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élections - Page 394

  • L'analyse de Zemmour : « Benoît Hamon, le socialiste qui monte parce qu'il promet tout »

    CHRONIQUE - Éric Zemmour voit en Benoît Hamon l'idole montante des étudiants idéalistes et des banlieues où le chômage des jeunes est massif. [Figarovox - 20.01]. Comme toujours ou presque sa critique touche les points sensibles et dégage l'essentiel.  LFAR

    Il est l'homme qui monte. Celui qui remplit les salles. Suscite l'enthousiasme sur les réseaux sociaux. Le Fillon de la primaire socialiste, se réjouit-on déjà dans son entourage.

    Benoît Hamon a tout compris. Celui que Martine Aubry appelait « petit Ben » avec affection a bien grandi. Il a retenu les leçons de ses glorieux aînés. Il a fendu l'armure, comme avait dit Jospin. Et il nous étonne par sa démagogie, comme avait dit Chirac. Rien ne l'arrête ni ne le retient. Son « revenu universel » jongle avec les centaines de milliards d'euros, mais lui ne cille pas d'effroi. On se demande parfois s'il n'est pas comme nos grands-parents qui mélangeaient les anciens francs et les nouveaux !

    Mais Hamon n'en démord pas. Le travail est mort, les robots vont tout prendre ; il faut donc payer les gens à ne rien faire. Avec quel argent ? On trouvera. Les riches sont là pour ça. Et si cela ne suffit pas, la Banque centrale fabriquera les billets nécessaires.

    Petit Ben a réponse à tout. A côté de lui, Arnaud Montebourg passe pour un père Fouettard lorsqu'il défend le travail et l'industrie comme socle de la richesse nationale. Evidemment, c'est moins « fun » que la multiplication magique des billets !

    Hamon ne s'arrête pas en si bon chemin. Il condamne toute fermeture des frontières aux migrants. L'honneur de la France, les valeurs, l'accueil, la tradition d'asile, la République… etc. On connaît la chanson. Il tance, tel un prêtre du nouvel ordre moral, Manuel Valls qui a osé dire à Angela Merkel qu'elle avait eu tort d'ouvrir en grand ses bras aux migrants. Hamon ne met à son revenu universel aucune limite ni d'âge ni de nationalité. Et ne supprime par ailleurs aucune allocation déjà existante. C'est open bar !

    Il va faire un tabac à Alger ou à Bamako. Il est déjà devenu l'idole des étudiants idéalistes et des banlieues où le chômage des jeunes est massif. Il a fait les gestes et dit les mots qu'il faut. Il a condamné Israël et exalté la « juste lutte » des Palestiniens. Il a dénoncé le Syrien Assad qui combat Daech. Lorsque les caméras de France 2 ont découvert dans des cafés de banlieue que les femmes y étaient persona non grata, il a aussitôt répliqué que le sexe féminin était de même interdit des bars ouvriers au XIXe siècle. Peu importe que ce soit un odieux mensonge, et que les ouvrières se rendaient dans les bars à l'époque de Maupassant ou de Zola, Hamon n'a cure de la vérité historique ; seule la vérité électorale l'intéresse.

    Hamon n'aime pas les ouvriers mais les chômeurs ; il est féministe lorsqu'il s'agit de défendre le mariage gay dans les bars du Marais ; il l'est beaucoup moins dans les bars de Sevran, où les jeunes hommes lui expliquent « qu'on est ici comme au bled ». Jusqu'où ne montera-t-il pas ?  

    Eric Zemmour          

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/01/24/l-analyse-de-zemmour-benoit-hamon-le-socialiste-qui-monte-pa-5902737.html

  • Fillon, Macron, Hamon : la présidentielle 2017 de tous les scandales !

    Ce qui vaut pour les Français simplex ne vaut visiblement pas pour l’élite de notre République, qui peut profiter du système à plein régime.

