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Europe et Union européenne - Page 347

  • Bilzen (Belgique) : des « réactions de haine » après l’incendie criminel d’un futur centre d’accueil pour migrants (MàJ)

    14/11/19

    Dans le Nord du pays, un torrent de haine anti immigrés est apparu après cet acte criminel.

    (…) Outre le fait que ce type d’acte criminel est une première en Belgique, ce qui frappe ce sont les réactions de certains habitants et les commentaires sur les réseaux sociaux depuis 48 heures. Sur place d’abord, au moment des faits, une personne qui appelait les secours s’est faite interpeller par d’autres habitants qui lui disaient « laisse tout ça brûler », ou bien encore « bien joué, mais ça arrive quelques semaines trop tôt ». Sous-entendu : il aurait mieux valu attendre que le centre soit réellement occupé par des migrants. Sur Twitter, certains commentaires, depuis 48h, sont encore plus violents : « Super continuez ! »« Enfin quelqu’un prend les choses en main »« Qu’on laisse ces bronzés partir en fumée », etc. Ces commentaires, pour la plupart, ont été supprimés depuis leur publication. Mais c’est quand même saisissant.

    (…) La Belgique possède 70 centres d’accueil qui regroupent près de 25 000 demandeurs d’asile, principalement des Syriens, des Palestiniens et des Afghans. Et leur nombre a augmenté de 19% l’an dernier. Ce sont ce que l’on appelle des « flux secondaires » : les migrants n’arrivent pas directement en Belgique, ils proviennent d’autres pays européens, la France, l’Allemagne, etc. Et l’asile est accordé à environ la moitié d’entre eux. Comme dans de nombreux pays européens, la population belge est très polarisée, très divisée sur le sujet.

    Franceinfo

    11/11/19

    […] Le centre d’accueil pour migrants qui devait ouvrir à la mi-décembre a été victime d’un incendie criminel, comme l’a confirmé la zone de police locale lundi. « Notre réaction est un mélange de surprise, de tristesse et de colère », regrette le porte-parole de Fedasil (le centre fédéral pour l’asile et la migration), Benoit Mansy. « Au côté de la Croix Rouge flamande, qui devait s’occuper de sa gestion pratique, nous analysons ce que l’incendie implique pour l’ouverture du centre. »

    Au cours des semaines passées, des actions de protestation ont été organisées non loin du bâtiment inoccupé. « C’est un phénomène que l’on observe parfois avant une ouverture. Une inquiétude que l’on peut comprendre, d’autant qu’il s’agit d’une décision prise au niveau fédéral. Selon notre expérience, après une communication de notre part avec les populations et autorités locales, les inquiétudes s’apaisent et tout se passe très bien », constate Benoit Mansy. Mais pas à Bilzen.

    Cet incident se déroule dans un contexte ou Fedasil a un « besoin urgent de places » cette année. Le réseau de Fedasil compte aujourd’hui 25.100 places (contre 21.000 au début de l’année).

    http://www.fdesouche.com/1294013-belgique-incendie-criminel-dun-futur-centre-daccueil-pour-migrants-a-bilzen

  • 54% des attentats islamistes revendiqués par Daech en Europe ont eu lieu en France

    Selon une étude de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol) parue récemment sur les attentats islamistes des quarante dernières années, la France est le pays de l’Union européenne le plus touché par le terrorisme islamiste. Ainsi, selon cette étude, 54,3 % des attentats revendiqués par Daech dans l’Union européenne ont eu lieu dans l’Hexagone.

    Dans le détail, les données de l’enquête révèlent que la France a été frappée par 71 attentats faisant au moins 317 morts, et que ces attaques se sont intensifiées de manière récente : « 42 attentats et 272 morts entre 2013 et le 31 août 2019 (plus de six attentats par an), contre 29 attentats et 45 morts entre 1979 et 2012 (soit un peu moins d’un attentat par an). Pour ne parler que de l’État islamique, 54,3 % des attentats revendiqués par Daech dans l’Union européenne ont eu lieu en France. Dans l’Hexagone, les forces de l’ordre et les militaires comptent parmi les principales cibles des terroristes islamistes. »

    Il y a quatre ans jour pour jour avaient lieu les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Ce soir-là, une série de fusillades et d’attaques-suicides islamistes particulièrement violentes ont été perpétrées dans la soirée à Paris et dans sa périphérie par trois commandos distincts, provoquant la mort de 131 personnes et faisant 413 blessés, dont 99 dans un état grave. Sept terroristes sont morts au cours de l’attaque.

