Europe et Union européenne - Page 792
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Bernard Monot (FN) sur les enjeux de la réglementation de l'Union sur les services financiers Bernard Monot Bernard Monot Abonné223 Ajouter à Partager Plus 354 vues 1 0 PartagerIntégrerE-mail https://youtu.be/MYf3-lyhlpg Démarrer à
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Merkel, Facebook et l’épuration numérique
Le Léviathan Facebook a accouché d’un nouveau monstre dans un grand silence. Baptisé OCCI (Online Civil Courage Initiative/Initiative de courage civil en ligne). Entendez par là : encouragement de la délation des propos xénophobes sur le réseau social. Il a vu le jour à Berlin le 18 janvier dernier lors d’une conférence de presse où Sheryl Sandberg, directrice opérationnelle du groupe, a fermement rappelé que « Facebook n’est pas un lieu pour la diffusion de propos racistes ou d’appels à la violence ». Dans le viseur, non pas seulement les « discours de haine » mais toute forme de dissidence avec la politique migratoire allemande.
En septembre 2015, alors que l’Allemagne procédait à l’accueil anarchique de plus d’un million de clandestins, la chancelière avait lancé une croisade antiraciste sur Internet, activement soutenue par le ministre de la Justice Heiko Maas pour qui les réseaux sociaux ne devaient pas « devenir une fête foraine pour l’extrême droite ». Les procureurs de Hambourg avaient accentué la pression en novembre en ouvrant une enquête contre plusieurs dirigeants de Facebook pour avoir facilité l’incitation à la haine en ne supprimant que trop rarement (ou trop tardivement) les messages hostiles à la politique migratoire. -
Bayern über alles ?
Comment tenter de stopper le flux migratoire qui l’année 2015, a vu plus de 1 000 000 migrants pénétrer en Allemagne ? Le land de Bavière a des idées…
La Bavière a haussé le ton ces dernières semaines. Face à l'incurie de l'Allemagne, incapable de gérer, selon elle, la crise migratoire, son ministre des Affaires intérieures, Joachim Herrmann, a déclaré que, si ce triste état de choses persistait, elle pourrait bien décider de reprendre à son compte le contrôle de ses frontières. En s'exprimant à la veille des fêtes de fin d'année, le ministre bavarois a sans doute tenu à marquer le coup. Et peut-être à rappeler à Berlin que son nom officiel est toujours « l’État libre de Bavière ».
Quoi qu'il en soit, ses propos, donnés au Welt am Sonntag, l'édition dominicale de Die Welt, sont nets. Pour lui, les contrôles réalisés aux frontières par l'Allemagne sont inadéquats et représentent « un risque immense pour la sécurité » en Bavière. Cela tient notamment au fait que la police fédérale allemande n'est pas en mesure de remplir efficacement cette mission en raison d'un manque d'effectifs.
La Bavière a proposé ses services aux forces de police allemandes, qui les a refusés .« Il s'agit d'une décision purement politique prise à Berlin », tempête Joachim Herrmann. « Le fait qu 'aucun contrôle approprié ne puisse être réalisé cinq semaines après les attentats de Paris, malgré le danger flagrant, est une preuve d'incompétence. »
Le mot est lâché ! Et le ministre y ajoute un calcul rapide, et définitif. « Quelque 4 000 demandeurs d'asile traversent encore quotidiennement la frontière en Bavière. (...) Nous pourrons encore accueillir 350 000 réfugiés en 2016, mais pas une nouvelle fois plus d'un million »,déclare-t-il.
Des frontières sur la route des Balkans
Berlin aurait tort de voir dans ces propos un simple coup de sang. Plusieurs faits sont, en réalité, à prendre en considération. Tout d'abord, le fait que le ministre Joachim Herrmann est membre de la CSU, c'est-à-dire de l'Union chrétienne-sociale en Bavière, qui correspond à peu près à ce qu'est la CDU dans le reste de l'Allemagne, mais en en étant indépendant et, de ce fait sans doute, beaucoup plus conservateur.
Autre point important, celui des frontières de la Bavière. Sise au sud-est de l'Allemagne, elle possède ainsi des frontières avec la Suisse, la République tchèque et l'Autriche, ce qui la place directement sous le flux migratoire arrivant de bien des pays par la route des Balkans. On ne saurait préjuger cependant que la Bavière, si elle mettait sa menace à exécution, et prenait effectivement la décision de contrôler elle-même
ses frontières, ne déciderait pas de les contrôler toutes, c'est-à-dire d'interdire le passage à ceux des migrants arrivant d'autres länder allemands...
Oh ! bien sûr, dans l’esprit de Joachim Herrmann, les critiques politiques ne sont pas limitées à Berlin. Elles se veulent la dénonciation d'une politique qui émane de Bruxelles, et qui, des institutions européennes, s'étend à tous les pays qui en dépendent.
Mais la volonté bavaroise de protéger soi-même ses frontières va à l’encontre de ce qu'est l'Allemagne : une république fédérale, régie par la loi fondamentale adoptée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en 1949, par laquelle les länder ont remis certains pouvoirs, notamment en ce qui concerne la défense des frontières, à l'Allemagne ainsi constituée.
Une volonté temporaire ?
En dénonçant sinon l'union fédérale, du moins sa fragilité, et surtout en récupérant sur ce point frontalier sa souveraineté, la Bavière remet (ou remettrait) en cause l'existence même de l'Allemagne telle que nous la connaissons aujourd'hui.
