Europe et Union européenne - Page 888
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Florian Philippot - "La Suisse est un modèle de démocratie"
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Échange transfrontalier d'infos concernant les infractions en matière de sécurité routière
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Marine Le Pen envoie du lourd dans « Der Spiegel »
Dans un entretien au quotidien Allemand Der Spiegel Marine Le Pen a dit quelques vérités sur l’Allemagne mais aussi sur l’UE et la crise Ukrainienne.
Je ne suis pas un propagandiste du Front National et reste très sceptique sur la sincérité de son programme politique comme sur les orientations idéologiques de sa base militante et électorale, mais lorsque des paroles vraies sont prononcées il faut le souligner.
Madame Le Pen a ainsi le courage de dire certaines choses, courage qui fait malheureusement défaut aux deux partis de gouvernement PS et UMP. Elle a ainsi remis l’Allemagne à sa place en affirmant dans son entretien au Spiegel que la politique économique Allemande était « nuisible pour tous les autres pays », ce que tout le monde admet depuis plusieurs années,y compris le FMI, à savoir que les excédents commerciaux Allemands fondés sur la compression de la demande interne et la déflation salariale, nuisent à l’ensemble de l’économie européenne et creusent les déficits commerciaux de ses partenaires.
La présidente du Front National a également souligné que les politiques d’austérité imposées par l’Allemagne et son orthodoxie budgétaire, allaient « conduire à l’explosion de l’Union Européenne. »
Enfin, il faut souligner la prise de position courageuse sur la crise Ukrainienne qui va à contre courant de la pensée unique médiatique et du bloc impérialiste américain. Marine Le Pen a ainsi affirmé avec justesse que l’Europe était « responsable de la crise en Ukraine », se démarquant de toute la propagande de l’OTAN, mais aussi que :
L’Europe marche à la houlette des Etats-Unis en présentant la Russie sous un faux jour
Elle a également appelé l’Europe à « se forger sa propre opinion au lieu de voir le monde avec les yeux des Etats-Unis », qui ne cherchent qu’à « élargir leur sphère d’influence dans le monde, surtout en Europe ; ils défendent leurs intérêts à eux et pas les nôtres. »
Ah, si seulement Madame Le Pen pouvait prêter sa paire de c….. à la serpillère qui nous sert de président…
http://lesmoutonsenrages.fr/2014/06/02/marine-le-pen-envoie-du-lourd-dans-der-spiegel/
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Copenhague: tirs vers un bâtiment où se tenait un débat sur l'islam
Lu ici :
"Copenhague: tirs vers un bâtiment où se tenait un débat sur l'islamisme avec l'ambassadeur de France, un policier blessé."
Addendum : 1 mort et 3 blessés. Les deux assaillants présumés sont en fuite. Armés d'armes automatiques, ils ont ouvert le feu sur les participants d'une réunion sur le blasphème, à laquelle participaient notamment l'ambassadeur de France, Francois Zimeray, et le dessinateur suédois Lars Vilk, qui avait, en 2007, caricaturé Mahomet. Plus d'une trentaine de balles ont été tirées sur la vitrine du café. Un homme d'une quarantaine d'années a été tué, et trois policiers blessés.
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Oser dire non au nouveau Yalta 1/7
Préparant une conférence-débat que l'Institut d'Histoire sociale de Nanterre organise pour ce 19 février, et où j'aurai l'honneur de "plancher", préparant aussi une proche réédition - nécessairement augmentée à 34 ans de distance ! – de mon livre "Yalta et la naissance des blocs", je me permettrai ici pendant quelques jours de partager le questionnement dans lequel s'inscrira ce double propos.
On cite parfois mais on ne développe pas assez souvent la définition de Paul Valéry évoquant l'histoire comme la science des faits qui ne se répètent pas. Contrairement aux principes de la méthode expérimentale en effet, la chaîne des événements propres aux sociétés humaines, qu'il s'agisse des nations ou des continents, ne saurait se reproduire à l'identique. En revanche leurs enseignements existent et ils s'imposent à nous.
Ainsi les négociations prévues à Minsk ce 11 février, pour se dérouler 70 ans jours pour jour après l'adoption par Roosevelt, Staline et Churchill, de la "Déclaration sur l'Europe libérée" du 11 février 1945, différeront sensiblement, par la forme et le fond, de ce qu'on appelait à cette époque la conférence de Crimée.
