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élections - Page 309

  • Julien Langard (ex-FN) : "La droite nationale, identitaire et sociale n’échappera pas à un devoir d’inventaire"

    6a00d83451619c69e201b8d28814b8970c-320wi.jpgJulien Langard est professeur d'histoire-géo dans un lycée à Carpentras (Vaucluse), membre du comité central du FN, proche collaborateur de Marion Maréchal Le Pen et membre du collectif Racine. Il vient de décider de quitter le FN et s'en explique longuement. Même si l'on comprend bien que le départ de Marion Maréchal-Le Pen n'est pas étranger à sa décision qui reste néanmoins anecdotique, les raisons qu'il évoque sans langue de bois sont intéressantes :

    "Depuis le 7 mai dernier et le débat catastrophique de l’entre-deux tours des présidentielles, n’importe quel Français sincère et lucide sait que Marine le Pen ne sera jamais présidente de la République, ni dans cinq, ni dans dix, ni dans quinze ans… Malgré les espoirs soulevés par son élection à la tête de notre mouvement en 2011, elle s’est échouée dans un véritable Trafalgar télévisuel face au candidat le plus à sa portée, à savoir le dauphin de François Hollande, président le plus impopulaire de toute la Vème République !Comment réagir devant ce constat cruel mais réaliste ? Incapable d’incarner demain celle qui pourra rassembler la droite, Marine le Pen nous conduit aujourd’hui dans une impasse. Le FN, même sous un nouveau nom, est condamné à devenir le PCF des années 70. Assis sur une grande base populaire mais incapable de la dépasser, il s’enfermera dans le rôle stérile d’éternel opposant. 

    Personnellement je me refuse à entretenir un faux espoir de Victoire auprès des militants et des électeurs qui nous font confiance. Par fidélité à un parti ou à son chef, les Patriotes français sont-ils condamnés à s’engager dans une voie que l’on sait sans issue ? Je crois pour ma part que l’opposition perpétuelle n’est pas une vocation politique. Les partis ne sont ni plus ni moins que des outils au service des valeurs que nous croyons bonnes pour notre pays. L’éviction de son président d’honneur et le départ de Marion Maréchal le Pen, véritable espérance pour l’avenir, laisse un vide que la structure actuelle ne peut combler.

    En interne le poids des contradictions est devenu insurmontable. On ne peut prôner les valeurs d’enracinement et fonctionner selon un centralisme parisien exacerbé, on ne peut prôner la méritocratie et accepter les investitures de complaisance ou les parachutages de candidats qui disparaissent aussi vite qu’ils sont apparus. Dans notre département, qui se souvient encore de Philippe Lottiaux, pourtant tête de liste FN lors des dernières élections sénatoriales ?  Enfin, on ne peut prétendre réaliser l’union des Patriotes tout en menant une guerre fratricide contre nos alliés naturels, par exemple la Ligue du sud. Parachuter une candidate improbable face au député Jacques Bompard qui a consacré sa vie à défendre les valeurs de la droite nationale est une véritable insulte à tous ceux qui connaissent la valeur réelle de l’engagement et du service au profit d’une municipalité. Cette faute politique est majeure. Elle discrédite les partis et révèle au grand jour les intentions réelles de leur auteur : servir leurs intérêts plutôt que les valeurs qu’ils prétendent défendre.

    Fort de ce constat et dans le sillage du départ de Marion Maréchal Le Pen, j’ai donc décidé de mettre fin à toutes mes responsabilités au sein du Front National. Dans le vaste mouvement de recomposition politique amorcé par la dernière élection présidentielle, la droite nationale, identitaire et sociale n’échappera pas à un devoir d’inventaire. Les victoires du futur seront au prix d’une union véritable, affranchie de l’ombre des partis et des chefs discrédités."

