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économie et finance - Page 722

  • Les Bonnets Rouges gagnent la Belgique

    Les Bonnets Rouges semblent avoir gagné nos voisins belges. Attention si même nos amis belges s’y mettent, c’est que cela ne rigole plus ! En effet une page Facebook « Bonnet Rouge Belgique » a été créée le 10 novembre. Dix neuf jours après sa création, la page revendique 1.603 « j’aime ». Elle s’inspire directement de nos Bonnets Rouges bretons . La page s’élève clairement contre la pression fiscale et les abus des politiques. Elle a son propre manifeste:

    Bien sûr, elle incite tous ses fans à acheter le fameux bonnet rouge mais belge sur le site Belgoshop.com (1):

    Lire la suite http://medias-presse.info/les-bonnets-rouges-gagnent-la-belgique/3109

    1) http://fr.belgoshop.com/Bonnet-Belgique-p-11-c-2.html#fp

  • Zone euro : en sortir pour s’en sortir.

    par Pierre Marchand

    Une étude concluant aux effets positifs d’une sortie de l’euro a été récemment publiée. Peu médiatisée, elle offre pourtant un contenu solide et des postulats cohérents pour conclure à la nécessaire sortie de l’euro. Nécessaire mais insuffisante.

    Il y a bientôt deux ans, alors que la Grèce était sur le point de sombrer dans le chaos et que la sortie de l’euro devenait de moins en moins taboue, l’institut Montaigne publiait une étude catastrophiste sur le coût supposé d’une telle hypothèse pour la France. Abondamment relayée par les media – le journal Les Echos en fit sa une et les journaux généralistes en firent, plus que des recensions, de bons résumés approbateurs – cette étude fut donc accueillie comme la vérité incontestable que tous les politiques ou presque attendaient. Il est vrai que l’idée selon laquelle sortir de l’euro serait économiquement pénalisant pour la France fait consensus dans le paysage politique. Alors que Nicolas Sarkozy la qualifiait de « folie » et François Bayrou de « drame », les jeunes socialistes ne prenaient même pas la peine d’employer le conditionnel en annonçant purement et simplement que la sortie de l’euro « entraînera une dévaluation du Franc de 30 à 60% », aboutira à « faire exploser le prix de l’essence », « plomber la consommation », « progresser le chômage », « ruiner les comptes publics » et nous en passons. Même Mélenchon joue les mijaurées (« Il y a des partisans de la sortie de l’euro à gauche, ce n’est pas mon cas »). Mais revenons à la sacro-sainte étude de l’Institut Montaigne, pour en rappeler les principales conclusions : destruction de plus d’un million d’emplois, appauvrissement de 9000 euros par salarié, destruction de 6 à 19% du PIB, et l’effondrement de l’agriculture française. Enfin, la dette publique gonflerait « automatiquement » jusqu’à plus de 100%. Rappelons encore que l’Institut Montaigne estimait à 1 sur 5 la fiabilité de ces prévisions : plus c’est gros plus ça passe ! Surtout quand des conclusions similaires émanent de deux grandes banques (UBS et Crédit Suisse), ainsi que d’économistes connus faute d’être unanimement reconnus (Patrick Artus chez Natixis pour ne citer que le plus médiatique).

    C’est donc une étude salutaire que la Fondation Res Publica (mouvance chevènementiste) vient de publier sous la plume de Philippe Murer et Jacques Sapir. Les scenarii de dissolution de l’euro étudient en effet l’impact de la fin de la monnaie unique pour les différents pays européens à partir de calculs macroéconomiques que leurs auteurs prennent la peine d’expliquer en détail, contrairement à leurs confrères de Montaigne. Outre la qualité de ses auteurs, c’est tout l’intérêt de cette étude, qui explore plusieurs cas de figure en fonction d’hypothèses raisonnables et clairement posées, sans exclure par exemple le coût qui devrait être supporté par le secteur bancaire. Trois scenarii sont ainsi analysés : dissolution contrôlée décidée d’un commun accord, scission de la zone euro en deux zones (une zone Nord sous influence allemande et une zone Sud, essentiellement méditerranéenne, sous influence française), et dissolution non contrôlée. Dans le prolongement de chacune de ces hypothèses, l’étude teste trois grandes orientations économiques : une option pro-consommation, une option pro-investissement et une option pro-réduction des déficits. L’étude débutait sur un diagnostic opportun : l’impossible solution fédéraliste et l’illusion des plans de sauvetages et autres bricolages obligataires, qui ne font que reporter et donc accroître les problèmes ; elle termine par une conclusion sans appel : quel que soit le scénario retenu, et moyennant certains effets négatifs à court terme (valeur du patrimoine des ménages par exemple), la dissolution de l’euro aurait des effets économiques très positifs pour la France (croissance, emploi et même dette publique !)

