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entretiens et videos - Page 877

  • 15-16 septembre: université d'été de LMPT

    Ludovine de La Rochère, présidente de « La Manif pour tous », est interrogée sur le blog de L'Homme nouveau. Extraits :

    "[...] « La Manif pour tous » entend-elle prendre une dimension politique ?

    RNon, il ne s'agit pas de se constituer en mouvement politique, mais d'agir auprès des élus pour peser dans le débat public. Nous sommes convaincus, en effet, que c'est notamment notre indépendance qui fait notre force.

    Justement, que comptez-vous faire pour les maires qui sont déjà et seront de plus en plus confrontés aux demandes de mariages homosexuels ?

    Nous mettons en place la structure nécessaire pour les aider, du point de vue juridique, de la communication, etc. Nos avocats travaillent en ce moment sur les textes de loi qui leur permettront de défendre les maires qui refuseront, en conscience, de célébrer le « mariage » de personnes de même sexe. Il ne faut pas oublier que la liberté de conscience est censée être l’un de nos fondamentaux, garanti par la Déclaration des droits de l’Homme !

    Ne craignez-vous pas un essoufflement de la mobilisation pendant les vacances ? Que comptez-vous organiser ?

    « La Manif pour tous » ne se bat pas seulement contre la loi Taubira, mais aussi contre ce qui est en est à l’origine, c’est-à-dire l’idéologie du Gender, et bien sûr contre la PMA (Procréation Médicalement Assistée) pour tous et la GPA (Gestation Pour Autrui ou mère porteuse). En fait, la tâche est immense pour nous tous qui voulons défendre le mariage et la filiation, c’est-à-dire l’enfant et la famille ! Nous allons annoncer et proposer trois types d’actions : informer et sensibiliser encore et toujours plus largement sur ce qui se joue actuellement, organiser des actions de rue, des actions juridiques et des actions auprès des politiques français et européens. Nous souhaitons aussi former sur ces sujets, car il y a urgence ! C’est dans cette optique que nous organisons une université d’été les 15 et 16 septembre en région parisienne. D’ici là, des actions sont bien sûr prévues, à commencer par la pétition pour la liberté de conscience des maires, très importante pour la suite, à signer sur le site officiel de « La Manif pour tous ». [...]

    Michel Janva 

  • Dopage : « La commission d’enquête du Sénat est une mascarade ! »

    Entretien avec le docteur Jean-Pierre de Mondenard.

    Le docteur Jean-Pierre de Mondenard est un historien du cyclisme et son dernier ouvrage, Les Grandes Premières du Tour de France, vaut le détour. C’est aussi un des plus grands spécialistes mondiaux de la lutte contre le dopage. A ce titre, il a été entendu par la commission d’enquête « sur l’efficacité de la lutte contre le dopage », lancée en février par le Sénat. En exclusivité pour « Minute », il nous explique comment certains sports, comme le tennis, passent à travers les mailles du filet, et pourquoi la commission sénatoriale le laisse perplexe.

    Minute : Devant le Sénat, Francesco Ricci Bitti, président de la fédération internationale de tennis, a expliqué que le tennis étant un sport d’adresse, il n’était pas touché par le dopage?

    Jean-Pierre de Mondenard : Comme argument, c’est affligeant ; c’est prendre les gens pour des imbéciles. Le tennis est un sport très physique, les joueurs font de la musculation, et quand ils restent cinq heures sur un court, ce sont les qualités physiques qui finissent par faire la différence. L’alibi d’un sport d’adresse est bidon.

    Regardez aux Etats-Unis. Le basket-ball, c’est un sport d’adresse et ils sont tous dopés; le base-ball, c’est un sport d’adresse et ils sont tous dopés…

    Les déclarations du président de la fédération internationale de tennis démontrent, une nouvelle fois, que les dirigeants du sport n’ont aucune volonté de lutter contre le dopage. Ils font juste semblant, pour donner l’illusion…

    Est-ce pour cela que l’AFLD (Agence française de lutte contre le dopage) n’a pas le droit de mettre les pieds à Roland-Garros?

    L’action de cette agence « indépendante » est limitée. Elle s’arrête là où commence le droit des grandes fédérations internationales: la fédération de tennis, la fédération de football, la fédération de sport automobile, qui cautionnent des événements comme Roland-Garros, la Coupe du monde de foot, les grands prix de F1, et qui génèrent des centaines de millions d’euros de chiffre d’affaires. Pas question de tuer la poule aux œufs d’or.

    Alors ces fédérations ont verrouillé le système: personne n’a le droit de mettre son nez dans leurs affaires, les contrôles et les sanctions restent à leur discrétion. Leur demander de s’occuper des histoires de dopage, c’est leur demander de se tirer une balle dans le pied; alors elles tirent à côté.

    Les contrôles inopinés

    Francesco Ricci Bitti avance pourtant que sa fédération diligente plus de 200 contrôles à Roland-Garros?

    Mais faire des contrôles sur les finalistes de Roland-Garros, c’est perdre son temps! Faire des contrôles sur les demi-finalistes, c’est perdre son temps. Pourquoi ?

    Les joueurs qui se dopent sont des pros du dopage, qui suivent un programme annuel qui tient compte des échéances. Ils savent qu’à un certain stade de la compétition, ils vont être contrôlés; donc ils ont géré leur programme de dopage en conséquence, pour être négatif ce jour-là.

    Les seuls contrôles qui permettent d’épingler les tricheurs, ce sont les contrôles inopinés, quand les sportifs sont en phase de préparation. Tout le reste c’est de la foutaise, c’est de l’argent foutu en l’air.

    En tant qu’expert, vous avez été convoqué par la commission d’enquête du Sénat. Vous étiez dans quel état d’esprit?

    J’ai reçu une lettre du Sénat m’informant que j’étais convoqué pour être auditionné devant la commission d’enquête. Je n’avais pas envie d’y aller, parce que je sais d’avance comment se termine ce genre d’histoire: quand on veut enterrer un problème, on fait une commission…

    J’ai donc traîné des pieds. Je leur ai rappelé que j’étais un médecin libéral toujours en exercice; je leur ai indiqué que j’allais paumer quatre heures; je leur ai demandé qui allait m’indemniser… Ils m’ont répondu que je n’avais pas le choix, que c’était obligatoire, et que je risquais une amende de 7.000 euros en cas de défection. Le 14 mars, j’ai donc répondu présent.

    Et alors, ça vaut le coup?

    On doit prêter serment, jurer de ne dire que la vérité, rien que la vérité! Comme devant le grand jury américain… Sauf qu’aux Etats-Unis, si vous mentez, vous risquez de vous retrouver en taule ! Alors qu’au Sénat…

    J’ai suivi les auditions de certains acteurs et témoins de la lutte contre le dopage, et je peux vous le dire, beaucoup d’entre eux ont men ti à 90 % ! Pourtant, ils ne seront pas poursuivis… J’aimerais que cette commission ne soit pas une mascarade, mais au final j’ai le sentiment que c’est une mascarade.

