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Europe et Union européenne - Page 699

  • Après le Traité de Lisbonne, Nicolas Sarkozy veut... un nouveau traité

    Après le rejet du Traité constitutionnel européen par les Français en 2005, Nicolas Sarkozy nous a imposé de force le Traité de Lisbonne, en tout point comparable. Devant l'échec criant de l'Union européenne face aux crises économique, migratoire, identitaire..., il propose rien de moins qu'un nouveau traité :

    "Au point où nous en sommes, il faut un nouveau traité, un traité de refondation. C'est la proposition que la France devra mettre sur la table dès le début de l'alternance. Et cela quelle que soit l'issue du référendum sur le Brexit. Si le Royaume-Uni sort de l'Union, ce sera une catastrophe pour eux et pour nous, annonçant une période de grande incertitude économique et politique. Sinon, ce sera évidemment une très bonne nouvelle, mais une véritable refondation de l'Europe n'en restera pas moins nécessaire.

    En quoi consisterait ce nouveau traité ?

    Il devra changer deux choses prioritairement: les compétences des institutions communautaires et leur fonctionnement. Il existe en réalité deux Europe qui n'ont plus besoin des mêmes politiques. Dans l'organisation de la zone euro, il faut aller jusqu'au bout de l'intégration: je proposerai la création d'un Fonds monétaire européen et d'un secrétaire général du gouvernement économique qui agisse comme un véritable directeur du Trésor. Le FMI n'a pas de légitimité pour s'occuper des affaires de l'UE, compte tenu notamment du poids qu'y ont les États-Unis. La légitimité du gouvernement économique de la zone euro devra reposer sur l'union de la France et de l'Allemagne, car nous représentons 50 % de son PIB.

    Quid des autres ?

    S'agissant de l'Europe à 28, il faut revoir complètement la répartition des compétences entre les États et l'Union. L'Europe s'occupe de beaucoup trop de choses. Il faut notamment en finir avec les excès de la Commission sur les «actes délégués».L'Europe doit recentrer ses compétences sur pas plus d'une dizaine de politiques communes prioritaires. Notamment, le droit de la concurrence européen doit être complètement revu. La Commission européenne ne peut pas constituer tout à la fois un exécutif, un législatif et un tribunal. L'Europe doit à nouveau être comprise des Européens."

    Sic. Ce fonctionnement décrié par Nicolas Sarkozy est issu du Traité de Lisbonne (qui reprend lui-même les traités antérieurs).

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La générosité sur le dos du peuple, spécialité des élites mondialisées

    Nous courons tout droit vers la catastrophe économique.

    L’une des plus grosses escroqueries intellectuelles de la période récente consiste à faire croire aux électeurs européens que le coût des dépenses nouvelles ou exceptionnelles que les États vont devoir engager en relation avec l’immigration sera supporté équitablement par l’ensemble des contribuables, comme toutes les autres dépenses publiques. Or, c’est archi-faux.

    Lorsqu’un État est obligé d’emprunter pour boucler son budget et que, par ailleurs, il est engagé dans une politique de réduction de ses dépenses et de gel des impôts, toute dépense supplémentaire ne peut être financée que par le recours à l’emprunt ou en procédant à des arbitrages aux dépens des dépenses courantes. C’est ce que les économistes appellent raisonner en coût marginal, par opposition au coût moyen. Dans le cas particulier de l’aide aux réfugiés – et il faut être clair là-dessus -, non seulement les gros contribuables ne paieront rien du tout (pas de nouvel impôt), mais encore ils ne subiront bien évidemment aucune pression à la baisse sur leurs revenus, et même pourront disposer d’une main-d’œuvre corvéable à merci (ouvriers, employés de maison). Comme on dit trivialement, pour eux, c’est tout bénef. En revanche, pour le citoyen lambda, c’est la double peine. Non seulement il va devoir accepter une concurrence déloyale sur le marché du travail, mais en plus, c’est lui qui va payer car, au minimum, il va devoir supporter – maîtrise des dépenses oblige – l’inévitable diminution en qualité (si ce n’est en quantité) du service public (protection sociale, assurance maladie, etc.).

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  • L’UE ouvre ses portes aux 78 millions de Turcs

    Turquie-Chard.jpeg

    Ça y est ! Après en avoir accepté le principe, la Commission européenne passe aux actes : elle vient de donner son feu vert pour que les 78 millions de Turcs musulmans puissent pénétrer sans visa dans les pays de l’espace Schengen, à la fin juin au plus tard. Elle avait subordonné cet accord au respect de 72 conditions qui rendraient la Turquie compatible avec l’économie et les « valeurs » de l’Union européenne, celles-là mêmes qui devaient être remplies pour une éventuelle adhésion. Faute d’y parvenir, les négociations ont été interrompues en leur temps. Au début de cette année, Ankara n’avait honoré que dix de ces conditions et maintenant, voilà, ô miracle, qu’il ne lui en resterait plus que cinq. Ce que la Turquie n’avait pas réussi, ou pas voulu, accomplir en dix ans, elle l’a fait en quatre mois ! De qui se moque-t-on ?

