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Europe et Union européenne - Page 695

  • La question allemande et l’islam

    Pour la première fois, l’Allemagne a été frappée par un attentat musulman d’envergure revendiqué par Dae’ch, le 19 décembre 2016, dans le symbolique marché de Noël de Berlin, après une série de moindres attaques annonciatrices. Le terme ”musulman” est préférable  à ”islamiste”, car ce dernier vocable suggère qu’il ne s’agit pas de l’islam mais de sa déformation extrémiste. Ce qui est faux : l’islamisme et toutes ses exactions, dont le terrorisme, sont le produit du véritable islam, parfaitement conforme au Coran, livre de chevet de tous les djihadistes. Cet attentat est la conséquence de la politique d’encouragement de l’invasion migratoire de son pays – et des voisins européens– de la très perverse chancelière Angela Merkel, folle vêtue de la robe des sages. Le nouveau Président Trump a parfaitement compris la nocivité de la Chancelière. 

    Face à l’agression, la réponse bisounours

     Et comme toujours, à cet attentat de Berlin, on a réagi avec des larmes, des bougies, des bouquets de fleurs, des pleurs, des pardons. Les Allemands sont aussi affaiblis que les Français, voire plus. On exprime la ”tristesse”, pas la colère. On donne de soi une image de défaite, de déréliction et donc de soumission, catastrophique.

     Les viols et agressions sexuelles de masse commis à Cologne par des Maghrébins (faux réfugies et vrais envahisseurs) pour le nouvel an 2015 contre des Allemandes de souche n’ont pas tellement fait réagir l’opinion allemande (sauf une minorité diabolisée comme politiquement incorrecte), totalement abrutie par la propagande du système. Ces faits participent du début de la guerre civile ethnique qui menace l’Europe.  

    Après l’attentat de Berlin ; Angela Merkel s’est dite « très fière du calme avec lequel un grand nombre de personnes ont réagi à la situation ». Ce ”calme” n’est que de l’apathie et de la soumission. Et Angela Merkel est objectivement complice – organisatrice plutôt – du processus d’invasion migratoire et donc de tous les maux que cela provoque, dont la criminalité et le terrorisme.  Le cynisme froid de cette femme de tête obéit à une logique, non pas  en fait la plus nuisible des dirigeants politiques européens depuis 1945. Et, malheureusement, la plus influente, du fait du rabaissement tragi-comique du partenaire français – entièrement de sa faute, l’Allemagne n’étant pour rien ans les clowneries de François Hollande.

    En Allemagne, 168.000 clandestins déboutés du droit d’asile restent en attente d’expulsion. Ils ne risquent pas grand–chose, tout comme en France et ailleurs en Europe. Les agressions sexuelles massives du nouvel ans 2015 à Cologne par de faux réfugiés maghrébins (voir plus haut) ont été réfutées dans leur réalité par l’idéologie antiraciste du déni, dont Mme Merkel est la gardienne, elle qui a invité et fait entrer plus d’un million d’envahisseurs, appelés ”migrants”, et qui continuera à le faire si elle est réélue. Une partie de l’opinion publique allemande, abrutie et infantilisée, appelle la chancelière Mutti (”maman”), comme si elle était une protectrice du peuple allemand ; alors qu’elle en est une destructrice.

    L’Allemagne, malade et  masochiste

    En pleine forme économique (provisoire), l’Allemagne meurt néanmoins à petit feu, pour d’implacables raisons démographiques. Elle vit son chant du cygne, sa dernière illusion. De moins en moins de jeunes Allemand(e)s de souche naissent et se reproduisent. Le pays doit aller chercher sa main d’œuvre ailleurs. Un peuple qui vieillit est comme un capital qui s’épuise. Si rien ne change, dans deux générations, le peuple allemand aura disparu sous le double choc de la dénatalité et de l’invasion migratoire. C’est plié. Même la langue allemande deviendra doucement une langue morte.  La dégermanisation de l’Allemagne est entamée

    Notons que l’Allemagne (l’oligarchie et non l’opinion populaire, le peuple allemand) qui se croyait à l’abri des frappes terroristes musulmanes parce qu’elle n’a pas de passé colonial, qui a toujours manifesté une islamophilie et une turcophilie, a été frappée par les tueurs musulmans. Ironie de l’histoire : le Troisième Reich soutenait l’islam, et le Deuxième était allié du Sultan ottoman pendant la Première guerre mondiale. Les rapports de l’Allemagne et de l’islam sont troubles ; et ce dernier montre une singulière ingratitude. C’est sa marque de fabrique. La naïveté allemande, marquée par la culpabilité, n’en est que plus tragique. 

     Selon Ivan Rioufol, « la société allemande est dévastée par la culpabilisation. Ainsi meurent les civilisations émasculées et décadentes ». Comme en France, voire pis encore, « les citoyens sont anesthésiés par l’idéologie du grand mélangisme. […] L’Occident évitera la débâcle s’il renoue avec l’autorité, la force, la guerre. L’islamophilie d’Obama a accentué la vulnérabilité du monde libre, que Merkel a trahi en ouvrant les portes à plus d’un million de musulmans au nom de la ”diversité” » (Le Figaro, 0/01/2017).

