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Europe et Union européenne - Page 697

  • L’effet Brexit : référendum anti-UE en Hongrie

    Après des années de directives, sanctions et autres diktats, c’est à un terrible retour de bâton que doit se préparer aujourd’hui Bruxelles. Encouragés par le retentissant retrait britannique de l’Union, les pays membres qui ne supportent plus les oukazes de cette « nouvelle URSS » entendent bien secouer leur joug. Dernier exemple en date : celui de la Hongrie qui, refusant de se voir « colonisée », a annoncé mardi qu’elle organiserait le 2 octobre un référendum sur le plan européen de répartition des 160 000 demandeurs d’asile arrivés en Grèce et en Italie en 2015.

    Rappelons que, dès l’adoption de ce texte par les 28 en septembre, la Hongrie, qui se voyait imposer un quota de 1 300 clandestins, avait immédiatement dit « non », jugeant fort justement que celui-ci violait non seulement sa souveraineté mais mettait également en danger sa sécurité, du fait notamment de la présence de terroristes parmi les « réfugiés ». Refusant formellement de le mettre en application, Budapest avait même déposé en décembre un recours devant la justice européenne, et brandi la menace du référendum. Emporté depuis par l’effet Brexit, Orban a fini par mettre sa menace à exécution. De sorte que, début octobre, les Hongrois seront appelés à répondre à la question suivante : « Voulez-vous que l’Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois en Hongrie sans l’approbation du Parlement hongrois ? »

    Une décision qui a bien sûr fortement déplu au Moloch bruxellois, dont les suppôts se sont empressés de rappeler que la Hongrie, comme les autres pays de l’UE, était « tenue de respecter les traités internationaux qui intiment aux Etats signataires l’obligation d’accueillir les personnes en quête de protection internationale et de leur accorder si besoin l’asile »…

    Avertissement qui n’est cependant pas du genre à intimider des Hongrois qui, il n’y a pas si longtemps, affrontaient quasiment à mains nues les blindés de l’Armée rouge !

    Dans la capitale magyare d’ailleurs, on a même déjà collé ici et là des affiches proclamant : « Envoyons un message à Bruxelles, pour que ce soit clair pour eux aussi. » Et Antal Rogan, chef de cabinet de Viktor Orban, annonçant que les patrouilles seraient doublées le long de la frontière sud avec la Serbie, rappelait encore cette semaine : « Seuls les Hongrois peuvent décider avec qui ils veulent vivre en Hongrie. »

    Franck Delétraz

    Article paru dans Présent daté du 7 juillet 2016

    http://fr.novopress.info/

  • L’effet Brexit : référendum anti-UE en Hongrie

    Après des années de directives, sanctions et autres diktats, c’est à un terrible retour de bâton que doit se préparer aujourd’hui Bruxelles. Encouragés par le retentissant retrait britannique de l’Union, les pays membres qui ne supportent plus les oukazes de cette « nouvelle URSS » entendent bien secouer leur joug. Dernier exemple en date : celui de la Hongrie qui, refusant de se voir « colonisée », a annoncé mardi qu’elle organiserait le 2 octobre un référendum sur le plan européen de répartition des 160 000 demandeurs d’asile arrivés en Grèce et en Italie en 2015.

    Rappelons que, dès l’adoption de ce texte par les 28 en septembre, la Hongrie, qui se voyait imposer un quota de 1 300 clandestins, avait immédiatement dit « non », jugeant fort justement que celui-ci violait non seulement sa souveraineté mais mettait également en danger sa sécurité, du fait notamment de la présence de terroristes parmi les « réfugiés ». Refusant formellement de le mettre en application, Budapest avait même déposé en décembre un recours devant la justice européenne, et brandi la menace du référendum. Emporté depuis par l’effet Brexit, Orban a fini par mettre sa menace à exécution. De sorte que, début octobre, les Hongrois seront appelés à répondre à la question suivante : « Voulez-vous que l’Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois en Hongrie sans l’approbation du Parlement hongrois ? »

    Une décision qui a bien sûr fortement déplu au Moloch bruxellois, dont les suppôts se sont empressés de rappeler que la Hongrie, comme les autres pays de l’UE, était « tenue de respecter les traités internationaux qui intiment aux Etats signataires l’obligation d’accueillir les personnes en quête de protection internationale et de leur accorder si besoin l’asile »…

    Avertissement qui n’est cependant pas du genre à intimider des Hongrois qui, il n’y a pas si longtemps, affrontaient quasiment à mains nues les blindés de l’Armée rouge !

