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Europe et Union européenne - Page 350

  • Pour une défense de la civilisation gréco-chrétienne. Retour sur le 1er colloque d’Academia Christiana

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    Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître assurément pour les organisateurs du premier colloque d’Academia Christiana qui a réuni des personnalités aussi différentes que Jean-Pierre Maugendre, Alain de Benoist, l’abbé Telisson, Philippe Conrad, Guillaume Bernard, Jean-Yves Le Gallou ou Laurent Dandrieu, invités à parler enracinement, mémoire de l’Europe chrétienne, théologie du migrant ou grandes batailles des Européens qui surent, à un moment donné de notre histoire, s’unir pour préserver leur identité.

    Il y a quelques années, une telle réunion aurait relevé d’une vision chimérique ou du mariage impossible de l’eau et du feu. Aujourd’hui, c’est désormais chose possible, les animateurs de la Nouvelle Droite et certains représentants du courant catholique identitaire s’étant décidés à rebâtir ensemble les bases d’une civilisation pérenne, face à la double menace de l’islam et du tsunami migratoire organisé par les champions de l’économie mondialiste.

    Défense du christianisme

    D’entrée de jeu, les responsables de ce cénacle, notre ami Julien Langella et Victor Aubert se sont définis comme « les représentants d’une génération de déshérités, de déracinés et de blessés » qui ont découvert la foi chrétienne en « rentrant par effraction dans les églises catholiques » afin de retrouver les racines chrétiennes de l’Europe. Des racines que Guillaume Bernard a rappelées en apportant son éclairage sur l’universalisme chrétien. Les abbés Telisson et Raffray ont, pour leur part, traité du christianisme incarné et de saint Thomas d’Aquin dont la pensée s’inscrit dans la tradition de la sagesse aristotélicienne et qui intégra la vision grecque de la nature dans la conception chrétienne du monde.

    Religion du progrès et migrantocentrisme

    Alain de Benoist fit le procès du progrès, « processus accumulant des étapes dont la plus récente est jugée meilleure que la précédente », et rappela que, pour Georges Sorel, le progrès était une « doctrine bourgeoise ». Constatant que notre monde moderne place la richesse et la marchandisation au-dessus de tout, Guillaume Travers montra combien tout cela est en rupture totale avec la conception traditionnelle de l’économie médiévale. Un des morceaux de bravoure de ce symposium est incontestablement l’intervention de Laurent Dandrieu, auteur en 2017 d’un remarquable livre, Église et immigration : le grand malaise, qui a rappelé que, depuis des décennies, le Vatican s’est livré à une véritable canonisation de l’immigré, de Jean XXIII à Benoit XVI en passant par Jean-Paul II. Mais la palme revient incontestablement au pape François qui, après l’inauguration récente d’une statue représentant 140 migrants, a élevé ces derniers à une figure rédemptrice et s’est livré à une véritable canonisation de l’immigré. Ce même François qui, en 2017, reprochait au Européens de défendre leur identité.

    Pour une identité commune

    Il revenait à Jean-Pierre Maugendre de défendre les racines grecques de l’Europe chrétienne et à Philippe Conrad de montrer tout ce que la chrétienté médiévale, longtemps présentée comme une période d’obscurantisme, doit également à la grécité et à la romanité. Qu’est-ce qu’un héros grec et un saint chrétien ? C’est à cette double question qu’a répondu Nicolas Degroote qui a opposé curieusement Agamemnon à Abraham, faisant ainsi référence à Kierkegaard, pour lequel « le sacrifice d’Abraham marque une séparation entre le moral et le divin qu’ignorait le héros grec ». Il restait à Jean-Yves Le Gallou le soin de brosser la fresque des grandes batailles des Européens, des guerres médiques à Lépante en passant par les Thermopyles, les guerres puniques, la bataille de Poitiers ou la Reconquista. Des batailles qui permirent à nos peuples de repousser l’envahisseur perse, arabe ou ottoman et d’affirmer leur identité européenne.