    L’irresponsabilité allemande menace l’Europe et le peuple allemand

    La naïveté et l’angélisme règnent en Allemagne plus qu’ailleurs et cela frise la perversité. Ce pays a accueilli en un an un million de réfugiés et le flux continue. Mme Merkel est une destructrice de la civilisation européenne. Appels irresponsables à l’accueil de ”migrants” et de ”réfugiés” (à 90 % faux persécutés et envahisseurs) frontières ouvertes, contrôles déficients, laxisme judiciaire, police  molle, la liste est longue des dérapages de l’ État allemand, pires que ceux de ses voisins européens.   

    Le racisme délirant de Hitler doit être mis en parallèle avec l’antiracisme délirant de Mme Merkel. Le résultat est le même : une catastrophe pour l’Europe. De nature criminelle, dans les deux cas, directe dans le premier, indirecte dans le second. Avec la bêtise en prime. Autant il y a, dans la civilisation européenne, une grandeur allemande par ses apports culturels et scientifiques, par ses réussites économiques, autant, sur le plan politique, l’Allemagne, dès qu’elle s’impose, est une catastrophe pour l’Europe. Tout faux, tout le temps, et ce, depuis…1870 !  Exactement comme la politique étrangère américaine depuis les années 60.

    Militariste ou pacifiste, raciste ou antiraciste, militariste orgueilleuse ou masochiste culpabilisée, atlantiste américanolâtre (l’ex RFA), ou stalinienne et néo-hitlérienne (l’ex RDA), la politique allemande a toujours été catastrophique. Mme Merkel, en ouvrant les frontières de l’Europe aux ”migrants” envahisseurs est dans la continuité de cette irresponsabilité allemande. Cette dernière n’est pas seulement nuisible à l’Europe mais aussi au peuple allemand lui–même

    Haine raciste anti-européenne et christianophobie

    Pour Gilles Kepel, « le marché de Noël qui a été visé revêt naturellement une dimension chrétienne mais présente aussi un caractère festif […], une fête de la consommation ». (Le Figaro, 21/12/2016).  Noël, symbole de tout ce qu’ils haïssent. Et la fête est le symbole de tout ce qu’ils désirent mais que, frustrés, ils sont incapables de réaliser et de vivre.

    L’attentat de Berlin contre le marché de Noël, avec camion qui fonce dans la foule, réplique de celui de Nice pendant le 14 juillet, prouve que les agressions terroristes musulmanes, accomplies ou déjouées, visent les lieux festifs – symboles de notre civilisation ”corrompue”– et le christianisme. Le marché de Noël est une synthèse des deux, un symbole ethnique et de civilisation. En Autriche, un demandeur d’asile, faux réfugié, a été arrête juste avant de commettre un attentat à Salzbourg pendant les fêtes de Noël. C’est une obsession.

    Complicité objective avec les tueurs djihadistes au nom de l’”antiracisme”

    Depuis le début de 2015, plus d’un million de ”migrants” ou ”réfugiés”, en provenance de pays musulmans à 90%, sont arrivés en Allemagne et en Europe occidentale. Parmi eux, des centaines de guerriers et tueurs djihadistes sont infiltrés, comme Amri, l’assassin du marché de Noël de Berlin ; ce Tunisien était entré en Europe comme faux réfugié, par l’Italie, où il a fait 4 ans de prison pour des délits de droit commun. Jamais expulsé, parfaitement repéré comme candidat au djihad terroriste, connu comme voyou violent et repris de justice en situation irrégulière, demandeur d’asile débouté, il n’a été ni inquiété, ni arrêté, ni expulsé par les autorités allemandes. Des centaines d’autres terroristes musulmans potentiels sont dans son cas et actuellement en liberté dans chaque pays d’Europe.

    Un sénateur Vert allemand, Till Steffen, chargé de la Justice dans le Land de Hambourg a refusé la publication de l’avis de recherche de l’assassin tunisien du marché de Noël, afin d’éviter (langue de bois) les « amalgames » avec les musulmans et la « stigmatisation » de ces derniers. Cet ”antiracisme”, qui tient de la pathologie ethnomasochiste et xénophile est la clé de voûte de la démission des élites européennes.

    Le tueur tunisien  était passé au travers des contrôles des services de police allemands, non pas, comme on l’a dit par négligence,  ou par laxisme répressif motivé idéologiquement, mais par complicité. Celle-ci s’exerce au nom de l’”antiracisme”. Anis Amri, porteur de fausses identités, délinquant multirécidiviste, reconnu comme candidat au djihad meurtrier, a été libéré d’un centre de rétention en 2016 par un juge allemand. Cette mansuétude, très répandue en Europe, délivre un message – comme en matière de délinquance – d’impunité aux jeunes musulmans attirés par le djihad. La faiblesse et la lâcheté des autorités européennes excitent leur agressivité.

