Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe et Union européenne - Page 268

  • La journée du climat, parlons-en !

    global-warming-347499_960_720-720x475.jpg

    Alors que la lutte contre l’épidémie de Covid-19 et ses conséquences désastreuses sur l’économie du pays monopolise l’attention à juste titre, le 8 décembre, de nombreux médias se sont fendus d’articles ou de reportages sur le . Ils venaient en soutien à des organisations écologistes qui ont décidé de consacrer cette journée à la lutte contre le réchauffement climatique.

    Lire la suite

  • Faux naufrages - Vous ne le verrez pas à la télé.

    Un drone filme le trans­fert en pleine mer sur une barque des dizaines de futurs faux nau­fra­gés

    Un bateau Océan Viking fré­té par une socié­té-écran de Georges Soros, rem­pli de clan­des­tins à l’émigration   tracte une frêle embarcation.

    En pleine mer, il stoppe et trans­borde ces migrants dans cette barque, il repart et laisse la barque pleine à ras bord attendre les soi-disant secours fil­més qui arri­ve­ront sur demande téléphonique.

    Lire la suite

  • Le bio, une échappatoire à la crise agricole ? (texte de 2016)

    Entretien avec Pierre-Marie Launay, producteur laitier

    Pierre-Marie Launay est producteur laitier en Bretagne. Il tient son exploitation à Merdrignac Côtes d'Armor) avec son épouse. Sur leur ferme de 70 hectares, on dénombre 55 vaches laitières. Confronté à la crise agricole, et plus particulièrement à la chute du prix du lait, Pierre-Marie Launay est passé à l’agriculture biologique il y a quelques années, après la crise de 2009 Alors que, dans ce secteur particulièrement, l’agriculture française s'enfonce chaque jour davantage dans la crise, il a bien voulu répondre aux questions de Monde&Vie.

    Monde&Vie : Comment se traduit concrètement la crise agricole chez les producteurs laitiers ? Comment expliquer que des Français, qui travaillent d'arrache-pied, au prix de nombreux sacrifices, aient du mal à vivre de leur labeur ?

    Pierre-Marie Launay : Il faut tout d'abord rappeler que les produits agricoles et plus particulièrement les produits laitiers sont des produits périssables et qu'il n'y a pas d'achat plaisir comme pour un parfum ou un vêtement. En clair, une variation de 3 % des volumes produits peut entraîner une variation de 70 % du prix payé aux producteurs. Aujourd'hui en Bretagne, une tonne de lait coûte 350 euros à produire, et elle est vendue 270 euros. La conséquence est simple : 400 tonnes de production moyenne annuelle donnent 32 000 euros de perte annuelle. On estime que 20 % des fermes laitières vont arrêter dans l'année et les autres voient leur endettement augmenter. Jusqu'à quand ? La préoccupation actuelle des banquiers est de savoir si l'État va garantir les emprunts agricoles.

    Quelle est la responsabilité des politiques mondialistes et libre-échangistes (engagements internationaux de la France, PAC, Union européenne, OMC…) dans cette crise agricole ?

    Cette situation de crise est la conséquence DIRECTE des décisions politiques. Les produits laitiers ont intégré l'OMC en 2009, ce qui a eu pour conséquence d'interdire les droits de douane. Par ailleurs, Bruxelles a supprimé les contingentements de volumes en 2015 ce qui mathématiquement a provoqué une augmentation de la production en Europe, alors que la consommation est stable.

    Enfin, au niveau français, notre ministre de l'agriculture a déclaré qu'il ne pouvait rien faire face à Bruxelles. La pire des fautes, quand on est au pouvoir, c'est de ne pas pouvoir.

    Il était de son devoir de défendre les paysans Français par exemple en faisant du chantage aux aides PAC. Je rappelle que la France verse plus d'argent à l'Europe qu'elle n'en récupère.

    L'an dernier, vous expliquiez à nos confrères de Minute qu'en faisant du bio, vous étiez « sorti du système » et que cela vous avait permis d'échapper à la crise. Le bio serait donc une solution efficace pour les agriculteurs ?

    Le marché bio est à l'opposé de ce qui a été écrit précédemment. La consommation est supérieure à la production, ce qui tire les prix vers le haut. Par ailleurs la nécessité d'attendre deux ans avant de livrer en bio permet d'anticiper les volumes produits et donc de les faire corréler avec les marchés. Le marché bio est en croissance de 15 à 18 % par an. Mais je précise que cette situation est valable pour la plupart des produits ayant une AOC ou une AOP tels que le Comté ou le Camembert de Normandie. Pas de surproduction, donc pas de chute des cours.

