Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 391

  • Jacques de Guillebon : « Il y a une collusion de cathos bon teint pour écarter les cathos identitaires »

    Le journaliste et essayiste Jacques de Guillebon analyse, pour Boulevard Voltaire, la polémique dite des « cathos identitaires ».

    Selon lui, on assiste, chez les catholiques français, à un basculement vers un champ politique plus à droite, qui correspond au basculement des Français en général.

    Certains catholiques bourgeois, paniqués par ce phénomène, qualifient ces catholiques « d’identitaires » et ont décidé souverainement qu’ils étaient infréquentables.

    http://www.bvoltaire.fr/jacquesdeguillebon/y-a-collusion-de-cathos-teint-ecarter-cathos-identitaires,306621

  • MACRON MARCHE DE TRAVERS POUR MIEUX ÉTOURDIR LES FRANÇAIS

    2070981649.jpgJean-Yves Métayer cliquez ici

    L’ancien ministre de l’économie se veut être le candidat de l’espérance. Macron l’ultra-libéral veut faire rêver les français. Manifestement, le candidat de la langue de bois ne vit pas dans le même monde que nous. L’ex-banquier ne parle pas de la réalité des français, pas un mot sur les menaces islamistes, sur le terrorisme, pas un mot sur le régalien, pas un mot sur son modèle économique, pas un mot sur la « flexibilité », surtout pas. Macron, c’est l’illusion en action.

    Mais, attention, un Macron peut en cacher un autre. Les apparences sont celles d’un jeune homme plein d’espoir qui veut incarner la France qui gagne. Mais derrière les apparences, nous voyons la raison de sa présence, imposer, avec le sourire, le projet de « l’économisme total ». Celui qui calcule, qui fait des courbes, des statistiques, des bilans et qui n’hésite pas à licencier pour répondre aux attentes des financiers. Voilà le vrai Emmanuel Macron. Avec Macron, ce n’est plus mon ennemi, c’est la finance, c’est le contraire. Avec Macron, nous sommes dans « ma grande amie la finance à laquelle je dois tellement ».

    Oui, Macron est le candidat des grands groupes financiers, de la finance internationale, de " Planète Finance" de Jacques Attali et certainement pas des petits patrons, des artisans et des petits commerçants. Au moment où les élites ont été prises de panique avec l’élection de Donald Trump, le jeune Emmanuel tombe à pic ! Il compte déjà plus de soixante-dix couvertures de journaux. C’est un signe de bonne conduite et le système lui en est très reconnaissant. Macron va donc bénéficier des largesses des médias et d'une bienveillance non-dissimulée de l'ensemble du système.

    Ne vous trompez pas sur le petit banquier, il veut simplement vos voix pour donner satisfaction à la classe mondialiste qui pourra accélérer ses réformes ultra-libérales et faire de la France un champ de ruine, sans racine, sans histoire.

    Il est donc urgent de stopper cette mascarade autour du macronisme, nouvelle version de la stratégie laïcardo-mondialiste et de rassembler toutes les forces de la droite nationale.

    MACRON ATTENTION DANGER !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • RÉFLEXIONS SUR L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

    Pierre Vial, Président de Terre et peuple

    Je n’ai aucune illusion sur Marine Le Pen et les gens de son entourage. Parler d’une « France apaisée » pour s’en faire une bannière constitue un déni du réel, ce qui est de mauvais augure pour quelqu’un qui prétend assumer les responsabilités du pouvoir.

    Ceci étant, l’important n’est pas là car les suffrages qui vont se porter sur son nom ne reposent pas sur les qualités ou les défauts de la candidate. Ils seront en fait l’expression d’un ras-le-bol à l’égard du Système, d’un rejet pur et simple de ce Système et de ce qu’il véhicule, en particulier l’immigration-invasion et le Grand Remplacement qu’elle implique, qui scellerait la mort de notre identité et de notre liberté. Ces suffrages sont donc utiles car ils constituent un potentiel prérévolutionnaire.

    Pourquoi ? Parce que les électeurs de Marine Le Pen seront forcément déçus (pour ne pas dire plus) un jour ou l’autre, par l’écart, puis le profond fossé existant entre les espoirs qu’ils mettent en elle et ce qu’elle prétend faire. Car, emprisonnée par son allégeance au Système, qu’elle dissimule de moins en moins, surtout sur l’immigration et la société multiraciale, elle suscitera une déception à la mesure des illusions qu’elle aura suscitées et entretenues.