    Le Figaro / Fondapol

    https://www.tvlibertes.com/actus/54-des-attentats-islamistes-revendiques-par-daech-en-europe-ont-eu-lieu-en-france

  • Pino Rauti

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    par Georges FELTIN-TRACOL

    Ex: http://www.europemaxima.com

    Giuseppe Umberto Rauti, dit « Pino », naît à Cardinal en Calabre, le 19 novembre 1926, et meurt à Rome, le 2 novembre 2012. Il fut tout au long de sa vie un théoricien, un activiste et un homme politique néo-fasciste et nationaliste-révolutionnaire. Député du Latium de 1972 à 1992, il siège au Parlement européen de 1994 à 1999. Auteur de nombreux essais, il publie en 1989 Le patrimoine culturel et linguistique de l’Europe.

    Sa fille Isabella est depuis 2018 sénatrice du mouvement Frères d’Italie. Son mari, Gianni Alemanno, a été le premier maire de droite de Rome depuis la Seconde Guerre mondiale entre 2008 et 2013.

    Membre des forces armées de la République sociale italienne (1943 – 1945), Pino Rauti milite ensuite parmi les jeunes du Mouvement social italien (MSI). Il conçoit le fascisme comme un dépassement national, populaire et social-révolutionnaire de la droite et de la gauche. Il discute souvent avec Julius Evola et organise bientôt un courant évolien, « Les Fils du Soleil », au sein du MSI. Il quitte cependant le parti qu’il juge conservateur, droitier et bourgeois en 1956. Il a auparavant créé le Centre d’études Ordine Nuovo. Vu par les autorités comme un « Gramsci noir » (pour la chemise), il affirme depuis la tribune d’un congrès du MSI en 1954 : « La démocratie est une infection de l’esprit. » Arrêté une dizaine de fois et parfois détenu de façon préventive en prison, Pino Rauti a été soupçonné de contribuer à la « stratégie de la tension ». La justice l’a toujours innocenté de toutes ces accusations.

    Ordine Nuovo influence le Front de la Jeunesse et les étudiants du MSI si bien qu’en 1969, son nouveau secrétaire général, Giorgio Almirante, l’invite à réintégrer le mouvement, ce qui provoque une violente crise interne. Accompagné de cadres aguerris, Pino Rauti organise un courant « fasciste de gauche » ou « national-gauchiste » d’abord appelé « Ligne future », puis ensuite « Espace nouveau » et, enfin, « Aller au-delà pour une ligne nationale-populaire ».

    Influent auprès des jeunes qui montent à la fin des années 1970 les trois « Camps Hobbit » inspirés par l’œuvre de Tolkien, Pino Rauti s’adresse en priorité aux chômeurs, aux femmes au foyer, aux handicapés, aux consommateurs, aux protecteurs de l’environnement et aux défenseurs des cultures locales. « Parler à gauche, déclare-t-il en 1977, c’est faire comprendre aux manifestants que la vraie révolution est la nôtre. » Il invite à développer les cercles culturels, à monter de nombreux spectacles publics patrimoniaux instructifs et à tenir des ciné-clubs dans toute la péninsule.

    Du 11 au 14 janvier 1990 se tient à Rimini le XVIe congrès du MSI. Le courant de Rauti y obtient 28,96 % et s’entend avec trois autres tendances pour battre la faction « Droite en mouvement » du secrétaire général sortant, Gianfranco Fini. À cette occasion, Pino Rauti devient secrétaire général du MSI.