    Philippe Carhon

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  • Au FN, Florian Philippot s'exerce au putsch. Avec succès

    6a00d83451619c69e201b7c8fd7afd970b-250wi.pngC'est raconté dans Minute :

    "[...] Le 15 mai dernier, Nicolas Bay, secrétaire général du FN, présente à la presse, au siège du parti, à Nanterre, les candidats officiellement investis par le parti. Parmi eux figure la candidate qui portera les couleurs du FN dans la 4e circonscription de Saône et Loire, Nathalie Szych. Quasiment au même moment, la grande copine de Florian Philippot, Sophie Montel, présidente du groupe FN-Les Patriotes en Bourgogne–Franche-Comté et vice-présidente des Patriotes, l’association nouvellement créée par Philippot, annonce à Nathalie Szych... qu’elle ne sera pas candidate ! Et Philippot s’offre le plaisir d’annoncer à la presse locale que le candidat sur la 4e circonscription sera Maxime Thiébaut, vice-président des Patriotes lui aussi et transfuge de Debout La France dont il était responsable régional. Pour enfoncer le clou et rendre la décision publiquement irrévocable, il annonce de surcroît sa présence à un meeting en Saône et Loire pour soutenir l’ensemble des candidats.

    Nicolas Bay s’est-il trompé ? Evidemment pas. Dans la liste des candidats établie par le secrétariat national aux élections, c’est bien le nom de Nathalie Szych qui apparaît. Et pour cause : elle a été dûment désignée par la commission nationale d’investiture – dans laquelle siège d’ailleurs... Sophie Montel. Nathalie Szych est furieuse et Nicolas Dupont-Aignan encore plus. Maxime Thiébaut était le directeur adjoint de cabinet du président de Debout la France et nul n’a pris la peine de le prévenir qu’il passait au FN – du moins chez Les Patriotes, ce qui n’est pas forcément la même chose –, ni qu’il allait être candidat aux législatives. Moyennant quoi Dupont-Aignan, qui en a déjà découvert beaucoup sur le fonctionnement du FN mais n’est pas au bout de ses surprises, n’imaginant pas qu’un tel acte puisse être le fruit d’une décision isolée, prend son téléphone, appelle Marine Le Pen et l’accuse de duplicité. Ambiance...

    Très logiquement, c’est au tour de Marine Le Pen d’être furieuse. Du passage en force de son vice-président et de ses conséquences pour l’alliance FN-DLF aux législatives. Elle demande aux équipes de Nicolas Bay de veiller à ce que la candidature de Nathalie Szych soit bien déposée en préfecture et exige de Philippot qu’il bloque la candidature « flibustière ». S’en suit une réunion... surréaliste, qui va prendre les allures de commission nationale d’investiture extraordinaire – dans tous les sens du terme. Alors que plusieurs participants reprochent vertement son comportement à Florian Philippot, Marine Le Pen, nous assure un participant, « ne parvient pas à soutenir son regard » ni à s’associer aux reproches. « Elle a préféré se défouler sur Sophie Montel, qui bien entendu n’avait pas agi de son propre chef. » « On a été estomaqués », ajoute cette source qui tient à préserver son anonymat. Car en fait, cette fausse CNI – il faudrait, pour qu’elle soit valable, que Jean-Marie Le Pen y soit convoqué – a accouché de la décision... de faire riper Nathalie Szych sur une circonscription voisine et de confirmer le coup de force du tandem Philippot-Montel ! Il y en a tout de même qui font de la résistance passive car, au 29 mai, le site tout à fait officiel fnlegislatives.fr, « portail national FN des élections législatives », où l’éditorial est signé par Nicolas Bay, donnait toujours Nathalie Szych candidate sur la 4e de Saône-et-Loire et ignorait l’existence de ce Maxime Thiébaut.

    Il n’empêche : le pu-putsch a réussi, les apparences sont presque sauves et Philippot peut réserver ses billets de train pour aller passer ses journées avec son nouveau camarade de jeux Maxime Thiébaut plutôt que de s’occuper de sa circonscription de Forbach. Ainsi la semaine dernière étaient-ils tous deux, chaperonnés par Sophie Montel qui semblait s’amuser comme une folle et en compagnie de quelques autres candidats philippotistes aux législatives dans des secteurs évidemment favorables, à la Foire comtoise de Besançon.

