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Europe et Union européenne - Page 349

  • La Grèce résiste à l’invasion depuis la Turquie

    La Grèce résiste à l’invasion depuis la Turquie

    Les Premiers ministres hongrois, polonais, slovaque et tchèque ont salué mercredi les efforts de la Grèce pour endiguer l’afflux d’immigrés en Europe suite à la décision de la Turquie d’ouvrir sa frontière occidentale.

    Viktor Orban a affirmé mercredi qu’il y avait «déjà 130.000 migrants au nord et à l’ouest de la frontière gréco-turque qui se dirigeaient vers l’Europe».

    « Cette masse doit être arrêtée le plus au sud possible, et si cela ne fonctionne pas, alors bien sûr, comme en 2015 en dernier recours, les Hongrois seront là pour les arrêter à la frontière serbo-hongroise ».

    Les deux tiers de ces migrants sont des Afghans, des Irakiens et des Africains, et non des Syriens, selon la Russie. De samedi matin jusqu’à mardi après-midi, les autorités grecques ont empêché 26.532 migrants venant de Turquie d’entrer illégalement en Europe. Au total, 218 individus ont été arrêtées.

    Les autorités grecques ont déclaré avoir contrecarré la tentative d’un millier de personnes de traverser à la nage la rivière d’Evros, à l’extrémité sud de la frontière.

    A Evros (Grèce), les fermiers aident les policiers et les militaires à patrouiller la frontière pour stopper l’arrivée de migrants (photo).  Les Grecs en ont marre et chassent les journalistes et les responsables d’associations immigrationistes ! La route terrestre étant compromise, beaucoup de migrants tentent de franchir la frontière par la mer. Sur la journée de dimanche, 17 bateaux et 763 personnes ont débarqué sur l’île de Lesbos.

    Recep Tayyip Erdogan a réaffirmé qu’il ne comptait « pas fermer les portes » de son pays aux migrants.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-grece-resiste-a-linvasion-depuis-la-turquie/

  • Coronavirus en Italie : l’argent des soins de santé a-t-il été dépensé pour l’accueil des migrants ?

    Liberoquotidiano.it – Peu de médecins, peu d’infirmières, peu d’unités de soins intensifs, risque d’engorgement, voire d’effondrement. L’urgence du Coronavirus a mis en lumière ce que les citoyens et les administrateurs locaux savent depuis longtemps.

    Il y a eu l’austérité, la dette à contenir (qui a plutôt explosé), mais pour les migrants, curieusement, on a trouvé les financements. Vous vous souvenez tous d’Emma Bonino, qui a expliqué comment le gouvernement Renzi a obtenu à l’époque une certaine flexibilité (c’est-à-dire la possibilité de faire des déficits) en échange de l’accueil de clandestins.

    Bref, il y avait de l’argent pour l’accueil. Et pas simplement deux sous. Il n’existe pas de comptes précis, mais depuis 2010, l’Italie a dépensé environ 20 milliards pour accueillir et soutenir les demandeurs d’asile ou autres. Durant la même période, le système national de santé a perdu 37 milliards.

    (…) Argent de poche quotidien, dépenses de santé, personnel: les dépenses sont passées d’un peu moins d’un milliard en 2012 à plus de 4 milliards en 2018. Au cours de la période de  2014 à 2016, l’urgence des migrants a coûté – selon une étude du centre d’étude ImpresaLavoro – environ 6 milliards 145 millions d’euros.

    Selon le journal italien Libero Quotidiane, lorsque Matteo Salvini était ministre de l’Intérieur, et grâce à la réduction des débarquements et à l’introduction de décrets de sécurité, les dépenses des migrants ont baissé de 1,5 milliard.

    (…) Liberoquotidiano.it via Les Observateurs

  • Les Grecs à l’avant-poste d’une nouvelle immigration massive

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    Par Paul Tormenen, juriste ♦ Le 29 février, le président turc Erdogan a annoncé qu’il allait ordonner aux douaniers de son pays de ne plus garder la frontière avec la Grèce. Si cette annonce n’est pas nouvelle, elle est maintenant mise à exécution. Dans le même temps, de nombreux Grecs manifestent contre la pression migratoire sur les îles de la mer Égée. Mais une réaction ferme des gouvernements européens face aux manœuvres du président turc tarde à se concrétiser. Au risque de créer un nouvel appel d’air aux conséquences incalculables pour les Européens.