    Alors – et c’est là que tout peut arriver – il y aura des gens, beaucoup de gens, prêts à se rallier à l’idée que seule une solution radicale, mettant en question et rejetant l’ensemble du Système, pourra tirer du gouffre notre pays et notre peuple. Hypothèse peu probable, disent certains (pour se rassurer) mais qu’on ne peut cependant exclure totalement : si un certain nombre de Gaulois finissent, excédés, par réagir vraiment, c'est-à-dire physiquement, que se passera-t-il ? Cela s’appelle une Révolution. Une Révolution identitaire, portée par certains, dont nous sommes. Préparons-nous.

    C’est à lire :

    - Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs, Gallimard, 2016, 144 pages, 15 euros.

    - Philippe de Villiers, Les cloches sonneront-elles encore demain ?, Albin Michel, 2016, 316 pages, 22,50 euros.

    - Michel Onfray, Décadence, Flammarion, 2017, 750 pages, 22,90 euros.

    - Jean-Claude Michéa, Notre ennemi, le capital, Flammarion, 2017, 314 pages, 19 euros.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Emmanuel Macron, « rempart contre le FN » : même pas en rêve !

    Le positionnement politique ambigu de Macron ne séduira, in fine, qu’une partie limitée d’un électorat de gauche déçu par le quinquennat qui s’achève.

    La « Macromania » qui sévit depuis plusieurs mois, grâce à une presse nationale complaisante, ne devrait pas se calmer à l’issue des primaires de la gauche. En effet, le spectacle affligeant, sur le fond et sur la forme, donné par les sept candidats en lice promet encore de beaux jours à celui qui a fait le choix de se lancer seul dans l’aventure présidentielle. Même des élus socialistes de premier plan ne s’y trompent plus, manifestant un intérêt croissant pour la candidature de l’ancien ministre de l’Économie de François Hollande. Il est vrai que les législatives qui suivront, et les circonscriptions à sauver, ont de quoi motiver les plus indécis au PS.

    C’est donc fort de cette dynamique qu’Emmanuel Macron poursuit son chemin. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne laisse pas les foules indifférentes, puisque chacun de ses meetings rassemble un nombre de participants plutôt significatif.

    Ainsi, au Zénith de Lille, le 14 janvier dernier, étaient-ils près de 5.000 à être venus écouter celui qui se pose maintenant en « rempart contre le Front national ». C’est donc bien le second tour de l’élection présidentielle que Macron a désormais en ligne de mire. Il faut dire qu’ils en rêvent tous. Pouvoir se retrouver face à face avec Marine Le Pen renvoie immanquablement à l’élection de 2002 qui vit Jacques Chirac laminer son rival, Jean-Marie Le Pen, avec plus de 82 % des suffrages. Comment, dès lors, ne pas espérer pareil destin et miser sur le rejet qu’inspire encore le parti frontiste à certains électeurs, mais surtout sur ce fameux « pacte républicain » qui, jusque-là, a toujours permis, grâce à des alliances contre-nature et de circonstances, de faire barrage au FN ?

    Mais il y a un premier tour. Et même si Emmanuel Macron peut se permettre d’espérer, grâce à l’indigence ou au manque total de réalisme des propositions formulées par les autres candidats de gauche, il lui faudra trouver un nombre suffisant de voix pour écarter le candidat de la droite François Fillon. Pour cela, Macron compte, d’abord, sur la nouveauté qu’il incarne.

    Nouveauté relative, cependant, car il sort d’un gouvernement socialiste qui a piteusement échoué et dont il porte en partie la responsabilité du bilan. Il mise, ensuite, sur son programme économique qui, pourtant, de l’avis même des spécialistes, ne comporte rien de vraiment original.

    Reste, enfin, les propositions du fondateur d’En Marche ! dans les domaines régalien et de société. Là encore, une évidence s’impose. Pas de programme en matière de sécurité, si ce n’est un retour à la police de proximité dont les échecs successifs et coûteux n’ont manifestement pas servi de leçon. Des prises de position sur les causes du terrorisme et sur l’islam pour le moins déconnectées des réalités. Une volonté d’accueillir des migrants en plus grand nombre et la dépénalisation du haschisch. Bref, de quoi faire fuir un pan important de l’électorat français qui se fait, aujourd’hui, majoritairement demandeur de plus de fermeté, de rigueur et de sécurité.

