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élections - Page 390

  • Le patron du Medef recevra Marine Le Pen

    marine-le-pen-rose-bleue-300x154.jpgA l’approche des présidentielles de 2017, le patron du Medef, le syndicat des patrons, Pierre Gattaz, a décidé de recevoir la patronne du Front National.

    C’est une grande nouveauté dans le cercle fermé des grands patrons : un cordon de sécurité faisait barrage à toute rencontre avec le président du mouvement nationaliste.

    Marine Le Pen, d’après les indiscrétions du journal l’Opinion,, devrait venir présenter son programme économique, fin février ou début mars.

    « Stratégiquement, il est bien plus productif d’attaquer Mme Le Pen sur ses aberrations économiques que de l’exclure » affirme un membre du Medef à l’Opinion.

    Du côté du FN, si on se réjouit de cette ouverture, on ne crie pas victoire :

    « Le Medef n’est pas notre ami et nous ne sommes pas le sien, mais nous sommes toujours partisans du débat et heureux de pouvoir expliquer nos propositions pour tordre le bras aux caricatures »,

    s’empresse de préciser David Rachiline, le directeur de campagne de Marine Le Pen.

    « Il semble que les faits s’imposent au Medef avec le Brexit, la mise en œuvre de la politique de relocalisation industrielle de Donald Trump aux États-Unis ou encore avec le gouffre économique qui se creuse entre la France et l’Allemagne »,

    explique de son côté Wallerand de Saint-Just, le trésorier du FN. 

    Quoi qu’il en soit, le Front National édulcoré version bleu marine n’effraie plus comme du temps de papa Le Pen et s’impose donc dans le système  : effet de la dédiabolisation en marche ?

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/le-patron-du-medef-recevra-marine-le-pen/68005/

  • Fillon a sauvé le soldat Kosciusko-Morizet !

    Cette affaire d’investiture ne rehausse pas le niveau de la politique ni le jugement qu’on peut porter sur les motivations d’un certain nombre d’élus.

    Rien ne ressemble plus à un bobo de gauche qu’un bobo de droite. Dans les deux cas, il est bien argenté mais se dit proche du peuple. Il est libertaire, défend la PMA, éprouve de l’empathie pour les immigrés : il a ses pauvres, qui lui donnent bonne conscience. Ouvert à autrui, il reste centré sur ses propres intérêts.

    Nathalie Kosciusko-Morizet en est un bel exemple. Le 13 juin 2016 – avant la primaire de la droite –, elle annonce sa candidature aux législatives dans la 1 1e circonscription de Paris, qui représente principalement le 14e arrondissement. Elle y était partie à l’assaut de la capitale : « C’est ici que se joue la reconquête ! » lance-t-elle fièrement à Anne Hidalgo. Mission difficile, car cet arrondissement est détenu par Pascal Cherki, un député PS bien implanté.

    Le combat est risqué ? C’est bien plus beau lorsque c’est difficile, penserait le Cyrano d’Edmond Rostand. Mais NKM est réaliste, son retentissant échec à la primaire la fait réfléchir : battue aux législatives, adieu les portefeuilles ministériels ! Il faut trouver une autre solution. La 2e circonscription, celle de François Fillon, se libère. Dans le 7e arrondissement, c’est gagné d’avance !

    NKM aurait cherché à convaincre François Fillon à Las Vegas, où elle l’accompagne au Mondial du High Tech : « Elle ne l’a pas lâché d’une semelle pendant tout le séjour », rapporte Le Parisien, qui a recueilli les confidences d’un proche de Fillon. Finalement, elle rafle la mise et remporte le jackpot.

    François Fillon l’a officiellement annoncé mardi soir. En échange, elle participerait sans réserve à sa campagne et chercherait à séduire l’électorat de Macron.

    Après le chant du déserteur, le chant des sirènes. Voilà qui ne va pas améliorer ses relations avec Rachida Dati, maire du 7earrondissement, et autres prétendants légitimes. L’ex-ministre de la Justice a pourtant officiellement soutenu François Fillon dès le soir du premier tour de la primaire à droite. Il faut croire que le vainqueur final n’a pas oublié ses quolibets passés et qu’il estime que les dents longues de Nathalie lui seront plus utiles que celles de Rachida.

