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Europe et Union européenne - Page 887

  • Jean-Luc Godard sur France Inter : « je me sens profondément européen depuis Vercingétorix et Charlemagne »

     

    13/06/2014 – PARIS (NOVOpress) - Qui l’eût cru ? Jean-Luc Godard a déclaré se sentir “profondément européen depuis Vercingétorix et Charlemagne, depuis bien avant la soi-disante fondation de l’Europe”, dans un entretien accordé à France Inter le 21 mai 2014 (voir à 35 min).

  • Jean-Luc Godard sur France Inter : « je me sens profondément européen depuis Vercingétorix et Charlemagne »

     

    13/06/2014 – PARIS (NOVOpress) - Qui l’eût cru ? Jean-Luc Godard a déclaré se sentir “profondément européen depuis Vercingétorix et Charlemagne, depuis bien avant la soi-disante fondation de l’Europe”, dans un entretien accordé à France Inter le 21 mai 2014 (voir à 35 min).

  • Où en est l’Ukraine ? Guerre de sécession…

    L’Ukraine connaît en ce moment une guerre de sécession. Face à la répression des autorités de Kiev que la diplomatie russe dénonce comme étant une opération punitive et de représailles, les « républiques populaires » autoproclamées de Lougansk et de Donetsk défendent par les armes leur autonomie légitimée par référendum le 11 mai. Les partisans de l’autonomie de ces deux régions frontalières à la Russie se battent contre une armée ukrainienne qui a engagé dans cette bataille avions, chars et artillerie.

    Pilonnée depuis plusieurs jours par l’artillerie ukrainienne, la ville de Slaviansk se vide de ses habitants. Cette localité de la région de Donetsk qui comptait 117 000 habitants jusqu’aux tragiques événements actuels n’en abritent plus que 7 000 aujourd’hui, pour la plupart des personnes âgées refusant de quitter leur habitation. Non loin de là, le village de Semienovka est complètement dévasté par les bombardements d’artillerie.

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  • L'offensive perverse du lobby LGBT dans les écoles

    Lu sur Nouvelles de France :

    "Après des protestations de nombreux parents d’élèves dans plusieurs écoles du pays, la ministre de l’éducation italienne s’est engagée à ce qu’à partir de la rentrée de septembre les parents soient désormais consultés sur le contenu des programmes scolaires. Interrogée à la radio, elle a refusé de lire à voix haute un extrait d’une de ces histoires proposées aux élèves et qui avaient choqué les parents. Il s’agissait dans ce cas précis d’un livre sur une petite fille élevée par deux hommes. L’histoire, imposée aux élèves d’une école de Rome, parle entre autres choses de la relation homosexuelle d’un adolescent de seize ans avec son partenaire. Autre événement à l’origine de la décision de la ministre, en mars un collège de Modène a invité, sans en informer les parents, un activiste gay transsexuel italien qui se fait appeler Vladimir Luxuria pour parler aux collégiens du transsexualisme. La présence de militants LGBT correspond à la mise en application en Italie d’un programme élaboré en collaboration avec 29 organisations LGBT, sous prétexte de se conformer aux recommandations du Conseil de l’Europe. Cela semble aussi tout à fait conforme aux folles recommandations du bureau européen de l’OMS distribuées en 2010 à tous les gouvernements du continent. [...]

    Comme l’a exprimé en Italie le cardinal Angelo Banasco, archevêque de Gènes, la promotion de l’homosexualité sous prétexte de lutter contre « l’homophobie » est une première étape dans l’imposition de l’idéologie du genre et de ses préjugés contre la famille et la religion. Le cardinal Banasco a en effet dénoncé en mars dernier le fait qu’on cherche aujourd’hui à transformer les écoles en camps d’endoctrinement et de rééducation au service de l’idéologie du genre, faisant ainsi des enfants les cobayes de cette nouvelle forme d’ingénierie sociale totalitaire. Une ingénierie sociale qui passe malheureusement par la dépravation de nos enfants."