Ainsi, bien que ce soit à Munich que, quelques jours auparavant, on se soit réunis le 7 février, pour ne pas s'accorder vraiment, entre Américains, Européens et Russes, sur la sécurité de notre continent, la sempiternelle comparaison avec l'arbitrage de 1938, imaginé par Mussolini, n'aurait guère de sens, n'en déplaise aux gens vivant dans la réminiscence.
Si l'on peut tenter, tant soit peu, d'établir un parallèle plus pertinent, avec ce que la Mémoire exècre comme un paradigme de la capitulation, on devrait plutôt chercher du côté de l'étrange rendez-vous de Moscou du 7 février.
Ce jour-là M. Poutine était bel et bien demandeur, en fait. Il cherche à échanger un retrait ou une accalmie dans l'est de l'Ukraine, rebaptisé "Nouvelle Russie", contre un allégement des sanctions économiques qui le plombent et risquent fort de le mettre en difficulté vis-à-vis des oligarques qu'il représente. (1)⇓
Or, la veille, M. Hollande dont la position intérieure ne bénéficie certes plus, à un mois de distance, du prétendu "effet 11 janvier" a commis une faute. Une de plus dira-t-on : dans sa conférence de presse du 5 février, il s'est révélé résolu à éviter de s'engager, fût-ce par des livraisons de matériels, fût-ce par une intégration dans l'OTAN souhaitée par le gouvernement de Kiev, sur le véritable terrain de son interlocuteur.
Avant même de se rendre à Moscou il méritait donc bien, quoiqu'à son détriment, la comparaison avec son prédécesseur l'inconsistant radical-socialiste Daladier.
La grande devise des radicaux de la IIIe consistait à dire "appuyons-nous fortement sur les principes, ils finiront par céder".
M. Hollande a donc fait part de ses propres craintes, au nom des 28 pays d'une Europe, qui ne lui a donné aucun mandat, et dont il ne représente visiblement que le maillon faible. On ne l'ignore pas à Moscou.
De la sorte, sous la Ve déclinante, on capitule dans les faits, on ne bataille que sur les mots. On en distord le sens. Le pouvoir se sert des médias, pour en polluer la vérité.
On parle ainsi, vu de Paris, d'une "menace" de guerre. Mais le nombre de morts quotidiens, 47 victimes pour la seule journée du 10 février ! suffit à établir que ce conflit est déjà une guerre.
On a pris l'habitude de parler de "séparatistes pro-russes". Mais en toute objectivité, dans cette partie orientale de l'Ukraine, ne s'agit-il pas plutôt, tout simplement, de "rattachistes russes". Qu'ont-ils fait d'autre en Crimée ?
M. Poutine fait mine d'y voir une "guerre civile entre Ukrainiens". Mais alors pourquoi parler de "Russophones" ?
En vérité tout le monde sait bien qu'il s'agit d'un conflit décidé à Moscou, attisé par ses services et qui pourrait être arrêté du jour au lendemain lorsque le Kremlin en décidera. L'éviction des plus extrêmes et des plus délirants bellicistes dans les semaines écoulées en a bien marqué la possibilité.
Se prêter à ce faux-semblant, ce n'est pas "faire la paix avec les Russes", ce que toute personne sensée pourrait souhaiter, – sur des bases saines, pour faire face par exemple à l'islamo-terrorisme, –c'est au contraire encourager l'aggravation du conflit, se préparer à une nouvelle capitulation de l'Europe qu'on croyait libérée de l'hypothèque soviétique, avec ce qu'on appelle "la chute du Mur".
Cette menace permanente avait été installée à Yalta. (2)⇓
Elle a parfaitement fonctionné de 1945 à 1989. Il ne faut pas qu'elle réapparaisse.
(à suivre)
JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2015/02/oser-dire-non-au-nouveau-yalta.html
Apostilles
Conférence du 19 avril "Revisiter Yalta"
→ télécharger l'invitation
→ télécharger le plan d'accès.- À cet égard, on se reportera au besoin aux analyses, inhabituellement critiques vis-à-vis du pouvoir moscovite, formulées même par un Alexandre Adler le 6 au cours de l'émission C dans l'air. On remarquera aussi que le porte-parole habituel des milieux de défense a clairement reconsidéré une position jusqu'ici fort ambiguë.⇑
- En attendant la nouvelle édition de "Yalta" vous pouvez commander le livre sur "L'Alliance Staline Hitler 1939-1941" dans lequel est publiée la carte si rarement divulguée des conquêtes soviétiques effectuées dans le cadre du pacte de 1939, et entièrement avalisées en 1945, à Yalta.