    « Quelle image donnons-nous de la politique ! NKM prétendait construire, dans la durée, un véritable ancrage. Voilà qu’elle abandonne le terrain. Si cette 11e circonscription reste à gauche, ce sera sa faute ! » s’indigne un jeune conseiller de Paris. Réaction compréhensible, traduisant le sentiment de nombreux élus qui ne portent pas spécialement l’intéressée dans leur cœur.

    Cette affaire d’investiture ne rehausse pas le niveau de la politique ni le jugement qu’on peut porter sur les motivations d’un certain nombre d’élus. À en juger par de telles manœuvres, il apparaît qu’ils ont plus pour objectif de se servir que de servir. NKM se serait honorée en affrontant un adversaire solide : elle a préféré le parachute doré qui lui assure un atterrissage en douceur dans l’enceinte de l’Assemblée nationale. On va en arriver à penser que le tirage au sort proposé par Mélenchon ou Montebourg n’est pas si absurde : la démocratie athénienne l’avait d’ailleurs théorisé.

    De plus, il n’est pas du tout certain que François Fillon tire profit de ce coup de piston. À y regarder de près, Nathalie Kosciusko-Morizet n’est-elle pas plus représentative des valeurs de la gauche que de celles de la droite ?

    http://www.bvoltaire.fr/jeanmichelleost/fillon-a-sauve-soldat-kosciusko-morizet,307536

  • Sens commun obtient de Fillon cinq investitures aux législatives dans des circonscription de gauche Retrouvez cet article et l'info alternative sur : http://www.contre-info.com/ |

    Sens commun est une association issue des manif’ pour tous, affiliée à l’UMP puis à LR. Elle s’est fixé pour but de pousser l’UMP/LR à revenir sur la loi Taubira (alors que la majorité de ses principaux ténors n’ont pas pris part aux manifestations ou ont déclaré depuis ne pas vouloir abroger cette loi).

    Elle a soutenu François Fillon lors de la primaire de la droite et du centre dés le premier tour. Pourtant, celui-ci n’a jamais manifesté en 2013 et a toujours dit qu’il n’abrogerait pas cette loi.

    On aurait pu s’attendre à ce que sens commun soutienne au moins Jean-Frédéric Poisson à cette élection : celui-ci n’a pas manqué une manifestation, a toujours dit qu’il abrogerait le prétendu « mariage pour tous » et n’a eu de cesse de rappeler que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme.

    Les convictions oubliées, SC aura donc obtenu cinq investitures dans des circonscriptions, qui aujourd’hui sont toutes à gauche.

    Comme l’aurait dit Salvador Dali : « tant d’arrivisme pour si peu d’arrivage ».

    D’après Europe 1, les cinq candidats sont : ces cinq candidats sont :

    Anne Lorne dans la 1ère circonscription du Rhône, Sébastien Pilard (ancien président de Sens Commun) dans la 2e de Loire-Atlantique, Hayette Hamidi dans la 2e de Seine-Saint-Denis, Charles d’Anjou dans la 10e circonscription de Seine-Maritime et Maxence Henry dans la 2e circonscription du Maine-et-Loire. 
    http://www.contre-info.com/ |

  • Journal du Mercredi 18 Janvier 2017 : UE / Antonio Tajani élu au perchoir de Strasbourg

  • Législatives : LR ne présentera pas de candidats contre Nicolas Dupont-Aignan ni Véronique Besse

    Les Républicains ont validé une majorité des investitures aux élections législatives, bien qu’un accord avec les centristes, ne soit pas encore signé. Minute fait le point :

    "[...] Sens Commun conserve les quatre circonscriptions que lui avait attribuées Nicolas Sarkozy mais n’en obtient pas une de plus : Charles d’Anjou dans la 10e circonscription de Seine-Maritime (Yvetot), An ne Lorne (fille de Patrick Louis, secrétaire général du MPF) dans la 2e circonscription du Rhône (Lyon), Sébastien Pilard dans la 2e circonscription de Loire-Atlantique (Nantes) et Hayette Hamidi dans la 2e circonscription de Seine-Saint-Denis (Saint-Denis). C’est une vraie déception alors que le soutien de Sens Commun à François Fillon a été sincère et productif.