    Au terme de cet après-midi studieux, chacun a pu constater que, contrairement à ce que peuvent penser certains, la métapolitique est, tout autant que le militantisme politique ou associatif, une des armes des victoires futures. Elle est indispensable pour affronter les combats de demain et permettre à chacun de savoir pourquoi il faut construire des digues et être du bon côté de la barricade. Comme le disait le grand philosophe Gustave Thibon, « rien ne prédispose plus au conformisme que le manque de formation ».

    Françoise Monestier 01/11/2019

    Source : Présent

    https://www.polemia.com/defense-civilisation-greco-chretienne-colloque-academia-christiana/

  • L’invasion de l’Europe est avant tout une guerre civile

    Chronique de Paysan Savoyard (n°226 – octobre 2019)

    La France et l’Europe sont en train d’être envahies. Les immigrés amènent avec eux le chaos : le communautarisme, l’islam, la délinquance, la haine des Blancs, le désir de prendre une revanche définitive sur les occidentaux qui les ont toujours dominés. On ne peut dès lors qu’éprouver à leur égard détestation et crainte et ressentir l’évidence de ce constat : soit ils repartent, soit nous disparaissons.

    Cette vision des choses est pourtant faussée. Les immigrés, certes, viennent nous envahir, nous coloniser, nous dominer, nous remplacer : ils en ont pleinement conscience et ils en jubilent. Mais s’ils viennent en Europe, c’est bien parce que les dirigeants des pays européens ont souhaité et organisé leur venue. Là est le point fondamental : s’ils sont là, c’est qu’on les a fait venir.

    • Les motifs de l’immigrationnisme sont le mondialisme économique et le mondialisme idéologique

    Depuis cinquante ans en effet, la classe dirigeante européenne mène une politique immigrationniste systématique et déterminée. Lois, décrets, décisions diverses, tout est conçu et mis en oeuvre pour susciter, encourager et organiser une  immigration massive. Les motifs de cette politique sont de deux ordres, qui se rencontrent et se conjuguent : l’appât du gain et l’idéologie mondialiste. Les détenteurs du capital veulent organiser un monde ouvert afin d’accroître à la fois leur pouvoir et leurs profits. Les citoyens du monde veulent abattre les frontières au nom de l’utopie d’un monde pacifique et égalitaire, d’où le racisme aurait disparu. Certains de ces mondialistes sont cosmopolites par haine de l’Europe et des Européens.

    Les partisans de l’immigration, cependant, ne sont pas seulement les membres du CAC 40 et les militants no border : les immigrationnistes les plus nombreux se résignent à l’immigration, qui leur paraît inéluctable. Ils apportent sans enthousiasme au Système un soutien plus ou moins actif, par souci de maintenir une stabilité relative et d’éviter les affrontements généralisés.

    • La mondialisation et l’immigration s’inscrivent dans la guerre séculaire que mènent les progressistes contre la tradition

    Il faut relever que la classe dirigeante et ses divers soutiens ne sont pas seulement mondialistes et immigrationnistes. Ils ont également pour objectif de bousculer et de détruire tous les cadres sociaux établis. Au nom du progrès, ils sont féministes, favorables aux revendications des LGBT et envisagent avec faveur les révolutions sociétales en chantier : PMA, GPA, révolution des rapports hommes-femmes, suicide assisté, euthanasie active, manipulations génétiques, transhumanisme… : rien de ce qui peut déconstruire les coutumes et moeurs traditionnelles ne les effraie.

    C’est là, fondamentalement, une conséquence de la révolution française. La révolution a marqué l’accession au pouvoir d’une classe sociale, la bourgeoisie, dont l’objectif a été dès l’origine de mettre en pièces la société traditionnelle, au profit d’une conception nouvelle : « l’humanisme », ou « esprit des Lumières », ou « progressisme », ou « modernité », tous ces termes étant à peu près synonymes.