    On pourra reprocher aux auteurs de ne pas évoquer le cas de l’agriculture par exemple ou de ne pas tester de stress scenario (scénario du pire). Ce serait leur faire un mauvais procès : l’économie n’est pas une science exacte et les auteurs ne prétendent pas répondre à toutes les questions posées par la chute de l’euro. Quant au scénario du pire, nous estimons que c’est celui que nous vivrons si une telle décision n’est pas prise. La sortie de l’euro ne résoudra pas tout, mais elle apparaît comme un préalable indispensable. Car ce qui est à craindre, c’est que la fin de l’euro ne soit pas choisie mais subie, par explosion pure et simple ou par décision de l’Allemagne dès lors qu’elle n’en aura plus un besoin vital. Il importe donc de prendre au plus tôt cette décision politique certes difficile. C’est ainsi que Sapir, dans l’un de ses récents articles, cite l’exemple historique du Grand Condé, qui « sacrifia sa gloire immédiate au salut de son armée », si bien qu’après l’avoir dénigré on « on finit par le louer pour le courage moral dont il avait fait preuve ». En appelant nos gouvernants à un tel courage politique, Jacques Sapir formule peut-être un vœu pieu. Mais c’est aussi une autre manière de dire, comme l’Action française, que sortir de l’euro, c’est entrer dans l’histoire.

    Pierre Marchand - L’AF 2874

    Les scenarii de dissolution de l’euro – Fondation Res Publica, septembre 2013.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Zone-euro-en-sortir-pour-s-en

  • Une poignée de compagnies contrôle l’industrie alimentaire

    Les centaines de marques que nous retrouvons sur les tablettes des supermarchés nous donnent l’impression que notre argent va à un nombre aussi grand de compagnies différentes. Or, ça n’est pas le cas: une grande majorité de ces marques appartiennent à une poignée de compagnies. Le graphique suivant donne un aperçu d’où notre argent va réellement (cliquez ici pour une version pleine résolution):

    Pourquoi cette convergence est-elle néfaste?

    Cette question est légitime: en quoi le fait que ces marques soient contrôlées par si peu de compagnies est-il une mauvaise chose ? N’est-ce pas simplement le résultat fonctionnel de notre système économique ?

    En fait, nous croyons que cette convergence est néfaste pour diverses raisons, à plusieurs niveaux qui sont tous plus ou moins interreliés. En voici cinq:

    1 – Ces compagnies sont si grosses qu’elles ont un pouvoir politique dangereux

    Cette raison est celle qui, d’une certaine façon, englobe toutes les autres. Les profits engendrés par ces compagnies sont gargantuesques: à elle seule, Nestlé a engendré plus de 37 milliards de dollars de profit en 2010. Or, cet argent se convertit rapidement en pouvoir politique. De fait, dans notre système politique, des groupes de pression font sans relâche des efforts afin de faire passer ou bloquer des projets de loi. En général, plus les groupes de pression sont bien financés et organisés, plus ils ont les moyens d’avoir une grande influence sur les décisions prises au final.
    L’industrie alimentaire mène des activités de lobbying à toutes les échelles: internationale, nationale et locale. De plus, de grands montants sont investis par ces compagnies dans les campagnes référendaires de plusieurs candidats politiques, tous partis confondus. Il serait naïf de croire que ces compagnies investissent tout cet argent (en 2010, Kraft a dépensé un demi-million de dollars en contributions à des candidats politiques américains; Nestlé a, à elle seule, donné près de 300,000$ à la campagne de Schwarzenegger en Californie) sans rien attendre en retour: elles souhaitent avoir leur mot à dire sur les lois qui seront ou ne seront pas adoptées.

    Quant à savoir pour ou contre quels projets elles feront de la pression, le seul critère qui semble s’appliquer dans leurs choix est celui du profit. Cela est logique et semble légitime, puisqu’il s’agit de compagnies qui, après tout, ont pour mission de faire du profit. Cependant, la pression politique exercée en vue du profit entre souvent en conflit avec l’intérêt de la population, pour qui les politiciens devraient pouvoir travailler sans pressions contraires. Il est néfaste pour tous que l’intérêt de compagnies passe avant celui de la population, surtout lorsqu’il s’agit de domaines aussi importants que celui de la santé publique.

    Le dossier de l’étiquettage des produits qui contiennent des organismes génétiquement modifiés (OGM) en est un bon exemple: à ce jour, il est impossible de savoir si les OGM ont un effet dangereux sur la santé ou non. Malgré cela, une majorité des produits disponibles sur les tablettes des supermarchés contiennent déjà des OGM. L’État américain de l’Oregon a tenté, en 2002, d’introduire une loi pour obliger les compagnies à indiquer lesquels de leurs produits contiennent des OGM. On ne parle pas ici de bannir les OGM, ou même d’en réduire l’utilisation, mais seulement d’informer les consommateurs sur leur présence dans les produits achetés, et de leur laisser le choix d’en acheter ou non.
    Un immense lobby représentant les géants de l’alimentation s’est alors formé, chaque compagnie y contribuant à coups de dizaines de milliers de dollars (Pepsico y a investi 127,000$, Procter & Gamble, 80,000$). Au final, le projet de loi n’est pas passé.

