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économie et finance - Page 646

  • Mères porteuses : un couple australien rejette un jumeau "du mauvais sexe"

    Un nouvel exemple de l'esclavagisme moderne et de chosification de la vie humaine :

    "Les scandales liés au recours aux mères porteuses se suivent et hélas se ressemblent... Le Daily Mail révèle que des parents souhaitant adopter ont fait appel à une mère porteuse indienne. Celle-ci a donné naissance à des jumeaux, mais le couple est reparti en Australie avec un seul des deux enfants.

    Pour le moment, les informations sur ce cas sont peu nombreuses. On sait que l’enfant aurait été abandonné en raison de son sexe, les parents ayant déjà un enfant du même sexe. Mais on ne sait pas encore s’il s’agit d’un garçon ou d’une fille. L’enfant "de trop" a été donné à un autre couple... Mais les autorités australiennes craignent qu’il y ait eu à cette occasion un transfert d’argent, ce qui pourrait déboucher sur une accusation de trafic d’enfants. Cette nouvelle affaire intervient après celle de Gammy, le bébé trisomique né d’une mère thaïlandaise, abandonné à la naissance par un couple d’Australiens."[...]

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le n°1 de la CGT se fait payer 120 000€ de travaux dans son logement de fonction

     

    C’est pas beau la vie d’un homme qui milite pour la dictature du prolétariat ?

    Les travaux de rénovation de l’appartement de fonction de Thierry Lepaon, numéro un de la CGT, en banlieue parisienne ont coûté 120 000 euros à la centrale, selon Le Canard enchaîné. Selon l’hebdomadaire satirique daté de mercredi, les travaux pour cet appartement de 120 mètres carrés ont coûté 130 000 euros à la CGT, mais le devis initial était encore plus élevé (150 000 euros). Le numéro un de la CGT aurait renoncé à quelques dépenses comme l’installation d’un home cinéma ou d’une cave à vins, selon l’hebdomadaire. Ancien de Moulinex, Thierry Lepaon, élu en mars 2013 à la tête de la confédération, habitait auparavant dans le Calvados, d’où la nécessité pour la centrale de lui trouver un appartement de fonction. Le loyer de cet appartement situé le long du bois de Vincennes, près de Paris, est de 2 000 euros, selon Le Canard enchaîné.

    Source :Le Point

    http://www.contre-info.com/

     

  • Le traité transatlantique n’est pas qu’une affaire de clignotants

    TRIBUNE - Afin de désamorcer les craintes, les gouvernements et les fédérations d’entreprises assurent que le TAFTA n’aura aucune influence sur les normes environnementales ou alimentaires, ni sur la protection ou l’information du consommateur. C’est doublement critiquable.

    Le but du TAFTA (Transatlantic Free Trade Agreement) est avant tout de gommer les hiatus entre les normes appliquées aux produits de part et d’autre de l’Atlantique. Hélas, ces barrières non tarifaires concernent non seulement les normes purement techniques, comme l’introduction d’une couleur unique pour les clignotants de voiture ; mais aussi l’homologation des produits chimiques, l’étiquetage des produits alimentaires ou encore les conditions de travail, différentes en Europe et aux Etats-Unis. C’est là que le bât blesse : la suppression des obstacles commerciaux risque de vider de leur substance les législations européennes sur l’environnement et la protection du consommateur. [...]

    Thilo Bolde - La suite sur Libération

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-traite-transatlantique-n-est

  • Livre : Parution : La gauche en soutien au capital , Comprendre la domination Libérale

    Charles Robin offre, avec La gauche du capital, un regroupement de ses études sur la généalogie du libéralisme libertaire. Sa thèse est connue des lecteurs de Jean-Claude Michéa. Il n’y a pas un « libéralisme » économique, de « droite », qui s’oppose à un « libertarisme » sociétal, de « gauche ». Il y a un seul mouvement qui transforme la société, et passe par des acteurs socio-politiques qui se partagent le travail mais font, précisément, le même travail. Le libéralisme est en d’autres termes toujours en phase avec le libertarisme car il s’agit de déconstruire tous les liens, tous les enracinements, toutes les communautés pour aboutir à un homme nu, donc désaliéné selon l’extrême gauche, mais aussi totalement ouvert au libre marché, à la consommation mondiale unifiée, selon les libéraux. C’est le même homme suradapté à un monde de plus en plus intégralement marchandisé, postpolitique qui convient aux libéraux (dits de droite) et aux libertaires (dits de gauche). 

