Europe et Union européenne - Page 405
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Au Parlement européen, les députés LR ont voté toutes les dérives sociétales
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Kosovo, le plus gros bobard de la fin du XXe siècle ?
Deux articles de Nicola Mirkovic et d’Antoine de Lacoste, publiés récemment sur ce site, saluent, à juste titre, celui du Monde diplomatique dans lequel Serge Halimi règle son compte à l’incroyable campagne de « bobards » à laquelle la quasi-totalité de la presse française a prêté son concours, pendant les 78 jours de la « guerre du Kosovo ».Il aura, en effet, fallu vingt ans pour que cette imposture et ses soutiens soient exposés crûment dans un organe de presse ayant pignon sur rue !
Cependant, l’attention portée exclusivement à ces 78 jours masque un fait plus important encore, à savoir que ces contre-vérités et inventions, aussi burlesques que criminelles, n’auraient pas été gobées par les opinions publiques si elles n’avaient été précédées de huit années d’un pilonnage tout aussi intense de fausses nouvelles visant à diaboliser la Serbie.
Si cette désinformation a pu fonctionner si facilement, c’est qu’avait été instaurée dans nos médias une vision manichéenne dans laquelle les Serbes étaient le Mal absolu et leurs adversaires des anges purs.
Pendant la période des bombardements (dont le prétexte était un imaginaire risque de désastre humanitaire au Kosovo), quelques voix éclairées auxquelles il était impossible d’interdire l’accès aux médias, comme celle de Régis Debray, ont contribué à fissurer le mur de censure implicite derrière lequel les « bobards » se donnaient libre cours.
Ces quelques voix qui réussirent à percer le mur de l’unanimisme complice ont permis, ensuite, à de vrais journalistes d’investigation comme Serge Halimi 1 et Pierre Péan 2de se glisser dans la brèche et de mettre au jour les manipulations sous-jacentes à cette sinistre propagande.
Il n’en va pas de même concernant les bobards des huit années qui précédèrent.
On a sans doute encore en tête la litanie des « informations » inventées de toutes pièces ou monstrueusement déformées (car les Serbes, naturellement, ne furent pas irréprochables !), mettant en scène les horreurs perpétrées par les Serbes, que nos médias ont déclinées sur tous les tons, en censurant impitoyablement toute contre-expertise (et pourtant, il en existait en abondance !) démontrant leur fausseté.
Épuration ethnique des Croates puis des Kosovars, viols massifs, camps de la mort, incrimination de génocide à Srebrenica … la liste en est trop longue pour qu’on les rappelle ici.
C’est sur ce terreau qu’ont pu prospérer les mystifications de la guerre du Kosovo, et ne pas le prendre en considération est se condamner à ne rien comprendre à l’hybris guerrière qui a saisi nos médias à cette occasion.
Sur tout cela, un quart de siècle plus tard, non seulement les opinions publiques restent totalement mystifiées, mais mieux : ces bobards continuent d’être entretenus dans nos médias, notamment à chaque fois qu’un ancien dirigeant serbe est traduit devant le Tribunal pénal international.
Il est clair que tous ces bobards n’avaient qu’un but : préparer les opinions publiques à accepter, voire à désirer, l’agression militaire et le dépeçage de la Serbie.
Non, le Kosovo n’est pas « le plus gros bobard de la fin du XXe siècle » ; ce n’en est que l’apothéose programmée.
À quand la dénonciation, par Le Monde diplomatique, de la contribution des mêmes médias à cette « fabrication du consensus » ?Notes:http://by-jipp.blogspot.com/2019/05/kosovo-le-plus-gros-bobard-de-la-fin-du.html#more
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Ce sera difficile pour le Fidesz de continuer à faire partie du PPE si le PPE fait une alliance avec la gauche pro-immigration
La coalition avance à droite… Matteo Salvini a rencontré Viktor Orbán hier à Budapest. Le Premier ministre hongrois a déclaré :
« Pour nous les Hongrois, la valeur la plus importante est la liberté. C’est pourquoi c’est nous qui décidons avec qui nous voulons collaborer. Ça, c’est notre principe de base. C’est avec plaisir que nous sollicitons les avis de tout le monde et que nous les écoutons, car nous sommes un pays amical. Mais quant à la décision, elle nous appartient. La situation est la suivante. C’est le peuple italien qui décide par qui l’Italie est dirigée, c’est le peuple hongrois qui choisit comment et par qui la Hongrie est dirigée. Et aujourd’hui, c’est le Premier ministre de la Hongrie qui a rencontré le vice-premier ministre de l’Italie, afin de discuter du futur de l’Europe. Nous souhaitons être davantage respectés. »
Viktor Orbán a dit que ce sera difficile pour le Fidesz de continuer à faire partie du PPE si le PPE fait une alliance avec la gauche pro-immigration.