La question qui se pose dès lors serait de savoir si la volonté exprimée par Joachim Herrmann, et défendue, on peut le supposer, par un certain nombre de responsables politiques bavarois, n'aurait qu'une expression temporaire, auquel cas il s'agirait d'une simple suspension de la Loi fondamentale pour un temps donné.
Ou si les Bavarois ne prendraient pas goût à la réalité, peut-être moins improbable en notre époque de mutations politiques qu'il n'y paraît, d'un réel « État libre de Bavière ».
Olivier Figueras monde&vie 13 janvier 2016
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Sanctions contre la Russie: boomerang contre la France
Les sanctions économiques contre la Russie et les mesures de rétorsion russes qui ont logiquement suivi sont désastreuses pour l’économie française. À la suite de la crise ukrainienne, le gouvernement français, oubliant le principe de souveraineté nationale, a choisi une stratégie anti-russe, dictée par Washington et adoptée par les autres pays de l’UE. Cette position est catastrophique pour les intérêts français – mais aussi européens.
L’avertissement de l’ambassadeur de Russie
La dégradation de la relation franco-russe, création d’une inimitié factice, nuit plus à la France qu’à la Russie. La politique étrangère française commet une grosse erreur d’analyse, sur les plans politique comme stratégique. M. Alexandre Orlov, ambassadeur de la Fédération de Russie en France, déplore cette situation dans ses vœux : « je suis obligé de constater avec regret que la France, tout comme un certain nombre d’autres pays de l’UE, suit les règles d’un jeu qui n’est pas le sien en s’enfonçant dans une confrontation absolument inutile, insensée et dangereuse avec la Russie que J–P. Chevènement a qualifié de ”spirale de la folie” ».
Et il donne des statistiques inquiétantes : en 2014, déjà, le chiffre d’affaires des échanges et coopérations franco-russes avait chuté de 17,6%. Mais, en 2015, en milieu d’année (dernières statistiques connues), il s’est effondré de 44% ! Les sanctions contre la Russie de l’UE risquent de coûter 0,5% de PIB à la France et lui faire perdre 165.000 emplois. Sans compter les perspectives d’investissements, d’exportations futures compromises, les projets économiques annulés. Il ne s’agit pas seulement des programmes d’investissements français en Russie mais aussi des plans d’investissements russes en France.
De plus, nombre d’exportateurs français ne peuvent plus avoir la Russie comme client, notamment dans la filière agricole, à cause de l’embargo. Cela a les mêmes effets que si les Russes boycottaient les produits français. On se tire vraiment une balle dans le pied ! Il paraît (dixit M. Macron) que les sanctions pourraient être levées pendant l’été 2016 ; mais le mal est fait, même s’il dit la vérité.
Le mécanisme russophobe de soumission de l’Europe à Washington
Le gouvernement français a commis une bévue majeure. Et en parallèle, il s’apprête à valider le traité de libre échange transatlantique, imposé à l’administration de l’Union européenne très attentive aux lobbies industriels américains.
Comme l’écrit Yves de Kerdrel : « les princes qui nous gouvernent […] n’ont pas encore compris que l’Amérique se fiche des Européens comme d’une guigne et que nous ne l’intéressons qu’en étant ses affidés dans l’Otan ou comme signataires d’un traité transatlantique qui donne tous les droits aux États–Unis. Ils ne veulent pas voir que notre intérêt à long terme est de nous rapprocher de la Russie plutôt que de lui appliquer des sanctions ridicules » (Valeurs actuelles, 21/12/2015 – 06/01/2016).
Donc, d’un côté, l’Union européenne obéit à Washington pour prononcer des sanctions économiques contre la Russie qui nuisent aux économies européenne et russe, mais qui n’affectent en rien l’économie américaine, cette dernière ayant peu d’échanges avec la Russie ; et de l’autre, elle signe un traité commercial de soumission aux USA, qui est l’exacte réplique des fameux ”traités inégaux” et coloniaux imposés à la Chine au XIXe siècle !
On repère ici un double mécanisme très logique : le but de Washington est de rompre à son profit les liens économiques UE–Russie dans le but d’affaiblir et l’UE et la Russie. Bien joué. On ne doit pas du tout en vouloir aux stratèges de l’État US. Bon coup de poker. En revanche, on doit se demander si certains dirigeants de l’UE, qu’ils soient élus nationaux ou parlementaires et fonctionnaires européens, ne sont pas achetés, donc corrompus par les lobbies américains. (1)
Du fait de l’énorme baisse du prix international à l’export du pétrole (chute de 75% en dix–huit mois), la Russie, dont une trop grande partie de la balance commerciale et donc du PNB dépendent de ces exportations d’hydrocarbures) (2), se trouve dans une situation difficile. Les sanctions européennes, dictées par les USA, aggravent la situation russe. C’est le but.
Capitulation française
La politique étrangère de l’Etat français contredit complètement les intérêts nationaux sur plusieurs points : hostilité à la Russie, obéissance à Washington, coopération soumise avec les monarchies sunnites dictatoriales du Golfe, notamment Arabie saoudite et Qatar.
L’annulation (illégale au regard du droit commercial international) de la vente des navires militaires de la classe ”Mistral” à la marine russe, revendus à l’Égypte et payés par l’Arabie, a été une erreur géopolitique majeure. Une capitulation honteuse. On a vendu à de faux alliés des armes dangereuses destinées à de vrais alliés. Malheureusement pour nous, les Russes se souviendront de cette trahison. Comme ils se souviendront des sanctions économiques. Et bien d’autres pays se diront que la France n’est pas fiable dans ses contrats internationaux.