    Michel Janva

  • Le Danemark, pays des gens heureux et de l’extrême droite

    « Bienvenue dans la nation la plus heureuse du monde », proclament les slogans d'une bière locale à l'aéroport de Copenhague. Depuis que les deux premiers rapports sur le bonheur de l'ONU ont décrété, en 2012 et 2013, que les Danois étaient le peuple le plus heureux au monde, ce petit royaume de 5,6 millions d'habitants est observé de près. C'est ce même pays qui, lors des élections européennes du 25 mai, a voté à 26,6 % en faveur du Parti du peuple danois (DF), mouvement d'extrême droite eurosceptique et anti-immigrés, devenu le premier parti du Danemark.
    « Depuis l'arrivée au pouvoir des sociaux-démocrates , beaucoup d'électeurs sont en colère, car leurs politiques fiscale et sociale sont plus à droite que ce que les gens attendaient, estime Rune Stubager, politologue à l'université d'Aarhus. Quant aux libéraux, ils ont été affaiblis par le scandale des cadeaux qui a éclaboussé peu avant les élections leur président, Lars Lokke Rasmussen. » Ce dernier a même été surnommé « Luksus-Lokke » (Luxe-Lokke) par les médias.
    « Le système danois est fondé sur l'égalité sociale et la confiance. Nous partageons des valeurs sociales et morales et faisons confiance au système politique. Si un homme politique ne respecte pas la culture d'égalité, les Danois régissent très fortement », commente le romancier Jens Christian Grondahl, publié en France chez Gallimard.
    « BRUXELLES A TROP DE POUVOIR »
    Hvidovre, une commune de 51 000 habitants à l'ouest de Copenhague, a voté à 35 % pour DF aux élections européennes, après avoir été pendant près d'un siècle un bastion de la social-démocratie. C'est dans ces quartiers que les ouvriers méritants pouvaient déménager. L'actuelle première ministre sociale-démocrate, Helle Thorning-Schmidt, issue de cette gauche prolétarienne qui s'est embourgeoisée au fil des décennies, en est la plus belle illustration.
    DF a été favorisé par une polémique concernant un étudiant d'un pays de l'UE dont la demande de bourse avait été refusée. Au Danemark, cette bourse s'élève à 1300 euros par mois, pendant cinq ans. En février 2013, la Cour européenne de justice avait obligé le Danemark à accorder des bourses à davantage d'étudiants européens. « Le système éducatif danois est vraiment sous pression, souligne Marlene Wind, directrice du Centre des politiques européennes de l'université de Copenhague, et le fait qu'un tribunal étranger nous dise qu'on doive payer des étrangers a été très mal perçu. » Dans la foulée, un débat sur le dumping social des travailleurs européens a enflammé les esprits.
    Dans la paisible cité de Hvidovre, certains habitants ne s'expliquent pas ce vote DF : « On a un bon système social, les soins gratuits, l'école gratuite », explique Lene Raavig, une enseignante qui a voté pour un mouvement de gauche opposé à l'UE. Flemming Jensen, lui, a vécu toute sa vie à Hvidovre et travaille dans une crèche. D'habitude plus radical, il a voté social-démocrate : « Heureux, oui ; nous payons beaucoup d'impôts et les gens ont l'impression qu'on s'occupe bien d'eux. On ne souffre pas, on ne manque de rien. »
    Ce bonheur n'empêche pas Jean Helge Lyrdal, 71 ans, de voter pour le Parti du peuple danois depuis 1998, après avoir voté social-démocrate : « J'ai voté DF parce que je ne veux pas qu'on perde de souveraineté ; Bruxelles a trop de pouvoir, et puis on a trop de criminels étrangers, il faut les stopper. »
    Au café Claudio, Pernille Rabe, la serveuse, a son analyse : « Nous sommes très égoïstes. On veut tout ce qui est bien de l'UE, mais pas le reste. Et on a tellement peur d'abandonner notre culture. Les jeunes seront plus ouverts, je crois, mais le problème est que ces jeunes ne croient plus dans les politiciens car rien ne change. »
    « Les Danois se sentent propriétaires de cette société financée par leurs impôts très lourds, analyse Jens-Christian Grondahl. Et quand une politique d'austérité est mise en place, nous nous sentons trahis, surtout si cela intervient à un moment où l'intégration ne fonctionne pas, avec des immigrés d'origine musulmane qui ne contribuent pas aux impôts et profitent du système. Les Danois réagissent à ça. »
    « LES DANOIS VEULENT QUE ÇA RESTE COMME ÇA »
    A quelques centaines de mètres du centre commercial, Mikkel Dencker reçoit chez lui, dans un pavillon immaculé. A 38 ans, il a failli devenir le premier maire d'extrême droite du Danemark lors des municipales de novembre 2013. Faute de majorité derrière lui, Mikkel Dencker a saisi la main tendue par la maire sociale-démocrate sortante, et Hvidovre se retrouve avec une coalition éclectique : des sociaux-démocrates, des socialistes de gauche, et DF.
    Quand on lui demande s'il est heureux, Mikkel Dencker répond avec un sourire satisfait : « Les gens se sentent en sécurité, ils se font confiance les uns les autres, même avec des gens qu'ils ne connaissent pas. Et les gens se sentent aussi en sécurité sur le plan économique, s'ils perdent leur emploi. En votant pour nous, les Danois veulent que ça reste comme ça, alors que les autres partis veulent plus d'intégration dans l'UE, une UE dont les décisions bouleverseront notre situation. »
    La politologue Marlene Wind constate que « DF se présente comme le parti social-démocrate des origines, généreux pour les dépenses sociales, préoccupé par les personnes âgées ». L'écrivain Jens Christian Grondahl abonde dans ce sens : « Pour beaucoup d'électeurs, DF est devenu un parti social-démocrate alternatif. »

    Olivier Truc : Le Monde :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EupkFVFZyFXWDQYKTk.shtml

  • [Vidéo] Quand les Français acclament la monarchie

    Merci au Salon Beige !

