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Europe et Union européenne - Page 471

  • Christophe Castaner peut dire ouf : la France n’a pas été condamnée par le Parlement européen !

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    Condamnée ou pas ? Qui ça, par qui et pour quoi ? La France par le Parlement européen pour les violences policières durant les manifestations des gilets jaunes.

    Ainsi, jeudi, Le Monde n’hésitait pas à titrer « Le Parlement européen condamne le “recours disproportionné à la force” contre les manifestants ». Après presque trois mois de manifestations des gilets jaunes, en lisant cela, on imagine bien que le quotidien vespéral n’évoquait pas la répression policière au Chili sous Pinochet. Mais lire un journal, c’est comme lire son contrat d’assurance : il ne faut pas se contenter de ce qui est écrit en gras. Le Monde précisait ainsi qu’« en plein mouvement des gilets jaunes, certains députés européens souhaitaient une condamnation de l’usage des lanceurs de balle de défense, ce que la majorité a finalement refusé ». Nuance. Entre nous, la France de Macron condamnée par le Parlement européen, cela aurait fait désordre. Le Parlement européen, avec sa majorité actuelle en tout cas, c’est fait pour « condamner » la Hongrie, la Pologne, l’Italie, pas la France. Que la Commission gronde de temps en temps la France pour des questions budgétaires, mettons – plaie d’argent n’est pas mortelle, dit-on, quand on vit grand train et si possible au-dessus de ses moyens –, mais la France, pays des droits de l’homme et de toutes sortes de choses, ne peut, par construction, être condamnée comme une vulgaire république bananière. Pas possible.

    Notez que l’initiative venait de députés de gauche (alliance progressiste des socialistes et démocrates, les Verts et la Gauche unitaire européenne). Un premier texte avait donc été proposé, texte qui condamnait explicitement l’emploi du LBD et des gaz lacrymogènes.

    Finalement, sous la pression des députés de droite majoritaires, le texte adopté ne fait pas mention des « armes à létalité réduite » et ne cible plus la France ni, du reste, l’Espagne. Ouf !

    Ce qui a permis, vendredi matin, au ministre des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, de faire la maligne sur RTL en soulignant, à juste titre, que la presse française s’était précipitée jeudi sur « une proposition de résolution qui venait de M. Yannick Jadot et d’une partie de la gauche française qui voulait faire condamner la France… », que « cette proposition a été très largement rejetée » et que « ce qui a finalement été adopté, c’est un texte qui parle de l’ensemble de l’Union européenne sans parler d’un pays particulier qui demande que les forces de l’ordre répriment avec modération les manifestations pacifiques »… Et Mme Loiseau de tweeter : « Attention au fake news », tweet, évidemment, repris triomphalement par Christophe Castaner.

    Donc, le Parlement européen a adopté une résolution qui n’a rien à voir avec la situation de la France. Tout à fait. Une motion de principe, en quelque sorte, histoire de se faire plaisir, quoi ! En gros, c’est pas bien d’être méchant avec les gentils. Et comment ne pas être confondu par un texte d’une telle portée ! Et c’est sans doute pour cela que, dans cette résolution, on trouve aussi ce passage qui rend hommage à la police « qui a compté elle aussi de nombreuses victimes dans ses rangs, travaille dans des conditions difficiles, compte tenu de l’hostilité dont font preuve certains manifestants, mais également de la charge de travail excessive ». Un texte qui parle de l’ensemble de l’Union européenne sans parler d’un pays particulier. Non, non…

    « En Pologne, c’est-à-dire, nulle part », lit-on dans Ubu roi. Désormais, on dira : en Europe, c’est-à-dire nulle part. Et surtout pas en France.

    Donc, pour revenir à la question de départ : pas condamnée.