    Dans la capitale magyare d’ailleurs, on a même déjà collé ici et là des affiches proclamant : « Envoyons un message à Bruxelles, pour que ce soit clair pour eux aussi. » Et Antal Rogan, chef de cabinet de Viktor Orban, annonçant que les patrouilles seraient doublées le long de la frontière sud avec la Serbie, rappelait encore cette semaine : « Seuls les Hongrois peuvent décider avec qui ils veulent vivre en Hongrie. »

    Franck Delétraz

    Article paru dans Présent daté du 7 juillet 2016

    http://fr.novopress.info/

  • La grande dissimulation : l’histoire secrète de l’UE révélée par les Anglais (Christopher Booker et Richard North)

    Christophe Booker est journaliste. Richard North est ancien directeur de recherches au Parlement européen.

    la-grande-dissimulation.jpgCe livre est la traduction d’un ouvrage publié en anglais en 2003. Il donne une lecture britannique de la construction européenne et en établit de manière rigoureuse la généalogie. Le calendrier de l’éditeur de cette traduction française ne pouvait pas mieux tomber. Le Brexit lui donne une saveur toute particulière.

    Les cercles européistes tentent fréquemment de faire croire que cette construction européenne est un objet « sui generis » dont l’origine est relativement récente. Ce mensonge a pour but de masquer des origines plus que discutables, notamment le projet des Etats-Unis de contrôle indirect du continent. Les auteurs de cet ouvrage retracent le rôle des agences de renseignement américaines dans le processus de création des institutions européennes, ainsi que les liens que certains des acteurs européens, dont Jean Monnet, avaient avec ces services secrets américains.

    Dès lors, il n’est plus possible de croire que l’Union européenne « défend » l’indépendance des Européens.

    D’autre part, cet ouvrage démontre comment, sous prétexte de nous assurer la paix, cette Union européenne s’est développée sur un modèle d’abandon des souverainetés au profit d’une entité supranationale selon un plan conçu dès les années 1920 par Monnet et Salter.

    Pour les auteurs de ce livre, cela ne fait aucun doute : l’Union européenne s’est construite sur une succession de tromperies. Et c’est une véritable entreprise de propagande mensongère qui a été utilisée depuis des décennies pour obtenir l’assentiment des populations à ce projet devenu un dogme. 

    La grande dissimulation, Christophe Booker & Richard North, préface de Jacques Sapir, éditions de l’Artilleur, 832 pages, 27 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

    http://www.medias-presse.info/la-grande-dissimulation-lhistoire-secrete-de-lue-revelee-par-les-anglais-christopher-booker-et-richard-north/57543

  • Présidentielles en Autriche : bien sûr qu’ils ont triché

    Pendant la soirée électorale du second tour de l’élection présidentielle autrichienne, le vote par correspondance était devenu pour les commentateurs télés « l’ultime espoir et l’ultime pensée ».
    Le candidat de l’opposition nationale au système européïste classé à l’extrême droite ne pouvait être battu sur le fil, par celui soutenu par les écolos bobos et les frileux des partis traditionnels étrillés au premier tour, que grâce aux 900.000 votes par correspondance. Entendez les Autrichiens de l’étranger, plus jeunes, ouverts et diplômés qui allaient barrer la route à l’Autriche en culotte de peau, rance et xénophobe. Déjà une présentation d’un vote supérieur à un autre, qu’on retrouve pour la Grande Bretagne.
    Et bien il n’y eut au final que 30.000 suffrages d’écarts.
    Il est évident qu’il y a eu des tripatouillages pour faire gagner Alexander Van der Bellen. La Cour constitutionnelle autrichienne a, fort justement, invalidé, ce vendredi 1er juillet, les résultats du second tour de la présidentielle du 22 mai. L’écologiste Van der Bellen, 72 ans, l’avait emporté sur le fil (30 863 voix d’avance, sur 4,3 millions de votants) devant le candidat d’extrême droite, Norbert Hofer, 45 ans.
    Il y a donc eu des …. Irrégularités. Si le scénario contraire s’était produit, on aurait bien entendu parlé de fraudes. Mais ceux qui s’opposent au camp identitaire ne peuvent tricher, ils commettent sans le vouloir des irrégularités, ils fraudent mais « à l’insu de leur plein gré. » C’est beau tout de même, l’analyse politique objective des médias idéologiques.
    Le président sortant, Heinz Fischer relativise à sa manière : «Au moins, maintenant, c’est clair. Ce sont des choses qui arrivent.» Normalement pas en démocratie, cher président.
    Ces «choses qui arrivent» en Autriche, ce sont ces irrégularités constatées dans quatorze circonscriptions. Dans la région de Graz, les enveloppes des votes par correspondance ont été «pré-ouvertes» la veille du décompte. A Villach, en Carinthie, le dépouillement avait commencé avant l’heure légale de 9 heures. Dans de nombreux cas, les assesseurs n’étaient pas présents, ce qui ne les avait pas empêchés de signer les procès-verbaux…
    On est consterné par le manque de sérieux, le désordre électoral, mais on n’évoque pas ce qui est évident, une manipulation du suffrage pour aboutir au résultat souhaité par le système.
    Le mouvement national autrichien va pouvoir récupérer une victoire qui de toute évidence lui a été volée. Ce déni démocratique donne un argument de poids au FPÖ ( Parti de la Liberté d’Autriche), qu’il ne manquera d’utiliser dans son argumentaire. Victimes d’un «système» politico-médiatique corrompu, les «Bleus» sont les seuls à dénoncer certaines pratiques . L’argument a déjà été utilisé en 1970 et en 1985, lorsque certaines circonscriptions avaient dû revoter pour des législatives, après des plaintes du FPÖ. Leur chef, Heinz-Christian Strache, en a ainsi profité vendredi pour enfoncer le clou. «La Cour n’a pas constaté une absence de manipulation, constate-t-il. Elle n’a tout simplement pas recherché de manipulation.»
    Les Autrichiens le savent bien et ne sont pas dupe des irrégularités sémantiques médiatiques qui sont des fraudes pour dissimuler la vérité. Certains notamment aux commandes sont prêts à tout pour fausser le vote du peuple, quand celui selon eux vote mal.
    Après la Grande Bretagne et l’Autriche, qui peut croire encore que les démocrates autoproclamés le soient vraiment ? Moins en tout cas que l’ancien président iranien Ahmadinejad, qui lui s’est présenté devant les électeurs et a accepté sa défaite. On notera tout de même que seuls les «mondialistes» remettent régulièrement en question le vote quand ils n’ont pas réussi à le manipuler suffisamment pour qu’il leur donne satisfaction.
    Ils devraient un un peu nous lâcher la grappe avec les valeurs universelles qui s’arrêtent de plus en plus au résultat du scrutin.

