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Europe et Union européenne - Page 892

  • L'immigration coûte 0,5 % de PIB à la France, d'après l'OCDE

    C'est une enquête de l'OCDE (Organisation pour le commerce et le développement économique) dont vous avez pu lire des extraits et des commentaires dans la presse ces dernières vingt-quatre heures, jeudi 22 mai. La plupart des articles qu'il nous a été donné de consulter (Les Echos, Le Figaro, Reuters sur Boursorama) ont retenu un fait majeur dévoilé par cette enquête : en 2012, l'Allemagne a accueilli 400 000 immigrés sur son territoire, soit deux fois plus qu'en 2009. A tel point que la presse allemande en a fait ses gros titres, étonnée. 

    "Les flux migratoires [en Allemagne NDLR] ont augmenté de plus d'un tiers en 2012 par rapport à 2011, en raison principalement des mouvements en provenance d'Europe centrale et d'Europe de l'Est, et - dans une certaine mesure - d'Europe du Sud" explique l'OCDE. Avec 400 000 immigrés accueillis sur son sol en 2012, l'Allemagne est en deuxième position derrière les Etats-Unis (1 milion d'immigrés). Sachant que l'Allemagne est 27 fois plus petite que les Etats-Unis, grande comme l'Etat du Montana, et compte 80 millions d'habitants contre 317 millions d'américains, l'Allemagne pourrait en fait proportionnellement à sa taille et à sa population revendiquer la première place, devant les Etats-Unis. Ce flux migratoire a représenté 0,5 % de la population allemande en 2012.

    Quid de la France ? L'OCDE ne donne curieusement pas de chiffre pour la France dans l'étude publiée, mais communique tout de même deux informations de taille : "Plusieurs autres pays européens ont également connu des flux beaucoup plus élevés de migration en 2012 par rapport à 2011, certains, comme la France, la Suède et la Finlande, atteignant même des sommets historiques." L'agence Reuters, après avoir interviewé l'auteur du rapport, annonce le chiffre de 242 000 nouveaux entrants sur le territoire français en 2012.

    Mais le rapport ne se contente pas d'estimer les flux migratoires, il essaye surtout d'en évaluer l'impact. Or, c'est cette partie du rapport qui a bizzarement été éludée ou survolée dans les articles référencés ci-dessus. Pourtant, le communiqué de l'OCDE semblait limpide. Le troisième point mis en exergue sous les "principales conclusions pour la France" était : "ramener le taux d’emploi des entrants au niveau de celui des travailleurs natifs représenterait un gain fiscal notable et un impact budgétaire sur le PIB de 0,5% en France." Le rapport de l'OCDE ne dit pas autre chose, et nous citons ici in extenso le paragraphe sur ce sujet : "L'emploi est le déterminant le plus important de la contribution fiscale nette des migrants, en particulier dans les pays avec des États-providence généreux. Augmenter le taux d'emploi des immigrés au niveau des personnes natives du pays entraînerait des gains financiers substantiels dans de nombreux pays européens de l'OCDE, en particulier en Belgique, en France et en Suède, qui verraient un impact budgétaire de plus de 0,5 % du PIB. Il pourrait également aider les immigrés à atteindre leurs propres objectifs : la plupart des immigrés, après tout, ne viennent pas pour des avantages sociaux, mais pour trouver du travail et améliorer leur vie et celle de leurs familles. Les efforts visant à mieux intégrer les immigrés devraient donc être considérés comme un investissement plutôt qu'un coût." 

    0,5 % de PIB, c'est 10 milliards 

    Il n'y a pas besoin d'être un grand économiste pour comprendre ce que l'OCDE explique à mots couverts, sur un sujet hautement sensible. Le taux de chômage des étrangers en France, était en 2012, selon l'Insee, de 24,8 %, contre 9,2 % pour les Français, et 9,8 % au total, sachant que l'Insee appelle étranger toute personne qui ne détient pas la nationalité française. En estimant que les pays comme la France gagneraient 0,5 % de PIB (10 milliards d'euros) s'ils parvenaient à amener la population immigrée au même niveau d'emploi que "celui des travailleurs natifs", l'OCDE nous explique en fait que le taux de chômage élevé des immigrés en France coûte 0,5 point de PIB.

