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élections - Page 311

  • Défendre les Français d’abord

    Se déroulait hier la passation de pouvoir entre François Hollande et Emmanuel Macron. La cérémonie d’investiture en présence de 300 invités a été suivie par la remontée des Champs-Elysées, avec tout l’apparat républicain,  du nouveau président-chef des armées,  qui a déposé une gerbe sur la tombe du soldat inconnu. Paris a beau avoir voté à 90% pour le candidat d’En Marche ! le 7 mai,  les trottoirs étaient quasi vides,  la foule était très, très maigrelette  pour le saluer sur la plus belle avenue du monde. Dans son discours d’investiture, Macron s’est adressé à « la France qui doute d’elle-même »… à l’évidence, beaucoup de nos compatriotes se sentent plus proches de cette remarque de Gilles-William Goldnagel : « Moi je fais partie de la France qui doute de lui »… Un qui ne doute de rien, avec un culot  en acier trempé, c’est bien  François Hollande qui s’exprimait hier midi depuis le siège du Parti socialiste, rue de Solferino  après son passage de témoin. Devant Jean-Christophe Cambadélis et ses amis, l’ex chef de l’Etat a ainsi  exprimé  sa  « satisfaction » d’avoir laissé la France  « dans un état bien meilleur que celui (qu’il a) trouvé »!

    Un plaidoyer pro domo assez ahurissant alors que toute une frange de la population française a basculé dans la pauvreté  (peu ou prou huit millions de pauvres dans notre pays)  et que toute une autre vit dans la crainte légitime  du déclassement dans une France ouverte sans protections ni frontières  à tous les mauvais vents de la mondialisation.  Floris de Bonneville notait sur Boulevard Voltaire il y a quinze jours que 501 personnes vivant dans la rue, dites sans domicile fixe, sont mortes sur les trottoirs de la capitale en 2016. «  Pour cette année 2017, déjà, ce sont 84 corps qui ont été retrouvés sur le macadam, dont Christina, âgée de 45 jours, et Christian, un pauvre hère abandonné de 72 ans. ». Des Français «  surtout morts de notre insensibilité. De la lâcheté endémique de notre société et de ses gouvernants. »

    C’est dans ce contexte que « la République vient de racheter à Accor 62 hôtels Formule 1 pour y loger, non pas des Français, mais une dizaine de milliers de migrants ? En effet, la SNI, filiale de la Caisse des dépôts qui vient de remporter l’appel d’offres du gouvernement afin de créer des logements d’urgence, a donc acquis, dans un premier temps (ce qui veut dire que les achats d’hôtels vont se poursuivre), 62 hôtels économiques dont les chambres vont être réhabilitées et leur gestion confiée à Adoma. »

    Dans la même veine, était organisée ce samedi par la Mairie de Paris,  dans les locaux du Crédit Municipal,  la vente aux enchères des « cadenas d’amour du Pont des Arts » accrochés par les touristes et enlevés dernièrement pour des raisons de sécurité. 250 000 euros ont été collectés… au profit de  « l’action associative » en faveur des immigrés clandestins, rebaptisés «  migrants » en novlangue .  Une vente provocatrice  qui a été  perturbée par des militants identitaires « pour dénoncer la politique d’Anne Hidalgo et exiger que l’argent de cette vente bénéficie aux Parisiens plutôt qu’aux clandestins. »

    La volonté de défendre la France et les Français D’ABORD, l’idée de priorité nationale, sera au centre des préoccupations des députés frontistes que nos compatriotes enverront idéalement siéger à l’assemblée au mois de juin. Dans un entretien au Figaro,  le Secrétaire général du FN et directeur de campagne des législatives,  Nicolas Bay indiquait  ainsi que «  la défense de la liberté de la France sera bien au cœur de cette bataille». Défense des libertés françaises face aux oukases de la Commission européenne dont notre assemblée dite nationale est devenue très largement une simple chambre d’enregistrement. Libertés françaises  également menacées affirme Bruno Gollnisch  par le désengagement de l’Etat dans  une France périphérique  largement abandonnée par les services publics,  mais aussi, et ô combien!,  par l’extension des territoires perdus de la République,  des zones de non-droit,  par le communautarisme,  la montée de l‘insécurité et la poursuite de l’immigration sauvage.

