Martial Bild et Franck Tanguy reçoivent le porte-parole de Debout la France, Damien Lempereur. Ils débattent de la vague nationale-populiste planétaire et de la présence des forces de l’ordre dans les établissements scolaires pour lutter contre la violence.
Europe et Union européenne - Page 470
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Bistro Libertés avec Damien Lempereur (DLF)
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Angleterre : pourquoi les viols commis par un gang d'origine pakistanaise ont été tus par la presse
Pour avoir parlé du procès du gang d'Huddersfield sur Facebook, le militant d'extrême droite Tommy Robinson a écopé de treize mois de prison. - Daniel LEAL-OLIVAS / AFP
Un groupe d'hommes d'origine pakistanaise a été condamné par le tribunal de Leeds, en Angleterre, pour des viols commis contre des jeunes filles. Alors que les scandales sexuels d'ampleur se multiplient outre-Manche, le procès était sous embargo médiatique : pas un mot dans la presse. Explications.
Les Britanniques commencent à en avoir une triste habitude : après les drames survenus à Rochdale, à Rotherham et à Telford, un nouveau scandale sexuel vient d'être éventé. Les faits, survenus cette fois-ci à Huddersfield, dans la région du Yorkshire, sont très similaires aux affaires précédentes : un gang d'hommes, très majoritairement d'origine pakistanaise, a perpétré d'ignobles crimes sexuels sur des jeunes filles. Cette fois-ci, vingt hommes ont été condamnés au cours de trois procès successifs, dont le dernier vient de se conclure ce 8 octobre à Leeds. Entre 2004 et 2011 à Hurddersfield, 22 viols ont été commis envers 11 adolescentes, dont les plus jeunes avaient 11 ans. Les filles étaient souvent droguées, puis violées par plusieurs membres du gang ; d'autres étaient amenées dans des endroits isolés où elles étaient menacées et forcées à satisfaire les requêtes sexuelles de leurs agresseurs.Ce n'est pas la première fois que les réseaux pédophiles indo-pakistanais frappent en Grande-Bretagne. Mais une nouveauté a cette fois-ci alimenté les tensions : alors que le premier procès a débuté en janvier, et que le dernier s'est achevé au début du mois d'octobre, le silence médiatique a été total sur la question : en effet, la justice britannique avait interdit à la presse d'évoquer l'affaire judiciaire, un embargo qui n'a été levé que ce vendredi 19 octobre. Cette décision a alimenté les soupçons d'omerta, d'autant plus que le sujet est extrêmement sensible au Royaume-Uni : les sévices commis par les gangs ont longtemps été "couverts" par une série d'acteurs trop inquiets de "stigmatiser" la communauté pakistanaise… au risque de mettre en danger les victimes, dans un pays profondément acquis au multi-culturalisme et à l'obsessionnelle volonté de ne pas "blesser" telle ou telle communauté.Le précédent de Telford : un silence coupable et dévastateur
La dernière affaire de ce type s'est produite à Telford, près de Birmingham. Dans une longue enquête, parue en mars dernier, le Sunday Mirror a montré que près de 1.000 jeunes filles issues de la classe ouvrière blanche de cette ville ont été victimes d'un réseau de pédophiles originaires du sous-continent indien… et que des institutions comme le conseil local de la ville, alertées à plusieurs reprises, ont presque systématiquement minoré les faits par crainte d'être accusées de racisme. La police aurait refusé cinq fois d'ouvrir une enquête, finalement mise en oeuvre grâce aux multiples signalements de Lucy Allan, députée conservatrice élue en 2015 à Telford. La question est d'autant plus problématique que d'après l'élue tory, "l'existence des gangs [de pédophiles] est liée à la culture pakistanaise", une assertion confirmée en mars dernier par une enquête de The Independentmontrant que les agresseurs pakistanais de Rotheram étaient persuadés que leurs sévices avaient un sens religieux - ils récitaient notamment des sourates du Coran lorsqu'ils battaient leurs victimes. L'omerta autour de Telford a été policière et politique, mais également médiatique : de grands quotidiens comme le Times et le Guardian ont fort timidement relaté les faits, pourtant choquants, en pleine période #MeeToo ! En France, L'Obs a carrément choisi d'angler son traitement de l'affaire de Telford sur un scandale qui "fait le miel de la fachosphère" et "réactive clichés et fantasmes xénophobes"...On comprend mieux pourquoi