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économie et finance - Page 816

  • Le FMI prône une union bancaire totale en zone euro

    Les pays de la zone euro doivent aller jusqu'au bout de leur projet d'union bancaire, notamment en créant une assurance commune des dépôts, sous peine de mettre en danger l'économie du bloc, affirmait hier un document de travail du Fonds monétaire international (FMI).
    Les 17 pays de la zone euro se sont difficilement accordés en décembre sur un projet d'union qui doit permettre à la Banque centrale européenne (BCE) de superviser les 200 banques les plus importantes du secteur à partir de mars 2014.
    Le projet prévoit également la création d'une autorité dite de « résolution », qui pourrait gérer la fermeture de banques défaillantes et alléger ainsi la responsabilité souveraine des États.
    « L'union bancaire n'est bien sûr pas une panacée, mais elle peut être centrale dans la lutte contre la crise actuelle, en brisant le cercle vicieux entre les coûts de financement des États et ceux des banques », dit la note intitulée « Une union bancaire pour la zone euro ».
    Aujourd’hui, l'intégration bancaire est accueillie avec frilosité par un certain nombre de membres de la zone euro. En particulier l'Allemagne qui craint que la BCE devienne à terme le seul superviseur du secteur et qui a déjà plaidé sans succès contre une recapitalisation directe des banques par le Mécanisme européen de stabilité (MES).
    Les chefs d'État et de gouvernement de la zone euro ont convenu en juin dernier que le MES puisse injecter directement des fonds aux établissements en difficulté, une décision avant tout destinée à sauver le secteur bancaire espagnol.
    Prenant le contrepied de la ligne allemande, la note de travail du FMI se prononce, elle, en faveur d'une supervision unique par la BCE, pour une mise en œuvre "sans délai" de la recapitalisation directe par le MES et pour la création d'une assurance commune des dépôts.
    « Le développement des compétences nécessaires au sein de la BCE et le renforcement de sa crédibilité en matière de supervision constituent un défi qui ne doit pas être sous-estimé », reconnaît le document.

  • Exercice illicite de colonisation

     

    Exercice illicite de colonisation
    Rappelez-vous, c’était il y a cinq ans. L’Association L’Arche de Zoé avait tenté de kidnapper depuis le Tchad à destination de la France, 103 enfants affublés de faux pansements dans un avion spécialement affrété. Condamnés au Tchad à huit ans de travaux forcés pour tentative d’enlèvement d’enfants, ils furent finalement grâciés par le président Idriss Déby en mars 2008.

    On les avait oubliés. Pas la justice française qui les poursuivait toujours pour exercice illicite de l’activité d’intermédiaire pour l’adoption.

    Ils viennent donc d’être condamnés. À de la prison avec sursis pour la plupart, à 3 ans dont 2 ferme et à 50 000 euros d’amende pour le couple dominant : Émilie Lelouch et Éric Breteau. Mais tout n’est pas fini : ces derniers ont été arrêté sitôt le jugement rendu, conformément aux réquisitions du parquet. Eux s’attendaient à être emprisonnés ; la justice à ce qu’ils fassent appel. Ils le font.

    On apprendra donc dans quelques temps, au détour d’un flash d’informations, s’ils sont remis ou non en liberté avant leur nouveau procès, puis si leur peine sera confirmée, réduite ou au contraire, ce qui ne semble guère probable, aggravée.

    Mais quoi qu’il en soit, les médias continueront à fustiger leur « irresponsabilité » tout en rappelant toujours et encore qu’ils n’ont agit que pour « faire le bien. »

    Ils sont certes affublés depuis la médiation de leurs exploits du surnom très évocateurs de « zozos de l’humanitaire », mais à les entendre — et à les croire –, de « Zozos », on penserait plutôt à « gentils Zorros », voire à « Zorros » tout simplement, certes plus « Sergent Garcia » dans l’efficacité que « Don Diego de la Vega » dans la ruse, mais tellement dégoulinants de bons sentiments…

    Et à les voir, Émilie et Éric, qui penserait à mal ? Ils sont jeunes, ils sont beaux et ils sentent tellement bons le dévouement aux droits-de-l’homme… du Tiers Monde d’abord !

    On en oublierait presque que ces damnés du dévouement et leurs complices – pardon, « les autres bénévoles » – étaient tout de même poursuivis à l’origine pour escroquerie, exercice illicite de l’activité d’intermédiaire pour l’adoption et aide à l’entrée ou au séjour de mineurs en situation irrégulière. Rien que « du lourd » comme on dit maintenant.

    Si les médias ont rappelé, tout de même, qu’ils n’ont hésités ni à jouer sur le « désir d’enfants » de familles d’accueil recrutées sur des forums de discussion sur l’adoption, ni à mentir sciemment sur la condition d’« orphelins » des enfants, ni encore à tromper les autorités tchadiennes et françaises en affublant ces derniers de faux pansements pour faire croire à l’urgence d’un départ sanitaire, il y a une raison – la première invoquée lors de leur arrestation – qui est désormais totalement passée sous silence.

    Il n’était question alors ni de « sauver » la vie d’enfants qui n’étaient nullement en danger, ni de leur « procurer » des parents adoptifs et encore moins de fournir à ceux-ci des « orphelins » qui ne l’étaient pas le moins du monde, certes pas de « s’enrichir », quoique…(1), mais… tout bonnement de permettre à des Africains d’accéder au « paradis occidental »… contre leur volonté, si nécessaire, mais conformément à leur volonté politique à eux.

    Selon cette version qui fut la leur avant qu’on ne leur conseille, probablement, de la passer prudemment sous silence, il ne s’agissait donc que de contribuer pour le moins, sinon d’accélérer, la colonisation de notre continent par des enfants africains.

    Les autorités tchadiennes ne l’ont pas entendu ainsi, susceptibles qu’elles sont que certains puissent considérer que des parents africains sont moins capables que des parents blancs, d’assumer et d’assurer l’avenir de leurs propres enfants. À les entendre, ce serait même des considérations quelque peu racistes… Horresco referens !

