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entretiens et videos - Page 778

  • SYRIE « Cette guerre ne finira pas de sitôt »

    Le conflit syrien entre dans une nouvelle phase à même de bouleverser l’équilibre géopolitique international. C’est dans ce sens, que nous avons abordé le sujet avec Robert Bibeau. Pour rappel, ce dernier est un analyste économico-politique et directeur de la revue en ligne « Les7duQuebec.com » http://www.les7duquebec.com - Reporter Chérif Abdedaïm. 

    La Nouvelle République/ La crise syrienne connaît un nouvel essor avec l’implication directe de la Russie, ce qui bouleverse la donne géopolitique dans la région. Quel impact cela pourrait-il avoir sur la politique de l’Occident dans la région ?

    Robert Bibeau : Les puissances impérialistes occidentales ont poussé jusqu'à l'extrémité afin de provoquer l'intervention de la puissance impérialiste russe dans la région, et elles y sont parvenues. Elles espèrent maintenant que la puissance russe s'enlisera là-bas comme en Afghanistan auparavant. Elle affichera ses armes sophistiquées, leurs capacités tactiques et stratégiques - et la Russie engouffrera des ressources dans cette guerre qui ne finira pas de sitôt pensent-ils.

    La conjoncture économique et politique est toutefois bien différente qu'au temps des talibans afghans. L'agression des puissances occidentales contre l'Afghanistan (2000-2011) visait à ouvrir une brèche à l'est de l'Iran pour construire un oléoduc entre l'océan Indien et le Kurdistan au Nord ; - une brèche également pour encercler l'Iran pour mieux la faire chanter et l'éloigner de l'axe Moscou-Pékin ; - une brèche pour éventuellement miner les oléoducs russes ou d'autres pays de la CÉI approvisionnant le marché chinois. À cette époque le pétrole valait son pesant d'or et l'hégémonie américaine sur les autres puissances impérialistes occidentales était peu contestée. Cette guerre afghane fut le dernier acte de l'apogée de la puissance hégémonique étatsunienne.

    Depuis, tant de choses ont changé. Il y a eu l'enlisement des Américains en Afghanistan, en Irak, en Syrie, au Yémen et en Libye où ils ont allumé des feux qu'ils ne savent plus maîtrisés. Depuis, il y a eu l'effondrement du prix du pétrole. Depuis, il y a la crise économique systémique du capitalisme qui n'en finit plus de s'approfondir. Depuis, il y a eu la fronde de plus en plus évidente de puissances régionales qui voyant s'effriter la puissance de leur mentor, prennent leur distance et développe leur propre politique interventionniste parfois opposée aux visées américaines dans la région. Depuis, il y a eu l'affaiblissement du dollar et des pétrodollars qui ne représentent plus que 60% du commerce international (contre 90% en 1980). Depuis, il y a eu la montée en puissance régionale de l'Iran qui n'est pas du tout encerclé dans cette contrée et qui est lourdement impliqué en Irak, en Syrie, au Liban et au Yémen. La puissance iranienne n'est pas en "faising out" bien au contraire. C'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle les Émirats arabes et l'Arabie Saoudite se collent de plus en plus à la petite puissance israélienne pour affronter l'Iran leur pire ennemi après la signature de l'entente "légalisant" le développement du nucléaire iranien. Israël leur fournira éventuellement les têtes nucléaires recherchées.

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  • Richard Millet: «Je ne suis plus qu’une sorte de fantôme français»

    Auteur : Fares Gillon

    Ex: http://www.philitt.fr

    Richard Millet est un auteur prolifique et profond dont on a beaucoup loué la langue et le phrasé. Essentiellement littéraire, son œuvre, « hantée par la question de l’identité », comme il le dit, s’est peu à peu augmentée d’un versant polémique, jusqu’à la fameuse « affaire Millet ». Il nous répond sur le thème de l’enracinement, qui fera l’objet du prochain numéro papier de PHILITT.