    Quant à l’association Les Patriotes, lors de cette même réunion de crise, Marine Le Pen a tout de même demandé à Florian Philippot de s’abstenir de toute nouvelle initiative à ce sujet. Message reçu... zéro sur cinq. Dès le lendemain, Philippot lui-même communiquait publiquement un message détaillant les modalités d’adhésion à son association. Moralité : Florian Philippot aura réussi, en l’espace de quelques jours et grâce à un de ces bras de fer dont il a l’habitude, à violer le fonctionnement officiel des instances de son parti, prendre le risque d’une crise au sommet pour placer un ami très proche qui lui devra tout, affaiblir l’alliance historique avec Debout La France et imposer sa loi, une fois de plus, à Marine Le Pen ! [...]"

    En attendant de lui prendre la place. Il ne faut pas se leurrer.

    Michel Janva

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  • Alsace, législatives 2017 : 2 candidats régionalistes

    800_Dahmane_Cordonnier-768x448.jpg

    Catherine Dahmane est la candidate du Mouvement Alsace d’Abord à l’élection législative dans la 3è circonscription du Haut-Rhin. Cette circonscription regroupe les cantons d’Altkirch, Dannemarie, Ferrette, Hirsingue et Huningue. Âgée de 45 ans, cette mère de famille bien implantée dans le secteur, est employée administrative logistique. Elle a choisi pour suppléant Jean-Marc Knibihler, 62 ans, marié et père de deux enfants.

    C’est Jacques Cordonnier, président d’Alsace d’abord, qui représentera le mouvement dans le Bas-Rhin, dans la 4è circonscription. Il aura comme suppléante Christèle Hert, 45 ans, active militante de la cause alsacienne. La 4è circonscription du Bas-Rhin, autrefois appelée Strasbourg-campagne, regroupe les cantons de Mundolsheim, Truchtersheim et Geispolsheim, ainsi que les communes de Lingolsheim et d’Ostwald.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/05/30/alsace-legislatives-2017-2-candidats-regionalistes-5948989.html

  • Calais : sale temps pour les gardes rouges contre Civitas

    Au départ, il s’agissait seulement de trois petits délateurs. Trois petits gardes rouges des temps modernes, endoctrinés, haineux, adeptes de la délation des « contre-révolutionnaires » comme aux plus belles heures de la Russie stalinienne, de la Chine maoïste, du Cambodge Khmer rouge ou du Cuba castriste. Prénommés Manon (qui est âgée de 21 ans),  Théo et Alexandre, ces trois petits fanatiques d’extrême gauche (Manon Müller milite chez les néo-staliniens du FDG) scolarisés au lycée Berthelot, dénoncèrent au rectorat une professeur de français, qui donne aussi par ailleurs des cours de théâtre, Marie-Jeanne Vincent. Le « crime » de Madame Vincent ? Etre candidate pour CIVITAS, parti légal et reconnu comme tel.

    Seulement, le temps change, comme il changeait vers janvier 1944… Avec près de 11 millions de résistants électoraux dans notre pays, les temps deviennent durs pour les collabos. Sur le site Riposte Laïque, le gauchiste repenti Martin Moisan, a consacré un article aux trois délateurs. Quelques commentaires assez vifs (beaucoup de lecteurs de Riposte Laïque sont d’anciens rouges) à l’encontre de la donzelle et de ses deux acolytes vont amener celle-ci à aller pleurnicher dans le giron de Nord Littoral qui dans un article larmoyant (repris par le site d’extrême gauche Les Moutons enragés que l’on pensait plus avisé) pris la défense de nos trois Stooges contemporains (en beaucoup moins drôle).