    La société traditionnelle avait les caractéristiques suivantes. Elle était structurée par des cadres collectifs. Elle était fondée sur les devoirs de l’individu envers les groupes auxquels il appartenait. Elle était hiérarchique et inégalitaire. Elle était ancrée à la tradition. Elle était avant tout chrétienne. La société issue des Lumières est, tout à l’inverse, centrée sur l’individu. Cet individu est égal en droits à tous les autres. Il est libre de toute appartenance et de tout devoir envers le passé et les règles traditionnelles. Il est tourné vers le progrès. Aucune frontière ne peut venir entraver sa liberté. Il est libre avant tout à l’égard de Dieu, qui lui est indifférent.  Tout oppose donc ces deux modèles de société, la société traditionnelle, « collectiviste » en quelque sorte, et la société moderne, individualiste.

    La guerre civile française et européenne avait commencé avec les guerres de religion : la Réforme était venue contester l’ordre établi et l’obligation faite à tous de confesser la même religion. Dans un deuxième temps, la révolution française a permis l’accession au pouvoir de la bourgeoisie et par là-même la victoire du camp du progrès. L’idéologie progressiste s’est ensuite imposée en Europe, grâce notamment aux guerres révolutionnaires et napoléoniennes. Le dix-neuvième siècle a vu s’affronter en France les deux conceptions de la société, avec une succession de restaurations et de révolutions. Le vingtième siècle enregistre à son tour de nouveaux épisodes de cette lutte entre tradition et modernité : loi de 1905, 6 février 1934, suivi du Front populaire, Vichy, guerres de décolonisation : à chaque fois, sur des sujets qui se renouvellent, ce sont deux France qui s’affrontent, la France du progrès et celle de la tradition. La révolution libertaire de mai 1968 marque une victoire importante des progressistes, qui parviennent à modifier les mœurs radicalement et en profondeur.

    Les progressistes sont au pouvoir depuis deux cents ans et leurs adversaires « réactionnaires » tenants de la tradition ont aujourd’hui pratiquement disparu. Cependant malgré deux cents ans de modernité militante, certains aspects de la société traditionnelle subsistent toujours. La famille traditionnelle, bien que très affaiblie, reste un cadre reconnu. Hommes et femmes conservent des rôles différenciés. Les nations sont encore là, ainsi que leurs frontières. La morale traditionnelle continue d’inspirer les comportements et reste la référence du plus grand nombre. C’est pourquoi, les progressistes continuent la lutte pour éradiquer ce qui reste de la société traditionnelle, et pour achever de « libérer l’individu » de ce qui peut encore l’entraver. Au nom des « valeurs républicaines » d’égalité, de liberté, de laïcité, de progrès et de fraternité universelle, « idées chrétiennes devenues folles », les Modernes poursuivent leur guerre contre ce qui peut subsister d’obscures traditions.

    • L’immigration est pour les progressistes le moyen radical et définitif de gagner la guerre civile française

    Dans cette guerre civile de plus de deux siècles, l’immigration est désormais le cheval de bataille des progressistes. Ceux-ci ont bien conscience qu’ils tiennent là le moyen radical d’éliminer définitivement la société traditionnelle. En détruisant les frontières de facto, avant de les supprimer le moment venu de jure, les progressistes tout à la fois feront disparaître les Etats et dilueront les peuples et la civilisation européenne elle-même : ils remplaceront les antiques nations charnelles par un monde nouveau, sans frontières, fondé sur les « valeurs universelles».

    C’est pourquoi les gouvernements poussent les feux et multiplient les mesures immigrationnistes. L’immigration de travail, commencée à la fin des années cinquante, était devenue considérable à partir du milieu des années soixante-dix, début de l’immigration familiale : le prétexte de l’accueil des réfugiés est, depuis le début des années deux-mille, le moyen d’amplifier encore les flux.