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/christophe-castaner-peut-dire-ouf-la-france-na-pas-ete-condamnee-par-le-parlement-europeen/

  • L’ancien chef du renseignement allemand au sujet de l’islamisme : « Près de 2200 individus pourraient procéder à une attaque terroriste à tout moment »

    L’affluence est énorme : près de 150 invités se pressent dans la salle de conférence de l’hôtel à l’invitation du groupe conservateur WerteUnion de la CDU [NDLR : Ce groupe n’est pas reconnu par la CDU qui craint une fragmentation du parti]. Maassen est entouré comme une pop star.

    « La situation sécuritaire a été exacerbée par la soi-disant crise migratoire. Un nombre inconnu de membres de l’Etat islamique sont venus en Allemagne.  […] »

    « En moyenne, il y a encore 500 entrées illégales en Allemagne qui proviennent de pays tiers sûrs chaque jour. En outre, le regroupement familial est motivé par des considérations politiques. Cela représente environ 200 000 migrants par an – qui ont besoin de l’infrastructure d’une ville comme Cassel70 pour cent des demandeurs d’asile se trouvent encore sans papiers et sont enregistrés sur la base de leurs propres informations. »

    […]

    « A présent, je suis sur la touche. Et je ne ressens pas le besoin de revenir. Si vous en arrivez à la conclusion que l’équipe composée de tels joueurs ne peut pas gagner le match, alors il vaut également mieux ne pas retourner sur le terrain. » Il refuse de commenter les circonstances de son licenciement.

    « Les terroristes de l’État islamique continuent de venir chez nous. En 2012, le nombre d’islamistes et de salafistes était de 3800, maintenant il est de 11 500Actuellement, il y a près de 2200 personnes représentant un danger terroriste qui pourraient procéder à une attaque à tout moment.

    Maassen: « Les erreurs de 2015 se répètent »

    Maassen considère la question de l’intégration comme étant le plus gros problème.

    « Non seulement les erreurs de 2015 se poursuivent, mais elles se répètent quotidiennement. Le principal outil est entre les mains des migrants : S’ils ne veulent pas s’intégrer, tous les efforts d’intégration échoueront. » Il poursuit : « Je pense qu’il est peu probable, je dirais même personnellement absurde, que nous puissions réellement intégrer les personnes qui sont venues chez nous ces dernières années ».

    Maassen dresse également un tableau sombre de la situation générale en matière de sécurité. En Allemagne, après la guerre, les gens avaient largement oublié comment « prendre soin de leur propre sécurité ». « L’armée et les autres services de sécurité sont traités avec un certain mépris en Allemagne » a déclaré Maassen.

    […]

    (Traduction Fdesouche)

    Bild.de

    Rappels :

    Allemagne : Angela Merkel vire le chef du renseignement allemand, accusé de collusion avec l’extrême droite

    Allemagne : le patron du renseignement, vilipendé par la gauche et les médias pour avoir démenti l’existence de « chasses anti-migrants », est soutenu par son ministre

    17 réfugiés arrivés en Europe ont été identifiés comme des djihadistes de l’EI

    http://www.fdesouche.com/1160771-allemagne-lancien-chef-du-renseignement-au-sujet-de-lislamisme-pres-de-2200-individus-pourraient-proceder-a-une-attaque-terroriste-a-tout-moment

  • Molenbeek, l’arbre qui cache la forêt islamiste

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    Tristement célèbre depuis les attentats de 2015 et 2016, la commune bruxelloise de Molenbeek présente un double visage. Bobo d’un côté, ghetto islamisé de l’autre, la ville d’origine de nombreux terroristes reflète les contradictions de la Belgique. Reportage de Causeur.

    « Quand Trump dit que Molenbeek est un trou à rats et Zemmour qu’il faut nous bombarder, ça va loin ! » s’insurge Ali, 30 ans. Depuis quelques années, Molenbeek-Saint-Jean s’est attiré la réputation de plaque tournante du djihadisme. Et pour cause : le noyau dur du commando de l’État islamique à l’origine des attentats de novembre 2015 (Paris) et septembre 2016 (Bruxelles) a grandi dans cette commune de 100 000 habitants. Passés de parcours délinquants ou criminels à Daech, Abdelhamid Abaaoud, les frères Abdeslam et Mohamed Abrini formaient une bande de copains molenbeekois originaires du Maroc, comme 60 % de la population locale. Leur équipée barbare a symboliquement pris fin le 18 mars 2016, jour de la capture de Salah Abdeslam dans la cave de son cousin… à Molenbeek.