    Paris et Bruxelles avaient pourtant dit qu’ils ne laisseraient rien passer au régime prétendument laïc mais authentiquement islamique. La liberté d’expression était ce sur quoi l’Union européenne devait se montrer intransigeante. Or, les journalistes d’opposition sont arrêtés, les journaux interdits, sans que Bruxelles s’en émeuve alors que la Commission cherche de mauvaises querelles sur ce plan à la Hongrie et à la Pologne où la presse reste libre.

    Sur les cinq conditions qui restent à satisfaire, deux concernent la lutte contre la corruption et le terrorisme. Excusez du peu ! Erdogan, le chef de l’Etat turc, ne s’est mis à combattre Daech que lorsque son propre pays a été victime de ses attentats. Avant, il laissait la frontière turco-syrienne ouverte à ceux, Européens essentiellement, qui voulaient rejoindre les tueurs tandis que ces derniers pouvaient aller se faire soigner dans les villes turques frontalières. C’est dire si sa volonté d’empêcher ses coreligionnaires de l’Etat islamique de nous frapper n’est pas des plus farouches. Ouvrir l’Europe aux Turcs, ce n’est pas permettre à de gentils touristes de faire leurs emplettes aux Galeries Lafayette, c’est faciliter l’infiltration des terroristes ; déjà, même avec des visas, des assassins islamistes sont passés par là pour semer la terreur à Paris et à Bruxelles. Que sera-ce lorsqu’ils n’auront plus cette contrainte ! Daech est perpétuellement à l’affût des failles dans le dispositif européen de lutte contre le terrorisme et celle-là, elle est de taille, les fanatiques sauront en tirer le maximum pour propager le sang et les larmes.

    Ajoutons que le taux de chômage en Turquie est légèrement supérieur au nôtre,nombre de « touristes » resteront en Europe, en Allemagne et en France, allant grossir la cohorte des travailleurs clandestins. On ne doit pas exclure non plus que des Kurdes demandent l’asile politique au motif qu’ils seraient persécutés par Ankara.

    Et tout cela pourquoi ? Parce que l’Europe, par la voix de Merkel, a ouvert la boîte de Pandore de l’accueil inconditionnel des « réfugiés » et que nous ne savons plus comment la refermer. Erdogan nous impose ces conditions pour contenir le flux et exerce son chantage sur l’UE. Et nous, nous nous inclinons devant le maître chanteur musulman qui prend plaisir à humilier les « infidèles » que nous sommes.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent n° 8603 daté du 7 mai 2016

     

  • Des balises pour des temps incertains par Georges FELTIN-TRACOL

    Au sein de la dissidence métapolitique en langue française, Michel Drac occupe une place à part. La clarté de ses analyses toujours empreintes de pragmatisme en fait un penseur organique de toute première importance. Son nouvel ouvrage au titre étrange le démontre encore une nouvelle fois. Triangulation se construit autour de trois conférences tenues en 2014 à l’initiative des sections locales d’Égalité et Réconciliation. En mars, il venait à Nancy en compagnie de Gabriele Adinolfi pour parler de la stratégie de la tension. En juin, il se trouvait à Bordeaux avec Pierre Hillard pour traiter du mondialisme. En novembre, il évoquait, seul, l’économie à Strasbourg. Michel Drac a complété, enrichi et augmenté ses interventions de nombreuses et riches notes qui font penser aux scholies médiévales. Dès les premières pages, il explique l’intitulé : « Politique intérieure, géopolitique, économie […]. Les trois axes abordés suffisent en tout cas à construire une triangulation. Voici la localisation d’un objet, la France, dans un espace à trois dimensions – choisies, il est vrai, assez arbitrairement (p. 7). »

    Une stratégie de la tension en France ?

    L’auteur dresse ainsi un panorama volontairement incomplet. Pour lui, « nous vivons actuellement en Occident le début de la fin de notre monde (p. 187) ». En se fondant sur les plus récentes données démographiques et économiques, il affirme que la France est un « pays extraordinaire (p. 107) » grâce à d’excellents atouts. « Nous sommes nombreux (p. 107) » quand bien même la croissance démographique repose largement sur des populations immigrées allogènes (l’auteur en est conscient, mais il n’aborde pas la question de l’identité; son propos se focalise sur l’économie). Il remarque au même titre d’ailleurs qu’Emmanuel Todd dont les analyses rejoignent les siennes, que « nous sommes un pays inégalitaire doté d’une épargne surabondante (p. 107) ». Serait-il le véritable auteur de Qui est Charlie ? On se le demande tant « il y a dans la laïcisme du gouvernement actuel un côté “ ordre moral inversé ” assez déroutant (p. 240) ». Rôde le fantôme du « catholique-zombie »…

    L’optimisme de Michel Drac se nuance néanmoins de craintes multiples. « Nous devenons, à notre tour, un pays à fausse souveraineté (p. 223). » remarquant que « l’électorat FN n’est plus du tout inscrit dans la narration “ républicaine ” du bloc institutionnel UMPS (p. 241) », il compare le contexte de la France d’aujourd’hui à celui de l’Italie des années 1970. « C’est l’existence dans le pays d’un parti lié à la principale alternative géostratégique officiellement présentée comme étant vraiment une alternative, un adversaire, voire un ennemi. Dans l’Italie des années 1970, c’était le PCI – et ses liens avec l’Union soviétique. Dans la France, c’est le FN – et ses liens avec la Russie (pp. 224 – 225). »