    Le travail de désencastrement de l’homme, de désincarnation (au profit de sa liquéfaction), de « libération » de toutes les valeurs et de tous les liens, est convergent, qu’il soit opéré par la droite « libérale avancée » ou par la gauche « libérale-libertaire », et concourt à un même résultat. Car, de fait, l’homme sans liens devient homme sans qualité, sans spécificité, sans identité culturelle, sans classe, sans syndicat, et est livré au marché, et celui qui est livré au marché est bel et bien « libéré », comme le rêve l’extrême gauche, de la famille, de la durabilité, de la transmission, de la « patrie », de la « solidarité de tribu » (ou de métier), du sexisme, du machisme, au profit de la consommation hédoniste de la sexualité et du relationnel en général (les « amis » que l’on a sur Facebook…).

    Résumons. Le libéralisme n’est pas conservateur, il n’y a rien de plus révolutionnaire. Quant à la gauche elle n’est pas socialiste, elle est « la gauche du capital », elle est la pointe avancée de la déconstruction des peuples. Qui profite à qui ? Au capital.

    Voilà notamment ce que développe, rigoureusement, Charles Robin. Autant dire que son livre est essentiel.

    Pierre Le Vigan

    notes : Charles Robin, La gauche du capital, ed. Krisis, 244 pages, 18 €

    source :Metamag :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EuEuulEEppKoiQJcAe.shtml

  • « C’est fini » : vie et mort d’une ferme

    Voici la chronique touchante d’un blogueur de Rue89 sur la vie d’une exploitation agricole. C’est affligeant de voir à quel point les paysans sont dépendants des divers subventions. L’agriculture contemporaine française est incapable de s’auto-suffire.

    Ce n’est pas un souvenir gai.

    Le voisin est déjà dans la caravane de mon ami quand on y rentre. Une vieille caravane percluse de bord de champ. Il est tôt. C’est juillet. Il fait chaud. On ne s’attendait pas à le voir là. Mais on sait pourquoi il y est. On a deviné la nouvelle.

    Il se planque. Silencieux.
    Pas un mot. Puis : « C’est fini »

    Personne ne dit rien. Ses yeux marnent dans l’ombre de sa casquette rase. Sa tête est basse. Son souffle est court. Il se retient.

    Mon ami prépare trois cafés. Solubles. On se serre autour de la table unique. Trois tasses fument. Trois bouches se taisent. Trois regards évitent de se croiser. Par la fenêtre : la brume se dissipe. C’est les foins. On entend la batteuse avaler le retard de cette année de pluie. Les vaches pleurent leurs veaux. L’automne est loin devant.

    Ça dure un temps. Pas un mot. Pas même une banalité. Rien.

    Puis un soupir.

    Puis : « C’est fini… » A mi-voix. Cavalcade.

    Et puis rien d’autre. Juste une bruyante gorgée de café refroidi. Et mon ami qui secoue la tête en faisant mine de regarder par la fenêtre. « Et ben… »

    Parfois, j’aimerais qu’ils explosent, les paysans. Qu’ils se mettent à crier. A pleurer. A se rouler par terre. A lancer des imprécations. Des cris de rage.

    Lire la suite sur Rue89…

    http://www.contre-info.com/

  • Exprimez votre refus total de la modulation des allocations familiales !