La semaine prochaine c’est Heinz-Christian Strache, président du FPÖ et vice-chancelier autrichien, qui sera à Budapest.
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L’UE, ennemi des peuples européens et de leur civilisation
La question européenne occupe une place centrale dans la propagande du Système. Face à ses adversaires nationalistes et populistes, le Système se présente comme le défenseur de l’Europe. Pendant longtemps, pour promouvoir le marché unique et l’Euro, il a mis en avant le thème d’une Europe gage de prospérité : le chômage et les difficultés des classes moyennes ont depuis ruiné l’argument. Pour convaincre l’opinion de la nécessité de l’élargissement, les oligarques ont également fait valoir la nécessité d’organiser le continent européen autour des valeurs de démocratie et des droits de l’homme : là encore l’argument est devenu moins convaincant, l’Europe étant désormais le plus souvent perçue comme une institution bureaucratique, gouvernée par des technocrates non élus. Le dernier argument du Système conserve lui en revanche toute son efficacité : l’Europe est présentée comme le garant de la paix et de la solidarité entre Européens, seule à même de les protéger contre les risques du désordre mondial. Le Système parvient à convaincre sans difficulté en faisant valoir que malgré ses défauts l’idée européenne mérite d’être défendue, tandis que l’arrivée au pouvoir des populistes et nationalistes mettrait en danger la coopération entre Européens et même la paix.
Or tout est faux dans cet argumentaire. L’Europe de l’UE est le contraire de la prospérité, le contraire de la démocratie, le contraire de la protection des populations, le contraire de la solidarité, le contraire de la paix. L’Europe de l’UE est le contraire de l’Europe.
- L’UE ne promeut pas la paix et la solidarité entre Européens : elle organise au contraire une concurrence générale
La propagande présente l’UE comme un ciment entre Européens, un facteur de paix, un ferment de solidarité. Or c’est faux.
L’UE est tout au contraire construite pour l’essentiel autour du principe cardinal de libre concurrence. Elle est dès lors le théâtre de la concurrence de tous contre tous : concurrence entre entreprises, entre Etats membres, entre populations mêmes.
La concurrence entre entreprises est normale en système capitaliste. Mais la concurrence gouverne également les rapports entre les Etats membres. Certains attirent à eux les délocalisations internes à l’Europe en jouant sur leurs faibles salaires. D’autres mettent en œuvre le dumping fiscal pour attirer les sièges sociaux et l’installation chez eux de titulaires de hauts revenus. Dans ce contexte certains Etats accumulent les excédents budgétaires et commerciaux tandis que d’autres additionnent les déficits.
L’UE organise également une concurrence entre les populations européennes. Elle a par exemple autorisé le travail détaché, qui permet à une entreprise française, par exemple, de faire travailler un salarié, polonais par exemple, en acquittant les charges sociales en vigueur dans le pays d’origine, très inférieures à ce que sont les charges sociales imposées en France. Ce système, qui joue au détriment des salariés ouest européens, est de plus en plus pratiqué : le nombre des travailleurs détachés ne cesse d’augmenter et est actuellement en France de plus de 500.000 (voir ici).
Soulignons que les traités européens eux-mêmes indiquent que les institutions européennes n’ont pas compétence pour procéder à une quelconque harmonisation salariale et fiscale. Les décisions en matière fiscale et salariale doivent être prises au sein du Conseil européen, à l’unanimité qui plus est : aucune harmonisation n’est envisageable dans ces conditions, les pays qui profitent du système de dumping refusant bien entendu tout accord.
- L’UE n’est pas européenne : elle n’est qu’un maillon de la mondialisation
L’Europe est présentée par le Système comme un processus vers une coopération toujours accrue des Européens, pouvant aller à terme vers leur unification progressive. L’expression « construction européenne » utilisée de façon systématique vise à rendre compte de ce processus et de cette marche en avant vers un avenir meilleur. Les populations européennes sont séduites par le discours pro-européen du Système parce qu’elles sont attachées au principe de l’unification européenne : celle-ci leur paraît en effet à la fois comme une garantie de paix entre Européens et comme une nécessité face aux tentations impérialistes et agressives des grandes puissances. Or le discours de l’UE est une tromperie.