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Nigel Farage : «L'Union Européenne est face à un tournant historique»
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Fusillade à Copenhague lors d’un hommage à Charlie Hebdo
Une fusillade a éclaté à Copenhague à l’extérieur d’un bâtiment où se tenait un débat sur l’islamisme et la liberté d’expression. A l’intérieur du bâtiment touchés par des dizaines de tirs se trouvaient l’ambassadeur de France, François Zimeray, et l’auteur des caricatures de Mahomet, Lars Vilk. Tous deux sont sains et saufs.
Toutefois, une personne de 40 ans a été tuée dans la fusillade et trois policiers auraient aussi été touchés.
Les médias vont-ils encore parler d’actes isolés alors que nous sommes en guerre ?
http://fr.novopress.info/182511/fusillade-copenhague-lors-dun-hommage-charlie-hebdo/
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CEDH : l'acceptation de la GPA conduit à celle des «usines à bébés» et de la «GPA-GAY»
Grégor Puppinck, docteur en droit et directeur du European Centre for Law and Justice, écrit dans Le Figarovox :
"En juin dernier, la Cour a condamné la France dans les affaires Mennesson et Labassée, puis elle se prononça sur une affaire contre la Belgique en septembre, et condamna l'Italie fin janvier. Enfin, dès le 3 février, la Cour a rendu publique sa décision de juger trois nouvelles affaires de GPA contre la France.
Avec les arrêts Mennesson et Labassée, la Cour a posé le principe de l'acceptation de la GPA à l'occasion d'affaires mettant en cause des couples hétérosexuels mariés ayant un lien génétique avec l'enfant conçu aux USA. Sur cette base, dans l'arrêt Paradiso et Campanelli, la Cour est allée plus loin en jugeant que l'Italie a violé le droit à la vie familiale d'un couple (dont la femme avait 55 ans) en leur retirant un enfant avec lequel ils n'avaient aucun lien génétique, produit sur commande et payé 49.000€ à une société moscovite spécialisée en GPA. En jugeant ainsi, la Cour a non seulement accepté une nouvelle fois la GPA, mais aussi entériné la production sur commande et la vente d'un enfant. Parce que cette production-vente d'enfant sans lien génétique avec les acquéreurs n'est en définitive qu'une forme particulière de GPA, l'acceptation de la GPA conduit nécessairement à celle de la vente d'enfant.
Les trois nouvelles affaires concernent un couple vivant à Dubaï et ayant obtenu un enfant en Ukraine et deux hommes ayant chacun conçu des enfants par GPA en Inde avec des mères porteuses qui se présentent aussi comme les véritables mères biologiques. L'un d'eux reconnaît avoir versé 100.000 roupies à la mère (environ 1.300€, trois ans de salaire d'une ouvrière) et 60.000 roupies à l'hôpital. C'est une «GPA low-cost». L'autre requérant est pacsé avec un homme ayant aussi obtenu des jumeaux en Inde. Ce sera la première affaire de «GPA-GAY» traitée par la Cour, mais elle se refusera à tenir compte de cette circonstance au nom du principe de non-discrimination. Ainsi, l'acceptation de la GPA conduit aussi à celle des «usines à bébés» et de la «GPA-GAY».
Au fil de ces affaires, c'est la même logique qui s'impose: la déshumanisation de la procréation rend possible, pour tous, l'obtention d'un enfant et la constitution de «familles» que la Cour s'empresse de protéger contre les lois qui s'opposent à la marchandisation des personnes. L'intérêt des enfants et la dignité des jeunes femmes «porteuses» sont sacrifiés.
C'est un engrenage qui étend la libéralisation de la GPA suivant un «rythme imposé par notre Cour» comme l'a reconnu Dean Spielmann, le Président de la Cour, lors de l'audience solennelle du 30 janvier 2015. Il faut savoir que c'est la Cour qui choisit ses affaires parmi les très nombreuses qui lui sont soumises: elle en rejette 95% sans justification ni examen approfondi, elle est aussi maîtresse du calendrier. [...]"
La sortie de la CEDH devient une question sérieuse et urgente.