    Nord Littoral n’est pas un journal ordinaire. Il a du sang sur les mains… Celui de Sandra Kaz, une jeune mère de famille candidate pour le Front National aux cantonales de 2011, que le torchon avait poussé au suicide suite à une campagne de calomnie l’accusant à tort et sur la simple parole d’un ex jaloux, d’être une prostituée. Ceci était bien entendu faux, mais quelle importance pour Nord Littoral et sa déontologie particulière. A quoi bon vérifier ses informations quand on peut nuire à une personne sans défense. Nord Littoral appartient bien sûr à La Voix du Nord, comme le Courrier Picard dont la plume la plus hystériquement anti-FN, Philippe Houbart, a eu à deux reprises quelques petits ennuis avec la justice pour ses penchants pédophiles, sans oublier sa condamnation pour avoir traité de vermine Thomas Joly, l’actuel n°2 du PDF… Rappelons aussi que Nord Littoral, outre les dénonciations calomnieuses, a une longue tradition de délation tout court, notamment en livrant au pilori le nom de ceux qui avaient protesté un peu trop fermement contre l’implantation de colonies de peuplements à Calais.

    Notons également que si le torchon évoque des menaces de morts qu’auraient reçu « le trio de nullos qu’il faudrait empailler » (pour reprendre l’expression de feu Thierry Roland en parlant du corps arbitral gallois fortement imbibé lors d’un tristement célèbre Saragosse-Caen et dont les erreurs d’arbitrage amenèrent à l’élimination du club normand), il se garde bien d’évoquer celles, bien plus nombreuses, émises contre Marie-Jeanne Vincent et sa famille (notamment ses enfants). Pierre Cassen, le patron de Riposte Laïque, avait proposé un débat à la donzelle Manon qu’elle s’empressa de refuser. Il publia sur son site l’échange de courriel qui me fit danser le tropanka, si ravi de voir quelqu’un faisant encore plus de fautes d’orthographe que moi (et même plus encore que ma fille qui s’est pris plus de 0 en dictée que de titres de champion pour le CSKA Sofia). On lit la prose d’une véritable petite fanatique, qui avoue elle-même que madame Vincent est une excellente enseignante et qu’elle n’a jamais fait de politique en cours. Elle est tellement endoctrinée qu’elle se réfère à une idéologie qui a tué plus de Français que les nazis…

    La valeur n’attend pas le nombre des années dit-on. L’ignominie non plus. Comme disait  un chanteur (Brassens ?), le vieux con a d’abord été un petit con. Ou une petite conne…  Au Sierra-Leone, en Ouganda, au Cambodge, au Vietnam, des enfants avaient été transformés en machine à tuer. Il n’y a pas d’âge pour être un monstre. « On ne lâche rien » disait le principal slogan de La Manif pour Tous. Faisons goûter les joies du harcèlement démocratique à ceux qui le prônent. Dénonçons les délateurs. Brisons la carrière de ceux qui veulent détruire celle des autres. Pour finir par une référence culturelle (Rambo III), les pleurnicheries de Mademoiselle Müller m’inspire la réplique suivante tirée de ce film :

    (le général russe) : « Pour qui le prenez-vous ? Pour Dieu ? »

    (colonel Trautman) : « Non. Dieu aurait pitié. Pas Rambo ».

    En guise de dernier conseils, je lui prodigue ceux de Kaa dans le dessin-animé Le Livre de la Jungle : (à lire en sifflant les « s » comme le ferait un serpent : « sache que tu viens de commettre une grosse maladresse, insensé, en une sinistre stupidité. C’est comme si tu venais de te suicider… ». L’avantage, c’est qu’elle vient de se reprendre en pleine figure ce que d’ordinaire elle réserve aux autres. Au moins, elle n’aura pas perdu son année scolaire. Dernière minute : Muller est défendue bien entendu par les délateurs professionnels de La Horde. C’est aussi surprenant qu’une grève à la SNCF…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/calais-sale-temps-pour-les-gardes-rouges-contre-civitas/74653/

  • Face au FN, LR prêt à faire élire le candidat d'En Marche

    François Baroin, chef de file LR pour les législatives, marche dans les pas de François Fillon. Il a prôné lundi "le désistement" en cas de victoire possible du FN en marge d'un meeting en Loire-Atlantique.