    « Au Nouvel An, il y a eu des voitures, des poubelles et des appartements brûlés dans tout Bruxelles, mais on n’a parlé que de Molenbeek »

    Dernier scandale en date, la publication d’un prêche de 2009 au cours duquel le recteur de la grande mosquée Al Khalil de Molenbeek appelait à « brûler les sionistes ». De tels propos font désordre dans la bouche du président de la Ligue des imams de Belgique, qui a pignon sur rue à Bruxelles. Car, comme Marseille, la capitale du royaume a conservé ses quartiers populaires et immigrés dans son enceinte au lieu de les rejeter en périphérie. Plusieurs des 19 communes bruxelloises constituent ainsi des petits Molenbeek où les minorités turques (Saint-Josse, Schaerbeek, Laeken) et marocaines (Anderlecht, Forest) tendent à constituer des majorités locales.

    À un jet de pierres de la Grand-Place, longé par un tramway, le canal de Willebroeck sépare Bruxelles-ville de la tristement célèbre Molenbeek. Sur les quais, la belle brique rouge du centre pour demandeurs d’asile du Petit-Château voisine avec une fresque érotique. En face, des portraits pop art de quidams lunettés ou voilés ornent l’entrée de Molenbeek. Pour l’heure, les seuls radicalisés que je croise sont des cyclistes pédalant comme des dératés sur la piste face au Phare du Kanaal, un bar et « espace de co-working » à la façade peinte façon BD. Le lieu est prisé des bobos. À quelques encablures, dans le foyer associatif du quartier Maritime où il officie, Ali s’agace de l’image de coupe-gorge qui colle à la peau de sa ville : « Au Nouvel An, il y a eu des voitures, des poubelles et des appartements brûlés dans tout Bruxelles, mais on n’a parlé que de Molenbeek. Puisque c’est vendeur pour les médias, tout ce qui s’y passe est démultiplié. » La nuit de la Saint-Sylvestre, de jeunes Molenbeekois ont incendié des poubelles, un sapin de Noël, caillassé une voiture de pompiers, pillé une pharmacie, dévasté du mobilier urbain.

    Pour lire la suite sur le site de Causeur, c’est par ici !

    https://fr.novopress.info/

  • Samedi 23 février : meeting régional de Carl Lang en PACA

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  • Matteo Salvini a fait tout l’inverse des députés LREM

    Matteo Salvini a fait tout l’inverse des députés LREM

    Lu sur Boulevard Voltaire :

    […] Le gouvernement italien, lui ne se moque pas de son peuple : en refusant l’immigration clandestine, il souhaite promouvoir la famille traditionnelle. Pour Matteo Salvini : « Nous ressentons l’exigence d’aider nos enfants à faire des enfants et pas à avoir de nouveaux esclaves pour remplacer les enfants que nous ne faisons plus », « l’avenir et la santé de l’Italie doivent être basés sur son taux de fécondité plutôt que sur le PIB« . En Italie, c’est refus de la main d’œuvre issue des migrations, relance de la natalité, non concession aux lobbys LGBT et promotion de la famille !