    À n’en pas douter, de telles approximations ne contribueront pas à « faire barrage au FN ». Le positionnement politique ambigu de Macron ne séduira, in fine, qu’une partie limitée d’un électorat de gauche déçu par le quinquennat qui s’achève. Mais certainement pas cet électorat, plus « droitier », qui lui serait nécessaire pour espérer se retrouver face à Marine Le Pen. Quant à retourner les électeurs du FN avec de telles propositions, « même pas en rêve » !

    http://www.bvoltaire.fr/olivierdamien/emmanuel-macron-rempart-contre-le-fn-meme-pas-en-reve,307077

  • Trump, censé symboliser le capitalisme le plus sauvage coalise contre lui la quasi-totalité de la « presse aux ordres de la Bourse »

    Jean-Claude Michéa publie "Notre ennemi, le capital". Il est interrogé dans Marianne. Extraits :

    "Vous qui vous déclarez «populiste», comment vous apparaît une figure comme celle de Donald Trump, autour de laquelle se sont alliés le peuple déclassé et une partie des Américains les plus puissants du pays ?

    « Plus le méchant est réussi, disait Hitchcock, plus réussi est le film. » De ce côté, Donald Trump est le client idéal. Il incarne en effet, jusque dans sa coiffure, tous les traits de l'« homme que vous aimerez haïr ». Il reste cependant un mystère à résoudre. Par quel miracle celui qui est censé ainsi symboliser, selon le Monde, l'essence même du capitalisme le plus sauvage peut-il coaliser contre lui, du matin jusqu'au soir, la quasi-totalité de ce que Marx appelait la « presse aux ordres de la Bourse » (y compris de sa « brigade du rire », de Yann Barthès à Karl Zéro) ?

    C'est sans doute que celle-ci ne lui pardonne pas d'avoir eu le mauvais goût d'utiliser dans sa campagne électorale un peu trop d'éléments de langage « anticapitaliste ». Mais que ces chiens de garde se rassurent ! Trump - bien que, contrairement à Fillon, il sache en effet parler aux travailleurs - n'a probablement jamais eu la moindre intention de remettre vraiment en cause le Tafta ou la tyrannie de Wall Street (les choses sont peut-être un peu différentes sur le plan géopolitique).

    Et, si même il poussait l'incohérence jusqu'à vouloir faire quelques pas dans cette direction - hypothèse peu plausible -, nul doute que le système saurait très vite lui rappeler les limites à ne pas dépasser. C'est qu'on ne plaisante pas avec ce genre de choses au pays des Kennedy et des Martin Luther King. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « La proposition de révision de la loi Taubira de François Fillon est malheureusement très minimaliste »

    Entretien avec Ludovine de La Rochère

    « Familles je vous aime »   sous ce titre en forme de déclaration d'amour, Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif Pour Tous, vient de publier un véritable manifeste de la résistance à la dissolution de la famille et de la société. Monde&Vie l'a rencontrée.

    Quel est l'objet de votre livre et pourquoi le publier aujourd'hui ?

    Plus que jamais, il y a lieu d'expliquer et de rappeler, à temps et à contretemps, l'importance de la famille pour les personnes et pour l'ensemble de la société, en essayant de renouveler la vision que nous en avons et celle de l'acte politique la concernant.

    Dans votre livre, vous faites la différence entre « la » famille et « les » familles, selon la nouvelle terminologie choisie par le ministre lui-même. En quoi cette différenciation est-elle importante ?

    C'est Laurence Rossignol, en effet, qui a changé le nom du ministère de la famille pour en faire celui « des familles ». Ce changement exprime sa volonté de promouvoir, parallèlement à la conception traditionnelle de la famille fondée sur la filiation père-mère-enfant, d'autres manières de vivre ensemble sous le même toit découlant du choix de personnes, de même sexe ou de sexes différents, avec des enfants qui ne sont pas nés de leur union. On présentera comme une « famille », par exemple, un couple qui a acheté un enfant en payant une mère porteuse et s'est engagé à s'en occuper or, un tel couple constitue un foyer, mais il s'y trouve deux pères ou deux mères - ce qui n'est pas nécessaire à l'enfant - et il y manque un père ou une mère - dont il a, au contraire, fondamentalement besoin. Tout cela n'est pas fondé sur la réalité de notre humanité, mais sur l'utilisation et le détournement de techniques. Une telle structure ne correspond pas à la filiation réelle de l'enfant, ni à ce qui est le plus souhaitable pour lui. En appelant son ministère « ministère des familles », Madame Rossignol promeut ces autres manières d'organiser et de « créer » artificiellement une famille. Les pouvoirs publics se désintéressent ainsi de la famille au sens classique et actuel du terme, alors que plus de 75 % des enfants vivent avec leurs deux parents.