    La Ve République ressemble à s’y méprendre aux écuries d’Augias. Ouvrez la porte d’un placard, vous trouverez une collection de squelettes. Commençons par François Fillon, le Monsieur Propre de la droâte de gouvernement. Tout en lyrisme, il affirmait triomphalement, durant la campagne de l’élection primaire : « Mon projet perturbe les castes bien établies. Tous ceux qui, au fond, profitent du système. Tous ceux qui veulent conserver leur pré carré. » Malheureusement pour lui, les révélations du Canard enchaîné sont venues perturber son scénario bien huilé…

    Ce qui vaut pour les Français simplex ne vaut visiblement pas pour l’élite de notre République, qui peut profiter du système à plein régime. Simple paysanne, selon ses propres mots, Penelope Fillon a pourtant été l’attachée parlementaire de son époux, touchant un salaire colossal. En 2006, elle émargeait à 7.900 euros bruts par mois ! Au total, elle aura coûté la modique somme de 5 à 600.000 euros aux contribuables. Celle qui déclarait le 20 mai 2007 au Telegraph, un journal anglais, que les Français l’exaspéraient car ils se croiraient « supérieurs aux autres » et qu’ils ne seraient pas « particulièrement chaleureux » ne pourra pas déplorer leur manque de générosité ! Quand son cher et tendre a quitté Matignon, Penelope s’est recasée à la Revue des deux mondes, en qualité de « conseillère littéraire » pour un salaire de 5.000 euros bruts par mois.

    Son travail s’est résumé à deux critiques de romans anglais… Les bons comptes font les bons amis !

    Pour se défendre, François Fillon a fait preuve d’une malhonnêteté caractérisée, fustigeant la supposée « misogynie » du Canard enchaîné ! Quant à Bernard Accoyer, il s’est empressé d’expliquer que la pratique était courante… Ben voyons !

    Nous aurions pourtant tort de nous focaliser sur le seul François Fillon. Désormais, Emmanuel Macron se trouve aussi dans l’œil du cyclone. Vous savez, ce premier communiant qui lave plus blanc que blanc et entend renouveler la manière dont on conçoit la politique ici-bas. Il semblerait qu’il ait utilisé les frais de représentation de Bercy pour lancer la campagne de son mouvement, En Marche !

    Mais l’histoire ne s’arrêterait pas là ! L’Élysée aurait aidé Emmanuel Macron à organiser un déplacement au Liban… Quand on l’interroge sur l’origine des dons que son mouvement reçoit, Emmanuel Macron sort son atout : la démagogie. Serait-il donc « populiste » ou « démago » de chercher à savoir quelles fortunes nationales et étrangères soutiennent une personne qui espère présider à la destinée de la France ? Un homme qui compte dans son équipe un certain Bernard Mourad, ancien bras droit de Patrick Drahi. Cet élément pourrait-il, d’ailleurs, expliquer la relative clémence dont bénéficie l’impétrant dans les médias que possède le milliardaire franco-israélien ?

    Concluons ce petit panorama par Benoît Hamon. Depuis dimanche, les révélations se multiplient sur ce personnage. Son porte-parole, le député Alexis Bachelay, soutient ouvertement les islamistes du Collectif contre l’islamophobie en France, dirigé par l’inénarrable Marwan Muhammad… Il a même été jusqu’à relayer l’immonde et mensongère propagande de ce groupuscule sur le réseau social Facebook. Rappelez-vous, Alexis Bachelay a récemment été accusé, par le journaliste Georges Malbrunot, de mendier des vacances tous frais payés à l’ambassade du Qatar…

    Pendant ce temps, Marine Le Pen est interdite de pénétrer dans le camp de Grande-Synthe alors qu’elle a été élue députée française au Parlement européen sur ce territoire… À sa place, on a aperçu la bimbo Pamela Anderson. À quand, le grand nettoyage ?

    http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobin/fillon-macron-hamon-presidentielle-2017-de-scandales,309330

  • En cingleries aussi, jamais deux sans trois : après l'ISF et les 35 heures, le Revenu universel !

    Il était une fois...

    Il était une fois un petit élu de parti, qui avait un gros problème : comment acquérir de la notoriété, comment devenir connu, à défaut d'être célèbre, se demandait-il ? Et cela, parce qu'il voulait absolument gagner une élection. Oh, pas grand-chose, pas une grande élection, non ; vraiment, même, très peu de chose : la primaire du Parti socialiste.

    Que faire, que dire, qu'inventer ? se lamentait-il. La folie des 35 heures ? Martine me l'a déjà piquée ; l'autre folie de l'ISF, piquée aussi, par François (pas Hollande, non, Mitterrand) !

    Alors, Benoît a fait comme Erostrate : vous savez, ce grec inconnu qui, désirant à tout prix sortir de l'anonymat, incendia cette merveille du monde qu'était le temple d'Artémis, à Ephèse. Succès complet de l'opération : vingt-quatre siècles après, si le monde a perdu l'une de ses merveilles, Erostrate, lui, est passé à la postérité, et pour toujours.