    PHILITT : Alors que vous avez vécu une partie de votre enfance au Liban, et que ce pays est pour vous une seconde terre, la notion d’enracinement est essentielle dans votre œuvre, tant littéraire que polémique. Comment expliquez-vous cet apparent paradoxe ? Peut-on être doublement enraciné ?

    Richard Millet : J’ai surtout le sentiment d’avoir été perpétuellement déraciné, ayant dû quitter la Corrèze très jeune, puis Toulouse, puis le Liban ; d’où le sentiment d’être non pas un nomade, je ne sacrifierai pas à cette doxa contemporaine, mais d’être sans autre lieu que celui que la nostalgie me fait élire. Les langues me donnent, elles, un sentiment d’appartenance multiple qui me fait considérer aussi l’enracinement comme un élément de doxa. J’erre entre les deux postulations critiques : d’où ma condition d’écrivain : homme des lisières, des crépuscules, dans l’inappartenance sociale. Je ne crois guère à un double enracinement du point de vue national. Cette appartenance-là implique un choix, une langue, une élection qui mêle le politique et l’affectif. Le choix, lui, n’est pas forcément réducteur, même s’il exige, selon Renan, l’oubli, le sacrifice de la culture d’origine, pour l’immigré ; à l’inverse, le flottement, le refus du choix, l’incertitude sont des éléments délétères d’identité nationale, le choix étant, comme le goût ou l’échelle critique, perçu comme réactionnaire.

    PHILITT : Le Liban entretient un rapport très particulier à la question des racines : c’est un pays multiconfessionnel et multiculturel, que se disputent Orient et Occident depuis des siècles. Sa diaspora représente plusieurs fois la population du pays, de sorte que l’exil est partie intégrante de l’identité libanaise. Ces éléments vous paraissent-ils une force ou une faiblesse ?

    Richard Millet : Le Libanais vit entre Beyrouth et son village d’origine ou, plus largement, entre un pays de la diaspora et le Liban, avec une forte appartenance religieuse. Le multiculturalisme libanais est donc moins un choix qu’une fatalité ; aussi vaut-il mieux parler de multiplicité culturelle : les langues, la culture, le jeu de l’exil et du retour sont la seule richesse de ce pays dont Léon Blum a refusé qu’il occupe un territoire qui eût exclu les chiites et les sunnites, à qui Émile Eddé eût volontiers abandonné la région de Tripoli et le sud. L’histoire lui a, hélas ! donné raison, contre la courte vue du socialiste Blum. Je dirai donc que la conscience nationale libanaise existe forte à proportion de ce qui la menace sans cesse et de la dimension de l’exil, autrement dit d’une déchirure.

    PHILITT : Dans le Règne de la Quantité, René Guénon écrit que « le nomadisme, sous son aspect « maléfique » et dévié, exerce facilement une action « dissolvante » sur tout ce avec quoi il entre en contact ; de son côté, le sédentarisme, sous le même aspect, ne peut mener en définitive qu’aux formes les plus grossières d’un matérialisme sans issue ». Les débats actuels sur l’identité ne font-ils qu’opposer les descendants dégénérés d’Abel à ceux de Caïn ?

    Richard Millet : Le maléfique, le démoniaque, même, voilà en effet le grand mensonge du capitalisme mondialisé qui impose le « migrant » (nouveau label du nomade) comme figure indépassable de la compassion esthético-politique, alors qu’il n’est (souvent à son insu) que de la main-d’œuvre bon marché, un élément du grand remplacement, une arme de destruction massive des cultures et des équilibres indigènes, immigrés et indigènes n’ayant plus en commun que le matérialisme athée pour unique horizon, même (paradoxe apparent) sous le nom d’islamisme, c’est-à-dire une déchéance. Il faut dénoncer ce mensonge orchestré par le pouvoir Culturel, et qui rend impossible tout questionnement de l’identité (le « débat », lui, étant d’emblée pipé).