    Autant de thèmes sur lesquels nos compatriotes  entendent que le FN donne de la voix et puisse les défendre;  élus qui devront autant que faire se peut  stopper, enrayer , ou à tout le moins les  alerter  sur  les visées d’un gouvernement dont tout laisse à craindre qu’il amplifiera la politique sous influence mondialiste menée depuis des décennies. Le sondage BVA  décryptant le vote des Français au second tour  indique en tout cas que les trois  sujets ayant le plus impacté le vote en faveur de Marine le 7 mai sont dans l’ordre  l’immigration, qui arrive largement en tête (70%),  la lutte contre le terrorisme (52%) , puis la sécurité, la lutte contre la délinquance (36%). 

    https://gollnisch.com/2017/05/15/defendre-les-francais-dabord/

  • Syncope chez les laïcistes à la vue du programme de Civitas

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    Forces Laïques, une obscure association d’ayatollahs de la laïcité, vient de publier un communiqué alarmiste. Quel est le sujet de l’émoi ? La découverte du programme de Civitas, « à faire frémir d’horreur » tout franc-maçon qui se respecte !

    Et ce communiqué de noter :

    • Abrogation de la loi Taubira
    • Retrait de la loi Gayssot
    • Interdiction de l’avortement
    • Arrêt immédiat de l’immigration et « réémigration » des immigrés
    • Fin de la laïcité,…

    Plus effroyable encore, le communiqué de Forces Laïques remarque que Civitas a pour but avoué de restaurer la France catholique

    La rumeur prétend qu’à la lecture de ce communiqué en loges maçonniques, plusieurs frères trois-points ont fait une syncope.

    http://www.medias-presse.info/syncope-chez-les-laicistes-a-la-vue-du-programme-de-civitas/73935/

  • Du rififi chez les frontistes

    Un vent de sédition souffle sur les troupes frontistes. Florian Philippot serait-il sur la sellette ?

    Une semaine après la défaite de Marine Le Pen, un vent de sédition souffle sur les troupes frontistes. Florian Philippot serait-il sur la sellette ? Sa ligne politique semble, en tout cas, avoir du plomb dans l’aile. Le départ soudain de Marion Maréchal-Le Pen et les déclarations de plusieurs figures du nationalisme montrent un réel mécontentement quant à la stratégie du parti, prié de revenir aux fondamentaux (questions identitaires) et de modérer sa position sur l’Europe.

    Des voix s’élèvent même pour demander que la sortie de l’euro ne figure plus dans le programme. « Pour nous, la question de l’euro, c’est terminé ; le peuple a fait son référendum dimanche dernier », déclare le député Gilbert Collard. Invité sur RTL, Robert Ménard a également fait savoir son opposition à toute sortie de l’euro, ce qu’il avait déjà affirmé au Figaro en avril 2016, jugeant le FN actuel « trop colbertiste ». Selon le maire de Béziers, le FN devrait prendre un tournant plus libéral et renoncer à l’idée de monnaie nationale, « la victoire est à ce prix », écrit-il sur son compte Twitter.

    Une position partagée par l’intellectuel Laurent Ozon, qui pointe du doigt « l’échec » de la ligne Philippot.

    Le principal intéressé n’a pas tardé à régir, déclarant qu’il n’hésiterait pas à quitter le Front national si celui-ci revenait sur sa proposition de quitter la zone euro. Une sortie qui lui a valu les reproches de Nicolas Bay et de Bernard Monot, le conseiller économique de Marine Le Pen qui juge l’eurodéputé « trop radical » dans son positionnement sur l’euro.

    Depuis la scission de 1998, la discorde a rarement été aussi abyssale dans les rangs frontistes. La fracture entre le « FN du Nord », social-souverainiste, et le « FN du Sud », libéral-conservateur, clamée par les médias depuis de nombreuses années, en dépit des efforts du parti pour donner une image d’unité, éclate à présent au grand jour et menace le travail de longue haleine accompli par Florian Philippot, qui s’est évertué à faire du FN un parti de gouvernement. À croire que, comme en 98, certains préfèrent rester cantonnés au rang de contestataires. 

