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Europe et Union européenne - Page 888

  • Laurent Ozon : « Ces gens sont violents et nous l’avons prouvé ! »

    Le 26 mai dernier à Bruxelles, Laurent Ozon, président du Mouvement pour la Remigration (que nous avions interrogé il y a peu), faisait face aux clandestins qui manifestaient à Bruxelles pour réclamer des droits. Leur réaction (violente) ne s’est pas faite attendre, comme en témoigne la vidéo visible ci-dessous. Pour le Bréviaire des patriotes, M. Ozon revient sur son action.

    ► LBDP : Pouvez-vous nous livrer le récit des événements et nous parler du discours que vous avez tenu ce jour-là ?

    L.O. : L’objectif de cette petite opération était de montrer à chacun que nous n’étions pas obligé de rester coi devant l’ahurissante campagne de justification des médias et des pouvoirs publics pour nous imposer les clandestins. Nous avons d’abord repoussé ceux qui étaient sur le monument, puis, en équilibre, je suis monté pour me faire entendre de cette petite foule de 200 personnes. À la fin de mon intervention, nous avions ce que nous voulions : une attaque violente en règle de clandestins et une véritable petite émeute en plein centre-ville qui a nécessité l’intervention des brigades anti-émeute.

    Quelques échanges de coups ont été nécessaires pour nous protéger, même si je tiens à le préciser, je n’étais pas venu pour cela. Il nous a seulement fallu répliquer lorsqu’ils sont passés des projectiles et des ruades aux coup de poings. Bref… Mon discours consistait en synthèse à rappeler qu’ils n’étaient pas les bienvenus, que nous étions chez nous et que nous les ferions repartir.

    ► Vous attendiez-vous à une telle réaction ?

    Oui. Nous ne nous faisons aucune illusion sur l’état d’esprit de personnes capables de noyer leurs congénères en mer parce qu’ils sont chrétiens ni de la nature agressive de leur démarche en arrivant chez nous. Ces gens sont violents et nous l’avons prouvé. C’est parce qu’ils ne rencontrent pas les réactions de la population qu’ils peuvent jouer aux misérables devant les journalistes.

    ► Vous dites (à Breizh-Info) que de nombreux policiers vous ont soutenu, bien qu’ils aient dû obéir aux ordres…

    C’est plus tard, en essayant de revenir sur la place qu’un cordon de gardes m’a bloqué et que durant ces minutes, nous avons reçus les aveux et sympathie des policiers. Si un jour quelqu’un donne l’ordre à ces hommes et ces femmes de nettoyer la place et de rembarquer ces intrus, croyez-moi, ce sera fait et avec le sourire. Voilà pourquoi la politique reste un objectif incontournable.

    ► Bien que certains vous accuseront de provocation gratuite, cet affrontement casse-t-il l’image des « gentils clandestins » que l’on tend à nous montrer dans les médias ?

    Oui c’est bien le but de cette opération, démasquer ces gens. Pour ce qui est de la « provocation », je crois bien que c’est la présence massive de clandestins dans nos villes, hébergés et nourris avec nos impôts qui constitue une provocation.

    ► La remigration se veut un plan pacifique et réfléchi. Ce genre de débordements ne fait-il pas mentir votre analyse, selon laquelle il existe une solution « douce » au problème migratoire ?

    Il existe une solution douce mais elle sera politique et diplomatique. Ce n’est pas une raison pour que les citoyens ne manifestent pas leur mécontentetement d’ici-là. Après, si ces clandestins ne gardent pas leur calme, on verra bien. Nous avons le droit et même le devoir de nous faire entendre. Nos institutions politiques tiennent leur légitimité de leur mandat d’assurer nos droits, de faire respecter nos lois et de protéger les citoyens contre l’abus, la violence, l’anarchie. Si elles n’agissent pas, elles perdent leur légitimité à assurer le monopole de la violence légitime. Nous devrons alors agir pour faire respecter nos droits, nos familles, nos terres et nos biens. Qu’elles prennent garde.

    ► Pour finir, comment voyez-vous l’issue du drame qui se joue actuellement en Méditerranée ?