    Les collabos de  l’invasion migratoire et du terrorisme  

    Figure de l’ethnomasochisme et de la stupidité, le pasteur de Berlin, Markus Dröge a déclaré après l’attentat musulman du marché de Noël : « Le repli sur soi ne sert à rien. Nous devons apprendre à vivre ensemble  avec des gens de religion et de culture différentes ». Il ajoute que « c’est le message de Noël ». Autrement  dit : continuons d’accueillir l’ennemi en répétant que c’est un ami. Mme Merkel  partage exactement la même idéologie. Le ”message de Noël” consiste donc à accueillir et à tolérer ceux qui  massacrent les chrétiens sur les marchés de Noël…En plus de la bêtise et de la naïveté, il y a de la perversité.

     La secrétaire d’État à l’Intégration (vocable de langue de bois synonyme d’Invasion) Mme Aydan Özoguz, a expliqué: « la diversité nous rend plus riche et pas plus pauvres, cela doit être notre devise ». Ironie tragi-comique, cette déclaration, qui rabâche en langue de bois une des contre–vérités de la vulgate idéologique officielle,  a été faite quelques minutes avant l’attentat musulman de Berlin…Ce genre de propos et de comportements mensongers et pervers est constant chez les élites et les gouvernements d’Europe de l’Ouest (surtout en Allemagne, en France et en Belgique) mais aussi dans les hiérarchies des Églises chrétiennes, jusqu’au Pape. (1)

    Ces Allemands lucides qui s’insurgent

    Frauke Petry, la dirigeante de l’AfD (Alternative pour l’Allemagne) a proposé d’identifier les suspects de terrorisme, dans toutes les procédures de contrôle, par leur ”ethnie”, à partir de la pigmentation, de la couleur des cheveux et des yeux, etc.. Procédure de bon sens, pratiquée sans complexe aux USA et en Israël, étant donné que 100% des terroristes depuis quelques années en Europe, en Amérique et en Israël, sont d’origine arabe, d’Asie centrale ou africaine. Il ne sert à rien de perdre son temps à contrôler tout le monde. Mieux vaut se concentrer sur une population à risques précise et bien connue. Horreur ! La proposition a fait scandale en Allemagne car Frauke Petry a été accusée d’être « raciste ». Ce genre de préjugé idéologique revient à une complicité objective avec les tueurs.  

    Le parti ”populiste” allemand AfD, scandaleusement présenté comme néo–nazi, a fait une remontée dans les sondages et, surtout, a osé dire que Mme Merkel avait « du sang sur les mains »  après l’attentat de Berlin. « Ce sont les morts de Merkel » a accusé un responsable d’AfD, Marcus Pretzell. Cette image est malheureusement vraie. Angela Merkel, plus encore que les autres dirigeants européens, en favorisant l’invasion migratoire, facilite les attentats terroristes et prépare l’éclatement d’une guerre civile ethnique. Homicide par imprudence, 

    « Nous sommes en état de guerre, même si certaines personnes qui ne veulent toujours voir que le bien refusent de le reconnaître » a déclaré Klaus Bouillon , ministre de l’Intérieur (CDU) de la Sarre. Sa voix est bien isolée. Cependant, Sigmar Gabriel, le vice–chancelier (SPD), candidat à la succession d’Angela Merkel, s’est tout de même prononcé pour l’interdiction des mosquées salafistes, la dissolution de leurs associations et l’expulsion de leurs prédicateurs. Ces mesures – qui ont peu de chance d’être efficaces, voire même réalisées – sont totalement secondaires face au fait menaçant majeur : le déversement migratoire invasif à 90% musulman. 

    Le mouvement Pegida, très courageux, de résistance contre « l’islamisation de l’Occident » a été, bien entendu, assimilé par les médias et la classe politique à un mouvement de type fascisant ! Pour l’idéologie dominante islamophile, qui se légitime systématiquement par l’ ”antiracisme”, résister à l’invasion musulmane organisée est ”fasciste”. Incroyable inversion de la réalité : résister à l’islamo–fascisme serait… fasciste ! Les ennemis de Pegida – dont par ailleurs beaucoup sont d’origine turque, donc musulmans – qui sont Allemands de souche se comportent comme des collabos face à l’envahisseur et ne sont pas exempts d’une certaine fascination pour l’islam, ce qui était aussi curieusement le cas d’un régime passé qu’a connu l’Allemagne. Il est très important de soutenir toutes les forces de la résistance allemande contre l’islamisation et l’invasion migratoire, dont la Chancellerie, laBundeskanzleramt du 1, Willy–Brandt Strasse à Berlin est la planificatrice – osons le mot– criminelle.

    (1) Il faut lire à ce propos, le récent essai de Laurent Dandrieu, Église et immigration, le grand malaise, avec ce sous–titre  pertinent : «  Le Pape et le suicide de la civilisation européenne ».

    http://www.gfaye.com/la-question-allemande-et-lislam/

  • Actualité (éditoriale) du Groupe de Visegrád

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    Aristide Leucate EuroLibertés cliquez ici

    Si l’Union européenne s’effondrait, les pays constitutifs du groupe de Visegrád en assureraient la relève, mais sous une autre forme que celle qui aurait conduit inévitablement à sa perte. Telle est la conclusion de deux articles parus dans le dernier numéro de l’année 2016 de la revue Éléments (sous la signature autorisée de notre ami le journaliste Ferenc Almassy) et dans le premier de l’année 2017 de la déjà incontournable revue Conflits (sous la plume de l’historien non moins avisé Thierry Buron). La littérature généraliste étant plutôt indigente sur le sujet, on se félicitera de la publication de ses deux études aussi sérieuses et renseignées que complémentaires.