    Concernant le PCD, Jean-Frédéric Poisson est reconduit à Rambouillet (Yvelines) et il a obtenu l’investiture de Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, dans la 12e circonscription de Seine-Saint-Denis.

    Concernant les non-inscrits divers droite, LR a « réservé » les circonscriptions de Nicolas Dupont-Aignan (DLF, Essonne), Véronique Besse (MPF, Vendée) et Gilles Bourdouleix (ex-CNIP, Maine-et-Loire), ce qui signifie qu’aucun candidat ne devrait leur être opposé.

    Jacques Bompard (Ligue du Sud), lui, se voit opposé un candidat, Jean-François Perilhou, maire de Vaison-la-Romaine, tout comme Jean Lassalle (ex- MoDem) dans les Pyrénées-Atlantiques, qui affrontera le conseiller régional Marc Oxibar.

    Certaines figures de la Droite populaire ne se représentent pas ou sont touchées par le cumul des mandats, comme Franck Gilard dans l’Eure ou Patrick Labaune (Président du conseil général de la Drôme). Mais Thierry Mariani (Français de l’étranger), Nicolas Dhuicq (Aube), Valérie Boyer (Marseille), Jean-Paul Garraud (Gironde), Lionnel Luca (Alpes-Maritimes) repartent au combat. Tout comme leur ami Elie Aboud à Béziers où il affrontera le candidat adoubé par Robert Ménard.

    Parmi les battus de 2012 appartenant à cette sensibilité très à droite, citons encore Bernard Carayon (Tarn) et Brigitte Barèges (Tarn-et-Garonne), qui pourraient retrouver leur siège en juin. [...]"

    Par ailleurs, François Fillon a tranché : entre Dati et NKM, il choisit la seconde et lui donne sa 2e circonscription parisienne, un véritable fauteuil pour la candidate qui ne voulait pas de la 11e circo qui lui avait été attribuée, trop difficilement gagnable. Elle est ainsi quasiment assurée d'être réélue députée.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le Bilderberg Fillon explique comment il veut enfumer les Français en 2017 façon Blitzkrieg

  • Fini le FN? Pas vraiment!

    FNNiDroiteNiGauche-768x1024.jpgPar 351 voix contre 282 à son concurrent  direct, le candidat social-démocrate Gianni Pittella, c’est  le « champion » des 217 députés du Parti populaire européen (PPE), l’Italien  Antonio Tajani, ex  porte-parole de Silvio Berlusconi et membre de Forza italia, qui a été élu hier en remplacement de Martin Schulz à la présidence du Parlement européen. Et ce grâce au soutien du groupe libéral-européiste ADLE présidé par Guy Verhofstadt  mais aussi à l’appui implicite des eurosceptiques britanniques, polonais et tchèques du groupe (ECR)… Mardi toujours, le Premier ministre britannique Theresa May a annoncé un Brexit assez radical dans ses effets (« Le Royaume-Uni ne peut pas continuer à faire partie du marché unique »), son refus de la tutelle de Cour européenne de justice,  son voue d’une limitation drastique de l’immigration en provenance d’Europe, tout en formulant le souhait que puisse être négocié des accords de libre-échange avec l’Union européenne.

    Le site des Echos commente aujourd’hui le huitième baromètre de la ­confiance politique réalisé par OpinionWay pour le Cevipof (Sciences po) qui note que si  «l’appartenance à l’Union européenne est encore vue comme une bonne chose par 42 % des Français (1 point gagné en un an), quand 24 % la voient comme une mauvaise chose il y a un mouvement (…)  de Français réclamant plus de liberté pour les entreprises, tout en affichant un scepticisme de plus en plus grand face à la globalisation et à l’ouverture, qu’elle soit sociale ou ­culturelle , analyse Pascal Perrineau, responsable du programme  Vie politique  de Sciences po.» L’ « adhésion plus franche à l’économie de marché »  de nos compatriotes est  modérée  par  une « réticence ancienne des Français vis-à-vis de la mondialisation (qui) va croissante. Ainsi 43 % des Français appellent à plus de protection face au monde d’aujourd’hui (13 points de gagné depuis 2009), quand l’appel à davantage s’ouvrir ne recueille plus que 24 % d’opinions favorables (33 % il y a sept ans).»

