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économie et finance - Page 665

  • Pourquoi les Allemands n’ont guère envie de se fâcher avec Poutine

    La Russie fournit un tiers du gaz naturel et du pétrole [consommé par] l’Allemagne. Et leurs économies sont si imbriquées que l’idée même de sanctions effraient les champions de l’exportation.

    Sanktionen nein danke ! S’il est un patronat qui veut éviter toute sanction économique contre Moscou, c’est bien l’allemand. Les deux économies sont tellement imbriquées que Berlin aurait énormément à perdre. Les échanges entre l’Allemagne et la Russie s’élèvent à près de 80 milliards d’euros (4 fois plus que la France).

    L’hebdomadaire Wirtschaftswoche résumait cette semaine : “Plus de 6.000 entreprises, de la multinationale aux PME, sont présentes en Russie, où elles ont investi directement plus de 20 milliards. 300.000 emplois dépendent en Allemagne de ces échanges“. Berlin est le deuxième fournisseur de Moscou, après Pékin (la France, 8ème).

    D’ailleurs jeudi 6 mars, alors que la crise ukrainienne battait son plein et que le Kremlin ne semblait pas disposé à faire baisser la tension, Sigmar Gabriel, ministre de l’économie et Vice chancelier est allé à Moscou, en voyage officiel et a rencontré Poutine. Cette visite “prévue de longue date“, a-t-on précisé à Berlin, portait sur la “politique énergétique et de développement économique“. Elle va tout à fait dans le sens de la diplomatie allemande : pas de coup de menton, un pragmatisme qui respecte les intérêts bien compris de chacun.

    Des sanctions qui pourraient coûter cher

    Car la Russie pourvoit aux besoins énergétiques de notre voisin : elle lui fournit 31% de son gaz naturel (contre moins de 10% en France) et 35 % du pétrole qu’elle consomme. En échange, l’Allemagne lui vend des biens pour une valeur d’une quarantaine de milliards d’euros, essentiellement des machines-outils, de la chimie et des automobiles. Metro, Volkswagen, BMW ou Daimler sont des acteurs de poids.

    Tout au long de la semaine, la presse Outre Rhin y est allée de ses avertissements contre les sanctions, comparées par exemple à “un poison coulant dans le sang“, par le quotidien Süddeutsche Zeitung. “Chaque sanction a son prix“, mettait en garde le quotidien des affaires Handelsblatt, en écho à l’hebdomadaire Focus qui parlait de “spirale des sanctions“.

    L’économiste star, Wener Sinn, patron de l’institut de Munich IFO, estimait, quant à lui que les représailles économiques contre Moscou mettraient en danger la transition énergétique allemande, qui rend le pays “encore plus dépendant des importations russes“.

    Schröder fait du [lobbying] pro-russe

    Le 3 mars, l’ex chancelier Gerhard Schröder était à l’ambassade d’Allemagne à Paris devant un parterre de politiques et d’hommes d’affaires français. Soucieux de pacifier le débat, il a émis des doutes sur l’utilité des armes économiques. “A quoi servirait d’appeler au boycott de la Russie, alors que l’on ignore qui va en pâtir le plus ?“, avait notamment déclaré ce proche de Poutine, qui appelle le patron du Kremlin son “ami” et qui l’a invité à la fête de ses 60 ans.

    Il n’est pas le seul Allemand proche de Moscou. Plusieurs politiques et hommes d’affaires de premier plan se sont reconvertis dans le lobbying pour la puissance orientale. Dernier en date, Peter Löscher, ancien président de Siemens qui vient tout juste d’être embauché par un oligarque.

    Challenges

    http://fortune.fdesouche.com/331711-pourquoi-les-allemands-nont-guere-envie-de-se-facher-avec-poutine

  • Rendez-nous notre argent !

     

    C’est un hiver si doux qu’on en viendrait presque à croire au bonheur revenu. Vous savez, ce bonheur qu’on ne reconnaissait pas toujours comme tel mais qui alliait la douceur de vivre dans le plus beau pays du monde et la croyance en un avenir encore meilleur. Mais voilà, « c’était avant », comme le dit Alain Delon dans une publicité.