    Le nouveau responsable missiniste estime dans Éléments (n° 68, été 1990) que « la mise en œuvre d’un véritable programme social implique de lutter contre le capitalisme de façon révolutionnaire (p. 25) ». C’est la raison pour laquelle il explique au journaliste du Choc du Mois (n° 27, février 1990), Arnaud Lutin, que « le corporatisme, la socialisation et toute la législation sociale très avancée du “ Ventennio ” (la période fasciste de 1922 à 1943, à laquelle il faut ajouter la République de Salo) sont notre patrimoine politique ! Comme je l’ai dit durant le congrès, le fascisme est notre lucide utopie, alors donnons un futur au passé ! (p. 58) ». Précurseur, il répond toujours dans Le Choc du Mois qu’« il faut puiser à gauche et sortir du capitalisme », car « derrière McDonald, il y a le saccage des forêts tropicales, il y a la désertification du Tiers-Monde, il y a l’élimination des peuplades dites “ archaïques ” (pp. 23 – 24) ». Ainsi anticipe-t-il l’impératif écologique et l’illibéralisme politique : « La banquise communiste, en fondant, va libérer aussi des forces identitaires, des forces d’enracinement orientées vers des formes communautaires de vie, dit-il à Fabrice Laroche alias Alain de Benoist. Les peuples qui renaissent ne veulent plus du communisme, mais ils ne veulent pas non plus se convertir à l’occidentalisme. Ils ne veulent pas remplacer une aliénation par une autre, mais bien se remettre à l’écoute de leur nature profonde. Il y a là un potentiel révolutionnaire extraordinaire (Éléments, art. cit., pp. 27 – 28). » Marine Le Pen et Florian Philippot sont largement doublés sur leur gauche… Parce qu’il est « de ceux qui croient que l’âme des peuples est plus importante que le confort matériel (Idem, p. 23) », il juge dans une excellente réflexion ethno-différencialiste que « ce ne sont pas les immigrés qui menacent notre identité, mais ce système qui menace à la fois leur identité et la nôtre (Id., p. 25) ». Certes, prévient-il dans Le Choc du Mois, « nous ne contestons pas, naturellement, le danger de l’immigration massive. Cela implique une crise d’identité. Mais nous, nous voulons défendre notre identité exactement comme nous voulons défendre l’identité des travailleurs étrangers qui émigrent chez nous (p. 58) ».

    « Je suis de ceux qui considèrent que l’OTAN n’est pas notre destin ! (Éléments, art. cit., p. 25). » Par conséquent, « il faut que notre continent retrouve ses racines, et non pas qu’il fasse resurgir les fantômes de ses passions chauvines (Le Choc du Mois, p. 58) ». Pour lui, « l’Europe doit rompre avec un système occidental qui s’identifie de plus en plus à la seule société de consommation, et qu’elle doit dénoncer un impérialisme culturel américain qui provoque, chez nous comme ailleurs, des phénomènes de déracinement et d’érosion de la mémoire historique. Combattre l’américanisme et l’occidentalisme signifie défendre les valeurs les plus authentiques de l’homme européen en même temps que lutter pour la cause des peuples (Éléments, art. cit., p. 24) ». Cet engagement national-révolutionnaire se révèle prématuré; les électeurs se détournent du MSI de Pino Rauti et choisissent les ligues qui constitueront sous peu la Ligue du Nord. Les élections administratives de 1991 sont un désastre. Par ailleurs, au moment où le FN de Jean-Marie Le Pen délaisse son atlantisme et s’oppose à toute aventure militaire occidentale contre l’Irak de Saddam Hussein qui vient de récupérer sa province légitime, le Koweït, Pino Rauti, vieux tenant du dialogue euro-arabe, soutient l’intervention étatsunienne. Son propre courant explose dès lors ! Il démissionne du secrétariat général le 6 juillet 1991, aussitôt remplacé par Gianfranco Fini.

    Après le congrès de Fiuggi en 1995 où se saborde le MSI, Pino Rauti n’adhère pas à la nouvelle formation politique : l’Alliance nationale. Il fonde au contraire le Mouvement social Flamme tricolore qu’il délaisse en 2002. En 2004, il crée le Mouvement d’idées sociales qui réalise aux élections européennes de cette année-là 0,1 % des suffrages. Après sa disparition, son mouvement rejoint Forza Nuova de Roberto Fiore.

    Malgré de graves erreurs tactiques, Pino Rauti n’en reste pas moins une figure remarquable du combat européen, national, populaire et social. Souhaitons maintenant que les Français puissent au plus tôt découvrir les écrits théoriques de ce praticien de la politique.

    Georges Feltin-Tracol

    • Chronique n° 30, « Les grandes figures identitaires européennes », lue le 5 novembre 2019 à Radio-Courtoisie au « Libre-Journal des Européens » de Thomas Ferrier.

  • 5ème Forum de la Dissidence, samedi 23 novembre à Paris

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    Forum de la Dissidence, samedi 23 novembre à Paris, à partir de 14 heures.