    Les immigrés sont-ils victimes d'une discrimination à l'embauche, qui justifierait leur taux élevé et persistant de chômage ? Non, l'OCDE explique que leur employabilité est directement proportionnelle à leur niveau d'éducation et de compétence. Si l'immigration a fait croitre de 31 % le nombre de diplômés de l'enseignement supérieur au Canada, qui pratique une immigration hautement sélective et attire des asiatiques et des européens, l'impact n'est que de 14 % en Europe explique encore le rapport. Mieux encore, l'OCDE explique dans un autre rapport publié également mardi que "les immigrés représentaient 47% de l'augmentation de la main-d'œuvre aux États-Unis et 70 % en Europe au cours des dix dernières années" et encore que "les immigrés contribuent de manière significative à la flexibilité du marché du travail, notamment en Europe". Jean-Luc Mélenchon et les électeurs du Front de Gauche apprécieront. Si l'on ajoute que l'Unedic, qui finance l'assurance chômage, annonce 300 000 chômeurs de plus en 2014 et 2015, la "recommandation" de l'OCDE oscille entre l'utopie et le delirium tremens...

    25 % de chômage chez les immigrés en France en 2012 

    Sur les dix dernières années, le taux de chômage des immigrés est tombé une seule fois sous le seuil des 20 %, à 19 %, en 2008, quand le taux de chômage des Français a atteint 7 % cette année là. Que ce soit en période faste pour l'emploi ou en pleine crise, le ratio est donc toujours de 1 sur 3. Nicolas Sarkozy, pour rédiger sa tribune publiée jeudi par l'hebdomadaire Le Point, avait il eu connaissance préalablement de ce rapport de l'OCDE, rendu public mardi soir à 20h30, quand le Point était déja chez l'imprimeur ("avant midi, le journal est définitivement bouclé et part pour l'imprimerie" explique le Point sur son site Internet) ? Il ne dit pourtant pas autre chose : " Nous ne pouvons plus continuer à faire semblant de croire qu'il est encore possible d'accueillir tout ceux qui le souhaitent. C'est une évidence qu'il faut suspendre immédiatement Schengen I et le remplacer par un Schengen II auquel les pays membres ne pourraient adhérer qu'après avoir préalablement adopté une même politique d'immigration. Ainsi serait-il mis fin au détournement de procédure qui permet à un étranger de pénétrer dans l'espace Schengen, puis, une fois cette formalité accomplie, de choisir le pays ou les prestations sociales sont les plus généreuses. Nous n'avons pas voulu l'Europe pour que soit organisé un dumping social et migratoire au détriment quasi systématique de la France. J'affirme que l'on peut être généreux et bouleversé par les évènements de Lampedusa et être dans le même temps suffisamment lucide pour ne pas accepter une absence de contrôle de notre politique migratoire qui nous conduit tout droit à la catastrophe. Si nous ne réagissons pas rapidement dans les années qui viennent, c'est notre pacte social qui va exploser".

    Source : http://www.economiematin.fr/eco-digest/item/10065-cout-immigration-france-ocde

    http://www.oragesdacier.info/

  • Présidence de la Commission européenne : les européistes ont menti

    D'Yves Daoudal :

    "Ils mentaient, et la preuve en a été donnée hier soir. Ils, c’est-à-dire tous ceux qui prétendaient que l’élection européenne permettait aux citoyens, pour la première fois, d’élire le président de la Commission européenne en même temps que les députés européens. Quelques chefs d’Etat et de gouvernement l’avaient proclamé, dont François Hollande (mais je me demande s'il n'a pas été le seul). Tous les politiciens européens qui s’étaient dit têtes de listes européennes (Juncker, Schulz, Verhofstadt, Bové, Tsipras) avaient fait campagne sur ce thème. La plupart des « spécialistes » de l’Europe dans les médias brodaient, ou plutôt matraquaient, sur le même thème.