     

    Qu’est-il donc arrivé à la France pour que tant d’atouts aient été gâchés, au point que notre pays est devenu le plus pessimiste du monde ? Il est arrivé que le communisme a progressivement et inexorablement envahi tous les secteurs d’activité et tué à la fois la liberté et la prospérité. Le communisme ? s’étonneront certains. Oui, le communisme, même si en France on l’appelle le socialisme. Mais c’est exactement la même chose.

     

    Quand les Français qui travaillent se voient confisquer la quasi-totalité de ce qu’ils gagnent, c’est le communisme. Quand chaque jour qui passe voit le pouvoir supprimer des libertés, c’est le communisme. Quand les médias récitent tous la même litanie de mensonges, c’est le communisme. Quand seuls vivent bien dans notre pays les membres de la nomenklatura constituée par les énarques et les élus nationaux, c’est le communisme. Quand aucun politicien ne formule la moindre proposition susceptible de délivrer les Français du carcan où le régime les tient enfermés, c’est le communisme.

     

    Parce que dans le communisme, ce n’est pas le peuple qui choisit ses dirigeants : ils se cooptent entre eux et celui qui se risquerait à proposer un changement perdrait toute chance d’être coopté. Les élections ? Pur simulacre. Elles ne servent qu’à donner l’illusion d’une alternance. Mais c’est toujours la même politique, élections après élections.

     

    Cicéron avait eu une phrase magnifique à l’adresse du factieux Catilina : « Jusqu’à quand abuseras-tu de notre patience ? » Il nous faut aujourd’hui un nouveau Cicéron qui apostrophera les dictateurs français et appellera le peuple à les chasser.

     

    Quelle est la légitimité de ceux qui nous gouvernent et de ceux qui aspirent à les remplacer ? Ils n’en ont aucune. Le peuple les élit faute de mieux, tout simplement parce ceux qui mériteraient, par leurs qualités et leur honnêteté, de gouverner la France sont empêchés de se faire connaître par la conjuration des médias.

     

    Alors oui, ces gens du pouvoir abusent de notre patience. Mais la patience a des limites. Elles sont aujourd’hui atteintes. Il n’est projet dans le peuple que de manifestations, de révoltes, de punitions. Il ne manque plus que la coalition des mécontentements et surtout le message qui les transmutera en mot d’ordre et qui renversera le régime. Je n’en vois qu’un seul : « Rendez-nous notre argent ! »

     

    Rendez-nous l’argent de nos salaires : la moitié de ce que nous gagnons nous est confisquée par la Sécurité sociale, et l’autre moitié par les impôts. Avec l’argent qu’on va nous rendre, nous allons remettre la France en marche, car nous consommerons, nous investirons, nous ferons des projets, nous aurons de nouveau un avenir. Rendez-nous notre argent, à nous petits entrepreneurs, artisans, commerçants, professions libérales : nous créerons des emplois, de la richesse pour tout le monde, nous redonnerons vie à l’économie de notre pays.

     

    Il faut décréter l’illégitimité des prélèvements. Tout impôt est un impôt de trop, toute cotisation sociale est une cotisation de trop. Il faut tout remettre en question. Une fois l’hémorragie arrêtée, on édictera une fiscalité raisonnable, une protection sociale fondée sur la liberté, des aides aux vrais nécessiteux. Et il fera à nouveau bon vivre en France.

     

    Claude Reichman

    http://francelibre.tumblr.com/post/78838479596/rendez-nous-notre-argent#.UxooJV4sRXY

  • Grèce en état de choc

    Un documentaire d’Alexandre Leraître et David Gendreau

    Depuis 2009 et l’avènement de la crise de la zone euro, tout semble avoir été dit sur la Grèce, surtout le pire : un peuple de tricheurs, de fraudeurs, de cueilleurs d’olives…

    À rebours du discours des médias dominants, Kontre Kulture se propose ici de revenir aux origines de la crise grecque, en mettant en lumière tant le rôle de la haute finance dans le maquillage des comptes publics que l’impact de l’euro et les conséquences sociales et politiques dévastatrices des plans d’austérité.

    Les analyses d’intellectuels grecs, français et britanniques tels que Mikis Théodorakis, Nigel Farage, Pierre Jovanovic, Michel Drac et Dimitris Konstantakopoulos, combinées à un reportage de terrain sur le quotidien dans le pays, montrent la terrible réalité d’une crise qui ne fait que commencer. Grèce en état de choc nous donne en effet un avant-goût des difficultés auxquelles toute l’Europe devra faire face demain.