    PHILITT : Dans sa « Note sur la question des immigrés », Guy Debord estime que « les immigrés ont le plus beau droit pour vivre en France. Ils sont les représentants de la dépossession ; et la dépossession est chez elle en France, tant elle y est majoritaire, et presque universelle ». Pensez-vous comme Debord que les effets de l’immigration ne sont qu’un aspect secondaire de la dépossession? Une France « noire » qui connaîtrait Racine par cœur vous conviendrait-elle?

    Richard Millet : Pour moi, la France est blanche, chrétienne (ou post-judéo-chrétienne), avec des minorités diverses. Il importe qu’elle reste ainsi, dans cet équilibre ethnique, par rapport à ce qui l’a constituée. Relisons ce que dit Lévi-Strauss du « seuil de tolérance »… Quant aux immigrés, il faut considérer plus en détail ce que recouvre ce mot : sont-ils vraiment des figures de la dépossession ? Un Arabe, un Africain sont-ils plus dépossédés qu’un Polonais, un Grec, un immigré européen et chrétien ? Et les Roms ? Et le Quart-Monde ? On parlait naguère de « travailleurs immigrés » ; on ne les avait pas encore fait entrer dans la sacralisation idéologique. Votre question est bien sûr excessive, rhétorique… car une France « noire » ne lirait pas Racine mais les théories expiatoires post-coloniales pour lesquelles Racine n’existe pas, le consensus se faisant sur la sous-culture américaine.

    PHILITT : L’enracinement est une notion spatiale. Mais on s’enracine aussi dans une histoire, et dans une mémoire, collective ou personnelle. Au-delà, il est un enracinement métaphysique, qui est une tentative de retrouver notre origine céleste. Diriez-vous que l’enracinement spatio-temporel trouve ce prolongement existentiel dans votre œuvre ? Est-ce là ce qui distinguerait l’approche militante ou politique de l’approche littéraire ?

    Richard Millet : L’approche politique et l’approche littéraire ont partie liée. Voyez Montaigne, Saint-Simon, Chateaubriand, Balzac, Proust ; toutes ces interrogations sur les relations entre la notion d’espace géographique, historique et spirituel. L’enracinement comme vertige fécond donné par le tournoiement de ces trois valeurs : voilà qui me semble une bonne définition « identitaire ».

    PHILITT : Dans quelle mesure le rapport charnel à la terre peut-il mener un écrivain à des considérations politiques, comme ce fut le cas, par exemple, avec Barrès, passé d’une sorte de sensualisme esthétique au nationalisme ?

    Richard Millet : Nerval, Chateaubriand, Proust, Giono, par exemple, ont beaucoup rêvé le paysage comme définition sensualiste de la France. L’orientalisme en est un autre exemple. Le nationalisme barrésien, si on en retranche le dialogue avec l’Allemagne, que nous ne comprenons plus guère, est moins intéressant que les interrogations de ses Cahiers où le spirituel, notamment l’Orient, le chrétien et le soufiste, occupe une place considérable. Nos racines les plus profondes sont là-bas, où l’État islamique, et ses complices turcs et qatariens, voire le capitalisme mondialisé, tentent de les abolir en tuant les chrétiens et d’autres minorités.

    PHILITT : Si l’on considère que la question de l’identité ne se pose jamais qu’à ceux qui n’en ont plus, ne craignez-vous pas que les actuelles réactions « identitaires » ne consistent qu’à agiter le cadavre de l’identité française ?