    A son arrivée sur la plage de Ouistreham vendredi 6 juin, la reine Elisabeth II a été littéralement ovationnée par la foule des chefs d’Etat, ministres, élus locaux, vétérans, figurants normands qui ont se sont levés et ont applaudi à tout rompre. 

    La France a coupé la tête de son roi il y a plus de deux siècles. Elle n’en reste pas moins admirative de la monarque de 88 ans. Le modèle républicain serait-il usé ?

    La suite ici

  • L’ancien vice-président de la Bundesbank recommande l’or

    « En se tapant la tête contre le mur sans cesse, on finit par perdre tout espoir avant de complètement perdre la tête.»

    Toute personne capable de penser clairement sait que le système économique géré par les banques centrales est totalement et complètement hors de contrôle.

    Les programmes répétitifs de QE (*), les dévaluations successives de devises, les taux d’intérêts proches de zéro et la bulle sur l’internet suivie de celle sur le marché immobilier puis de la bulle actuelle sur le marché des actions en sont une preuve suffisante.

    Le sujet que je suis sur le point d’aborder ici n’est ni plus ni moins qu’une question de bon sens, si ce n’est peut-être qu’il provienne d’une source inhabituelle, où l’on entend pas souvent parler de ce genre de choses.

    Jürgen Stark, ancien vice-président de la Bundesbank et ancien économiste en chef pour la BCE (titre non officiel), a déclaré que « le système est hors de contrôle ». Voici un extrait d’une traduction de Libre Mercado :

     Stark, qui était jusqu’il y a très récemment l’une des grosses pointures de la banque centrale allemande et connu pour sa passion pour l’orthodoxie monétaire, a démissionné à la fin de l’année 2011 suite à son désaccord avec l’achat d’obligations souveraines par la BCE lancé par le président de l’institution de l’époque Jean-Claude Trichet. Depuis lors, Stark a fait usage de ses rares mais précieuses apparitions publiques pour avertir des risques que présentent les politiques actuelles des banques centrales pour la crise.

    Lors d’une conférence organisée par l’Institut Mises en Allemagne, il a conseillé aux conférenciers de se préparer à l’effondrement potentiel du système monétaire global. Stark s’est exprimé ouvertement.

    Stark a ajouté que les banques centrales, BCE incluse, « ont perdu leur perspective et leur capacité à contrôler la situation économique ».

    Le système monétaire a pu être sauvé en 2011 suite aux efforts joints des banques centrales du monde. Mais selon Stark, le système n’est rien de plus qu’une fiction. Les autorités monétaires se battent depuis 2008 pour éviter un nouveau Lehman Brothers, mais si une situation similaire devait se produire, « le système ne survivrait pas ».

    Le problème vient du modèle monétaire lui-même, c’est-à-dire de l’impression de monnaie fiduciaire sans aucune garantie et du multiplicateur par lequel les banques commerciales peuvent élargir le crédit – sans contrôle et sans épargne préalable. Stark recommande une allocation d’une partie de l’épargne de chacun sur une valeur de réserve traditionnelle comme l’or ou l’argent.

    Lors d’un autre discours prononcé la semaine dernière à Paris, Stark a déclaré que la fragile reprise aperçue en Europe n’est pas due à l’absence de stimuli monétaire et fiscal (taux d’intérêts faibles, rachats de dettes, etc.) et à une hausse des dépenses gouvernementales, mais au désendettement et au manque de réformes structurelles.

    Loin d’avoir des effets favorables, les politiques monétaires laxistes de la BCE entravent la reprise et le marché libre. La clé de la croissance, de la création d’emplois et de la fin de la crise est la compétitivité. « Nous devons gagner en flexibilité. Des progrès ont été faits, mais ils ne sont pas suffisants. La situation s’est améliorée, mais la crise n’est pas terminée ».

    « L’appréciation du capital a donné lieu à un renforcement de l’euro. Mais les marchés en crise sont distordus. Nous ne devrions pas nous réjouir de ce qui s’est passé ».

    Le système n’est que pure fiction

    Stark prêche à des convertis, mais son comportement est apprécié. Il est rare d’entendre de telles choses de la bouche de banquiers centraux ou d’anciens banquiers centraux.