    Quand un sénateur découvre l’eau tiède…

    Et que pensez-vous des sénateurs qui composent cette commission?

    Ecoutez, je vous livre une anecdote. Il y a une quinzaine de jours, à Vichy, j’étais invité à une table ronde sur le Tour de France à laquelle participait un sénateur du Puy-de-Dôme, Alain Néri, membre de la fameuse commission. Il nous a rapporté que récemment, avec une délégation du Sénat, il avait fait un voyage aux Etats-Unis, pour notamment s’entretenir avec les responsables de l’Usada, l’agence américaine de lutte contre le dopage.

    Et là, il raconte qu’il a appris l’existence d’un nouveau produit dopant, les stéroïdes « designer », des stéroïdes modifiés, indécelables dans les contrôles. Mais l’existence de ces stéroïdes « designer » a été révélée aux Etats-Unis quand le scandale du laboratoire Balco a éclaté, en… 2003 ! Le sénateur était ainsi tout content de nous livrer un scoop vieux de dix ans ! Accablant.

    Aux frais de la princesse, des gens qui ne savent même pas ce qu’est une molécule se voient confier des missions pour évaluer l’efficacité de la lutte contre le dopage. Je crois rêver.

    Propos recueillis par Pierre Tanger

    - Les Grandes Premières du Tour de France, par Jean-Pierre de Mondenard, éditions Hugo Sport, 208 pages, 16,95 euros.

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 12 juin 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    Dopage : « La commission d’enquête du Sénat est une mascarade ! »

    http://fr.novopress.info

  • La faillite des services de renseignement américains

    La faillite des services de renseignement américains

    Ci-dessus : Surveillance informatique des pays par la National Security Agency américaine. Vert pour les pays les moins surveillés, puis jaune, orange et rouge de plus en plus surveillés. Surveillance de mars 2013. Document top secret révélé par une fuite début juin 2013, voir ci-dessous.

    WASHINGTON (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Depuis quelques jours, la polémique est vive autour des révélations sur la surveillance des sites Internet du monde entier par les services secrets américains. A ces opérations auraient, d’ailleurs contribué, les géants de l’Internet tels que l’entreprise Facebook de Monsieur Zuckerberg.

    Pourtant, les renseignements américains ont surtout montré des faiblesse

    Déjà, la semaine passée, les systèmes informatiques de l’armée américaine ont été victimes d’une cyber‑attaque depuis la Chine. Des secrets militaires et stratégiques ont ainsi été dérobés et observés par Pékin. Il s’agit notamment des plans du dernier avion de chasse Raptor qui représente près de quinze années de travail pour Washington.

    Par ailleurs, les fuites concernant l’espionnage à l’échelle mondiale par les Etats‑Unis proviennent d’un ancien employé de la CIA et travaillant aujourd’hui pour une société privée … sous-traitée par les services de renseignement !

    Qu’en est‑il de ce recours au secteur privé ?

    Il est assez important. En 2010, un peu moins de 2000 entreprises privées travaillaient pour les agences de renseignement américaines. La lutte contre le terrorisme et les nouvelles orientations stratégiques des Etats-Unis expliquent ce besoin grandissant de prestations commerciales. Ce recours à des entreprises privées par le gouvernement américain dans le domaine de la Défense n’est cependant pas nouveau. Parmi les soldats présents en Irak depuis 2003, plus de la moitié des troupes est composée d’armées privées.

    Qu’impliquent ces révélations d’espionnage et de faiblesses ?

    Cela signifie tout d’abord que la guerre se déroule désormais sur un terrain virtuel. Dans ces conflits, les principes diplomatiques s’effacent et la lutte est acharnée. Plus grave encore, des compétences pourtant régaliennes sont désormais confiées à des acteurs privés, preuve du vacillement des Etats, notamment occidentaux qui tentent de se rattraper en espionnant les populations : la bête est blessée.

    Crédit iùmage : U.S. National Security Agency (NSA), via Wikipédia, domaine public depuis qu’elle est révélée.

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  • Ordre Nouveau‏, d’Alain Renault

    Ordre+Nouveau+d’Alain+Renault.jpg« La plupart de nos militants étaient révoltés contre la société, mais également intégrés dans leur génération ; ils n’étaient pas tombés d’une autre planète… »

    À l’heure où l’actuel Premier ministre Jean-Marc Ayrault, entend engager la dissolution de plusieurs groupes dit « d’extrême-droite » sans qu’on sache encore s’il s’agit d’un simple effet d’annonce légalement impossible à tenir, il est intéressant de rappeler le précédent de la dissolution d’Ordre Nouveau… il y a quarante ans ce mois-ci !
    Ancien dirigeant d’Ordre Nouveau, Alain Renault a présenté la réédition d’un ouvrage collectif, introuvable pendant des décennies, résumant l’histoire et les positions de ce mouvement pas vraiment comme les autres. Souvenirs et remise en perspective… (voir aussi l’article du Gaulois « Ordre Nouveau au Palais des Sports en 1971, par Marc Noé »)
     
