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Europe et Union européenne - Page 346

  • Zoom – Frédéric Rouvillois : Prendre au sérieux la question populiste

    Frédéric Rouvillois est professeur agrégé de droit public à l’université de Paris. Il co-dirige avec Olivier Dard et Christophe Boutin la publication d’un véritable pavé : Le dictionnaire des populismes. Leur ambition : permettre au lecteur, grâce à 263 notices, de cerner plus précisément ce qui est devenu une réalité incontournable de la vie politique contemporaine. Une réalité aux multiples facettes car pour Frédéric Rouvillois, il existe autant de populismes que de peuples.

    https://www.tvlibertes.com/zoom-frederic-rouvillois-prendre-au-serieux-la-question-populiste

  • Journaliste de gauche à propos de l’immigration en Suède: «Tout le monde savait que cela finirait par un désastre»

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    Mais elle a toujours soutenu l’immigration de masse.

    Une journaliste suédoise de gauche qui a soutenu avec véhémence l’immigration de masse a changé de ton, admettant que, dans les zones de non-droit suédoises, «tout le monde savait que cela finirait par un désastre».

    Lena Mellin, de Aftonbladet, reconnaît à présent que la tentative de la Suède d’intégrer un nombre considérable de migrants d’Afrique et du Moyen-Orient a échoué.

    «Tous les partis, à l’exception peut-être du parti de gauche et des démocrates suédois [SD], qui ont à peine affecté la réalité sur ce point, devraient avoir honte», écrit Mellin, âgé de 64 ans.

    Elle accuse les politiciens d’avoir «largement négligé le développement de certaines de nos banlieues», malgré le fait que «tout le monde savait que cela finirait par un désastre».

    De nombreuses personnes ont souligné l’hypocrisie de Mellin, admettant qu’elle savait que l’intégration échouait tout en refusant d’abandonner son soutien à l’immigration de masse.

    « Incroyable! Lena Mellin, l’une des plus grands défenseurs de l’immigration de masse et du multiculturalisme, l’une des pires détracteurs du SD, affirme que l’on sait que cela finira par être l’enfer », a tweeté Ted Ekeroth.

    « Depuis plus d’une décennie, la classe dirigeante suédoise – y compris les dirigeants politiques et les médias – a nié l’existence de problèmes dans les banlieues du pays causés par l’importation massive d’immigrants du tiers monde », écrit le blog Gates of Vienna .

    « Maintenant, il semble que la vérité sur l’enrichissement culturel soit devenue tellement flagrante qu’on ne peut plus le nier.

    La réponse de la presse suédoise? « Nous avons toujours su que les choses finiraient mal. Nous avons juste oublié de vous le dire, tout en accusant les politiciens. »

    La Suède continue de se heurter à d’énormes problèmes de crimes violents, de tirs, des explosions et des attaques à la grenade, résultant principalement de guerres de territoire entre gangs de migrants rivaux.

    Les autorités de Malmö ont réagi en invitant les chefs de gang locaux à venir manger des pizzas.

    Le gouvernement suédois a récemment accordé une contribution de 175 000 dollars au financement d’événements Drag Queen Story Time où des hommes déguisés en femmes lisaient et se présentaient devant des enfants.

    Paul Joseph Watson pour Summit News

    Traduction: alter INFO

    https://www.alterinfo.ch/2019/11/19/journaliste-de-gauche-a-propos-de-limmigration-en-suede-tout-le-monde-savait-que-cela-finirait-par-un-desastre/

  • Immigration illégale en Europe, par Jean Rouxel

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    Une récente étude du think tank américain Pew Research Center évalue la population d’immigrés clandestins en Europe un peu au-dessous de 1% de la population globale en 2017: entre 3,9 et 4,8 millions d’immigrés clandestins sur 500 millions d’habitants dans les 32 pays d’Europe étudiés.

    Ce chiffre est déjà, à lui seul, extravagant. J’ai beau être conscient de la gravité du problème, j’ai été ébahi de lire une telle estimation – surtout sous l’autorité d’un organisme qui ne passe pas vraiment pour être d’«extrême droite»!

    Plus grave encore, le Pew Research Center explique que 70% des immigrés clandestins sont répartis parmi 4 principaux pays: l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l’Italie.

    La France, loin de s’opposer à l’immigration illégale, refuse en effet de garder ses frontières, de condamner sévèrement les trafiquants de chair humaine qui font passer des dizaines de milliers de clandestins chaque année, et réserve même des prestations sociales (notamment la fameuse Aide médicale d’État) aux personnes n’ayant aucun droit d’être sur notre territoire.