    Cette réalité politique notable est à prendre en considération, car « nous approchons manifestement d’un moment critique de l’histoire de notre pays. Pour la première fois depuis longtemps, il devient envisageable qu’en France, un gouvernement de rupture arrive aux affaires, dans quelques années (p. 9) ». Il ne faut pas s’en inquiéter parce que « nous avons tout à fait le poids qu’il faut pour peser en Europe. Si un jour se trouve en France un pouvoir pour dire aux autres Européens qu’ils ne feront pas l’Europe sans nous, ils seront bien obligés de constater que c’est vrai (p. 108) ». Réaliste, Michel Drac pense que « critiquer n’est plus suffisant : de plus en plus, il faudra être capable de proposer quelque chose (p. 10). » La rupture signifie le renversement, violent ou non, des actuelles institutions d’autant que « ce sont les réseaux qui influencent et parfois commandent les hommes politiques (p. 148) ». Folie, s’égosillent à l’avance les stipendiés du Marché ! Michel Drac leur répond tranquillement que « nous avons économiquement la taille critique pour nouer les alliances de notre choix. […] Ce constat permet de démonter l’un des principaux arguments opposés aux adversaires de l’euro. On nous dit que la France n’est pas assez grande pour se défendre seule dans l’économie contemporaine – ce qui est vrai. On ajoute qu’elle est “ donc ” obligée d’entrer dans le jeu défini par les États-Unis et l’Union européenne. Mais ce “ donc ” n’en est pas un. Dans le monde, il y a d’autres alliés possibles que les États-Unis – la Chine, l’Inde, la Russie, le Brésil, et l’Amérique latine d’une façon générale (p. 109) ». Il argumente en prenant comme exemple le traitement, très différencié, du FMI à l’égard de l’Argentine et de la France. Pourquoi ? Michel Drac ne répond pas. Contrairement à Buenos Aires, Paris dispose en effet de la puissance nucléaire, ce qui lui assure la meilleure des sécurités. « Il y a tout lieu de penser que pour un État qui n’est pas une super-puissance, souligne le philosophe militaire suisse Bernard Wicht, le dernier lambeau de souveraineté se situe dans le fait de disposer d’une monnaie nationale et, j’aurais envie d’ajouter, l’arme nucléaire. L’Iran l’a bien compris ! (« Échec du peuple face à la finance globale », L’AGEFI, le 15 juillet 2015) » On pourrait même ajouter : la Corée du Nord aussi ! Par le biais de la dissuasion, « dans un monde qui redevient multipolaire, il est concevable d’adosser les souverainetés. Si la France peut conduire une politique de la bascule entre Ouest et Est, elle aura les moyens de négocier une voie spécifique (p. 207) ». Encore faut-il sortir de l’euro…

    L’Europe asservie à l’euro atlantique

    « Tant que l’euro est là, juge l’auteur, il n’est pas possible qu’une force de renouveau prenne le pouvoir en France (p. 120). » Bien entendu, son « avenir […] dépend beaucoup de ce que les dirigeants vont décider (p. 117) ». La monnaie unique détruit les tissus agricole et industriel français. Michel Drac envisage dès lors différentes options : la transformation de l’euro en monnaie commune, la formation de deux zones euro, l’une germanocentrée et l’autre plus méditerranéenne, ou bien le retour aux monnaies nationales. La réforme radicale de l’euro s’impose parce que la monnaie unique favorise le « néopéonage (p. 126) », à savoir des salariés qui donnent leur force de travail à un prix dérisoire, en paiement des dettes qu’ils ont contractées auprès de leurs patrons. Bref, du fait d’écarts croissants de compétitivité, « l’euro n’est pas viable. Dans l’état actuel des choses, en tout cas (p. 104) ». Est-ce si certain ? Plutôt réservé à l’égard d’un quelconque projet européen, y compris alter, Michel Drac revient au cadre de l’État-nation. Il constate cependant que « surendettée, la République française est entre les  mains des marchés. Qu’ils la soutiennent, et elle vivote. Qu’ils la lâchent, et elle s’écroule. Nous sommes une colonie de l’Empire de la Banque (p. 102) », un bankstérisme total et ses métastases technocratiques, y compris à Bruxelles.

    Oui, « l’UE est principalement au service de la technocratie (p. 147) ». Cette pseudo-« Union européenne » s’inscrit pleinement dans une intégration plus globale qu’il nomme – à la suite d’Alain Soral -, l’« Empire ». Cet « empire » est en réalité un hégémon qui ne correspond pas à la notion traditionnelle revendiquée par Julius Evola. « La puissance dominante, si elle parvient à unifier le monde, y imposera ses normes et règles. L’idéologie de cette puissance prônera l’unification du monde. Ce sera un mondialisme. […] Tous les empires sont mondialistes. Ils ne le sont pas tous à la même échelle, parce que tous n’ont pas évolué dans des mondes de même taille. Mais ils sont mondialistes (p. 18). » Michel Drac confond ici mondialisme et universel (ou universalité) qui n’est pas l’universalisme. Il reprend ce vieux antagonisme, cher aux nationistes souverainistes, entre l’empire et le royaume. Son emploi polémique se comprend pourtant, car « dans l’esprit de nos contemporains, l’Empire, c’est tout simplement un système de domination appuyé sur l’usage de la technologie militaire. En ce sens, parler de “ l’Empire ” pour évoquer l’ensemble formé par les États-Unis et leurs principaux alliés, c’est à tout prendre un raccourci acceptable et qui fait sens (p. 40) ».

