Alors que certains prédisent le dépérissement du Rassemblement national, pour s’en inquiéter ou pour s’en réjouir, Marine Le Pen continue son petit bonhomme de chemin. À la veille du congrès qui se tient, samedi et dimanche, à Perpignan, on apprend qu’elle a signé, avec une quinzaine de partis européens, une « déclaration commune », présentée comme le prélude d’une « grande alliance ».
Europe et Union européenne - Page 273
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Marine Le Pen, Salvini et Orbán réalisent une « grande alliance » au Parlement européen
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OUI, LA HONGRIE EST NOTRE VIGIE, NOTRE SENTINELLE À TOUS !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
L’Europe est malade. Encore une fois cette « Europe maléfique », - entendons-nous bien, je pèse mes mots -, pas cette vieille civilisation judéo-chrétienne et gréco-latine, dont il serait superflu ici, d’exalter la grandeur passée, non, ce « machin » insupportable dont les institutions siègent à Bruxelles, à Strasbourg et à Luxembourg. À savoir, la Commission européenne, le Parlement et les institutions judiciaires supranationales qui pèsent sur notre libre-arbitre, qui obèrent notre indépendance nationale. N’est-ce pas Ursula Von der Layen qui est venue à Paris, tel un Gauleiter du Reich pour donner son feu vert à la France sur l’utilisation des prêts européens ? La suzeraine germanique visitant, en quelque sorte, son vassal Franc, comme au cœur du Moyen-Âge ! Cette Europe-là, celle des boutiquiers et des banquiers est devenue folle !
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Seize partis politiques européens signent une « Déclaration commune sur l’avenir de l’Union européenne »
Parmi ces 16 partis, on trouve, pour la France, le Rassemblement National, deux partis au pouvoir, le PiS en Pologne et le Fidesz en Hongrie, alors que ces partis avaient pris soin jusqu’ici de se démarquer du RN. On trouve aussi la Ligue de Salvini, qui participe au gouvernement italien, le petit parti allié de la Ligue, Fratelli d’Italia, le FPÖ autrichien, le Vlaams Belang (Belgique), Vox (Espagne), Dansk Folkeparti (Danemark), Eesti Konservatiivne Rahvaerakond (Estonie), Perussuomalaiset (Finlande), Lietuvos lenkų rinkimų akcija (Action électorale polonaise de Lituanie),
Partidul Național Țărănesc Creștin Democrat (Roumanie), Ellinikí Lýsi (Solution grecque), Bălgarsko nacionalno dviženie (Mouvement national bulgare), Ja21 (Pays-Bas).Voici cette déclaration :
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Bilan de l’Office fédéral de police criminelle allemande : augmentation de 76 % en 1 an du nombre de migrants interpellés en lien avec le crime organisé
BKA : Office fédéral de police criminelle allemande CO : Crime organisé
Bilan dramatique du BKA : En 2020, la police a appréhendé 890 immigrants présumés auxquels on attribue des activités de crime organisé (CO) – soit 76 % de plus qu’en 2019. En outre, 85 gangs de CO étaient dirigés par des immigrants – par rapport à l’année précédente, une augmentation de 89 %. Au sommet : les Albanais, les Libanais et les Turcs.
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La confusion des valeurs, par Olivier Perceval.
D’après la nouvelle loi hongroise, « la pornographie et les contenus qui représentent la sexualité ou promeuvent la déviation de l’identité de genre, le changement de sexe et l’homosexualité ne doivent pas être accessibles aux moins de 18 ans ». Ce texte, qualifié mercredi de « honte » par la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, était au cœur du débat à Bruxelles.
« La loi ne porte pas sur les homosexuels. Elle concerne la façon dont les parents veulent faire l’éducation sexuelle de leurs enfants », s’est défendu le premier ministre hongrois, Viktor Orban,
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L’EUROPE EST-ELLE ENCORE LIBRE ?
Il y a trente et quelques années, le monde offrait encore un paysage politique clair. Il y avait deux camps et entre les deux un espace où s’exerçait leur influence. D’un côté, il y avait des dictatures totalitaires dirigées par un parti unique, inspirées par le marxisme et sa volonté d’étendre au monde la société sans classe et sans Etat, cet horizon qui justifiait l’existence pour le présent d’un Etat tentaculaire et omniprésent et d’une caste à la tête de celui-ci. En face, il y avait le monde de la liberté, de penser, de s’exprimer, d’entreprendre, de posséder, de communiquer, de se déplacer, et de choisir ses dirigeants ou de participer plus directement encore à la politique de son pays.
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La politique anti-immigration du Danemark, un exemple à suivre ?
Par Paul Tormenen, juriste et spécialiste des questions migratoires ♦ L’affaire fait grand bruit : le parlement danois vient d’adopter une nouvelle procédure pour les demandes d’asile. Celle-ci devrait se traduire par l’envoi des candidats à l’asile présents au Danemark à l’extérieur du pays. Les autorités danoises ne s’en cachent pas : elles souhaitent ainsi tarir les demandes d’asile qui au fil du temps sont devenues une nouvelle forme d’immigration clandestine. Les pays d’Europe de l’ouest submergés par l’immigration extra-européenne seraient bien inspirés de suivre cet exemple.
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Fonds européens dans les poches islamistes ? Circulez, il n’y a rien à voir !, par Diego Valero.
Les fonds européens tomberaient-ils parfois, au détour de procédures bureaucratiques truffées de buzz words et de cahier des charges prêts à penser, dans les poches d’organisations islamistes ?
Quand cette question est posée telle quelle par le très sérieux Transatlantic Institute au cours d’un événement réunissant une vice-présidente du Parlement européen centriste et la députée européenne spécialiste toute catégorie du contrôle budgétaire, alors, la réponse ne fait aucun doute. Et la Commission européenne, gérante des deniers européens, aurait tout intérêt à prendre ces avertissements au sérieux et arrêter de botter en touche, ce qu’elle fait déjà depuis plusieurs années.
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Vives réactions dans l’UE après le discours de Viktor Orbán.
Hongrie – Les relations pour le moins chahutées entre Budapest et Bruxelles ne laissent que peu de répit entre deux nouveaux temps forts. Après les manifestations de l’opposition contre le projet d’implantation d’un campus de l’université de Fudan, puis contre le projet de loi anti-pédophiles dont l’adoption avait fait couler beaucoup d’encre, le dernier discours du premier ministre hongrois Viktor Orbán – dont le Visegrád Post a publié la traduction intégrale –, à l’occasion du trentième anniversaire du départ des troupes soviétiques de Hongrie ce samedi 19 juin, a réanimé les vives animosités bruxelloises vis-à-vis de Budapest.
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Contrairement au rêve d’Emmanuel Macron, le Brexit n’a pas réduit l’attrait du Royaume-Uni pour les start-up.
Tu viens à Paris ?*
Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, Emmanuel Macron tente de faire de la France le moteur d’un mouvement censé permettre à l’Europe de s’imposer dans un secteur technologique aujourd’hui largement dominé par les États-Unis, la High Tech (haute technologie). Il tente ainsi de rendre l’Hexagone plus attractif pour les investisseurs étrangers et son gouvernement apporte un soutien actif aux start-up qui constituent la French Tech. L’an dernier, le chef de l’Etat a dit s’attendre à ce que la France compte 25 “licornes”, ces start-ups valorisées un milliard de dollars, d’ici 2025 (c’est demain). Mais bravo quand même… si ça marche.