Du temps de De Gaulle, la France était beaucoup plus sympathique avec l’Union soviétique que la France d’aujourd’hui avec la Russie qui est pourtant plus démocratique que la défunte URSS. Pourquoi ? Parce qu’à l’époque, la France était un pays indépendant . Plus maintenant. L’hostilité des pouvoirs français et européens envers la Russie n’est pas seulement provoquée par le fait que certains dirigeants français et européens sont personnellement tenus par les lobbies d’outre–Atlantique ; mais aussi en raison d’une russophobie aux racines idéologiques.
La cause idéologique et morale de la russophobie
En effet la seconde cause de la russophobie de nos dirigeants ne s’explique pas du tout par la crainte d’ une prétendue ”menace russe” ou par le caractère ”dictatorial” du gouvernement de M. Poutine, affabulations auxquelles même les journalistes qui en font la propagande ne croient pas. Elle est que la Russie actuelle présidée par M. Poutine entreprend une révolution conservatrice ; c’est–à – dire un retour à des normes et des valeurs détestées par les oligarchies françaises et européennes.
La Russie, beaucoup plus que l’URSS de jadis, heurte l’Occident. L’Occident et l’URSS s’entendaient bien, finalement. Avec la nouvelle Russie de M. Poutine, le courant passe moins. La raison est que cette dernière défend une vision du monde, politique et éthique, qui est à l’opposé de celle du nihilisme occidental.
Patriotisme, natalisme, défense des traditions religieuses et familiales, enracinement dans l’Histoire, restauration de la puissance et de l’indépendance, etc. Toutes ces valeurs – qui sont pourtant les mêmes que celle que De Gaulle avait essayé de restaurer en France – sont détestées par les oligarchies européennes actuelles et par l’idéologie dominante, mais minoritaire. (3)
Nous sommes là dans un champ encore plus important que la géopolitique : celui de l’idéologie et de l’éthique. Nos dirigeants voient dans la nouvelle Russie poutinienne une énorme menace d’attraction, le danger d’un exemple pour les peuples européens. Ils nomment cela le ”populisme”. Tout ce est qui pro–russe est dangereux parce que cela menace le simulacre de la démocratie occidentale. Leur cauchemar : que la nouvelle Russie de Poutine
Quoi qu’il en soit, notre intérêt serait, non pas un ”pacte transatlantique ” ni un mondialisme suicidaire mais un ”pacte euro–russe”. La France devrait montrer l’exemple. Cette position n’est pas du tout fondée sur l’anti-américanisme mais sur la réalité géopolitique fondamentale. La Fédération de Russie est notre alliée naturelle dans la ”maison commune”.
Notes:
(1) Incroyable humiliation : l’actrice américaine bimbo et bas de gamme Pamela Anderson, par ailleurs femme d’affaire millionnaire et avisée, a été autorisée à faire devant l’Assemblée nationale française ( !) un discours contre le gavage des canards et des oies pour la fabrication du foie gras, spécialité française mondiale. Le lobbying est clair : casser une filière artisanale française au profit de l’industrie agroalimentaire US. Ceux qui ont autorisé le discours de cette actrice américaine de séries B devant les député(e)s – du jamais vu – peuvent légitimement être soupçonnés de connivences…Vous avez compris ce que ce mot sous-entend. Un mélange d’humiliation assumée, de corruption probable et de bêtise.
(2) Le principal défi économique de la Russie est de diversifier ses recettes extérieures par des exportations industrielles et de services hors matières première (pétrole et gaz). La Russie a donc besoin d’investissements européens. D’où la nécessité d’un bloc économique de libre échange euro-russe et non pas euro-américain.
(3) Les dirigeants ”démocratiques” de l’Europe actuelle font des politiques et développent des idéologies qui ne sont pas approuvées par la majorité de la population. En revanche, la politique de M. Poutine est approuvée par une majorité des Russes. Cherchez l’erreur.
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Le PS allemand paye des marginaux violents pour empêcher les manifestations d’opposants à l’immigration de masse
Source journalistenwatch ;TAZ
https://www.taz.de/!5020381/#sthash.cRIQV2NC.dpuf
Des documents du dernier congrès des « Jusos », les jeunesses socialistes du SPD, le parti socialiste allemand, font état de dépenses au profit de diverses associations Antifa.
On peut voir en particulier sur la ligne 6 des dépenses horaires de 45 € par heure pour participer aux manifestations ainsi que des locations de 48 bus pour acheminer ces miliciens.
On pourra constater ainsi que les Antifas qui se présentent comme des anarchistes ont monté une multitude de sociétés comme Antifa Reisen en charge des déplacements, Antifa Gmbh pour tout ce qui est publication et Antifa Catering pour tout ce qui est nourriture. Le document du congrès indique d’ailleurs que des sandwichs étaient prévus dans les dépenses.
Ces opérations correspondent en particulier aux violentes contre-manifestations qui avaient eu lieu contre PEGIDA à Dresde et Legida à Liepzig le 9 février 2015. Le gouvernement en avait fait porter la faute sur les « extrémistes » anti-immigration et aucune arrestation d’Antifa n’avait eu lieu.
Il y avait déjà eu des rumeurs sur ces attaques si bien organisées et l’on pouvait voir un début d’organigramme sur le net où des associations de Demokratie-Vereine « pro-démocratie » financées directement par les autorités publiques redistribuaient ces fonds à diverses sociétés commerciales montées par les Antifas.
Les « cartels » politiques SPD/CDU/Verts achetaient eux aussi des prestations auprès de ces entreprises estampillées Antifa.