    Heureusement pour nos nauséabonds Zozos de la redistribution familiale, le Tchad n’en est plus à l’époque où l’on nourrissait les crocodiles pour moins que ça.
    Philippe Randa http://www.voxnr.com
    notes :
    (1) Éric Breteau est néanmoins accusé d’un enrichissement personnel de 55 000 euros (source : « Arche de Zoé, la dérive des sentiments », Ondine Millot, www.liberation.fr, 12 février 2013).
  • Lobbying : Dans l’antichambre du pouvoir

    Ils représentent des fédérations ou des entreprises ou exercent comme consultants indépendants en charge d’un portefeuille de plusieurs clients dont ils défendent les intérêts auprès des décideurs politiques.

    La journaliste Anna Grün a pu accompagner exceptionnellement quelques-uns d’entre eux, notamment Corinne Fabre, une pointure du lobbying à Paris, et Karl Jurka, consultant allemand qui, pour 650 euros de l’heure, déploie tous ses talents et contacts pour influencer les décisions du parlement allemand notamment lors de rendez-vous discrets dans le très select China club…

    Leur objectif : donner la bonne information à la bonne personne. Si l’avis des acteurs du monde financier et industriel évite d’être coupé de la réalité d’un pays, la manière dont il pèse sur les décisions manque cruellement de transparence selon la députée PS française Catherine Lemorton. La faute selon elle au désengagement de l’État dans les expertises publiques désormais laissées aux seuls consultants extérieurs.

    À tel point que souvent les intérêts privés priment sur l’intérêt général, à l’instar de la loi sur le prix du médicament votée en Allemagne : le bénéfice thérapeutique qui conditionne le remboursement sera évalué non par un comité indépendant, comme proposé en première instance, mais par le ministère, plus facile à influencer. Un amendement directement proposé par l’industrie pharmaceutique et repris tel quel par le Parlement.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • François Hollande prend une douche froide !

    Le député européen Nigel Farage, chef de l’UKIP, parti politique britannique et souverainiste, s’en prend à François Hollande durant une séance au Parlement. Il remet en cause la monnaie unique dont il observe qu’elle ne peut être taillée à la mesure de tous les pays à la fois, ni correspondre en même temps à des niveaux économiques différents, comme celui de la France et celui de l’Allemagne : ce qui l’amène à la conclusion que la France et l’Allemagne ne pourront pas rester ensemble dans la même union monétaire.Le député européen souligne enfin qu’il est facile au président français de masquer les problèmes économiques en attirant notamment l’attention sur une intervention militaire à l’étranger, lesquelles nous font les alliés objectifs des islamistes :

    http://www.contre-info.com/

  • Fléau écologique et économique : l’artificialisation des terres agricoles

    PARIS (NOVOPress) - Les terres agricoles perdent du terrain chaque année en France. Première puissance agricole de l’Union européenne (UE), la France perd ainsi « 26 mètres carrés de terres par seconde », selon la formule du syndicat Jeunes Agriculteurs, qui a mené en novembre 2011 une campagne de sensibilisation sur le sujet. Soit 82.000 hectares de terres agricoles disparus en moyenne chaque année entre 2006 et 2010. En cinquante ans, la Surface agricole utile (SAU) a ainsi diminué de 20 %, passant de 36 millions d’hectares en 1960 à 28 millions en 2010.

    Dû à l’étalement urbain, à la multiplication des centres commerciaux, des zones d’activité et des infrastructures y affèrents. Les Français chassés par la pression immobilière ou qui pratiquent le white flight s’éloignent des grandes villes pour faire construire dans des petites communes rurales qui ressemblent à de vastes lotissements dortoirs, sans âme, vide de toute présence humaine entre 8h et 19h en semaine.

    Parmi les nombreuses conséquences écologiques qui en résultent, l’imperméabilisation des sols compromet, souvent définitivement, leur utilisation à des fins de production alimentaire ou non alimentaire. Plus grave encore, l’artificialisation se porte majoritairement sur les meilleurs sols, avec une pression forte autour des grandes agglomérations. « L’homme s’est historiquement installé sur des terres fertiles et les villes actuelles ont grossi autour de ces premières implantations », rappelle Robert Levesque, directeur du Terres d’Europe-Scafr, le centre d’études de la fédération des Safer (sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural).

    L’Ile-de-France, cœur du royaume de France, en était autrefois sa plus riche province. Aujourd’hui, selon un rapport du Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) d’Île-de-France publié en mars 2012, 49.000 hectares de terres consacrées à l’agriculture ont disparu entre 1980 et 2010, soit 7,7% de sa surface agricole. En trois décennies, les agriculteurs d’Île-de-France, région la plus peuplée de France avec 12 millions d’habitants, ont ainsi perdu l’équivalent de 68.000 terrains de football, soit presque cinq fois la ville de Paris. Après avoir dévoré les 1ère et 2ème couronnes, ce phénomène gagne aujourd’hui la grande couronne, se manifestant essentiellement sous la forme d’un grignotage des terres agricoles – phénomène dit de “mitage” –  par les zones d’activités, zones d’habitation et infrastructures de transport. Chaque année, c’est ainsi entre 1.000 et 2.500 hectares de terres cultivables qui disparaissent…

    Ce phénomène ne touche pas uniquement l’Ile-de-France, des régions comme l’Alsace ou les Pays de la Loire sont également touchées. Ainsi dans le Maine-et-Loire, qui figure parmi les premiers départements agricoles français avec 70 % de l’espace occupé par des terres agricoles, près de 850 ha de terres perdent chaque année leur vocation.

    « En plus d’un impact sur la biodiversité, la disparition du foncier signifie la disparition du support pour la production alimentaire, s’alarme Carole Robert, des Chambres d’agriculture. Les consommateurs demandent des produits locaux, issus de l’agriculture raisonnée, des produits de qualité. L’agriculture française est à même d’y répondre, mais encore faut-il conserver les sols ». Les ceintures maraîchères autour des grandes villes, permettant depuis toujours de subvenir aux besoins des citadins, disparaissent peu à peu…

    Cette disparition des terres agricoles menace également l’indépendance alimentaire française et européenne et favorise la mondialisation. « L’Europe importe de pays tiers l’équivalent de la production de 35 millions d’hectares, explique Robert Levesque. En 1999-2000, ce chiffre était de 26 millions. ».