    Quarante ans après sa dissolution, le mouvement Ordre Nouveau exerce toujours la même fascination. Nostalgie ? Ou effet de look sacrément efficace ?
    La nostalgie est très « tendance », c’est même un marché… Il est bien certain que pour ceux qui ont connu cette époque, elle se confond avec leur jeunesse et ils entretiennent parfois la flamme comme d’autres font le succès de la « tournée des yé-yé »…
    Quant aux jeunes générations, elles peuvent naturellement être fascinées par un passé plus ou moins mythifié, comme nous étions nous-même fascinés par nos aînés de Jeune Nation ou les grands anciens du Parti Populaire Français ou des Camelots du 6 février 1934.
    Qu’Ordre Nouveau en soit le support n’a rien d’étonnant puisqu’il était le mouvement nationaliste le plus important des années 70 et que son action avait connu un fort retentissement médiatique.
    Ce qui a fédéré « l’extrême droite » de l’époque, c’était l’anticommunisme. Cela suffisait-il à susciter une doctrine alternative au système d’alors ?
    La plupart des militants étaient révoltés contre la société, mais également intégrés dans leur génération ; ils n’étaient pas tombés d’une autre planète. L’engagement par simple « anti-communisme » est souvent l’alibi de ceux qui veulent minimiser leur action de l’époque.
    Il y avait de nombreux autres moyens que le militantisme à l’extrême droite pour lutter contre le seul communisme. La première affiche d’Ordre Nouveau était « Face au Régime, face au marxisme, pour un Ordre Nouveau », ce qui est loin d’une simple lutte contre les Rouges.
    Certes, « l’Ordre Nouveau » était une notion vague et la « doctrine alternative » n’a jamais été très développée. Quant au système d’alors, c’était le même que celui d’aujourd’hui, il s’est simplement renforcé. Il est d’ailleurs lui-même une sorte de communisme, les formes d’oppression sont simplement plus subtiles.
    À contrario, l’extrême droite, à l’instar de l’extrême gauche, a donné naissance à un indéniable vivier de futurs talents. Était-ce là le destin d’Ordre Nouveau ? Servir de pépinière plutôt que de sections d’assaut ?
    Est-ce le mouvement qui donne du talent à ses adhérents ou ceux-ci qui apportent leurs talents au mouvement ? C’est l’éternel problème de la poule et de l’œuf. En réalité il y a une interaction et le militantisme est extrêmement formateur comme le relevait déjà Henry Charbonneau dans ses Mémoires de Porthos.
    On y côtoie une ménagerie diverse allant du gorille au singe savant, du videur de boîte au normalien, on apprend à rédiger, prendre la parole, arbitrer des conflits, jouer les imbéciles en certaines circonstances, tenter de passer pour intelligent dans d’autres, monter des coups avec une caisse vide, recruter…
    Recruter, c’est persuader un individu de payer une cotisation qui permettra d’imprimer du matériel qu’il sera chargé de propager à ses frais avec comme seule perspective personnelle un séjour au poste de police ou à l’hôpital. Bref, quand on est devenu un bon militant, on est armé pour la vie, mieux qu’en acquérant 3 UV de plus dans son cursus universitaire.
    Quant aux sections d’assaut, il ne faut pas tomber dans le mépris affiché par quelques intellos pour de gros bras présumés microcéphales. D’abord, on peut être à la fois costaud, courageux, intelligent et cultivé. Je vous concède que l’espèce est rare, plus rare d’ailleurs que celle de ceux qui n’ont aucune de ces qualités. Mais, bien souvent, il vaut mieux disposer de quelques solides gaillards que d’évanescents exégètes de la pensée d’Oswald Spengler.
    Cela ne sert à rien de réfléchir dans une cave si l’absence de force vous interdit d’en sortir. Comme le dit un chant : « L’homme des troupes d’assaut trace le chemin de la liberté. »¢
    Ordre Nouveau, présenté par Alain Renault, Éditions Déterna, collection « Documents pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 460 pages, 35 euros.
  • Il serait plus courageux de dissoudre l’Union Racaille

    Entretien sur Boulevard Voltaire avec Renaud Camus

    Comment avez-vous perçu les réactions de la classe politique et des médias à l’annonce de la mort du militant d’extrême gauche Clément Méric ?

    Comme de la farce greffée sur de la tragédie, ce qui doit être la définition du mélo, non ? Mélenchon est notre Robert Macaire, il ressuscite le boulevard du Crime.

    Évidemment, par curiosité, on aurait aimé voir ce qui se serait passé si, trente secondes plus tôt ou trente secondes plus tard, un poing « antifa » avait renversé et tué malencontreusement un pauvre jeune « fa ». En tout cas, c’est bien la première fois que les belles âmes de gauche, et celles de la droite remplaciste, daignent verser des larmes sur la mort d’un p’tit gars bien de chez nous, tué par un immigré. N’était le chagrin qu’on éprouve de cette mort idiote, on se réjouirait presque de voir ça…

    Le look, la fréquentation des mêmes lieux, une violence à fleur de peau : skinhead et antifa se ressemblent comme deux gouttes d’eau…[...]

    La suite sur Boulevard Voltaire

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  • Jean-David Cattin : “Le racisme antiblanc existe aussi en Suisse”

    Jean-David Cattin : “Le racisme antiblanc existe aussi en Suisse”

    GENEVE (NOVOpress) – Gérald Pichon, l’auteur de “Sale Blanc ! Chronique d’une haine qui n’existe pas”, a rencontré pour NOVOpress Jean-David Cattin, de l’association Les Identitaires et militant identitaire suisse, pour faire le point sur la substitution de population et le racisme antiblanc qui touchent la Confédération helvétique.

    - Bonjour Jean-David, tu es l’un des cadres du mouvement identitaire, militant au sein de cette mouvance depuis une dizaine d’années à Genève, tu es donc en première ligne pour assister au phénomène du “Grand Remplacement” dans le canton genevois. Peux-tu nous évoquer, notamment dans les prisons, comment se traduit cette substitution de population ?
    Dans les prisons, il y a trois grandes catégories d’étrangers, les étrangers résidant en Suisse légalement ou illégalement et les étrangers résidant en France. Dans la prison de Champ-Dollon, 92% des prévenus sont étrangers, ce qui exclut les naturalisés de fraîche date. Dans la prison de Thorberg qui est destinée à l’exécution des longues peines, on a pu compter jusqu’à 98% de détenus étrangers et plus de 40 nationalités. A Champ-Dollon toujours, près de 60% des détenus sont musulmans. Par ailleurs, 39,2% sont originaires du continent africain. Pour être complet, il faut signaler que la prison est en surcharge de 200%. Ce qui indique mieux que n’importe quelle statistique sur l’insécurité, l’explosion de la violence dans le canton de Genève.

    A la vue de ces statistiques, il parait complètement hallucinant d’apprendre qu’un seul et unique criminel étranger a été expulsé de Genève durant l’année 2012.

    Si l’insécurité à Genève est un problème grandissant, notamment suite à l’ouverture des frontières et une politique d’asile laxiste, le remplacement de population autochtone et l’imposition de normes culturelles non-européennes se font toujours plus importants. On a ainsi pu assister à des demandes de carrés confessionnels dans les cimetières, comme au Grand-Saconnex à Genève mais aussi à la construction de minarets ailleurs en Suisse. Heureusement, la votation pour l’interdiction des minarets est passé par là et il n’est désormais plus possible de construire des minarets. Si ces revendications existent, c’est que la population musulmane a grandi à vu d’œil. Elle est passée de 3.000 en 1960 à plus de 400.000 aujourd’hui, essentiellement d’origine balkanique et turque.

    Les 85,1% de la population résidente permanente étrangère en Suisse proviennent d’un pays européen, dont les trois quart de l’UE. En ce qui concerne la population d’origine subsaharienne, elle concerne 2,5% de la population étrangère qui est de près de 2 millions (sur 8 au total). Cela exclu donc les naturalisés, qui sont proportionnellement plus nombreux chez les extra-européens et les clandestins qui sont estimés au nombre de 100.000. Le Grand Remplacement serait donc un terme un peu abusif pour qualifier la situation suisse, toutefois notre pays étant très petit, il peut être beaucoup plus vite submergé qu’un pays avec la profondeur démographique de la France.