Ces accusations avaient été qualifiées de pure propagande et l’arrivée massive d’immigrées avait commencé à ce moment-là.Lien permanent Catégories : actualité, Europe et Union européenne, immigration, islamisme 0 commentaire -
L'Etat islamique à l'assaut de l'Europe par la guerilla moderne
Imprévisible, inaccessible et insaisissable, l'Etat islamique manœuvre à sa guise et se joue de toutes les règles de vigilance européennes et s’apprête à refrappersur le vieux continent et spécialement en France. C'est ce qui ressort d'un rapport d'experts :
""Les experts nationaux sont d'accord sur le fait que le soi-disant Etat islamique a la volonté et la capacité de conduire de nouvelles attaques en Europe", a souligné Rob Wainwright. "Les attaques viseront en priorité les cibles molles (la société civile: NDLR), en raison de l'impact que cela génère", précise ce rapport qui décrit "un changement de stratégie de l'EI qui veut agir globalement".
Le rapport est le fruit d'un séminaire entre experts des 28 Etats membres de l'Union européenne organisé trois semaines après les attentats de Paris qui ont fait 130 morts le 13 novembre dernier. Il signale un "changement dans le mode opératoire" de l'organisation djihadiste implantée en Syrie et en Irak, désormais capable de réaliser "quand elle le souhaite", partout dans le monde, des "séries d'attaques complexes et bien coordonnées" grâce à des combattants locaux connaissant bien le terrain.
"Il semblerait que les commandants de l'EI ont une liberté tactique quand ils choisissent leurs cibles, afin d'adapter leurs projets à des circonstances locales spécifiques, ce qui rend encore plus difficile pour les forces de l'ordre la détection de tels projets et l'identification des personnes impliquées à un stade précoce", observe le rapport".Lien permanent Catégories : actualité, Europe et Union européenne, international, islamisme 0 commentaire -
D’Athènes à Calais c’est bien ce Système qu’il faut changer !
Il y a un an tout juste, Alexis Tsipras, héros de la gauche anticapitaliste et/ou eurosceptique, arrivait au pouvoir à Athènes. Alors qu’un sondage publié vendredi indique que 85% des Grecs sont mécontents de l’action de leur gouvernement, la correspondante du quotidien Libération, Maria Malagardis, constate «qu’il semble loin le temps ou (M. Tsipras) promettait de renouer avec l’espoir!». Désormais «les agriculteurs qui ont sorti leurs tracteurs dans la rue et agressent les députés ou les permanences de Syriza ne sont pas les seuls à manifester leur colère. Avocats, médecins, artistes, commerçants, retraités et même handicapés sont tous descendus dans la rue depuis une semaine.» La parole est donnée à l’analyste politique Georges Seferzis : «Tsipras a échoué à mettre un terme à l’austérité, mais se présente toujours en Grèce comme le défenseur des plus faibles. Le problème, c’est que son dernier projet de loi écrase d’impôts et de hausses de cotisations sociales les petits entrepreneurs et les agriculteurs, qui forment le cœur de l’économie grecque. La réalité de la Grèce ce ne sont pas seulement les indigents, c’est surtout cette petite classe moyenne qui a l’impression de trinquer une fois de plus. »
«Tsipras lui-même a-t-il changé ? Ou bien n’est-il que le général vaincu d’un pays à la souveraineté limitée ?». Ce qui est certain c’est que lui même et son parti Syriza étaient portés par les espoirs d’un peuple grec très durement tabassé, paupérisé, par les diktats financiers de latroïka BCE-FMI-Commission européenne. Hellènes qui payent aussi actuellement au prix fort, souligne Bruno Gollnisch, car «l’Europe» n’est pas seule responsable de tous les maux, les conséquences de décennies de mauvaises habitudes, de gabegie, de tricherie, de corruption, de gestion fantasque des comptes publics qui caractérisèrent la société grecque, notamment lors des années de règne du Pasok (parti socialiste)
Le référendum du 5 juillet de l’année dernière a vu les électeurs soutenir M. Tsipras (qui avait mis son mandat en jeu) en votant Non (à 61 %) à la proposition de réformes formulée par les créanciers du pays. Le parti au pouvoir a aussi remporté les élections législatives de septembre, marquées cependant par une très sensible montée de l’abstention.
Bref, malgré sa capitulation finale devant les préteurs, la trahison des électeurs (8 jours après le référendum…), ses reniements, ses démissions, son refus de se libérer de l’euro qui asphyxie inexorablement son pays, M. Tsipras gardait vaille que vaille la confiance du peuple grec…faute de mieux ?
Sur le site du magazine Causeur, analysant les législatives de septembre, l’économiste Jacques Sapir notait néanmoins «qu’il n’y a pas d’avenir pour la Grèce tant qu’elle reste dans la zone Euro et tant qu’elle ne fait pas défaut sur une part importante de sa dette. Ceci commence à se dire tant aux FMI que dans les couloirs de l’Union européenne. Le dossier grec est donc toujours sur la table. Même si, aujourd’hui, d’autres problèmes sont en train de focaliser l’attention, comme la crise des réfugiés.»
M. Sapir ne croyait pas si bien dire et la crise des migrants est plus actuelle que jamais, et s’expose de manière particulièrement emblématique à Calais. Cette fin de semaine, le maire (LR) Natacha Bouchart manifestait avec des commerçants de la ville pour exiger un « moratoire sur les taxes des commerçants du Calaisis » en raison d’ « une forte baisse de l’activité.» Celle-ci est due, comme chacun le sait, à l’explosion du nombre des clandestins traînant dans les rues et créant un climat de peur, de violences et de tensions dans la commune. Samedi toujours, desCollectifs de soutien aux migrants ont organisé une autre manifestation qui a réuni environ 2000 personnes, en présence du député écolo-gauchiste Karima Delli (EELV) et de Philippe Poutou, un des figures du groupuscule trotskyste NPA.