    "Cette question, elle est tranchée depuis très longtemps. Et naturellement, tout sera mis en oeuvre au niveau national pour éviter ce genre de choses". "Je souhaite d'ailleurs que la réciproque soit vraie du côté d'En Marche comme du Parti socialiste. Les désistements devront faire partie de l'entre-deux-tours des législatives".

    Voilà qui répond à la demande du juppéiste Gilles Boyer, candidat dans les Hauts-de-Seine. Une stratégie suicidaire pour LR, mais qui permet, in fine, de rebattre les cartes. Il reste à savoir combien seront les courageux LR qui refuseront cette consigne absurde.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le poids des mots (maux)

    Les médias tressent leurs louanges  après les premières sorties diplomatiques du président Macron, rendez-vous internationaux contribuant à lui donner rapidement une stature, à fournir de belles images, de belles photos aptes  à créer de l’allant dans les urnes aux législatives. Pourtant du sommet de l’Otan au G7, rien de concret, aucune décision à mettre au crédit du nouveau président n’a été enregistrée, là ou le maître du monde Donald Trump a imposé ses objectifs, son calendrier, ses thèmes et son tempo. Pareillement, Vladimir Poutine est apparu hier à Versailles sûr de lui, nullement ébranlé par les critiques que lui auraient adressé M. Macron et n’a rien concédé sur les dossiers sensibles, notamment sur le maintien de l’Etat sous sa forme actuelle en Syrie. Les deux hommes ont en tout cas voulu une rencontre cordiale, partagent la même volonté de nouer de meilleures relations entre la France et l’UE d’un côté et la Russie de l’autre. M. Macron serait plus un pragmatique qu’un idéologue affirment certains observateurs, autre façon de dire qu’il préfère contourner l’obstacle quand il est trop difficile plutôt que de buter dessus… A noter les mots aimables du président russe, lors de la conférence de presse qu’ils ont tenu conjointement hier,  sur Marine Le Pen et le FN. En réponse à une question d’un journaliste,  M. Poutine a précisé qu’il était normal de recevoir la présidente du FN, «d’autant plus qu’elle a toujours prôné un développement des relations avec la Russie». Il a précisé  qu’il ne jugeait pas comme infondé les considérations du FN sur « l’identité des peuples européens et la souveraineté des pays européens ».

    Le nouveau gouvernement français qui se voulait l’incarnation d’une République exemplaire est cependant rattrapé par les affaires après les révélations du Canard Enchaîné sur un très proche d’Emmanuel Macron, le socialiste Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires, à propos d’un dossier remontant à 2011. À Brest,  les Mutuelles de Bretagne , dont M. Ferrand est alors le directeur général,  avaient loué des locaux appartenant à sa compagne, Sandrine Doucen, à la tête d’une SCI  «dénommée Saca, qui (n’avait) pas encore d’existence légale, et qui (n’était) même pas encore propriétaire des surfaces qu’elle (proposait) à la location».  Celle-ci aurait créé urgemment sa SCI puis obtenu  un prêt bancaire correspondant  à la totalité du prix des locaux car elle disposait « d’un locataire dont les revenus étaient garantis ». Les Mutuelles auraient ensuite financé la rénovation des bâtiments, pour un montant de 184.000 euros. En six ans, la valeur des parts de la SCI a été multipliée « par 3.000 ».

    De son côté, dans Le Parisien, «Un avocat mêlé à cette affaire, Alain Castel (…) a déclaré que la promesse de vente du bien incriminé a été signée par Richard Ferrand et comportait une condition suspensive, liée à un bail à venir des Mutuelles de Bretagne et à la composition d’une SCI. Il s’étonne aussi que Richard Ferrand n’ait pas fait acheter l’immeuble par la mutuelle puisque le bien a largement fructifié avec les travaux. Et enfin, il se demande si le contrat liant les Mutuelles de Bretagne à la SCI de la compagne de Richard Ferrand a été soumis à un commissaire aux comptes, comme prévu par le Code de la mutualité en cas de conflit d’intérêts. » Pour autant, malgré la demande émanant de LR, le parquet national financier (PNF) ne compte pas pour le moment se saisir du dossier et ouvrir une enquête préliminaire comme ce fut le cas pour le candidat Fillon.