    Réservez sans tarder vos billets ici.

  • «Non à l’Union européenne !» : A Varsovie, les nationalistes appellent à une «intifada polonaise»

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    Les nationalistes polonais ont défilé à Varsovie pour célébrer l’indépendance de leur pays. Cette marche a rassemblé des dizaines de milliers de personnes et a été marquée par de nombreux slogans patriotiques, anti-mondialistes et anti-sionistes.

    «Dieu, honneur et patrie». Ce mot d’ordre a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de Polonais venus défiler à Varsovie ce 11 novembre 2019, pour célébrer l’indépendance de leur pays.

    La fin de la Première guerre mondiale a en effet été marquée par la renaissance de la nation polonaise après 123 ans d’occupation, le pays ayant été auparavant partagé entre les empires russe, allemand et autrichien.

    Arborant le drapeau national, blanc et rouge, ainsi que des croix celtiques, symbole païen christianisé devenu l’emblème de nombreux mouvements nationalistes européens, les manifestants ont entonné plusieurs fois l’hymne polonais, ainsi que de nombreux slogans patriotiques.

    «Non à l’Union européenne !», a-t-on notamment pu entendre, alors qu’était inscrit sur une banderole au sein du cortège : « le nationalisme polonais est un patriotisme actif, pas du fascisme.»

    Les manifestants ont par ailleurs mis un point d’honneur à mettre en avant la «famille traditionnelle» et la «morale nationale», critiquant d’autre part durement l’immigration.

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  • Terrorisme : une menace toujours réelle – Journal du mercredi 13 novembre 2019

     

    Terrorisme : une menace toujours réelle

    4 ans après les attentats de Paris, la France n’en a pas fini avec la menace terroriste. Malgré une série d’annonces et la mise en place de plusieurs dispositifs, l’exécutif n’arrive pas à mettre fin à la terreur islamiste.

    L’extrême-gauche étudiante met le cap sur le 5 décembre

    Vendredi dernier, un étudiant de 22 ans, militant du syndicat Solidaires, s’est immolé par le feu devant un restaurant universitaire du Crous à Lyon pour alerter sur sa situation précaire. Un drame qui met les syndicats étudiants en ébullition à quelques semaines de la mobilisation sociale du 5 décembre prochain.

    Élections espagnoles : une précaire coalition de gauche

    7 mois après un précédent scrutin, les élections générales espagnoles ont finalement consacré l’avènement d’une coalition de gauche… Coalition composée de l’extrême gauche et des socialistes mais aussi de nombreux autres petits alliés…

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/terrorisme-une-menace-toujours-reelle-journal-du-mercredi-13-novembre-2019

  • Royaume-Uni : Boris Johnson et Nigel Farage ont fait l’union des droites au nom du Brexit !

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    Boris Johnson n’a jamais été aussi près de réussir son pari. Nous sommes à un mois des élections et c’est déjà une immense victoire que vient d’emporter le peuple britannique en faveur du Brexit. Le représentant de la droite souverainiste britannique, Nigel Farage, fait passer son pays et le Brexit avant son ego et son parti (le UKIP), même si les conservateurs crédités de 36 % des intentions de vote étaient largement en tête, contre 28 % pour les travaillistes, selon un sondage ORB pour le Sunday Telegraph, les libéraux-démocrates 14 %, le UKIP 12 %.

    Comme il avait négocié avec l’Union européenne, c’est en position de force que Boris Johnson vient de négocier une alliance avec Nigel Farage. Rappelons que l’élection anglaise est une élection à un seul tour, le candidat arrivant en tête l’emportant. Le leader du Brexit, Nigel Farage, a fait de la défaite des démocrates libéraux anti-Brexit et des travaillistes son principal objectif électoral.