    Benoît Hamon, atteint du syndrome (ou du complexe) d'Erostrate a trouvé lui aussi, enfin, son idée géniale. Il n'y a plus de temple à brûler, alors il a pensé à un truc sensationnel : je vais, se dit-il, donner 700 euros par mois à tout le monde ! Et j'appellerai cela le Revenu universel ! En voilà une idée qu'elle est bonne, se dit-il, tout content de lui, et, ni une ni deux, il se mit à proposer son thème de campagne. « Car il faut faire rêver », répondit-il à ceux qui le regardaient, mi effarés, mi consternés. Et il ne s'abaissa pas à expliquer comment il trouverait les 3 à 400 milliards que coûterait sa génialissime invention : cela aurait été d'un vulgaire ! Rêvons, vous dis-je... Et puis, il était tellement content de se démarquer ainsi de Hollande : lui avait dit « je ferai payer les riches », Hamon rétorque, superbe « je ferai toucher les riches » et Liliane Bettencourt recevra ses 700 euros par mois, comme tout le monde !... 

    Dans sa chronique du Figaro magazine, Zemmour, avec raison, tourna la chose en dérision ; et il nota : Hamon cartonne à Alger et Bamako, il fait un tabac, là-bas. Parce que, « le tam-tam de Jonathan », pour reprendre le titre d'un ouvrage du grand visionnaire Jean Raspail, cela fonctionne très bien : « Y’a bon la France ! » voilà ce qui se transmet, plus vite que la vitesse de la lumière ou du son, dans toute l'Afrique, de celle du Nord à la sub-saharienne. Oui, l'intéressé n'en a peut-être pas conscience, ou il n'en a cure, mais le résultat de sa démagogie délirante c'est ce cri qui court partout, dès maintenant : « Y’a bon, Hamon, y'a bon la France... ».

    Oui, mais, pour nous, la France et les Français, Hamon et ses folies, « y’a pas bon », mais pas bon du tout...

    Car, pour parler clair, outre le formidable appel d'air supplémentaire que cette folie furieuse créerait en matière d'immigration, Benoît Erostrate, pardon, Benoît Hamon n'a pas l'air de se rendre compte que son idée géniale, suréminente, sublimissime, ce serait tout simplement un GBSA, un grand bond social en arrière : un saut dans le temps passé de 2.000 ans, qui nous ferait revenir à cette époque où le peuple de la ville de Rome s'accommodait fort bien de ne pas travailler, pourvu qu'il ait de quoi manger et de quoi se distraire; et ce serait le retour de la mentalité décadente du « panem et circenses », que dénonçait Juvenal : le beau « progressisme » que voilà ! Qu'il est « novateur », ce programme qui ramène 2.000 ans en arrière !... 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • François Fillon et la préférence familiale...

    Le Canard enchaîné vient de lâcher une information fort gênante pour François Fillon, qui passait jusqu'à présent pour le chevalier blanc du système UMPS :

    6a00d83451619c69e201b7c8cde6be970b-320wi.png"Près de « 500.000 euros brut » en huit ans. C’est ce qu’aurait perçu Pénélope Fillon, comme attachée parlementaire de son mari François ou du suppléant de celui-ci, ainsi que par la Revue des deux mondes, affirme Le Canard enchaîné dans son édition à paraître ce mercredi.

    D’après « les feuilles de paie » de Pénélope Fillon, celle-ci a été rémunérée de 1998 à 2002 par son mari, député de la Sarthe (...). Cette enveloppe, qui vient en sus de l’indemnité du député, sert à rémunérer les assistants parlementaires basés à l’Assemblée ou dans les permanences des circonscriptions. « Calculé en principe pour trois collaborateurs », selon le site de l’Assemblée, son montant est de 9.561 euros par mois actuellement.

    Le fait d’embaucher des proches comme collaborateurs n’est pas interdit pour les parlementaires, à condition que ce ne soit pas un emploi fictif. A partir de 2002, après l’entrée de François Fillon au gouvernement, Pénélope Fillon, sans profession connue et qui est toujours en retrait des activités politiques de son mari, devient collaboratrice du suppléant de celui-ci, Marc Joulaud. D’après les chiffres obtenus par Le Canard enchaîné, c’est à cette période qu’elle sera rémunérée le plus (de 6.900 à 7.900 euros mensuels). Une collaboratrice de François Fillon à l’époque, interrogée par Le Canard, dit « n’avoir jamais travaillé avec elle ». « Je n’ai pas d’info à ce sujet. Je ne la connaissais que comme femme de ministre. »