    Qu'en est-il de l'efficacité du bio au sein du marché agro-alimentaire ? Les consommateurs pourront-ils vraiment s'y retrouver, dans la mesure où le bio est réputé plus cher, et où les volumes du bio sont bien plus faibles que les produits standards ?

    Aujourd'hui le bio, comme tous les produits de qualité reconnue, tire son épingle du jeu, parce que c'est un moyen d'échapper au rouleau compresseur des importations massives. Le consommateur peut donc jouer un rôle en choisissant des produits de qualité, des produits locaux, ayant une identité. En augmentant la consommation cela permet à la filière de se structurer et de proposer des produits à peine plus chers que les produits tout venant. C'est de plus un cercle vertueux qui crée de l'emploi, protège l'environnement et assure la paix sociale. Et puis, réfléchissons, la nourriture indispensable à la vie, représente actuellement 12 % du budget du ménage type. Est-ce déraisonnable de le passer à 14 ou 15% ?

    Enfin, il n'y a pas de pays sans paysans. Pour le centenaire de la guerre de 1914-1918, rappelons-nous que ce sont les paysans qui ont arrêté l'ennemi. Mon grand-oncle Victor Launay est mort le 21 février 1916, au bois des Caures. Qui, demain, sera prêt pour ce sacrifice ?

    Propos recueillis par Thibault Bertrand monde&vie 16 mars 2016 n°921

  • « Lorsque les sols sont morts, comment parler de terroirs ? »

    David Foubert est vigneron bio. Comme il y a des vendanges tardives, il y a des vocations tardives : il s'est installé à 40 ans et vit son travail comme une passion. Il fait un vin qui est donc le fruit de sa passion : du fruit en barre, cette cuvé saumuroise de son domaine, La Folle Berthe… J'ai dégusté ! Et je dois dire que le bio, en vin, je suis conquise !

    Entretien avec David Foubert, vigneron bio

    Monde&Vie : On ne voit pas les vignerons manifester en ce moment : contrairement aux éleveurs de porcs ou aux producteurs de lait, vous êtes heureux ?

    David Foubert : À titre personnel, oui ! Pour la filière viticole, c'est beaucoup plus mesuré. Elle subit en fait deux tendances contradictoires comme l'ensemble de l'agriculture. D'une part, une tendance à l'hyper-concentration des terres qui se termine par une dépossession complète : les exploitations deviennent tellement grandes que seuls des grands groupes financiers ou des investisseurs peuvent acheter la terre. En Anjou, des domaines avoisinent les 100 hectares. Multipliez par 20 ou 60 000 euros l'hectare, cela vous donne une idée de l'investissement nécessaire (hors chai, matériel, etc.). À Sauterne par exemple, la plupart des domaines appartiennent aux groupes du CAC 40 et c'est une tendance qui arrive également sur les bords de Loire. Autant dire que, dans cette perspective d'hyper-concentration, s'installer devient vraiment improbable pour un jeune.

    Mais il y a aussi une deuxième tendance, à laquelle j'appartiens. Elle s'inscrit dans une approche contraire tout sauf la concentration. On vise plutôt une installation sur une petite surface qui permet de travailler sereinement et de faire de la qualité.

    Justement, on parle beaucoup de la qualité française à l'occasion du Salon.

    Certes. Là encore, la réalité recouvre des situations vraiment différentes voire contradictoires. Lorsque j'entends la FNSEA parler de qualité française en incluant certains céréaliers dont les blés ne sont plus capables de faire du pain, comme l'explique Claude Bourguignon(1), on se demande de quoi l'on parle. Si l'on accepte de regarder la situation en face, le plus souvent, les sols se sont appauvris quand ils ne sont pas morts les aliments que nous consommons ont une qualité nutritive qui peut être 70 % moindre qu'il y a quarante ans… Vous n'aurez aucun mal à relier cela à la malbouffe ou à l'explosion des cancers.

    Lire la suite

  • La remigration dans l’histoire – Thibaud Cassel – VIe Forum de la Dissidence

    la-remigration-dans-lhistoire-thibaud-cassel-vie-forum-de-la-dissidence-800x450.jpg.webp

    « Assimilation ? Séparation ? Communautarisation ? Remigration ? » Voilà le thème du VIe Forum de la Dissidence. Cet événement – ayant exceptionnellement eu lieu dans les locaux de TVLibertés, Covid-19 oblige – entendait donc étudier les différentes possibilités de régler la grave question identitaire et démographique à laquelle la France est confrontée depuis des décennies. Au cours de cet événement, Thibaud Cassel a évoqué un sujet de première importance : la remigration. À travers un retour historique sur quelques exemples concrets de remigration, il s’est attaché à montrer la pertinence de cette option.
    Polémia

    L’intervention en vidéo

    <div class="lyte-wrapper" style="text-align: justify;" title="

    Lire la suite

  • Pacte sur la migration en Europe : ce n’est pas une vague, c’est un tsunami !