    Sous-titres grecs et anglais inclus !

    La bande-annonce en français : à voir ici

  • Vente de SFR : 5 questions pour tout comprendre

    Numéricable et Bouygues Telecom ont déposé leur offre de reprise de SFR. Nous sommes donc sur le point de revenir à un marché des télécoms tenus par trois opérateurs seulement… comme avant l’arrivée de Free... Lire la suite »

  • Le séisme économique approche à grands pas pour la France

    Le séisme économique approche à grands pas pour la France from France Libre on Vimeo.

  • Bretagne : encore un portique écotaxe mis hors d’état de nuire

    Un portique écotaxe situé sur la nationale 12, à hauteur de Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine), entre Rennes et Saint-Brieuc, a été endommagé dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 mars par un incendie volontaire.

    Des pneus ont été enflammés au pied d’un des deux piliers de la structure, l’endommageant sur près d’un mètre, selon la gendarmerie, prévenue par un automobiliste (socialiste ? UMPiste ?) mercredi vers 23 heures.

    « Il n’y a pas de danger au niveau de la stabilité du portique, mais les experts ont décidé de le faire retirer », ont précisé les autorités.
    Plus d’une dizaine de portiques électroniques ont été endommagés dans l’Ouest ces derniers mois.

    http://www.contre-info.com/

  • Italie : Kyenge laisse une ardoise de 54.000 euros en voyages et restaurants

    127.143,64 euros de voyages, d’hôtels et de restaurants : c’est la note laissée à leurs successeurs par l’ancien Premier Ministre italien, Enrico Letta, et les membres de son gouvernement. Près de la moitié sont dus à l’ex-ministre de l’intégration, la fameuse Italo-congolaise Kyenge-Kashetu : 53.895,47 euros d’impayés à elle toute seule (20.000 euros de plus que le Premier Ministre), dont 42.740,74 euros de frais de transport et 11.154,73 euros de nuitées et de repas.

    Les factures de Kyenge correspondent notamment à des déplacements à Turin (pour rencontrer les joueurs noirs de l’équipe italienne de football), à la Mostra de Venise, et surtout en Amérique. En septembre, après escale à New York pour un banquet organisé en son honneur (où, on le présume, elle n’avait pas eu à payer sa part), Madame le ministre s’était rendue en Colombie, à Cali, pour « le sommet mondial des descendants d’Africains ». Elle y était la seule personnalité politique, avec le pasteur américain Jessie Jackson. « Les autres participants étaient des maires, des hommes de lettres, des scientifiques, des musiciens et des sportifs ». « Autant de dépenses, commente Il Giornale, qui devront à présent être réglées avec l’argent des Italiens ».

    Ces impayés ne représentent qu’une petite partie des dépenses totales du ministre – le reste a déjà été payé. Franco Bechis, dans Libero, souligne que Kyenge a été l’unique membre du gouvernement Letta à présenter des notes de frais pour ses voyages tous les mois, sans exception, jusqu’à la fin janvier.

    Même ensuite, alors qu’elle était censée expédier les affaires courantes jusqu’à la prise de fonction du gouvernement Renzi, Kyenge a épuisé jusqu’à la lie tous les privilèges de sa fonction. Letta avait présenté sa démission le 14 février dernier. Le 18 février, Kyenge est encore allée en voiture officielle, escortée de quatre gardes du corps dans une seconde voiture, habiller son élégante personne dans une boutique de haute couture du centre de Rome. Mais elle n’avait pas pris garde qu’il y avait à quelques mètres une manifestation des commerçants et artisans d’Emilie-Romagne, victimes des tremblements de terre de 2012, auxquels le gouvernement italien n’a jamais versé les aides promises. Reconnue, Kyenge a été copieusement huée aux cris de « Honte, honte ».

    Et à présent ? Rassurons-nous, quoique finalement exclue du gouvernement Renzi, Kyenge est à l’abri du besoin. Le Parti Démocrate va la recaser comme tête de liste aux prochaines élections européennes. Elle vient aussi de publier un livre intitulé Ho sognato una strada (« J’ai rêvé un chemin »), pour faire penser à l’inévitable I have a dream de Martin Luther King. L’éditeur est Piemme, du groupe Mondadori, le plus important groupe de presse italien, dont le propriétaire n’est autre que Silvio Berlusconi. « Quelqu’un pourrait se demander, écrit avec une fausse naïveté un journaliste, comment l’ex-ministre a trouvé le temps d’écrire un livre pendant qu’elle était membre d’un gouvernement appelé à affronter une situation d’urgence nationale ». Sans parler du temps passé dans l’avion et au restaurant.