    Les élus, qui devraient en principe protéger la population, deviennent vite impuissants, surtout si leur élection dépend de fonds avancés par ces mêmes compagnies. Cela devient une forme détournée et légale de corruption, et il est facile de croire que si cela était possible, ces multinationales utiliseraient des moyens plus directs.
    Unilever a d’ailleurs admis au New York Times avoir donné des pots-de-vin, ou “facilité des paiements” à l’endroit de membres de gouvernements dans certains pays en voie de développement. Unilever a affirmé ne pas encourager ce genre de pratique, mais la tolérer lorsqu’elle est une « coutume locale ». Autrement dit: si les politiciens en place sont corruptibles et reçoivent déjà des pots-de-vin, aussi bien en profiter!

    2 – Impacts sur la santé

    C’est logique: notre santé passe en très grande partie par les aliments que nous consommons, c’est d’eux que finit par se constituer notre corps. Dans la mesure où une grande majorité des aliments que nous achetons sont fournis par un très petit nombre de compagnies, chacune d’elles a une immense part à jouer sur notre santé, qui repose en partie entre leurs mains. Or, contrairement à ce qu’elles pourront bien affirmer à travers diverses publicités, notre santé ne fait pas partie de leurs préoccupations sincères, bien au contraire.
    En 2005, à peu près toutes les multinationales de l’alimentation se sont réunies pour mettre de la pression sur le gouvernement français, qui s’apprêtait à faire passer une loi interdisant les distributrices de sodas et de collations de type « junk food » dans les écoles, ainsi qu’à modifier le genre de publicité entourant les aliments néfastes pour la santé. Une grande partie du projet dût être abandonnée suite aux pressions de l’industrie alimentaire.

    Pire, malgré des études de l’Organisation Mondiale de Santé et de l’UNICEF démontrant que l’utilisation d’un substitut au lait maternel pour nourrir les bébés contribue à la mort de 1,5 millions d’enfants par année dans les pays sous-développés. Nestlé, le plus grand fabriquant de substituts de lait maternel au monde, fait ouvertement la promotion du choix d’utiliser ses substituts même si la mère est en mesure d’allaiter. Ils vont jusqu’à financer les cliniques médicales de pays sous-développés qui acceptent de faire la promotion de leurs subsituts au lait maternel. Ces pratiques sont directement responsables de la mort ou de la santé fragile de millions d’enfants; un boycott international de Nestlé a d’ailleurs cours depuis les années 80 en raison de cette controverse.

    3 – Impacts sur l’économie

    Économiquement, le nombre restreint de compagnies sur le marché de l’alimentation nous place en situation d’oligopole. Deux conséquences majeures en découlent:

    Premièrement, un marché contrôlé par un petit nombre de compagnies présente des « barrières à l’entrée », c’est-à-dire que toute nouvelle compagnie qui tente d’entrer sur ce marché aura la vie difficile, sinon impossible. Par exemple, si un nouveau producteur est assez chanceux pour que son supermarché local accepte de vendre son produit, c’est souvent sur des tablettes quasi inaccessibles que son produit sera placé, ce qui encourage très peu les gens à l’acheter, car de fait, les endroits bien en vue sont réservés aux multinationales, qui payent cher pour avoir ce privilège. Un petit producteur n’a simplement pas le budget pour rivaliser avec elles.
    De plus, les gens sont habitués aux marques des grandes compagnies, et ont d’emblée le réflexe d’acheter ces marques (qui bénéficient aussi d’appui publicitaire massif), ce qui rend la compétition avec elles beaucoup plus difficile. Et si finalement un producteur réussit à percer le marché avec un produit qui intéresse les gens, il est fort probable qu’il soit vite racheté par l’une des multinationales, et sa marque n’en deviendra qu’une autre parmi les centaines qu’elles possèdent déjà. Tout ceci empêche la saine concurrence du marché.

    Deuxièmement, un oligopole mène souvent à un cartel, c’est à dire un petit groupe de compagnies qui fixe les prix à un montant plus élevé que ceux du marché, afin d’augmenter leurs profits sur le dos des consommateurs. C’est une pratique qui est généralement illégale et relève de la collusion, mais cela n’empêche pas les compagnies de s’y adonner.
    En avril 2011, Procter & Gamble a dû payer 211 millions d’euros d’amende après avoir été reconnu coupable d’un cartel de fixation des prix en Europe avec Unilever et Henkel. Henkel, la plus petite compagnie des trois (et donc celle qui en profitait le moins), n’a pas été pénalisée, car c’est elle qui a dénoncé le cartel aux autorités.

    4 – Impacts sur l’environnement

    Les compagnies qui contrôlent l’industrie alimentaire n’ont, en général, pas un dossier environnemental reluisant. En 2001, Kraft a décidé d’investir massivement dans une entreprise de lobbying auprès de l’administration Bush afin de militer contre le protocole de Kyoto. En Chine, Pepsico et Nestlé ont été condamnés pour pollution de cours d’eau. Unilever ont, quant à eux, illégalement déversé 7,4 tonnes de déchets contaminés au mercure à l’entrée de la forêt Pambar Shola en Inde, juste à côté d’une ville à forte densité de population. Unilever a été forcé de fermer cette usine de mercure pour cette raison.
    C’est aussi sans surprise que Procter & Gamble a milité afin d’affaiblir des projets de lois environnementaux européens à l’endroit des produits chimiques. En raison des pressions de P&G, la loi adoptée au final en 2003 par le parlement européen ne protège que très peu les citoyens et l’environnement de substances toxiques présentes dans les produits ménagers.