    Tout cette affaire est fabriquée pour mettre le feu aux poudres. Le problème c’est que si nous ne réagissons pas, nous disparaitrons. C’est bien dans cette impasse que l’Oligarchie nous conduit. Il faut agir vite tant que cela peut encore être possible. Dans deux ans, ce pourrait bien être trop tard et nous pourrions assister à la deuxième partie de leur opération : un État aux prérogatives totalitaires gérant une guerre civile endémique en nous imposant une mixité forcée et la fin de nos libertés comme peuple.

    La souveraineté est aux peuples ce que la liberté est à l’individu. Le droit de pouvoir décider chez nous de ce qui est bon pour nous. Ils sont faibles. Ne nous laissons pas tétaniser par la crainte, les campagnes de désinformation qui veulent ridiculiser ou démoraliser nos réactions. C’est le moment de se lever !

    Propos recueillis par Christopher Lings

    NB : Laurent Ozon souhaite organiser une autre action à Bruxelles dans les prochains jours. Pour y participer, manifestez-vous rapidement à cette adresse : laurent.ozon@gmail.com

    source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Une idée pour les Mistral, refonte à l'UMP, referundum irlandais… l'actu vue par Bruno Gollnisch

  • Europe : l'échec de la stratégie du "containment"

    En jouant la ligne dure contre la Grèce, les créanciers voulaient faire un exemple politique. Cette stratégie semble avoir échoué entièrement, comme le démontrent les élections de dimanche en Espagne et en Pologne.

    Les élections locales espagnoles du dimanche 24 mai signent, au-delà du contexte local, l'échec de la stratégie des Européens depuis le coup de tonnerre de la victoire de Syriza le 25 janvier dernier. Le refus du compromis avec le gouvernement grec a été caractérisé par le rejet complet des « listes de réformes » présenté par Athènes, par la mise en place d'un processus d'asphyxie financière de la Grèce et l'insistance sur des mesures d'austérité que l'on hésitait à imposer au gouvernement conservateur d'Antonis Samaras.

    Les buts des créanciers de la Grèce

    Quel était le but de cette stratégie ? Certainement pas, comme on essaie de le faire croire, assurer le remboursement des dettes contractées par la Grèce auprès de ses « partenaires. » Assure-t-on un tel remboursement en menant un pays au bord du défaut, en réduisant les moyens d'action de son gouvernement et en faisant peser sur sa croissance la menace d'un défaut et d'une sortie de la zone euro ? Quoi qu'en disent les experts patentés, la raison eût voulu dans cette affaire que les créanciers, tout en prenant des garanties que les Grecs étaient prêts à leur donner, laissent travailler le nouveau gouvernement grec. L'accord du 20 février, où Athènes acceptait de payer son dû et se reconnaissait liée par les « accords existants », ce qui était déjà des concessions considérables, aurait dû suffire aux créanciers. L'intérêt économique de toute l'Europe était de rapidement réglé cette affaire grecque afin de se concentrer sur la timide reprise.

    La stratégie du « containment »

    Mais on a tout fait pour faire durer la crise grecque. C'est que, en réalité, la stratégie des créanciers était avant tout politique. Effrayés de voir débarquer dans leurs réunions feutrées des énergumènes sans cravate et professant des idées horriblement keynésiennes, les dirigeants européens ont voulu « faire un exemple » afin de « contenir » la poussée de ceux qui osent remettre en cause les choix pris depuis 2010. Cette stratégie était la même que celle du président américain Harry Truman, au début de la guerre froide, ce « containment » dont la Grèce fut, une des plus cruelles victimes par une guerre civile qui l'a durablement marquée. Pour éviter d'autres « dominos » de tomber, pour éviter que d'autres pays victimes de la logique des « sauvetages de l'euro » ne demandent à leur tour une restructuration de leurs dettes, il fallait mettre le gouvernement Tsipras à genoux. Il fallait que le premier ministre hellénique finisse par reconnaître la vérité des choix économiques imposés par les créanciers. Alors, preuve eût été faite qu'il « n'y a pas d'alternative » puisque même ceux qui professe une alternative finissent par accepter le bréviaire. Dès lors, à quoi bon voter encore contre la pensée économique dominante ?