    À n’en plus douter, l’ennemi le plus redoutable du FN, c’est le FN lui-même. Il aura fallu une défaite (certes décevante) pour que renaissent querelles d’ego et de chapelles idéologiques, querelles que l’on pensait éteintes mais qui n’étaient en fait qu’en sommeil, attendant le moment propice pour resurgir. Marine Le Pen, dont l’autorité a pris un coup après sa piètre prestation, doit en effet se ressaisir au plus vite pour reprendre la main sur son parti et calmer les ardeurs des ténors de l’aile droite qui ne cachent plus leur mécontentement.

    Renvoyer le numéro deux du FN serait une erreur funeste. Une telle concession de Marine Le Pen face à son aile droite (sur laquelle elle garde encore le contrôle et dont elle jugule les élans) marquerait le retour en force de ces sudistes dont le national-libéralisme (oxymore, s’il en est !) est un véritable repoussoir pour les classes populaires.

    http://www.bvoltaire.fr/rififi-chez-frontistes/

  • Bistro Libertés « spécial élection présidentielle » avec François Bousquet

  • Législatives - Jacques Bompard : "je suis le candidat de la droite localiste, identitaire et enracinée"

    6a00d83451619c69e201b8d281d77e970c-800wi.jpgJacques Bompard, qui durant son mandat a été un infatigable défenseur de la vie et de la famille, se représente dans la circonscription d'Orange. Il a accepté de répondre à nos questions.

    Vous représentez à l'élection législative dans la circonscription d'Orange, mais est-ce bien utile ? N'avez-vous pas l'impression d'être isolé à l'Assemblée nationale ? La Ligue du Sud présente-t-elle d'autres candidats ?

    Je dois avouer un certain étonnement devant votre question. Je suis maire d’Orange depuis une vingtaine d’année et mon épouse dirige Bollène depuis deux mandats. Notre travail consiste à résoudre au quotidien des questions de bien commun au sein de nos Cités, d’aménagement du territoire et même à pallier à d’immenses manquements d’Etat notamment à travers une police municipale forte ou encore le soutien au patrimoine religieux.

    Aussi je ne me sens pas isolé, je me sens ancré, en pleine exercice de ma mission : porter la parole des Vauclusiens contre vents et marées.

    L’isolement à l’assemblée nationale est plutôt une épidémie qui touche les affidés des gros partis politiques : leur légitimité tient à une étiquette, au bon vouloir de carterons de dirigeants parisiens, et souvent à de savants calculs pour ne rien dire. On voit d’ailleurs l’échec frappant des « grandes stratégies nationales » ou du « témoignage du programme » des grosses structures. Cela donne des députés absents pour défendre de la vie, maladroits pour parler des problèmes politiques concrets, et qui ne peuvent par exemple pas dénoncer le Grand Remplacement.

    Franchement, je n’ai jamais entendu un Vauclusien regretter que je n’appliquasse pas les recommandations de Florian Philippot ou de Nathalie Kosciuko Morizet. En revanche, j’en connais un certain nombre qui sont exaspérés par les partis pachydermiques.

    De récents évènements en Vaucluse appellent à notre réflexion sur les candidatures. La nécessaire union des droites est encore ralentie par les quolibets politiques dont s’affublent le FN et Les Républicains. Dont acte.

    L’évidence, c’est que dans la IV ème circonscription de Vaucluse je suis le candidat de la droite. De la droite localiste, identitaire et enracinée. C’est-à-dire de la droite qui convient aux Vauclusiens.

    Face au poison Macron, il faut des hommes libres. Qui me disputera cette qualité ?

    Vous avez appelé à voter Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle : pourquoi ne pas vous rallier au candidat du Front National ? Le FN et vous-même avez-vous cherché une unité pour cette élection ? Et avec d'autres (DLF, LR ...) ? Ou partez-vous divisés, vérifiant la formule selon laquelle nous avons la droite la plus bête du monde ?

