
Depuis des mois, l’Agence européenne de gardes-frontières et de gardes-côtes (Frontex) est l’objet d’attaques virulentes de la part des ONG favorables à la déferlante migratoire et de la gauche du Parlement européen. La Commission, en ligne directe avec ces groupes de pression, avait mandaté l’Office de lutte antifraude de l’Union européenne (OLAF) pour enquêter sur le fonctionnement de l’agence, bien que ceci n’ait eu aucun lien avec une quelconque fraude. À la suite du rapport rendu par l’OLAF, Fabrice Leggeri, directeur de Frontex, avait été poussé à la démission, accusé d’avoir fermé les yeux sur des opérations de refoulement de supposés réfugiés en mer Égée, voire d’y avoir prêté main-forte.