    Être une icône antiraciste, c’est décidément le bon plan.

    Flavien Blanchon pour Novopress

    http://fr.novopress.info/158669/italie-kyenge-laisse-ardoise-54-000-euros-en-voyages-restaurants/#more-158669

  • Les Français financent les innombrables recours des clandestins

    Un article paru dans Nice Provence Info s’émeut du tsunami du nombre de demandes d’aides juridictionnelles par les clandestins, sous lesquelles croulent les tribunaux administratifs, et particulièrement celui de Nice proche de la frontière italienne, au détriment forcément des affaires courantes.

    Lors d’une audience qui s’est tenue fin janvier, la Présidente de ce Tribunal a déclaré que le contentieux des étrangers, en hausse constante, représentait 41 % de l’ensemble des contentieux sur Nice, allant même jusqu’à parler de « croissance exponentielle », d’autant que cette hausse spectaculaire s’ajoute à celle liée au DALO montant elle aussi « en puissance », a t-elle précisé.

    Un rapport de l’IGA (Inspection Générale de l’Administration), titré « L’évolution et la maîtrise des dépenses de contentieux » et mis en ligne à la fin de l’année 2013, indique que les demandes ont augmenté de plus de 25% en 3 ans, et qu’entre 2008 et 2012 les litiges spécifiques aux ressortissants étrangers ont fait doubler les frais des préfectures, passant de 8,5 à 15,6 millions d’euros. Et ce, d’autant plus que ces étrangers peuvent cumuler une dizaine de contentieux les uns à la suite des autres.

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  • Publication des comptes des médias : Minute appuie Copé

    L'hebdomadaire est d'accord avec la proposition de Jean-François Copé, concernant la presse subventionnée :

    "[...] Jean-François Copé veut que « les principaux dirigeants et salariés de ces groupes qui utilisent des fonds publics soient désormais soumis aux mêmes règles et obligations de déclarations d’intérêts et de patrimoine que celles des parlementaires ». Le texte s’appliquerait à tout média percevant des subventions, de la publicité étatique ou de collectivités, etc. Bref, à tout le monde ou presque.

    A « Minute », notre position est claire et se résume en un mot: banco ! A l’appel de Copé – « J’appelle toutes celles et tous ceux qui sont, comme moi, attachés à une véritable transparence et à une véritable démocratie à soutenir dès aujourd’hui ma proposition et à faire entendre leur voix » –, nous répondons présent. Et nous appelons tous nos confrères à faire de même. En se mettant quelques instants dans la peau des politiques, quels qu’ils soient. Suivant la voie ouverte, dans les années 1960, par « Le Canard enchaîné », « Minute » et « L’Express », tous les médias se sont peu à peu engouffrés dans l’investigation – ou, pour certains, dans la publication de dossiers pré-fournis mais c’est une autre histoire. La quasi-totalité des médias est maintenant en quête de « révélations » et exige – c’est le terme – des hommes politiques une totale transparence. Les seuls qui ne soient pas sommés de s’expliquer sur leurs liens avec tel groupe de pression, leurs collusions avec telle entreprise ou tel parti politique, leur train de vie: les médias et leurs principaux collaborateurs – leurs dirigeants. La presse n’enquête pas sur la presse. Ou alors à la marge, par « nécessité » économique ou dans un but politique. L’argent coule-t-il moins à flots dans les rédactions, télévisées par exemple, que dans les partis politiques ? Les journalistes en vue, qui n’ont de comptes à rendre à personne, sont-ils moins influencés dans leurs prises de position que les hommes politiques qui, eux, ont au moins à rendre compte à leurs électeurs ? De récentes études d’opinion indiquent que, pour les Français, les journalistes ne sont plus crédibles. Voilà une occasion de regagner un peu du discrédit qui les frappe… à moins, évidemment, que ce soit plutôt l’occasion, pour une partie d’entre eux, de perdre définitivement tout crédit…"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/03/publication-des-comptes-des-m%C3%A9dias-minute-appuie-cop%C3%A9.html