    - Comme le montre le livre “Sale Blanc ! Chronique d’une haine qui n’existe pas”, la transformation de la France en société multiraciale et donc multiraciste s’accompagne par l’explosion de la violence à l’égard des Français de souche. En Suisse, selon toi, ce n’est pas le Blanc en tant que tel qui est la cible prioritaire, mais le Suisse, l’autochtone, peux-tu nous parler de cette différence ?
    Le racisme antiblanc existe, j’ai même entendu il y a quelques années, pour la première fois en Suisse, quelqu’un se faire traiter de cul-blanc. Cependant, comme expliqué précédemment, il est vrai que les populations étrangères vivant en Suisse sont encore largement majoritairement d’origine européenne. En Suisse vivent d’importantes communautés balkaniques, ibériques, italiennes, allemandes et françaises, cela empêche donc un développement important de la haine antiblanche à proprement parler.

    Il existe par contre une sorte de haine de l’autochtone, ou en tout cas une tendance à ringardiser tout ce qui est typiquement suisse que cela soit dans les milieux d’extrême-gauche à la pointe de l’ethnomaoschisme ou dans certaines communautés même européennes, qui méprisent ces petits Suisses qui ont mieux réussi que leurs grandes nations. Si ce sentiment existe même parmi des populations d’Europe de l’Ouest, il faut souligner que beaucoup d’Européens se retrouvent dans les valeurs conservatrices d’un parti comme l’UDC.

    - Peu de Français le savent mais les Suisses subissent chez eux aussi une violence de la part de bandes ethniques (Kosovars, Bosniaques ou extra-Européens). As-tu quelques exemples à nous donner ?
    En particulier à partir de la guerre du Kosovo, la Suisse a accueilli un nombre important d’albanophones, plus de 200.000, ce qui représente plus de 10% de la population du Kosovo. Les phénomènes de bandes basées sur des critères ethniques voire claniques n’ont pas tardé à apparaître et les jeunes Suisses en sont souvent victimes que ce soit dans les cours d’école ou lors des soirées.

    Cette cohabitation très difficile avec ces nouveaux immigrés est allée jusqu’à engendrer des violences très graves, comme en 2011, lorsqu’un célèbre lutteur suisse s’est fait trancher la gorge après s’être fait traiter de “Sale Suisse” par deux albanophones alors qu’il buvait tranquillement une bière en terrasse.

    Parallèlement à ces événements très graves, l’insulte “sale Seutch” ou “sale Suisse” en langage racaille s’est répandue dans les cours d’école comme une trainée de poudre. Le terme recouvre un peu celui de “boloss”, impliquant une dimension de ringardise qu’on peut lier à la nationalité et à l’éducation de celui qui s’en voit affublé.

    - Quelques intellectuels helvètes sont en pointe pour inoculer “le poison de la mauvaise conscience occidentale”, notamment Jean Ziegler, la Suisse va-t-elle devenir un pays ethnomasochiste ou le sursaut identitaire, notamment grâce à l’UDC, est-il en marche ?
    Jean Ziegler appartient à cette génération d’intellectuels profondément marxistes ayant vécu mai 68 et qui déçus du prolétariat autochtone s’en sont trouvé un de substitution, plus exotique et plus miséreux. Depuis 40 ans, comme beaucoup de ses semblables, historiens ou philosophes, il s’acharne à dépeindre son propre pays et la civilisation à laquelle il appartient comme étant profondément et intrinsèquement pervers, dominateurs et in fine responsables de toute la misère du Tiers-Monde.

    Ce travail de sape qui a été mené avec, il est vrai, un certain talent et une idéologique sous-jacente qui a défaut d’être juste a sa cohérence. Aujourd’hui encore, il en reste des traces profondes, celles de la mauvaise conscience occidentale et de l’attrait abstrait pour la diversité même parfois chez les plus conservateurs. Toutefois, le sursaut identitaire est clairement en marche depuis 10 ans. Le résultat de la votation du dimanche 9 juin 2013, qui a vu près de 80% des Suisses accepter le durcissement du droit d’asile, n’est que le dernier d’une série de votation qui atteste du ras-le-bol des Suisses face à l’immigration massive.

    http://fr.novopress.info

  • Hommen : "ce n'est qu'un début"

    Le porte-parole des Hommen :

    Fabien (pseudonyme) est responsable national et porte-parole des Hommen. Il revient sur l'opération menée dimanche sur le court Philippe Chatrier de Roland-Garros :

    "La lutte contre la loi Taubira n'est pas un combat politique, mais un combat de société. Nous savions que nous allions être critiqués. Mais sur Facebook et sur Twitter, nous constatons une explosion des messages de soutien. Notre objectif est de libérer la parole du peuple. Le gouvernement n'a pas écouté les immenses mobilisations du printemps. Il s'en frotte les mains. C'est pourquoi nous avons choisi de faire connaître cette situation dramatique dans le monde entier. D'où notre choix d'intervenir à Roland-Garros.

    De ce point de vue-là, quels résultats avez-vous obtenus ?

    Nous avons pu les constater dès hier soir en faisant le tour de la presse internationale sur le web. Disons que nous n'avons pas pu trouver de journaux qui n'en parlaient pas. Nous sommes présents partout : au Brésil, au Mexique, aux Etats-Unis, au Canada, en Afrique, en Russie... Et dans des titres importants comme le New York Times par exemple. 

    Vous portez un masque blanc, vous vous exprimez sous pseudonyme... Pourquoi ?

    Derrière le masque blanc que nous portons, nous considérons qu'on retrouve tous les Français qui s'opposent au mariage gay. Ce n'est pas un slogan, mais une réalité. Quand nous montons des actions, nous ne nous connaissons pas forcément. Ce sont souvent des nouveaux-venus qui se mobilisent pour une ou plusieurs opérations, et parfois nous ne les reverrons pas. 

    Êtes-vous néanmoins rattaché à l'un des mouvements officiels d'opposition au mariage gay ?

    Nous ne sommes rattachés ni au Printemps Français, ni à la Manif pour Tous, ni au Camping pour tous, ni à aucun autre de ces différents mouvements. Nous sommes libres et autonomes, mais nous avons bien évidemment des relations avec eux. [...]

    Quelle seront vos prochaines opérations ? On va vous voir à chaque étape du Tour de France maintenant ?

    Je vous laisse la surprise. Ce qui est certain, c'est que ce n'est qu'un début. François Hollande veut nous interdire d'employer le terme de "résistance". Mais c'est un acquis. La résistance est en marche et elle se structure. Jamais on ne lâchera pour défendre le mariage et le droit des enfants, jusqu'à ce que la loi Taubira ne soit plus qu'un mauvais souvenir.

    Cette loi avait été annoncée par François Hollande. Elle a été votée par le Parlement et promulguée. N'y a t-il pas un moment où il faut accepter le jeu démocratique ?