    Des solutions existent pourtant comme rompre avec l’hypertrophie parisienne, accentuer la densité dans les périphéries afin de limiter l’étalement urbain et renforcer la mixité habitat-travail, comme le proposait Pierre Le Vigan sans son livre « la banlieue contre la ville » (Ed. La Barque d’Or) mais aussi inverser les flux d’immigration (avec 200.000 nouvelles arrivées par an, c’est l’équivalent de la population d’une ville comme Rennes qui entre chaque année en France!), refuser l’idéologie mondialiste en favorisant le localisme et l’autosuffisance alimentaire, favoriser le concept de « ville lente » (réseaux de villes de moins de 60.000 habitants s’engageant notamment à préserver une dimension humaine, mettre en valeur le patrimoine local en évitant la construction de nouveaux bâtiments, développer des productions locales et des commerces de proximité, préserver les coutumes locales et les produits régionaux. Ces villes adhérant à cette charte, au nombre de 140 dans le monde font partie du réseau Citaslow qui regroupe 140 villes dans le monde).

    La disparition des terres agricoles suit avec un temps de retard la fin de la paysannerie française : En 1955, la France comptait encore 2,3 millions d’exploitations agricoles, la population active agricole, familiale et salariée, atteignait 6,2 millions de personnes en 1955, soit 31 % de l’emploi total en France, ils n’en représentent plus aujourd’hui que 3 %. Sur les riches plaines d’Ile-de-France comme en lieu et place des ceintures maraîchères des grandes villes, ne poussent plus que des grands ensembles de bétons sans âme peuplés de populations déracinées…

    http://fr.novopress.info

  • La Cour des comptes juge le gouvernement trop optimiste

    La Cour des comptes a rendu public son rapport annuel, hier 12 février 2013,. La Haute juridiction juge trop optimistes les hypothèses du gouvernement du Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Elle réclame une réduction des dépenses publiques.
    Le constat de la Cour des comptes est sans appel. L’objectif d’un retour du déficit public de la France à 3% du produit intérieur brut (PIB) a peu de chances d’être atteint. Effectivement, pour le premier président de la Cour des comptes, le socialiste Didier Migaud, l’objectif des 3% n’est pas jouable, car il repose sur une hypothèse de croissance très optimiste. Les magistrats financiers estiment, que plusieurs milliards de recettes vont manquer à l'appel, en raison d'une hypothèse de croissance à 0,8% pour 2013.
    Même s'ils relèvent des progrès en 2012, le déficit public demeure trop élevé, il représente encore plus de 87 milliards d’euros. Quant à la dette publique, elle devrait dépasser, cette année, la barre des 90% du PIB et continuera d’augmenter en 2014. L’endettement de la France reste bien au-dessus de la norme européenne des 60% du PIB, fixée par le pacte de stabilité, même si la moyenne de la zone euro est à 85%. Dans son rapport, la Cour critique la stratégie du gouvernement Ayrault, qui a préféré augmenter les impôts, que de réduire les dépenses. La Cour se demande, comment le gouvernement compte ramener la progression des dépenses publiques à 0,5% en volume, sachant que la hausse a été de 1,7% en moyenne au cours des quatre dernières années.
    DES DISPOSITIFS TROP COÛTEUX
    Pour les magistrats financiers, l’effort doit désormais porter davantage sur la dépense. D’abord, parce que le niveau de prélèvements obligatoires est élevé, et que la France est en déficit de compétitivité. La France souffre d’une multiplication de dispositifs, dont l’efficacité n’est pas toujours démontrée. Des politiques publiques qui concernent l’emploi, la formation, le logement, la famille, les aides aux entreprises ou bien encore la santé. Dans son rapport, la Cour invite donc à un ciblage plus fort, des politiques publiques d’intervention. Et de citer plusieurs exemples. Elle estime, ainsi, que des économies, de l'ordre de 300 millions d'euros, peuvent être réalisées sur les achats de maintenance du ministère de la Défense.
    Le rapport pointe également les politiques de soutien aux débitants de tabac, alors que ces derniers ont profité des hausses du prix des cigarettes. Il épingle les salariés d'EDF, groupe contrôlé par l'État. Ces derniers bénéficient d'avantages et de salaires généreux, qui ne sont pas plafonnés. Enfin, le rapport cite d'autres exemples, comme les aides trop coûteuses à la presse écrite, ou bien encore, la ligne du TGV Est, avec la construction de deux gares en Lorraine, à 20 kilomètres de distance. Autre exemple dans le secteur de la santé, avec la réforme du médecin traitant. Une réforme dont l'objectif était d'encourager les médecins généralistes pour faire des économies, mais qui a surtout bénéficié aux spécialistes.
    DÉSÉQUILIBRE DES FINANCES DES COLLECTIVITÉS
    Dans le même temps, le rapport met en avant une autre incertitude : le chiffrage d'un certain nombre d'économies. Pour les sages de la rue Cambon, les gains attendus reposent, notamment, sur l’effet des mesures prises par le précédent gouvernement. Comme notamment les 450 millions d’euros d’économies attendues pour 2013, sur les salaires de la fonction publique, qui résultent du non remplacement d’un fonctionnaire de l’État sur deux.

  • Mélenchon, tigre de papier, valet du mondialisme

    Le Parti de gauche défend l’installation d’un Starbucks à Montmartre

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) – L’association « Paris Fierté » avait organisé une manifestation festive prévue samedi dernier place des Abbesses dans le quartier de Montmartre.

    Ce rassemblement visait à réunir sympathisants, commerçants, élus et associations pour s’opposer à l’installation d’un Starbucks dans le quartier.

    Multinationale américaine, emblème de la restauration mondialisée, ce groupe est connu pour ne payer aucun impôt en France et avoir des pratiques sociales extrêmement contestables.

    C’est l’annonce par le Parti de gauche de Jean‑Luc Mélenchon de l’organisation d’une contre‑manifestation qui a décidé la préfecture à interdire ce premier rassemblement.

    La connivence entre les mouvements d’extrême gauche et les entreprises mondialistes ultralibérales ne semble plus être à démontrer.

    Novopress

    Le Parti de Gauche défend l’installation de la multinationale américaine Starbucks place du Tertre !

    Malgré la procédure de référé-liberté que nous avions engagée (cf. notre précédent communiqué), notre rassemblement initialement prévu le 9 février à 15h30 place des Abbesses a finalement été interdit.

    Ce rassemblement festif avait pour but de dénoncer l’implantation d’un Starbucks, multinationale symbole de la standardisation des goûts, sur la place du Tertre sans aucune consultation préalable des commerçants et des habitants.