    Comme le rappelle Thierry Buron, « le Groupe de Visegrád (V4) existe depuis 1991, lorsque les dirigeants de trois pays (Pologne [alors dirigée par Lech Wałęsa], Hongrie [de József Antall] et Tchécoslovaquie [de Václav Havel] bientôt divisée en République tchèque et Slovaquie) se réunirent dans le nord de la Hongrie pour coopérer afin d’adhérer à l’OTAN et à l’Union européenne ». Almassy s’empresse de préciser, pour sa part, qu’au-delà de cette « version officiellement retenue, […] en vérité, il y avait dès le départ une volonté de créer une structure qui favorise sur le long terme l’entente, la communication et la coopération régionale entre des voisins au passé commun, au présent semblable et au futur résolument interdépendant. Les pays de Visegrád partagent le même souci de garantir leur liberté et leur souveraineté. »

    L’opinion a commencé à entendre parler du V4 à l’occasion de l’afflux invasif d’immigrants en provenance du Proche-Orient en 2015. Comme un seul homme ou presque, ces quatre pays se sont élevés contre le diktat bruxello-allemand leur enjoignant d’accueillir des quotas d’allogènes. Habile à simplifier jusqu’à la caricature, la caste médiatique eut vite fait de ravaler ces États irréductibles à un club rance de racistes populistes et réactionnaires. Comme le suggère implicitement Ferenc Almassy dans l’extrait précité, une telle approche serait non seulement fallacieuse, mais ferait aussi peu de cas de l’ADN originel du V4 dont les membres, note Thierry Buron « partagent des particularités géographiques et historiques fondamentales. Leur situation géographique, d’abord, à l’est de l’Europe occidentale, c’est-à-dire en première ligne au cours de l’histoire face aux invasions venues de l’est et du sud qui ont forgé chez eux la conscience d’être un rempart de la civilisation européenne. »

    C’est dire que ces pays sont habités par une longue mémoire européenne renforcée par une claire et haute conscience de leurs singularités nationales, sans que leurs peuples et leurs dirigeants n’y voient une quelconque incompatibilité. À l’évidence, l’Europe supranationale de Bruxelles ne peut que contrevenir à leur sage conception de l’Europe des peuples et des nations, celle-là s’étant arrimée, mutatis mutandis, au processus allemand du Lebensraum économique et industriel. Vue de la Porte de Brandebourg, l’Union européenne apparaît comme la reviviscence pacifique mais résolue d’un expansionnisme prussien puisant ses lointaines racines dans le « Drang nach Osten » décidé au XIIIe siècle par l’empereur Frédéric II Hohenstaufen.

    À juste titre, Almassy observe que l’un des principaux défis que devra relever le V4 consistera « tôt ou tard […] à se délivrer de l’hégémonie allemande », notamment dans le domaine industriel. Toutefois, prend-il soin d’alerter, « en cas de délitement européen, le véritable risque à l’heure actuelle réside dans la volonté américaine de pousser ses pions en Europe centrale, cible de choix pour créer une zone tampon face à la Russie et aller plus avant dans cette nouvelle guerre froide ». On ne saurait mieux dire, d’autant que malgré ses 26 ans d’existence, le V4 sorti de sa relative dormition par la crise migratoire, demeure une organisation, certes prometteuse, mais encore trop embryonnaire pour représenter une alternative de poids face à une UE moribonde (mais résiliente), sans pouvoir endiguer les appétits de l’hyperpuissance américaine.

    (Pour connaître toute l’actualité du Groupe de Višegrad, consulter le site VPost).

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Hongrie : « Suite à la victoire de Trump », le gouvernement va interdire les organisations pro-immigration financées par George Soros

    BREIZATAO – ETREBROADEL (11/01/2017) Avec l’arrivée imminente de Donald Trump à la Maison Blanche, le gouvernement hongrois a décidé d’anticiper les bouleversements politiques à venir en lançant une procédure d’interdiction des organisations subversives financées par l’un des principaux soutiens de Hillary Clinton : le milliardaire George Soros.

    Alliance Trump – Orban

    Soros, originaire de Hongrie et vivant aux USA, est connu pour financer de très nombreuses organisations subversives dont le but affiché est la destruction des nations et la création d’une gouvernance globale sous influence d’oligarques tel que Soros lui-même.

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  • Comment Molenbeek est devenu Molenbeek-sur-djihad : le livre événement

    Molenbeek-sur-Djihad-241x350.jpgMolenbeek-sur-djihad : tel est le titre de l’ouvrage qui paraît aujourd’hui aux éditions Grasset. Il est l’œuvre de deux journalistes, Christophe Lamfalussy, grand reporter à La Libre Belgique, et Jean-Pierre Martin, grand reporter à RTL Belgique. Le propos de ce qu’ils nomment un « thriller journalistique » : raconter comme Molenbeek, cette commune d’où étaient partis les assassins du commandant Massoud et auquel les djihadistes du Bataclan menés par Salah Abdeslam ont donné une renommée mondiale, est devenu un « incubateur du terrorisme ».