    Jean Bonnevey : Metamag :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuyZyAAlAEblEZcSKG.shtml

  • La voix du peuple La voie de la liberté

    Consternation de toutes celles et de tous ceux qui, à un titre ou à un autre, sont partie prenante dans le fonctionnement du Système : le peuple anglais et le peuple gallois ont osé l’impensable. Ils ont osé dire non au Système, dont une des illustrations majeures est l’Union Européenne.
    Pourtant tout avait été fait pour les dissuader de ce crime de lèse-majesté, tous les épouvantails avaient été brandis. En vain : avec flegme et bon sens, les « gens d’en bas » ont envoyé « les gens d’en haut » se faire foutre. C’est donc possible et ce premier enseignement du référendum britannique met la panique au sein de l’Etablissement car il démontre la force du populisme.
    Un populisme qui dit non à la City et donc au pouvoir du fric, non à Bruxelles et donc à la tyrannie bureaucratique et technocratique prétendant penser et décider à la place du peuple. Non à l’immigration et à la destruction des identités nationales. Et les gens du Système avouent redouter l’onde de choc : les Anglais montrent aux autres peuples d’Europe qu’il est possible de se libérer et de choisir une Europe des peuples et des patries.
    Et l’appel à un référendum se répand comme une traînée de poudre de pays à pays. Car il est temps de mettre au pied du mur ceux qui se gargarisent en permanence avec le mot « démocratie » : « Vous êtes démocrates ? Alors donnez la parole au peuple ». Un refus montrerait que les populistes ont raison et qu’ils représentent donc l’avenir.
    Décidément le 23 juin 2016 s’inscrit d’ores et déjà comme un grand jour dans l’Histoire du combat pour la liberté et l’identité.

    http://www.terreetpeuple.com/282-reflexion/actualite/1421-la-voix-du-peuple-la-voie-de-la-liberte.html

  • Réveil des peuples européens et prospectives

    L’élite globalisée qui nous mène tranquillement vers le grand carnage ne s’attendait guère à l’apparition d’une nouvelle réalité : le réveil des peuples européens. Car, oui, même si ce réveil a tardé à se réaliser force est d’admettre qu’il est désormais en train de s’opérer. Et à une vitesse insoupçonnée…

    Plusieurs témoignages concrets viennent corroborer ce constat.

    En premier lieu, de manière très prosaïque, les résultats des derniers scrutins s’étant déroulés en Europe : le vote autrichien et son annulation, les élections municipales italiennes et le référendum britannique.

    Sur ce plan, il faudrait remercier Angela Merkel pour ses décisions concernant les « migrants »…

    Mais d’autres observations peuvent se faire, hors du champ purement politique. Partout, le succès des « œuvres enracinées » ne se déments pas. Les émissions de télévision traitant de l’histoire battent des records d’audience et des centaines de milliers de personnes se pressent au Puy du Fou, parc où l’on ne trouve aucun manège (si ce n’est un carrousel) mais essentiellement des spectacles exaltants les grandeurs passées de la France. On ne parle pas suffisamment du succès des sites de généalogie.