l'affaire d'Huddersfield, révélée ce vendredi 19 octobre par la presse britannique, avait de quoi alimenter les accusations d'omerta : l'expérience dramatique et récente de Telford, ainsi que le silence médiatique imposé cette-fois ci par la justice dans les procès du gang d'Huddersfield, incitaient à l'inquiétude. D'autant qu'un militant d'extrême droite, Stephen Yaxley-Lennon, plus connu sous le pseudonyme de Tommy Robinson, a tenté d'instrumentaliser les restrictions imposées par le tribunal de Leeds. Ce trentenaire, fondateur de l'organisation extrémiste English Defence League (Ligue de défense anglaise), a tenu un Facebook Live consacré au procès du gang d'Huddersfield en mai dernier, brisant la loi du silence. Il a été aussitôt arrêté et conduit devant un juge dans les heures qui ont suivi, avant d'être condamné à 13 mois de prison pour outrage à la justice. Pour ne rien arranger, la justice a imposé un embargo médiatique sur l'incarcération de Robinson… Mais la nouvelle s'est diffusée auprès de ses sympathisants et des manifestations à Leeds ainsi que devant Downing Street se sont tenues.Pourquoi la justice a interdit la publicité du procès de Leeds
Finalement, l'ensemble du scandale d'Huddersfield et de ses répercussions a été révélé en bloc ce vendredi. Mais cette fois-ci, le délai entre les événements et le moment où ils ont été rendus publics n'est pas imputable à un silence coupable des médias et des institutions. En effet, la cour de Leeds a pris dès janvier dernier la décision d'imposer une "reporting restriction" (qu'on pourrait traduire par "interdiction de publier"), pour des motifs fréquemment invoqués dans le monde de la justice anglo-saxonne. Un acte de 1981 autorise en effet les juges britanniques à "reporter la publication de tout article relatant une procédure judiciaire", la durée de l'embargo pouvant s'étendre "aussi longtemps que la cour estime nécessaire d'éviter un risque important de porter préjudice à l'administration de la justice." La jurisprudence, inscrite dans un rapport du Judicial College datant de juin 2014, précise que "la règle générale est que l'administration de la justice soit effectuée en public", et que "les médias doivent pouvoir relayer les procédures pleinement et en temps réel". Mais ce principe, totalement inconnu en France, souffre quelques exceptions.Il en existe deux principales : la première est d'éviter qu'une couverture trop médiatique trop sensationnaliste, dans un sens ou dans l'autre, n'influence excessivement les jurés. Une problématique particulièrement concrète au pays des tabloïds et des unes tapageuses. C'est cette raison qui a été invoquée par le tribunal de Leeds, relate le Yorkshire Post : "Il y avait tellement de prévenus accusés d'avoir commis des abus sexuels qu'ils ne pouvaient pas être tous entendus lors d'un même procès. En conséquence, la cour a imposé de strictes restrictions de publication sur les premiers procès, dans le but de s'assurer que les jurés des procès suivants ne seraient pas influencés par la couverture médiatique." Le deuxième motif justifiant ce black-out médiatique découle du premier : il consiste à éviter de donner des arguments supplémentaires à la défense des accusés, qui pourrait se saisir du traitement médiatique pour contester le caractère équitable du procès et décrédibiliser la décision de justice.Dans le cas du scandale d'Huddersfield, ce sont bien ces motifs, avancés dès les débuts de la procédure judiciaire, qui ont été mis en avant par la justice. La presse , depuis la fin de l'embargo, publie d'ailleurs de nombreux papiers sur l'affaire. Le Yorkshire Post a notamment fait paraître un éditorial condamnant l'attitude du militant d'extrême droite Tommy Robinson, estimant que celui-ci "doit des excuses aux victimes du gang" : "Sa ligne était que les journaux comme le Yorkshire Post étaient trop effrayés de dire la vérité car les criminels sont tous des hommes asiatiques, écrit le quotidien local. Maintenant que les restrictions de publication sont levées, la vérité est révélée : Yaxley-Lennon (Tommy Robinson, ndlr) a placé sa notoriété personnelle devant toute pensée pour les seules personnes qui comptent dans cette affaire ; les victimes." Maintenant que les vingt criminels sont en prison, le temps est donc venu, relate le Yorkshire Post, de livrer le récit de ce nouveau drame. -
Une Allemande prévient. Suicide de l'Europe le 10 décembre.