    Le PPE a, sans surprise, gagné les élections. Donc le chef de file du PPE, Jean-Claude Juncker, a été élu président de la Commission européenne.

    Eh bien non. Parce que le traité dit que ce sont les chefs d’Etat et de gouvernement qui choisissent le président de la Commission européenne. Ils se sont réunis hier. Et ils ont pris la décision de demander à Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, de mener des discussions exploratoires afin de dresser une liste de noms de personnalités susceptibles d’occuper le poste de président de la Commission européenne. Sans même commenter la décision de la conférence des présidents de groupes au Parlement européen, de faire de Jean-Claude Juncker le candidat officiel du Parlement…"

    Michel Janva

  • La Commission européenne bafoue les peuples d'Europe

    Comme le CESE en son temps, la Commission de l'UE a rejeté, par veto, les 2 millions de signatures de l'initiative "Un de Nous". Rappelons que les membres de cette Commission ne sont pas alus, mais désignés par les chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l'UE.

    Communiqué de l'Initiative citoyenne Un de Nous :

    "Ce 28 mai, au dernier jour de son mandat, l’ancienne « Commission Barroso » a opposé son veto à l'Initiative citoyenne « UN DE NOUS / ONE OF US», la plus grande pétition de l’histoire des institutions européennes. Cette Initiative, portée par deux millions de citoyens, demande l’arrêt du financement public européen des pratiques impliquant la destruction volontaire de vies humaines avant la naissance. L'Initiative citoyenne européenne (ICE) est un mécanisme de démocratie participative créé par le Traité de Lisbonne par lequel un million de citoyens peut introduire un projet législatif dans les rouages bruxellois.

    Le Comité de UN DE NOUS exprime sa profonde déception face à une Commission sourde qui prend ce jour une décision contraire aux exigences éthiques et démocratiques. Alors que chaque projet d‘Initiative est contrôlé en amont par la Commission avant d'être ouvert à la signature, la Commission Barroso prétend en outre exercer un droit de veto en aval, à l'encontre des initiatives ayant pourtant obtenu avec succès le soutien populaire requis. Un tel pouvoir de veto est illégitime et anti-démocratique, car c’est au législateur européen qu’il appartient de se prononcer politiquement sur le fond de l’Initiative, et non pas à la Commission.

    UN VETO injustifié qui ne tient pas compte de l’objet même de la demande : La réponse de la Commission est hypocrite et dédaigneuse car elle fait semblant de ne pas comprendre l’objet de la demande et consiste en trente pages d’autosatisfaction sur sa propre politique. La Commission souhaite continuer à financer des pratiques biotechnologiques non éthiques et qui se sont révélées sans avenir et, à financer l’avortement dans les pays en développement y compris dans des pays où il est pénalement interdit.

    UN VETO injustifiable qui bafoue le processus démocratique : La Commission, plutôt que de constater le succès de l’initiative et de la transmettre au Parlement et au Conseil européens a abusé de son pouvoir de contrôle formel pour porter un jugement sur l’opportunité politique de « Un de Nous » et pour bloquer la procédure. La Commission essaie ainsi de défendre son privilège de pouvoir d’initiative, car elle était jusqu’à la création du mécanisme d’ICE la seule à pouvoir initier des procédures législatives. La Commission européenne a fait ainsi du mécanisme d’ICE un simulacre alors que les députés voulaient au contraire en faire un véritable instrument de démocratie participative. La Commission donne ainsi un nouveau témoignage de son absence de culture démocratique.

    Pour le Comité de Citoyens de « UN DE NOUS», la procédure n’est pas close : d’une part, la décision de la Commission est susceptible d’un recours auprès de la Cour de Justice de Luxembourg – qui a reconnu quant à elle le respect dû à la vie humaine dès la conception -, et d’autre part, le nouveau Parlement va auditionner la prochaine Commission, permettant de replacer le respect de l’Initiative citoyenne au cœur des débats, en demandant aux institution européennes plus d’éthique et plus de démocratie."