    Cette politique immigrationniste vient compléter la politique de mondialisation, conduite elle aussi depuis le milieu du vingtième siècle. Afin d’augmenter leurs profits et leur pouvoir, les détenteurs du capital et du pouvoir économique poursuivent leur objectif d’effacement des frontières économiques. Mondialisme économique et mondialisme idéologique continuent donc de converger, s’additionnent et se renforcent mutuellement.

    Le président français Macron est aujourd’hui l’un des leaders du Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire. Avec ses collègues européens, il s’apprête à mettre en œuvre Mercosur et CETA. Il va faire adopter la PMA. Il est aussi l’un des principaux porte-voix du camp immigrationniste et universaliste. Rappelons à cet égard quelques-unes de ses déclarations significatives, à la fois immigrationnistes et anti-françaises : « Les réfugiés sont une opportunité économique » (07/09/15) ;  « Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse, elle est multiple » (05/02/17) ; « Il n’y a pas de culture française… L’art français je ne l’ai jamais vu » (21/02/17) ; « La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime. Un crime contre l’humanité. C’est une vraie barbarie ». (Alger, 14/02/17) ; « L’immigration se révèle une chance d’un point de vue économique, social, culturel » (02/03/17). « L’accueil et l’hébergement (des migrants clandestins) sont inconditionnels, c’est un vrai investissement de l’Etat, il a encore augmenté, c’est environ 2 milliards d’euros, mais il faut s’en féliciter...» (18/01/19) ; « les entreprises privées qui discriminent les femmes voilées à l’embauche seront sanctionnées » (28/02/19).

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    Il serait encore tout à fait possible de mettre fin à l’invasion et de procéder à une remigration massive. Nous pourrions modifier les lois. Mettre fin aux multiples dispositifs sociaux qui encouragent l’immigration. Mettre en place des dispositifs incitant les immigrés à se rapatrier. Expulser sans délai, pour commencer, les délinquants étrangers et les clandestins. Si nous voulions arrêter l’immigration et redevenir maîtres chez nous, nous possédons encore – pour combien de temps ? – tous les moyens financiers, techniques, militaires et policiers d’imposer notre volonté. C’est délibérément qu’aucune de ces solutions n’est mise en œuvre.

    Les immigrés sont l’instrument de la destruction de l’Europe, de ses peuples et de sa civilisation : mais les responsables sont bien ceux qui ont ouvert les frontières et encouragé les immigrés à les franchir. Il faut donc ne pas se tromper d’analyse : la classe dirigeante des pays européens n’est ni impuissante, ni dépassée, ni incompétente, ni inefficace, ni faible,  ni pusillanime, ni timorée. Elle n’est pas impuissante à arrêter l’invasion, elle veut l’accroître au contraire, et mener à son terme son projet mondialiste : diluer l’Europe et les Européens dans un ensemble sans frontières, peuplé d’individus atomisés, consommateurs et travailleurs interchangeables et sans identité.

    L’invasion est donc d’abord une question interne aux sociétés européennes et, pour ce qui est de la France, un problème entre Français. La classe dirigeante et ceux qui la soutiennent ne servent pas les intérêts du peuple français, qu’au demeurant ils méprisent : au nom d’intérêts et d’idéaux mondialistes, ils le trahissent.

    C’est là l’un des rares points de divergence que j’aurais avec Renaud Camus. Avant d’être le résultat d’une invasion étrangère, la submersion de la France et de l’Europe est le produit d’une trahison. Cette trahison inédite dans l’Histoire constitue l’un des épisodes, sans doute le dernier, de la guerre civile commencée il y a deux cents ans.

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2019/10/30/linvasion-de-leurope-est-avant-tout-une-guerre-civile/

  • Génétique, remigration… Le discours identitaire expliqué

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    Par Nicolas Faure ♦ Que veulent vraiment les identitaires européens ? Que pensent réellement ceux qui annoncent vouloir défendre leur identité et leur peuple ? Quelles sont les bases de leur discours ? La réponse en un court article explicatif.

    Le discours identitaire européen s’appuie (comme tous les autres discours identitaires du monde) sur le primat de la génétique. Le discours identitaire est avant tout scientifique, en opposition au discours cosmopolite qui est égalitariste, et donc obscurantiste.