    Ce “militantisme” anti-environnementaliste dont font preuve ces compagnies n’a qu’un but: s’assurer que la production soit la moins chère possible à court terme. Les dommages causés à plus long terme à la population globale de notre planète, incluant celle des animaux, n’a aucun poids, sinon celui de bien paraître.

    Mais l’impact le plus considérable que ces compagnies ont sur l’environnement est peut-être relié à l’utilisation massive d’huile de palme dans leurs aliments. En effet, les impacts dévastateurs (déforestation à grande échelle, délocalisation de communautés locales menant à des situations violentes, extinction d’espèces animales, émission de gaz à effet de serre) de l’industrie de l’huile de palme ont été révélés dans les dernières années, mais l’huile de palme est toujours massivement utilisée dans un foule de produits transformés, principalement en raison de son coût très bas et du fait qu’elle représente un substitut (tout aussi malsain) aux gras trans.

    5 – Impacts humains

    La réputation de plusieurs multinationales quant aux conditions de travail qu’elles imposent à l’étranger n’est plus à faire. Au fil des ans, des compagnies opérant dans de multiples domaines ont été sur la sellette, au centre de plusieurs scandales. Le fait que l’industrie alimentaire se comporte aussi de la sorte n’aura donc probablement rien de surprenant. Malgré cela, la sévérité des actions de certaines de ces compagnies risque d’en surprendre plus d’un.
    En 2005, Nestlé a été poursuivie par l’ILRF (International Labor Right Fund) pour trafic d’enfants. Ces enfants sont amenés en Côte d’Ivoire à partir des pays environnants pour travailler sur les plantations de cacao utilisées par la compagnie. Malgré plusieurs avertissements lancés à l’endroit de Nestlé afin de les informer de ces pratiques, Nestlé n’a jamais vraiment réagi sur la question avant la poursuite.

    Une autre poursuite a été lancée aux États-Unis, où Nestlé est accusé de complicité pour esclavage, enlèvement et torture d’enfants dans plusieurs pays d’Afrique de l’ouest. C’est sans parler du meurtre d’un dirigeant syndical en Colombie. Ce dernier avait publiquement dénoncé une stratégie sournoise qui permettait à Nestlé de changer l’étiquettage de poudre de lait importée pour qu’elle paraîsse être un produit local. La poudre, souvent passée date, était importée à rabais de pays voisins. La plainte mena à une enquête policière qui confirma les faits et traduit Nestlé en justice pour avoir miné la santé publique. Plusieurs autres meurtres ont mystérieusement frappé les travailleurs qui ont déposé des plaintes contre Nestlé. Mais ce genre de pratiques n’est pas le monopole de Nestlé: le dossier de Coca-Cola n’est pas plus reluisant.
    Comment réagir ?

    Difficile de ne pas se sentir impuissant face à des multinationales qui disposent de budgets aussi immenses, d’une grande influence politique et qui peuvent systématiquement se payer les meilleurs avocats pour contrer toute poursuite.
    Mais les revenus exorbitants de ces compagnies, qui maintiennent ces pratiques, ne poussent pas dans les arbres… ils proviennent de nos poches! Ce sont nous qui leur donnons lorsque, chaque semaine, nous achetons les centaines de produits qu’ils nous offrent au supermarché.

    L’alimentation représente un marché gigantesque: chacun de nous doit se nourrir pour rester en vie, et ce, à répétition! Nos visites au supermarché sont régulières et représentent, à la somme, une grande partie de nos budgets. Il serait donc erroné de croire que l’impact que chacun de nous a sur cette industrie est minime. Faites l’exercice, et calculez combien d’argent vous consacrez à l’épicerie par année. Mieux encore, tentez de remarquer, à votre prochaine visite, quel pourcentage des produits que vous achetez sont vendus par ces quelques multinationales: vous pourrez ainsi calculer environ combien d’argent vous leur donnez. Le résultat risque d’être surprenamment élevé. Ainsi, même si un seul de nous coupe sa contribution, l’impact sera de plusieurs milliers de dollars!

    Deux obstacles se posent cependant :

    - Il est difficile d’éviter les produits vendus par cette poignée de compagnies. Ils sont partout, et parfois il peut sembler qu’aucune alternative ne s’offre: si on n’achète pas le produit de Nestlé, alors on achète celui de Kraft ou de Pepsico. Mais des alternatives existent, il suffit de les rechercher. Elles demandent parfois un effort supplémentaire, surtout l’effort de faire un peu de recherche sur la provenance des produits que nous choisissons d’acheter (et sur la compagnie qui les fabrique). Cet effort se voit toutefois récompensé au niveau individuel par la conscience de faire un bon choix, et au niveau collectif par de l’argent investi ailleurs que dans ce système oligopolistique.