    Michel Janva

  • Belgique: le chef des nationalistes flamands chargé de former un gouvernement

    Le chef des nationalistes flamands de la N-VA, Bart De Wever, a été chargé mardi par le roi des Belges Philippe de mener pendant une semaine des consultations pour tenter de dégager une coalition et former "rapidement" un nouveau gouvernement.
    Vainqueur dimanche des élections, avec plus de 30% des voix côté néerlandophone, le président de la Nouvelle alliance flamande a été reçu pour la seconde fois en 24 heures par le souverain, qui en Belgique organise les discussions entre responsables politiques en vue de la formation d'une coalition fédérale.
    Le roi "a chargé (M. De Wever) d'une mission d'information visant à examiner les conditions dans lesquelles un gouvernement peut être formé rapidement", indique un bref communiqué du Palais royal, qui précise que le chef de la N-VA a "accepté cette mission" et qu'il "fera rapport au roi sur l'avancement de sa mission le mardi 3 juin".
    Bart De Wever, qui n'a jamais pris part à un gouvernement fédéral, a clairement indiqué que sa préférence allait à un coalition de droite avec, côté néerlandophone, les chrétiens-démocrates du CD&V et/ou les libéraux de l'Open VLD. Ces deux partis, membres de la coalition sortante, se sont jusqu'ici contenté d'indiquer qu'ils écouteraient les propositions de la N-VA.
    Mais Bart De Wever devra aussi convaincre des formations francophones de le rejoindre au gouvernement fédéral. Or, la tâche ne sera pas facile, a convenu le chef des nationalistes flamands dès dimanche soir.
    Une alliance avec les socialistes francophones du Premier ministre sortant, Elio Di Rupo, semble difficilement envisageable, tant est grand le fossé entre le programme néo-libéral de la N-VA et celui, social-démocrate, du PS, qui a remporté les élections côté francophone.
    D'autres partis francophones, comme le Mouvement réformateur (MR, libéral) du ministre des Affaires étrangères Didier Reynders ou le parti centriste CDH de la ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet, pourraient rejoindre une coalition dirigée par Bart De Wever. Mais ils n'ont pas caché pendant la campagne leur réticence à pactiser avec M. De Wever dont le programme, qui prévoit à terme l'éclatement du royaume, fait figure d'épouvantail côté francophone.
    Les observateurs estiment naturel que Bart De Wever entame ces discussions préliminaires mais soulignent qu'en cas d'échec du dirigeant nationaliste, une reconduction de la large coalition sortante, composée de libéraux, de socialistes et de démocrates-chrétiens, tiendrait la corde.

    https://fr.news.yahoo.com/belgique-chef-nationalistes-flamands-charg%C3%A9-former-gouvernement-115306445.html

  • Un groupe au parlement…

    Les socialo-libéraux et les libéraux socialistes des trois principales formations européistes au Parlement européen (PSE, PPE et Libéraux), sont déjà en plein conciliabule autour de l’éventuelle (probable) élection de Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne. Fort de son succès historique, il s’agit maintenant pour le FN de former un môle de résistance à l’euromondialisme au Parlement européen. Cela passe par la constitution d’un groupe sachant que  Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen et   Bruno Gollnisch siégeaient jusqu’alors au nombre des non-inscrits. Créer un  groupe aura pour effet   de démultiplier  l’impact et la visibilité des travaux des élus patriotes, en ce qu’il permet de déposer des amendements, donne accès à un temps de parole plus important et à la Conférence des présidents du Parlement, qui  attribue notamment les compétences des commissions, …

     Former un groupe réunissant des partis et formations se revendiquant des idées nationales, patriotiques, populistes,  souverainistes ou eurosceptiques,  est une tâche  ardue et délicate.  Bruno Gollnisch est bien placé pour le savoir lui qui a appartenu dans les années  90 au Groupe des Droites Européennes, et qui  fut à la tête dans un passé très proche de deux groupes européens, Identité Tradition Souveraineté (ITS) et l’Alliance Européenne des Mouvements Nationaux (AEMN) réunissant des formations patriotiques qui ne siégeaient pas forcément au Parlement européen.