    Il serait bon en effet que le gouvernement accepte enfin le jeu démocratique, quand une majorité de Français s'oppose à une loi. La démocratie, cela signifie que le pouvoir appartient au peuple. Quand le peuple n'a plus le pouvoir, on glisse vers le totalitarisme. Tout le monde sait que François Hollande n'a pas été élu sur cette proposition, mais sur le chômage et l'économie. C'est sur ces thèmes que les Français l'attendent. Pas sur le mariage gay."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La France des invisibles est devenue visible

    Patrick Buisson est interrogé dans Le Monde. Extrait :

    "Comment interprétez-vous la mobilisation massive de La Manif pour tous ?

    La France des invisibles est devenue visible. A travers La Manif pour tous, cette France a accédé à une conscience civique et politique. Nul ne peut mesurer l'impact qu'aura cette révolution culturelle. Nous sommes dans cette phase que décrivait Lénine de politisation de catégories jusque-là réfractaires ou indifférentes à l'égard de la chose publique. Regardez ce qui s'est passé avec les catholiques qui, en opposant la loi morale reliée à la transcendance comme légitimité supérieure à la loi, se sont redécouverts pleinement chrétiens et pleinement actifs contre la prétention de César de se substituer à Dieu. Il y a là incontestablement comme un écho à l'appel lancé par Nicolas Sarkozy lors de son discours du Latran en 2007 : "La France a besoin de catholiques convaincus qui ne craignent pas d'affirmer ce qu'ils sont et ce en quoi ils croient." D'une certaine manière, ce mouvement aura été la première manifestation de ce qu'on peut appeler un populisme chrétien.

    Dans une crise économique aussi grave, la mobilisation de la droite n'est-elle pas outrancière ?

    La place symbolique accordée par le pouvoir à cette réforme a été perçue par beaucoup comme un non-sens. La faible consommation du pacs par les homosexuels aurait dû interpeller le législateur sur la réalité d'une quelconque demande en ce domaine. Malgré cela, François Hollande a voulu en faire un marqueur politique. Du coup, il a mis simultanément en évidence l'activisme sociétal de la gauche et sa faillite sociale. Un fort ressentiment s'est développé dans les catégories populaires à l'égard de l'exécutif, qui est apparu avant tout préoccupé de donner satisfaction aux revendications purement idéologiques d'une minorité de privilégiés appartenant à la classe urbaine dominante. La fracture sociale passe aussi par là.

    Quels enseignements la droite doit-elle en tirer pour revenir au pouvoir ?

    Il y a un continuum parfait entre la campagne de Nicolas Sarkozy engagée en février 2012 sous la bannière des valeurs et la mobilisation, un an plus tard, de centaines de milliers de Français sur des questions sociétales dont on disait qu'elles ne passionnaient personne. La synergie dialectique créée par le candidat Sarkozy a rendu à ce peuple la fierté de se battre pour autre chose que des intérêts catégoriels. Elle lui a du même coup redonné une suprématie morale. En ce sens, la présidentielle n'a pas été un échec, mais une défaite fondatrice.

    Cette ligne droitière est contestée à l'intérieur même de l'UMP. Est-elle la seule efficace pour battre la gauche ?

    Une récente enquête de l'IFOP pour la Fondation Jean-Jaurès atteste de l'émergence de cette droite des valeurs portée par un haut niveau d'adhésion de l'opinion. D'aucuns persistent à garder les yeux grand fermés sur ce mouvement de fond. Ils voudraient vite refermer la parenthèse du sarkozysme et de La Manif pour tous. Ils rêvent d'un retour à ces temps où la droite n'était qu'une moindre gauche ou, pour reprendre le mot de Muray, une "petite gauche de confort". Avec cette mécanique implacable si bien décrite par Mark Twain : "Les gens de gauche inventent des idées nouvelles ; quand elles sont usées la droite les adopte." Ce ressort-là est cassé. On ne reviendra pas à la case ante Sarkozy. Ceux qui voudraient à nouveau faire de la gauche et des médias les arbitres de la stratégie de la droite mènent un combat d'arrière-garde. [...]

    La crise doit amener la droite à repenser son rapport à l'économie. Il n'y a pas d'économique pure. L'économique est toujours le reflet d'une métaphysique. On est passé d'un capitalisme entrepreneurial qui, en osmose avec l'éthique chrétienne, conférait une valeur morale au travail, à l'investissement à long terme, à l'ascétisme et la satisfaction différée à un capitalisme financier qui privilégie la pulsion et la compulsion, le court-termisme et la jouissance instantanée. La crise économique actuelle est en réalité une crise de civilisation, celle d'une forme de capitalisme qui favorise des comportements humainement, socialement et économiquement destructeurs. [...]

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • « J’ai été la première victime d’un système totalitaire » – Entretien avec Christian Vanneste

     Cette semaine paraît, aux éditions Mordicus, M… au lobby gay ! (1) Une plaquette vigoureuse et alerte signée par Christian Vanneste, le président du Rassemblement pour la France (RPF), cloué au pilori (mais judiciairement blanchi) par ce groupe de pression de plus en plus intransigeant. Christian Vanneste prolonge dans « Minute » ce salutaire coup de gueule d’un homme libre.

    Minute : Votre livre s’intitule M… au lobby gay!. Le M…, c’est pour Merde ou c’est pour Merci ? Car finalement, après toutes vos mésaventures, vous êtes maintenant libre de dire tout ce que vous voulez…

    Christian Vanneste : Non, c’est le mot de Cambronne! C’est le célèbre mot qui vient confirmer, de façon claire et concise, ce que Cambronne venait de déclarer durant la bataille de Waterloo à un général anglais qui avait l’outrecuidance d’insister pour qu’il dépose les armes: « La garde meurt mais ne se rend pas! » C’est mon envoi au lobby gay: Vanneste meurt mais ne se rend pas !

    Ce lobby, vous le dénoncez tout au long du livre, mais qu’est-ce exactement que le « lobby gay »?

    Le lobby gay est un mouvement qui trouve ses racines aux Etats- Unis dans la pensée de Harry Hay, un intellectuel marxiste et homosexuel. Dès la fin des années 1940, Harry Hay a théorisé le mode de développement de ce groupe de pression, en identifiant le groupe homosexuel comme étant un groupe dominé et en en faisant une sorte de prolétariat. Selon sa théorie, le groupe homosexuel devait s’engager dans un processus de libération par rapport à l’idéologie excluante de l’ensemble de la société. La différence avec le marxisme, et l’une des aberrations de son raisonnement, est que le prolétariat avait vocation à devenir majoritaire et à constituer la totalité du peuple alors que toute revendication des homosexuels constitués en groupe de pression ne peut être qu’ultra minoritaire !