    L’interdiction a été motivée par l’organisation à la toute dernière minute d’une contre-manifestation annoncée comme potentiellement violente, déposée par un responsable du Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon.

    La Préfecture a préféré tout annuler plutôt que de faire son devoir : interdire la contre-manifestation et sécuriser notre rassemblement prévu de longue date.

    Nous prenons acte de cette décision et tirons de tout cela un point positif.

    Depuis le début de l’opération, nous cherchions en effet à ce que les politiques se positionnent sur le dossier : sont-ils pour l’implantation du Starbucks, ou contre ?

    Nous nous réjouissons de voir le Parti de Gauche être le premier à se positionner clairement, et apporter de facto son soutien à la Multinationale, qui rappelons-le ne paie quasiment aucun impôt en France.

    Au delà de cela, et malgré les nouveaux amis de Starbucks, l’Association Paris-Fierté annonce d’ores et déjà la tenue de prochaines actions aux côtés des riverains, des commerçants et des autres associations impliquées, qui nous ont apporté leur soutien de manière unanime. Nous annonçons par ailleurs que plusieurs plaintes, notamment contre le Parti de Gauche, seront déposées dans la semaine.

    Plus d’informations sur : www.parisfierte.com // Notre page facebook // Notre page tweeter // Par courrier électronique : parisfierte@gmail.com

    http://www.actionfrancaise.net

  • Réforme bancaire : Comment le gouvernement s’est écrasé devant l’oligarchie financière

    Par Agnès Rousseaux

    C’était l’une des réformes les plus attendues du quinquennat : réguler le secteur financier en imposant de nouvelles règles aux banques françaises. Et notamment séparer leurs activités spéculatives des activités utiles à l’économie, aux entreprises et aux ménages. Objectif : prévenir une nouvelle crise financière. Sauf que le gouvernement Ayrault n’a pas osé heurter les intérêts privés des puissantes banques françaises. L’intérêt des citoyens et de la démocratie a, lui, été soldé. Explications.

    Les banquiers peuvent dormir tranquilles. Ce n’est pas le gouvernement socialiste qui viendra mettre de l’ordre dans les dérives du capitalisme financier. C’est une retraite en rase campagne que s’apprêtent à sonner le Parlement et le gouvernement avec la réforme du secteur bancaire, discutée à l’Assemblée nationale à partir du 12 février.

    Auditionnés par la commission des Finances de l’Assemblée, les dirigeants du Crédit agricole, de la Société générale et de BNP Paribas admettent ne pas être « spécialement gênés par cette loi » (selon les mots de la rapporteure du projet de loi, la députée PS Karine Berger) ! Et ils n’ont même pas à faire semblant.

    Face à la faiblesse du projet dévoilé en novembre par le ministre de l’Économie et des Finances, Pierre Moscovici, on nous promettait des amendements pour « muscler » la loi. Il y a bien eu quelques avancées la semaine dernière. Mais « les amendements acceptés resteront cosmétiques », reconnaît un des porte-parole du groupe PS, Thierry Mandon, interrogé par Le Monde. « Il n’y aura pas de psychodrame. (…) On n’a pas la volonté de charger la barque des banques ». Tout est dit sur l’ambition de la majorité. L’enjeu de la loi est pourtant de taille : il s’agit de « remettre la finance au service de l’économie », de « refondre notre paysage financier pour les 20 prochaines années », tout en protégeant les dépôts des épargnants et les contribuables. La réalité est nettement moins idyllique.

    Pourquoi faut-il « séparer » les banques ?

    Pourquoi une loi sur les banques ? La France compte quatre banques « systémiques » (sur 14 au niveau de l’Europe). Des banques dont la faillite peut mettre tout le système bancaire en péril : BNP Paribas, BPCE (Banque populaire – Caisse d’épargne), Crédit agricole et Société générale. Petit rappel : BNP Paribas, la première banque française, pèse autant que le PIB de la France ! Soit 2000 milliards de dollars. Ses actifs ont augmenté de 34 % entre 2007 et 2010. Et la banque continue tranquillement ses stratégies d’optimisation fiscale. Sur 334 de ses filiales, plus d’un tiers sont situées au Luxembourg, 24 aux Iles Caïmans… Un modèle d’entreprise éthique, donc. Qui, s’il s’effondrait, mettrait le pays par terre.

    Pour reprendre le contrôle sur la finance, François Hollande avait fait une promesse [1] : les banques de dépôt et les banques d’affaires seraient séparées. D’un côté, les activités spéculatives, de l’autre, les activités utiles à l’économie. L’idée centrale : on ne spécule pas avec l’épargne des citoyens. Car le modèle français, c’est celui de la « banque mixte » – celui de la Société générale, de BNP Paribas ou du Crédit Agricole. Une seule entité juridique, pour deux types d’activités bancaires : d’un côté, les banques collectent les dépôts et octroient des prêts – et ont alors un rôle de création de monnaie. De l’autre, elles interviennent sur les marchés financiers, pour le compte de leurs clients ou pour elles-mêmes, en vue de réaliser des profits financiers.

    Ces « banques mixtes » seraient plus solides, affirment leurs dirigeants, qui ne veulent pas entendre parler de séparation. Solides ? Ce serait oublier qu’en 2008 la Société générale a été renflouée par le contribuable américain, à hauteur de 11,9 milliards de dollars, lors du sauvetage de l’assureur AIG. Et BNP a reçu 4,9 milliards. La même année, l’État français a mis 360 milliards d’euros à disposition des banques, sous forme de garanties de prêts interbancaires, pour assainir la situation. Solides, vraiment, les banques françaises ? Selon le dernier rapport de l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP), publié le 16 janvier, les tests confirment « la relative vulnérabilité que constitue la dépendance des banques françaises au refinancement interbancaire court-terme ». Sur sept banques soumises au stress test, l’une d’entre elles ferait faillite en une semaine en cas de crise, et une autre en 3 mois. A moins que la banque centrale européenne n’intervienne…