Occasion offerte à l’extrême gauche (antifa et autres casseurs appartenant à la mouvance internationaliste No Borders) de se livrer à des déprédations. 26 immigrés clandestins et 9 militants No Borders ont été interpellés après s’être introduit à l’intérieur d’un ferry britannique dans le port de Calais. Située en centre-ville, la statue du Général De Gaulle et d’Yvonne de Gaulle du a été ornée d’un tag «Nik la France» pendant la manifestation d’extrême gauche. Une dégradation qui a suscité les réactions forcément indignées du président du Conseil régional Xavier Bertrand et de Mme Bouchart… bien forcés cette fois de sortir de leur silence.
Le Figaro le rappelle à ses lecteurs, « le mouvement des No Borders est apparu en Allemagne dans les années 90. Depuis 2009, il apporte un soutien inconditionnel aux migrants de la Jungle qui souhaitent rejoindre la Grande-Bretagne. Les activistes aident ainsi les migrants de Calais à s’installer, à entreprendre des démarches administratives et ouvrent parfois des squats pour les accueillir. D’après le ministère de l’Intérieur, qui surveille de près le mouvement, ces anarchistes sont d’origine française, allemande et hollandaise. La presse outre-Manche évoque également la présence de nombreux militants britanniques dans leurs rangs.»
Les propos du porte-parole du ministère de l’Intérieur, Pierre Henry Brandet, sont rappelés pour l’occasion : «ll y a des militants No Borders qui ont été identifiés (…) qui profitent du désarroi, de la détresse de ces migrants, qui instrumentalisent cette détresse, et les poussent à faire n’importe quoi», «il y a derrière la détresse de ces migrants un certain nombre de personnes irresponsables qui instrumentalisent cette misère à d’autres fins qu’à des fins humanitaires.»
La violence des No Borders, petits pions qui instrumentalisent de pauvres immigrés mais qui sont tout autant instrumentalisés, répond en quelque sorte symétriquement à celle d’un capitalisme financier, apatride, mondialisé. Lui aussi est sans foi ni loi, lui aussi prône la disparition des souverainetés nationales, des frontières, la libre circulation sans frein des personnes, des biens et des capitaux. D’Athènes à Calais c’est bien ce Système là dont il convient de changer !
http://gollnisch.com/2016/01/25/dathenes-a-calais-cest-bien-ce-systeme-quil-faut-changer/
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Migrants : après Cologne l’AFP continue à ne voir que des femmes et des enfants…
Source : OJIM
Fin septembre 2015, l’Ojim évoquait déjà la manipulation par l’image orchestrée par les médias au sujet de la crise migratoire.
Alors qu’environ 80% des clandestins qui arrivent en Europe sont des hommes seuls, les agences de presse et les médias qui reprennent leur contenu n’ont de cesse de nous présenter sans arrêt des images de femmes, d’enfants voire de couples épris d’amour.
Près de quatre mois plus tard, et alors que Cologne est passé par là, la situation n’a pas changé. Comme l’a fait remarquer le compte Twitter des « Bobards d’or », qui en a publié quelques unes et se réserve sans doute le sujet pour la prochaine cérémonie, l’AFP poursuit sa campagne de désinformation en mettant largement en avant les femmes et les enfants, en dépit de la réalité du terrain.
Sur cette photo reprise par Jean-Yves Le Gallou, on voir par exemple un homme tenir la main à un enfant, suivi d’une femme et d’autres petits bambins.
Sur cet autre exemple, c’est bien une femme qui est mise au premier plan alors qu’à l’arrière, il n’y a que des hommes.
Enfin, rien de tel qu’une photographie chargée d’émotion comme celle de cet enfant en larmes emballé dans des couvertures…
Comme nous le disions déjà dans notre dossier, « l’image, dans cette campagne, joue un rôle fondamental. Il s’agit d’émouvoir, d’émouvoir et d’émouvoir encore, jusqu’à éradiquer l’esprit critique. Refuser, ou même simplement questionner ce qui est en train de se passer vous transforme alors immédiatement en salaud ». Nous sommes en plein dedans.
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Entretien avec Piero San Giorgio sur le crise migratoire
Joseph Navratil s’est entretenu avec Piero San Giorgio pour LaPravda.ch au sujet des conséquences en Europe de la forte proportion de jeunes hommes parmi les migrants, de l'analyse sous l'angle du survivalisme du départ de jeunes hommes de zones de guerre, de l’islamisation de la Suisse et de la politique helvétique.
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La Lettre d’Allemagne – N°3
Inlassablement, Mutti parcourait l’Allemagne, son bâton de pèlerin à la main, disant et répétant, à tous et en tout lieu, les deux mantras qui fondent sa politique, « Wir schaffen das » et « No limit ». Depuis l’été, elle en a fait, des kilomètres, elle en a tenu, des meetings politiques. Déjà, plusieurs fois, elle a dû remettre à leur place quelques députés ou fonctionnaires territoriaux de la CDU, qui montraient quelques crocs insuffisamment acérés contre sa politique.