    Sauf à basculer dans une autre dimension, totalement irréelle, et c’est ce qui se passe avec la « théorie du gender », qui, comme le marxisme, est une théorie culturaliste, qui nie l’importance de la nature. On en arrive à dire que l’orientation sexuelle est plus importante que le sexe, ce qui est complètement absurde car il y a bien évidemment, physiquement, une différence entre les sexes. C’est encore Harry Hay qui, dans les années 1970, a apporté sa caution intellectuelle au mouvement LGBT dont je n’ai jamais compris qu’on ne dénonce pas certaines de ses propositions dans un grand éclat de rire.

    « Une vitesse de propagation jamais vue en France »

    Non seulement la théorie a pris mais elle est passée à un autre stade, celui de la quasi-dénonciation de l’« hétérosexualité », conçue comme un simple mode particulier de sexualité…

    Oui car, après lui, sont arrivés des « identitaires homosexuels », pour qui la sexualité fonde l’identité, et qui ont joué à fond la carte de la victimisation. Leur raisonnement, ou leur tactique, est d’une grande simplicité: si nous sommes exploités, c’est à cause de la culture hétérosexuelle contre laquelle il faut se regrouper et se mobiliser.

    Sans réaction ?

    Pendant longtemps, il n’y a pas eu de réaction, car on ne mesurait pas à quel point ces revendications farfelues allaient pénétrer la société. Cela semblait impensable qu’elles sortent d’une culture ultra minoritaire pour irriguer un jour jusqu’à l’enseignement dans les écoles ou jusqu’à la modification de la législation et du sens même des mots du dictionnaire! Il a fallu en arriver là, avec une vitesse de propagation jamais vue en France, pour que la résistance se lève et s’organise.

    Vous faites là allusion au mouvement de la Manif pour tous…

    A la Manif pour tous, au Printemps français et à tous les mouvements qui sont nés en réaction à la dénaturation du mariage, jusqu’aux Antigones. Les Français ont eu une réaction forte et cohérente, qui pose les bases d’un solide mouvement de reconquête des esprits par ce qui est tout simplement le bon sens.

    Pendant longtemps, j’ai eu l’impression d’être seul: seul sur le plan intellectuel et politique, seul à résister à une idéologie dangereuse, absurde et pernicieuse portant at teinte à la liberté d’expression dans la mesure où, maintenant, toute critique de cette idéologie conduit au tribunal en vertu d’une législation qui contraint la parole et même la pensée! Lorsque j’ai été poursuivi – pour être finalement totalement blanchi, on oublie de le rappeler! –, je ne l’ai pas été à raison de ce que j’avais dit mais en fonction de ce qu’on me suspectait de penser au-delà de ce que j’avais dit! J’ai été la première victime d’un système totalitaire et je crains de ne pas être le dernier.

    « J’ai été la première victime d’un système totalitaire » - Entretien avec Christian Vanneste

    Christian Vanneste

    Ce mot d’« homophobe » est dépourvu de tout sens mais admettons- le pour répondre à votre question. Il n’y a jamais eu la moindre « homophobie » dans mes propos, c’est-à-dire le moindre appel à la haine ou à la violence envers les personnes homosexuelles. Je me contente de défendre une conception millénaire de la société. Que l’on veuille me bâillonner alors que je ne fais qu’exposer tout ce qui est à la base de la société et qui lui permet de se reproduire de génération en génération est tout simplement extravagant!

    Le système totalitaire de contrôle de la pensée, a fortiori quand elle est catholique, comme c’est mon cas, repose sur la pression, les menaces de toute une myriade d’associations qui perçoivent des subventions inversement proportionnelles à leur représentativité et qui se permettent de traîner ceux qui résistent à leurs oukases devant les tribunaux pour un oui ou pour un non. Ces associations ne sont fortes que de la lâcheté de ceux qui, s’ils étaient fidèles à leurs convictions – ou à leurs électeurs – devraient les ignorer.

    En fait, ces associations appliquent la méthode qui a fonctionné pour le racisme. C’est la technique du coucou: elles s’installent dans le lit de l’antiracisme et font pareil. Elles auraient tort de se gêner puisque ça fonctionne.

    « Bien sûr que Copé était favorable au mariage homo ! »

    Pourquoi cette lâcheté ?

    Parce que les partis politiques ne sont plus que des agences de placement électoral, à commencer par l’UMP. Ce que Stéphane Bern vient de révéler sur Jean-François Copé tenant, en privé, des propos favorables au mariage homosexuel n’est que la divulgation publique de ce que je savais. Bien sûr qu’il était favorable au mariage homo! Beaucoup l’étaient à l’UMP. Mais comme leurs électeurs – ou leurs anciens électeurs – se sont levés pour dire non, ils sont devenus contre! Vous noterez au passage que Jean-François Copé dîne avec Stéphane Bern et Marc-Olivier Fogiel; moi pas.

    Si j’ai été flingué, alors que j’étais très proche de Nicolas Sarkozy dans un premier temps, c’est parce que ces gens-là, qui n’ont aucune conviction et qui n’ont aucune formation philosophique, ceci expliquant cela, pensaient utile d’être bien avec le lobby gay qui comprend des associations mais aussi des gens fortunés.

    Il faudra quand même un jour que l’on sache qui finance GayLib et comment ce mouvement est devenu associé à l’UMP!

    Ce n’est quand même pas compliqué de comprendre que le mariage des homosexuels constitue un changement anthropologique majeur, il suffit d’avoir lu Claude Lévi-Strauss pour le savoir!

    Peut-être Lévi-Strauss n’est-il pas enseigné à l’ENA…

    L’ENA est une école d’ignorance et de fatuité. Elle ne produit que des dirigeants inefficaces et très sûrs d’eux.

    Quand vous parlez, dans votre livre, d’« invasion de l’UMP par le groupe de pression homosexuel », vous y allez quand même un peu fort!

    Vous trouvez? Il y en a plus qu’on ne le pense. Vous avez ceux qui sont déclarés, ce qui aurait été impossible il y a quelques années, parce qu’ils le sont, mais vous avez surtout ceux qui se sont déclarés pour des raisons électorales, particulièrement en région parisien e.

    Et puis, et là on marche sur la tête, vous avez ceux qui ne sont pas homosexuels mais qui se déclarent « gay friendly », comme on dit, pour avoir les sympathies de la presse!

    L’exemple emblématique est Nathalie Kosciusko-Morizet, qui mise sur la bienveillance des médias et le vote des homosexuels à Paris pour être élue.

    Au-delà des personnalités, il ne faut pas négliger le poids des apparatchiks.