    Le magistrat honoraire et président de l’Institut de la parole, Philippe Bilger,  qui ne ménage pas ses compliments à l’égard des premiers pas d’Emmanuel Macron dans son costume de président,  met en  garde: «Malheur aux personnalités, même les plus proches de (M. Macron), qui l’obligent ou l’obligeront à quitter la perfection de cette ligne en l’enlisant, lui ou son Premier ministre, dans une cuisine de mauvais aloi.» «Tôt ou tard, Richard Ferrand payera une rançon. Qu’Édouard Philippe, en service commandé, ait été tenu de développer en sa faveur une défense convenue à cause d’une affaire immobilière au fort investissement conjugal mais apparemment licite est un accroc dans un univers qui se piquait de constituer un modèle et qui, avec les mille précautions d’usage qui conviennent, ne sera plus perçu comme tel. Un détail qui, précocement, dégrade un peu le tableau de maître, du maître.»

    Des critiques ont fusé aussi à l’encontre Marlène Schiappa secrétaire d’État à l’égalité femmes-hommes qui,  dans le passé,  expliquait comment obtenir des congés pathologiques après une maternité. et se livrait à d’étranges raisonnements: « L’article 1er de la loi de 1905 prévoit que la République, disait-elle,  ne reconnaît ne salarie ne subventionne aucun culte. Ni plus ni moins. Interdire le voile, c’est reconnaître le voile comme signe religieux, donc reconnaître une religion. Interdire le voile à l’école est donc contraire à la loi de 1905 (…), interdire aux femmes voilées d’accompagner les sorties scolaires de leurs enfants relève ni plus ni moins de l’islamophobie». Toujours au nom de la laïcité (?)  elle se prononçait pour l’arrêt des émissions religieuses du dimanche sur le service public. « Dans une vidéo sur You Tube pour la Fondation Jean Jaurès datant de septembre 2016, elle explique  : La diffusion sur France Télévisions – qui est une télévision publique financée en très grande partie par l’argent public -, des messes et différents programmes religieux (…) est une infraction à la laïcité (…). C’est de la théologie et c’est finalement la promotion du fait religieux et de l’oppression des femmes. »

    D’une aberration l’autre, comment ne pas relever  la déclaration de Jean-Luc Mélenchon, captée de son plein gré par un reportage de l’émission Le quotidien et diffusée mercredi 24 mai. Le conducator de la France Insoumise passant devant une église flanquée d’une statue de Jeanne d’Arc (c’est aujourd’hui le cinq-cent quatre-vint-sixième  anniversaire de son supplice), explique à une jeune militante issue de la diversité (selon la phraséologie en vogue): «Ah ! Regarde-la cette folle! Elle entendait des voix, faut quand même pas oublier ça ! Comme elle est complètement givrée, elle arrive, nanani nanan, et ils disent ça tombe bien, on va aller à Orléans pour mener la lutte. Elle, elle arrive, et sans s’occuper de rien, ni de personne : A l’assaut ! Les hommes de guerre, qui sont là, ils disent Mais c’est pas possible».

    Personne n’est obligée de penser que Jeanne fut une sainte, et libre à chacun de croire ou de ne pas croire en la geste johannique ou en une religion donnée.  Cependant même sous la très laïcarde troisième république, à défaut d’être honorée, Jeanne était respectée par les Hussards,  en tant qu’héroïne de la nation, symbole de la résistance nationale. Jeanne est un mythe, de ceux dont se nourrissent les peuples, une figure de notre Histoire dont l’importance, la  résonance, va bien au-delà de la stricte et scrupuleuse réalité de son action qui peut toujours être débattue, comme tous les faits historiques, par les historiens et les esprits libres.