    Ils se sont donc plongés « dans cet étrange creuset du terrorisme, étudiant sa réalité actuelle et son histoire pour essayer de comprendre l’explosion d’un islam radical au cœur de l’Europe ». « D’argent saoudien en mères fanatisées qui envoient leurs fils en Syrie », ils racontent « la désolante rencontre du fanatisme religieux, du plus misérable gangstérisme et de l’incompétence politique », soit « trente ans de dérives » qui sont « une leçon, non seulement pour la Belgique, mais pour toute l’Europe ».

    C’est peu dire que les deux journalistes ont eu peur de « stigmatiser ». D’ailleurs, le titre donné à leur livre n’est pas de leur fait et leur a fait peur. « Nous le trouvions trop sensationnaliste », a avoué Jean-Pierre Martin sur RTL Belgique. Et puis…

    « Et puis on s’est dit que c’était pas faux après avoir rencontré un magistrat qui nous a fait cette confidence au lendemain d’une première audition d’Abrini, l’“homme au chapeau“ des attentats de Bruxelles, qui avait dit lors de cette audition qu’il avait été à Raqqa, la capitale autoproclamée du califat de l’organisation terroriste Etat islamique, et qu’il avait constaté que “tout Molenbeek y était“. »

    Les auteurs ne remettent jamais en cause l’immigration. Ils croient à la prévention, à l’intégration, etc. Mais s’ils ne proposent aucune autre solution que celles qui ont échoué, ils ont bel et bien identifié l’aveuglement complet des autorités belges, qui est aussi celui de toute l’Europe :

    « On a commencé à se pencher sur cette histoire pour finalement mettre en évidence le fait que la Belgique, parce qu’elle ne connaissait absolument pas la culture du monde musulman au milieu des années 60, quand les premiers immigrés sont venus, que le pays a accueilli ces ouvriers principalement marocains sans leur apporter un environnement culturel et spirituel, a donné le « paquet » à l’Arabie Saoudite, qui elle avait un véritable programme et voulait imposer à l’ensemble du monde arabo-musulman sa vision du monde qui était une vision wahhabite d’un islam très conservateur. De là, on s’est rendu compte comment le fondamentalisme s’était développé petit à petit en inoculant cette vision très conservatrice et réductrice de l’islam jusqu’à déboucher sur le djihadisme qu’on connaît depuis deux générations à Molenbeek. »

    Comme le signale Le Monde : « Sur les 543 combattants belges officiellement présents en Syrie et en Irak, 179 proviennent de Bruxelles et, parmi ceux-ci, 79 de Molenbeek. »

    Le quotidien du soir ajoute, sous la plume de son correspondant en Belgique :

    « Aujourd’hui, tous les commerçants juifs ont quitté Molenbeek, où les auteurs ont, en revanche, déniché des poupées Barbie en niqab. »

    http://fr.novopress.info/202844/comment-molenbeek-est-devenu-molenbeek-sur-djihad-le-livre-evenement/

  • Journal du Mercredi 18 Janvier 2017 : UE / Antonio Tajani élu au perchoir de Strasbourg

  • Fini le FN? Pas vraiment!

    FNNiDroiteNiGauche-768x1024.jpgPar 351 voix contre 282 à son concurrent  direct, le candidat social-démocrate Gianni Pittella, c’est  le « champion » des 217 députés du Parti populaire européen (PPE), l’Italien  Antonio Tajani, ex  porte-parole de Silvio Berlusconi et membre de Forza italia, qui a été élu hier en remplacement de Martin Schulz à la présidence du Parlement européen. Et ce grâce au soutien du groupe libéral-européiste ADLE présidé par Guy Verhofstadt  mais aussi à l’appui implicite des eurosceptiques britanniques, polonais et tchèques du groupe (ECR)… Mardi toujours, le Premier ministre britannique Theresa May a annoncé un Brexit assez radical dans ses effets (« Le Royaume-Uni ne peut pas continuer à faire partie du marché unique »), son refus de la tutelle de Cour européenne de justice,  son voue d’une limitation drastique de l’immigration en provenance d’Europe, tout en formulant le souhait que puisse être négocié des accords de libre-échange avec l’Union européenne.

    Le site des Echos commente aujourd’hui le huitième baromètre de la ­confiance politique réalisé par OpinionWay pour le Cevipof (Sciences po) qui note que si  «l’appartenance à l’Union européenne est encore vue comme une bonne chose par 42 % des Français (1 point gagné en un an), quand 24 % la voient comme une mauvaise chose il y a un mouvement (…)  de Français réclamant plus de liberté pour les entreprises, tout en affichant un scepticisme de plus en plus grand face à la globalisation et à l’ouverture, qu’elle soit sociale ou ­culturelle , analyse Pascal Perrineau, responsable du programme  Vie politique  de Sciences po.» L’ « adhésion plus franche à l’économie de marché »  de nos compatriotes est  modérée  par  une « réticence ancienne des Français vis-à-vis de la mondialisation (qui) va croissante. Ainsi 43 % des Français appellent à plus de protection face au monde d’aujourd’hui (13 points de gagné depuis 2009), quand l’appel à davantage s’ouvrir ne recueille plus que 24 % d’opinions favorables (33 % il y a sept ans).»