    La Grèce, zone de transit

    En septembre 2019, le président turc Erdogan menaçait déjà de « continuer à envahir l’Europe de migrants si la Turquie ne reçoit pas plus de fonds » de l’Union européenne (1). Après le pic de 2015 et une baisse ensuite, le nombre d’arrivées illégales en Grèce recommence à augmenter fortement depuis 2017, avec une accélération depuis le mois de décembre 2019.

      Arrivées illégales en Grèce
    2017 36 310
    2018 50 508
    2019 74 613

    Source : UNHCR Refugee situation

    Le 29 février 2020, le président turc annonçait qu’il laisserait dorénavant les frontières de l’Europe ouvertes aux migrants (2). Selon certaines sources, non seulement la frontière gréco-turque n’est plus contrôlée par les douaniers turcs, en dépit de l’accord signé en 2016 entre l’Union européenne et la Turquie, mais également des migrants seraient fortement incités à se rendre en Europe (3). C’est par milliers que ceux-ci se massent et franchissent illégalement par la mer et la terre une frontière dont la surveillance par les autorités grecques est renforcée (4).

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  • Un ancien juge à la CEDH confirme l’enquête de l’ECLJ sur le scandale Soros

    Un ancien juge à la CEDH confirme l’enquête de l’ECLJ sur le scandale Soros

    Boštjan Zupančič est le juge ayant eu le plus long mandat à la Cour européenne des droits de l’homme, de 1998 à 2016. Il en a présidé la troisième section, et a également été juge à la Cour constitutionnelle de Slovénie et vice-président du Comité des Nations-Unies contre la torture. Il réagit aux révélations sur l’infiltration de la CEDH par des juges liées au réseau de l’Open Society de George Soros :

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  • À Angers comme à Anvers, le soutien à la résistance grec s'organise

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    Angers, affichage de nos camarades de l'Alvarium.

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    Anvers, manif du Vlams belang devant le consulat turc...

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Vers une troisième guerre médique ?, par Benoît Busonier

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    Le parallèle est évident, il est impossible de passer à côté : exactement 2 500 ans après, les Thermopyles sont rejouées. Dans le rôle de Xerxès, Recep Tayyip Erdogan. Dans le rôle des 300 Spartiates et des 700 Thespiens, les soldats grecs. L’Orient leur a envoyé 30 000 soldats, mal équipés, affamés, mal payés, de toutes langues et tribus, c’est-à-dire programmés pour se servir sur le pays, par le pillage et le viol. Certes, les AR-15 ont remplacé les sarisses, mais jusqu’à la fin des temps les hommes porteront des casques pour se battre. Le cou crispé par le casque lourd, les poignets serrant les armes : le contexte change mais les sensations sont les mêmes, de l’hoplite au grenadier voltigeur. En – 480, les soldats se sont fait submerger par le nombre des guerriers, mais ont gagné un temps précieux, permettant à la Grèce de se préparer, si bien que la seconde guerre médique a été gagnée après les batailles de Salamine, Platées, puis du cap Mycale.

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  • Pour Panagiotis Grigoriou, la Grèce est en guerre !

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    Sur son blog, l’historien et ethnologue  décrit la situation de « guerre » dans laquelle se trouve la Grèce depuis plusieurs jours. « C’est une vaste opération montée par la Turquie et l’Union européenne », commente-t-il par téléphone, évoquant « plus qu’une simple invasion » sur fond d’islamisation.