    La leçon espagnole

    Ce calcul a échoué. Quoi qu'il advienne, non seulement la résistance grecque place les créanciers désormais dans la position de devoir prendre le risque d'un défaut hellénique, mais la recherche d'une capitulation politique grecque n'a pas permis de contenir les oppositions ailleurs. C'est le principal enseignement des élections espagnoles du 24 mai. Certes, il convient de rappeler que le parti populaire (PP) de Mariano Rajoy demeure le premier du pays. Il faut aussi souligner combien le mouvement anti-austérité Podemos semble être un phénomène urbain. Mais « l'exemple grec » n'a pas dissuadé les électeurs espagnols de « châtier » les deux grands partis qui avaient soutenu l'austérité en 2011. Podemos, que les sondages disaient en déclin, a frappé les esprits en s'imposant comme une force centrale à Madrid et Barcelone, mais aussi à Saragosse. Quant au parti « centriste » Ciudadanos, sorte de copie du grec Potami, parti « rénovateur », mais « pro-européen », il a percé de façon bien plus limitée que ce que l'on pensait. Enfin, la poussée de la gauche, toute tendance confondue, est très nette. Bref, si Podemos n'est certes pas « au porte du pouvoir » et si l'Espagne n'est pas la Grèce, la stratégie du « containment » a certainement échoué ce dimanche.

    Cauchemar espagnol

    Ce résultat est un vrai cauchemar pour les dirigeants européens. D'abord, parce que, comme la victoire de Syriza le 25 janvier, le succès de Podemos à Madrid et Barcelone et l'effondrement partout des Conservateurs permet de relativiser le « miracle économique espagnol » qui serait le fruit des « réformes douloureuses. » Les Espagnols ont, dans les urnes, ruiné ce storytelling devenu récurrent pour faire accepter lesdites réformes, notamment de ce côté-ci des Pyrénées. Ensuite, parce que les élections du 20 novembre présentent un défi délicat pour l'Europe. Si Podemos participe au pouvoir, il y aura une remise en cause de l'idéologie dominante en Europe, et un nouveau domino tombera. Si, en revanche, les deux partis traditionnels s'allient dans une « grande coalition » qui fait tant rêver les fonctionnaires européens, Podemos deviendra la première force d'opposition et on risque de reporter la chute du domino espagnol à plus tard.

    Suite au Portugal et en Irlande ?

    Le « containment » semble avoir échoué dans les autres pays qui ont connu les visites de la troïka. Si la greffe « Podemos » n'a pas pris au Portugal et si l'extrême-gauche n'y progresse pas, les Socialistes portugais n'hésitent plus à reprendre des éléments de langage de la gauche radicale et évoquent notamment désormais une négociation sur la dette. En Irlande, le Sinn Fein pourrait aussi l'an prochain faire une percée et prendre la première place, ce qui, là aussi, viendrait, là aussi, remettre en cause le fameux « retour du Tigre celtique grâce à l'austérité. » Dans ces deux cas non plus, le traitement infligé aux Grecs n'a pas eu l'effet espéré par les dirigeants européens.

    Les Eurosceptiques de droite ont aussi le vent en poupe

    Mais il y a encore pire. La stratégie du « containment » n'a pas davantage réussi à calmer l'essor des Eurosceptiques de droite. Pour une raison simple : la dureté avec laquelle les Grecs sont traités a alimenté le fonds de commerce « anti-Grec » et plus largement anti-euro de ces mouvements. La méfiance des créanciers de la Grèce a été prise comme preuve de la réalité des clichés contre ce pays. Une bénédiction pour des mouvements comme les Finnois de Timo Soini, arrivé en deuxième position le 19 avril lors des élections législatives finlandaises, mais plus généralement pour tous les Eurosceptiques du nord. De même, l'utilisation par les créanciers des oppositions internes à la zone euro entre les « bons élèves pauvres » (baltes ou d'Europe centrales) et « les mauvais élèves » du sud pour faire céder Athènes a été du pain béni pour les mouvements nationalistes de ces pays. Sans compter que ces pays ont pu aussi voir dans la renaissance de la crise grecque la confirmation de trois de leurs présupposés : l'incapacité de la bureaucratie bruxelloise, la mise en danger par l'Europe de l'argent des contribuables et la faillite des « sauvetages » de 2010-2011.