    En 2012, Le Canard affirme que Pénélope Fillon a de nouveau été rémunérée « pendant six mois au moins » quand François Fillon est redevenu député de la Sarthe, après cinq ans à Matignon. « Au total, Pénélope aura perçu environ 500.000 euros brut sur les caisses parlementaires » en huit ans, affirme l’hebdomadaire. « Pénélope Fillon a été la collaboratrice de François Fillon, oui, elle a travaillé pour la Revue des deux mondes et oui c’est fréquent que les conjoints des parlementaires soient leur collaborateur, à gauche comme à droite », a déclaré à 20 Minutes Thierry Solère, porte-parole de François Fillon. « Elle a toujours travaillé dans l’ombre, car ce n’est pas son style de se mettre en avant », a-t-il ajouté.

    Le Canard affirme aussi que Pénélope Fillon a été parallèlement salariée, entre le 2 mai 2012 et décembre 2013, de la Revue des deux mondes, propriété de Marc Ladreit de Lacharrière (PDG de Fimalac), un ami de François Fillon. Elle touchait alors environ 5.000 euros bruts par mois. Interrogé par l’hebdomadaire, le directeur de la revue, Michel Crépu, se dit « sidéré » : « Je n’ai jamais rencontré Pénélope Fillon et je ne l’ai jamais vue dans les bureaux de la revue. » Il précise toutefois que Pénélope Fillon a signé « deux ou peut-être trois notes de lecture ». « Michel Crépu est mal renseigné », a rétorqué Thierry Solère.

    Le candidat François Fillon ne nie pas les informations mais tente néanmoins de se défendre :

    François Fillon a tenté de se justifier, dénonçant «le mépris et la misogynie» de l'article du Canard. Et d'ajouter, cité par Reuters : «Alors parce que c’est mon épouse, elle n’aurait pas le droit de travailler ? Imaginez un instant qu’un homme politique dise d’une femme – comme le fait cet article – qu’elle ne sait que faire des confitures. Toutes les féministes hurleraient.»

    De leurs côtés, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy doivent sourire. C'est moche la politique parfois...

    par Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/01/fran%C3%A7ois-fillon-et-la-pr%C3%A9f%C3%A9rence-familiale.html

  • Marine Le Pen vue par François Hollande : intelligente, structurée, efficace !

    Et si François Hollande se prononçait pour Marine Le Pen ? « C’est une blague, bien sûr, mais à moitié », écrit l’hebdomadaire Minute, qui consacre un article aux propos tenus par le président de la République sur Marine Le Pen, sur l’immigration ou sur l’islamisation de France, devant les journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, qui les ont rapportés dans Un président ne devrait pas dire ça…, paru l’an denier aux éditions Stock. En voici quelques extraits.

    Minute-Couv-Hamon-251x350.jpgLe 23 juillet 2014, Lhomme et Davet posent cette question à Hollande : « Est-ce que c’est tabou aujourd’hui, en étant de gauche, de dire qu’il y a trop d’immigration ? » La réponse présidentielle tombe : « Je pense qu’il y a trop d’arrivées, d’immigration qui ne devrait pas être là. » Stupeur des journalistes du « Monde ». Hollande détaille. Il raconte que, quelques mois plus tôt, il a reçu la réalisatrice d’un film montrant des adolescents fraîchement arrivés en France et y apprenant le français.

    « Les profs sont très fiers, très heureux, reprend-il. Et en même temps, ils disent : “C’est Sisyphe ! On les fait parler français, et puis arrive un autre groupe, et il faut tout recommencer. Ça ne s’arrête jamais. Donc, qu’est-ce qu’on fait ? On travaille dans un quartier, on arrive à aider ces familles, on leur donne un logement… Et puis après, il y en a d’autres qui arrivent, plus pauvres…” Donc, il faut à un moment que ça s’arrête. Ce n’est pas être mauvais républicain, au contraire : si on veut quand même faire ce travail, arriver à sortir un certain nombre de jeunes, il faut éviter qu’ils soient toujours confrontés à d’autres. »

    « La seule qui est venue avec un texte articulé… »