    « C’est surtout sur le plan ­culturel ou sociétal que l’ouverture au monde suscite le plus de crispations. On peut le voir à travers l‘affirmation qu’il y a trop d’immigrés en France , désormais reprise par 64 % des Français quand ils n’étaient que 49 % à le dire en 2009 (…), 62 % des Français jugent que l’islam représente une menace pour la République (56 % il y a deux ans) et ils sont même 43 % à affirmer que les enfants d’immigrés nés en France ne sont pas vraiment français. »

    Pareillement, ce même baromètre du Cevipof, constate Bruno Cautrès, chercheur CNRS au Cevipof et enseignant à Sciences po,  confirme que « le lien entre les citoyens et leurs représentants (est)  très profondément altéré, voire rompu. (…). Pour 89 % des sondés, les responsables politiques  ne se préoccupent pas de ce que pensent les gens comme nous ; pour 75 %, ils sont  plutôt corrompus ; 40 % des personnes interrogées éprouvent de la méfiance  en pensant à la politique et 28 % du dégoût ; seules 11 % d’entre elles ont confiance  dans les partis et près des trois quarts (70 %) estiment que  la démocratie ne fonctionne pas bien en France  (…).  Les Français sont attachés à la démocratie représentative, mais ne sont satisfaits ni de son fonctionnement ni de son efficacité, relève le politologue. Ce sont des citoyens critiques.  Ce qui conduit même 17 % et 49 % d’entre eux à souhaiter respectivement que  l’armée dirige le pays ou que celui-ci ait à sa tête un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du Parlement ni des élections ».

    Et l’article des Echos d’en tirer la conclusion que face à cette classe politicienne démonétisée,  « de ce point de vue », deux candidats immigrationnistes, respectivement euromondialiste et altermondialiste comme  «Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, qui se présentent à l’élection présidentielle en dehors des partis et de la primaire organisée par le PS , à la tête de deux mouvements citoyens, La France insoumise et En Marche, ont bien saisi l’air du temps »!

    Bruno Bernard  ancien conseiller politique à l’ambassade de Grande-Bretagne, directeur-adjoint du cabinet du maire (LR) Delphine Bürkli du IXème arrondissement de Paris,  soulignait  en avril dernier sur le site  atlantico  que M. Macron « espère » «  la mise en place d’un grand mouvement central, pivot de la politique française, avec du centre-droit et du centre-gauche. Tous ceux qui ont essayé n’y sont pas parvenus, de Jean Lecanuet à Jacques Delors, en passant par François Bayrou. Les Français aiment bien savoir à qui ils ont affaire : un homme de gauche ou un homme de droite, même s’il est possible, par la suite, de tendre des mains. Par conséquent, je ne pense pas que la tentative d’Emmanuel Macron soit vouée à une quelconque réussite sous son angle de tentative personnelle. De même, je ne vois pas En Marche! devenir un parti politique ; ou alors, ce sera un supplétif qui rentrera dans la nébuleuse du centre, comme il en existe déjà quelques-uns. La seule chose qui pourrait être bénéfique à Emmanuel Macron serait la recomposition complète du paysage politique français.»

    Patrick Buisson expliquait ces derniers mois que la montée du FN  dans les urnes  ne tenait pas à sa dédiabolisation mais à une radicalisation des électeurs français, principalement  autour des thématiques identitaires.  M. Bernard qui était aussi invité en fin de semaine dernière à s’exprimer  dans Le Figaro sur la campagne de Marine Le Pen s’inquiétait (?)  pour sa part  d’une dédiabolisation initiée  par la direction du FN et qui selon lui « remet en cause le socle électoral traditionnel du FN ». Elle pourrait rendre crédible assure-t-il, l’hypothèse (validée par un seul petit sondage) d’une qualification de M. Macron en lieu et place de Marine au second tour de la présidentielle face à François Fillon.

    «Le Front National sans le souffre »(sic) écrit-il  -le FN sans (sent) le soufre? NDLR-,  « est-il encore le Front National? » s’interroge gravement  Bruno Bernard.  «A l’heure où les peuples occidentaux semblent avoir soif de radicalité, le FN normal n’est-il pas à contre-courant? (…).  Le vin est coupé et pourtant elle continue à ajouter de l’eau : si (Marine)  élue, elle promet, non pas de dénoncer purement et simplement les accords de Schengen mais de les renégocier (…). Désormais il y a une feuille de papier à cigarette entre le programme de Marine et celui du candidat des Républicains qui lui aussi propose de réformer Schengen et la Commission Européenne. Le FN survivra-t-il à cette normalisation de trop? (…) L’avenir dira si le parti de Marine le Pen parvient à maintenir sa capacité d’attraction sans sa capacité de subversion.»