    Aussi l'euroscepticisme fleurit-il toujours davantage au nord et à l'est. Dimanche où les électeurs polonais ont infligé une gifle retentissante à Bruxelles en élisant contre toute attente à la présidence de la République le conservateur eurosceptique Andrzej Duda, contre le candidat du président du Conseil européen et ancien premier ministre Donald Tusk !

    L'appel de Matteo Renzi

    Le « containment » prend donc l'eau de toute part. Les dirigeants européens devraient donc d'urgence repenser leur stratégie vis-à-vis de la Grèce, mais, plus généralement, les fondements de leur pensée économique. Les électeurs n'ont pas toujours tort et leurs « protestations » révèlent aussi une forme de réalité économique que les dirigeants s'obstinent à ne pas vouloir appréhender au nom du « long terme. » Cet aveuglement qui fait de toute politique alternative un « populisme » mène l'Europe dans le mur. Matteo Renzi qui, ce week-end, devra faire face à des régionales difficiles, a, une nouvelle fois, appelé l'Europe à « changer. » Sera-t-il entendu ? Tout commencerait par la construction d'une vraie discussion avec Athènes. Plus que jamais l'avenir de l'Europe se joue en Grèce.

    Romaric Godin La Tribune :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuFkZAEVyZyWEfYqKd.shtml

  • L’Angleterre prépare le référendum sur son maintien dans l’UE

    Le projet de loi sur le référendum relatif au maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE est présenté aujourd’hui au parlement britannique. Cameron ne veut pas traîner sur ce dossier, qui doit l’aider à renégocier la place de son pays dans l’Union.

    « Le Royaume-Uni doit-il rester membre de l’UE ? ». Telle est la question à laquelle les Britanniques devront répondre par « oui » ou par « non ». Cette formulation positive figurant dans le projet de loi place les europhiles dans le camp du « oui ».

    C’est la première fois depuis quarante ans que le peuple britannique a son mot à dire sur notre place dans l’UE a souligné un proche du Premier ministre.

    Cette consultation est surtout pour Cameron un moyen de pression sur l’Union afin de réformer certains aspects de l’adhésion du Royaume-Uni à l’UE. Il vise notamment la répartition des pouvoirs entre les instances européennes et le parlement de son pays et les règles d’accès aux aides sociales pour les ressortissants de l’UE. Une négociation qui risque de s’avérer compliquée, la France et l’Allemagne ayant déjà opposé une fin de non-recevoir et préconisé au contraire un renforcement du fédéralisme.

    Laurent Fabius a de son côté qualifié ce projet de référendum de « très risqué ». Il a raison, en démocratie, le recours au peuple est un risque inacceptable.

    http://fr.novopress.info/

  • Les indignés espagnols et les promesses de la gauche zombie

    La gauche anarcho-communiste fait son grand retour en Espagne, sur fond de reprise économique et de baisse du chômage. Le bilan de Mariano Rajoy est plus qu’honorable, survenant après une épouvantable gestion socialiste qui aura duré duré huit ans. Mais des affaires de corruption sont venues ternir l’image de son parti devenu… impopulaire, et une jeunesse déboussolée, mal formée, promise au chômage ou au salaire minimum de 645 euros (attendez de voir, bientôt, en France), préfère tenter l’aventure sur fond de gauchisme attardé et bien encadré par les médias, sur fond aussi de féminisme dévoyé (pensez au cinéma apocalyptique d’Almodóvar), sur fond enfin de culture imbécile et de porcherie télévisuelle, porcherie qui a décimé les neurones qui pouvaient encore subsister chez les moins de trente ans dans la péninsule. C’est foot et saucisson pour les garçons, smartphone et fitness pour les filles, en attendant la télé-réalité pour les plus beaux. Les diplômés et les plus sérieux s’en vont.

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  • TTIP/TAFTA et ses investisseurs tout-puissants expliqués en moins de 4 minutes

  • Il y a 10 ans, les Français disaient NON au TCE

    Minute consacre sa Une aux 10 ans du non au référendum sur la Constitution européenne. Extraits :

    M"[...] Par 54,67 %, les Français avaient répondu non à la question posée, à savoir: « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe? » Le résultat était sans équivoque, la différence entre partisans du non et ceux du oui était supérieure à 2,6 millions de voix! [...]