    - Les marques détenues par ces compagnies font partie de nos vies depuis longtemps, elles sont partout. Nous y sommes habitués, parfois attachés. La publicité nous encourage sans cesse à les acheter. Très souvent, il est très difficile de s’imaginer les bannir toutes de nos vies, tout d’un coup, et de changer entièrement nos habitudes en un tournemain; ça n’est tout simplement pas réaliste.

    Mais ces obstacles ne doivent pas nous arrêter! D’abord, il peut être pratique d’imprimer notre grand graphique et de le traîner à l’épicerie pour faire le diagnostic de nos habitudes, mais aussi pour regarder les produits disponibles qui n’appartiennent pas à ces compagnies: on prend ainsi conscience des alternatives possibles.
    Ensuite, il est possible d’essayer les produits qui s’offrent à nous comme alternatives, peut-être que plusieurs nous plaîront, et que nos habitudes seront ainsi plus faciles à changer. Il peut aussi être profitable de tenter de changer nos habitudes une par une: au fil du temps, notre impact s’agrandira de plus en plus, et nous ne serons pas aussi déstabilisés. Cette façon de faire est du moins plus réaliste qu’un boycott soudain et inflexible, même si celui-ci est idéalement souhaitable.

    Informons-nous !

    Ne nous laissons pas manipuler par la publicité, car c’est par l’ignorance que ces compagnies réussissent à avoir un si grand pouvoir. De fait, si tous étaient au fait de leurs agissements, leurs profits seraient en baisse constante: très peu de gens accepteraient d’endosser leurs actions. Une foule d’informations et d’articles sont disponibles sur internet, qui n’attendent que d’être recherchés. Pour ceux que ce sujet intéresse, nous recommendons aussi l’excellent documentaire Food Inc. qui dresse un portrait très large de l’industrie alimentaire aux États-Unis (la situation américaine est fortement similaire à la nôtre).

    Finalement, n’hésitez pas à consulter les pages que nous avons créées sur quelques-unes des compagnies, où nous dressons une liste sommaire (et incomplète) de faits intéressants sur chacune. Nous y avons inclus ConAgra, qui ne se trouve pas dans le grand graphique du fait qu’elle est une moins grosse compagnie. La décision d’y consacrer une page relève de son bulletin éthique scandaleux: nous vous invitons à consulter sa page pour en juger par vous-mêmes.

    Convergence Alimentaire

  • Négociations sur le Marché transatlantique: « nous avons été abusés »

    Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Scholz (A7-0339/2013) sur le Protocole portant amendement de l’accord sur les marchés publics

    Vous nous présentez comme une avancée remarquable cette modification de l’accord sur les marchés publics conclu dans le cadre de l‘OMC, mais qui ne concerne que 15 signataires.

    J’espère que ce n’est pas la mesure de ce que vous êtes capable de faire dans le cadre des négociations transatlantiques. Car en échange de nouvelles concessions européennes, l’ouverture à la concurrence des marchés publics américains d’agences ou d’entités infranationales, par exemple, semble dérisoire.

    En effet, plus de 90 % des marchés publics de l’Union sont aujourd’hui dans les faits sinon en droit, ouverts unilatéralement à la concurrence des opérateurs des pays tiers, contre 32 % seulement aux Etats-Unis, 28 % au Japon, 16 % au Canada. Et le protocole ne modifie qu’à la marge ces proportions.

    Un règlement qui permettrait d’imposer la réciprocité dans ces domaines est, semble-t-il, en cours d’examen. Le commissaire De Gucht prétend même qu’il est nécessaire, pour que l’on puisse négocier sur un pied d’égalité avec nos principaux partenaires. Mais alors, pourquoi avoir approuvé ce protocole ou signé l’accord avec le Canada, puisque cela signifie a contrario qu’au moins dans ces deux cas, nous avons été abusés, faute d’être sur ce fameux pied d’égalité ?

    http://www.gollnisch.com/2013/11/29/negociations-sur-le-marche-transtalantique-nous-avons-ete-abuses/

  • Fonds régionaux: « une mécanique dispendieuse, au service de la propagande européenne »

    Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport van Nistelrooij, Krehl (A7-0274/2013) portant sur les Dispositions commune et générales pour les fonds régionaux

    Je n’ai voté aucun des rapports sur les fonds européens destinés à financer la politique régionale de l’Union européenne.

    La nouvelle politique régionale est supposée être plus efficace et rationnelle que la précédente. On y trouve même parfois de bonnes choses. Mais elle reste fondamentalement une politique de saupoudrage et de clientélisme, visant à créer des liens de dépendance politique et financière entre bureaucratie bruxelloise et entités infranationales, tout en occultant les Etats.

    Elle a un autre défaut rédhibitoire : elle vise à mettre en œuvre la stratégie EU 2020 qui consiste, entre autre et pas seulement, à « flexibiliser » le marché du travail, donc précariser les travailleurs, et finir de livrer à la concurrence ce qui reste des services publics.