    Profughi_della_Vlora_in_banchina_a_Bari_8_agosto_1991-800x475.jpg

    « Le plan organisé de submersion de l’Europe et des nations qui la composent » : c’est ainsi que le Rassemblement national désigne, à juste titre, le nouveau pacte européen sur la migration de septembre 2020. Un nouveau plan concocté par les instances européennes pour tenter de trouver une issue ou, plus vraisemblablement, une bouée de sauvetage face à l’arrivée croissante de populations à l’horizon 2022.

    Lire la suite

  • « L’Invasion de l’Europe – Les chiffres du Grand Remplacement » : la preuve par les faits

    linvasion-de-leurope-les-chiffres-du-grand-remplacement-la-preuve-par-les-faits-800x450.jpg.webp

    De nombreux pays européens connaissent depuis plusieurs décennies une immigration extra-européenne de plus en plus massive et subie. Comment en est-on arrivé là ? Quelles en sont les conséquences ? L’invasion de l’Europe – Les chiffres du Grand Remplacement, le récent essai de Jean-Yves Le Gallou et de la fondation Polémia présente, chiffres à l’appui, la profonde transformation de la population et de la société dans treize pays d’Europe de l’Ouest et du Sud. Un ouvrage sans tabous, qui n’évite surtout pas les sujets politiquement incorrects.

    Lors de l’été et de l’automne 2019, la fondation Polémia a publié sur son site treize monographies de pays européens dans une série intitulée « Le grand remplacement en Europe ». À en juger par son retentissement en France et même à l’étranger (Canada, Suisse, Belgique, etc.), ce sujet répondait à une attente forte des lecteurs. Une attente de trouver des mots et surtout des faits à l’appui de cette expérience que Renaud Camus décrit dans son livre Le Grand Remplacement : « Combien sommes-nous à éprouver quotidiennement le même sentiment, […] le long des trottoirs de nos villes, dans les transports en commun, dans le métro parisien, face aux images ou à la réalité de nos écoles ou de nos universités ? Comme si pendant le temps de notre vie, et moins encore, la France était en train de changer de peuple. »

    Lire la suite

  • Que font les socialistes pour ceux qu'ils accueillent ? Rien (texte de 2015)

    Que font les socialistes pour ceux qu'ils accueillent ? Rien.jpeg

    On a pu constater ces dernières semaines que les États-membres de l’Union européenne se trouvaient fort démunis ne disposant que de politiques d’asile inefficaces…

    Bruxelles en avait été réduit, le mois dernier, à distribuer une quantité de mauvais points à une majorité de ces pays, à commencer par la France, et à multiplier sommets et réunions pour voir ce qu'il était encore possible défaire.

    Lire la suite

  • Frontex accusée d’avoir refoulé des migrants !

    frontex2.png

    Les députés européens du camp socialiste n’ont rien trouvé de mieux que de réclamer la démission du Français Fabrice Leggeri, directeur de l’agence de protection des frontières de l’Europe, Frontex !

    Motif : Frontex aurait participé à des opérations de refoulement de  et de demandeurs d’asile politique traversant la mer Égée depuis la Turquie pour tenter d’entrer illégalement en Grèce.

    Lire la suite

  • Et si l'on pensait au-delà de nos frontières ? (texte de 2015)

    Et si l'on pensait au-delà de nos frontières ?.jpeg

    Une frontière, pour nos contemporains, c'est un fantasme, le fantasme de l'homogénéité parfaite. Avec toute sa culture, Hubert Champrun déconstruit le fantasme et remet les frontières à leur place.

    On fête la Saint-Nicolas en Allemagne et en Alsace, en Lorraine et aux Pays-Bas, en Autriche et en Franche-Comté, en Serbie et en Suisse. Étrange "pays" ainsi défini. Quelles sont ses frontières ? Car vouloir définir une frontière, c'est ne saisir qu'un instant donné, sans tenir compte du flux permanent, désirable ou non, subi ou non, qui emporte les hommes et les berges, déplace les forêts et confond les langues, fixe le nomade et assèche les puits - et fait disparaître la Saint-Nicolas.

    Lire la suite