de massue qui attend les contribuables de la capitale : 400 millions d’euros, cela représente en moyenne 285 euros par foyer fiscal, ou si l’on préfère l’équivalent des deux tiers du produit annuel de la taxe d’habitation versé à la ville. La première magistrate n’a cependant pas encore osé dévoiler ce traitement de choc à ses administrés : elle jure pouvoir régler le problème en louant à l’Etat les locaux et les 130 hectares de terrains (par exemple le zoo de Vincennes) que la municipalité met aujourd’hui gracieusement à sa disposition.

    Simple illusion ! Même en mettant les choses au mieux, ces recettes de poches n’atteindront tout au plus que quelques millions d’euros par an, autant dire une goutte d’eau dans le gouffre parisien. Pour boucher le trou laissé par son prédécesseur (et par elle-même, puisqu’elle était sa première adjointe) Anne Hidalgo envisage aussi de vendre une partie du patrimoine foncier de la capitale, comme le terrain Guébriant dans le vingtième arrondissement, qui sert aujourd’hui de parking aux fonctionnaires de la DGSE. Problème, ces rentrées d’argent ne pourront servir qu’une seule fois, alors que les déficits, eux, reviendront tous les ans. Mais à l’Hôtel de ville de Paris, cela fait longtemps qu’on ne s’arrête plus à de tels détails…

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/06/mairie-de-paris-qui-va-payer-les-400.html