    Une prise de conscience accélérée et globale semble ainsi se produire autour de thèmes tels que le localisme, l’alimentation, l’écologie, la décroissance, etc.

    Un ré-enracinement des peuples semble s’opérer.

    La méga-machine tente de récupérer pour son compte une part de ce mouvement mais n’y parvient que difficilement. Cette dynamique est bien trop étrangère à son logiciel cosmopolite et marchand.

    La question qui commence donc à se poser pour l’oligarchie est donc la suivante : comment endiguer le retour de l’Histoire et se maintenir en place ?

    Plusieurs scénarios semblent se dessiner, plus ou moins heureux.

    La stratégie de la tension (après nous le déluge)

    Le système pousse la logique de l’état d’urgence à son paroxysme.

    Un système répressif et tyrannique inouïe se mets en place, avec un contrôle poussé d’internet, des moyens de communication et de l’ensemble de la population. Les discours alarmistes se succèdent. Les instances internationales grondent et des menaces d’interventions militaires pèsent sur les Etats désirants quitter l’Union Européenne. Les élections où les « populistes » l’emportent, véritables dangers pour la démocratie, sont invalidées.

    La submersion migratoire se poursuit et s’accélère.

    La récupération (le « populisme bis »)

    L’oligarchie parvient à construire un discours alliant libéralisme et autoritarisme, une sorte de « populisme bis ».

    Les populations se tournent vers les leaders incarnant cette voie. Ces derniers semblent être enfin en phase avec leurs préoccupations (remplacement de population, emploi, avenir des futures générations, etc.). Le système feint et parvient à récupérer à son avantage les crises qui se succèdent. Néanmoins rien ne change sur le fond, l’UE se maintien malgré quelques soubresauts.

    Surtout, l’invasion migratoire se poursuit malgré quelques restrictions « cosmétiques » et les effets d’annonce.

    L’abdication (les peuples reprennent la main)

    La méga-machine ne contrôle plus la situation.

    Les attentats se succèdent à une cadence de plus en plus rapide. La crise économique et financière s’aggrave. Les forces de l’ordre abandonnent progressivement les populations à leurs sorts. Elles se concentrent sur la garde des grandes métropoles, des lieux de pouvoir, des infrastructures et surtout sur leur propre sécurité. Plusieurs nations quittent l’Union Européenne. Partout les mouvements populistes prennent le pouvoir, tant au niveau local que national. L’oligarchie abandonne le navire et les peuples d’Europe reprennent peu à peu les rênes de leurs destinées.

    La remise en place de frontières strictement contrôlées tarie le flux migratoire. Des politiques de remigration sont mises en œuvre.

    Un impératif : quitter le bocal et se mêler au peuple

    Pour l’heure il semble délicat d’envisager laquelle de ces voies historiques sera empruntée. Il est néanmoins certain, dans l’interrègne que nous traversons, que les trois sont en train de se dessiner.

    Les « radicaux », opposés frontalement au système, portent une grande responsabilité car ils ont la capacité de comprendre et surtout d’expliquer les enjeux de l’époque. Jamais, depuis ces 60 dernières années, les peuples européens n’ont été aussi réceptifs et ouverts à un discours de ré-enracinement et de réappropriation identitaire.

    L’enjeu consiste à savoir si ces radicaux, qui ont beaucoup réfléchi et qui sont en mesure de proposer de nombreuses pistes, sauront quitter le bocal de laboratoire où ils ont été enfermés et converger vers les peuples. Vers ces peuples qui n’ont jamais été aussi menacé et qui ne sont jamais posé autant de questions…

    Jacques Thomas pour le C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Idéalement dés 2017

    Ce n’est pas  une surprise totale, le libéral-souverainiste Nigel Farage, cofondateur  il y a 23 ans, dans la foulée du traité de Maastricht, du Parti pour l’Indépendance du Royaume Uni (UKIP),  a  annoncé hier qu’il prenait de nouveau du recul avec la vie politique.  Il avait  déjà démissionné  par deux fois, en 2009 puis en 2015,  de la présidence du parti avant de  s’impliquer très activement  en  faveur du Brexit. « Pendant la campagne du référendum, j’ai déclaré que je voulais récupérer mon pays. Maintenant, je dis que je veux récupérer ma vie (…). Je vais continuer à soutenir le parti, à soutenir son nouveau leader, je vais observer de très près le processus de négociation à Bruxelles et intervenir de temps en temps au Parlement européen » a t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Londres.  Qualifié par David Cameron en 2006, de rassemblement de  « barjos, de cinglés et de racistes », l’UKIP de M. Farage  refusa toute alliance formelle avec le FN au Parlement européen.  Celui-ci expliquait lors des élections européennes de 2014 pour motiver son refus  que le mouvement de Marine Le Pen  était une formation  « de gauche dure » (« hard left ») qui aurait de  « l’antisémitisme » dans son « ADN ». Plus pondéré dans son langage, moins extrémiste dans ses accusations infondées, Nigel Farage  avait ensuite affirmé qu’il « ne(voulait pas être) impoli envers Marine Le Pen, ce n’est pas nécessaire, mais (qu’il ne pensait pas ) que son parti  (le FN, NDLR) fasse partie de (sa) famille politique ».  Reste que UKIP, et c’est finalement peut être l’essentiel, a joué un rôle déterminant dans la victoire du Brexit qui a été aussi très largement, et cela M. Farage l’a très vite compris lors de cette campagne, une révolte  des catégories populaires  contre l’immigration-invasion. Reste à savoir  maintenant  si un  Royaume-Uni pleinement souverain aura à sa  tête un exécutif désireux si ce n’est d’inverser, du moins de stopper les flux migratoires, sans même préjuger de l’attitude des « élites « et autres oligarques mondialistes qui peuvent avoir  la tentation de s’asseoir sur le résultat du vote des Britanniques.  