    Le journaliste anglais James Delingpole nous le dit : « J’ai rarement vu Nigel Farage aussi épuisé, pâle et humble que lorsqu’il a annoncé lundi à Hartlepool qu’il retirait une partie de son armée. Son Parti du Brexit ne contestera aucun des 317 sièges que les conservateurs ont remportés aux élections générales [de 2017]. En termes stratégiques, cette Leave Alliance informelle est probablement ce qu’il y a de mieux. »

    James Delingpole poursuit dans Breitbart London/Europe qu’ayant « combattu pour le Brexit pendant trois décennies, Farage ne [voulait] évidemment pas tout gâcher en scindant le vote Leave et en plaçant l’avenir de la Grande-Bretagne entre les mains d’une alliance infernale (unholy alliance) de Verts, de marxistes, de libéraux frileux et de remainers jusqu’au-boutistes. »

    En même temps, on sent l’œuvre bien orchestrée de la machine de guerre de l’establishment conservateur et la main du « cabinet noir » du QG Central conservateur (Conservative Central HQ’s dark arts department) allié à la grande presse conservatrice, balance l’ami Delingpole. « Toutes ces histoires que vous avez lues dans les médias grand public suggérant que la principale menace pour le Brexit est maintenant l’ego de Nigel Farage. » Chacun gardant à l’esprit que la pire menace reste le marxiste Corbyn, leader des travaillistes.

    La bonne nouvelle, pour Nigel Farage, c’est qu’il ne risque plus de rester dans l’histoire comme « l’archi-Brexiteur qui a tué le Brexit ». Et sur le plan du Brexit, il a peut-être tiré parti de ce qui restait de son capital politique pour pousser les conservateurs de Boris Johnson dans un Brexit plus solide – notamment « un super accord avec le Canada » – qu’ils n’auraient pu autrement négocier.

    Le Parti du Brexit réussira peut-être, d’une façon ou d’une autre, à remporter au moins quelques sièges dans les circonscriptions où il présente encore des candidats. Dieu sait que ce Parlement nous a montré qu’il avait besoin de vigies.

    Après avoir joué les méchants, les partisans de l’Union européenne commencent à pleurnicher. « Boris Johnson a roulé l’Union européenne ! » vient de lancer un ancien directeur général adjoint des douanes, inspecteur général des finances honoraire qui juge que l’accord sur les modalités du Brexit conclu entre Londres et Bruxelles va pénaliser l’économie des 27 et favoriser la seule Grande-Bretagne. Ha ha ha ! elle est bien bonne, celle-là !

    Mais ce n’est pas fini. On murmure dans les couloirs de Bruxelles qu’il va falloir que quelqu’un paie le manque à gagner dans le budget européen, suite au départ du Royaume-Uni, pays contributeur. La France ? Ah non ! l’Allemagne ? Ah oui ?

    Quant à l’impôt européen qui serait une contribution directe de chaque citoyen, secrètement, des fédéralistes en rêvent afin, selon eux, d’effacer la notion de nation contributive ou bénéficiaire.

    Thierry Martin

    https://www.bvoltaire.fr/royaume-uni-boris-johnson-et-nigel-farage-ont-fait-lunion-des-droites-au-nom-du-brexit/

  • FRÉQUENCE OCCIDENT Express 02 - ESPAGNE: Résultats des élections régionales du 10 Novembre 2019

  • VOX DEVIENT LA TROISIEME FORCE POLITIQUE ESPAGNOLE.

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    Robert Neboit

    Le président du gouvernement et secrétaire général du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol, le beau, le grand, l’ambitieux Pedro Sanchez vient de perdre son pari. Insatisfait de ses 123 députés et des 28% des voix lors des législatives du 28 avril 2019 il avait préféré provoquer de nouvelles élections. Il espérait ainsi améliorer ses résultats afin de négocier en position de force les alliances électorales nécessaires pour l’obtention de la majorité absolue de 176 députés. Le vote concernait également le Sénat dont les compétences ne sont pas négligeables en ce qui concerne le contrôle des Communautés autonomes (les régions).

    Les résultats des nouvelles législatives du 10 novembre déçoivent ses espoirs et modifient substantiellement l’échiquier politique.

    Le Parti socialiste qui espérait progresser obtient 120 députés, en léger recul, il perd 3 députés. Plus grave, au Sénat il perd la majorité absolue, indispensable pour mettre en œuvre l’article 155 afin de s’opposer aux tentatives de sécessionistes.

    Podemos le parti populisto-gauchiste subit un recul bien plus important mais qui ne met pas en cause sa permanence politique. Il perd 7 députés, passant de 42 à 35 députés.

    Les différents partis nationalistes régionaux maintiennent et parfois même améliorent légèrement leurs résultats.

    Dans le camp de l’opposition à Sanchez le rapport des forces se modifie substantiellement et modifie l’échiquier politique national.