Plus difficile : elle a dû à plusieurs reprises faire entrer dans sa boîte son meilleur ennemi, Horst Seehofer. A chaque fois, l’opération était plus difficile, comme si le ressort se raidissait. Mais jusqu’à cette affreuse nuit de la Saint-Sylvestre, tout paraissait maîtrisable, contrôlable.
Aujourd’hui, elle ne peut que constater la vanité de ses efforts. Elle refuse toujours – est-ce de l’entêtement, de l’aveuglement idéologique, la crainte de montrer à nouveau une face déplaisante de l’Allemagne, ou la conviction sincère que le flot ne pourra de toute façon être endigué ? – de prononcer les mots que même ses vassaux les plus fidèles et les plus loyaux attendent d’elle désormais, guettent en vain sur ses lèvres. Une chose est sûre : la classe politique allemande est en plein désarroi. Les déclarations inopportunes, les propositions irréalistes fusent, on s’entredéchire au sein des partis, on vocifère contre la droite populiste, on s’en prend au « mauvais » migrant, on fustige le « mâle », prédateur sexuel universel. Mais rien n’y fait : du terrain montent toujours plus clairs, chaque jour plus difficile à ignorer, les signaux d’un peuple qui balance entre incompréhension apeurée et colère inquiète. Les « Bürgerwehr » fleurissent, les marchands d’armes sont dévalisés, les autorités enregistrent une hausse spectaculaire des demandes d’autorisation de détention d’armes. Pas un média qui soit en mesure de distinguer entre le vrai réfugié et le migrant : confusion des mots, confusion des esprits. Les yeux du « deutscher Michel », en bas de l’échelle, commencent à se dessiller : ce qu’il voit ne le réjouit pas. La chancelière a ouvert les frontières : certains pensent – et pas des moindres – qu’elle a violé la loi. Le flot s’est engouffré, qui aurait dû se briser sur la digue des frontières extérieures de l’Union. Il ne tarira pas. Ni Frau Merkel, ni aucun dirigeant européen, n’a de solution à court terme pour le juguler ou le détourner. La Turquie, rempart de l’Europe : qui peut croire à cette fable ? La chancelière est allée à Ankara comme l’empereur à Canossa. Aujourd’hui, le Grand Turc est à Berlin, vient réclamer son tribut. Ni solution, ni volonté : désarroi. La dispersion ou répartition des migrants sur tout le territoire de l’Union ? Cette idée est déjà morte, plantée dans le mur de la réalité : des dizaines de milliers qui devaient quitter la Grèce et l’Italie, seule une poignée a pris la route du Nord. A Athènes et à Rome, on tremble en regardant vers Vienne, qui vient d’annoncer son intention de limiter l’accueil des migrants. Les Autrichiens vont-ils donner le signal, redouté et attendu ? La Macédoine, déjà, a réagi, fermant brièvement sa frontière. La Slovénie balance encore. Le château de cartes est prêt à s’effondrer.
Sur les radios allemandes, on évoquait ce matin le plan « A » de Berlin, consistant à limiter les flux tout en accélérant les expulsions et en diluant les admis. Des pans entiers de ce plan dépendent de la capacité politique de l’Union : nous savons ce qu’il en est. Le plan « B », évoqué avec angoisse par les journalistes et commentateurs, n’est rien de plus terrifiant que le retour des frontières nationales…
Le piège dans lequel l’Allemagne est engagée, et l’Europe avec elle, est en train de se refermer.
François Stecher 22/01/2016
Sondage INSA – Evolution des intentions de vote depuis août 2015
Revue de presse
• Violences dans la nuit de la Saint-Sylvestre
FAZ – 18.01.16 – Masculinité en crise
Mais pourquoi ils ne leur cassent pas tout simplement la gueule ?Deux femmes russes écrivains prennent la parole à propos des incidents de Cologne. Selon elles, en Russie, les choses se seraient passées différemment. La faute en revient aux hommes européens.
http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/maskulinitaet-in-der-krise-ja-warum-pruegeln-sie-sich-denn-nicht-14016271.htmlDie Welt – 17.01.16 – Migrants
La fin de la culture du non-dit vis-à-vis des Nord-Africains criminels
Jusqu’à la Saint-Sylvestre, en Rhénanie du Nord-Westphalie, il était souvent difficile à la classe politique et à la police de s’exprimer de manière offensive sur les crimes commis par des immigrés. On ne voulait en aucun cas apporter de l’eau au moulin de l’extrême droite. Il semble que cela soit en train de changer.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article151089556/Kriminelle-Nordafrikaner-ein-lang-gehuetetes-Staatsgeheimnis.htmlFAZ – 18.01.16 – Critique TV : Anne Will
« Cela peut se reproduire à tout moment »
Au cours de l’émission d’Anne Will, on parle des agressions sexuelles sur les femmes à Cologne, de la politique des réfugiés et d’Angela Merkel. On y tourne beaucoup autour du pot. Pourtant, à un certain moment une phrase tombe, pleine de vérité, comme nous en entendons rarement dans un talkshow.
http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/medien/tv-kritik/tv-kritik-anne-will-das-kann-jederzeit-wieder-passieren-14019912.htmlHuffington Post – 18.01.16
Le Bundeskriminalamt (BKA) est d’avis que les agressions sexuelles de Cologne étaient organisées
« Les jeunes hommes devaient être en communication les uns avec les autres », déclare le président du BKA, dans une interview au Bild am Sonntag. L’enquête pour savoir qui a organisé ce rassemblement et comment est toujours en cours.