L’UE, tout d’abord, n’est pas européenne : c’est une institution sous domination américaine. Ce sont les Etats-Unis qui ont voulu la CEE, comme le rappelle Philippe de Villiers, qui souligne notamment le rôle de Jean Monnet, personnalité aux ordres des Etats-Unis. Sur le plan de la défense en particulier, l’Europe est intégrée dans l’OTAN, dirigée par les Etats-Unis. De façon plus générale, sur le plan diplomatique, la plupart des pays européens, à commencer par l’Allemagne, donnent la priorité à leur alliance avec les Etats-Unis.
De même, sur le plan économique, l’Europe n’est qu’un maillon de la mondialisation, laquelle a été mise en place là encore à l’initiative et sous la direction des Etats-Unis. C’est ainsi que l’UE a participé à l’entreprise d’abaissement progressif des barrières douanières, engagée dès après la seconde guerre pour constituer un marché mondial. De même l’UE a décidé, en 1988, la libération des mouvements de capitaux internationaux, non seulement au sein de l’UE mais à l’échelle mondiale : cette mesure décisive a rendu possibles les délocalisations.
- L’UE ne protège pas les peuples européens : elle veut au contraire les diluer et les remplacer
Le Système affirme que la construction européenne constitue pour les populations une protection. Face aux menaces qui croissent – hyperpuissance de la Chine, explosion démographique de l’Afrique, monde musulman conquérant – l’opinion est particulièrement sensible à cette dimension. Or cette promesse de protection est un mensonge.
Bien loin de protéger les populations européennes, l’UE tout au contraire ouvre les frontières à l’immigration. Le cadre de vie des populations autochtones en est déstabilisé. Elles sont concurrencées sur le marché du travail par les immigrés qui viennent casser les salaires. Elles sont placées dans la vie quotidienne, dans la rue comme au travail, en position de stress et de risque. Un nombre croissant de pays européens, la France et la Grande-Bretagne en tête, font face désormais à un processus d’invasion.
Malgré les inquiétudes grandissantes des populations européennes, manifestées notamment par le succès croissant des partis populistes, les dirigeants de l’UE et des pays membres répètent qu’ils ne modifieront pas leur politique d’ouverture, qu’ils ne fermeront pas les frontières et que les populations européennes devront s’adapter à un métissage inévitable. Déclarant que les Etats membres devront se répartir les réfugiés, ils veulent contraindre et punir les Etats européens récalcitrants, en prenant appui sur ce qu’ils appellent les « valeurs européennes ».
Bien loin de protéger les populations européennes, les dirigeants de l’UE et des Etats membres ont résolu au contraire de les diluer dans un melting pot, au sein duquel européens de souche et personnes originaires de l’immigration seront fondus pour constituer, comme l’explique lumineusement Renaud Camus, une nouvelle population de consommateurs et de travailleurs interchangeables et dépourvus d’identité.
On se situe avec l’UE dans le pur registre totalitaire. C’est le monde orwellien, dans lequel le mensonge est érigé en vérité : l’UE se déclare l’instrument de la construction européenne alors qu’elle est au contraire une machine de guerre contre l’Europe, contre ses peuples et contre sa civilisation.
Dans ce contexte, ceux qui, comme l’ex FN, laissent penser qu’ils sont nationalistes et anti-européens commettent une grave erreur. La plupart des électeurs en effet sont profondément attachés à l’idée d’une union entre Européens, et ce à juste titre : il serait effectivement éminemment souhaitable de construire une Europe unie et solide. Cette Europe devrait choisir de mettre en commun sa défense et sa diplomatie, en laissant aux Etats membres la responsabilité des autres domaines de l’action publique. Cette Europe également devrait passer avec la Russie un accord privilégié.