    En mai 2014, François Hollande a reçu Marine Le Pen à l’Elysée, évoquant avec les différents leaders politiques la refonte des régions françaises. « L’UDI, ils sont venus à sept ou huit, et il y avait autant de positions que de participants ! Mais la seule qui est venue avec un texte articulé, avec une logique, qui peut s’entendre, qui est de dire : “En fait, vous faites cette réforme parce que l’Europe vous demande de la faire”, c’est Marine Le Pen. Elle m’a lu son texte, et bien sûr il n’y avait rien qui pouvait être convaincant de mon point de vue, mais c’était très efficace ! Si ce discours avait été prononcé à l’extérieur, il aurait été très efficace. Les autres étaient dans le calcul politicien… »

    François Hollande le confesse : il l’a trouvée… intelligente. Et « pas factieuse ». « Elle, elle ne pense pas chasser les immigrés. Elle pense redonner une clarification à ce que veut dire être français. »

    Lors de son discours d’adieu, si François Hollande veut parler de Marine Le Pen avec la même sincérité, surtout, qu’il ne se gêne pas.

    Extraits d’un article paru dans Minute n° 2806 du 25 janvier 2017

    http://fr.novopress.info/

  • Les stratèges de la nouvelle ringardise

    Bernard Plouvier

    Désertées par les électeurs spécialisés, mais jouissant d’une couverture médiatique comme s’il s’agissait d’un authentique bouleversement social, les « primaires de la gauche » débouchent sur la désignation du plus joli Bobo ringard de l’année, version « gauche » globalo-mondialiste.

    Et que l’on y va du revenu universel, soit un salaire pour un non-travail, histoire d’améliorer la consommation. Bien entendu, super-ringard va alimenter le pays en électricité par les éoliennes et le très onéreux photovoltaïque, puisqu’il est « absolument nécessaire » de sortir du nucléaire… qui produit une électricité très bon marché et pour un risque écologique quasi-nul grâce à la très haute qualité technique des centrales françaises.

    Le plus beau est à venir : le discours du vainqueur (provisoire) sur le travail. Chacun sait que notre distingué (et bedonnant) Président avait fait de son quinquennat celui de la Victoire sur le chômage… un peu comme dans un plan quinquennal stalinien. L’échec étant plus que patent, grotesque même, le nouvel Hamon des familles change de but.

    Alors que les trois catégories de chômeurs (A,B et C) additionnées dépassent les 5 millions (c’est un record absolu en France), le candidat le mieux placé à l’investiture pour la déroute électorale estime qu’il est de la première urgence d’adapter le temps (à la baisse) et les conditions de travail pour ceux qui ont la chance d’en avoir encore un ! Certes, il s’agit de « travaux pénibles », mais tout médecin sait d’expérience que chaque salarié s’estime harassé, surmené, victime de conditions et de cadences de travail « insupportables ».

    Bref, le menu peuple autochtone étant fidélisé par le Front national, la ringardise-bobo-socialo en revient à ses fondamentaux : on fait dans la plus élémentaire démagogie et l’on tente de renouer les liens avec les leaders syndicaux… entre compères démago, il est toujours aisé de s’entendre. Nul doute que le dénommé Mélenchon n’apprécie à sa juste valeur le Hamon piétineur de plates-bandes.

    Le mignon Macron ne peut que se frotter les mains.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les résultats de la primaire sont faux, un bug selon la direction du PS

    Ce n’est une surprise pour personne, la participation à la primaire socialiste de dimanche était à la hauteur de la catastrophe annoncée… Quoi de mieux que de bidouiller les chiffres pour minimiser le naufrage du parti ? Libération revient sur les mensonges du PS au sujet des résultats et de la participation au scrutin.

    Il y avait ce matin un doute sur la participation à la primaire de la gauche. Il y en a désormais un sur l’exactitude des résultats eux-mêmes. Certitude : les résultats publiés à 10 heures ce matin sont inexacts, que ce soit en nombre de voix ou en pourcentage. Ce qui est assez peu sérieux. Explications. En milieu de matinée, vers 10h, alors que la polémique bat son plein sur le niveau de participation, le site de la primaire citoyenne publie un nouveau décompte des participants. Le compte affiche désormais 1,6 million de votants. Petit problème, les pourcentages de chacun des candidats sont au centième près les mêmes que la veille à 00 h 45, avec 350 000 votants en plus… Sauf à imaginer une homogénéité parfaite du vote socialiste dans tous les bureaux de vote, la coïncidence est pour le moins troublante.

    Lire la suite sur liberation.fr
    http://www.contre-info.com/ |

  • Coblence : 2017 sera-t-elle l’année des patriotes ?