    Comment le contribuable subventionne la spéculation

    Le principal défaut des banque mixtes ? En cas de faillite, les dépôts des clients sont exposés. Et la garantie de l’État – pour les banques de dépôts – s’étend de fait au département « marché ». Un soutien implicite des pouvoirs publics à la spéculation, qui fait des contribuables les prêteurs en dernier ressort. En résumé : une banque mixte, ça fait plus de dégâts quand ça tombe. « Surtout, cette garantie permet aux banques mixtes de se financer elles-mêmes à plus bas coût sur les marchés financiers, car les investisseurs savent fort bien qu’en prêtant à telle banque, ils bénéficient de la garantie de l’État français », explique l’économiste Gaël Giraud, chercheur au CNRS. Résultat : des taux d’intérêts plus favorables pour les banques mixtes que pour les banques d’affaire « pures ». Soit l’équivalent d’une subvention annuelle de 48 milliards d’euros aux grandes banques françaises [2]. Un chiffre à comparer aux 18 milliards de profits réalisés en moyenne chaque année par les trois principales banques françaises, et aux 11 milliards d’impôts acquittés en 2010 par l’ensemble des banques françaises, précise Gaël Giraud.

    Cette garantie, qui permet d’emprunter à faible coût, encourage le développement des activités de marché, et la totale déconnexion avec l’économie réelle [3]. Seuls « 22 % des actifs bancaires français sont consacrés aux crédits aux ménages et aux entreprises non-financières », rappelle l’ONG Finance Watch. Séparer les banques de dépôt et d’affaires vise « simplement à ne pas faire subventionner par la société la croissance des 78 %, dont seule une fraction est consacrée à l’économie réelle. »

    La réforme s’attaque à… 1 % des activités bancaires !

    D’où l’intérêt de séparer ces activités. Sauf que… il n’est pas question dans le projet de loi de « séparation » mais de « filialisation ». Chaque banque mixte doit simplement « cantonner » dans une filiale un certain nombre d’activités jugées spéculatives. « Les grands groupes bancaires français ont déjà filialisé la plupart de leurs métiers », souligne Gaël Giraud. C’est la filiale Cetelem qui gère les prêts à la consommation de BNP Paribas. « Exiger la filialisation revient donc à un statu quo ». Avec toujours autant de risques : « AIG, premier assureur du monde [4], a été mis en quasi-faillite à la fin de septembre 2008 par l’une de ses filiales, qui pesait 0,3 % du chiffre d’affaires d’AIG, une filiale parisienne qui était sous contrôle de la Banque de France », rappelle Gaël Giraud. A cause d’opérations à fort effet de levier, une petite filiale peut accumuler des dettes plusieurs milliers de fois supérieures à ses fonds propres. Un amendement adopté en Commission des finances stipule que les pertes d’une telle filiale (regroupant les activités spéculatives) ne seront pas couvertes par le groupe bancaire. Reste à voir comment cela se traduira concrètement.

    Surtout, peu d’activités financières sont au final visées par la réforme. Elle concernera moins de 1 % des activités des banques ! C’est Frédéric Oudéa, PDG de la Société générale, qui a fini par lâcher ce chiffre, alors qu’il était auditionné par la Commission des Finances [5]. Consternation dans la salle. On se doutait que le volume des activités « filialisées » serait extrêmement faible. Mais pas à ce niveau ! « Aucune des activités de marché significatives des banques ne sera affectée par cette filialisation », avançait Finance Watch dans une analyse du projet en janvier. Ni la spéculation sur les produits dérivés, ni celles sur les matières premières agricoles.

    Pire que le « secret défense » : les données détaillées des banques

    Pourquoi les députés ont-ils découvert ce chiffre deux semaines seulement avant l’ouverture des débats ? Parce que les banques ont refusé toute évaluation des activités concernées, « compte tenu du très petit nombre de banques concernées et pour des raisons de confidentialité et de respect du secret des affaires ». Impossible, donc, de mesurer l’impact de la loi ! Un flagrant « déni de démocratie », estime Finance Watch. Cela signifie également que les actionnaires des banques n’ont pas accès à ces données, rappelle l’ONG. Les intérêts des dirigeants sont-ils supérieurs à ceux des citoyens, contribuables, actionnaires, clients et salariés confondus ?, questionne Finance Watch, pour qui cette absence d’étude d’impact semble inconstitutionnelle [6].

    Quel est le critère utilisé pour évaluer si une activité doit être filialisée ? L’ « utilité ». Mais pour le gouvernement, une activité financière utile, ce n’est pas seulement un prêt pour aider une PME à démarrer, c’est une activité… réalisée avec un client. Donc la quasi-intégralité des opérations des banques, y compris les plus spéculatives et les plus déconnectées de l’économie réelle. Exemple ? La vente à un fonds spéculatif basé aux Iles Caïmans d’un « credit default swap » sur dette souveraine, ou l’achat d’un produit spéculatif sur les matières premières agricoles, sont considérés comme utiles au sens du projet de loi, car réalisés avec un client. Les députés s’échinent depuis quelques semaines à préciser les contours de la filialisation, qui restent pour le moment bien obscurs. Nul doute que les banques sauront inventer de multiples stratégies de contournement.

    Les pleins pouvoirs à l’oligarchie financière

    « Bercy ne prétend même plus que le projet de loi vise la séparation des banques de dépôt et d’affaires. Et les députés ne sont pas dupes », soutient Gaël Giraud. L’ambition se réduit à obliger les banques à se doter d’un testament en cas de faillite. On ne cherche plus à prévenir les risques, mais on essaye d’anticiper les obsèques d’un établissement bancaire en cas de grave difficulté financière. C’est ce qu’on appelle le régime de résolution bancaire. En cas de faillite, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) gèrera le démantèlement ou le sauvetage. Et prendra la décision de mettre à contribution les Français ou de pénaliser actionnaires et créanciers. « Le projet de loi ne détaille pas le régime de résolution. Il se contente d’en indiquer l’esprit. C’est extrêmement léger », critique Gaël Giraud.

    L’Autorité de contrôle prudentiel est aujourd’hui une administration adossée à la Banque de France chargée de « contribuer à la stabilité du secteur financier » et de « protéger la clientèle ». En cas de crise bancaire, le projet de loi fait reposer la décision sur deux personnes : « Le directeur général du Trésor et le gouverneur de la Banque de France, qui disposent de la majorité absolue pour décider si et comment la banque sera renflouée », détaille Gaël Giraud, qui pointe « un complet court-circuit démocratique » et « un véritable conflit d’intérêts ». Car c’est la Banque de France qui reste le principal créancier des banques privées, et n’aura aucune envie de décider leur démantèlement en cas de faillite ! Bref, les pleins pouvoirs sont donnés à l’oligarchie financière et le rôle du Parlement est évacué.