    FN jugé pourtant toujours aussi subversif, radical  dans ses propos et dans ses propositions par ses adversaires constate Bruno Gollnisch,  à commencer par MM.  Fillon,  Valls,  Mélenchon ou Macron.  Et dernièrement encore par le réalisateur subventionné du film anti FN  Chez nousLucas Belvaux, qui affirme même que le FN est «un parti totalitaire » dont le  «style»  consiste à  «identifier l’ennemi et le diaboliser pour l’anéantir» (sic).

    Alors totalitaire ou trop aseptisé le FN? Ce qui est certain c’est que Bruno Bernard se trompe lourdement, comme bien d’autres  politologues  et  observateurs avant lui, quand il affirme que «ce processus de respectabilisation (du FN est)  inspiré de celui mené par Gianfranco Fini en Italie » et qui  consisterait  en  «un bazardage en règle du fond de commerce paternel qui a permis au Front National de vivre confortablement grâce à une rente électorale comprise entre 15 et 20%? Les dirigeants actuels du parti ne sont-ils pas trop présomptueux en croyant pouvoir s’affranchir, d’un coup, du patronyme Le Pen, du nom du parti et de la flamme tricolore?».

     Alors que M.  Bernard se rassure (?), les dirigeants du  FN ne se satisfont  pas d’une quelconque rente électorale mais se battent pour accéder aux plus hautes responsabilités, certainement pas pour faire de la figuration.  Frontistes qui  ne veulent assurément pas  suivre le chemin de M. Fini. Bruno Gollnisch le rappelait encore dans un entretien  accordé au Figaro en août 2015, «Fini est l’exemple d’une impasse. Dauphin de Giorgio Almirante, il en a renié l’héritage. Malgré ces contorsions déshonorantes, il n’a jamais été président du Conseil. Aujourd’hui, son parti, naguère de 120 députés, ne pèse plus rien. Fini, c’est fini. Et Alessandra Mussolini, la petite-fille du Duce, siège à Strasbourg avec les députés français UMP-Républicains !».

    Nous l’avions aussi écrit sur ce blogue «la stratégie Fini, qui a commencé  par un changement de nom et du sigle du MSI,  a été un échec retentissant.  Fini est devenu atlantiste, s’est rallié au Nouvel ordre mondial, aux oukases de  Bruxelles,  a demandé pardon pour des crimes qu’il n’a pas commis, accepté  l’immigration-invasion, prôné la régularisation des clandestins,  s’est prononcé pour le droit de vote des immigrés et vanté, comme il l’a déclaré en mars 2009, les vertus de  la société multiethnique et multi-religieuse! Toutes choses  qui ne figureront jamais dans le projet présidentiel de Marine!

    https://gollnisch.com/2017/01/18/fini-fn-vraiment/

  • Udo Ulfkotte avait annoncé l’effondrement prochain de l’euro et la spoliation des épargnants, conduisant à la guerre civile

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    Udo Ulfkotte, journaliste allemand décédé le 13 janvier 2017, avait prédit quelques prochaines catastrophes : 

    « Un jour ou l’autre la situation va exploser ici. Il suffit d’une étincelle. Quand l’euro, cette monnaie qui fait penser à l’argent du Monopoly, va s’effondrer et dévorer les économies des épargnants, tout va partir dans tous les sens ici. Je conseille aux musulmans de faire leur valise très rapidement et de quitter le pays pour toujours quand cela va arriver… »

    « (…) le détonateur principal sera l’effondrement de l’euro, quand les Allemands vont devoir payer avec leurs épargnes les dettes incroyables d’autres Etats membres. Arrivé à ce stade on n’aura plus d’argent pour les retraités et pour les masses de musulmans qui vivent de l’aide sociale. «  

    http://www.medias-presse.info/udo-ulfkotte-avait-annonce-leffondrement-prochain-de-leuro-et-la-spoliation-des-epargnants-conduisant-a-la-guerre-civile/67935/

  • D’une allégeance l’autre

    Hier, la veille de la présentation ce mardi par le Premier ministre britannique Theresa May de sa feuille de route pour quitter l’UE, Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, présentait à Paris ses vœux à la presse. Une occasion de répondre aux propos (souhaits ?) de Donald Trump sur l’avenir de l’Europe de Bruxelles (voir notre  article publié hier), M. Moscovici anticipant des relations « certainement rock and roll » avec le nouveau président des Etats-Unis. « Je ne crois pas », a-t-il dit,  «que des commentaires qui en quelque sorte valorisent la division de l’Union, y compris en prévoyant de futurs départs, soient le meilleur départ dans les relations euro-atlantiques (avec l’administration Trump) ». L’ex-ministre français de l’Economie et des Finances a cependant essayé de faire bonne figure en affirmant ne pas être  « inquiet » sur la solidité  de l’échafaudage bruxellois : « je crois que cette idée qu’il va y avoir une contagion du Brexit est un fantasme, un mauvais fantasme », « le Brexit est regrettable (…) il est problématique et on attendrait de nos amis américains qu’ils ne s’en réjouissent pas ».