    6a00d83451619c69e201b8d281d7a2970c-200wi.pngVous devriez savoir au Salon Beige que les fruits du ralliement oscillent entre le désordre et l’incurie. J’ai suivi une logique politique à savoir l’union des droites et j’ai été de ceux qui présentaient la réalité de Macron. Mon pamphlet « Contre Macron » a déjà attiré plus de cinq milles lecteurs. Mes articles d’analyse du programme de Macron ont été largement utilisés…

    Il n’en reste pas moins que je garde mes préventions contre Marine Le Pen. Et pour cause : elle me fait livrer une guerre incessante parce que j’ai le tort de blesser la superbe de son mouvement politique. Je tiens à rappeler que sans l’entêtement frontiste, le département de Vaucluse serait aujourd’hui géré par la Ligue et par le FN.

    La droite ne part donc pas divisée. Elle propose deux candidats légitimes : monsieur Perilhou, maire de Vaison, mon concurrent, essaye de servir son terroir. Nous avons nos différences, mais il est un adversaire tout à fait valable. Pour ma part, je crois que chacun connait ma rectitude dans la défense des convictions de tous les Français.

    C’est une élection nationale, contre les manipulations partisanes et médiatiques, il est urgent de voter local !

    Etes-vous favorable à la formation d'un groupe parlementaire avec des élus d'autres partis, qu'ils soient LR, PCD, DLF, FN ?

    Je suis favorable à toutes les ententes dès lors qu’elles se fondent sur le service du bien commun et la liberté. J’avais été scandalisé d’entendre le Front National dire : « sans nous, monsieur Ménard ne serait pas maire de Béziers ». Ce fut une faute politique évidente, et je crois que Nanterre n’est pas prêt à faire sa mue sur le sujet. Tous les témoignages vont dans ce sens : l’échec de Marine Le Pen durant son débat s’explique principalement parce qu’elle s’entoure d’une cours et refuse la pluralité et la remise en cause en interne.

    Toutefois, si des individus, ancrés dans leurs territoires, veulent fracasser les frontières du politiquement correct pour travailler ensemble alors j’y suis tout à faire prêt ! Mes conditions sont simples : l’équité, le respect mutuel, et aucune intrusion de dictateurs en goguette qui confondent les couloirs de leurs partis politiques et le pays réel.

    Aux électeurs d’envoyer ce type d’élus à l’assemblée nationale et pas des marionnettes collant une photo sur leurs affiches en fantasmant d’acheter une légitimé de la sorte. Même le parti communiste est sorti de ce genre de lubies.

    J’espère avec vous que la droite mettra des hommes libres au pouvoir.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Election présidentielle : le Bien commun oublié

    En date du 8 mai 2017, le CRAF (Centre Royaliste d'Action Française) a publié le communiqué suivant, avec lequel nous sommes ici en plein accord.  LFAR

    3815233371.jpgLe système politique fondé sur l’élection du président au suffrage universel a montré, une fois de plus et de façon particulièrement criante, ses limites et sa perversité.

    Un président élu par moins de 44 % des électeurs inscrits, dont presque la moitié revendiquent un vote par défaut, ne peut pas être légitime – d’autant moins avec le programme qu’il s’apprête à mettre en œuvre, dans la continuité du quinquennat qui s’achève.

    L’Action française déplore et s’inquiète de la division que cette élection a creusée au sein du peuple français. D’un côté les mondialistes, désireux de conserver leurs privilèges et totalement indifférents à la crise de civilisation que le libéralisme a engendrée et dont il s’alimente ; d’un autre côté, les souverainistes, pour qui la France signifie autre chose qu’une province européenne ou un segment de marché géographique ; d’un autre côté encore, ceux, de plus en plus nombreux, qui par leur abstention ou leur vote blanc expriment le décalage entre la classe politique et le peuple, voire rejettent et dénoncent un système en faillite.