    « C’est surtout sur le plan ­culturel ou sociétal que l’ouverture au monde suscite le plus de crispations. On peut le voir à travers l‘affirmation qu’il y a trop d’immigrés en France , désormais reprise par 64 % des Français quand ils n’étaient que 49 % à le dire en 2009 (…), 62 % des Français jugent que l’islam représente une menace pour la République (56 % il y a deux ans) et ils sont même 43 % à affirmer que les enfants d’immigrés nés en France ne sont pas vraiment français. »

    Pareillement, ce même baromètre du Cevipof, constate Bruno Cautrès, chercheur CNRS au Cevipof et enseignant à Sciences po,  confirme que « le lien entre les citoyens et leurs représentants (est)  très profondément altéré, voire rompu. (…). Pour 89 % des sondés, les responsables politiques  ne se préoccupent pas de ce que pensent les gens comme nous ; pour 75 %, ils sont  plutôt corrompus ; 40 % des personnes interrogées éprouvent de la méfiance  en pensant à la politique et 28 % du dégoût ; seules 11 % d’entre elles ont confiance  dans les partis et près des trois quarts (70 %) estiment que  la démocratie ne fonctionne pas bien en France  (…).  Les Français sont attachés à la démocratie représentative, mais ne sont satisfaits ni de son fonctionnement ni de son efficacité, relève le politologue. Ce sont des citoyens critiques.  Ce qui conduit même 17 % et 49 % d’entre eux à souhaiter respectivement que  l’armée dirige le pays ou que celui-ci ait à sa tête un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du Parlement ni des élections ».

    Et l’article des Echos d’en tirer la conclusion que face à cette classe politicienne démonétisée,  « de ce point de vue », deux candidats immigrationnistes, respectivement euromondialiste et altermondialiste comme  «Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, qui se présentent à l’élection présidentielle en dehors des partis et de la primaire organisée par le PS , à la tête de deux mouvements citoyens, La France insoumise et En Marche, ont bien saisi l’air du temps »!

    Bruno Bernard  ancien conseiller politique à l’ambassade de Grande-Bretagne, directeur-adjoint du cabinet du maire (LR) Delphine Bürkli du IXème arrondissement de Paris,  soulignait  en avril dernier sur le site  atlantico  que M. Macron « espère » «  la mise en place d’un grand mouvement central, pivot de la politique française, avec du centre-droit et du centre-gauche. Tous ceux qui ont essayé n’y sont pas parvenus, de Jean Lecanuet à Jacques Delors, en passant par François Bayrou. Les Français aiment bien savoir à qui ils ont affaire : un homme de gauche ou un homme de droite, même s’il est possible, par la suite, de tendre des mains. Par conséquent, je ne pense pas que la tentative d’Emmanuel Macron soit vouée à une quelconque réussite sous son angle de tentative personnelle. De même, je ne vois pas En Marche! devenir un parti politique ; ou alors, ce sera un supplétif qui rentrera dans la nébuleuse du centre, comme il en existe déjà quelques-uns. La seule chose qui pourrait être bénéfique à Emmanuel Macron serait la recomposition complète du paysage politique français.»

    Patrick Buisson expliquait ces derniers mois que la montée du FN  dans les urnes  ne tenait pas à sa dédiabolisation mais à une radicalisation des électeurs français, principalement  autour des thématiques identitaires.  M. Bernard qui était aussi invité en fin de semaine dernière à s’exprimer  dans Le Figaro sur la campagne de Marine Le Pen s’inquiétait (?)  pour sa part  d’une dédiabolisation initiée  par la direction du FN et qui selon lui « remet en cause le socle électoral traditionnel du FN ». Elle pourrait rendre crédible assure-t-il, l’hypothèse (validée par un seul petit sondage) d’une qualification de M. Macron en lieu et place de Marine au second tour de la présidentielle face à François Fillon.