    Britanniques qui constatent comme tout à chacun que les Européens en particulier, et le monde en général, vont vivre longtemps sous la menace du terrorisme, quels que soient les reculs sur le terrain, en Irak, en Syrie, des milices djihadistes de l’Etat islamique (EI). Vendredi, un café  fréquenté par des étrangers situé dans la capitale du Bangladesh, Dacca, a été la cible d’une attaque terroriste de l’EI qui a causé la mort de 20 personnes. Ces derniers mois dans ce même pays des dizaines d’hindous, de chrétiens, d’athées, d’homosexuels ont été assassinés par des « fous d’allah ». La veille l’EI avait revendiqué en Egypte le nouvel assassinat d’un un prêtre copte, le père Raphaël Moussa, tué par balles   dans la localité d’al-Arich (nord de la péninsule du Sinaï).

    Dimanche, réplique de l’EI après la perte de Fallouja  la semaine précédente, l’explosion d’un camion piégé  dans une rue commerçante de Bagdad, très animée en cette période de fin du ramadan, à fait au moins 213 morts, le pire attentat qu’a connu l’Irak ces dernières années. Le nonce apostolique pour la Jordanie et l’Irak, Mgr Alberto Ortega , interrogé sur cet attentat  au micro de Radio Vatican,  a une nouvelle fois  appelé à maintenir le dialogue entre les communautés et dénoncé l’instrumentalisation de la religion mahométane par les terroristes.

    Au cœur même de l‘Europe, la création voulue par les Etats-Unis et ses vassaux de l‘UE, imposée par l’intervention de l‘Otan,  d’un Kosovo  arraché à la Serbie,  officiellement indépendant depuis 2008, et totalement islamisé  par la fuite des Serbes orthodoxes et l’immigration albanaise,  est aussi très problématique. Là aussi, comme en Irak, comme dans les banlieues plurielles des villes européennes, les prosélytes du djihadisme sont à l’oeuvre.

    Sur le site réinformation.tv, Patrick Neuville écrivait le 30 juin que le gouvernement du Kosovo, qui défend officiellement un islam modéré, « estime que plus de 300 de ses ressortissants ont voyagé vers le Moyen-Orient pour faire le djihad, faisant de ce pays de moins de deux millions d’habitants (…) le plus gros contributeur, proportionnellement, en combattants islamistes pour l’Etat islamique. La ville de Kacanik a une réputation de « capitale djihadiste des Balkans (…) L’organisation Rinia Islame (jeunesse islamiste, en albanais) association de charité, se charge du recrutement à Kacanik. Rinia Islame n’est qu’une structure parmi des dizaines d’autres financées par l’Arabie saoudite et autres Etats du Golfe persique (…). Les groupes caritatifs , financés par l’Arabie saoudite prospèrent dans les communautés pauvres et rurales délaissées par le gouvernement. Les jeunes hommes y sont des proies faciles pour l’endoctrinement (…). Florim Neziraj, qui dirige l’antenne locale de la communauté islamique, accuse le gouvernement d’avoir trop longtemps négligé le problème :  Les radicaux ont pu agir librement pendant trop longtemps.  Selon lui, il est peut-être trop tard pour empêcher l’expansion de la radicalisation (…). »

    Maurice G. Dantec qui nous a quittés la semaine dernière, victime de ses addictions,  « écrivain Cyberpunk » exilé au Canada, célébré en son temps par Libération, mais  devenu catholique et  réactionnaire (un homme qui aime de Maistre, Bloy, Dostoïevski,  Joyce,  Lovecraft, Céline et Ellroy ne peut pas être foncièrement mauvais!) avait bien analysé la genèse du problème.