    Le principal désaccord avec Michel Drac concerne la géopolitique. Il oppose en effet une vision française de l’Europe qui reposerait sur un quelconque « concert des nations » (un concept d’origine anglaise), à la conception allemande de « grand espace » théorisé par Carl Schmitt, qualifié un peu trop rapidement de « nazi (p. 93) ». Très tôt, le géopolitologue Pierre Béhar (Une géopolitique pour l’Europe. Vers une nouvelle Eurasie en 1992) et Alain Peyrefitte (les trois tomes de C’était de Gaulle parus en 1994, en 1997 et en 2000) rappellent que dans les années 1960, le général De Gaulle concevait la construction européenne à six comme un grand espace ouest-européen ordonné par la France et enfin dégagé de l’emprise US. Michel Drac connaît-il les plans Fouchet de novembre 1961 et de janvier 1962 étouffés par les manœuvres atlantistes ! 

    Aux origines de l’« Empire anglo-bancaire »

    L’auteur se penche longuement sur les origines de l’« Empire anglo-saxon », cette première « Anglosphère ». « La substance de l’Empire britannique, c’est celle d’une entreprise commerciale. Cette entreprise est financée à crédit en incorporant dans la masse monétaire l’espérance de gain liée essentiellement au développement des colonies américaines, puis indiennes, africaines… (p. 24). » Mieux, « il faut admettre que l’Empire anglo-saxon, en fait, n’a jamais été protestant en profondeur. Ce n’est pas sa vraie nature. […] Mettre la main sur les biens de l’Église, c’est d’abord un moyen de faire rentrer de l’argent dans l’économie marchande anglaise, et donc de faire baisser les taux d’intérêt. Telle est la substance profonde de l’Empire anglo-saxon, dès son origine. C’est une affaire d’argent et de taux d’intérêt. C’est l’empire de l’émission monétaire. C’est l’empire de la Banque (p. 23) » parce que « ce que les Espagnols n’avaient pas saisi, les Anglais l’ont vu dès qu’ils ont prédominé sur les océans : l’important n’est pas le métal précieux, mais le contrôle des échanges (p. 47) ». « L’Empire britannique, qui est à l’origine de l’impérialisme américain contemporain, s’est constitué d’une part par la victoire de l’Europe du Nord sur l’Europe du Sud, et d’autre part, au sein de l’Europe du Nord, par la victoire de la Grande-Bretagne sur les Pays-Bas. C’est alors que cet empire a succédé à l’Empire hispano-portugais comme puissance dominante productrice de l’idéologie impérialiste européenne (p. 20). » Il en découle fort logiquement que « l’idéologie actuelle du mondialisme est […] l’idéologie des Droits de l’homme. […] Elle est là pour cautionner un impérialisme. […] C’est un empire anglo-saxon (p. 19) », c’est-à-dire un ensemble d’oligarchies ploutocratiques planétaires prédatrices, parfois concurrentes. Elles profitent à plein de l’ultra-libéralisme ambiant. « La “ dérégulation ” a donc consisté, en pratique, à remplacer la régulation dans l’intérêt de l’ensemble des acteurs par la régulation dans l’intérêt des grands acteurs capables de se coordonner (p. 90). »

    Ce n’est pas anodin si « la majorité des organisations mondialistes sont dominées par l’influence anglo-saxonne. Quelques-unes sont européennes, et celles-là sont généralement régies par une entente cordiale germano-britannique (p. 33) ». Michel Drac examine avec brio l’action géopolitique des religions et évoque l’influence, naguère décisive, de la franc-maçonnerie au sein de l’idéologie mondialiste qui « justifie le développement du libre-échange, qui, lui-même, introduit dans toutes les sociétés le niveau d’inégalité existant dans la structure globale (p. 15) ». Le mondialisme bénéficie dans les faits de « l’augmentation des flux migratoires. Une proportion croissante de personnes est issue d’un métissage racial et/ou culturel. Ces gens peuvent sans doute assez facilement percevoir l’humanité comme une communauté unique (p. 15) ». Elle rencontre dans le même temps de plus en plus de résistances de la part des peuples tant dans l’ancien Tiers-Monde qu’en Europe qui rejettent une perspective téléologique terrifiante : « à la fin […], le monde est unifié sous le règne éternel de l’Amérique, alliée à Israël (p. 67) ». 

    L’état d’urgence au service du mondialisme 

    Face à la révolte, réelle ou latente, des peuples en colère, la réaction oligarchique risque d’être féroce; elle l’est dès maintenant avec l’essor, sciemment suscité, d’une demande sécuritaire. Le renouvellement de l’état d’urgence sous prétexte d’Euro de foot 2016 et de Tour de France en est un indice supplémentaire préoccupant. Loin d’atteindre les terroristes islamistes, alliés objectifs des oligarchies mondialistes, cette situation d’exception vise surtout les milieux dissidents et non-conformistes alors qu’« une des forces des milieux dissidents en France, c’est sans aucun doute leur multiplicité (p. 251) ». Soit ! Or « le système politique français se durcit progressivement. Tout se passe comme si la classe dirigeante se préparait à faire face à une situation qu’elle ne pourra pas maîtriser dans un cadre démocratique. Visiblement, les dirigeants se mettent en mesure de museler toute opposition – par la violence d’État, si nécessaire (p. 245) ». 