     Le site de Marianne l’évoquait, dans une note pour la fondation Jean-Jaurès publiée le 23 mai, « le chercheur Jean-Yves Camus  prévoyait que moins de 30% des élus seront rattachables aux droites eurosceptiques, nationalistes, radicales ou extrêmes. Cela constituera une progression, mais sans doute pas un tsunami politique ».

     Pour autant, « sur le papier », avec désormais 140 députés dits eurosceptiques sur 751dans cette nouvelle mandature, sachant que le FN  revient avec  24 députés  et qu’il en faut au moins 25 de sept pays différents pour pouvoir former un groupe, ce souhait ne semble pas irréalisable. Les jours prochains seront consacrés, entre autres,  à ces tractations importantes.  Marine Le Pen tiendra ce mercredi une conférence de presse sur ce thème  àBruxelles avec « ses alliés ».

     En novembre dernier  à Vienne, les jalons d’un groupe en devenir, ayant comme ébauche  l’Alliance européenne pour la liberté (AEL) à laquelle appartenait déjà Marine, certains élus du FPÖ et  du Vlaams Belang dans la dernière assemblée, ont été posés.

     Lors de leur réunion en Autriche six partis -FPÖ, PVV, Ligue du Nord, Vlaams Belang etSNS slovaque- avait acté une déclaration commune portant sur «le maintien de la souveraineté nationale contre le centralisme de Bruxelles» et «la conservation des identités culturelles des peuples européens contre une immigration massive et une islamisation de l’Europe».

     Depuis le SNS n’a pas réussi à avoir d’élus et certaines des formations citées plus haut pourraient être  tentées par d’autres alliances, notamment avec  les britanniques d’Ukip, ( 29% des voix, 23 sièges). Le site du Figaro s’en fait  l’écho,  « son leader, Nigel Farage, n’a pas attendu les résultats de dimanche pour opposer une fin de non-recevoir au FN. Je ne veux pas être impoli envers Marine Le Pen, ce n’est pas nécessaire, mais je ne pense pas que son parti fasse partie de notre famille politique, avait-il dit vendredi à Reuters. Le parti français, lui, affiche une ouverture de principe. Son objectif est d’avoir un groupe et d’en être à la tête. S’il n’y arrive pas, peut-être qu’il changera d’avis, dit Marine Le Pen de Nigel Farage ».

     « Reste que l’Ukip dispose d’un coup d’avance sur le FN, dans la mesure où il disposait déjà d’un groupe – Europe Liberté et Démocratie – dans la précédente législature, au côté duParti populaire danois, des Vrais Finlandais et de la Ligue du Nord ».

    Certes, Le Figaro n’a pas foncièrement tort, aussi s’agit-il d’examiner dans le détail et par pays,   les forces en présence et les partis susceptibles de pouvoir former un groupe avec les députés frontistes. Marine Le Pen et Florian Philippot ont écarté tout groupe en commun avec les hongrois de Jobbik, parti arrivé  en deuxième position avec 14,7 % des voix et  trois députés,  membres précédemment de l’AEMN, ou encore avec le parti nationaliste allemandNPD (un élu) et les Grecs de la formation d’extrême droite Aube dorée (XA), plus de  9 % des voix et  deux élus.

     Les discussions porteront donc en Autriche avec  le parti de droite nationale FPÖ en pleine dynamique  (20,5 % des suffrages, 12,7% en 2009) qui  obtient quatre élus et reste un allié fidèle du FN. Le ralliement à un groupe commun de l’unique élu cette fois du Vlaams Belang, parti identitaire  flamand en recul électoral très sensible, devrait aussi être assuré.

     En recul lui aussi, au Pays-Bas le parti  PVV de Geert Wilders  (13,2% des voix contre 17% en 2009) conserve cependant ses quatre sièges et  a récemment fait part de son souhait  d’une alliance formelle avec le FN

     En Italie, la Ligue du Nord, très axée sur la lutte contre l’immigration de peuplement, a emporté cinq sièges avec 6,15% des suffrages. Quant au Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo, populiste et eurosceptique, il est devenu la  seconde force politique italienne avec 21,15% des suffrages et 17 députés.