    Le Parti Populaire reprend des forces en passant de 66 à 88 députés et de 16 à 20% des votes, mais ce succès est relatif. Il ne répond pas à ce qui était espéré et reste de toute façon très en retrait sur ses résultats habituels antérieurs.

    Ciudadanos, second parti de ce bord politique subit une véritable déroute électorale. Il perd 2 million et  demi de voix, 47 sièges, est dépassé par Vox, Podemos et l’ERC. Il rétrograde à la sixième place passant de 57 à 10 députés. Et cela alors qu’au précédentes législative d’avril il avait obtenu un succès électoral avec 25 députés en plus.

    Vox, à l’opposé, continue sa progression et fait plus que doubler le nombre de ses députés en passant de 24 à 52, et de 10% à 15% des voix. Il monte de la 5e à la troisième place en dépassant Podemos et Ciudadanos. Une belle progression depuis ses premiers succès électoraux lors des élections régionales andalouses en décembre de l’année dernière. Ciudadanos étant pour le moment hors-jeu, il devient un concurrent dangereux pour le Parti Populaire.

    Comment expliquer ces résultats ? Trois éléments ont été déterminant : le défi séparatiste catalan qui continue, la montée progressive de l’immigration, et enfin la stratégie perverse et dangereuse de Sanchez. Celui-ci livre une guerre idéologique de revanche mémorielle en utilisant les mensonges antifranquistes des média dominants et en même temps il mène un double jeu vis-à-vis de séparatistes catalans qui l’ont porté au pouvoir. Ils s’allit avec eux lors municipales, ensuite les condamne verbalement mais ne fait rien de sérieux pour les contrer.

    Il n’a pas hésité à utiliser en sous-main une justice à ses ordres.

    Le Tribunal Suprême a d’abord émis la scandaleuse sentence de rejet du recours de la famille Franco concernant l’exhumation de la Vallée de los Caidos. Ce jugement digne des pires régimes totalitaires justifie politiquement cette profanation et déni à la famille le choix du lieu de la nouvelle sépulture... L’autre jugement concernait des instigateurs de la déclaration d’indépendance de la Catalogne. Sanchez a fait pression sur le ministère publique pour abaisser la qualification du délit, laissant ainsi la porte ouverte à une réduction des peines qui ôterait toute exemplarité à cette sentence déjà bien trop légère.

    Ces procédés indignes ne lui ont pas rapporté les bénéfices escomptés. L’exhumation de Franco a apporté des voix à Vox, le seul parti à l’avoir condamné, même l’extrême gauche de Podemos s’est permis de souligner son caractère électoraliste. Pour ce qui est des nationalistes catalans, cela n’a suffisait pas et ils ont créé durant plus d’une semaine de graves désordres dans toute la Catalogne et particulièrement à Barcelone.

    Face à cela les électeurs ont voté en fonction de l’attitude de partis de l’opposition à Sanchez et ils pouvaient cette fois-ci juger plus objectivement car Vox avait enfin été admis au grand débat télévisé qui réunissait les 5 principaux candidats.

    Pablo Casado est un assez bon débatteur, mais il n’est pas crédible sur le combat contre les nationalismes régionaux puisque son propre parti ne mène aucune action sérieuse à cet égard et fait même plutôt le contraire.

    Albert Ribera qui peut aussi être bon dans le débat, n’était cette fois-ci pas à l’aise et ce n’est pas en brandissant un pavé rapporté des émeutes de Barcelone qu’il a pu contrer le mouvement de désaffection à son égard. Il a trop souvent changé d’avis pour être crédible, et n’a pas su continuer vigoureusement le combat contre le sécessionnisme catalan qui avait été à l’origine de la création de Ciudadanos.

    Santiago Abascal, pour qui c’était une première, a fait une excellente prestation. Calme et mesuré, il a su maintenir et défendre les positions du Vox. Il a réitéré son opposition au système injuste et ruineux du système des Communautés Autonomes, à la loi liberticide de la mémoire historique qui veut imposer une vision unique de la guerre civile et du franquisme, et enfin il ne s’est pas gêné pour évoquer le problème de l’immigration alors qu’elle avait été arbitrairement écartée des thèmes du débats.