    Il aurait donc été surprenant que les clandestins ne soient pas nombreux chez nous.

    Pourtant, il est très vraisemblable que les chiffres du Pew Research Center soient nettement minimisés.

    D’abord, un rapide calcul montre une différence de 5% environ entre les chiffres de clandestins indiqués pour chacun des 4 pays les plus « accueillants» et 70% de l’ensemble: si l’on additionne les populations de clandestins entre Angleterre, Allemagne, France et Italie, nous serions entre 2,6 et 3,5 millions, alors que 70% de la population globale donne un intervalle de 2,73 à 3,36 millions.

    Surtout, pour la France, l’étude indique 300000 à 400000 clandestins en 2017, dont 38000 demandeurs d’asile en attente de décision. Ces 38000 ne devraient, par définition, pas être (enco­re) des clandestins. Pourquoi d’ailleurs ne pas comptabiliser tous les plus de 100000 demandeurs d’asile enregistrés en 2017? Il est donc probable que ces 38 000 «demandeurs d’asile» soient en réalité des déboutés du droit d’asile devenus clandestins.

    J’ajoute qu’il y a si longtemps que l’on estime à 300 000 le nombre de clandestins, sachant qu’au moins 100000 entrent chaque année en France, qu’il me semble peu vraisemblable que nous soyons encore à ce chiffre.

    La fourchette basse consiste à prendre la proportion de clandestins en Europe (0,87%) et à l’appliquer à la population française. Soit au minimum 565 000 clandestins. Et, sans doute deux fois plus puisque la France est l’une des destinations préférées des clandestins!

    Jean Rouxel

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/216067/immigration-illegale-en-europe-par-jean-rouxel/

  • Lutte conte l’immigration clandestine en Espagne : le parti VOX promet de construire un « mur infranchissable »

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    Le parti populiste national espagnol Vox, le troisième plus grand parti du pays depuis cette semaine, a promis d’ériger un « mur infranchissable » autour de ses exclaves d’Afrique du Nord pour empêcher l’immigration clandestine.

    Avant les élections nationales du pays qui ont eu lieu dimanche dernier, le parti Vox a présenté une liste de 100 propositions comprenant des politiques qui travaillent à réduire de façon drastique le nombre de migrants clandestins vivant en Espagne.

    Une augmentation des expulsions des migrants illégaux, des contrôles aux frontières plus strictes, et la construction d’un « mur infranchissable » autour des exclaves d’Afrique du Nord du pays, font parties des priorités du parti Vox, rapporte le journal en ligne El Confidencial.

    Les barrières de sécurité qui séparent les exclaves d’Afrique du Nord de l’Espagne, notamment à Melilla et Ceuta, n’ont toujours pas fait leurs preuves au fil des ans. Des centaines de migrants ont gravit à l’aide d’échelles les clôtures existantes à plusieurs reprises au cours des dernières années.

    En outre, dans les 100 propositions que Vox a décrites, le parti a promis qu’il fournirait du matériel supplémentaire et un soutien financier à la police, aux forces armées et au personnel de sécurité chargé de patrouiller la frontière espagnole.

    L’actuel chef de Vox, Santiago Abascal, a également dit qu’il sanctionnerait les bateaux d’ONG opérant dans la mer Méditerranée, qui aident les trafiquants d’êtres humains dans le convoyage des migrants vers l’Europe depuis l’Afrique du Nord.

    Traduction: alter INFO

    Source: Voice of Europe

    https://www.alterinfo.ch/2019/11/17/lutte-conte-limmigration-clandestine-en-espagne-le-parti-vox-promet-de-construire-un-mur-infranchissable/

  • Populisme et christianisme

    Populisme et christianisme

    A la suite du dictionnaire du conservatisme, Olivier Dard, Christophe Boutin et Frédéric Rouvillois viennent de publier un Dictionnaire des populismes. De Donald Trump à Vladmiri Poutine, en passant par Mateeo Salvini, Viktor Orban, Jean-Marie Le Pen ou Jair Bolsonaro, le populisme ringardise les vieux appareils politiques. Mais qu’est-ce que le populisme ? D’où vient-il ? Quels sont ses théoriciens ? Que signifie la vague planétaire qui l’incarne ? D’abstention à Zola, 260 notices et entrées rédigés par une centaine de contributeurs internationaux font de ce dictionnaire est la somme qui manquait sur la question.