     Autre formation a avoir dépassé la barre des 20%, au Danemark, le Parti du peuple danois (DF) de Pia Kjærsgaard,  anti-immigration  et eurosceptique, est arrivé en tête  avec 26,7 % des voix, (10 points de plus qu’en 2009) et décroche quatre sièges . La tête de liste européenne du parti,  Morten Messerschmidt,  chante les louanges des conservateurs britanniques et  eu des mots peu aimables vis-à-vis du FN disant regretter que « des partis comme le Front National et Aube dorée gagnent du terrain ».

     Pareillement en Finlande, le parti  Les Vrais Finlandais  (12,90%, un élu)  allié avec Ukip dans la précédente mandature comme nous l’avons vu, et  qui critique surtout  la zone euro, devrait refuser toute alliance avec le FN. Il en va de même en Allemagne des sept élus du parti eurosceptique  AFD (Alternative pour l’Allemagne), crée au printemps 2013.

     Une alliance est peut être plus plausible avec la formation nationale les  Démocrates  de Suède qui avec  9,7%  et deux élus fera son entrée au Parlement européen. Il faudra aussi certainement prendre langue avec le parti patriotique eurosceptique de Lituanie, Ordre et justice (2 siéges), les eurosceptiques tchèques du parti   Démocrates civiques  ( 1 député, 7,96% des suffrages),  les eurosceptiques polonais du Congrès de la nouvelle droite (quatre élus, 7%).  Au travail!

    http://gollnisch.com/2014/05/27/groupe-au-parlement/

  • Suède : nouvelles émeutes dans les banlieues ?

    Aux premières heures du jour, lundi dernier, la police a fait face à des violences dans le secteur de Husby (ndlr : une banlieue de Stockholm essentiellement peuplée d’immigrés africains et turcs). Une patrouille qui voulait contrôler un conducteur ivre a été confrontée à plusieurs dizaines de jeunes qui ont lancé des pierres d’un pont. La police a dû tirer des coups de semonce pour se dégager.

    Plusieurs voitures et containers ont été incendiés et, afin de ne pas laisser la situation dégénérer comme il y a un an presque jour pour jour où des émeutes avaient duré 5 jours, des hélicoptères, des véhicules anti-émeutes et des policiers lourdement équipés sont apparus dans plusieurs endroits comme Husby, Kista et Rinkeby.

    Source : ny heteridag

    http://fr.novopress.info/167825/suede-nouvelles-emeutes-les-banlieues/

  • South stream : le gazoduc pourrait contourner l’UE (Poutine)

    La Russie pourrait faire passer le gazoduc South Stream par des pays non membres de l'UE, si cette dernière continue de dresser les obstacles à la réalisation du projet, a déclaré samedi à Saint-Pétersbourg le président russe Vladimir Poutine.

    "Si nous avons toujours des problèmes concernant South Stream - et Bruxelles dresse des obstacles à la réalisation de ce projet - nous étudierons d'autres variantes et poserons le gazoduc dans les pays qui ne font pas partie de l'Union européenne. L'UE fera alors face à un autre pays transitaire. Je ne comprends pas pourquoi Bruxelles le fait. Mais nous souhaitons réaliser les projets South Stream et Nord Stream", a indiqué M.Poutine lors d'une rencontre avec les dirigeants d'agences d'information internationales.

    La Russie construit les gazoducs sous-marins Nord Stream et South Stream pour diversifier les livraisons de gaz en Europe et réduire sa dépendance vis-à-vis des pays transitaires, en l'occurrence l'Ukraine. Ces derniers temps, l'avenir du transit de gaz russe par l'Ukraine paraît moins prévisible en raison de l'instabilité politique en Ukraine et l'intention du russe Gazprom d'appliquer le système de prépaiement à Kiev, dont la dette gazière s'élève déjà à 3,5 milliards de dollars.