    Après le non de 2005, il ne fallut que deux ans pour qu’un nouveau traité, qui n’avait rien du « mini traité » promis par Nicolas Sarkozy, élu en 2007, et ne tenait aucun compte du « non de droite », axé sur la perte de souveraineté, ni de « non de gauche », axé lui sur l’aspect jugé trop libéral du traité, soit signé puis ratifié, en 2008, par la voie parlementaire. Miracle des institutions républicaines qui permettent aux parlementaires d’imposer ce que le peuple a refusé. Valéry Giscard d’Estaing, le principal rédacteur de la Constitution retoquée par les Français, portera, dans « Le Monde » du 26 octobre 2007, cette appréciation sur le texte du traité de Lisbonne: « Les juristes n’ont pas proposé d’innovations. Ils sont partis du texte du traité constitutionnel, dont ils ont fait éclater les éléments, un par un, en les renvoyant, par voie d’amendements aux deux traités existants de Rome (1 957) et de Maastricht (1992). Le traité de Lisbonne se présente ainsi comme un catalogue d’amendements aux traités antérieurs. Il est illisible pour les citoyens, qui doivent constamment se reporter aux textes des traités de Rome et de Maastricht, auxquels s’appliquent ces amendements. Voilà pour la forme. Si l’on en vient maintenant au contenu, le résultat est que les propositions institutionnelles du traité constitutionnel — les seules qui comptaient pour les conventionnels — se retrouvent intégralement dans le traité de Lisbonne, mais dans un ordre différent, et insérés dans les traités antérieurs. […] » [...]

    Et en effet, la modification de la Constitution de la Ve République rendue nécessaire par l’adoption du traité de Lisbonne sera adoptée par 560 voix contre 181 sur 893 votants (il y eu 152 abstentions), après que François Fillon, alors premier ministre, eut posé les termes du débat en ces termes: « A ceux qui, pour des raisons de forme (sic), contestent les modalités d’adoption du traité de Lisbonne par la voie parlementaire et à ceux qui, pour des raisons de fond, s’opposent à ce traité, je pose une question simple: voulez-vous réellement relancer l’Europe ou préférez-vous son enlisement? » La pratique du coup de force parlementaire est, à vrai dire, la pratique coutumière en France. [...]"

    Michel Janva

  • Sortons du mauvais panthéon bruxellois, tombeau des peuples libres !

    Ça  bouge en Europe et la contestation  contre la dictature bruxelloise prend de l’ampleur, non parfois sans ambiguïtés et en empruntant  des culs de sac comme c’est actuellement le cas (pour l’instant?) avec Syriza en Grèce. Et ce dimanche en Espagne avec les succès aux élections locales d’un autre mouvement de  gauche radicale  Podemos,  deux  formations communiant dans le même immigrationnisme, le même refus de quitter l’Union européenne et de s’affranchir de l’euro. En Pologne, c’est le très droitier  Andrzej Duda  qui a emporté dimanche, à  la surprise générale, la présidentielle  devant le  président libéral-centriste sortant Bronislaw Komorowski. M. Duda était le candidat soutenu par le parti Droit et Justice (PiS) dirigé par Jaroslaw Kaczynski, ex  chef du gouvernement (de 2006 à 2007) sous la présidence de son frère jumeau, Lech, décédé en 2010.  PiS qui a donc le vent en poupe à l’approche des élections législatives et qui  est dénoncé violemment par les progressistes bruxellois qui fustigent  son populisme, son euroscepticisme, son nationalisme,  sa proximité avec l’Eglise catholique dans sa défense des valeurs traditionnelles…

    De son côté, le Premier ministre britannique David Cameron a débuté aujourd’hui  une tournée de capitales européennes.  Dans le but avoué de  renégocier les conditions d’appartenance de son pays à l’UE, qu’il remet plus largement  en cause en confirmant sa promesse (menace)  de campagne  d’organiser un référendum sur une sortie de l’Europe. Une perspective de « Brexit » (pour « British exit ») contre laquelle se dressent la City, certains  milieux d’affaires qui promettent une marginalisation, un  décrochage, voire une implosion  du Royaume-Uni en cas de victoire du OUI…

    Le quotidien Le Monde note à cette occasion que « les ressortissants des pays du Commonwealth résidant au Royaume-Uni pourront participer au référendum, mais pas les 1,5 million de ressortissants des pays de l’Union européenne. Ainsi, un Indien établi à Londres votera, tout comme un Maltais ou un Chypriote, mais pas un Allemand ou un Français. Avec cette mesure discriminatoire, M. Cameron adresse un signal de défiance aux Européens en même temps qu’un clin d’œil aux tories europhobes et aux xénophobes du parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP), qui craignaient que le vote des Européens ne soit trop favorable à un maintien dans l’UE ».