    Faut-il pour autant suivre l’auteur quand il estime que « si, demain, le pouvoir décide de passer à l’offensive contre la minorité lucide des dissidents, la seule protection dont ceux-ci disposeront, ce sera le recours à l’opinion publique. Encore faut-il que celle-ci ne se laisse pas manipuler (p. 235) » ? On reste dubitatif. Il est en revanche indéniable que « la France vit aujourd’hui sous un régime de répression feutrée des opinions dissidentes. En théorie, la liberté d’expression règne. Mais en pratique, une pression diffuse pousse au silence et au conformisme. On ne saurait assimiler la situation à ce qu’on observait jadis dans les systèmes totalitaires. Mais il ne serait pas absurde d’énoncer que la France contemporaine se situe, sur le plan de la liberté d’expression, quelque part entre la France des années 1970 et l’Union soviétique de la même époque (p. 10) ». 

    Écrit dans un français limpide et avec une véritable intention pédagogique, Triangulation de Michel Drac aide à comprendre ce triste monde et à préparer les formidables et prochaines crises mondiales.

    Georges Feltin-Tracol

    • Michel Drac, Triangulation. Repères pour des temps incertains, Le Retour aux Sources, 2015, 264 p., 19

    http://www.europemaxima.com/

  • Préférence étrangère : Caritas Italiana paye l’assurance-auto des immigrés

    Caritas Italiana est un organisme pastoral dépendant de la Conférence des Evêques d’Italie et chargé de venir en aide aux plus démunis. Mais dans les faits, on observe que Caritas Italiana – et il en va de même pour toutes les antennes européennes de Caritas – pratique la préférence étrangère et accorde aux immigrés une assistance qui n’est pas proposée dans la même ampleur aux nationaux les plus pauvres.

    Ainsi, la presse italienne a relayé le témoignage  d’un assureur de la province de Pesaro et Urbino qu’il a envoyée au journal “Il Resto del Carlino”.

    « Pour les migrants, l’assurance-auto est gratuite, c’est Caritas qui la leur paye ».

    « Je travaille depuis 15 ans dans les assurances et je n’ai jamais vu une chose pareille ».

    Cet assureur explique que, depuis quelques jours, des « réfugiés » se présentent dans son agence pour demander un devis pour une police d’assurance auto à envoyer à Caritas qui payera l’assurance de ces immigrés.

     Reste à se demander qui leur paye la voiture !

    http://www.medias-presse.info/preference-etrangere-caritas-italiana-paye-lassurance-auto-des-immigres/54002

  • COÛT DE L’ACCUEIL DES RÉFUGIÉS : LES VRAIS CHIFFRES

    Vous vous souvenez, à l’été 2015, ceux qui osaient parler du coût de l’accueil d’une nouvelle vague de réfugiés étaient systématiquement rabroués, et pour cause : en Europe, et singulièrement dans les médias français, qu’on se le dise, l’immigration est une chance.

    Mais demandez combien rapporte un immigré ? Vous ne le saurez jamais. Combien coûte-t-il, alors ? Vous ne le saurez pas plus… en France, du moins. Heureusement, dans d’autres pays européens, on a encore le souci de dire (parfois) la vérité aux électeurs ; c’est justement le cas en Suède.

    À l’automne dernier, lors du débat budgétaire, le gouvernement (centre gauche) avait prévu une enveloppe de 15 milliards de couronnes (environ 1,6 milliard d’euros) à renouveler chaque année jusqu’en 2020.

    Toutefois, au début du mois en cours, le ministre des Finances, Mme Magdalena Andersson, a bien été obligé d’admettre que cette somme serait notoirement insuffisante. De combien ? C’est là que ça devient vraiment intéressant. Le ministre a dû reconnaître devant les députés que l’enveloppe pour 2016 ne serait pas de 15 mais de 56 milliards de couronnes ! Et de rajouter que ce nouveau montant servirait de base aux budgets suivants jusqu’en 2020.

    Que faut-il comprendre ?

    Premièrement, avant de nous mettre devant le fait accompli, les gouvernements – même ceux qui passent pour les plus vertueux – avancent des chiffres totalement fantaisistes pour ne pas affoler les électeurs.

    Deuxièmement, le coût de l’accueil des réfugiés est littéralement astronomique.

    Cinquante-six milliards de couronnes, soit plus de 6 milliards d’euros annuels. Jugez-en ! Rapportée au PIB de la France, cette somme équivaut à un effort budgétaire de 30 milliards d’euros, soit l’équivalent des réductions d’impôts promises par Hollande en 2014 sur trois ans, mais… chaque année !

    En 2015, la Suède a accueilli 175.000 réfugiés, soit par tête d’habitant le plus gros quota en Europe. En 2016 sont attendus au minimum 75.000 réfugiés supplémentaires. Au total, le SCB (l’INSEE suédois) table sur un flux net de 575.000 nouveaux migrants sur les cinq prochaines années.