http://www.huffingtonpost.de/2016/01/17/bka-geht-davon-aus-dass-d_n_9005392.html?icid=maing-grid7%7Cgermany%7Cdl1%7Csec3_lnk5%26pLid%3D421281• Crise des réfugiés
Die Welt – 17.01.16 – Une humanitaire aidant les réfugiés s’exprime
« Extrêmement exigeants, peu fiables et importuns »
Elle avait commencé son travail dans un centre d’accueil initial avec beaucoup d’idéalisme. Cependant, ce qu’elle a vécu avec les réfugiés lui a retiré toutes ses illusions. Une employée humanitaire s’exprime sur son quotidien.
http://www.welt.de/regionales/hamburg/article151097419/Extrem-fordernd-unzuverlaessig-und-aufdringlich.htmlDie Welt – 17.01.16 – Immigrés
C’est la dernière chance de Merkel dans la crise des réfugiés
Après Cologne, la chancelière est elle-même convaincue que le nombre des réfugiés doit chuter rapidement. Pourtant, il est à peine encore temps pour une solution au sein de l’Union européenne. Officieusement, l’Allemagne est déjà sous la menace d’un scénario d’horreur.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article151097242/Das-ist-Merkels-letzte-Chance-in-der-Fluechtlingskrise.html
FAZ – 18.01.16 – « Sinon, pas d’aide au développement »
Gabriel : Les pays d’origine doivent accepter de reprendre les demandeurs d’asile refoulés
L’Algérie et le Maroc doivent reprendre leurs citoyens dont la demande d’asile a été refusée, exige le ministre de l’Economie Gabriel. Selon lui, c’est une condition pour continuer à bénéficier de l’aide au développement allemande.
http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/sonst-keine-entwicklungshilfe-gabriel-herkunftslaender-muessen-asylbewerber-zuruecknehmen-14020036.htmlFAZ – 18.01.16 – La politique des réfugiés de Merkel
Une violation du droit ou bien rien que de très normal ?
Les juristes s’affrontent sur la conformité à la constitution de la politique des réfugiés d’Angela Merkel. La tentative pour établir la clarté nécessaire est malheureusement rendue difficile par le politique, à force d’obscurité et d’imprécision.
http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/ist-angela-merkels-fluechtlingspolitik-verfassungsgemaess-14019329.htmlFAZ – 17.01.16 – Crise des réfugiés
Pour Merkel, le compte à rebours a commencé
La patience vis-à-vis de la situation en Allemagne décline. Cela met la chancelière dans le pétrin. Le problème de Merkel est le suivant : ses succès ne sont plus d’aucun effet dans l’opinion publique. Et les options qui s’offrent à elle s’envolent. Un commentaire.
http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/fluechtlingskrise-merkel-laeuft-die-zeit-davon-14017998.htmlSpiegel Online – 18.01.16 – Crise des réfugiés
L’Autriche veut renforcer le contrôle aux frontières
L’UE se dispute depuis des mois pour adopter une attitude commune dans la crise des réfugiés. Aujourd’hui, l’Autriche prépare son cavalier seul. Le ministre des Affaires étrangères Kurz a annoncé un décret pour la sécurisation des frontières.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/fluechtlinge-oesterreich-will-grenzkontrollen-verschaerfen-a-1072557.htmlSpiegel Online – 18.01.16 – La tête de la CDU s’en prend aux critiques de Merkel« Fermez-la ! »
Règlement de compte à la direction de la CDU : les leaders des chrétiens-démocrates ont violemment attaqué, à huis clos, les critiques internes de la politique des réfugiés d’Angela Merkel. Certains ont même parlé d’un « petit tribunal ».
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/fluechtlinge-cdu-spitze-nimmt-sich-angela-merkels-kritiker-vor-a-1072589.htmlFAZ – 19.01.16 – Controverse sur la politique d’asile
Dobrindt met en garde contre un pacte contre l’Allemagne
La pression sur la chancelière est grande. Aujourd’hui, c’est même au sein du gouvernement que le soutien s’amenuise : le ministre des Transports Dobrindt demande un changement de cours très rapide de la politique d’asile. L’Autriche voit dans la fixation de limites supérieures la solution à la crise. L’UE veut que les « Hotspots » soient opérationnels dans quatre semaines.
http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/dobrindt-fordert-von-merkel-kurswechsel-in-asylpolitik-14021904.htmlDie Welt – 21.01.16 – Sondages sur les réfugiés
Neuf électeurs de l’Union sur dix rejettent le cap choisi par Merkel pour la politique d’asile
Ils sont moins d’un cinquième à croire encore au « Wir schaffen das » de Merkel. Parmi les électeurs de l’Union, le rejet est encore plus massif. Le nombre de ceux qui ont peur qu’il y ait trop de réfugiés a doublé.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article151292400/Neun-von-zehn-Unions-Waehlern-lehnen-Merkels-Asylkurs-ab.htmlDie Welt – 21.01.16 – Crise des réfugiés
Dans les Balkans, on aime la politique allemande des frontières ouvertes
Si l’Autriche et l’Allemagne changent leur politique des réfugiés, cela se répercute sur les Etats des Balkans. La Macédoine a réagi immédiatement, la Slovénie débat encore. Est-ce qu’à la fin toutes les frontières seront fermées ?
http://www.welt.de/politik/ausland/article151289244/Auf-dem-Balkan-lieben-sie-Deutschlands-offene-Grenze.html• Politique intérieure, liberté d’expression, AfD, PEGIDA, sondages, etc.