    Vous soulignez en effet dans votre livre que 73 % des couples mariés restent unis. D'où vient alors que le mariage soit tellement décrié dans les milieux officiels et présenté comme un archaïsme ?

    Dans l'esprit d'un certain nombre de personnes, et notamment de responsables poli* tiques, la famille est un heu d'injustice qui transmet des inégalités, notamment entre homme et femme. Aux yeux de ces responsables, l'inégalité et l'injustice consistent aussi à dire à un enfant qu'il est un garçon ou une fille. Se laisser imposer son identité sexuelle et accepter de rentrer dans la filiation père-mère-enfant constituerait selon eux une, entrave à notre liberté et la famille fondée sur la filiation père-mère-enfant correspondrait donc à un schéma archaïque, à la fois inégalitaire, injuste et liberticide.

    Qu'en est-il des familles « recomposées » après un divorce ?

    Ces familles sont recomposées du point de vue du nouveau couple qui s'est formé, mais l'enfant lui-même ne vit plus dans sa propre famille, qui s'est, elle, décomposée. Sans porter de jugement, force est de constater que ces situations diffèrent de la famille traditionnelle et ne sont pas sans conséquences.

    Vous insistez dans votre livre sur l'importance du couple. Au contraire, comme vous le rappelez, l'ancien ministre de la famille Dominique Bertinotti, par exemple, privilégiait l'enfant par opposition au couple parental. Par volonté d'affaiblir le mariage ?

    Cette opposition dénote une tout autre conception de la famille. On fait mine d'être centré sur l'enfant, que l'on prétend placer au cœur de la famille, mais en réalité l'on crée autour de lui un univers instable, puisque ce n'est plus le couple - c'est-à-dire ses parents - qui est à l'origine de la famille. Sous prétexte de veiller à l'équilibre de l'enfant, l'on feint de croire que ceux dont il a le plus besoin, son père et sa mère, sont sans importance, puisqu'ils peuvent être remplacés par un beau-parent, voire par une deuxième personne de même sexe. L'inter-LGBT voudrait même que l'on puisse mettre auprès de lui autant de parents qu'on le souhaite. En réalité, les besoins les plus élémentaires de l'enfant sont complètement évacués. D s'agit d'une conception totalement nouvelle aussi de la parentalité (un terme lui-même nouveau), conçue comme un choix de se considérer comme parent et enfant, uniquement fondé sur l'affectif et la volonté. On mise tout sur ce lien affectif, qui est pourtant d'autant plus fragile qu'il n'est pas cohérent avec le biologique, le culturel, le social, le spirituel, etc. Au contraire, dans la filiation au sens classique du terme, il existe une cohérence entre toutes les dimensions de la personne humaine et du lien parents-enfant, qui le rend solide. Même si je ne vois plus ma mère et que je suis brouillé avec elle, elle restera ma mère et je pourrai toujours la retrouver, même à la fin de sa vie. C'est toute la différence avec le simple lien affectif. Or, l'enfant a besoin de cette solidité et de cette stabilité, comme il a besoin d'un schéma psychique qui corresponde à la réalité de son origine. C'est en cela que la PMA pose problème, de même que la GPA on voit très bien à travers les débats sur l'anonymat du don de gamètes à quel point la filiation inconnue est une source de souffrance.

    Vous souhaitez sortir du schéma habituel de la politique familiale - allocatif et fiscal, écrivez-vous -pour prendre en compte les champs juridique, éducatif, anthropologique et bioéthique. Mais n'est-il pas dangereux de laisser l'État s'immiscer davantage encore dans la famille ?