    Évoquant  alors les horreurs de la guerre lors de l’implosion de la Yougoslavie et l’intervention  de l’Otan,  Dantec conspuait  « cette époque nouvelle qui a décidé d’exterminer les souverainetés historiques au profit d’un morcelage ethnique pacifié, démocratique, poursuivant paradoxalement la politique des génocidaires communistes, avec d’autres moyens, mais des visées assez semblables : extraire les peuples de leurs matrices historiques, les reconfigurer selon des quotas raciaux et linguistiques, les soumettre aux lois de la communauté internationale , leur allouer la liberté d’obéir ou d’être punis. 1984 va très vite ressembler à un épisode de la Petite Maison dans la Prairie.”

    Il partageait  les craintes  de ceux qui pensent que nous serons obligés de vivre dans l’avenir  sous la menace constante du terrorisme:  « est-ce qu’il y aura d’autres attentats? Encore une fois, je ne suis pas devin, mais c’est évident qu’il y en aura d’autres. Pourquoi en France? Parce que, comme on dit sur le ton de la blague: la France et l’Algérie se sont séparées en 1962, mais c’est la France qui a eu la garde des enfants. Je n’exclus pas non plus cette idée: la France est la fille aînée de l’Église. Ébranler un symbole si fort, qui a longtemps été une réalité vivante, ça paye, stratégiquement (le terrorisme, à la fin, n’est peut-être que l’art de briser les images et de renverser les symboles). Donc, cette communauté arabo-musulmane qui n’est pas entièrement (Dieu soit loué!) pieds et poings liés aux États islamiques ou au califat sunnite est aussi, malheureusement, un vivier potentiel à l’intérieur des frontières françaises ou même canadiennes. C’est-à-dire que même si l’État Islamique est vaincu un jour militairement, politico-militairement – par la seule, la dernière puissance mondiale, la Russie –, je crois que ces réseaux demeureront actifs sur le sol français et sur le sol canadien. »

    « Le fanatique ne prend jamais de vacances. Et ce qui est plus grave, c’est qu’il a toujours une descendance. Le monde tel qu’il se dessine en ce début du XXIe siècle est un monde très dangereux, sans doute plus dangereux que le fut le XXe. » Puissent les peuples affirme Bruno Gollnisch, à commencer par le peuple français et ceux de notre continent, se doter des dirigeants capables de répondre et d’anticiper les périls mortels auxquels ils sont confrontés. Puisse la France, comme elle l’a souvent fait tout au long de sa longue histoire, être un exemple et montrer la route à suivre. Idéalement dés 2017. 

    http://gollnisch.com/2016/07/05/idealement-des-2017/

  • Affrontements avec des centaines de migrants à la frontière de Vintimille

    Des affrontements avec des centaines de migrants africains qui veulent passer en France ont eu lieu ce week-end à la frontière de Vintimille. Refoulés à coups de matraque, ils sont retournés dans l’église Sant’Antonio de Vintimille, où ils sont près de 800 à être hébergés avec le soutien d’« associatifs » italiens et français. En attendant de tenter à nouveau leur chance, de plus en plus nombreux…


    Migrants à Vintimille: « Pour l’instant, nous… par nice-matin

    http://fr.novopress.info/

     
  • Les partis politiques français face au Brexit : qui sont les gagnants et les perdants ?

    Christophe Bouillaud, professeur agrégé de science politique à l’Institut d’Études politiques de Grenoble depuis 1999, agrégé de sciences sociales (1988), ancien élève de l’Ecole normale supérieure.

    ♦ FIGAROVOX/ENTRETIEN – Une semaine après le Brexit, Christophe Bouillaud analyse les conséquences politiques en France de cet événement retentissant.

    Selon lui, –et ce n’est qu’une opinion parmi d’autres– la gauche et la droite en sortent divisés tandis que le FN en profite.


    FigaroVox. – Quels sont d’ores et déjà les gagnants et les perdants du Brexit parmi les partis politiques français ?

    Tous les partis du centre, à droite ou à gauche, sont les grands perdants du Brexit dans la mesure où ils vont devoir se positionner beaucoup plus nettement sur le sort de l’Europe. Or, républicains comme socialistes détestent prendre réellement parti sur l’Europe. Ils savent très bien que c’est un sujet qui fâche autant leurs militants et leurs cadres que leurs électeurs. Avec en leur sein des sensibilités très différentes, ils ont appris depuis des lustres à ne pas trop discuter de ce sujet pour ne pas en faire un point de clivage qui les diviserait. Inversement, les gagnants du Brexit sont les partis qui ne sont pas trop divisés sur la question européenne, avec en tête le Front national, mais aussi les partisans de Jean-Luc Mélenchon. Même s’il y a encore des divisions sur l’Europe au Front national – pensons à l’euro –, il existe une cohérence d’ensemble qui les avantage.