     Jeanne appartient à notre mémoire constate Bruno Gollnisch,  à l’émouvante imagerie notre roman national dont elle jalonne le cours comme Roland à Roncevaux, Saint-Louis rendant la justice sous un chêne, la bravoure du chevalier Bayard, les triomphes du Roi Soleil, Bonaparte au Pont d’Arcole, le sacrifice de nos poilus ou l’héroïsme d’un  d’Estienne d’Orves.

    Monsieur Mélenchon, politicien madré, intelligent, homme du verbe, connait le poids des mots.  Tourner en ridicule aussi gratuitement Jeanne d’Arc quand on est une personnalité politique en campagne, qui fait profession de patriotisme, d’un certain souverainisme vis-à-vis de Bruxelles et des puissances d’argent,  est très révélateur. Cela en dit long sur son  surmoi grand-oriental et  trotskiste, sur un courant politique qui aime peut-être une république universelle et hors-sol, mais qui a la détestation de la France dans ses gènes.  Certes il n’est pas le seul mais nous ne l’oublions pas.

    https://gollnisch.com/2017/05/30/le-poids-des-mots-maux/

  • Législatives - Céline Jullié (SIEL) : "Un grand réseau très solide est en train de se constituer, au-delà des appartenances"

    6a00d83451619c69e201bb09a00d5b970d-250wi.jpgCéline Jullié est candidate du SIEL dans la 2e circonscription des Yvelines. Elle a pour suppléant Me Frédéric Pichon. Elle a accepté de répondre à nos questions.

    Vous avez annoncé votre candidature à l'élection législative pour la 2e circonscription des Yvelines sous les couleurs du SIEL. Pourquoi vous lancez-vous en politique ?

    Parce que c'est le seul moyen de faire gagner nos idées. Les pétitions finissent au panier, on en a un souvenir cuisant. Les manifs, c'est un catalyseur, mais ça ne suffit pas. Il faut attaquer aussi sur le front parlementaire.  Il y a urgence : la France, notre magnifique patrie, ne tiendra pas longtemps face au délitement des valeurs morales et à l'injonction de haine de soi. Sans compter les attaques extérieures : la dissolution de notre identité dans un machin européen, la vague de porno qu'on refuse de voir pointer à l'horizon, et qui laminera les familles si l'on ne fait rien, la réelle menace démographique due aux naturalisations débridées - si rien n'est fait, les Français enracinés, de culture chrétienne, ne seront plus majoritaires en 2050 - et la menace terroriste islamiste - rendez-vous compte : on se demande qui sera le prochain, c'est atroce.  Les deux dernières menaces sont liées bien évidemment. 

    Je me suis levée, et je ne me rassiérai pas ! Après les élections municipales, les départementales, les régionales, j'ai répondu à l'appel de Karim Ouchikh pour les législatives.

    D'abord pour mes enfants. Il est d'ailleurs intéressant de noter que nombre de gouvernants européens n'ont pas d'enfants : Emmanuel Macron, mais aussi Angela Merkel et Theresa May, et aussi l’Écossaise Nicola Sturgeon, l’Italien Paolo Gentiloni, le Néerlandais Mark Rutte, le Luxembourgeois Xavier Bettel, le Suédois Stefan Löfven et enfin Jean-Claude Juncker...

    Et aussi pour les enfants à naître. Le 17 janvier 1975 (j'avais 11 jours, ouf), en légalisant l'avortement, nous sommes sortis de la civilisation chrétienne. 40 ans après, les témoignages malheureux se font si insistants que la gauche morale a dû bâillonner le peuple avec la loi sur le délit d'entrave ! Peut-on raisonnablement penser que l'on reviendra sur cette loi ? Peut-être pas aujourd'hui en tout cas. Cela ne change rien à ma conviction profonde. Mais il y a beaucoup de choses que l'on peut faire pour aider les femmes en fonction de leurs difficultés : situation financière, instabilité de couple, inquiétude professionnelle... Il y a mille directions pour agir, rassurer, financer, accompagner... En Allemagne, les femmes avortent deux fois moins qu'en France.