    Ironie du sort, c’est au mois d’août dernier, que ce même Matteo Salvini a fait exactement l’inverse de ce que propose Valérie Petit en remettant les mentions « pères » et « mères » dans les formulaires du ministère de l’Intérieur italien. Les bambini italiens ont un « papà » et une « mama », nos écoliers français eux, attendront sagement à la grille de l’école que parent 1 ou parent 2 viennent les chercher… Un tout autre programme, à l’heure où la France se précipite à Marrakech pour signer le Pacte de l’ONU d’organisation des migrations sûres, ordonnées et régulières…

    Mépris des préoccupations des Français qui souffrent, soucis de complaire à une idéologie d’un côté, enracinement et volonté de redonner fierté au peuple de l’autre. On comprend mieux pourquoi le gouvernement italien ne fait pas mystère de sa sympathie à l’égard du mouvement des gilets jaunes français. Plus préoccupé du sort des classes moyennes. Ce doit être ça un gouvernement populiste… ça fait envie.

    https://www.lesalonbeige.fr/matteo-salvini-a-fait-tout-linverse-des-deputes-lrem/

  • En Allemagne, les groupes mondialistes influencent en faveur de la politique pro-immigration

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     EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    D’un côté, l’Union chrétienne-démocrate (CDU) tente de dépasser ce qu’elle appelle modiquement la « crise des réfugiés » de 2015 et organise des « ateliers sur la politique migratoire, la sécurité et l’intégration » auxquels la chancelière Angela Merkel et les principaux protagonistes ne se présentent pas.

    De l’autre côté, la Fondation Bertelsmann publie une étude chiffrée sur le besoin de main-d’œuvre du pays dans les prochaines décennies. La conclusion estime qu’il faut plusieurs centaines de milliers d’immigrés pour compenser le fameux vieillissement de la population allemande.

    La fondation Bertelsmann est un vrai groupe de pression politique.

    Lorsqu’on parle d’un groupe de pression ou de réflexion (Think tank), on pense tout de suite à une institution américaine. On ignore souvent la puissance des fondations allemandes et leur capacité d’influence sur les politiques définies au sein de la communauté euro-atlantique. Tel est le cas de la Fondation Bertelsmann, adossée à la grande entreprise du secteur de l’édition et des médias.

    En conclusion de son rapport, la Fondation Bertelsmann invite donc la classe politique à adopter rapidement la future « loi sur l’immigration ». En raison de la baisse des flux provenant de l’Union européenne, la fondation précise que « plus de la moitié de ces travailleurs supplémentaires devront venir de pays extra-européens ».

    Pierre Hilard publiait déjà il y a dix ans une enquête remarquablement documentée sur la Fondation Bertelsmann et la gouvernance mondiale.

    Mais, ce qui l’intéresse surtout, comme le montre l’auteur, c’est d’imaginer les contours d’une « gouvernante mondiale ».

    Forte de plus de trois cents collaborateurs, la fondation intervient sur tous les grands sujets qui intéressent les acteurs de la mondialisation. Outre un engagement dans le domaine de la santé, il est peu de débats concernant l’avenir de l’Union européenne auxquels elle n’ait pas imprimé sa marque.

    Dans un contexte de tensions entre les États-Unis et l’Europe, la Fondation Bertelsmann se voit même parfois donné un rôle de médiatrice.

    https://fr.novopress.info/213638/en-allemagne-les-groupes-mondialistes-influencent-en-faveur-de-la-politique-pro-immigration/

  • Élections européennes : le Rassemblement National en campagne

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    À quelques semaines des élections européennes, la campagne commence déjà dans les rues.

    France Télévisions a suivi une membre du Rassemblement National, Virginie Joron, toute une journée.

    https://fr.novopress.info/213644/elections-europeennes-le-rassemblement-national-en-campagne/

  • Europe : le Parlement condamne l’usage des lanceurs de balles de défense par la police

    En plein mouvement des « gilets jaunes » en France et de critiques récurrentes contre l’usage des lanceurs de balles de défense (LBD) par les forces de l’ordre, le Parlement européen a largement condamné, jeudi 14 février, « le recours à certains types d’armes à létalité réduite par les forces de police contre des manifestants pacifiques, comme les projectiles à impact cinétique » – dont les LBD font partie. La résolution « sur le droit à manifester pacifiquement et l’usage proportionné de la force » a été votée par 438 députés européens, 78 autres se prononçant contre et 87 s’étant abstenus.