    On pourrait lui reprocher de s’être abstenu volontairement de donner un jugement de valeur sur le franquisme. Dans des interventions à la chambre des députés il n’avait pas hésité à parler du passé criminel du parti socialiste en rappelant son soulèvement en 1934 contre la République, ainsi que l’assassinat du dirigeant de l’opposition Calvo Sotelo par des garde du corps du dirigeant socialiste Prieto. Il a préféré s’arrêter là et ne pas justifier ce qui allait logiquement suivre : le soulèvement national du 18 juillet 1936, et après la victoire sur les rouges et les sécessionnistes, la dictature inévitable, modérée, et bienfaisante du général Franco. En libéral conservateur il a probablement jugé que les politiques n’avaient pas à imposer une vision obligatoire de l’histoire et qu’il fallait laisser ce domaine à la libre recherche des historiens. Il y a aussi le fait que la vérité sur période franquiste est devenue inaudible à la majorité de la société espagnole, soumise à la continuelle propagande antifranquiste des principaux media.

    Le succès de Vox vient de qu’il défend ce que la droite classique à renoncer à défendre : l’unité de l’Espagne, le danger de l’immigration incontrôlée et inassimilable, et enfin la dictature idéologique de l’antifranquisme revanchard. Le danger qui le menace serait de céder à cette pression idéologique. Si Vox commence à faire dans la victimisation, s’il cherche à se justifier face aux accusateurs de police de la pensée, il perdra la force nécessaire pour combattre les ennemis de l’Espagne. Il n’y a pas à rentrer dans cette logique, la meilleure manière de se défendre restera toujours l’attaque. On observera avec attention et intérêt l’évolution de Vox à ce sujet.

    Les résultats de parti s’opposant à Sanchez reflètent assez bien le sérieux de leur opposition au personnage et à sa politique, le double jeu des Sanchez avec les nationalistes régionaux ainsi que l’utilisation des mensonges de Deux sentences du Tribunal Suprême en sont un bon exemple

    Le PSOE pensait faire reculer Podemos, en l’accusant d’intransigeance dans la négociation d’un pacte de gouvernement. L’argument pouvait être retourné. c’était demi succès et ceci uniquement grâce à la loi électorale qui ne représente pas fidèlement le votes des électeurs. Alors que Podemos perd moins en voix que le PSOE, il perd plus en députés.

    Une justice sous influence gouvernementale.

    - 14 octobre 2019 Sentence du Tribunal Suprême sur les accusés de la tentative de sécession de la Catalogne lors du référendum unilatéral du 1er octobre 2017 reflète un laxisme inquiétant. Les accusés condamnés en théorie de 9 à 13 ans de prison ont toutes les chances de se retrouver l’année prochaine en liberté car ils dépendent du régime pénitencier catalan (leurs partis ERC et JxCat gouvernent la Catalogne) et bénéficieront de remise de peine.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/12/vox-devient-la-troisieme-force-politique-espagnole-6189864.html#more

  • Brexit : Nigel Farage montre l’exemple en privilégiant l’intérêt national

    Brexit : Nigel Farage montre l’exemple en privilégiant l’intérêt national

    Voici le commentaire d’Yves Daoudal suite à la sage décision de Nigel Farage de ne pas présenter des candidats dans les 600 circonscriptions du Royaume-Uni le 12 décembre prochain. Il avait été tenté de privilégier son Brexit Party en présentant, contre l’avis de certains au sein de son propre parti, 600 candidats au risque de fragiliser les chances du Brexit d’aboutir :

    Nigel Farage, à la tête de son fringant Parti du Brexit, avait l’intention de participer pleinement aux législatives anticipées, ce qui est normal puisque c’est le rôle d’un parti politique.

    Mais au Royaume-Uni le scrutin est à un seul tour, et dans la très grande majorité des circonscriptions le Parti du Brexit n’arriverait pas en tête (il rêvait d’une vingtaine de sièges). Mais comme il est populaire il pourrait nuire aux conservateurs au point de lui faire lourdement perdre la majorité absolue dont il a besoin pour mener à bonne fin le Brexit. Alors Nigel Farage vient de décider que son parti ne présentera pas de candidat dans les circonscriptions détenues par un conservateur.

    Il a décidé de « placer le pays avant le parti », a-t-il dit, afin d’éviter un parlement minoritaire, et un second référendum.

    Que les droites en France prennent exemple et travaillent ensemble pour l’intérêt du pays plutôt que pour leurs intérêt de boutiquiers…

    https://www.lesalonbeige.fr/brexit-nigel-farage-montre-lexemple-en-privilegiant-linteret-national/