    Certes, cela se passe en Suède, mais cela pourrait bien se passer en France aussi. Pourquoi ? Parce que la route des Balkans désormais fermée, c’est l’Italie qui redevient le point de passage privilégié des candidats au départ. En 2015, le HCR avait dénombré plus de 150.000 traversées entre la Libye et Lampedusa – un peu moins qu’en 2014. Mais sur les deux premiers mois en 2016, plus de 24.000 personnes sont déjà arrivées en Italie et, depuis plusieurs semaines, on observe une nette augmentation du flux au départ de l’Afrique du Nord, notamment favorisée par le retour d’une mer plus calme au printemps.

    Certains redoutent même une année 2016 record. La presse italienne n’hésite pas à parler d’un prochain « tsunami » que les services secrets de la péninsule estiment de l’ordre de 500.000 réfugiés.

    Un citoyen averti en vaut deux. Ce qu’il faut absolument retenir de l’exemple suédois, c’est qu’un réfugié coûte environ 30.000 euros par an. Pendant combien d’années ? Nul ne le sait.

    Christophe Servan pour Boulevard Voltaire

    https://la-dissidence.org/2016/04/24/cout-de-laccueil-des-refugies-les-vrais-chiffres/

  • Charlemagne, symbole européen ?

    Que reste-t-il de Charlemagne ? Les ouvrages présentés ci-dessous confrontent le lecteur à la source du mythe et lui livrent des images contradictoires – le portrait d'un serviteur de l'église s'opposant à celui d'une brute opportuniste qui cache sous la façade religieuse ses exactions et ses vices.

    Longtemps revendiqué comme une grande figure nationale par les historiens français et allemands, devenu, sous l'Occupation, parrain de la division française de la Waffen SS, l'empereur à la barbe fleurie tend aujourd'hui à incarner un précurseur de l'idée européenne supranationale. À travers ces divers avatars, que subsiste-t-il de l'homme et de son oeuvre ?

    Portrait idéalisé

    Force est d'admettre que la légende s'est tôt emparée du souverain et que, pour précieux que soit leur témoignage, ses premiers biographes ont contribué à troubler son image, pour léguer à la postérité un portrait idéalisé assez éloigné de la réalité. Éginhard en est un exemple. La réédition de sa Vie de Charlemagne dans la collection "Les classiques de l'histoire de France au Moyen Âge", laquelle a le grand mérite de proposer, en sus d'un appareil de notes et d'un index, l'original du texte latin en regard de la traduction, permet de saisir à la source la fabrication du mythe. Né en 775, Éginhard, appelé adolescent à la cour d'Aix-la-Chapelle, n'a connu Charles qu'au temps de la maturité et de la vieillesse. Au vrai, il est le commensal des fils de l'empereur, et d'abord du futur Louis le Pieux qui, monté sur le trône, assurera sa fortune tardive. C'est sans doute à sa demande qu'Éginhard, vers 830, une quinzaine d'années après la mort de Charles, disparu le 28 janvier 814, entreprend d'en rédiger une biographie officielle, en s'appuyant sur les sources palatines et les chroniques du règne.

    Hélas, afin de ménager son héros, et le fils de celui-ci, Éginhard aura soin de gommer du récit, au demeurant fort bref, les accidents de parcours : revers militaires, représailles sanglantes, goût prononcé de l'empereur pour les femmes, aventures amoureuses des princesses que leur père se refusait à marier mais qui n'avaient point pour autant fait voeu de chasteté... En quoi Éginhard, qui prit modèle sur Suétone au point qu'on a dit de son texte qu'il est "un treizième César", se démarque de l'historien latin, qui, lui, n'épargna aucun ragot, fût-ce le plus douteux, à la mémoire des Julio-Claudiens. Reste qu'avec ses lacunes et ses flous artistiques, la Vita Karoli Magni imperatoris demeure un texte fondateur indispensable dans toute bibliothèque d'histoire.

    S'il répond à un programme politique - ce rêve impérial qui ne cessa de hanter les puissants d'Europe après la chute de l'empire romain d'Occident en 476 -, le titre d'empereur, accordé à Charles le soir de la Noël 800 par le pape Léon III, revêt, aux yeux des contemporains, une autre dimension : celle du protecteur de la chrétienté. C'est parce qu'il se fait le défenseur de l'Église, devenant ainsi un nouveau Constantin, que le roi franc peut aspirer à la pourpre des Césars.

    Le protecteur de la Chrétienté

    Certains ont estimé que le souverain pontife avait forcé la main à Charlemagne, qui se trouva, de fait, lié aux intérêts de Rome. Peut-être. Il s'agissait cependant d'un rôle qu'il avait, de longue date, succédant en cela à ses père et grand-père, accepté d'assumer, tant sur les territoires traditionnels de la monarchie franque qu'au-delà. Même si sa "canonisation", accordée par un anti-pape à Frédéric Barberousse, est sujette à caution, la conscience catholique de Charles et le sens de sa mission ne sauraient être mis en doute.