    «Le Front National sans le souffre »(sic) écrit-il  -le FN sans (sent) le soufre? NDLR-,  « est-il encore le Front National? » s’interroge gravement  Bruno Bernard.  «A l’heure où les peuples occidentaux semblent avoir soif de radicalité, le FN normal n’est-il pas à contre-courant? (…).  Le vin est coupé et pourtant elle continue à ajouter de l’eau : si (Marine)  élue, elle promet, non pas de dénoncer purement et simplement les accords de Schengen mais de les renégocier (…). Désormais il y a une feuille de papier à cigarette entre le programme de Marine et celui du candidat des Républicains qui lui aussi propose de réformer Schengen et la Commission Européenne. Le FN survivra-t-il à cette normalisation de trop? (…) L’avenir dira si le parti de Marine le Pen parvient à maintenir sa capacité d’attraction sans sa capacité de subversion.»

    FN jugé pourtant toujours aussi subversif, radical  dans ses propos et dans ses propositions par ses adversaires constate Bruno Gollnisch,  à commencer par MM.  Fillon,  Valls,  Mélenchon ou Macron.  Et dernièrement encore par le réalisateur subventionné du film anti FN  Chez nousLucas Belvaux, qui affirme même que le FN est «un parti totalitaire » dont le  «style»  consiste à  «identifier l’ennemi et le diaboliser pour l’anéantir» (sic).

    Alors totalitaire ou trop aseptisé le FN? Ce qui est certain c’est que Bruno Bernard se trompe lourdement, comme bien d’autres  politologues  et  observateurs avant lui, quand il affirme que «ce processus de respectabilisation (du FN est)  inspiré de celui mené par Gianfranco Fini en Italie » et qui  consisterait  en  «un bazardage en règle du fond de commerce paternel qui a permis au Front National de vivre confortablement grâce à une rente électorale comprise entre 15 et 20%? Les dirigeants actuels du parti ne sont-ils pas trop présomptueux en croyant pouvoir s’affranchir, d’un coup, du patronyme Le Pen, du nom du parti et de la flamme tricolore?».

     Alors que M.  Bernard se rassure (?), les dirigeants du  FN ne se satisfont  pas d’une quelconque rente électorale mais se battent pour accéder aux plus hautes responsabilités, certainement pas pour faire de la figuration.  Frontistes qui  ne veulent assurément pas  suivre le chemin de M. Fini. Bruno Gollnisch le rappelait encore dans un entretien  accordé au Figaro en août 2015, «Fini est l’exemple d’une impasse. Dauphin de Giorgio Almirante, il en a renié l’héritage. Malgré ces contorsions déshonorantes, il n’a jamais été président du Conseil. Aujourd’hui, son parti, naguère de 120 députés, ne pèse plus rien. Fini, c’est fini. Et Alessandra Mussolini, la petite-fille du Duce, siège à Strasbourg avec les députés français UMP-Républicains !».

    Nous l’avions aussi écrit sur ce blogue «la stratégie Fini, qui a commencé  par un changement de nom et du sigle du MSI,  a été un échec retentissant.  Fini est devenu atlantiste, s’est rallié au Nouvel ordre mondial, aux oukases de  Bruxelles,  a demandé pardon pour des crimes qu’il n’a pas commis, accepté  l’immigration-invasion, prôné la régularisation des clandestins,  s’est prononcé pour le droit de vote des immigrés et vanté, comme il l’a déclaré en mars 2009, les vertus de  la société multiethnique et multi-religieuse! Toutes choses  qui ne figureront jamais dans le projet présidentiel de Marine!

    https://gollnisch.com/2017/01/18/fini-fn-vraiment/

  • Primaire de la gauche : les dix propositions les plus folles

    Primaire-gauche-Minute-Couv-251x350.jpgLes « sept nains » que sont, selon l’hebdomadaire Minute, les sept candidats aux « primaires citoyennes » – la primaire de la gauche – sont tous d’accord sur un point : il faut accorder le droit de vote aux étrangers non européens pour les élections locales. Ceux-ci pourront d’ailleurs voter à cette primaire, ainsi que Novopress l’avait relaté. Mais que proposent d’autre les candidats socialistes, radicaux et écologistes ? Dans son édition de cette semaine, Minute a dressé la liste de quelques-unes de leurs propositions. Florilège.