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Élections européennes : bourrage de crâne et lavage de cerveau au programme
Emmanuel Macron, en mettant en garde les Français contre un retour aux années 30, sombre dans le ridicule. Non seulement il ne connaît rien à l’Histoire – Luc Ferry lui a fait remarquer que « la comparaison est franchement absurde […]. Marine Le Pen et Matteo Salvini ne sont pas nazis » –, mais il ne se grandit pas en jouant à son petit propagandiste, ce qui, pour le coup, nous ramène aux années 30, années durant lesquelles la propagande avait ses orfèvres…
Surtout que sa propagande se situe au ras des pâquerettes. Tenez ! Dans une infographie intitulée « Les élections européennes, quand et comment ? », le gouvernement affirme qu’il faut être français pour pouvoir voter. Le hic, c’est que, pour ces élections, tous les ressortissants de l’Union européenne résidant en France peuvent voter. L’auteur de ces informations semble ignorer, également, que les eurodéputés siègent par groupes politiques : apparemment, il n’a jamais mis les pieds au Parlement, fût-ce par l’intermédiaire de la télévision.
Contacté par Le Journal du dimanche, le Service d’information du gouvernement, à l’origine de cette campagne, a expliqué que « ces imprécisions » étaient dues à une « volonté de vulgarisation ». C’est bien connu, on peut raconter n’importe quoi au peuple, il n’a pas besoin de connaître la vérité et se contente d’approximations. C’est, précisément, le propre de la propagande d’utiliser tous les moyens, même les plus malhonnêtes, pour influencer l’opinion : une caractéristique des États totalitaires.
La propagande, notre gouvernement ne s’en prive pas. C’est souvent si lourd que ça lui retombe sur le nez. Voyez ce clip qui appelle les Français à voter pour les élections européennes, un clip officiel, réalisé aux frais des contribuables. On s’attendrait à un clip objectif, se limitant à inciter les électeurs à voter. Mais il est orienté – c’est le moins que l’on puisse dire. Quatre questions sont successivement posées : « Immigration : maîtriser ou subir ? », « Climat : agir ou ignorer ? », « Europe : union ou division ? » et « Emploi : partenaires ou concurrents ? »
Pour illustrer ces questions, des images suggestives (un texte écrit ou oral serait sans doute trop compliqué pour la majorité des Français) : migrants secourus en mer, mères portant leurs enfants, catastrophes naturelles et, pour épouvantails, un Salvini et un Orbán haranguant les foules. Le tout accompagné d’une musique tragique, qui vous empêche de réfléchir.À droite comme à gauche, on dénonce l’instrumentalisation de l’Europe à des fins politiciennes. Jean-Frédéric Poisson, le président du Parti chrétien-démocrate, a même écrit au président de la Commission des comptes de campagne et appelle à signer une pétition pour « imputer les frais de création et de diffusion de cette vidéo aux dépenses de propagande électorale ». Il n’y a que les élus LREM qui ne trouvent rien à redire à ce clip : il est vrai qu’ils ne sont que des marionnettes, qui obéissent à leur maître au doigt et à l’œil.
Le problème, pour notre Président, c’est que sa communication est si caricaturale qu’elle en souligne les défauts. Il ne se pose même pas la question de la pertinence de ses positions. Serait-il, comme le commente Luc Ferry, « en train d’anticiper une défaite cuisante » ? C’est bien possible, ce qui expliquerait son burn out et ses erreurs de communication. Hier après-midi, à Honfleur, il a répété aux passants : « Je ne lâche rien », « je ne change pas », « je vais toujours au même rythme ». Il va même plus vite que le temps : à deux reprises, il a confondu le 1er novembre et le 1er de l’An.
Décidément, il n’est plus maître des horloges, il n’est plus maître de rien. Non seulement il perd la confiance des Français, mais il est près de perdre confiance en lui-même. D’ici qu’il perde la boule !
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Jean-Yves Le Gallou : « Contre les cosmopolites… Identitaires de tous pays unissez-vous ! »
Entretien réalisé par Yann Vallerie pour Breizh-Info ♦ Jean-Yves Le Gallou, auteur de Européen d’abord, essai sur la préférence de civilisation, était interrogé par Yann Vallerie, rédacteur en chef du média breton de réinformation Breizh-Info. Un entretien à l’image de son dernier livre : un appel au sursaut, sans concession.
« Européens d’abord ! » Un livre à envoyer à la figure de tous ceux qui qualifient les identitaires de repliés sur eux mêmes, à la vision étriquée, nationalistes… Ce livre, c’est Jean-Yves Le Gallou (Polémia, I-Média) qui vient de le publier aux éditions Via Romana.