    Elle a enfin un effet pervers : son cofinancement obligatoire est une incitation à la dépense publique, comme l’avouent à demi-mots les rapports concernant les pays en difficulté : Grèce, Espagne, etc. Et le choix des programmes financés relève plus souvent de leur possibilité de bénéficier du financement européen que de leur réelle utilité économique et sociale. Bref, une mécanique dispendieuse, au service de la propagande européenne.

    http://www.gollnisch.com/2013/11/29/fonds-regionaux-une-mecanique-dispendieuse-au-service-de-la-propagande-europeenne/

  • Esclavagistes et totalitaires d'aujourd'hui

    Le souvenir m'est resté du titre d'un brûlot, remontant à 1959 : "de Hanoï à Leipzig un milliard d'esclaves". Ceci décrivait alors, le lecteur l'a compris, la situation des pays occupés par l'armée rouge en 1945, puis par les armées de Mao Tsé-toung en 1949 et celles du Vietminh en 1954, aux applaudissements hélas de notre si chère intellocratie parisienne.

    Cette situation-là s'est largement améliorée depuis. On doit s'en féliciter, ou plutôt on doit prendre conscience de ce que nous devons aux gens qui ont combattu et largement vaincu le communisme. On devrait d'ailleurs cesser de ramener à la "chute du mur", ce que l'on doit à Lech Walesa, au pape Jean-Paul II et à Ronald Reagan. On ne saurait non plus considérer comme anecdotique à cet égard que Barack Husseïn Obama ait pris la décision de supprimer l'ambassade américaine au Vatican, créée en 1984 sous la présidence Reagan.

    Or l'une des découvertes qu'ont pu faire les lecteurs de "l'Archipel du Goulag" d'Alexandre Soljenitsyne, ou des bouleversants "Récits de la Kolyma" de Varlam Chalamov (1)⇓ c'est précisément l'horrible condition résultant de l'univers concentrationnaire mis en place par Lénine et dont très longtemps les belles et grandes consciences de notre Hexagone ont tout simplement, et pendant si longtemps, nié l'existence.

    Si on la compare à la "case de l'Oncle Tom" on découvre que le XXe siècle avait, en matière de servitude, réalisé de considérables "progrès", grâce à la mainmise de l'État sur la vie des individus.

    Aujourd'hui, au XXIe siècle les défenseurs de la liberté doivent se préparer à combattre de nouvelles formes de contrainte, d'oppression, et même à de nouvelles inventions dans le registre du totalitarisme.

    Jules Monnerot l'avait remarqué dans la première partie de sa "Sociologie du communisme" : l'entreprise de Lénine était structurée comme l'avait été au VIIIe siècle la vague déferlante des successeurs de Mahomet. (2)⇓

    La tentative en cours d'une renaissance politique de ce qui devrait n'être considéré que comme une religion aboutit notamment à la revendication du Califat mondial, c'est-à-dire à un pouvoir politique absolu.

    Ce que nous appelons, dès lors, "l'islamisme" donne dans ce contexte naissance à divers monstres. Dès 1986, nous avons connus à Paris les attentats aveugles, sanglants, contre Tati puis ceux de Khalid Kelkal en liaison avec le GIA algérien. Avec le World Trade center à New York en 2001, Madrid en 2004, Londres en 2005 cette forme extrême caractérise un véritable "islamo-terrorisme".

    Mais, au-delà de ces manifestations insupportables, on gagnerait sans doute à s'interroger sur le mépris élémentaires des droits humains qu'elles supposent.

    Tels que nous les pensons désormais en occident, les admirateurs, ou plus exactement les obligés du Qatar devraient en prendre conscience et reconnaître l'incompatibilité des pratiques de l'émirat avec les valeurs de l'occident.

    Dans un article consacré aux "esclaves du football" Laurent Glauzy décrit ainsi la situation abominable des malheureux mercenaires du sport spectacle. Il évoque notamment le sort de Zahir Bellounis ressortissant Français, attiré par un contrat mirifique, aujourd'hui retenu contre son gré, privé de rémunération. Confronté à ce pauvre concitoyen ruiné M. Hollande lui aurait conseillé de "rester fort. (3)⇓

    Hélas la situation va bien au-delà des cas de ces sportifs trompés par ce miroir aux alouettes. On doit mesurer que dans cette principauté cohabitent 300 000 sujets de l'émir, plus ou moins bénéficiaires de la rente du pétrole, en face de 1 700 000 immigrés, privés de droits, qui travaillent à leur service.

    Or,le Qatar prévoit d’investir dans la coupe du monde quelque 200 milliards de dollars. Les travaux sont effectués dans des conditions abominables. En quelques mois on compte soixante-dix ouvriers népalais morts d’épuisement.