FAZ – 17.01.16 – Sécurité intérieure
Maas invite à un sommet des ministres de la Justice contre la violence d’extrême droite
Le ministre fédéral de la Justice, Heiko Maas, écrit que l’Allemagne connaît « une vague de violence xénophobe et d’extrême droite » qui menace la sécurité intérieure – et il invite ses collègues des Länder à un sommet.
http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/innere-sicherheit-maas-laedt-zum-justizgipfel-gegen-rechte-gewalt-14017963.htmlFAZ – 16.01.16 – Incitation à la haine sur le net
« Prenez une licence de détention d’arme et armez-vous »
Contre les demandeurs d’asile et « ceux d’en haut » : après la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne, le ton se radicalise sur les réseaux sociaux – avant tout chez PEGIDA. Les appels à interdire le mouvement se renforcent, mais est-ce seulement possible ?
http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/hetze-im-netz-macht-den-waffenschein-und-bewaffnet-euch-14009745.htmlFAZ – 18.01.16 – Parti de gauche (Die Linke) Sahra Wagenknecht est-elle encore de gauche ?
Sahra Wagenknecht, leader de la gauche, veut expulser les réfugiés coupables d’infraction, refuse l’euro et loue Ludwig Erhard. Cela excite ami et ennemi.
http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/linkspartei-ist-sahra-wagenknecht-noch-links-14018254.htmlSpiegel Online – 18.01.16 – Déclaration controversée sur un compte rendu de la WDR
« Un tissu d’inepties »
« Nous sommes incités à rendre compte de manière plutôt positive de l’action du gouvernement » : avec cette déclaration faite au cours d’un talkshow, une employée de la WDR [Westdeutscher Rundfunk] a provoqué une irritation certaine. L’émetteur a démenti avec véhémence, la journaliste elle-même a depuis déclaré « regretter amèrement » ses propos.
http://www.spiegel.de/kultur/tv/koeln-wdr-mitarbeiterin-bereut-pro-regierung-aeusserung-a-1072581.htmlFAZ – 19.01.16 – Critique TV : « Dur mais juste »
Journalisme critique ou bien « Lügenpresse » [presse du mensonge] ?
Le journalisme contribue-t-il encore à la formation d’une opinion politique ? Ou bien est-ce que les médias publics veulent seulement former une opinion unique dans la crise des réfugiés ? Les déclarations d’une journaliste de la WDR l’indiquent. On ne peut faire ce reproche à Frank Plasberg.
http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/medien/tv-kritik/tv-kritik-hart-aber-fair-dient-der-journalismus-der-politischen-meinungsbildung-14021972.htmlFAZ – 19.01.16 – Festerling, l’activiste de PEGIDA
On ne peut être plus radicale qu’elle
Avec ses attaques permanentes contre les demandeurs d’asile, contre la « Lügenpresse » et contre « les traîtres à la nation », l’oratrice de PEGIDA,Tatjana Festerling, perd toute mesure. Il n’y a pas à cela que des raisons idéologiques. Pourquoi ?
http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/pegida-aktivistin-festerling-radikaler-geht-s-nicht-14021313.htmlmopo.de – 21.01.16 – Sondage-choc à Hambourg
Le SPD s’effondre, l’AfD double son pronostic
C’est un vrai coup de tonnerre : s’il y avait des élections communales à Hambourg dimanche prochain, l’AfD en serait le grand bénéficiaire. C’est ce que montre un sondage représentatif de Trend Research.
http://www.mopo.de/hamburg/politik/umfrage-schock-in-hamburg-spd-schmiert-ab–afd-verdoppelt-sich-23421952FAZ – 21.01.16 – L’AfD avant les élections aux Landtage-
Le parti des fanatisés
Le parti eurosceptique de Lucke, avec son fondement libéral, est devenu l’AfD de droite populiste de Petry. La nuit de terreur de Cologne revêt une importance particulière pour le possible succès durable de l’AfD. Un commentaire
http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/afd-vor-landtagswahlen-frauke-petrys-partei-der-fanatisierten-14025328.htmlFAZ – 19.01.16 – Télévision et campagne électorale
La ministre-présidente se tait et sourit
L’AfD ne pouvait rêver mieux : le gouvernement de Malu Dreyers [Bade-Würtemberg], lui aussi, veut boycotter un débat télévisé entre les candidats si la SWR invite un candidat de la droite populiste. Que doit faire l’émetteur ?
http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/medien/wieso-zwei-landesregierungen-im-fernsehen-nicht-gegen-die-afd-antreten-wollen-und-den-swr-unter-druck-setzen-14021042.html• Politique extérieure, défense, étranger proche, divers
FAZ – 18.01.16 – Les réflexions de von der Leyens
La Bundeswehr en Libye ?
On ne peut pas augmenter à volonté le nombre des engagements de la Bundeswehr. Mais si l’on veut endiguer à la source les flots de réfugiés, il faut à tout le moins les envisager – en Libye aussi.
http://www.faz.net/aktuell/politik/von-der-leyens-ueberlegungen-bundeswehr-nach-libyen-14021134.htmlDie Welt – 21.01.16 – Danemark
Obligation de consommer de la viande de porc contre l’islamisation
« Guerre de la fricadelle » au Danemark : il y a peu de pays où l’on mange autant de cochon. A cause de l’immigration de musulmans, avec leurs règles alimentaires, certains Danois considèrent que leur culture culinaire est menacée. Et ils réagissent.
http://www.welt.de/vermischtes/article151276448/Mit-Schweinefleisch-Pflicht-gegen-die-Islamisierung.htmlLien permanent Catégories : actualité, Europe et Union européenne, immigration, insécurité, islamisme 0 commentaire