    Richard Millet : Nul n’est jamais, sinon dans les camps d’extermination, dépossédé de son identité : laissons cette fable aux bâtisseurs d’idéologies mondialistes. Il y a un destin idéologique de cette question qui se déplace du côté des théories du genre, lesquelles sont proprement diaboliques. Que l’identité française ne soit plus qu’un cadavre, je vous l’accorde. Certains dansent avec des momies, d’autres ont des goûts nécrophiles. Pour ma part, je vis une sorte d’apartheid volontaire dans lequel je ne suis plus qu’une sorte de fantôme français qui vit dans la langue littéraire qu’il s’est forgée.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Interview exclusive de Tony O’Neill, leader du Parti du Peuple Celte 5/5 : l’immigration

    Alors que les provinces françaises se battent pour sauver leurs langues et traditions régionales, NOVOpress vous propose une interview exclusive du fondateur irlandais du Parti du Peuple Celte – PPC —. Nous publions cet entretien-fleuve en cinq parties afin de vous en offrir une lecture plus agréable. La première est consacrée à la naissance du mouvement et aux questions politiques. La seconde est axée sur la défense de la culture celte, le monde celtique et les liens que noue le PPC avec la diaspora celte dans le monde. La troisième traite des questions liées à l’Union Européenne. Les deux dernières sont consacrées à l’immigration. >

    NOVOPRESS : Il y a des millions d’Irlandais dans le monde entier, bien éduqué et profondément attaché à leurs racines : comment se fait-il que votre gouvernement ne cherche pas à les faire revenir au lieu d’accueillir des personnes n’ayant aucun intérêt dans vos valeurs à l’exception des allocations sociales, sans compétences spécifiques et ne parlant pas anglais ?

    Tony O’Neill : Officiellement, il y a 78 000 de nos jeunes qui sont ENCOURAGÉS à quitter nos terres pour chercher du travail à l’étranger, et comme vous le dites, des milliers d’immigrants sont autorisés à venir sur notre sol. La plupart des gens sont en désaccord avec cette politique. Il n’y a pas de zone soumise à la charia – pas encore —, mais cela arrivera forcément à moins qu’une voix politique ne s’élève pour dire STOP à cette invasion planifiée. Ce sera l’action du PPC et nous travaillons à cette tâche quotidiennement. Quand nous monterons en puissance avec notre réseau d’ambassades locales, nous mettrons en place une politique dans le monde entier pour encourager le peuple celtique à revenir en Irlande pour aider à construire notre pays dans les années à venir.

    NOVOPRESS : De nouvelles mosquées – désolé, de « centres culturels » — sont censés être construit dans toutes les grandes villes : l’Islam se propage à toute vitesse en Irlande. Avez-vous déjà des zones conformes à la charia comme Blanchardstown peut-être ? Et en France, il y a eu une invasion de Kebabs, des sandwicheries petit prix, tout halal, venant de l’argent de la drogue pour être blanchi facilement : avez-vous vu la même chose en Irlande ?
    Tony O’Neill : Cela ne va pas si loin, mais l’invasion de l’Irlande est très récente. Et à moins d’arrêter cette invasion, nous serons sans aucun doute aussi « enrichis » à l’instar de la France.
    NOVOPRESS : Avant chaque élection, nous voyons en France diverses associations musulmanes monnayer leur soutien aux politiciens locaux en échange de logement à loyer modéré ou de menus halal dans les écoles, offrant du soutien éducatif aux enfants, organisation des fêtes, etc. Et la plupart de nos politiciens accèdent à toutes ces exigences, espérant se gagner le vote de cette communauté mal intégrée, qui préféré l’islam à la démocratie. Les politiques irlandais font la même chose ?

    Tony O’Neill : Encore une fois cela ne va pas si loin, mais c’est seulement parce que les immigrants n’ont pas la concentration suffisante et ne sont pas politiquement organisés – pour le moment. Nous avons donc encore un peu de temps pour sauver notre pays.