    On se rapproche encore plus des conditions de l'esclavage dans l'affaire à peine croyable des trois femmes séquestrées durant trente ans par un couple, près de Londres. Les suspects, un couple d'ex-militants maoïstes avaient manifestement recrutés ces malheureuses dans le contexte de leur secte révolutionnaire, celui d'un squat communiste, le Mao Tse-toung Memorial Centre dans le quartier de Brixton. (4)⇓

    Mais au fait qui donc organise le transfert de ces victimes ? L'arrestation en Italie d'un chef de bande somalien jette un jour que les lecteurs de "Coke en Stock" connaissent bien.

    Le nommé Elmi Mouhamud Muhidin, 24 ans, dirigeait en effet un réseau spécialisé dans un commerce bien particulier. Sous ses ordres : une cinquantaine d'hommes, Somaliens et Soudanais. Arrêté en Italie, il est poursuivi pour viol et séquestration. Sa bande avait enlevé 130 érythréens candidats au paradis européen. Le groupe marchait dans le Sahara entre le Soudan et la Libye. Dans ce pays ils se sont retrouvés entassés dans une pièce pendant deux semaines. Ils y ont été torturés, la plante des pieds frappée au marteau. Ils ont également été soumis à des décharges électriques. Les 20 femmes du groupe ont été violées à plusieurs reprises et offertes "comme une tasse de thé" à des "visiteurs". Ces malheureux ont ensuite été forcés de payer une véritable rançon : plus de 3 000 dollars par personne pour être transportés à Tripoli, où ils ont été remis à d'autres trafiquants qui géraient un camp de 600 personnes etc. (5)⇓ Tout cela ressemble de plus en plus à la condition des esclaves d'autrefois. Mais pourquoi diantre les ligues de vertu ne protestent-elles pas ?

    Pourquoi les belles âmes, de Harlem Désir à Taubira, n'en font-elles pas des rassemblements à la Mutualité ?

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2013/11/esclavagistes-et-totalitaires-daujourdhui.html

    Apostilles

    1 cf. "Récits de la Kolyma". ⇑
    2 cf. "L'islam du XXe siècle". ⇑
    3 cf. sur le site Contre Info .⇑
    4 cf. Le Monde.fr avec AFP | 25.11.2013 à 18h15 .⇑
    5 cf. sur le site de L'Expansion .⇑

  • Car ce sont eux aussi, la France

    "Les oubliés de nos campagnes", une exposition du Secours catholique (1) qui prend au ventre et qui montre la pauvreté et la précarité de Français que personne ne cite, sans doute peu porteurs de suffrages intéressants. Témoignages sonores ici (2). Une série de photos sur le site du Monde.

    On peut y ajouter ces 6 millions de Français menacés par la malbouffe et par ce qu'il est convenu d'appeler aujourd'hui l'insécurité alimentaire.


    Le changement pour ces pauvres qui se cachent et ces miséreux dont le nombre ne cesse d'augmenter, ce n'est pas pour maintenant.

    Et pourtant, le Saint-Père nous y invite :

    "Dans ce cadre on comprend la demande de Jésus à ses disciples : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Mc 6, 37), ce qui implique autant la coopération pour résoudre les causes structurelles de la pauvreté et promouvoir le développement intégral des pauvres, que les gestes simples et quotidiens de solidarité devant les misères très concrètes que nous rencontrons.

    Le mot “solidarité” est un peu usé et, parfois, on l’interprète mal, mais il désigne beaucoup plus que quelques actes sporadiques de générosité. Il demande de créer une nouvelle mentalité qui pense en termes de communauté, de priorité de la vie de tous sur l’appropriation des biens par quelques-uns" (Pape François, Evangelii Gaudium ch 188).

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

    1) http://www.oubliesdenoscampagnes.org/
    2) http://www.oubliesdenoscampagnes.org/

  • Logement : La bataille des classes moyennes [Archive]

    Comment se loger à Paris? C’est le cauchemar des classes moyennes. Au fil des ans et de la spéculation immobilière, Paris est devenue l’une des capitales les plus chères au monde: plus de 8.500 euros le m² dans l’ancien, jusqu’à 21.000 euros dans certains arrondissements, comme à Saint-Germain-des-Prés.

    Dans ces conditions, certains sont prêts à accepter n’importe quoi pour se loger: une cave aménagée dans un hôtel particulier du XVIe, une ancienne clinique réaménagée sommairement en logement ou encore une cohabitation forcée à quatre dans une chambre de bonne. Profitant de la pénurie, certains ont fait de la gestion de ce marché de l’immobilier de crise, un métier… Nous avons visité ces « logements » hors de prix. Nous avons pu rencontrer l’un de ces « profiteurs de crise ».

    Pour éviter la fracture entre le Paris des riches et le Paris des pauvres, le maire Bertrand Delanoë a lancé une politique de mixité sociale: installer, dans des HLM au cœur des beaux quartiers, des familles à revenus modestes… Nous l’avons constaté en suivant l’une de ces familles: l’expérience n’est pas toujours facile.

    Autre solution, brandie par la ministre du Logement, Cécile Duflot: les réquisitions d’immeubles vides. La mesure a déjà été appliquée en 1995 et 2001. Près de 20 ans après, nous avons retrouvé les immeubles réquisitionnés à l’époque et avons pu interroger leurs occupants.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • La mort du dollar – Paul Craig Roberts

    La Réserve fédérale et Wall Street assassinent le Dollar américain

    Depuis 2006, le dollar américain a connu un quart à un tiers de baisse de sa valeur par rapport au yuan chinois, selon le choix de base.