    Les 4 Vérités mettent en ligne une pétition adressée aux députés, pour s'opposer à la modulation des allocations familiales :

    "Madame, Monsieur le Député,

    Je tiens à vous exprimer mon refus total de la modulation des allocations familiales. Le principe même de la politique familiale française exige qu’on ne la confonde pas avec la politique sociale. Les allocations familiales n’ont qu’un but : permettre à chaque ménage, quel que soit son niveau de revenus, d’accueillir un enfant sans perdre de pouvoir d’achat.
    Il est évident que, si l’on touche au principe d’universalité des allocations familiales, c’est l’ensemble de la politique familiale que l’on renverse.
    Et c’est bien cela que les socialistes ont voulu faire. La famille résiste, en effet, un peu trop à leur goût à leurs visées collectivistes.
    La meilleure preuve que c’est la famille qui est visée comme telle, c’est que les socialistes se sont bien gardés de toucher à une inégalité beaucoup plus criante et beaucoup plus coûteuse.
    En effet, que les fonctionnaires perçoivent un supplément familial de traitement. Ce supplément aux allocations familiales – réservé aux salariés du public, « clientèle » électorale principale du Parti socialiste – est, quant à lui, « modulé » en fonction du salaire : plus un fonctionnaire gagne un salaire élevé, plus son SFT est élevé. C’est-à-dire l’exact inverse de la logique prétendument égalitaire de la modulation des allocations familiales en fonction du revenu. Ajoutons que ce SFT coûte quelque 2 milliards d’euros, à comparer aux 800 millions d’« économies » qu’est censée permettre la fameuse modulation. 
    Nous savons que ce gouvernement est profondément hostile à la famille et, avec  cette nouvelle attaque contre les allocations familiales, il le prouve une fois de plus.
    Nous ne sommes pas dupes.
    C’est pourquoi nous vous prions, Madame, Monsieur le Député, de vous opposer fermement à cette mesure inique."

    Pour signer, c'est ici.

    Marie Bethanie

  • Le "plug anal" de McCarthy place Vendôme : un accident industriel ?

    Et si l’installation de Paul McCarthy avait été la "provocation" de trop, celle risquant de mettre à nu les ressorts du système économique de l’art contemporain : une coterie de riches, de critiques et de fonctionnaires de la Culture s’accaparant l’espace public pour décréter "œuvres" des signes qui servent de plus en plus la rente financière et sa défiscalisation massive ?

    Que se passe-t-il ? Si le sabotage du « plug anal » géant de Paul MacCarthy - lui-même géant de la création contemporaine - érigé place Vendôme pour l’ouverture de la Foire internationale d’art contemporain (Fiac) a produit l’habituel concert de basse-cour des coucous suisses piaillant par réflexe « Réacs ! Réacs ! Réacs ! », de grandes voix ont significativement divergé. A commencer par celle de l’un des commissaires politiques les plus écoutés du marché de l’art contemporain, le critique Philippe Dagen. Cette fois-ci, au lieu de hurler avec les idiots utiles de l’avant-gardisme chic et de la provocation toc, il a condamné dans sa chronique du Monde une opération relevant selon lui du « vulgaire » et de la « trivialité » : « Il y a mieux à faire que gonfler un phallus couleur sapin dans les beaux quartiers de Paris ».

    La surprenante mise en garde de Philippe Dagen est en fait un signal d’alarme lancé à un monde dont lui-même fait partie : la bulle spéculative de l’art contemporain qui s’emballe depuis quelques années. Il prévient qu’elle pourrait exploser et le pot aux roses être découvert à cause d’erreurs comme celle qui a fait « pschitt ! » place Vendôme. Les komsomols à front bas de l’art contemporain se réjouissent du scandale McCarthy - selon eux une réussite totale : l’artiste est un héros d’avoir été agressé physiquement par un dangereux crétin et sa baudruche est grandie d’avoir été dégonflée. Mais Philippe Dagen, lui, a compris autre chose. Et il sermonne le Comité Vendôme (qui réunit les enseignes de luxe de la célèbre place), les organisateurs de la Fiac et la Mairie de Paris pour avoir mis en scène cet « enculoir » (selon la traduction de Delfeil de Ton dans L’Obs) rebaptisé « Tree » pour les petits enfants et les grands journalistes faux-culs. Attention, leur fait comprendre la vigie culturelle du Monde, le choix de ce spécialiste des « provocations pornographiques et scatologiques » risque de mettre à nu les ressorts du système économique de l’art contemporain : une coterie de riches, de critiques et de fonctionnaires de la Culture s’accaparant l’espace public pour décréter « œuvres » des signes qui servent de plus en plus la rente financière et sa défiscalisation massive. Un secteur en plein essor.