    Un point me paraît essentiel par ailleurs : lorsqu’ils proposent des réformes pour l’Europe, tous les hommes politiques français des partis de gouvernement le font de manière extrêmement isolée de positions politiques exprimées à l’échelle de l’Union européenne. Montebourg parle de son côté sans lien avec un quelconque parti (le PSE?) ou une quelconque organisation paneuropéenne, Juppé ou Fillon sans lien avec un possible projet de leur parti européen, le PPE, la liste est longue. Aucun représentant lié à un grand parti national ne parle au nom d’un parti politique européen. Il faut aller du côté des Verts pour avoir un discours vraiment cohérent à cette échelle, mais que pèsent-ils actuellement en France et en Europe? Or si vous voulez faire concrètement une réforme de l’Europe, il faudra bien avoir des partenaires pour la soutenir. Ce qui est absolument fou quand on souhaite réformer l’Europe, c’est de se placer seul face au reste du monde, c’est ce que font pourtant tous les dirigeants des partis de centre-droit ou de centre-gauche. Ceci montre également qu’il n’y a plus en réalité, s’il y a en a jamais eu, de parti politique européen ayant une influence réelle au niveau national, malgré les vitrines historiques que sont le PPE, le PSE ou l’ALDE.

    Pensez-vous que, parmi les partis dits «populistes», il y ait aujourd’hui un semblant de coopération et de dialogue?

    Oui et c’est paradoxal! Du côté des grands partis pro-européens – PPE, PSE, ALDE – l’accord des nations ne se fait plus, et les divisions sont béantes. En revanche, les nationalistes qui avaient beaucoup de mal à se coordonner ont de plus en plus tendance à se rencontrer, à s’organiser et à se congratuler. On l’a vu à la réunion de l’Europe des Nations et des Libertés organisée le 28 janvier à Milan, organisée par huit partis sous la houlette du Front national. Rien d’aussi fort politiquement de l’autre côté, car les partis sont trop divisés eux-mêmes. Le PPE et le PSE sont vraiment des auberges espagnoles qui tirent à hue et à dia. Prenez le PSE, vous pourrez y rencontrer le ministre des Finances néerlandais, Jeoren Djisselbloem, qui est un néolibéral et un austéritaire de fer, et Arnaud Montebourg, partisan en 2012 de la démondialisation, toujours membre du PS français à ma connaissance. Ne parlons pas de la situation slovaque, où le parti lié au PSE y est allié à l’extrême droite pour gouverner – situation qu’il est bon que l’électeur français ignore! Si le PSE est bien devenu un parti fantôme, il en va de même avec le PPE où cohabitent le premier ministre hongrois Viktor Orban et des fédéralistes comme le député français Alain Lamassoure. Il y a tout un monde entre eux… Il y a certes des partis plus unitaires comme les Verts, mais ils sont tout petits, et il y a des écologistes plus à gauche qui ne sont pas chez eux…

    L’électorat ouvrier et plus généralement les classes populaires, traditionnellement travaillistes, ont le plus voté pour le Brexit et se tournent davantage vers l’UKIP de Nigel Farage. Cela change-t-il la donne pour les primaires du Parti socialiste, où les frondeurs et les «démondialistes» sont volontiers eurosceptiques sans être europhobes, à l’image de Jeremy Corbyn?

    Cela dépendra des conditions dans lesquelles seront organisées ces primaires. Si elles le sont essentiellement par les soutiens de François Hollande pour sauver le chef de l’Etat, ça ne changera rien. En revanche, si ces primaires correspondent à un départ préalable de François Hollande de la scène politique française, la gauche française essaiera de se regrouper pour ne pas être éliminée dès le premier tour. L’électorat de cette primaire libérée de l’hypothèse Hollande serait beaucoup plus large, et l’on pourrait imaginer que les frondeurs ou les soutiens d’Arnaud Montebourg lancent le thème: «On vous l’avait bien dit». L’ancien ministre du Redressement productif pourra dire: «J’avais porté une candidature en 2012 sur le thème de la démondialisation, la suite m’a largement donné raison». Ceci pourrait être un argument extrêmement fort pour lui ou pour d’autres candidats de l’aile gauche du Parti socialiste. Mais attention, ce n’est qu’une hypothèse, car encore faudrait-il qu’il s’agisse, si je puis dire, de «primaires post-Hollande», ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. La possibilité que le président de la République se représente va éloigner une bonne part des sympathisants de gauche, que Jean-Luc Mélenchon pourrait alors regrouper. Il n’est pas question en effet pour toute une partie de la gauche militante de re-légitimer en quoi que ce soit le «traître Hollande».

    La droite, partagée entre europhiles et souverainistes, privilégie largement les premiers depuis Maastricht. Le Brexit pourrait-il rompre cet équilibre? Y a-t-il un nouveau créneau qui s’ouvre pour Henri Guaino à l’intérieur des primaires LR ou pour Nicolas Dupont-Aignan en dehors?