    Les autorités européennes ne permettent pas à Gazprom d'utiliser à 100% le gazoduc Opal reliant le gazoduc sous-marin Nord Stream au réseau gazier européen. La Russie et l'Allemagne œuvrent depuis trois ans pour qu'Opal soit mis à l'abri des exigences du Troisième paquet énergie européen qui permet à Gazprom d'utiliser seulement 50% du gazoduc. "C'est absurde. Nous avons investi des milliards de dollars, nous avons acheminé du gaz jusqu'au territoire allemand, mais nous ne pouvons transporter que 50% sur son territoire. Mais nous essayerons toujours de nous mettre d'accord avec nos partenaires", a conclu M.Poutine.

    http://fr.ria.ru/business/20140524/201315028.html

  • Européennes : une étape

    Il fallait voir leur tête à l’annonce des résultats hier soir. Ils sont tellement installés dans leurs certitudes binaires, noir et blanc, bien et mal, démocratie ou fascisme, libéralisme ou extrême droite, qu’un Airbus A380 se serait écrasé sur la permanence de leur parti que ça n’aurait pas été plus grave.

    Il n’est venu à l’idée de personne, de Juppé à Mélenchon en passant par Copé ou Le Foll, que ces résultats soient l’expression du peuple et de la démocratie dont ils sont les chantres habituellement. Le réveil patriotique pour des gens qui se disent héritiers des Lumières et de la révolution française qui nous a imposé ce régime, devrait enchanter ces républicains ardents.

    Ouù alors, mais nous n’osons trop y croire, cela voudrait-il dire que cette révolution sanglante imposée au nom de la patrie en danger, était un leurre pour finalement dissoudre la France dans un grand marché libéral supranational ?

    L’Action française se réjouit de voir de plus en plus de Français prendre conscience que la France doit recouver sa liberté d’action, son autonomie et sa souveraineté. Vous voulez que la France se replie sur elle-même, demandent les apatrides au teint cireux sous les plafonds lambrissés de la place des Vosges, l’air abattu et un verre de gin à la main ? Comme si liberté rimait avec repliement. On ne veut surtout pas croire que cette situation puisse perdurer : On va continuer inlassablement disent les uns, on va remettre tout à plat disent les autres. Les Français se sont lâchés, ils ont exprimé leur colère parce que ce scrutin est mineur à leurs yeux, reprennent-ils tous en cœur.

    Eh oui, il faut reconnaître qu’il y a eu des gaffes, non seulement l’Union Européenne, concoctée en France par l’UMPS, semble plus être une contrainte et une machine à créer du chômage et de la récession que cet élan irrésistible vers un monde meilleur, plus juste et plus fraternel, mais les hommes du gouvernement sectaire, répressif et idéologique en place depuis deux ans, n’ont pas renvoyé d’eux une image rassurante au peuple de France, lequel n’a pas intérêt à manifester son mécontentement.

    Et c’est eux qui nous parlent d’extrémisme ?

    S’ils avaient voulu diaboliser le FN et faire peur avec « l’extrême droite », ils auraient dû planquer leurs CRS. Mais là franchement ce n’est plus très crédible.

    Aussi, dans l’affirmation que 25% de Français voteraient juste sur un coup de colère, outre que ce n’est pas la première fois qu’on nous la sert, il y a un certain mépris pour ce peuple qui décidément ne comprend rien à rien. Il est à craindre que ses auteurs n’aient à s’en mordre les doigts au cours des prochains scrutins.

    Pour l’Action française, c’est une étape, c’est la bonne voie mais pas de patrie durable et équitable sans le roi. A nous de former les élites de demain qui agiront de telle sorte, que les pays européens aient dans la France un interlocuteur crédible pour un partenariat fort et intelligent.

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Europeennes-une-etape

  • Trahison européiste: nouvelle analyse du traité transatlantique

    Par Christian Harbulot. Merci à Theatrum Belli d'avoir relayé la vidéo.


    Les réalités stratégiques du Traité... par olivier-frisky 

    Paula Corbulon

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    Paula Corbulon