    «Pour avoir une chance de réussir est-il encore souligné, David Cameron devrait garder secrètes le plus longtemps possible ses deux principales armes : la date du référendum et la nature précise des réformes qu’il réclame. Tout en maintenant l’échéance officielle de 2017, il a laissé plusieurs de ses proches envisager un vote dès 2016. Il devra arbitrer entre des vents contradictoires : les milieux d’affaires britanniques font pression pour une date rapprochée car ils craignent une longue incertitude ; l’année 2017 coïnciderait avec les élections générales en France et en Allemagne, avec un risque que la présidente du Front National, Marine Le Pen, tire parti des négociations sur le  Brexit ».

    Et le quotidien de référence de noter encore que «l’issue du référendum sur le  Brexit  apparaît hautement imprévisible » sachant que «  David Cameron a pris le risque d’une glissade inopinée hors de l’UE ». Inopinée ? Cela n’est pas l’avis de très nombreux économistes de renom, sans même parler de l’avenir même d’une zone euro à laquelle le Royaume-Uni n’appartient pas.

    Alors que Nikos Voutsis,  ministre grec  de l’Intérieur, a laissé entendre  qu’Athènes   pourrait ne pas  rembourser le Fonds Monnétaire Internationale (FMI) en juin  son échéance  de 300 millions d’euros, sur  la somme totale de 1,7 milliard d’euros, l’idée d’une sortie de la Grèce de l’UE, d’un « Grexit » revient en force.

     Un scénario évoqué notamment sur le site d’Europe 1 : « Face à l’incertitude de leur avenir financier, les Grecs seraient amenés à vider encore plus leurs comptes en banque. À cours d’euros, les banques grecques devraient donc se tourner vers la BCE pour obtenir des liquidités. Or, comme l’explique Charles Wiplosz, économiste consulté par Le Figaro, la Banque Centrale Européenne (BCE) peut décider de stopper net son aide à la Grèce (…). Si la BCE lâche la Grèce, Athènes, n’ayant plus accès ni aux euros de la BCE ni aux euros de ses citoyens, pourrait envisager de quitter l’Union européenne et de revenir à sa monnaie d’origine, la drachme.»

    L’économiste Olivier Delamarche  associé et gérant de Platinium gestion le relevait en début de semaine sur l’antenne de BFM business, un des rares médias « bourgeois »  ou la voix des dissidents à la pensée dominante eurobéate peut des faire entendre,   que   le compte à rebours avant implosion  était enclenchée depuis longtemps. Tout l’enjeu pour les partis européistes étant de  retarder  l’inéluctable échéance.

    « Il est évident affirme-t-il,  que si la Grèce sortait de l’euro  vous auriez une contamination derrière de la plupart de pays qui diraient : eux (les Grecs, NDLR) ils s’en tirent, ils nous laissent une ardoise énorme et nous il faudrait qu’on la règle et qu’on continue à avoir des politiques ultra restrictives ? Non les gens se rebellent, votent contre les politiques qui nous enferment dans une situation  mauvaise, fichue . On sait que l’euro va éclater arrêtons de nous voiler la face et de croire au Père noël nous avons quelque chose qui est  mal monté, destiné de toute façon à éclater  c’est une  question de temps.»

    Autre économiste, Charles Grave, président de Gavekal Research, soulignait, lui aussi invité de BFM business fin avril,  que le dirigeant de Syriza,  « Alexis  Tsipras  a fait campagne sur une stratégie de rupture avec l’UE et à peine élu il s’est couché comme les autres (…).  Je ne vois pas comment un pays comme la Grèce, la France, l’Italie pourraient rembourser sa dette à échéance. Des pays avec des taux d’intérêts très bas et supérieurs à leur taux de croissance. Prenez l’Italie le secteur privé baisse de 1% par an il paye 1,5 % d’intérêt si vous empruntez à 1,5% pour investir à -1 et que vous êtres à 140% du PIB à un moment ou l’autre  vous sautez !»