    Je ne peux pas donner de noms mais, au sein de l’appareil de l’UMP, le groupe de pression homosexuel est extrêmement puissant. Ce cercle de l’ombre, si j’ose dire, pratique une sorte d’autorecrutement et cela finit par peser sur les décisions ou, pire encore, par des anomalies dans le fonctionnement parlementaire comme il a pu s’en produire au Sénat lors du vote sur le mariage des homosexuels.

    Mais comment le groupe a-t-il pu renoncer à demander un scrutin public?

    C’est joyeux…

    C’est la réalité. Moi qui ai commencé en politique à l’UJP, le mouvement des jeunes gaullistes, et étais bien sûr, en Mai 68, contre la « chienlit » et les idées folles que défendaient les révoltés, j’ai fini par m’a percevoir que, dans mon parti, devenu l’UMP, je n’avais plus que des adversaires. Dans le parti auquel j’étais resté fidèle, il n’y avait plus que des Rhinocéros, comme dans la pièce de Ionesco

    « Marine Le Pen est passée à ma gauche… »

    Le mouvement suscité par le « mariage pour tous » a dû vous réjouir.

    Ce mouvement me donne beaucoup d’espoir en cela qu’il vient du peuple. C’est la levée – la levée en masse si j’ose dire – des gens d’en bas, révoltés non seulement par le fait que notre pays connaît le déclin mais surtout par le fait qu’il s’enfonce dans la décadence. Les valeurs disparaissent, la seule qui tenait encore à peu près debout, la famille, est attaquée, et ce « vieux peuple », comme disait De Gaulle, se dresse enfin! Oui, l’espoir a changé de camp!

    Oui, c’est une réaction de tout un peuple et c’est une réaction de la vie, cette vie qui finit toujours par gagner! J’espère que cela va se traduire par un mouvement politique quasiment révolutionnaire.

    Comment le voyez-vous ?

    Je ne le vois pas, j’essaye de le faire. Je suis pour l’union des droites, de toutes les droites, mais à une condition: que ce soit des vraies droites, et pas des gens qui font carrière.

    Avec le Front national ?

    Avec toutes les droites, même si, je dois le dire, les positions économiques de Marine Le Pen me dérangent énormément. En gros, Marine Le Pen est passée à ma gauche…

    Etre vraiment de droite implique d’être conservateur sur les valeurs sociétales, ancré sur l’idée de nation et pragmatique sur le plan économique, ce qui ne peut se concevoir que lorsqu’on agit à l’intérieur d’un impératif qui est l’impératif libéral, qui est bien différent de la mondialisation.

    Il faut aussi dire que la liberté est essentielle, à commencer par la liberté de l’information, absolument essentielle, ce qui est mon point de convergence avec Robert Ménard chez qui mon livre est édité.

    Mais sur le plan économique, il faut être conscient que seuls des acteurs économiques qui ont la possibilité d’être libres peuvent donner une économie efficace.

    Propos recueillis par Antoine Vouillazère http://fr.novopress.info

    1. M… au lobby gay !, par Christian Vanneste, éd. Mordicus, 32 pp., 4,95 euros.

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 5 juin 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    « J’ai été la première victime d’un système totalitaire » - Entretien avec Christian Vanneste

  • Pierre Hillard sur l'intervention de la France au Mali

    Entretien avec Pierre Hillard à propos de l’intervention française au Mali.

    Mecanopolis : Dans votre texte, « Un plan sioniste contre le monde arabe », que nous publions à la suite de cet entretien, vous indiquez que la « balkanisation des pays arabes » est un plan sioniste. Vous le démontrez d’ailleurs en citant « The zionist plan for the Middle East » – texte que nous plaçons en intégralité en fin d’article. Pensez-vous que l’intervention de la France au Mali participe à l’accélération de ce processus ?

    Pierre Hillard : Suite aux événements qui ont secoué les pays arabes depuis 2011, nous assistons à une extension de ces troubles. Malheureusement, la France de François Hollande continue le travail délétère de Nicolas Sarkozy. Rappelons que notre président de la République est « Young Leader » de la Fondation franco-américaine dont une des têtes pensantes et agissantes s’appelle Frank Carlucci, ancien patron du groupe Carlyle très impliqué dans les attentats du 11 septembre 2001. Ajoutons aussi que Carlucci était, entre autres, l’ancien directeur-adjoint de la CIA. Pour arriver à la tête de la présidence, il faut montrer patte blanche. François Hollande a sûrement apporté des gages de fidélité. Le système a misé sur lui. Ce dernier doit maintenant renvoyer l’ascenseur. L’intervention française au Mali, en n’oubliant pas l’arrière-fond économique (or, pétrole, uranium…), est la continuation logique du processus de déstabilisation des pays arabes. Il est vrai que des mouvements islamistes fanatiques progressaient vers le Sud du Mali. Mais nous ne devons pas oublier que l’intervention franco-anglaise contre la Libye de Kadhafi a permis d’armer ces rebelles qui, maintenant, se retournent contre nous. Nous avons été pyromane et nous devenons pompier. Cette politique de Gribouille est sans fin. Le risque est grand que ces méthodes désastreuses ne fassent tâche d’huile et déstabilisent l’Algérie et le Maroc. Après tout, pour les tenants du mondialisme, tout le monde doit être à la fête.

    La terminologie employée par le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, qui indiquait dès le début de l’opération SERVAL, que la « France est en guerre contre le terrorisme », de même que la déclaration du président Hollande, samedi dernier lors de ses vœux à Tulle, qui n’a pas hésité à prétendre que « les terroristes au Mali représentent un danger pour le monde entier » n’est pas sans rappeler la dialectique de l’administration Bush au lendemain des événements du 11 septembre 2001. La France a-t-elle un intérêt à faire en sorte que la théorie du « Choc des civilisations » devienne une réalité ?