    L’identité européenne, une réalité génétique

    Il existe des différences génétiques significatives entre les populations humaines.
    Exemple : les différences moyennes de taille, de masse corporelle et de propension à la schizophrénie entre Asiatiques, Européens et Africains sont génétiques.

    Les travaux de tous les généticiens – de Cavalli-Sforza à Evelyne Heyer – démontrent bien que l’identité européenne est une réalité génétique.

    Dans une tribune parue dans le New York Times, David Reich – professeur généticien à Harvard, juif et de gauche – admet que les populations humaines diffèrent les unes des autres. Il évoque même des capacités cognitives moyennes différentes entre les populations.

    Les différences intellectuelles entre les populations humaines sont effectivement significativement génétiques. Une donnée de première importance ! Toutes les informations utiles dans cette vidéo de Sunrise et ses sources.

    L’Europe aux Européens

    Toute personne un minimum honnête conviendra qu’une Chine composée à 70 % d’Européens, même parfaitement assimilés, ne serait plus la Chine.
    De la même manière, une France composée à 70 % d’extra-européens parfaitement assimilés ne serait plus la France.

    Reconnaître la justesse de cette proposition de bon sens, c’est bien acter que le génétique prime sur le culturel.

    C’est la fameuse phrase du général de Gaulle ! Celui dont tant de politiciens aiment à se réclamer. On peut avoir une petite minorité d’extra-européens en France (ou ailleurs en Europe), mais pas plus.

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  • Zoom – Marie d’Armagnac : Salvini, le recours pour l’Italie

    La victoire récente de Matteo Salvini et de ses alliés dans la terre traditionnellement de gauche d’Ombrie relance le débat sur l’arrivée inéluctable au pouvoir du leader de la Ligue. Marie d’Armagnac, journaliste indépendante, publie aux éditions L’Artilleur : « Matteo Salvini, l’indiscipliné ». Un ouvrage pour comprendre l’ascension de l’ancien ministre de l’Intérieur italien, qui, après avoir démissionné du gouvernement, attend patiemment son heure de gloire.

    https://www.tvlibertes.com/zoom-marie-darmagnac-salvini-le-recours-pour-litalie

  • Macron a menti aux Français : Merkel crache le morceau sur Marrakech


    En signant le Pacte de Marrakech, Macron a menti au peuple français, le gouvernement a menti et les médias lèche-bottes ont menti.

    Il y a bien eu intention de cacher la vérité sur le caractère contraignant du pacte, contrairement aux dires du gouvernement.

    C’est le gouvernement allemand qui l’a reconnu.
    En France, pas un seul média n’a évoqué le sujet alors que les discussions ont duré plus d’un an ! C’est dire combien Macron est fiable et digne de confiance !

    Réunions secrètes, discussions confidentielles, communication partielle, tout s’est fait volontairement dans le dos des peuples européens.

    Lire la suite sur l'Info National

  • Rétablir les liens avec la Russie n’est pas infondée par Michel GRIMARD

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    Renouer des liens avec la Russie n’avait rien d’outrancier, comme voulaient le faire croire tous ceux qui, sans relâche, nous déconsidéraient sans nous permettre de nous exprimer. Il semble que nos appels à cesser de refuser le dialogue et à faire preuve d’un plus grand réalisme aient été entendus.

    Notre conférence-débat du 20 mars dernier « Comment relancer les relations avec la Russie » a reçu un écho favorable. Elle a aidé à faire prendre conscience de l’absurdité des nocives relations franco-russes et du nécessaire rétablissement de liens raisonnables.

    Comme l’a déclaré le Président Emmanuel Macron : « Il faut effacer les frictions passées, ce qui n’efface pas forcément des points de tension sur l’actualité. »

    Nous nous réjouissons des propos chaleureux qu’il a tenus sur la Russie, « grande puissance profondément européenne ».