    Le texte, condamnant plus largement « le recours à des interventions violentes et disproportionnées de la part des autorités publiques lors de protestations et de manifestations pacifiques », ne cible pas un Etat membre en particulier, mais a donné lieu en préambule dans l’hémicycle strasbourgeois à un débat animé auquel ont pris part plusieurs eurodéputés français. Certains, comme le groupe politique de La France insoumise, ont déploré que la résolution ne demande pas l’interdiction des LBD.

    Reconnaissant que « la police, qui a compté elle aussi de nombreuses victimes dans ses rangs, travaille dans des conditions difficiles, compte tenu notamment de l’hostilité dont font preuve certains manifestants, mais également de la charge de travail excessive » […]

    Le Monde

    http://www.fdesouche.com/1159547-europe-le-parlement-condamne-lusage-des-lanceurs-de-balles-de-defense-par-la-police

  • Molenbeek, l’arbre qui cache la forêt islamiste

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    Tristement célèbre depuis les attentats de 2015 et 2016, la commune bruxelloise de Molenbeek présente un double visage. Bobo d’un côté, ghetto islamisé de l’autre, la ville d’origine de nombreux terroristes reflète les contradictions de la Belgique. Reportage de Causeur.

    « Quand Trump dit que Molenbeek est un trou à rats et Zemmour qu’il faut nous bombarder, ça va loin ! » s’insurge Ali, 30 ans. Depuis quelques années, Molenbeek-Saint-Jean s’est attiré la réputation de plaque tournante du djihadisme. Et pour cause : le noyau dur du commando de l’État islamique à l’origine des attentats de novembre 2015 (Paris) et septembre 2016 (Bruxelles) a grandi dans cette commune de 100 000 habitants. Passés de parcours délinquants ou criminels à Daech, Abdelhamid Abaaoud, les frères Abdeslam et Mohamed Abrini formaient une bande de copains molenbeekois originaires du Maroc, comme 60 % de la population locale. Leur équipée barbare a symboliquement pris fin le 18 mars 2016, jour de la capture de Salah Abdeslam dans la cave de son cousin… à Molenbeek.

    « Au Nouvel An, il y a eu des voitures, des poubelles et des appartements brûlés dans tout Bruxelles, mais on n’a parlé que de Molenbeek »

    Dernier scandale en date, la publication d’un prêche de 2009 au cours duquel le recteur de la grande mosquée Al Khalil de Molenbeek appelait à « brûler les sionistes ». De tels propos font désordre dans la bouche du président de la Ligue des imams de Belgique, qui a pignon sur rue à Bruxelles. Car, comme Marseille, la capitale du royaume a conservé ses quartiers populaires et immigrés dans son enceinte au lieu de les rejeter en périphérie. Plusieurs des 19 communes bruxelloises constituent ainsi des petits Molenbeek où les minorités turques (Saint-Josse, Schaerbeek, Laeken) et marocaines (Anderlecht, Forest) tendent à constituer des majorités locales.

    À un jet de pierres de la Grand-Place, longé par un tramway, le canal de Willebroeck sépare Bruxelles-ville de la tristement célèbre Molenbeek. Sur les quais, la belle brique rouge du centre pour demandeurs d’asile du Petit-Château voisine avec une fresque érotique. En face, des portraits pop art de quidams lunettés ou voilés ornent l’entrée de Molenbeek. Pour l’heure, les seuls radicalisés que je croise sont des cyclistes pédalant comme des dératés sur la piste face au Phare du Kanaal, un bar et « espace de co-working » à la façade peinte façon BD. Le lieu est prisé des bobos. À quelques encablures, dans le foyer associatif du quartier Maritime où il officie, Ali s’agace de l’image de coupe-gorge qui colle à la peau de sa ville : « Au Nouvel An, il y a eu des voitures, des poubelles et des appartements brûlés dans tout Bruxelles, mais on n’a parlé que de Molenbeek. Puisque c’est vendeur pour les médias, tout ce qui s’y passe est démultiplié. » La nuit de la Saint-Sylvestre, de jeunes Molenbeekois ont incendié des poubelles, un sapin de Noël, caillassé une voiture de pompiers, pillé une pharmacie, dévasté du mobilier urbain.