    A droite, nous avons déjà vu les premières escarmouches. Chaque candidat se bat pour apparaître comme celui des candidats de la droite qui prendra le mieux en compte les conséquences du Brexit. François Fillon, Alain Juppé, Bruno Lemaire, bien sûr Nicolas Sarkozy, et même Jean-François Coppé ont pris position pour un grand chambardement en Europe. En revanche, toutes ces propositions de chambardement sont strictement franco-françaises et ne s’appuient aucunement dans la perspective d’un front commun réunissant une large partie de la droite européenne. En réalité, tous adoptent une posture gaullienne: «La France, la France, la France va proposer et les choses vont changer». Malheureusement, on est soit dans une Europe à 27, soit dans une Europe à 18 – c’est la zone euro – soit dans une petite Europe à 6. Dans tous les cas de figure, c’est une Europe dans laquelle l’Allemagne compte énormément. Tout chambardement dans les institutions européennes nécessitera que Berlin soit un partenaire de premier plan. Et pas seulement l’Allemagne, mais aussi l’Italie et d’autres puissances plus modestes. Cette posture souverainiste de la droite – François Fillon semble s’être rappelé récemment qu’il avait été le compagnon de route de Philippe Séguin – n’a aucun impact à l’échelle européenne pour permettre de crédibiliser les propositions d’un président de la République de droite élu en 2017. Le même problème se pose avec Nicolas Dupont-Aignan. Même s’il a quelques alliés, son projet pour une future Europe des nations n’a pas vraiment de dimension européenne. Quant à Henri Guaino, c’est en un sens le plus cohérent! Sa position gaulliste d’une France qui fait cavalier seul est assumée. Néanmoins, cette position ne saurait fonctionner. La France ne peut plus imposer sa volonté aux autres Etats membres de l’Union européenne.

    Pour le Front national, peut-on parler de consécration ou a contrario d’un dangereux pari si l’on en juge par les possibles retombées du Brexit sur l’économie britannique?

    Le Front national est de facto le grand gagnant du Brexit, car il est cohérent face aux événements qui se déroulent au Royaume-Uni. Alors même qu’il n’est pas obligé d’être en alliance avec d’autres mouvements dans la mesure où le Front national adopte une ligne nationaliste, il parvient à obtenir des soutiens d’autres partis européens. Une sorte d’Internationale des nationalistes est en train de se former. Il bénéficie aussi énormément des choix des autres partis français qui, faute de crédibilité de leur propre discours sur l’Europe, sont obligés de se rapprocher de la ligne frontiste. La droite tend ainsi à valider le discours eurosceptique. Le FN gagne surtout en crédibilité, car l’histoire semble se dérouler comme il l’avait prévu. Jusque dans les moindres détails. Regardez par exemple le vote britannique des classes populaires en faveur du Brexit : celui-ci valide le clivage frontiste du peuple contre les élites.

    C’est vrai que ses adversaires vont attribuer tous les malheurs du Royaume-Uni à ce choix populaire et que le FN n’aura d’autre choix que d’assumer jusqu’au bout ce soutien au Brexit, quoi qu’il advienne. En même temps, c’est une arme à double tranchant pour la gauche et la droite, car aujourd’hui, on ne sait rien de l’issue finale du Brexit, notamment en matière économique. Loin des catastrophes annoncées, on peut parfaitement imaginer que la situation britannique s’améliore. Ce serait alors un succès considérable pour le Front national. On parle à chaud de baisse de la livre sterling, de la bourse de Londres, etc. mais ce sont des réactions épidermiques et instantanées. En réalité, les économies bougent de façon beaucoup plus lente que ça. Ce qui compte au Front national, c’est de continuer à tenir un discours qui soit validé petit à petit par l’histoire. C’est en tenant la plume du débat européen, en imposant aux autres partis de se positionner, que Marine Le Pen compte avancer. L’euroscepticisme frontiste, qui n’a pas toujours existé, et qui tend en plus à se transformer en europhobie ou indépendantisme à la façon UKIP, s’est révélé être un excellent investissement de long terme au point que le Front national dispose en la matière d’un quasi-monopole auprès des électeurs. Le souverainisme de droite reste extrêmement limité autour de Nicolas Dupont-Aignan, tandis qu’à gauche, le souverainisme de Jean-Luc Mélenchon est extrêmement jeune, consécutif à ses déboires post-2012. C’est une certitude aujourd’hui: tous les ennuis de l’Europe sont des atouts pour le Front national.

    Christophe Bouillaud Propos recueillis par Alexis Feertchak, 30/06/2016

    Source : Figaro Vox – voix politique

    http://www.polemia.com/les-partis-politiques-francais-face-au-brexit-qui-sont-les-gagnants-et-les-perdants/