    La brigade de lutte contre les discriminations. C’est une idée de Benoît Hamon. Il s’agit pour ces policiers d’un nouveau genre de contrôler « les pratiques des structures publiques et privées en matière de discrimination ». Alors dénonçons-nous tout de suite : à « Minute », il n’y a aucun journaliste de gauche, ni issu de la « diversité » extra-européenne. L’amende serait élevée ?

    Les autoroutes de l’immigration. En proposant un corridor humanitaire pour « accueillir directement les réfugiés depuis les pays voisins de la Syrie », Vincent Peillon veut lui, tout simplement, faciliter l’immigration. Une sorte d’autoroute, donc, mais sans péage…

    Retour à la démocratie grecque. L’élection, c’est dépassé. Arnaud Montebourg veut 100 « citoyens tirés au sort au Sénat » et créer la VIe République ! Au moins lui reconnaîtra-t-on qu’il défend cette idée – dans le vide, certes… – depuis 2001.

    « Faire de la condition animale une des grandes causes du quinquennat ». C’est la proposition choc de François de Rugy, qui serait envisageable s’il n’avait abandonné l’idée qui nous intéresse un peu plus : faire des Français la première grande cause du quinquennat…

    Une fac pour les imams. Manuel Valls souhaite en effet « permettre aux futurs imams d’avoir dans les universités un accès gratuit à un enseignement sur le droit des cultes, les institutions nationales et locales de la France, la laïcité ». Faire l’islamisation de la France sur le budget national, voilà une idée qu’elle est bonne !

    La diversité jusqu’au plus haut niveau de l’Etat. Manuel Valls veut officiellement « respecter la diversité dans les nominations de l’État ». En d’autres termes, la discrimination positive plutôt que le mérite ! C’est le même qui voulait « des white, des blancos » sur le marché d’Evry.

    « L’inscription de la laïcité au patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco »Membre du Parti radical, Sylvia Pinel n’a peur de rien en matière de laïcité. Elle veut d’ailleurs également créer « une Maison de la Laïcité dans chaque région », ainsi qu’une « réglementation de la présence des fonctionnaires en service dans les cérémonies religieuses ». A quand le retour des fiches ? Mieux encore, Pinel souhaite la « fin de la reconnaissance mutuelle des diplômes entre la France et le Vatican ». Ça doit être son côté vintage…

    Le retour des Chantiers de Jeunesse ! Pour lutter contre la radicalisation, Sylvia Pinel plaide pour la création « des Chantiers républicains destinés aux jeunes de 15 à 18 ans ». Tous les jeunes sont-ils concernés ? On ne sait pas. Quoiqu’il en soit, « pendant trois ans, à raison d’un mois par an, ces jeunes devront défendre un projet cohérent avec les valeurs de la République et qu’ils auront choisis ». Les recruteurs de Daech en tremblent d’avance.

    « Un vaste plan de jumelages inter-établissements scolaires ». C’est la proposition très sérieuse de François de Rugy pour « lutter contre les stéréotypes et les Frances qui s’ignorent » ! Chaque collège ou lycée devra se jumeler avec « autre établissement, situé dans une autre région, et dans un contexte socio-économique différent. […] Les échanges entre les élèves permettront de confronter chacun à la diversité sociologique de la France, et de lutter contre les préjugés et les communautarismes de toutes sortes ». On peut appeler ça le choc des cultures !

    Une seule séance de questions au gouvernement par semaine. Sylvia Pinel propose cela en guise de réforme institutionnelle. On appelle cela avoir le sens des priorités.

    http://fr.novopress.info/