    Depuis un demi-siècle, les auteurs butent sur une définition. Sans doute parce que la réalité renvoie moins à un populisme qu’à des populismes. D’où le choix assumé du pluriel pour rendre compte de la richesse, de l’épaisseur et de la diversité du phénomène : un choix qui explique aussi bien le titre de ce livre que sa forme de dictionnaire.

    La notice sur christianismes (au pluriel) alterne entre récupération de la religion chrétienne comme marqueur culturel face à l’islam et affinités entre populisme et christianisme :

    Le populisme restaure d’une manière modernisée une symbolique sacrale du pouvoir qui avait été évidée, pour reprendre une formule de Claude Lefort, par la dynamique du libéralisme politique. La conception d’un Etat neutre qui n’aurait pour fonction que d’arbitrer les conflits résultant de l’exercice de la liberté individuelle, se trouve disqualifiée par l’identification populiste faite entre l’Etat et un peuple singularisé par son héritage culturel, religieux et éventuellement ethnique propre. Cette substitution du corps du peuple aux procédures judiciaires et légales-rationnelles, garantes des droits individuels, renoue avec la construction symbolique de la monarchie sacrée. De manière analogue à la distinction entre les deux corps du roi décrite par Ernst Kantorowicz, la réthorique populiste rappelle que les titulaires du pouvoir ne sont légitimes qu’en tant qu’incarnation passagère de l’identité du peuple, ce corps immortel que l’histoire ne peut altérer.

    https://www.lesalonbeige.fr/populisme-et-christianisme/

  • Les images de l’extraordinaire meeting de Salvini à Bologne

    Même si elle se retrouve en ce moment dans l’opposition, la Ligue de Matteo Salvini s’impose inexorablement comme le premier parti d’Italie et parvient à mobiliser des foules impressionnantes.

    En témoignent encore ces images de l’enthousiasme populaire suscité par Matteo Salvini lors du meeting extraordinaire qui s’est tenu le 14 novembre à Bologne.

    Voir la suite ici

  • Google poursuivi en justice en Pologne pour cause de censure idéologique

    Dans un communiqué publié le 8 novembre 2019 sur son site, l’organisation polonaise d’avocats et juristes pro-vie et pro-famille Instytut Ordo Iuris indique avoir entamé une action en justice contre le géant américain Google.

    Dans cette affaire, les avocats de cette ONG connue pour son efficacité et son activisme en Pologne et à l’étranger, auprès des instances internationales (ONU, CEDH, CJUE, etc.), représentent le rédacteur en chef d’un hebdomadaire conservateur prestigieux, Do Rzeczy. Cinquième hebdomadaire d’actualité sur le marché polonais en termes de ventes, Do Rzeczy est souvent classé premier ou deuxième en termes d’influence, c’est-à-dire en nombre de fois où ses articles sont cités dans les autres médias polonais.
    Censure sur YouTube

    La plainte de l’Institut Ordo Iuris contre Google concerne tout particulièrement des émissions de la télévision Internet wSensie.tv auxquelles participaient Paweł Lisicki, le rédacteur en chef de Do Rzeczy. Le service YouTube, qui appartient à Google et sur lequel wSensie.tv diffuse ses émissions, a en effet supprimé à deux reprises cet été des épisodes de l’émission Wierzę (« Je crois »), présentée sur le site de la télévision Internet comme étant une émission catholique et dans lesquelles Paweł Lisicki discutait avec le journaliste Marek Myśko de l’enseignement de l’Église en ce qui concerne l’homosexualité. Paweł Lisicki est un journaliste, commentateur, essayiste et écrivain conservateur reconnu en Pologne et très souvent invité sur les plateaux de télévision. Auteur de nombreux livres et féru de théologie et d’histoire, c’est un spécialiste de l’histoire de l’Église.

    Ainsi que le rappelle Ordo Iuris dans son communiqué informant des poursuites engagées contre Google, la censure qui a frappé cette émission sur YouTube n’est malheureusement pas un cas isolé. Et l’organisation de citer une homélie de l’archevêque de Cracovie comparant le totalitarisme LGBT au totalitarisme communisme, qui avait été mise en ligne par la radio catholique Radio Maryja, ainsi que les paroles de journalistes conservateurs et « autres contenus à caractère pro-famille, chrétien et conservateur », et les chaînes YouTube de certaines télévisions Internet de droite.