    En effet, «vous ne pouvez  pas maintenir dans un taux de change fixe des pays qui ont de des productivités différentes.  Le vrai danger c’est que la Grèce sorte de l’euro réinvente la  drachme  et qu’un  an après  qu’on se rende compte que l’économie grecque va beaucoup mieux ! A ce moment là les Italiens, les Portugais vont se dire : mais qu’est ce que je fous dans cette saloperie ? le danger c’est pas  que la Grèce sorte de l’UE c’est que la Grèce sorte et que ça marche !»

    Cette levée de boucliers en Europe contre les politiques austéritaires, une éventuelle  sortie de la Grèce du mauvais panthéon bruxellois, ce tombeau des peuples libres et souverains,  autant d’éléments  susceptibles  de créer une réaction en chaîne note Bruno Gollnisch.  Ce qui est certain, c’est qu’ils  ne seront pas sans incidences en France même sur la perception du programme défendu par le Front National et sa candidate en 2017.

    http://gollnisch.com/2015/05/27/sortons-du-mauvais-pantheon-bruxellois-tombeau-des-peuples-libres/

  • La fronde contre Bruxelles s’intensifie grâce à deux hommes : David Cameron et Viktor Orbán

    À quand des dirigeants français capables de tenir tête à l’eurocratie totalitaire ?

     

    La Commission européenne agace les dirigeants les plus soucieux des intérêts de leurs peuples. Cet organisme supranational, dénué de légitimité démocratique et électorale, entend dicter ses volontés à l’Europe tout entière. Mais des voix s’élèvent enfin contre ce mode de fonctionnement peu soucieux des nations européennes.

    Récemment, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a grondé contre le projet de la Commission européenne visant à établir des quotas de migrants, pour répondre à l’afflux incontrôlé de réfugiés et de demandeurs d’asile aux frontières maritimes de l’Europe. Dans une déclaration qui devrait rester dans l’Histoire, le dirigeant magyar a tenu ces propos : « Nous voulons que l’Europe reste le continent des Européens et que la Hongrie appartienne aux Hongrois : c’est notre droit. » En effet, et c’est tout à l’honneur de la Hongrie que de réaffirmer son droit à rester souveraine.

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  • La Grèce annonce qu’elle pourrait refuser de rembourser sa dette

    Le gouvernement d’Alexis Tsipras s’est depuis le début montré très critique envers ses différents créanciers. Mais pour la première fois, un des ministres au pouvoir a annoncé ouvertement que le gouvernement ne rembourserait pas ses dettes contractées envers le FMI.

    C’est Nikos Voutsis, le ministre de l’Intérieur qui a fait cette déclaration fracassante à la télévision grecque. Il a été très clair :

    La Grèce ne paiera pas la prochaine tranche au FMI de 1.6 milliard d’euros, entre les 5 et 19 juin.

    Selon diverses analystes politiques, ce ministre tient une place de choix dans le dispositif d’Alexis Tsipras. Il est en effet l’un des membres du cercle rapproché du Premier ministre grec. Le porte-parole du gouvernement a nuancé en affirmant que la Grèce rembourserait ses obligations dans la mesure où « Il serait en mesure de payer ». Or il semblerait que les caisses de l’État hellène soient définitivement vides. Sans l’aide financière internationale, bloquée depuis l’été, le gouvernement serait dans l’incapacité de payer ses fonctionnaires en juillet.
    Il se pourrait que ces déclarations soient aussi un moyen de pression pour lesnégociations en cours.

    Alexis Tsipras a rencontré François Hollande et Angela Merkel jeudi dernier, et serait sorti satisfait de ce rendez vous. Par ailleurs, il semblerait que le Premier ministre grec ait appelé le secrétaire du Trésor américain pour intercéder pour lui auprès du FMI. Mais ces déclarations pourraient aussi viser à calmer l’aile gauche de Syriza, de plus en plus vociférante. Cette aile gauche représenterait 1/3 du parti, ce qui lui donne un poids de plus en plus important.
    Affaire à suivre donc. Vous pouvez compter sur votre équipe de réinformateurs pour surveiller les finances valétudinaires de la Grèce !

    http://fr.novopress.info/