    « Ça n’est pas une question de racisme, c’est une question de faits », martèle-t-il au bout du fil. Samedi, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a menacé l’Europe d’une nouvelle vague migratoire. En moins d’une journée, près de 10.000 migrants ont, alors, été bloqués à la frontière grecque. Parmi eux, Syriens, Afghans et Irakiens débarquent en bus ou par avions affrétés, et ont été rejoints par environ 2.000 migrants supplémentaires. Alors que l’armée et la police parviennent à contenir l’afflux à proximité de Pazarkule, la population de l’île de Lesbos fait rempart seule. Elle a, notamment, empêché plusieurs embarcations d’accoster, s’en prenant aux journalistes et membres d’ONG pro-migrants. « Sur place, les élèves paradent fièrement derrière le drapeau national en soutien aux comités populaires contre les agissements totalitaires des politiciens qui agissent sous ordre du “gouvernement grec” au profit de l’invasion migratoire musulmane », souligne-t-il.

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  • Politique & Eco n°252 – François Asselineau (UPR) : Brexit, et après ?

    La Grande-Bretagne est sortie de l’Union européenne depuis le 1er février. Un événement historique que François Asselineau a voulu célébrer. Invité de « Politique & Eco », le président de l’Union Populaire Républicaine (UPR) revient sur la soirée qu’il a organisé lors de laquelle des personnalités de droite mais aussi de gauche se sont pressées : Nicolas Dupont-Aignan, Florian Philippot, Gilles Casanova, Djordje Kuzmanovic, Jean-Frédéric Poisson… Dans l’attente des premiers bons résultats du premier ministre conservateur Boris Johnson, François Asselineau espère un effet domino du Brexit sur les autres Etats membres de l’UE…

    Revoir Le Samedi Politique – Brexit : le calvaire des européistes – Avec C. Gave et F. Asselineau

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n252-francois-asselineau-brexit-et-apres

  • Les Occidentaux auront-ils le courage de résister au chantage de la Turquie ?

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    Le duo (ou le duel) entre  et  revêt la politique internationale d’une dimension personnelle remarquable.

    Historiquement, la Russie et la Turquie ont toujours été des adversaires. Moscou se voulait la troisième Rome, après Byzance, dont elle perpétue le christianisme orthodoxe. Elle a toujours considéré le verrou des détroits de la mer Noire comme une insupportable limite à son accès à la liberté des mers. Or, c’est la Turquie qui en a la clef. Une grande partie des territoires gagnés par l’Empire tsariste l’a été à la suite de victoires sur les Turcs. La révolution bolchevique a malheureusement donné aux Turcs la région de Kars, qui était russe avant 1914, et peuplée d’Arméniens. La Turquie, depuis le début du XXe siècle, tend à réaliser une homogénéité ethnique et religieuse. Les chrétiens, qui constituaient un tiers de la population anatolienne en 1900, sont évalués dans une fourchette comprise entre 2 % et 0,2 % de la population.

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  • L'Europe au pied du mur

    6a00d8341c715453ef0240a4ee0112200d-320wi.jpgIl est assurément trop tôt pour prévoir où conduira véritablement, et jusqu'où ira, la volonté affichée du gouvernement turc d'inonder l'Europe de réfugiés et d'immigrants. Certains prenaient peut-être jusqu'ici cette menace, maintes fois réitérée par Erdogan, pour une rodomontade qui ne serait jamais mise à exécution. Sur la forme la tradition ottomane retrouvée ne se dément pas. Et c'est sans doute ce qui, le 28 février en fin de matinée encore, amenait le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg à exprimer la "totale solidarité" des membres du Conseil Atlantique avec leur inconstante et infidèle alliée.

    Après un entretien téléphonique du 27 avec Mevlut Cavusoglu, ministre des affaires étrangères à Ankara, l'article 4 du traité signé à Washington en 1949 avait même été invoqué. Or, c'est dans l'affaire syrienne que la clause était supposée fonctionner. Depuis 2011, Erdogan en compagnie des islamistes, prétend défendre les droits de l'homme dans ce pays, contre ce que les médias ont pris l'habitude d'appeler l'armée du régime, élément de langage désignant tout simplement l'armée régulière, d'un pays juridiquement souverain depuis 1946, détaché de l'Empire ottoman depuis le traité de Sèvres.

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