    BNP Paribas, plus puissante que l’État français ?

    Autre instance de contrôle, le Conseil de régulation financière (ex-Conseil de régulation financière et du risque systémique – Coréfris) se voit doter de nouveaux pouvoirs… mais toujours non contraignants. Dans son Conseil de huit membres, aux côtés du ministre, des présidents de l’ACPR et de l’Autorité des marchés financiers (AMF), on trouve trois « personnalités qualifiées ». Dont Jean-François Lepetit, membre du Conseil d’administration de BNP Paribas, et Jacques de Larosière, conseiller de BNP Paribas.

    Le lobby bancaire est dans la place. « L’AMF et l’ACPR ont énormément de mal à faire valoir leur point de vue vis-à-vis des banques, c’est une guerre continuelle avec le lobby bancaire, raconte Gaël Giraud. C’est comme si on demandait à des gendarmes à bicyclettes de faire respecter le code de la route sur un circuit de Formule 1 ». Pourquoi Bercy s’est-il fait aussi facilement dicter son projet de loi par les banques ? « Quand vous êtes haut-fonctionnaire à Bercy, vous savez qu’à 45 ans, vous allez plafonner dans votre carrière. Si vous ne voulez pas moisir dans votre bureau, vous allez pantoufler dans une banque, avec un salaire multiplié par 10 ou 50 », avance le chercheur. Un haut fonctionnaire ne mord pas la main qui lui donnera à manger demain.

    Paradis fiscaux : encore un effort !

    Les députés ont cependant réussi à (presque) gagner de rares escarmouches. Comme sur les paradis fiscaux. Un amendement (PS/EELV), voté en Commission, stipule que les banques devront publier chaque année la liste de leurs filiales, avec effectifs et chiffres d’affaires. Une avancée intéressante. Mais pourquoi ne pas en profiter pour demander le montant des profits réalisés par chaque filiale ou celui des impôts payés ? Ce qui aurait permis de mettre en lumière les filiales qui réalisent des profits, avec peu de salariés et sans payer d’impôts. Bref, de lutter vraiment contre les paradis fiscaux.

    François Hollande voulait aussi mettre un frein au Trading à haute fréquence (THF), ces opérations financières réalisées chaque microseconde par des robots informatiques. La loi les limite un peu [7], mais les interdictions ne s’appliquent pas aux « activités de tenue de marché ». Résultat : « 80 % à 90 % du trading haute fréquence ne sera pas concerné par l’interdiction », évalue Christophe Nijdam, analyste bancaire chez AlphaValue.

    Pierre Moscovici, ministre des banques ?

    « L’état actuel du projet de loi français ne résout aucun des problèmes qui motivent la nécessaire séparation des activités bancaires. Il cumule à vrai dire les faiblesses de tous les projets de loi déjà existants », conclut Gaël Giraud. Qui prône une réforme de type Glass Steagall Act (GSA), votée aux États-Unis en 1933, actant une réelle séparation des banques. Pour la rapporteur du projet de loi, Karine Berger (PS), séparer les banques serait revenir à la « préhistoire ».

    C’est oublier que les banques mixtes ont été autorisées en France par la loi bancaire de 1984. Les premières banques mixtes sont nées bien plus tard, avec la fusion du Crédit Agricole et du Crédit Lyonnais, et celle de BNP et Paribas en 2000. Une séparation authentique des banques équivaut simplement à revenir au paysage bancaire français de 1995.

    Pierre Moscovici, ministre de l’Économie et des Finances, nous avait prévenus : « Mon rôle (…) n’est pas de déstabiliser le secteur dont j’ai la charge », affirmait-il devant l’AMF en novembre dernier. Le « ministre des banques » résume alors sans ambigüités l’ambition du gouvernement : « Cette reforme est faite dans l’intérêt même du secteur financier, dans l’intérêt de sa protection, dans l’intérêt de son image, dans l’intérêt également de cette réconciliation que je souhaite entre les banques et les Français. » Le monde de la finance n’est plus le « véritable adversaire » désigné par François Hollande avant son élection. Bien au contraire. « Cette loi bancaire, ambitieuse et rigoureuse » permettra aux acteurs financiers « de redoubler d’effort pour faire ce que vous savez admirablement faire, servir vos clients, tous vos clients et financer notre économie, à un moment crucial de son histoire », poursuit le ministre. Et de citer l’auteur latin Tite-Live : « Il faut oser ou se résigner à tout ». Le gouvernement a visiblement tranché.

    Notes

    [1] « Maîtriser la finance commencera ici par le vote d’une loi sur les banques qui les obligera à séparer leurs activités de crédit de leurs opérations spéculatives. Aucune banque française ne pourra avoir de présence dans les paradis fiscaux. Les produits financiers toxiques, c’est-à-dire sans lien avec les nécessités de l’économie réelle seront purement et simplement interdits. Les stocks options seront supprimées. Et les bonus encadrés ». Discours de François Hollande au Bourget, janvier 2012.

    [2] 12 milliards d’euros pour le Crédit Agricole, 6 milliards d’euros pour BNP Paribas, 5 milliards d’euros pour la Société Générale, et 24 milliards d’euros pour Banque populaire-Caisse d’Épargne.

    [3] Le volume total de produits dérivés a été multiplié par 7 en l’espace de douze ans. Il atteint aujourd’hui 700.000 milliards de dollars. Soit 12 fois le PIB mondial.

    [4] Dont le sauvetage a couté plus de 130 milliards de dollars au contribuable américain

    [5] Selon Frédéric Oudéa, les activités de banque de marché représentent 15 % à 20 % du Produit net bancaire (chiffre d’affaires) des banques, et « moins de 10 %, voire 5 % » de ces activités pourraient être isolées dans une filiale. Ce qui veut dire que seulement 0,75 % à 2 % de l’activité des banques sera impacté par le projet de loi.