    Pour le reste, mon action de parlementaire s'inspirera des principes chers à la Droite, ce qui ira dans le sens de :

    • renouer avec une École à la fois exigeante et accueillante, qui transmette notre héritage, et redonne aux banlieues l’espoir de réussir ;
    • rebâtir les repères familiaux et moraux méthodiquement démolis par la gauche et la fausse droite depuis 40 ans ;
    • contrôler nos frontières, et entraver l’expansion de l’islam en France ;
    • punir sévèrement tout comportement religieux ou culturel contrevenant aux lois de la République (intimidation des femmes seules dans certains quartiers, appropriation de l’espace public par des prières de rues, proclamations ouvertement hostiles à la France, discours de radicalisation) ;
    • rétablir notre souveraineté face à une gouvernance européenne opaque et autoritaire ;
    • évaluer la performance dans les administrations publiques et mesurer l’efficacité des dépenses publiques de fonctionnement comme d’investissement ;
    • etenir ici nos Français jeunes diplômés, relever notre industrie et protéger nos agriculteurs face à une concurrence insoutenable, juguler la surenchère fiscale et réglementaire

    Dans cette circonscription actuellement détenue par le LR Pascal Thévenot (successeur de Valérie Pécresse), vous allez affronter le candidat PCD Pascal Poirot ainsi que le FN Yasmine Benzelmat. N'êtes-vous pas en train de diviser la droite, vérifiant la formule selon laquelle nous avons la droite la plus bête du monde ?

    Personne ne détient rien, et cette circonscription n'est détenue par personne, car les électeurs sont libres. Ceci dit, la droite est déjà divisée ! Les Républicains avec ceux qui ont rallié M. Macron, le FN avec les différentes "lignes"... C'est le flou artistique ! Pour vous répondre franchement, nous avons souhaité des alliances au plan national avec le PCD, avec des désistements réciproques, mais qui n'ont malheureusement pas abouti, le PCD souhaitant maintenir coûte que coûte ses candidats dans les 3 premières circonscriptions des Yvelines. 

    Mais les petites formations permettent aussi l'émergence de candidats de conviction. Car plus le parti est gros, plus il veut ratisser large, plus il gomme de son programme les spécificités, les "aspérités", le caractère, l'engagement. L'adhésion s'obtient sur un consensus mou, et même, dans le cas d'En Marche!, sur une doxa cosmopolite et progressiste que je rejette. Ce n'est pas ce qu'il nous faut. Il faut que les électeurs votent maintenant uniquement pour des personnes de conviction, des patriotes, quelle que soit l'étiquette. Ces personnes de la Droite des valeurs se connaissent entre elles, croyez-moi ! Un grand réseau très solide est en train de se constituer, au-delà des appartenances, de patriotes qui ont vocation à travailler ensemble une fois élus. Je suis, par exemple, soutenue à titre personnel par Charles Millon, Christian Vanneste, Bruno North et Patrick louis, et je les en remercie. Me Frédéric Pichon a lui accepté d'être mon suppléant. Nous sommes nombreux à préparer l'offensive, aux électeurs de se mobiliser s'ils veulent vraiment un retour en force des idées de la vraie Droite à l'Assemblée nationale : souveraineté, identité, et liberté.

    Si vous êtes élue, serez-vous favorable pour former un groupe parlementaire  avec des élus d'autres partis, qu'ils soient de LR, du PCD, de DLF, du FN... ?

    Evidemment. C'est l'objectif. 

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/05/l%C3%A9gislatives-c%C3%A9line-julie-siel-un-grand-r%C3%A9seau-tr%C3%A8s-solide-est-en-train-de-se-constituer-au-del%C3%A0-des.html