    Au début du mois d’août, YouTube avait par exemple bloqué la chaîne wRealu24 malgré (ou à cause de ?) ses quelque 400 000 abonnés après que cette chaîne aux vues conservatrices et patriotiques se fut fait une spécialité de couvrir en direct les « marches des égalités » LGBT très nombreuses cette année en Pologne, mais avec souvent les mêmes visages de militants transportés en autocars d’une ville à l’autre. Certes, le reporter de wRealu24 y posait souvent des questions qui avaient le don de gêner ou agacer les manifestants, et il lui fallait parfois exhiber sa carte de presse pour obtenir la protection de la police, mais il agissait toujours sans agressivité et en restant courtois à tout moment, contrairement à certains de ses interlocuteurs.

    Autres censures des GAFA

    Dans son numéro du 12-18 août, l’hebdomadaire Do Rzeczy avait réagi à la censure qui venait de frapper son rédacteur en chef par un dossier sur la manière dont les géants américains de l’Internet Google, Facebook et Amazon pratiquent la censure idéologique contre les chaînes conservatrices, nationalistes, catholiques ou pro-vie. Outre la suppression ou le blocage des comptes ou des contenus, on pouvait y lire comment, par exemple, Google coupe les sites de droite de leur financement par la publicité. Parmi d’autres, le rédacteur de l’hebdomadaire libéral-conservateur Najwyższy Czas (« Il est grand temps »), Tomas Sommer expliquait ainsi dans ce numéro de Do Rzeczy comment, sans avertissement, les publicités Google cessaient d’apparaître sur leur site, les privant des revenus correspondants, ce qui était suivi au bout d’un certain temps par l’appel d’un employé de Google, qui ne se présentait que par son prénom et qui n’était jamais le même, pour informer qu’il n’y aurait plus de publicité sur le site tant que celui-ci présenterait des contenus « non conformes aux valeurs de Google ». Impossible en revanche de savoir quels contenus précis étaient supposés enfreindre ces valeurs. Dans la pratique, cependant, il semblerait que, en Pologne comme ailleurs, toute critique de l’idéologie et de la militance LGBT, de l’immigration ou de l’avortement et tout contenu à caractère patriotique est susceptible d’être classé « discours de haine » par Google et consorts, au contraire des discours agressivement anti-chrétiens et anti-droite qui suscitent rarement des réactions des géants du Net quand ils sont dénoncés.

    Pour ce qui est des émissions de la télévision Internet wSensie.pl à l’origine de l’action en justice d’Ordo Iuris, les passages de la Bible et les documents de l’Église cités par Paweł Lisicki avaient visiblement été jugés par les employés de Google comme incitant à la haine. Après la suppression des deux émissions incriminées, c’est la chaîne wSensie.pl elle-même qui avait été bloquée pour 3 mois sur YouTube. Google était toutefois revenu sur cette décision après l’intervention d’Ordo Iuris, mais les avocats de l’ONG polonaise exigeaient également des excuses publiques, à publier sur un quart de la surface de la page d’accueil du site YouTube.com, envers les deux journalistes de l’émission qui s’étaient estimés diffamés par le motif « de discours de haine » évoqué pour justifier la censure qui les avaient frappés. Ordo Iuris demandait encore que Google s’engage par écrit à mettre fin à ces pratiques que l’organisation polonaise considère comme illégale à la lumière des lois polonaises sur la liberté expression. La direction de Google n’ayant pas daigné réagir, la justice polonaise va donc se saisir du dossier.

    Censures des géants américains

    Parallèlement, l’Institut Ordo Iuris a préparé un projet de loi accompagné d’une pétition dans le but de mieux défendre en Pologne la liberté d’expression sur Internet. Cette action est soutenue par plusieurs journalistes et polémistes qui ont été victimes de la censure des géants américains du Net et elle est également soutenue par le centre de surveillance de la liberté de la presse de l’association des journalistes polonais (Stowarzyszenie Dziennikarzy Polskich, SDP).

    Dans son communiqué, Ordo Iuris informe aussi être en train d’analyser d’autres « affaires liées à la censure idéologique » pratiquée par Google et les médias sociaux. Des affaires qui pourraient déboucher sur de nouvelles actions en justice.

    Article repris du site OJIM via https://fr.novopress.info/

  • 4 à 5 millions d’immigrés clandestins résident en Europe

    4 à 5 millions d’immigrés clandestins résident en Europe

    Les Echos reprennent des chiffres d’une enquête de Pew Research. L’originale de cette enquête est à retrouver ici.

  • Explosion de la violence en Suède, par Franck Deletraz

    9490-20191115.jpgLe Danemark se protège en rétablissant sa frontière

    Voilà une décision pleine de bon sens dont notre gouvernement, qui admire tant le modèle social nordique, ferait bien aujourd’hui de s’inspirer : excédées par l’accumulation des crimes et autres règlements de comptes entre bandes « suédoises » opérant sur leur sol, les autorités de Copenhague ont en effet décidé de rétablir temporairement mardi le contrôle de leur frontière avec la Suède et d’intensifier le travail de la police danoise le long de celle-ci.