    [6] « La loi organique n° 2009-403 du 15 avril 2009 relative à l’application des articles 34-1, 39 et 44 de la Constitution prévoit notamment dans son article 8 que l‘étude d’impact accompagnant une loi inclut « l’évaluation des conséquences économiques, financières, sociales et environnementales, ainsi que des coûts et bénéfices financiers attendus des dispositions envisagées pour chaque catégorie d’administrations publiques et de personnes physiques et morales intéressées, en indiquant la méthode de calcul retenue ». » Source :  Rapport de Finance Watch.

    [7] Par l’interdiction d’annuler une opération moins d’une demi-seconde plus tard, et d’annuler plus de 80 % des ordres passés dans une même journée.

    Basta Mag  via http://fortune.fdesouche.com/

  • Marché transatlantique : la « théorie du complot » devient réalité

     

    Par Adrien Abauzit

    Il y a encore un an de cela, le simple fait d’évoquer la mise en place d’un marché transatlantique valait à n’importe quel auteur les douces et grotesques accusations de complotisme. Et pour cause : tout ce qui est étranger à la vision du monde délivrée par les grands médias est l’objet d’accusation de complotisme. Officiellement, l’UE est faite pour faire contrepoids aux Etats-Unis. Il était donc malséant de constater, textes officiels à l’appui, que bien au contraire, la « construction européenne » aboutissait à la fusion de l’Europe et des Etats-Unis.

    Un projet qui vient de loin

    Si l’on s’en réfère aux textes officiels, la première étape de la mise en place du marché transatlantique est la Déclaration transatlantique du 22 novembre 1990, faite par ce qu’on appelait à l’époque la Communauté économique européenne et les Etats-Unis. Un dialogue institutionnel est créé. Dorénavant, sera organisé chaque année un sommet UE-Etats-Unis, auquel on ajoutera des réunions ministérielles bisannuelles.

    En 1995, est adopté le Nouvel Agenda transatlantique. Ce partenariat prescrit un plan d’action et des objectifs communs, comme la promotion de la paix ou l’extension du commerce mondial.

    Le 18 mai 1998, lors d’un sommet UE-Etats-Unis, il est décidé d’intensifier la coopération entre les deux zones par le Partenariat économique transatlantique. Son objet est clair : accroitre le libre-échange.

    Lors du sommet UE-Etats-Unis, à Washington, le 30 avril 2007, les deux parties se mettent d’accord sur un nouveau partenariat économique, dont le but est d’harmoniser les normes entre le droit européen et le droit américain. Cette mission sera confiée au Conseil économique transatlantique (CET), créé pour l’occasion.

    Enfin, le 9 mars 2009, le Parlement européen vote une résolution visant à la création pure et simple d’un marché transatlantique pour 2015. Ainsi, dans le point 45 de la résolution, le Parlement européen « invite instamment les partenaires à mettre à profit tout le potentiel du Conseil économique transatlantique pour surmonter les obstacles actuels à l’intégration économique et pour réaliser un marché transatlantique unifié d’ici à 2015 ».

    Dernièrement, le commissaire européen au Commerce, le belge Karel de Gucht, ne cachait pas son enthousiasme et espérait l’achèvement du marché transatlantique dès la mi-2014*.

    Petite touche par petite touche, très intelligemment, sans faire de bruit, sans brusquer les peuples réfractaires et sans même les alerter, on est arrivé à bâtir une institution gigantesque aux conséquences immenses. Mis devant le fait accompli, les peuples, comme à chaque fois lorsqu’il s’agit de la mise en place de la gouvernance mondiale, n’auront pas leur mot à dire. L’oligarchie mondialiste a décidé à leur place.

    Le silence des médias, des experts et des partis politiques

    En 2004, sortait dans le plus grand silence le livre de Pierre Hillard, La décomposition des nations européennes, dont le sous-titre était : De l’union euro-Atlantique à l’État mondial. Géopolitique cachée de la constitution européenne. C’est, à notre connaissance, en France, le premier ouvrage dans lequel était traitée la question de ce nouvel atlantisme. Avec cinq ans plus tard Jean-Luc Mélenchon, ces deux personnalités publiques sont les seules à avoir dénoncé le marché transatlantique.

    Les années passant, aucun journaliste, aucun expert officiel ou homme politique de premier plan, y compris parmi ceux qui sont officiellement hostiles à l’OTAN et à l’UE, n’ont ajouté leur voix à la divulgation du marché transatlantique. A considérer le niveau historiquement inégalé de nullité et de félonie des élites françaises depuis au moins Pompidou, il n’y a ici nulle surprise. Ce silence, donc, ne pouvait avoir que deux causes : l’ignorance ou le mot d’ordre. Le lecteur tranchera, mais dans les deux cas, presstituées et politiques sont coupables.

    Depuis quelques semaines cependant, le feu vert semble avoir été donné, quelques médias du Système ont commencé à parler du marché transatlantique. Chose logique, puisqu’il est trop tard : la mécanique arrive à son terme et l’on ne peut plus s’y opposer. Saluons l’artiste pour le tour de passe-passe.

    La fin du mythe de l’Europe-contrepoids

    Depuis maintenant trop d’années, presstituées et collabos nous vendent l’Union européenne comme seul moyen de faire contrepoids à la toute-puissance américaine. Argument bien curieux. Car enfin, sur quoi se fondait-il ? Qu’est-ce qui pouvait bien donner l’illusion d’une UE rivale des Etats-Unis ? L’américanisation des cultures européennes, des produits de consommation, des mœurs, des émissions de télévision, du cinéma ? L’occupation militaire de la quasi-totalité de l’Europe par les troupes américaines ? La relation privilégiée des Etats-Unis avec la Grande-Bretagne et l’Europe de l’Est ? La colonisation financière de l’Europe, via la liberté de circulation des capitaux, imposée par les traités européens, qui s’est traduit notamment par l’acquisition de plus de la moitié du CAC 40 par les fonds de pension et hedge funds anglo-saxons ? Le suivisme militaire au Kosovo, en Afghanistan, en Irak, en Lybie et en Syrie ?

    Nous le voyons, loin d’être un vecteur d’opposition aux Etats-Unis, le droit européen a permis aux Etats-Unis, via la liberté de circulation des capitaux, le libre-échange, l’interdiction de la monétisation de la dette et plus généralement, par la neutralisation des souverainetés européennes, d’accroître comme jamais dans l’histoire leur mainmise sur l’Europe.