    Les patriotes, les souverainistes eux ne pleureront pas le départ du militant antinational et socialiste allemand Martin Schulz de la présidence du Parlement européen. Sur boulevard voltaire, Gabriel Robin souligne justement que  «dans un entretien d’adieu, Martin Schulz ne cache pas sa volonté d’étouffer les nations, voire de les nier. Il y déclare, notamment (…) que le Parlement et la Commission (européenne) devraient s’allier plus étroitement pour faire triompher une vision supranationale, c’est-à-dire une techno-administration post-démocratique mettant en échec les exécutifs élus des États membres. Il est tout de même sidérant de constater qu’un homme puisse à ce point mépriser les peuples souverains. S’il était tout à fait libre d’imposer ses volontés, Martin Schulz interdirait, probablement, les référendums et les partis  populistes  en Europe. »

    Populistes qui  participeront aujourd’hui, comme leurs autres collègues députés, à l’élection du successeur de M. Schulz. Au terme d’une règle non écrite, droite et gauche se partageaient jusqu’alors  tacitement  les présidences mais cette fois, les ententes entre blocs politiques européistes n’ont pas été possibles et six candidats sont en lice.  Ce qui pourrait rendre indispensable le recours aux quatre tours de scrutin  qui avaient été nécessaires en 1982, pour la toute première élection à la présidence du PE, du socialiste  danois Pieter Dankert.

    Le Groupe des Verts/Alliance libre européenne (ALE) présente ainsi  Jean Lambert ; le Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL), Eleonora Forenza; le groupe Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen (S&D) , Gianni Pitella ;  le groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE),  Guy Verhofstadt;  le Parti populaire européen (PPE),  Antonio Tajani;  le groupe des Conservateurs et réformistes européens (ECR),  Helga Stevens;  le groupe Europe des Nations et des Libertés (ENL) coprésidé par Marine Le Pen, le député roumain  et ingénieur  Laurențiu Rebega qui a rejoint ENL en juillet 2015.

    Le blogue les yeux  du monde rappelle que  Martin Schulz,  «conscient de la forte montée des courants eurosceptiques dans les institutions européennes aux élections de 2014, a été l’artisan de la coalition entre la droite et la gauche européennes visant à faire barrage aux partis populistes et conservateurs. Suite à un accord signé entre le PPE et le S&D, Martin Schulz est reconduit à la Présidence du Parlement européen, laissant Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission européenne. Le PPE semble aujourd’hui accepter difficilement le départ de Schulz, élu en 2014 contre un engagement des S&D à soutenir un candidat PPE pour les élections de janvier 2017. Manfred Weber, Président du groupe PPE appelle Schulz à respecter l’accord sur lequel il s’était engagé. Réponse de la gauche, en la personne de Gianni Pitella, Président du groupe S&D au Parlement :  Nous n’accepterons jamais un monopole du PPE, une des trois présidences doit revenir à la famille socialiste . Avec Juncker à la tête de la Commission et Donald Tusk à la tête du Conseil européen, la victoire d’un candidat PPE à la tête du perchoir marquerait un contrôle total de la droite sur les institutions européennes.»

    En l’espèce affirme Bruno Gollnisch, au-delà cette petite tambouille peu appétissante, derrière les  apparences , c’est bien le monopole des pro-bruxellois, de gauche ou de droite, qui est remis en cause par l’émergence des formations nationales ces dernières années. Il est d’ailleurs très éclairant que les représentants de l’oligarchie, politique, économique, médiatique qui œuvrent pour une poursuite de l’intégration-soumission à Bruxelles, militent pareillement pour notre inféodation à d’autres structures supranationales contraignantes. Tout se tient.

    François Hollande, à quelques heures de l’ouverture du très mondialiste Forum économique de Davos, a ainsi lui aussi fait entendre la petite musique progressiste, antisouverainiste habituelle. Le prétexte en a été sa remise de la légion d’honneur à Jane Hartley,  ambassadrice américaine (sur le départ), une non francophone nommée  à ce poste par Barack Obama  en 2014 pour la remercier  notamment de ses très importantes contributions  financières au Parti démocrate.  M. Hollande a ainsi tenu à répliquer hier à Donald Trump: « Je vous l’affirme ici, l’Europe sera toujours prête à poursuivre la coopération transatlantique (…). Elle n’a pas besoin de conseils extérieurs pour lui dire ce qu’elle à a faire ». D’une allégeance l’autre, le plus impopulaire des présidents de la Vème république a également confirmé , comme François Fillon et Emmanuel Macron, son souhait de rester sous la tutelle d’une Alliance atlantique, remise aujourd’hui en question  par  le président élu américain. «(L’OTAN) ne sera obsolète que lorsque les menaces le seront devenues elles aussi » a psalmodié M. Hollande.  Menaces que le bras armé du Nouvel ordre mondial a puissamment contribué à renforcer et à propager. Une manière  aussi de dire que le retour à une France libre et indépendante  sera toujours reporté sine die avec un Président issu du Système.  

    https://gollnisch.com/2017/01/17/dune-allegeance-lautre/