    Prévu dans un premier temps pour une durée de six mois, et visant tout particulièrement le pont de l’Oresund, entre Copenhague et la ville suédoise en perdition de Malmö, ainsi que plusieurs ports danois, ce renforcement des contrôles, a expliqué Lene Frank, de la police danoise, se concentrera « en particulier sur la criminalité transfrontalière impliquant des explosifs, des armes et des drogues ». Il faut dire que, depuis février, les autorités danoises ont enregistré une véritable explosion de violences dans et à proximité de leur capitale (dont pas moins de treize attentats !) qui sont principalement le fait de bandes en provenance de Suède. Ainsi, le 25 juin, une confrontation entre gangs suédois rivaux donnait lieu au meurtre de deux citoyens suédois dans la banlieue de Copenhague. Le 6 août, suite à une explosion visant l’administration fiscale danoise, la police interpellait encore deux criminels suédois qui avaient franchi la frontière pour commettre leur crime. Une situation totalement inadmissible pour le ministre de la Justice, Nick Haekkerup, qui devait avertir le mois dernier : « nous n’accepterons pas cela » !

    D’autant que, côté suédois, la situation est très loin de s’arranger. Samedi encore, un mineur de 15 ans était tué par balle et un autre grièvement blessé à Malmö, lors d’une fusillade survenue après une explosion à la bombe ayant détruit plusieurs véhicules dans un autre quartier de la ville. Dernier règlement de comptes en date d’une troisième ville de Suède dont des quartiers entiers sont tombés sous la coupe des gangs et de l’immigration, comme l’a lui-même reconnu le ministre suédois de la Justice, en déclarant récemment que les immigrés étaient « surreprésentés dans les statistiques de la criminalité ». Une situation tellement catastrophique que le Premier ministre suédois, Stefan Lofven, a avoué de son côté : « nous vivons une situation grave »…

    La fermeté danoise porte ses fruits

    Un fatalisme auquel refuse pour sa part de céder le gouvernement danois. C’est ainsi qu’en annonçant le renforcement des contrôles aux frontières de son pays, Nick Haekkerup a précisé que cette mesure visait à protéger le Danemark non seulement « contre les étrangers qui pourraient avoir l’intention de commettre de graves actes de criminalité organisée ou du terrorisme au Danemark », mais aussi tous ceux « qui ne remplissent pas les critères d’entrée ». C’est que, au pays d’Andersen et de la Petite Sirène, on n’entend pas se laisser envahir sans réagir. Et l’on n’hésite pas à rétablir régulièrement les contrôles aux frontières. Comme en janvier 2016, où le Danemark, au grand désespoir de Merkel, avait rétabli pour une période de dix jours des contrôles à sa frontière avec l’Allemagne afin de faire face au déferlement migratoire de centaines de milliers de clandestins. Surtout, dans ce pays où le gouvernement (quelle que soit sa tendance) ne reste pas sourd aux avertissements du Parti du peuple danois, on n’a pas peur d’adopter des lois restrictives en matière d’immigration. Comme cette règle dite « des 24 ans », votée en 2002, qui n’autorise les Danois à se marier avec des étrangers que si les deux fiancés ont plus de 24 ans et remplissent un ensemble de conditions drastiques. Ou la loi dite de « confiscation », en vertu de laquelle les demandeurs d’asile peuvent se faire saisir leur argent liquide et leurs objets de valeur pour financer le coût de leur séjour pendant l’examen de leurs demandes. Ou, plus récemment encore, l’autorisation donnée en 2018 par le Parlement danois de transformer la petite île de Lindholm en un centre de rétention à ciel ouvert pour les étrangers non expulsables condamnés à une peine de prison. Le résultat ? En 2019, les demandes d’asile au Danemark ont atteint leur plus bas niveau depuis 2008…

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 13 novembre 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Jérôme Rivière : « Ce refus d’une minute de silence pour les victimes du Bataclan par le président du Parlement Européen : insultant, méprisant, une façon d’effacer l’Histoire ! »

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    Jérôme Rivière, député RN au Parlement européen, a pris l’initiative de demander une minute de silence en hommage aux victimes de l’attente du Bataclan. Initiative refusée par le président de l’Assemblée, David Sassoli !

    Réaction de l’intéressé au micro de Boulevard Voltaire. L’occasion de dresser avec lui un bilan de ses premiers mois de mandat.