    NOVOPRESS : Le dogme officiel lorsque des pays sont confrontés au terrorisme musulman et à ses atrocités comme en France, Grande-Bretagne, Belgique, États-Unis, Tunisie, Irak, Syrie, Nigeria, Égypte, Chine, Turquie, Australie, Yémen, Indonésie, etc., etc., etc. est de dire que cela n’a rien à voir avec l’islam : subissez-vous le même discours en Irlande ?
    Tony O’Neill : Oui, mais le PPC dit la vérité aux gens. Nous allons continuer à dire cette vérité et ce que l’invasion en cours signifiera pour l’Irlande et pour l’Europe sauf nous pouvons tout arrêter MAINTENANT !
    NOVOPRESS : En ce qui concerne votre action en Irlande et vos nombreux liens avec les communautés celtiques dans le monde entier… Quels conseils donneriez-vous aux militants désireux de défendre leur identité ? Se battre par des actions métapolitiques ? Attirer l’attention des médias et du public ? Coordonner une vision européenne celte avec leur identité locale ?

     

    Tony O’Neill : Soyons clairs, si des militants voulaient enfreindre la loi, je leur conseillerai de se montrer plus malins que cela et de travailler pour obtenir le pouvoir par les urnes. Cela ne sert à rien de manifester dans les rues. Nous avons vu des manifestations monstres de PEGIDA en Allemagne et d’autres groupes en Europe et pourtant l’invasion de l’Europe continue. Il y a qu’un seul moyen pour sauver l’Europe, et c’est en remportant le pouvoir politique. La plupart des peuples européens ne veulent pas d’une Europe envahie, mais ils n’ont pas voix politique pour exprimer ce point de vue. Il appartient à chaque homme et femme européens de devenir politiquement actif dans leurs pays et faire ce que nous faisons en Irlande : devenez actifs, organisez-vous, faites de la politique. Obtenez le pouvoir !
    NOVOPRESS : Et enfin M. O’Neill, quelle est votre vision d’une Irlande idéale dans un monde parfait ?
    Tony O’Neill : Une Irlande idéale serait un pays celtique où notre peuple serait dirigé par des personnes ayant une grande force morale dans leurs cœurs et un vrai sens de l’honneur dans leurs âmes. Je voudrais voir tous les peuples de tous les pays — non seulement européens, tous les pays — conduits d’une manière similaire.

    http://fr.novopress.info/194310/interview-exclusive-tony-oneill-leader-du-parti-du-peuple-celte-55-limmigration/

  • Il n'y a pas de République française sans nation française

    Extrait de l'entretien accordé à Présent par Jean-Marie Le Pen :

    O-JEAN-MARIE-LE-PEN-facebook"On nous parle sans cesse des principes de la République, mais il n'y a pas de République française sans nation française, cette grande oubliée de notre vocabulaire politique, de manière qui n'est pas innocente puisque tout est fait pour obtenir sa dissolution dans un ensemble européen multinational.

    A cet égard s'impose donc un réarmement moral total, ce qui sera évidemment difficile, car la société française traditionnelle avait été formatée par la religion catholique et surtout ses rites. Or, la rupture qui s'est manifestée depuis trente ans vient de celle du rituel. Mais, comme le diable porte pierre, le dynamisme de l'islam pourrait, par ricochet, provoquer un renouveau de notre foi ancestrale et de ses pratiques

    Qui aurait imaginé les foules innombrables drainées par la Manif pour tous contre la décomposition programmée de la famille et donc de la nation française."     

    Philippe Carhon

  • Marion Maréchal Le Pen sur BFMTV: Pour éviter des émeutes on a abandonné les cités au grand trafic

    Invitée de l’émission Bourdin Direct, Marion Maréchal Le Pen est revenue sur le chômage, la délinquance ou l’immigration. Elle s’est dite choquée par les propos de Manuel Valls qui estimait qu’il était « hors de question de laisser le Front national gagner une région ».

    Marion Marechal Le Pen était ce matin invitée de l’émission « Bourdin Direct » sur BFMTV/RMC.
    Elle s’est dit choquée par « les propos de Manuel Valls » affirmant qu’il était « hors de question de laisser le Front national gagner une région ». « Ce n’est pas au Premier ministre de décider qui a le droit ou non de remporter les suffrages », a-t-elle estimé, ajoutant

    Ça ne me surprend pas. Il y a des transactions secrètes entre l’ex-UMP et les socialistes.