     

    coblence_XVM9335af32-dff6-11e6-a9f2-d7d0570b818b-600x338.jpg

     

    Les mouvements patriotes européens sont en ordre de bataille à l’approche de scrutins clefs aux Pays-Bas, en France et en Allemagne.
    Euronews consacre un reportage au meeting qui a notamment réuni Marine Le Pen, l’Allemande Frauke Petry et le Néerlandais Geert Wilders, samedi 21 janvier, à Coblence, en Allemagne.

    Leur mot d’ordre a été clair : « Rendre sa liberté au vieux continent, 2017 est l’année des patriotes ! ».

    Tous les trois ont tenu un discours similaire sur le grand retour des Etats nations, le contrôle des frontières et la fin des politiques d’accueil aux migrants. Un message qui les place en haut des sondages dans leurs pays respectifs où se tiendront bientôt des élections.

     

    http://fr.novopress.info/202985/coblence-2017-sera-t-elle-lannee-des-patriotes/
  • Ludovic Torbey - Fraude à la primaire du PS - Résultats truqués ou vote fantôme ?

  • Valls, Hamon : la primaire des perdants

    8784-20170124.jpgManuel Valls, défait au soir des primaires de la gauche, a annoncé « un choix clair » pour le second tour entre lui et son vainqueur, Benoît Hamon, et il a raison. Un choix on ne peut plus clair est offert aux électeurs de gauche : quel perdant voulez-vous ? Car, contrairement à ce que prétend l’ex-Premier ministre, l’alternative n’est pas entre « une défaite assurée » avec Hamon et une « victoire possible » avec lui, mais entre deux échecs probables, si ce n’est certains.

    Un sondage dimanche soir confirme tous les précédents effectués durant la campagne : le candidat issu de cette primaire, quel qu’il soit, arriverait en cinquième position lors de la présidentielle. Le dernier résultat donne Valls à 9 % et Hamon à 8 % au premier tour, ce qui les exclut l’un et l’autre du second. Montebourg appelle à voter pour Hamon, c’est-à-dire celui que son directeur de campagne appelait « le candidat Carambar », lui-même qualifiant son concurrent de gauche d’« irresponsable. » Effacé tout cela pour abattre l’adversaire commun, Valls rassemble bel et bien, mais contre lui !

    La gauche dite de gouvernement et la gauche utopique sont également rejetées par les électeurs, la distinction étant d’ailleurs artificielle. Hamon n’a-t-il pas, pendant plus de deux ans, cogéré le pays avec la gauche « réformiste » approuvant la rigueur et la trique fiscale infligées aux Français au nom du réalisme et d’une saine gestion sociale-libérale ? Et Valls n’est-il pas utopique à sa manière, en croyant pouvoir défendre le bilan d’un quinquennat jugé à ce point indéfendable par son principal artisan, François Hollande, qu’il a dû renoncer à être candidat pour l’assumer lui-même ?

    Le débat entre les deux tours, ce sera l’hôpital affrontant la charité, ou la bataille de deux aveugles dans un tunnel. Valls espère pourtant se refaire à cette occasion et il suppose que ceux qui ne se sont pas déplacés le 22 janvier seront là le 29 pour voler au secours de son esquif en perdition. Pourquoi se déplaceraient-ils davantage pour arbitrer un affrontement perdant-perdant ? D’autant qu’au premier tour, il n’y a pas eu entre 1,5 et 2 millions de participants, comme annoncé mensongèrement, mais autour de 1,3 ; or, en deçà de 1,5 million, le premier secrétaire du PS avait indiqué que ce serait un échec. Le 29 janvier s’annonce comme un double échec : qui est prêt à se déplacer pour sauver le soldat Valls en déroute, dont le ton martial n’abuse plus personne ?

    Il feint néanmoins de croire qu’il pourrait être élu président de la République, à moins qu’il y croie vraiment, ce qui serait pire. Le plus réaliste, finalement, serait donc Hamon qui, commentant sa relative victoire, cherchait ses mots, comme dépassé par l’événement, il ne jouait pas la présidentielle – il n’y fit quasiment aucune allusion dans son bref discours – mais la reconstruction du parti avec lui à sa tête. Le voilà sur le point devenir son candidat malgré lui ! Les vrais vainqueurs de cette primaire ne sont pas au parti socialiste, ce sont Mélenchon et Macron qui en seront d’abord les ramasse-miettes avant de s’y substituer, incarnant chacun un des clans qui n’ont plus grand-chose en commun.

    Guy Rouvrais dans Présent daté du 24 janvier 2017

    http://fr.novopress.info/202973/valls-hamon-la-primaire-des-perdants/