    « Cette Europe qui va de Lisbonne à Vladivostok ».

    Des positions constamment affirmées par le ROUE et qui figurent dans sa charte. De la même façon que la France a défendu la réintégration de la Russie au Conseil de l’Europe, elle doit œuvrer pour qu’elle retrouve sa place dans le G7, dont elle a été exclue en 2014 lors de l’annexion de la Crimée.

    La crédibilité de ce groupe en dépend. Les membres du G7 sont-ils exempts de tous reproches ? Non, certains ont annexé ou maintiennent sous leur tutelle des régions ou des pays qui leur sont parfois plus étrangers que la Crimée à l’égard de la Russie.

    Pour ne citer qu’eux, c’est le cas de l’Angleterre avec l’Irlande du Nord et Gibraltar, de la Chine avec le Tibet [Note de la rédaction d’Europe Maxima : la Chine n’appartient pas au G7…].

    Puissance importante, incontournable sur la scène internationale, la Russie ne peut être absente du G7. L’Europe doit certes se soustraire aux antagonismes Washington – Moscou qui l’impactent, mais la Russie demeure le partenaire qui s’impose naturellement et logiquement à l’Europe. Seule la conjoncture dicte actuellement le rapprochement avec la Chine, dont les intérêts sur l’extrême Sibérie sont sources d’affrontements futurs avec la Russie.

    L’Union européenne doit tenir compte de cette contradiction et agir avec maîtrise et subtilité à l’égard de la Russie, sans laquelle une Europe, même unie, serait orpheline d’un atout essentiel. Maintenir le lien transatlantique, certainement, mais en finir avec l’OTAN, instrument de vassalité de l’Europe au service des États-Unis, est un impératif.

    Concevoir avec la Russie une nouvelle architecture de sécurité pour l’Europe, comme le souhaite le Président Emmanuel Macron, mérite intérêt, même si l’idée a été évoquée plusieurs fois dans le passé.

    La réactivation la plus récente a eu lieu en 2010 sous la présidence de Dimitri Medvedev. En octobre 2011, le ROUE a d’ailleurs organisé un diner-débat sur le thème « L’Europe ne peut éviter une refonte de son architecture de sécurité ».

    Monsieur Dimitri Rogozine, à l’époque ambassadeur de la Fédération de Russie auprès de l’OTAN, y participait. Il fut, dans les semaines qui suivirent, nommé vice-Premier Ministre, chargé de la défense et de l’industrie spatiale. Il est aujourd’hui Directeur général de la Corporation d’État de ROSCOSMOS.

    Au moment où le Président Donald Trump montre sa versatilité concernant la défense de l’Europe et sa stratégie unilatérale de mise en cause des traités, FNI et à terme START III, le renouvellement de l’architecture de sécurité de notre continent devient une urgence.

    Si la naïveté n’est pas de mise en diplomatie, il ne convient pas, pour autant, de bloquer toute initiative, comme le font la Pologne et les Pays baltes qui refusent systématiquement les discussions et recherches de paix, dès qu’il s’agit de la Russie.

    Leur atlantisme viscéral les rend totalement tributaires de l’OTAN et ambivalents sur la défense européenne, car proches dans les déclarations, mais éloignés dans les actes. Ils agissent à l’opposé de la Finlande qui prône le dialogue avec la Russie, dont elle a eu également à pâtir.

    Pour certains, le projet d’une nouvelle architecture de sécurité européenne serait un piège tendu par la Russie, au prétexte qu’elle serait mue par un unique but – détruire l’Europe –, alors que celle-ci n’aurait jamais manifesté la moindre agressivité.

    C’est oublier sa volonté d’introduire l’OTAN en Ukraine et en Géorgie, pour compléter l’encerclement de la Russie. Au lieu de dresser des barrières sources de suspicions et par là même de conflits, recherchons des structures communes, privilégiant la paix.

    Dans cet esprit et face au rejet des différents traités sur le contrôle des armements qui favorisent, de nouveau, leur libre prolifération, la France doit être présente lors des éventuelles discussions sur ce sujet.