L’union nécessaire des Européens est une évidence. Parce qu’ils constituent une civilisation. Parce qu’ils ont la même culture religieuse. Parce qu’ils cultivent les mêmes mœurs européennes. Parce qu’ils pratiquent des langues de même origine indo-européenne. Parce qu’ils appartiennent à la même race. Parce qu’ils sont menacés sur leur territoire, en tant que peuples et en tant que civilisation. Mais cette union entre Européens suppose de combattre et de répudier l’UE…
Voir également cette chronique : « La construction européenne est une escroquerie »
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Matteo Salvini et Viktor Orban partenaires dans la lutte contre l’invasion migratoire
Matteo Salvini et Viktor Orban se sont retrouvés le long de la barrière anti-migrants dressée par Budapest il y a bientôt 4 ans. Des images qui illustrent bien ce qui unit la Hongrie et l’Italie : la lutte contre l’immigration. Les deux hommes entendent monter une alliance de partis anti-immigration en Europe après les élections européennes.
Matteo Salvini a ainsi redit son souhait de travailler avec le Premier ministre hongrois sur l’immigration :
Le problème n’est pas de redistribuer les migrants en Europe, le problème est d’avoir une Europe qui protège ses frontières terrestre et maritimes.
Viktor Orban a même ajouté qu’il serait difficile à son parti, le Fidesz, de trouver sa place au parlement européen si le PPE n’allait pas dans le sens d’une collaboration avec des partis comme la Ligue du nord. La semaine prochaine, il doit recevoir le vice-chancelier autrichien Heinz-Christian Strache, président du FPÖ, le parti de la Liberté d’Autriche.
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Véronique Besse à Nicolas Dupont-Aignan : “Les Amoureux de la France n’existent plus. Vous les avez fait voler en éclat”
Nos amis du PCD nous ont transmis une lettre de Véronique Besse, ancien député MPF et maire des Herbiers, fondatrice des Amoureux de la France, à Nicolas Dupont-Aignan, datée du 8 avril, prenant acte de la fin de cette démarche… et sa nécessité toujours actuelle. Extrait :
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Hongrie : Orbán prône une alliance entre les conservateurs européens et la droite identitaire de Salvini autour d’une ligne anti-immigration
Le Premier ministre national-conservateur hongrois Viktor Orban et le patron de l’extrême droite italienne, le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, ont annoncé jeudi à Budapest vouloir engager une « coopération » après les européennes autour d’une ligne anti-immigration.
« Nous recherchons clairement une coopération avec M. Salvini, sous une forme qui devra être définie », a déclaré le dirigeant hongrois au cours d’une conférence de presse commune. « Je suis convaincu que l’Europe a besoin d’une alliance de partis anti-immigration. »
Issus de deux familles politiques différentes et de deux groupes parlementaires distincts au Parlement européen, MM. Orban et Salvini ont souligné avoir une ligne commune dans ce dossier. (…)Toujours membre du Parti populaire européen (PPE, droite), dont il est suspendu depuis mars en raison de dérapages europhobes, M. Orban a redit son souhait de voir cette formation, à laquelle appartient notamment le CDU allemande, « coopérer avec les partis anti-immigration ».
A défaut, « il va être difficile pour nous de trouver notre place » au sein de ce parti après le 26 mai, a-t-il ajouté. « Il serait préférable pour l’Europe que ce ne soit pas Macron, mais Orban et Salvini qui soient aux commandes » concernant le contrôle des frontières, a-t-il estimé.
(…) Viktor Orban explique avoir « intérêt à consolider une bonne relation » avec le vice-président du Conseil italien. « Les gens, ici, le voient comme un compagnon de destin, nous subissons tous les deux des attaques, alors que c’est le héros qui a arrêté les migrations en mer, comme nous sur terre », dit-il en référence à sa politique consistant à entraver le passage des migrants sur la route des Balkans en 2015.
Pour lui, « le PPE se prépare à se suicider, s’il veut se lier à la gauche et ainsi couler avec elle », à l’issue du scrutin européen.
« Ne nous attachons pas à gauche, cherchons une autre voie, celle de la coopération avec la droite européenne. Nous ne savons pas quelle formation Salvini construira, mais espérons qu’il réussira à en créer une forte. Le PPE doit coopérer avec cette droite européenne. »
Il s’agit bien sûr, dans son esprit, de répondre aux pressions migratoires : « Il faut prévoir le grand exode et, s’il n’est pas possible de l’empêcher, il faut l’arrêter. C’est pourquoi je pense que Salvini est aujourd’hui la personne la plus importante en Europe. »
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En Autriche, le FPÖ promet de lutter contre le remplacement de population
Dans un entretien avec le quotidien autrichien Kronen Zeitung publié le 28 avril, le vice-chancelier autrichien promet de poursuivre la lutte contre le remplacement de population. A la remarque du journaliste selon qui il s’agirait là d’un concept d’extrême droite, Heinz-Christian Strache, qui est aussi ministre fédéral de la Fonction publique et des Sports et président du Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ), répond que « c’est un concept de la réalité. Nous ne voulons pas devenir une minorité dans notre pays. C’est légitime et honnête, et aussi profondément démocratique. » Le vice-chancelier fait aussi remarquer à son interlocuteur que « ceux qui ne sont pas de gauche aujourd’hui sont automatiquement qualifiés d’extrémistes de droite ».