    Maintenant, la Chine va davantage laisser chuter le dollar. La Chine dit aussi qu’elle envisage de saper le pétrodollar en jouant sur les prix à terme du pétrole sur le Shanghai Futures Exchange en yuan. Cette étape supplémentaire dans la réticence croissante vis-à-vis du dollar pour régler les déséquilibres commerciaux signifie que le rôle du dollar comme monnaie de réserve touche à sa fin, ce qui signifie la fin des Etats-Unis en tant que tyran et impérialiste financier. Ce coup au dollar en plus des coups portés par la délocalisation des emplois et les paris non couverts dans le casino créé par la déréglementation financière signifie que l’économie américaine que nous connaissions touche aussi à sa fin.

    L’économie américaine est déjà en pleine pagaille, avec des marchés obligataires et boursiers soutenus par une impression massive et historiquement sans précédents par la Fed de liquidités injectées dans les prix des actifs financiers. Ce mois-ci lors de la conférence annuelle du FMI, l’ancien secrétaire au Trésor Larry Summers a déclaré que pour atteindre le plein emploi dans l’économie américaine il faudrait des taux d’intérêt réels négatifs. Des taux d’intérêt réels négatifs ne pourraient être réalisés qu’en éliminant le cash, passant à la monnaie numérique qui ne peut être conservée que dans les banques, et obliger les gens à épargner.

    L’avenir se développe précisément comme je l’ai prédit.

    Comme le dollar va vers l’agonie, la Réserve fédérale sans foi ni loi et les criminels de Wall Street vont accroitre leur manœuvres de court-circuitage de l’or sur le marché des contrats à terme, entraînant ainsi le drainage des restes de l’or de l’Occident dans les mains de l’Asie.

    BPC (Banque Populaire de Chine) dit qu’il n’est plus dans l’intérêt de la Chine d’accroitre les réserves
    Par Bloomberg News – 20 novembre 2013

    La Banque populaire de Chine a déclaré que le pays n’a plus d’intérêt à augmenter ses avoirs en devises étrangères, se rajoutant à la tendance des décideurs de freiner les achats en dollars qui limitent l’appréciation du yuan.

    « Il n’est plus en faveur de la Chine d’accumuler des réserves de change, » a déclaré Yi Gang, vice-gouverneur de la banque centrale, dans un discours organisé par la China Economists 50 Forum à l’Université Tsinghua hier. L’autorité monétaire va « essentiellement » mettre fin à l’intervention normale dans le marché des devises et d’élargir la gamme des transactions quotidiennes du yuan, écrit le gouverneur Zhou Xiaochuan dans un article dans un guide expliquant les réformes décrites la semaine dernière après une réunion du Parti communiste.

    Traduction Avic

    http://www.paulcraigroberts.org/2013/11/22/dying-dollar-paul-craig-roberts/

    Craig Roberts withkitties_150_120 Le Dr Roberts fut Secrétaire Adjoint au Trésor US de la politique économique dans l’administration Reagan. Il a été rédacteur en chef adjoint et éditorialiste du Wall Street Journal, chroniqueur pour Business Week et du Scripps Howard News Service. Il a occupé de nombreux postes universitaires. Son dernier livre, The Failure of Laissez Faire Capitalism and Economic Dissolution of the West est disponible ici: http://www.amazon.com/Failure-Capitalism-Economic-Dissolution-ebook/dp/B00BLPJNWE/

    Source  http://reseauinternational.net/2013/11/27/la-mort-du-dollar-paul-craig-roberts/

    http://www.altermedia.info/france-belgique/reseauinternational/la-mort-du-dollar-paul-craig-roberts_90960.html#more-90960

  • L’armée française en lambeaux : la preuve par le Kosovo

    La France s’apprêterait à retirer ses troupes du Kosovo

    Selon des informations qui ont fuité dans la presse allemande, reprises par le site serbe anglophone B92, la France s’apprêterait à retirer ses dernières troupes du Kosovo.

    Paris en aurait informé ses alliés de l’Otan, puisque la KFOR est une opération de l’Alliance, sans rendre encore l’affaire publique. Peu ravis d’être mis devant le fait accompli, comme ils l’avaient été avec la décision de dissoudre le 110ème RI de la Brigade franco-allemande, les Allemands auraient fait fuiter l’affaire.

    300 militaires français rentreraient donc au premier semestre 2014, ne laissant sur place que 11 officiers à l’état-major de la KFOR, ainsi que les 39 personnels, militaires et civiles, de la mission européenne Eulex. Ce désengagement permettrait de compenser l’envoi de troupes supplémentaires en Afrique, notamment en Centrafrique. [NDLR : ON EN EST ARRIVÉ LÀ !] [...]

    La suite sur Secret Défense

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-armee-francaise-en-lambeaux-la