    « Manuel Valls devrait se concentrer à régler les problèmes qui font qu’il n’est plus crédible ». A-t-elle conclu.
    Balayant rapidement la possibilité d’alliance avec Les Républicains ou de rapprochement avec Nadine Morano, elle a taclé le gouvernement sur les chiffres du chômage : « C’est difficile de se réjouir d’un artifice. La réalité c’est que le nombre de chômeurs toutes catégories confondues a augmenté de 1.000 ».
    Elle a pointé du doigt le fait que la baisse « est le résultat des contrats aidés et des radiations » et a mis en avant la responsabilité de l’UE, plaidant pour une sortie du système et le patriotisme économique.

    Mais c’est sur la délinquance qu’elle a été la plus mordante :

    L’essentiel touche à la politique pénale : dans les cités on a abandonné le problème aux trafiquants d’armes et de drogue. (…) Le gouvernement est responsable. (…) Pour éviter des émeutes, on a abandonné les cités au grand trafic.

    La concentration migratoire est l’un des problèmes. On pourrait permettre plus de mixité si on n’avait pas un flux continu d’arrivées (de migrants). Cette concentration participe du communautarisme.

     

     


    http://fr.novopress.info/194269/marion-marechal-pen-bfmtv-eviter-emeutes-on-abandonne-les-cites-au-grand-trafic/#more-194269

  • «Le Kenya est un pays de quelle race ?»

    Extraits d'un entretien d'Alain Delon à TV Mag :

    En parlant de migrants, Nadine Morano a dit récemment que la France était un pays de race blanche. Qu'en pensez-vous ?

    Images-8Je n'ai pas envie de juger ou d'en discuter. Juste une question : « Le Kenya est un pays de quelle race ? ». Les gens sont noirs. C'est une polémique ridicule, grotesque, qui n'a aucun sens. Elle a des c... de tenir comme elle tient et de dire : « Je vous emmerde tous, je dis ce que je pense et je continuerai à le dire ». Chapeau!

    Que pensez-vous de la politique menée par François Hollande et Manuel Valls ?

    J'ai connu la France du général de Gaulle et c'était autre chose. Depuis, elle a été plutôt en se dégradant. Gauche, droite, tous les coups sont permis. Ce qui se passe est dégueulasse, d'où le désintérêt des Français pour la politique.

    Vous vous étiez déjà exprimé sur la montée de Front national. Aujourd'hui, qu'en pensez-vous ?

    Img19910Je suis un ami de Jean-Marie Le Pen depuis cinquante ans. Mais, sur le Front national, j'ai simplement dit que je trouvais ça normal que les gens se rapproche de ce parti parce qu'ils en ont marre. Marre de tout ! Et c'est pour ça qu'ils sont prêts à aller n'importe où. Je le confirme: les gens ne savent plus où ils en sont, alors pourquoi pas le Front national... [...]

    Regardez-vous la télévision?

    Plus maintenant. Elle m'emmerde et on n'apprend rien. J'ai l'impression qu'il n'y a plus que l'audience qui compte. Il m'arrive de regarder un bon documentaire et, lorsque l'actualité l'impose, je me rabats sur BFMTV. J'étais accro à la télévision, mais maintenant c'est terminé. [...]

    Vous avez été exclu du comité Miss France. C'est un regret?

    Et on revient sur le Front national. À la suite d'une réflexion, qui a été transformée par la presse, on m'a viré de Miss France! Comment peut-on agir de la sorte ? Et tout cas, cette décision m'a privé d'une excellente soirée où je me trouvais entouré de jolies filles (sourire). 

    Mais vous êtes proche du Front national ?

    Non. Et, si je l'étais, pourquoi n'en aurais-je pas le droit ? L'extrême gauche et Mélenchon, c'est valable, mais l'extrême droite, non ? Le Front national représente quand même 6 millions de personnes. C'est 6 millions de cons ? On a le droit de ne pas aimer, mais on doit le respecter."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html