Le FPÖ, crédité de 23 % des intentions de vote aux élections européennes, ce qui le placerait troisième derrière son partenaire au sein du gouvernement de coalition, l’ÖVP, parti de centre droit crédité de 34 % des intentions de vote, et derrière les sociaux-démocrates crédités de 26 % des intentions de vote, vise malgré tout la deuxième place. Ce faisant, il continue de faire l’objet d’une entreprise de diabolisation de la part de la gauche et des grands médias, comme les autres partis patriotes en Europe. On lui reproche les vers publiés par un adjoint au maire de la ville de Braunau am Inn, ville natale d’Adolf Hitler qui plus est, dans lesquels cet adjoint membre de la FPÖ compare les immigrants à des « rats étrangers » pour illustrer le danger qu’il y a à mélanger les cultures et les langues.
Mais quand le scandale a éclaté, cet adjoint au maire a démissionné de sa fonction et aussi du FPÖ, fait remarquer Heinz-Christian Strache. En effet, personne ne devrait comparer les gens à des animaux, reconnaît-il volontiers. Cependant « j’ai moi-même été qualifié de “rat” par le chef du groupe des Verts au Parlement de Basse-Autriche. J’attends toujours sa démission », continue le vice-chancelier qui rappelle encore que les électeurs du FPÖ ont été traités de « rats » par l’ancien gouverneur de Styrie, du SPÖ. « J’attends toujours ses excuses et les conséquences à son encontre », se défend encore Strache pour dénoncer le deux poids deux mesures de la gauche face à cette affaire.
Autre élément de la diabolisation permanente, avec recours au point Godwin quand il le faut, le rédacteur en chef du journal télévisé de la télévision publique ORF, Armin Wolf, lors d’un entretien avec Harald Vilimsky, secrétaire général du FPÖ et tête de liste pour les élections européennes, a évoqué ce fameux poème de l’adjoint au maire FPÖ, et, pour illustrer son propos, il a comparé un tract de la branche jeunesse du FPÖ de Styrie à la propagande nazie, en faisant afficher à l’écran un gros plan sur un tout petit fragment de ce tract dénonçant l’islamisation et l’insécurité liées à l’immigration de masse. Vilimsky a dénoncé la malhonnêteté du procédé du journaliste, en lui faisant remarquer que son comportement déontologiquement douteux ne devrait pas rester sans conséquences, ce que la télévision ORF et la gauche dénoncent aujourd’hui comme une menace à l’encontre de la personne d’un journaliste. Mais ce n’est pas la première fois que le FPÖ dénonce le militantisme de gauche de la télévision publique, et la reductio ad Hitlerum des partis de droite nationale dans les médias publics n’est malheureusement pas spécifique à l’Autriche.
Contre ceux qui s’opposent au remplacement de population, tous les moyens sont bons.
Olivier Bault
Article paru dans Présent daté du 2 mai 2019
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Portrait d'Hervé Juvin, candidat sur la liste RN aux élections européennes
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Pour nos libertés, toutes nos libertés !