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Ukraine : non, Poutine ne veut pas reconquérir l’Europe de l’Est
Pour résoudre le conflit ukrainien et éviter une escalade dangereuse qui pourrait mener à un scénario comparable à l’Ossetie, Hadrien Desuin recommande l’instauration d’une autonomie sous surveillance russe et européenne dans le Donbass.
Des tanks ukrainiens patrouillent dans la région de Donetsk. Crédits photo : ANATOLII STEPANOV/AFP
Les dernières avancées pro-russes dans l’est de l’Ukraine réactivent les craintes de troisième guerre mondiale chez les plus fébriles des atlantistes, de droite comme de gauche. Comme souvent, les comparaisons faciles avec le spectre de l’Allemagne des années 30 fleurissent. C’est plutôt vers la grande tradition de la politique étrangère russe basée sur la conservation des fondamentaux territoriaux qu’il faudrait se tourner : préserver un glacis protecteur à l’ouest de Moscou et un accès maritime au nord comme au sud. Alimenté par la peur d’un encerclement, Poutine cherche simplement à maintenir un contrôle sur l’Ukraine. Mission périlleuse depuis que la révolution de Maïdan s’est jetée dans les bras américains.
Le soutien, évident mais limité, accordé aux séparatistes du Donbass (leur indépendance n’a pas été reconnue) prouve que la politique poutinienne est au contraire rationnelle. Elle ne cède pas aux fièvres nationalistes de son opinion publique. Elle s’appuie sur un principe central : l’intérêt de la Russie. Il ne s’agit pas de reconquérir l’Europe de l’est comme les pays polono-baltes le craignent, ou de succomber à une crise d’autisme comme le suggère les américains, mais de conserver son influence sur l’« étranger proche ».
S’il était seulement guidé par une soif de conquête, Poutine aurait en quelques jours enfoncé l’armée ukrainienne et occupé Kiev sans que personne ne bouge en Europe et aux États-Unis. Les successeurs de Staline le firent à Budapest et à Prague et les alliés se contentèrent de protestations verbales. Une occupation militaire sous la contrainte serait stérile. Dans le Donbass, Poutine se contente donc de défendre l’insurrection pro-russe sous la menace de l’armée ukrainienne. L’objectif est de conserver une tutelle et un levier de négociation au sein même d’une confédération ukrainienne. Et surtout d’empêcher son voisin de rejoindre l’Union européenne et l’Otan, deux lignes rouges pour le Kremlin. Or, détacher l’Ukraine de l’Empire russe est une obsession américaine, théorisée il y a déjà quelques années par le brillant stratège et ancien conseiller à la sécurité de Jimmy Carter d’origine polonaise, Zbigniew Brzrezinski, dans Le grand échiquier. Sans l’Ukraine, la Russie cesse d’être un Empire. Elle cesse d’être une menace pour l’hégémonie des États-Unis. [....]
La suite sur Le Figaro.vox
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Ukraine-non-Poutine-ne-veut-pas
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LE PEN: Washington essaie de provoquer une « guerre en Europe »
La présidente du Front National Marine Le Pen a qualifié Bruxelles de « valet des Américains » concernant sa politique en Ukraine. Elle a accusé Washington d’essayer de déclencher une guerre en Europe et d’étendre l’OTAN vers les frontières russes.
« Les capitales européennes n’ont pas la sagesse de refuser de dépendre des positions américaines sur l’Ukraine », a déclaré dimanche la présidente du parti français d’extrême droite. « Concernant l’Ukraine, nous nous comportons comme les valets des Américains », a-t-elle souligné en précisant que « l’objectif des Américains est de déclencher une guerre au sein de l’Europe pour pousser l’OTAN jusqu’à la frontière russe ».
Elle a également accusé les responsables européens de fermer les yeux sur le fait que le gouvernement ukrainien « bombarde des populations civiles » en ajoutant que les résidents de la Crimée et de l’est de l’Ukraine pensaient que le pays devait être fédéralisé.
Marine Le Pen a en outre critiqué l’Union européenne (UE) à plusieurs reprises pour son attitude vis-à-vis de l’Ukraine et son prétendu manque d’indépendance à l’égard de Washington. En septembre, elle avait déclaré au quotidien Le Monde que la poursuite de la crise en Ukraine était « une faute de l’Union Européenne » fustigeant le fait que Bruxelles avait exercé un « chantage sur le pays en lui demandant de choisir entre l’Europe et la Russie ».
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