Beaucoup de Français ne se sentent plus en France à Saint-Denis, Mantes-la-Jolie ou Marseille. Ils sont devenus étrangers chez eux et préfèrent l’ambiance de Prague, Budapest ou Lisbonne. Finalement ils se sentent Européens d’abord ! Européens de langue française.
En novlangue, Français est devenu une simple notion juridique (la nationalité) et statistique. Un concept vidé de tout contenu historique et culturel. Européen renvoie, lui, à un contenu fort et charnel, un contenu spirituel et civilisationnel. La civilisation européenne est à nulle autre pareille : c’est la civilisation des libertés et de l’incarnation, la civilisation qui respecte la femme et voit du divin dans la nature, la civilisation des grandes découvertes.
La préférence de civilisation, c’est mettre, au cœur de ses choix personnels et de l’action politique, la préservation et la transmission de l’héritage : c’est retrouver la mémoire européenne, c’est une école qui enseigne, une culture qui se ressource, des rites qui se réenracinent, des mœurs qui se défendent car elles sont plus importantes que les lois. La préférence de civilisation, c’est réaffirmer le droit des peuples européens à l’identité et à la continuité historique. Face au Grand Remplacement, au Grand Effacement, au Grand Chambardement, la préférence de civilisation, c’est le Grand Ressourcement.
Trente ans après La préférence nationale, la préférence de civilisation est un livre qui fera date.
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“Détournement d’argent public pour faire la propagande d’En Marche” ? Plainte au CSA contre le clip gouvernemental
Le clip gouvernemental diffusé sur YouTube en vue d’inciter les électeurs à participer aux élections européennes n’en finit pas de susciter des remous.
Lors d’une émission télévisée sur CNEWS, Ali Rabeh (Generation.s) s’adresse à Christine Kelly (ex-membre du CSA) : «Le sujet de ce clip, c’est : Pourquoi la vision du président de la République Emmanuel Macron et de son parti En Marche est porté par un clip officiel du gouvernement français payé par l’ensemble des contribuables sans donner la parole aux autres formations politiques ? Ce n’est pas normal ! Mme Kelly, le mouvement Générations a saisi le CSA dans lequel vous avez siégé pour dénoncer ce détournement d’argent public pour faire la propagande d’En Marche. Ce n’est pas normal.»
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Ni mondialisme, ni communisme, ni empire ou dictature européenne, juste une Europe des nations fondée sur ses racines chrétiennes
Excellent discours de Viktor Orban qui sait de quoi il parle. Extrait :
Mesdames et messieurs,
Ceux qui dominent Bruxelles aujourd’hui sont ceux qui en lieu et place de l’alliance des Nations souhaitent un empire européen. Un empire européen dont les dirigeants ne seraient pas choisis par les peuples, mais qui serait dirigé par les bureaucrates bruxellois. Nous en sommes aujourd’hui au point que dans de nombreux pays, les partisans de l’empire européen sont au pouvoir. C’est pourquoi nous savons à quoi ressemblera ce Meilleur des Mondes si cela ne tient qu’à eux. Apparaissent en nombre croissant des hommes en âge de se battre, venus des quatre coins du monde, et qui façonnant à leur image les villes européennes de notre vivant, transformant les Européens autochtones, lentement mais sûrement, en minorité. La terreur devient partie intégrante de la vie des grandes villes. La manipulation politique se basant sur l’État de droit devient quotidienne. La liberté de parole et de presse se limitent à leur opinion.
Mesdames et messieurs,
Ceux qui veulent faire de l’Union européenne un empire européen sont tous sans exception partisans de l’immigration. Ils ont fait de l’acceptation de l’immigration l’étalon de l’européanité, et attendent que chaque pays et chaque peuple deviennent sans délai multiculturels. Aujourd’hui nous le voyons, malgré leurs forces policières et militaires considérables, ils n’ont volontairement pas défendu l’Europe des masses migratoires. Si nous en avons été capables, ils auraient pu l’être également. Ce ne sont pas les capacités qui ont manqué, mais la volonté. L’élite bruxelloise et autres dirigeants antinationaux considèrent l’immigration comme une chance et une option, encore aujourd’hui. Une chance pour transformer l’Union européenne des Nations en empire monolithique, multiculturel et aux peuples mélangés. Une Europe sans États-nations, une élite coupée de ses racines nationales, un consortium de multinationales, et une coalition des spéculateurs financiers. Voilà qui serait le paradis de George Soros.