Invité le 30 avril de Cnews, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a bien fait rire la galerie en expliquant le plus sérieusement du monde qu’il n’écartait pas la proposition de Jean-Luc Mélenchon qui invitait le PS à la mise sur pied, après les élections européennes, d’une « fédération populaire ». Celle-ci aurait vocation à rassembler les partis de gauche et d’extrême gauche. Car M. Faure a assorti son éventuel accord de deux conditions obligatoires : l’acceptation par LFI de « l’Europe (de Bruxelles) » car « les grands défis, ceux du climat, ceux de la sécurité, ceux de l’emploi, tout ça ne peut être relevé que dans le cadre européen » et « l’abandon du populisme ». En effet a-t-il dit, « je ne serai jamais un populiste (…) parce que c’est tourner le dos à notre propre histoire, l’histoire de France, l’histoire de la Révolution française. C’est ce qu’il y a de pire en politique ». Bref, le populisme de LFI a beau être bien timide en ce qu’il combat tout net le vœu du peuple français de rester maitre chez lui, la préférence nationale, l’alliance de la gauche n’est pas encore pour demain…
C’est bien, a contrario, la cohérence du populisme du Rassemblement National qui a été saluée par notre camarade Matteo Salvini, qui vient de former notamment avec le RN, l’AfD, le FPÖ, Le Vlaams Belang et le Parti populaire Danois, l’Alliance européenne des peuples et des nations. Dans une vidéo diffusée à Metz à l’occasion du banquet du 1er mai autour de Marine et de Jordan Bardella, Matteo a souligné l’absurdité de tout fatalisme. Où il y a une volonté, il y a un chemin : le dirigeant de la Ligue et vice-Président du conseil des ministres italien a souligné qu’en quelques mois, la coalition à la tête de l’Italie a montré qu’il était possible de «changer, pouvoir, vouloir». « En France aussi, avec un vote pour Marine Le Pen le 26 mai, il pourra y avoir un vote d’espérance pour redonner la fierté et la dignité au peuple français humilié et trompé par Macron», a-t-il déclaré.
Ce combat pour la liberté retrouvée de nos peuples est aussi un combat pour la liberté d’expression, pour le droit de dire le vrai, de regarder le réel en face, de refuser la langue de coton, d’alerter nos compatriotes sur les mensonges, les omissions, des Docteur Morphine de l’Etablissement. On s’en souvient, Marine avait été attaquée (avant d’être relaxée par la justice en 2015) pour ses propos condamnant les prières de rue, l’occupation de l’espace public par des islamistes, « une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s’applique, c’est une occupation » notait-elle. « Certes, il n’y a pas de blindés, pas de soldats, mais c’est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants ».
L’action en justice contre la présidente du RN avait été menée par l’Observatoire national contre l’Islamophobie du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) d’Abdallah Zerki, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), le Mrap, la Licra ou encore la Ligue judiciaire de défense des musulmans (LJDM) du sulfureux et très controversé avocat franco- algérien Karim Achoui.
Ce dernier s’est fendu hier d’une tribune sur le site communautaire Muslimpost pour défendre la liberté d’expression, cette fois en désaccord avec le lobby immigrationniste. En l’espèce la liberté de parole d’Alain Soral, visé par un mandat de dépôt suite à sa condamnation à un an de prison ferme, dans le cadre de l’action en justice intentée notamment par l’UEJF, la Licra, SOS racisme… L’essayiste a vu finalement cette décision être contestée par le parquet de Paris relevait Valeurs Actuelles qui se faisait l'écho de le fureur des officines dites antiracistes
Karim Achoui notait ainsi que « la grande erreur contemporaine est de penser que le combat intellectuel se gagne en justice, ou dans le confort d’un entre-soi congratulatoire. Obèse d’hégémonie culturelle, la gauche morale en a oublié le travail, la sueur et le danger consubstantiels à ce combat. Il faudra bien y revenir. Car on ne combat pas sérieusement l’antisémitisme en mettant les antisémites en prison. On ne résout d’ailleurs pas grand-chose en mettant les gens en prison. Il faudra bien y revenir également, car non seulement le recours au droit pénal nous déresponsabilise intellectuellement et politiquement, mais il fait régresser nos libertés fondamentales et au premier rang desquelles, la liberté d’expression.(…) Cette surenchère sur le plan des peines présente le risque d’un glissement global vers plus de répression, sur un champ allant bien au-delà du traditionnel racisme de l’extrême droite. On ne peut en effet pas restreindre la liberté des salauds, sans limiter la liberté en tant quel telle, c’est-à-dire celle de tous. En un mot, mettre Soral en prison, c’est perdre sur tous les plans »