    Il fallait vraiment être un imbécile de première catégorie pour croire une demi-seconde que l’Union européenne puisse chercher à faire contrepoids à l’Oncle Sam. C’est pourtant la pilule que notre classe politique traitre a essayé de nous faire avaler. Et de fait, des millions de français ont mordu à l’hameçon.

    Le marché transatlantique dissipera-t-il les illusions des plus naïfs ? Nous aimerions le croire…

    Le peuple HS, la France à genou, le CDI au dépotoir

    Et la France dans tout ça, quelle est sa position ? A votre avis cher lecteur, quelle est-elle ? Avons-nous vu les deux têtes de l’exécutif s’opposer au TSCG, au MES, à la guerre en Syrie ? N’avons-nous pas vu le béat Jean-Marc Ayraut faire au Maroc l’éloge des délocalisations, stupidement rebaptisées par lui « colocalisations » ? Ne voyons-nous pas notre couple d’homme invisible faire courbette devant les banques avec un faux Glass-Steagal Act à la française ?

    François Hollande est le président de la République le plus soumis de l’histoire de France. Il était couru d’avance qu’il se rallierait au marché transatlantique. Nicole Bricq, ministre du commerce extérieur, à défaut d’organiser un véritable référendum, a lancé une vaste consultation…des entreprises !** On remplace la démocratie comme on peut.

    Le 11 janvier 2013, a été conclu un Accord national interprofessionnel (ANI) entre le MEDEF et plusieurs syndicats jaunes. Si cet accord, qui sera transposé au printemps en projet de loi, offre de nouveaux micros droits aux salariés, il n’en est pas moins le plus grand recul en matière de droit du travail depuis l’existence de cette matière.

    En effet, l’ANI prévoit la création d’un nouveau type d’accord d’entreprise, les « accords pour l’emploi ». Lorsque ce type d’accord est conclu, un salarié qui refuse une diminution de son salaire ou une augmentation de son temps de travail pourra être licencié pour motif économique sans même avoir le droit de contester son licenciement devant les Prud’hommes (ce qui est inconstitutionnel).

    Rappelons que la jurisprudence actuelle n’autorise pas l’employeur à modifier unilatéralement la rémunération ou le temps de travail des salariés. Pour cela, l’accord du salarié est obligatoire. En clair, les « accords sur l’emploi » annulent purement et simplement les garanties juridiques des CDI. Une fois l’ « accord sur l’emploi » conclu, le CDI n’existe plus, il est vidé de sa substance, de sa réalité. La « gauche », qui ne cessait de donner des leçons de « social » à Nicolas Sarkozy, a fait ce que ce dernier n’aurait jamais osé. Elle a même fait pire que le fameux CPE de Dominique de Villepin. A cet égard, il sera intéressant de voir si les syndicats non signataires de l’ANI seront autant motivés pour faire capoter la machine, qu’ils ne l’ont été pour le CPE. Nous les attendons au tournant.

    Où voulons-nous en venir ? Souvenons-nous des textes. Le marché transatlantique ne peut se faire que si les législations européennes et américaines sont harmonisées. Bien évidemment, pour le peuple, comme dans toute « harmonisation », cette harmonisation se fera à la baisse. Il n’est pas incohérent de considérer que ce recul du droit du travail français ait été opéré dans une logique d’harmonisation avec le droit du travail américain.

    Nous prions à genou le lecteur de bien croire que ce marché transatlantique est un piège à loup. Un piège à loup sur lequel les collabos du gouvernement nous forceront à mettre le pied.

    A.A http://www.scriptoblog.com

    *http://www.challenges.fr/economie/20120611.CHA7352/europe-usa-la-zone-de-libre-echange-dont-reve-bruxelles.html

    **http://www.challenges.fr/economie/20130129.CHA5653/la-france-se-rallie-a-l-idee-d-une-zone-de-libre-echange-transatlantique.html

  • Le Parti de Gauche de Mélenchon a bien appelé à contre-manifester contre le rassemblement de Paris Fierté organisé contre Starbucks

    PARIS (NOVOpress) – Depuis samedi, la Toile bruisse d’interrogations, de rumeurs et de contre-rumeurs quant à la participation du Parti de Gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon à la contre-manifestation organisée par l’extrême-gauche contre le rassemblement organisée par Paris Fierté contre l’implantation d’un Starbucks à Montmartre.

     

     

    Arrêté préfectoral d'interdiction du rassemblement de Paris Fierté, page 1. Crédit photo : Novopress

    Arrêté préfectoral d’interdiction du rassemblement de Paris Fierté, page 1. Cliquer sur l’image pour l’agrandir. Crédit photo : Novopress

     

    En effet, comment un mouvement qui ne cesse de cracher sur le gouvernement de Jean-Marc Ayrault peut-il soutenir in fine un multinationale américaine ? Multinationale qui ne paie pas d’impôts en France, qui plus est… Alors monsieur Mélenchon, où sont vos appels à la justice fiscale, vous qui êtes si prompt à attaquer le patronat français à ce sujet ?

     

    De plus, cet appel à soutenir en creux une multinationale qui dénature la nature de nos villes s’est fait au nom d’une lutte contre un fascisme imaginaire, bien loin des vraies préoccupations de Paris Fierté…

     

    Ainsi donc, des militants du Front de Gauche (dont fait partie le parti de Gauche avec le PCF et d’autres mouvements de la gauche radicale) veulent faire croire que cette participation du PG ne serait qu’une rumeur.

     

    Arrêté préfectoral d'interdiction du rassemblement de Paris Fierté, page 2. Crédit photo : Novopress

    Arrêté préfectoral d’interdiction du rassemblement de Paris Fierté, page 2. Crédit photo : Novopress

     

    Seul hic, un correspondant de Novopress nous a fait suivre l’arrêté préfectoral (images ci-contre) interdisant le rassemblement organisée par Paris Fierté. Et que voit-on sur cet arrêté ? La déclaration de la contre-manifestation au nom du Parti de Gauche. Starbucks peut donc se féliciter d’avoir trouvé ainsi des employés modèles pour le défendre : Parti de Gauche, NPA, CNT, etc.

     

    En tout cas, Paris Fierté passe outre cet incident puisque l’association culturelle peut compter sur un vrai soutien des commerçants et des touristes.

    http://fr.novopress.info/