    Lorsqu'il titrait, il y a dix ans, un essai consacré à l'empereur, Charlemagne fondateur de l'Europe, Ivan Gobry ne se méprenait pas sur le sens qu'il donnait à ces mots. Charlemagne ne fut pas un précurseur du monstrueux machin bruxellois, mais d'une idée absolument contraire à celles des technocrates européistes : la mise en place de la Chrétienté en Europe. Jusqu'à un certain point, car de tels choix sont rarement tout à fait désintéressés et dénués d'arrière-pensées politiques, Charles travailla pour le règne de Dieu sur ses terres et ailleurs. Ses interventions en Italie contre les Lombards empiétant sur les droits du pape, en Espagne contre des musulmans menaçant les cités demeurées catholiques des Asturies, à l'Est contre des peuples, Saxons ou Avars, encore païens, tendent toutes à l'établissement en ce monde de la Cité de Dieu augustinienne, son livre de chevet. Cela est vrai également en ce qui concerne son oeuvre législative, ses interventions dans les affaires ecclésiastiques afin d'améliorer le clergé et mieux évangéliser le peuple, et même ses relations diplomatiques avec Byzance, son soutien à l'impératrice Irène allant à la pieuse orthodoxe capable de mettre un terme à la crise iconoclaste, dût-elle, pour cela, faire crever les yeux de son seul fils... Autres temps, autres moeurs... Le professeur Gobry propose à ses lecteurs un Charlemagne chrétien dont toute l'action fut régentée par cet objectif de la christianisation de la société. Il a certainement raison. Et, comme son livre, clair, concis, bien écrit, se lit avec plaisir, on lui emboîtera volontiers le pas.

    Démythification

    Ce que ne saurait faire Georges Minois, plus récent biographe de l'empereur. Quoique spécialiste d'histoire du catholicisme, Georges Minois n'aime ni l'Église ni ses dogmes et prend soin de différencier « le Jésus historique », un homme dont nous ne savons rien, du « Christ de la foi », inventé par les chrétiens. Sa biographie de Charlemagne s'inscrit dans la même optique : celle de la démythification. D'un personnage légendaire, il faut redescendre à l'homme véritable, démarche en soi louable, s'il ne s'acharnait à en diminuer talents, mérites, vertus jusqu'à ne laisser subsister qu'un assez vilain portrait. Bien entendu, une fois les scories enlevées, les sources criblées, connaissances et certitudes ont fondu comme neige au soleil.

    Il faut admettre que nous ne savons pas grand-chose sur Charles et que le peu que nous en savons ne le rend pas sympathique. Or, à l'évidence, c'est bien sur le souverain catholique que l'historien s'acharne. Là où Gobry voit un chrétien fervent, Minois trouve un fourbe, un hypocrite, une brute opportuniste qui cache sous la façade religieuse ses exactions, ses vices, ses cruautés. Charles, soupçonné d'avoir aidé au décès prématuré de son jeune frère Carloman, dépouille la veuve et les orphelins. L'épisode espagnol n'est pas un prototype de la croisade mais une tentative d'annexion outre-monts qui n'interdit pas les meilleures relations avec le calife de Bagdad Haroun al Rachid. L'intervention italienne vise à détruire la puissance lombarde plus qu'à défendre la papauté, etc. Tout n'est évidemment pas faux dans ces affirmations. Encore convient-il de les remettre dans le contexte, de ne pas oublier que l'évangélisation forcée des Saxons, et le massacre des récalcitrants, survenus après quinze ans de guerre féroce, furent aussitôt dénoncés par le conseiller de Charles, Alcuin, qui lui reprocha ces méthodes, et se fit entendre. Non, Charlemagne ne fut pas exemplaire mais il semble ici que le procès est d'abord intenté contre l'empereur catholique, et essentiellement pour cette raison, ce qui rend le livre, somme toute, assez désagréable.

    Anne Bernet L’ACTION FRANÇAISE 2000 du 21 octobre au 3 novembre 2010

    Éginhard : Vie de Charlemagne ; Les Belles Lettres, 128 p., 23€.

    Ivan Gobry : Charlemagne fondateur de l'Europe ; éditions du Rocher ; 320 p., 19 €.

    Georges Minois : Charlemagne ; Perrin, 720 p., 26 €.

  • L'antiracisme : bannière de la haine raciale anti-blanche

  • AUTISME, DOGMES, MENSONGES & UTOPIES

    Pieter Kerstens, notre correspondant à Bruxelles

    Durant des décennies, le Royaume-Uni avec l’IRA et l’Espagne avec l’ETA ont connu un terrorisme ayant pour obectif essentiel l’avènement d’Etats indépendants.

    Si les attentats commis par ces deux organisations avaient pour cibles des objectifs militaires dans leur grande majorité, nombreux furent les civils, victimes innocentes de tueries ou d’explosions aveugles dont le but était de mettre en péril les institutions des états.

    La France a été confrontée elle aussi à d’innombrables attentats durant la période 1956-1963 lors de la guerre d’Algérie et ensuite 30 ans plus tard à ceux commis par le FIS et le GIA.

    On ne peut donc pas prétendre que ces Etats et leurs gouvernements successifs ignorent les causes et les conséquences du terrorisme, d’autant plus que les services de renseignements, de l’armée et de la police avaient été mobilisés de longues années contre ce fléau. En outre, et depuis longtemps, différents systèmes de protection et de sécurité ont été installés dans le domaine public.

    Tout ceci n’a pas empêché les attentats de Madrid à la gare Atocha en 2004, ni ceux du métro de Londres en 2005, capitale qui comptait plusieurs dizaines de milliers de caméras.