Il ya cinq ans, le magistrat honoraire Philippe Bilger s’arrêtait sur le cas Soral. Il livrait lui aussi un plaidoyer pour la liberté de parole : « Je n’ai jamais déserté les combats intellectuels ni eu de la répugnance systématique pour ceux qui étaient aux antipodes de moi. Sans doute cette appréhension rapide de Soral est-elle inspirée aussi par la continuation de la cour d’assises et de son atmosphère en moi : les réprouvés, encore plus quand il ne s’agit que de transgresseurs par la parole ou l’écrit, ne trouveront jamais chez moi une porte fermée à double tour. La contradiction suffit à l’apaisement de mon ego en désaccord. »
« Comment, par ailleurs, notre société ose-t-elle avoir trop souvent ces pudeurs, cette bienséance de chaisière de moins en moins républicaine quand elle charrie au quotidien vulgarités, indélicatesses, provocations, impolitesses, indignités, trahisons, relativisme et mauvais goût ? Comment a-t-on le front de s’émouvoir de certains propos et de pourfendre les esprits gravement ou faiblement iconoclastes quand, par exemple, le monde médiatique, les émissions de divertissement ne nous représentent que de la vulgarité inepte ou de la dérision stupide agrémentées forcément dans chaque phrase de gros mots qui font chic et in ? C’est cette société-là et ces médias-là qui prétendent s’ériger en juges ? Le diable s’habille peut-être en Soral mais s’il me faut à tout prix choisir, je préfère l’avancée provocatrice et même transgressive à la niaiserie rigolote qui nous fait déchoir. »
Facebook aussi entend s’ériger en juge, plus ou moins sous la pression. L’Afp expliquait ainsi hier que Facebook a lancé jeudi « une nouvelle offensive contre des promoteurs de discours extrémistes, violents, antisémites, racistes ou complotistes »…ou à tout le moins jugés comme tels par les grands prêtres de l’inquisition progressiste et mondialiste. Parmi les personnalités visées figurent notamment « les célèbres figures américaines Louis Farrakhan, leader de l’organisation Nation of Islam , qui reste très écouté par une partie non négligeable de la communauté afro-américaine et « Alex Jones, fondateur du site Infowars », ce dernier jouissant notamment d’une grande audience aux Etats-Unis au sein de l’Amérique dite blanche et conservatrice. Le combat très efficace d’Alex Jones sur la toile contre Hillary Clinton lors de la dernière campagne présidentielle avait déclenché la fureur de la gauche libérale américaine.
« Nous avons toujours interdit les individus ou organisations qui promeuvent ou se livrent à la violence et la haine, quelle que soit l’idéologie , a indiqué Facebook (…). Le processus d’évaluation de possibles infractions (aux règles d’utilisation du réseau social, NDLR) est très poussé et c’est ce qui nous a conduit à décider de supprimer ces comptes aujourd’hui jeudi, a ajouté une porte-parole (…). Il ne sera désormais plus possible de partager les vidéos d’« Infowars , sinon dans le but de les condamner, a précisé le réseau social. » « Facebook va retirer toutes les pages, groupes et comptes qui les représentent d’une manière ou d’une autre (y compris les pages non officielles relayant les mêmes contenus), a précisé la firme jeudi. L’ONG américaine Media Matters for America a salué dans un communiqué un pas dans la bonne direction de la part du réseau social. »
La joie de « Media Matters for America » (MMFA), officine au financement de laquelle a contribué le milliardaire-militant antinational George Soros n’est pas pour nous surprendre. Et elle est révélatrice d’un totalitarisme en marche. M. Soros, rappelait Ojim, avait notamment sponsorisé MMFA « pour attaquer de manière spécifique la chaine conservatrice Fox News qui incite à la violence . On retrouve ici le mantra actif des deux côtés de l’Atlantique sur les discours de haine».
Répétons-le, permettre la pluralité des opinions, a fortiori quand on les combat ou qu’on ne les partage pas est la définition même de la liberté d’expression dans nos démocraties.C’est pourquoi Bruno Gollnisch n’a jamais réclamé l’interdiction du droit à la parole de ses adversaires politiques, y compris les plus extrémistes. La montée en puissance de la censure sur internet et les réseaux sociaux, espace de liberté échappant jusqu’alors à la doxa dominante, est particulièrement inquiétante. Inquiétante et préoccupante en ce sens qu’elle vise à créer des précédents pour justifier demain la criminalisation de tous ceux qui voudront plus prosaïquement, exprimer des vœux, des analyses, des opinions qui ne vont pas dans le sens de l’histoire sorosienne, bruxelloise, transfrontiériste, non genrée et multuculturaliste.
https://gollnisch.com/2019/05/03/pour-nos-libertes-toutes-nos-libertes/