    L’art dit contemporain suscite en effet aujourd’hui plus de commentaires dans les pages « Finances » et « Argent » des journaux que dans la rubrique « Culture ». Le Monde Eco Entreprise nous apprend que « 76% des collectionneurs l’achètent pour faire un investissement » : pour les très riches à la recherche de bons placements, « l’art est aujourd’hui le plus porteur. Selon Artprice, son indice a augmenté depuis 2012 de 12 % quand celui de l’or baissait de 49 % et les prix immobiliers de 3 % ». Ce marché, qui a augmenté de 40 % en un an et de 1 000 % sur dix ans, vient d’être rassuré par le gouvernement anti-passéiste de Manuel Valls qui assomme les retraités et les familles mais a maintenu pour les riches l’exonération des œuvres d’art de l’impôt sur la fortune.[....]

    La suite sur Marianne

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-plug-anal-de-McCarthy-place

  • Le coût du travail ? Oui, mais celui du capital ?

    Entretien avec Alain de Benoist

    On parle toujours beaucoup du fameux pacte de responsabilité annoncé par François Hollande le 14 janvier dernier. Demander au grand patronat de se porter garant de la solidarité nationale, n’était-ce pas faire preuve d’une certaine naïveté ?

    La France mène depuis plus de vingt ans une politique de baisse des charges sociales qui n’a jamais empêché le chômage de monter. Souvenez-vous des 22 milliards d’exonérations de cotisations employeurs, des 6 milliards du crédit impôt-recherche, des 6 milliards de baisse de la taxe professionnelle, des 20 milliards du crédit d’impôt compétitivité-emploi, etc. Le pacte de responsabilité est le dernier avatar en date de cette politique. Il consiste à offrir sans contrepartie 40 milliards d’euros de baisses de charges aux employeurs en espérant, en bonne logique libérale, voir se multiplier les créations d’emplois. Le patronat empoche, mais le chômage augmente toujours, tandis que la croissance est nulle, que la dette s’alourdit et que la déflation menace. Échanger des mesures concrètes contre des promesses vagues, cela s’appelle conclure un marché de dupes, doublé d’une mise en scène destinée à faire accepter la politique de l’offre adoptée par le gouvernement.

    Le MEDEF, qui ne cache pas sa joie devant le ralliement du tandem Valls-Macron à la logique du marché, en profite pour pousser encore plus loin son avantage, puisqu’il réclame maintenant 50 milliards supplémentaires, la remise en cause du droit du travail et des acquis sociaux, la suppression des normes et réglementations des marchés, la baisse des seuils sociaux, etc. S’il n’exige pas qu’on renvoie les enfants travailler dans les mines, c’est sans doute que les mines n’existent plus !

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  • Le plan secret de la SNCF pour le TGV

    Une information d'Economie matin :

    "La SNCF n'a pas attendu la Cour des Comptes pour savoir que le TGV n'était plus la machine à cash d'hier, et qu'il fallait réagir (lireTGV : Très grande vitesse mais très petite rentabilité). Dans un document confidentiel interne daté du 23 octobre 2014 que la rédaction d'EconomieMatin.fr a pu consulter, la direction envisage de prendre des mesures drastiques pour tenter de restaurer, au moins partiellement, la rentabilité du TGV. Au risque de se mettre à dos une bonne partie des voyageurs.

    La marge opérationnelle de l'activité TGV s'est effondrée à 12 % en 2013, quand elle culminait encore à 28 % 2008 ? Qu'à cela ne tienne : la solution proposée par les équipes du marketing de la SNCF,  dans un document daté du 23 octobre 2014, soit le jour même où la Cour des Comptes rendait publique son rapport, est tout ce qu'il y a de plus basique : augmenter les tarifs, mais aussi imposer un "durcissement des conditions d'échange / remboursement pour la clientèle loisir"."

    [Lire la suite ici

    Marie Bethanie