Mesdames et messieurs,
Nous sommes en octobre, mais tout le monde en Europe pense à mai prochain. Les élections du Parlement européen au mois de mai décideront du sort de l’Europe. Les peuples européens vont devoir décider de leur avenir. Nous autres Hongrois ne pouvons rester silencieux. Si le message n’est pas clair, il est alors impossible de se rassembler, même derrière la cause la plus importante et la plus juste. Il faut donc nous élancer en premier, et faire appel à ceux qui croient en l’Europe des Nations. Il faut faire voler haut le drapeau de l’Europe libre et forte. Choisissons l’indépendance et la coopération des Nations face au gouvernement mondial et à son contrôle. Rejetons l’idéologie mondialiste et soutenons à sa place la culture du patriotisme. Si l’univers bariolé des différentes nations peuple le monde, celui-ci en sera plus riche, et l’humanité, peut-être meilleure. Nous croyons que chaque nation est particulière, unique à sa façon, et peut illuminer le coin du monde qui lui a été confié. C’est ce en quoi nous croyons, et c’est d’ailleurs pour cela que nous nous sommes révoltés en 1956. Nous adorons notre culture, qui maintient et protège notre liberté. Nous croyons dans les familles fortes, nous considérons comme exceptionnelles nos traditions et notre Histoire, nous célébrons nos héros, et plus que tout, nous aimons notre patrie. Nous ne voulons et nous n’allons pas y renoncer pour faire plaisir à un quelconque empire ou gouvernement mondial. Nous ne voulons pas effacer nos sentiments patriotiques, mais au contraire, les renforcer, et même, les libérer, afin qu’ils permettent aux Hongrois d’exprimer les capacités et les talents qui sont en eux. L’Histoire nous enseigne que dans les pays souverains, la liberté est préservée, la démocratie dure, et la paix règne.
Mesdames et messieurs,
Pensons aux combattants de la liberté de 56, remémorons-nous les Gars de Pest, choisissons le futur du patriotisme et de la fierté nationale !
En avant la Hongrie, en avant les Hongrois !
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La Croatie ne signera pas le pacte des Nations Unies sur les migrations et rejoint en ce sens les États-Unis, la Hongrie et l’Autriche.
Grabar-Kitarovic : « Soyez assuré que je ne signerai pas «l’accord de Marrakech» »
La présidente croate Kolinda Grabar-Kitarović ne signera ni l’accord de Marrakech sur les migrants, ni la déclaration de Marrakech, a annoncé Velimir Bujanec sur les réseaux sociaux.
La présidente croate, Kolinda Grabar-Kitarovic, ne signera pas le Pacte mondial pour la migration(GCM) des Nations Unies, rapporte le journal croate Direktno.
C’est sur Facebook que cette dernière a été interpellée par Velimir Bujanec, un journaliste de la télévision croate qui lui a demandé de prendre position sur le GCM (pacte mondial pour la migration) après que beaucoup de citoyens aient montré leur intérêt sur le sujet.
Dans la réponse reçue par son comité de rédaction, la présidente Grabar-Kitarovic a déclaré: «Soyez assuré que je ne signerai pas« l’accord de Marrakech », écrit Bujanec sur Facebook.
La Croatie rejoint en ce sens: Les Etats-Unis (article), la Hongrie (article) ainsi que l’Autriche (article)
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Marc Rousset : Le tsunami financier sera déclenché par l’envolée des taux d’intérêt
Selon Claudio Borio, économiste en chef de la BRI (Banque des règlements internationaux), « il ne reste plus beaucoup de médicaments dans la pharmacie pour soigner le patient ou le soigner en cas de rechute ».
Les nuages sont nombreux à l’horizon : guerre commerciale sino-américaine, ralentissement économique en Chine, budget italien explosif, négociations sur le Brexit, un prince assassin fragilisé en Arabie saoudite et, surtout, les premiers effets du resserrement monétaire avec des taux d’intérêt en hausse.
Le projet de budget italien pour 2019 prévoit un déficit augmenté de 22 milliards d’euros, à 2,4 % du PIB, multiplié par 3, très éloigné des 0,8 % promis par le précédent gouvernement de centre gauche. L’ancien Premier ministre Matteo Renzi, qui était dans les bonnes grâces de Bruxelles, avait pu proposer des déficits de 2,9 % pendant trois années d’affilée. C’est la raison pour laquelle Matteo Salvini répète à qui veut l’entendre « Me ne frego » (« Je m’en fous »), le cri de ralliement des chemises noires de Mussolini pendant les années 1930. Juncker, de son côté, estime le budget inacceptable, d’où un dialogue de sourds.