    Cette faillite, c’est son incapacité à assurer le Bien commun, qui fut la seule préoccupation de nos souverains pendant des siècles et dont la classe politique actuelle a oublié jusqu’au sens. Au sortir d’une campagne avilissante, c’est donc autour de cette notion de Bien commun que l’Action française veut remobiliser les Français, à l’occasion du colloque public organisé le 13 mai avec la participation du Prince Jean de France, et autour de la figure de Jeanne d’Arc, qui sut si bien sacrifier son intérêt personnel pour celui de la France, et discerner dans la personne du Roi le seul vecteur d’espoir et d’unité : l’Action française le réaffirmera lors de sa fête nationale, dimanche 14 mai, avec son traditionnel cortège. 

    Colloque : Refonder le Bien commun
    Défilé d’hommage à Jeanne d’Arc

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • Marie Guévenoux, de l’UNI à Emmanuel Macron…

    3752576289.jpg

    Source Paris Vox cliquez ici

    Cette candidature étonne d’autant plus que Marie Guévenoux était encore salariée de l’équipe de campagne de François Fillon il y a quelques semaines. Décidément, en poltique politicienne, les convictions n’ont d’égales que les fidélités…

    Marie Guévenoux avait tout d’abord travaillé avec Alain Juppé jusqu’à sa défaite à la primaire de droite avant de rejoindre les rangs de François Fillon. Chargée des ressources financière, elle abandonne son poste en mars lorsque la mise en examen du candidat de la droite est annoncée. Cependant elle a continué à être payée (environ 4000 euros par mois) jusqu’à la fin de son CDD.

    Elle se retrouve donc aujourd’hui candidate à la députation pour le parti du nouveau président de la République. Toujours au secours de la victoire, le parcours de Marie Guévenoux apparaît assez révélateur d’un personnel politique exclusivement motivé par des ambitions personnelles et la recherche frénétique des « places » rémunératrices.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Me Gilbert Collard : « Il n’y a pas de tensions au FN, il y a une réflexion ! »

    La question de la sortie de l’euro sème-t-elle la zizanie au sein du FN ? A-t-elle pris trop de place dans la campagne au point de faire fuir leurs électeurs ? Gilbert Collard répond.

    http://www.bvoltaire.fr/ny-a-de-tensions-fn-y-a-reflexion/

  • Débat de l’entre-deux tours: Jacques Sapir décrypte les mensonges économiques d’Emmanuel Macron concernant l’euro

    Jacques Sapir est l’un des rares économistes de renom qui bénéficie encore d’une certaine aura dans le paysage euro-dictatoriale dans lequel la France est plongée. M. Sapir conclue sa démonstration par une remise en cause de la probité d’Emmanuel Macron, qui s’apprête à prendre la tête de la France: « Emmanuel Macron a ainsi pensé en comptable et non en macro-économiste. On peut aussi penser qu’il connaissait en réalité l’envers des chiffres (pour avoir été le conseiller économique de François Hollande) et ce qu’ils signifiaient, mais qu’il s’est bien gardé de la dire. Dans un cas comme dans l’autre on pourra sur ce point juger de sa probité. »

    Lors du débat de mercredi 3 mai au soir, M. Emmanuel Macron a affirmé que « le chômage avait baissé avec l’introduction de l’Euro ». Cette affirmation reprend une autre affirmation sur le surplus de croissance qu’aurait dû nous apporter la monnaie unique. L’histoire de cette affirmation, et des mensonges qui l’entourent, a été traitée dans mon ouvrage L’Euro contre la France, L’Euro contre l’Europe publié aux éditions du Cerf en octobre 2016. Je n’y reviens pas. Par contre, cette affirmation de M. Emmanuel Macron mérite que l’on s’y attarde.

    Regardons d’abord les courbes du chômage. Sur ces courbes on a reporté les catégories A+B+C de « Pôle Emploi » (la DARES) car ce sont les seules pour lesquelles on ait des données remontant jusqu’en 1991 puis, à partir de 1995 les catégories A + B + D. Ces trois catégories sont bien plus représentatives du chômage.

    Graphique 1

    Source : DARES

    http://www.medias-presse.info/debat-de-lentre-deux-tours-jacques-sapir-decrypte-les-mensonges-economiques-demmanuel-macron-concernant-leuro/73620/