    PH : D’abord, rappelons les origines de l’expression « Choc des civilisations ». C’est Bernard Lewis, Juif anglais naturalisé américain et proche de Zbigniew Brzezinski, qui a théorisé cette formule en 1957 dans son ouvrage « Islam ». Samuel Huntington n’a fait que reprendre cette expression en 1992 qui a fait florès par la suite. Lewis, acquis à l’idée de recomposer les Etats arabes, a profondément marqué les élites dirigeantes américaines. Ce n’est pas l’effet du hasard si le lieutenant-colonel Ralph Peters a publié dans la revue militaire américaine AFJ, en juin 2006, une carte du Proche-Orient balkanisée en fonction des critères ethniques et religieux. Son auteur a pu publier son article, intitulé tout simplement « Frontières de sang » ainsi que la carte, parce que le comité de rédaction de cette revue militaire était en communion de pensée avec ce genre de politique. Ajoutons que Ralph Peters dans le New York Post du 22 juillet 2006 n’hésitait pas à se déclarer pro-israélien. Précisons que l’article d’Oded Yinon – appelant à une balkanisation des pays arabes en 1982, en particulier en prônant l’éclatement de l’Irak en trois zones (kurdes, sunnites et chiites), publié à l’origine dans la revue « Kivunim » (voir les références) – obéit aux mêmes critères. En publiant la carte du « grand Israël » avec les noms de Theodor Herzl et du rabbin Fischmann (les sources d’origine sont indiquées en bas de la carte) ainsi que le texte évoquant la balkanisation des pays arabes, les membres du comité de rédaction et le rédacteur, Yoram Beck, ont cautionné les propos brûlants de son auteur. Il serait intéressant d’étudier les CV des dirigeants de cette revue qui doivent, il y a de grandes chances, fréquenter les milieux sionistes. Admirons, si l’on peut dire le texte d’Oded Yinon qui, en 1982, annonçait cette politique de déstabilisation des pays arabes. Même en retenant cette hypothèse absurde d’un Yinon agissant seul, on pourrait lui décerner la palme de grand visionnaire car tout ce qui se passe depuis 2011 est conforme à ses dires. Alors, pour répondre à votre question, il va de soi que la France s’engage dans une politique folle en attisant le « Choc des civilisations ». En effet, cela ne peut aboutir qu’à un chaos généralisé. Dans la mystique maçonnique, le chaos est nécessaire pour passer à un niveau supérieur (« Ordo ab chao » selon la formule). La France en fera les frais. N’oublions pas que le mondialisme est un messianisme.

    Youssef al-Qardoui, président de l’Union Internationale des Savants Musulmans (Oulémas), ainsi que du Conseil Européen pour la Recherche et la Fatwa, de même que le président égyptien Mohammed Morsi, ont condamné l’intervention française au Mali. Pensez-vous que cela soit de nature à faire de la France le nouvel ennemi de l’Islam ?

    PH : Disons que cela ne va sûrement pas arranger les choses. La France se range du côté des défenseurs d’Israël et du sionisme. Observons qu’on est bien loin de la politique arabe du général de Gaulle. Les événements allant en s’aggravant, la France va être entraînée dans un tourbillon suite aux tensions croissantes entre le monde arabo-musulman d’un côté, Israël et les organisations sionistes de l’autre. En tant que patriote français, des dirigeants dignes de ce nom n’ont pas à être pro ou anti-arabe comme à être pro ou anti-israélien. Il s’agit de défendre avant tout les intérêts économiques et militaires français et de maintenir intact sa civilisation romaine et catholique. La vraie politique doit se faire en fonction de ces critères. Nous en sommes loin.

    Au-delà du risque d’attentats évident sur le territoire français, craignez-vous que le conflit malien puisse être, d’une certaine manière, importé dans l’Hexagone, en faisant éclater des tensions déjà exacerbées par la crise économique ?

    PH : Evidemment, le risque est grand. On oublie trop les enseignements de l’histoire. Ils montrent que la force d’un pays réside dans son unité culturelle. La présence de populations issues de civilisations différentes de la France n’aide pas à l’apaisement. Quand on est acquis à la civilisation de son pays, on opte automatiquement pour un comportement qui sert ses intérêts. Le problème est que cet état d’esprit n’est pas celui de millions de personnes en France comme en Europe. La colère de populations extra-européennes peut être attisée par une minorité pour accélérer le processus conduisant à un affrontement entre l’Occident et le monde arabo-musulman. Il va de soi que la crise économique et financière est un merveilleux outil pour déchaîner les haines conduisant à la guerre civile puis à la guerre tout court.

    Avec un endettement de plus de 1900 milliards d’euros, un déficit de la balance commerciale de plus de 70 milliards pour 2012 – alors que, dans le même temps, l’Allemagne a réalisé un bénéfice de plus de 160 milliards -, une situation économique proche de la faillite et un taux de chômage record, ne pensez-vous pas que la France avait d’autres priorités que de se lancer dans une guerre à l’issue incertaine ?

    PH : En fait, nous sommes esclaves d’une politique faite dans des cénacles anglo-américains et israéliens. Ces milieux sont prêts à nous sacrifier peu importe la situation économique désastreuse de la France. Le mal est trop engagé pour pouvoir faire demi-tour et nos laquais politiciens trop vils pour se reprendre. Nous aurons les conséquences : guerres et destructions en tout genre.

    Entretien réalisé par Mecanopolis

    Un plan sioniste contre le monde arabe  ?

    Dans notre article Printemps arabes : qui tire les ficelles ?, nous avons cité l’influence de différents protagonistes comme Bernard Lewis, Richard Perle ou encore Ralph Peters prônant la dislocation des pays arabes en une multitude d’entités ethniques et religieuses.

    Nous évoquions le texte d’Oded Yinon, extrait de la revue Confluences méditerranée (n°61, printemps 2007) sous le titre « Une stratégie persévérante de dislocation du monde arabe », acquis lui aussi à un émiettement généralisé de cet ensemble géographique. Pêle-mêle, l’auteur appelle, en 1982, à l’éclatement en trois zones de l’Irak (chiites, sunnites et kurdes) et à une balkanisation complète du Liban, de l’Égypte, du Soudan, de la Libye, de la péninsule arabique etc.

    Pour certains « naïfs », il est impossible qu’un « simple » journaliste israélien puisse élaborer un tel plan. Cependant, précisons qu’Oded Yinon a été rattaché au ministère des Affaires étrangères de l’État hébreu. Est-ce une coïncidence si son programme ressemble étrangement aux événements secouant les pays arabes depuis 2011 ?

    C’est Israel Shahak (1933-2001), professeur de chimie et président de la ligue israélienne des droits de l’homme de 1970 à 1990, qui a levé le lièvre en traduisant en anglais le texte d’origine d’Oded Yinon paru en hébreu dans la revue « Kivunim ».

    Nous avons la chance de posséder un exemplaire de la traduction anglaise paru dans le cadre de « The Association of arab-american University Graduates » (AAUG) publié en juin 1982. Se présentant sous la forme d’un livret de 26 pages 1 – sans compter une présentation par l’AAUG de la politique sioniste et d’un avant-propos sous la plume d’Israel Shahak -, ce précieux document intitulé « The zionist plan for the Middle East » relate précisément la politique prônée par Oded Yinon dans le cadre de la stratégie sioniste.

    L’intérêt majeur de ce document est de souligner que le projet de balkanisation des États arabes est ancien. Israel Shahak, dans son avant-propos, cite le correspondant militaire du journal Ha’aretz, Zeev Schiff, qui, dans son édition du 2 juin 1982, affirmait que la meilleure chose qui pourrait arriver à Israël serait de voir la dislocation de l’État irakien en trois zones (chiites, sunnites et kurdes). Les événements actuels dans le monde arabe doivent réjouir certains du côté des rives du Jourdain.

    Pierre Hillard http://www.mecanopolis.org