    La relance du Comité consultatif de coopération, gelé en 2014, participe à cette volonté de rapprochement voulue par le Président Emmanuel Macron. La réunion du 2+2 à laquelle participait d’ailleurs Dimitri Rogozine, ne peut que les prémunir mutuellement en facilitant la compréhension entre les deux pays.

    Après avoir remercié la France pour ses efforts en faveur de la réinsertion de la Russie au sein du Conseil de l’Europe, le Président Vladimir Poutine a démontré sa volonté d’apaisement. Comme convenu, les échanges de prisonniers entre Kiev et Moscou ont eu lieu et se sont bien déroulés; d’autres doivent suivre.

    Un début de processus de paix dans le Donbass, alliant élections et promulgation d’une nouvelle loi accordant un statut spécial pour cette région, a été salué comme une avancée majeure par la Russie. À Kiev d’agir.

    Michel Grimardprésident du ROUE

    • D’abord mis en ligne sur EuroLibertés, le 16 octobre 2019.

    http://www.europemaxima.com/retablir-les-liens-avec-la-russie-nest-pas-infondee-par-michel-grimard/

  • Le Parti du Peuple danois désire que le Danemark quitte le Conseil de l’Europe.

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    Danemark. Une nouvelle proposition du Parti du Peuple danois engendre des réactions négatives au sein du monde politique. Un porte-parole politique du parti libéral Venstre estime que cela pourrait même conduire, dans le futur, à l’impossibilité d’une collaboration gouvernementale entre les deux partis.

    À la suite de sa lourde défaite électorale, le Parti du Peuple danois a décidé de mettre en place une commission qui doit renouveler la ligne politique de cette formation. Cette instance propose désormais que le Danemark quitte le Conseil de l’Europe, ce qui aura pour conséquence que le Danemark ne sera plus obligé de se soumettre à la Convention européenne des droits de l’homme et que les décisions de la Cour européenne des droits de l’homme ne s’y appliqueront plus.

    http://lionelbaland.hautetfort.com/

  • RÉVOLTE GÉNÉRALE ? Chili, Liban, Catalogne, Hong Kong, Irak... Le monde s'embrase

  • Les rassemblements électoraux de VOX en vue des élections législatives du 10 novembre 2019 font le plein.

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    Espagne. Les rassemblements électoraux de VOX en vue des élections législatives du 10 novembre 2019 font le plein. Cette fois, à Santander :

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    Le leader de Vox Santiago Abascal harangue ceux qui n'ont pas pu entrer

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  • Le Samedi Politique : Charles Gave et François Asselineau – UE : bourreau ou bouc émissaire ?

    Après un premier numéro à succès sur le Brexit, l’économiste Charles Gave et le président de l’UPR François Asselineau reviennent pour un débat animé autour du Frexit, du Bruxit et des élites au pouvoir.

    Qui perd, qui gagne ?

    Alors que la Grande-Bretagne se rapproche peu à peu de la conclusion du Brexit, quelles sont les conséquences à prévoir pour l’Union Européenne et la France ?

    Libération du Royaume-Uni, explosions des contributions nettes pour l’UE, qui sortira vraiment gagnant de ce bouleversement ?

    Quel avenir pour l’euro ?

    Près de 18 ans après l’entrée en vigueur de la monnaie unique, les conclusions s’opposent. La disparité des économies des pays européens a entraîné des conséquences diverses au sein de l’UE au point que certains veulent désormais quitter la zone euro.

    L’Union Européenne : un bouc émissaire. François Asselineau et Charles Gave s’opposent sur les responsabilités des Etats européens et des dirigeants. Quand le premier considère que toutes les décisions sont conditionnées par Bruxelles, le second estime qu’elles sont avant tout le fruit de l’incompétence et de la prédation des élites qui gouvernent.

    https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-charles-gave-et-francois-asselineau-ue-bourreau-ou-bouc-emissaire