    Pour lire la suite sur le site de Causeur, c’est par ici !

    https://fr.novopress.info/

  • Enfin de bonnes nouvelles d'Espagne ... Elles intéressent la France et l'Europe

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    Sur les événements d'Espagne, nous attendons toujours avec intérêt les analyses de Javier Portella, grand connaisseur des dossiers et du terrain. On lira celle-ci avec un certain enthousiasme car semble se lever en Espagne un vent de réveil et de réaction. L'actualité, on le verra, n'est pas à la question rebattue en France du transfert des cendres de Franco. L'Espagne moderne s'occupe de son unité menacée, de son identité et de son destin. [Boulevard Voltaire, 13.01].   LFAR 

     Par delà le procès des putschistes catalans 

    Il vient de commencer à Madrid, devant le Tribunal Supremo (équivalent de la Cour de cassation), le procès contre les douze principaux dirigeants de la Generalitat de Catalogne au moment du putsch d’octobre 2017 par lequel ils ont essayé de scinder la Catalogne de l’Espagne.

    Seul est absent, caché à Waterloo (dont il devait ignorer que le seul nom est déjà synonyme de défaite), Carles Puigdemont, le chef de la bande à ce moment-là.

    Le procès sera long (on parle d’au moins trois mois) et les peines requises lourdes : une trentaine d’années pour le délit de rébellion, le plus grave délit contre la sécurité de l’État. Or, puisque nous aurons bien l’occasion de revenir sur ce procès tout au long de son déroulement, voyons plutôt ce qui se passe entre-temps en dehors du palais de justice.

    Il se passe plusieurs choses.

    Il se passe que 250.000 personnes sont sorties, dimanche dernier, dans les rues de Madrid afin d’élever leur voix contre la lâcheté d’un gouvernement socialiste (parvenu au pouvoir grâce aux voix des indépendantistes, communistes et anciens terroristes de l’ETA) qui était prêt à tout lâcher aux sécessionnistes catalans pourvu que ceux-ci continuent à le soutenir en votant le budget de l’année prochaine.

    Il se passe que, parmi ces manifestants, il y avait aussi un certain Manuel Valls, quelqu’un qui aime jouer sur tous les tableaux (anti-indépendantiste d’une part, mais faisant des clins d’œil aux socialistes qui ne rêvent que de pactiser avec les indépendantistes, en même temps qu’il est farouche ennemi du seul parti identitaire populiste et unioniste, appelé Vox), tant et si bien qu’à force de vouloir être partout, il risque de ne se retrouver finalement nulle part : dans la meilleure des hypothèses électorales, il devrait se contenter d’un petit poste de conseiller municipal à Barcelone.

    Il se passe aussi que, étant donné la clameur qui s’est partout élevée en voyant le gouvernement socialiste prêt à pactiser avec la sécession, celui-ci s’est finalement résigné à faire marche arrière. Il semble clair, au moment où j’écris ces lignes, que le budget ne sera pas voté et le gouvernement Sánchez (Photo)convoquera des élections à la fin avril.

    Il se passe, enfin, que, depuis sa percée électorale en Andalousie, Vox, qui jusqu’à il y a six mois était un petit parti identitaire et marginal, continue à grimper de plus belle. Chaque fois qu’un meeting est organisé dans l’une ou l’autre ville de province, plusieurs centaines de gens ne parviennent pas à trouver de place et doivent rester massés dehors.

    Tous les sondages s’accordent aussi à créditer Vox d’au moins 15 % des suffrages lors des prochaines élections, devançant même Podemos, un parti qui, perdu dans les délires sociétaux du féminisme, de l’idéologie du genre et de l’immigrationnisme, se trouve de plus en plus déchiré par toutes sortes de disputes internes.  

    Écrivain et journaliste espagnol

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/