    À vrai dire, c'est ce qu'il fait déjà, très fortement et sous un prisme idéologique. L'État prend beaucoup de décisions - en matière de bioéthique, de santé.. -, sans jamais tenu-compte de leurs conséquences sur la filiation, ni sur la famille, donc de leur impact humain. Ces sujets - tels que la PMA - ne sont traités que sous leur aspect technique, alors qu'ils concernent les personnes et les liens qui les unissent, la famille et finalement la société elle-même, qui est une famille de familles. Pourtant l'État ne développe aucune vision d'ensemble de ce que pourrait être une politique familiale. Au contraire, beaucoup d'actions sont conduites à rencontre du respect de la famille. Celle-ci n'est pas une fin en soi, mais, placée à l'articulation entre la personne et la société, elle reste la cellule dont tout enfant et tout jeune a besoin pour se préparer à être autonome et adulte, avant de la quitter pour éventuellement fonder ensuite sa propre famille.

    Lors de la récente primaire de la droite et du centre, Jean-Frédéric Poisson, seul candidat à vouloir l'abrogation de la loi Taubira, a réalisé un score assez maigre par rapport à ce que l'on aurait pu attendre d'une mobilisation des participants à La Manif pour tous. Cela n'affaiblit-il pas votre mouvement ? Finalement, entre les propositions d'Alain Juppé et celles de François Fillon, qui propose l'adoption simple par les homosexuels plutôt que l'adoption plénière, la différence n'est pas énorme, tous deux admettent que l'enfant puisse être élevé par deux personnes de même sexe...

    La proposition de révision de la loi Taubira formulée par François Fillon est malheureusement très minimaliste. Mais elle permet que ce débat extrêmement important reste dans l'espace public et continue de faire l'objet d'une réflexion. La loi Taubira ne pourra pas être vraiment révisée ou abrogée si sa légitimité n'est pas remise en cause de manière permanente et ne fait pas l'objet d'un débat lui aussi permanent. Le danger serait que, « Fillonmania » ambiante aidant, certains en viennent à se dire que la position de François Fillon est finalement acceptable et qu'il vaut mieux en rester là. Or, humainement parlant, il n'est pas possible d'en rester là, puisque cela reviendrait à admettre que le mariage peut concerner deux hommes ou deux femmes - en contradiction avec le vrai sens du mariage -et qu'un enfant peut être élevé par deux personnes de même sexe, ce qui revient à le priver de père ou de mère pendant sa petite enfance, son adolescence et sa jeunesse. Un enfant n'a cure de ce qui est inscrit sur son état-civil, il a besoin d'une maman et d'un papa. Les propositions de François Fillon sont donc très insuffisantes, mais si Sarkozy ou Juppé avaient été élus lors de cette primaire, il serait sans doute plus difficile de continuer à débattre, informer et former sur le sens du mariage, le nécessaire respect de l'intérêt supérieur de l'enfant et le respect de notre humanité, homme-femme et père-mère-enfant.

    Eu égard à ses prises de position sur la famille et la société, il aurait évidemment mieux valu que Jean-Frédéric Poisson recueille davantage de voix, mais je crois que les observateurs ont compris que de nombreux votes se sont portés vers ceux qui avaient une chance d'être choisis à l'issue de la primaire et donc d'être demain président de la République. Autrement dit, les résultats obtenus par les candidats à la primaire ne reflètent pas l'état de l'opinion sur les questions du mariage, de la filiation et de la société. Plus généralement, les propositions de François Fillon concernant la famille, aussi bien du point de vue anthropologique que sous les aspects plus techniques, sont dépourvues de cohérence et de profondeur. Il y manque une vraie réflexion que le transhumanisme, notamment, mais aussi la logique matérialiste et le libertarisme qui prévalent depuis des années, rendent pourtant extrêmement urgente. Quand François Fillon dit qu'il faut mettre la famille au cœur des politiques publiques, c'est une belle déclaration, mais cela reste insuffisant c'est au cœur de la politique elle-même qu'il faut la placer, puisque la finalité de la politique, c'est l'homme ! C'est pourquoi La Manif Pour Tous continuera à travailler sans se décourager sur ces sujets.

    Propos recueillis par Eric Letty monde&vie 12 janvier 2017

    Ludovine de La Rochère, Familles je vous aime, éd. Pierre-Guillaume de Roux, 189 p., 18,90 €.

  • Les catholiques français basculent vers la droite, ce qui fait paniquer les "cathos bourgeois"

    Selon Jacques de Guillebon, interrogé par Boulevard Voltaire concernant la polémique sur les identitaires qui n'auraient pas le droit de se revendiquer comme catholiques :


    Jacques de Guillebon : "Il y a une collusion de... par bvoltaire

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html