    Le mensonge et la crédulité s’accouplent pour former l’opinion

    Alors, malgré ces mesures prétendues « sécuritaires », la France a vécu les assassinats de Mohammed Merah en 2012, puis à Bruxelles ce fut la tuerie du musée juif par Medhi Nemmouche en juillet 2014, ensuite le massacre de Charlie Hebdo à Paris en janvier 2015, suivi de différents assassinats en province, pour aboutir au vendredi « noir » 13 novembre 2015 à Paris qui totalisa 130 victimes et des centaines de blessés.

    Pourtant, des dizaines de milliers de policiers, CRS et militaires étaient mobilisés par les plans « Vigipirate » et « Sentinelle », sans compter les milliers de vigiles chargés de fouiller les sacs et colis suspects. Et que dire de la multitude de caméras installées partout entre 2005 et 2015 ? Tout ça pour ça ?

    Le point d’orgue de cette succession macabre fut atteint le 22 mars 2016 à Bruxelles avec les attentats à l’aéroport et dans le métro : 35 morts et plus de 300 blessés, dont 25 sont toujours en soins « intensifs ».

    Mais comment expliquer cette litanie de massacres d’innocents civils, alors même que ni l’armée ni la police présentent en tous lieux n’ont pu empêcher ceux-ci ?

    A quoi servent toutes ces caméras, yeux virtuels de Big Brother ?

    Quel fut le rôle des services de renseignements et d’espionnage ? Où est donc resté le principe de « précaution » ?

    A posteriori, on pourrait dire : « Police partout, sécurité nulle part ! » et un observateur attentif de l’évolution de la délinquance et de la criminalité de conclure : « la Justice baisse les bras, la Police ferme les yeux… »

    Niqabs, burqas, qamis et tutti quanti

    On remarquera que les assassinats, les tueries et les attentats commis ces dernières années en Espagne, au Royaume-Uni, en France et en Belgique (où 23 suspects sont encore dans la nature) ont été revendiqués au nom de « Allah le Tout-Puissant ».

    Pas de revendication pour l’indépendance de la Catalogne, de l’Ecosse, de la Bretagne ou de la Flandre…

    Ces massacres sont destinés à répandre la terreur parmi les populations décadentes, afin qu’elles fassent pression sur leurs gouvernements respectifs pour faire cesser les actes hostiles et les campagnes militaires en terre d’ISLAM.

    Et la réponse à ces attentats, des ministres qui nous gouvernent, se résume à des marches imbéciles au nom de « Charlie », à des attroupements de moutons en larmes, aux dépôts de gerbes répétitives, à des manifestations graphiques et à l’implantation de milliers de bougies (face au temple bruxellois du capitalisme apatride)… Toutes sortes d’expressions de peuples en déclin, soumis et incapables de sursaut, car décérébrés et manipulés par un Pouvoir impotent et incompétent.

    Une nation qui se respecte, venge ses morts et ne pleurniche pas !

    On ne fait pas la guerre en dentelle, ni avec des Kleenex

    Cela fait déjà de nombreuses années que des criminologues et des experts du terrorisme rédigent des notes de synthèse à l’usage des ministres et des administrations en charge de la sécurité publique. Des milliers de rapports ont été transmis depuis les attentats du RER en 1995. Différents diagnostics ont été établis. Des décèlements précoces et des « modus operandi » ont été proposés.

    Malgré tous ces avertissements, les Pouvoirs (de droite ou de gôche) n’en ont pas tenu compte, ont opéré des bouleversements dans les services concernés, ont multiplié les strates administratives et opérationnelles au point d’en arriver –en France comme en Belgique- à un véritable mille-feuille pour ce qui concerne la sécurité intérieure, impliquant des dizaines de hauts responsables pour chaque réunion majeure.

    Et ces politiciens abrutis voudraient maintenant créer un organe regroupant l’ensemble des 28 pays d’Europe, ce qui pour un Etat-Major ayant « déclaré  la guerre à DAESH », reviendrait à convoquer des centaines de participants pour chacune de leurs palabres ! Les djihadistes doivent en pleurer de rire.

    Ces pourriticards n’ont pas pu, pas su ou pas voulu anticiper, prévenir et déjouer ces massacres, dont le sang tache leur conscience. Leur suffisance n’égale que leur impéritie.

    Les terroristes ont de beaux jours devant eux, d’autant plus que la majorité des chefs d’Etats et de gouvernements européens évoluent encore dans leur bulle droits-de-l’hommiste, persuadés que les chimères multiculturelles de la société du « Vivrensemble » et du « Padamalgam » sont l’alpha et l’oméga de notre société ! Totalement déconnectés de la réalité, ces éminences qui nous dirigent nous conduisent vers le chaos et un choc sanglant de civilisations.

    Il est grand temps de porter le fer et le feu dans les tanières de l’Islam des wahhabites et des takfiristes, de rétablir l’ordre public dans les Zones de Sécurité Prioritaires et de stopper l’immigration/invasion.

    Il n’est pas trop tard pour modifier une législation inadaptée à l’état de guerre et de réinstaurer une Cour de Sûreté de l’Etat.

    Il est urgent de réactiver des services de contre-terrorisme et de rétablir la peine de mort.

    Sinon, on n’en terminera pas avec le cancer islamiste qui propage ses métastases de plus en plus mortelles au fil du temps qui passe.

    La mort pour les assassins. La vie pour les innocents !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/