L’Italie est un véritable volcan financier car les banques italiennes détiennent non seulement 350 milliards de créances pourries (22 % du PIB), mais aussi 387 milliards d’euros de la dette publique dont la valeur s’érode, ce qui entraîne inéluctablement des pertes et la diminution de leurs capitaux propres. Les taux actuels de 3,58 % de la dette publique italienne (131 % du PIB) ont toutes les chances de s’envoler, avec une possible dégradation de la note souveraine fin octobre. L’écart avec le taux allemand à 10 ans de 0,46 % est déjà de 3,12 %. Le calme avant la tempête.
La dette chinoise totale représente 250 % du PIB, d’où le durcissement des conditions de crédit, la diminution des investissements publics et des projets de « nouvelles routes de la soie », le ralentissement de la croissance autour de 6 %, soit son plus bas niveau depuis neuf ans, et la chute de 20 % de la Bourse de Shanghai.
Aux États-Unis, la probabilité est grande pour que la Fed continue de resserrer la vis monétaire en vendant 50 milliards de dollars d’obligations par mois, ce qui commence à se ressentir sur les taux obligataires, désormais à 3,23 %, soit le plus haut niveau depuis 2011. La Fed souhaiterait aussi augmenter le taux d’intérêt à court terme de 2,25 % à 2,50 %, le 19 décembre, afin de prévenir l’inflation et de pouvoir baisser les taux si, demain, une récession apparaît. Trump pratique, en fait, une relance budgétaire très dangereuse de « fuite en avant » à contretemps. Les programmes militaires sont en hausse de 6 %, pour atteindre le chiffre ahurissant de 601 milliards de dollars, tandis que les impôts diminuent. Le déficit budgétaire 2019 atteindra 1.000 milliards de dollars ; l’endettement de la consommation atteint les 4.000 milliards de dollars et la dette publique devrait s’élever à 40.000 milliards en 2030, soit le double de la dette actuelle !
Le grand krach de 1929 a commencé quand les actions s’évaluaient à trente fois leurs gains annuels. Aujourd’hui, elles représentent presque 10 % de plus. Mais il semble aussi que les taux à dix ans des obligations, après avoir chuté régulièrement pendant quarante ans depuis 1980, repartent à la hausse, ne serait-ce que pour éviter le croisement illogique des courbes d’intérêt à court terme et à long terme. Or, de 1940 à 1980, soit pendant le même laps de temps, cela avait été exactement le contraire, avec une hausse continue des taux d’intérêt jusqu’à près de 16 % en 1980. Nous sommes donc à la veille d’un gigantesque krach des actions et des obligations. Les banquiers centraux contrôlent plus difficilement les taux obligataires que les taux à court terme. Pour certains observateurs, le krach obligataire a même déjà commencé en Italie et aux États-Unis.
Les capitaux propres des banques européennes, dans une union monétaire et bancaire incomplète, sont incapables de faire face à un krach boursier, obligataire et bancaire. Les capitaux propres de la BNP s’élèvent à 107 milliards d’euros, soit 5 % seulement des 1.960 milliards d’euros de son bilan – une taille comparable au PIB de la France. C’est la raison pour laquelle de plus en plus de banques centrales, dans le monde, achètent à nouveau de l’or. Tous nos malheurs ont commencé il y a cinquante ans, lorsque Nixon annonça, le 15 août 1971, la fin de la convertibilité du dollar en or !
Économiste
Ancien haut dirigeant d'entreprise
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Un lopin de terre agricole offert pour la naissance du troisième enfant
Le gouvernement italien n’aura pas tardé à prendre de bonnes initiatives en faveur de la Famille :
“Le gouvernement populiste italien veut encourager la natalité en offrant un terrain agricole aux parents qui auront un troisième enfant dans les prochaines années, ont rapporté aujourd’hui les médias italiens. La mesure, élaborée par la Ligue (extrême droite) et insérée dans le projet de budget 2019, prévoit d’offrir une concession pour 20 ans sur un terrain agricole public aux familles qui s’élargiront entre 2019 et 2021. “On dit que les Italiens font peu d’enfant et qu’il faut renverser la tendance”, a expliqué à la presse le ministre de l’Agriculture Gian Marco Centinaio, issu de la Ligue. “Le ministère veut contribuer, en favorisant les zones rurales, où les gens ont encore des enfants”.
https://www.lesalonbeige.fr/un-lopin-de-terre-agricole-offert-pour-la-naissance-du-troisieme-enfant/