    Ceci étant dit, son discours aurait bien plus de poids s’il travaillait toujours pour la Bundesbank. J’aimerais tant qu’il ne soit jamais parti.

    On dit que Stark est parti pour des raisons personnelles, mais il est facile de comprendre qu’il en a eu assez d’être le seul banquier central qui ait encore les pieds sur terre.

    En se tapant la tête contre le mur sans cesse, on finit par perdre tout espoir avant de complètement perdre la tête.

    Mish

    Global Economic Analysis, 5/06/2014

    (*) Note de la rédaction : Le terme assouplissement quantitatif, traduction de l’anglais quantitative easing, désigne un type de politique monétaire dit « non conventionnel » auquel peuvent avoir recours les  banques centrales dans des circonstances économiques exceptionnelles, telles que des crises économiques et financières de grande ampleur. (source : Wikipédia)

  • Europe : L’avenir de l’industrie se trouve sur la rive sud de la Méditerranée

    La crainte de nationalisations est tout à fait déplacée et aucun slogan des révoltes arabes de 2011 n’a montré d’hostilité au capital étranger, européen ou non européen. Il convient simplement de sortir progressivement de la logique des zones franches et des avantages fiscaux qui ne sont en rien corrélés avec des indicateurs de développement des capacités de maîtrise et d’innovation technologiques.

    Si l’on songe que la côte sud de la Méditerranée est la porte d’entrée vers le continent africain, d’un côté, et vers la riche péninsule Arabique, de l’autre, comment ne pas s’orienter vers de grands investissements industriels pour produire localement et exporter des biens d’équipement comme des biens de consommation, grâce à la valorisation des très vastes ressources humaines disponibles sur les deux rives de la Méditerranée ?

    En bref, il est temps de commencer à penser la complémentarité active et productive au bénéfice des deux rives, en lieu et place des situations rentières qui dominent trop souvent les relations économiques entre les deux rives de la Méditerranée.

    La coproduction peut, bien sûr, prendre également la forme de capitaux du sud de la Méditerranée, investis en Europe dans des entreprises de taille moyenne à la recherche de liquidités pour assurer leur développement et leur expansion.

    L’essoufflement des économies européennes et le blocage des économies du sud de la Méditerranée appellent un sursaut dans le cadre d’un ensemble euro-méditerranéen plus compétitif, aussi bien vis-à-vis de l’Extrême-Orient que de la zone économique nord-américaine (port de Marseille).

    La marche forcée vers toujours plus de mondialisation économique et de transferts d’activités d’Europe occidentale et des États-Unis vers les économies émergentes semble connaître une pause. La hausse des salaires en Chine et le développement de son gigantesque marché intérieur, la baisse du niveau des salaires ouvriers en Europe et aux États-Unis expliquent notamment ce ralentissement.

    Aux États-Unis, des frémissements se font sentir dans les industries textile et automobile. En Allemagne, des politiques appropriées ont permis de sauvegarder des pans entiers de l’industrie de biens d’équipement, toujours en forte demande sur le marché international du fait de la qualité de sa production.

    L’heure est peut-être venue, pour les économies européennes, de sortir de leur sommeil grâce à une renaissance industrielle. Si le redéploiement des industries des pays d’Europe de l’Ouest vers l’Europe de l’Est a vraisemblablement atteint ses limites, il n’en est pas de même en ce qui concerne les relations industrielles avec les pays au sud de la Méditerranée.

    Pour l’heure, les accords d’association et de libre-échange de l’Union européenne (UE) avec les pays tiers méditerranéens n’ont pas donné les bénéfices escomptés pour ces pays : le taux de chômage des jeunes – et notamment des jeunes diplômés – n’a pas diminué ; la part des exportations de ces pays vers l’UE n’a pas substantiellement augmenté.

    Ensemble euro-méditerranéen

    Dans le domaine industriel, les zones franches et les avantages fiscaux accordés à la sous-traitance des multinationales européennes vers les sociétés locales n’ont pas entraîné de dynamique d’industrialisation des pays arabes du pourtour méditerranéen.

    Cette sous-traitance a certes fourni de l’emploi local et des bénéfices défiscalisés, mais elle n’a guère poussé les entrepreneurs locaux à pratiquer une remontée progressive de filières technologiques.

    Sortir de la logique des zones franches

    Il est temps d’être plus ambitieux et de faire émerger un ensemble productif et compétitif euroméditerranéen, en passant de la sous-traitance à la coproduction. Dans une telle approche, la réindustrialisation de l’Europe devrait se déployer en tenant compte du potentiel dormant de consommation comme de production des économies du Sud.

    La politique d’assistance de l’UE à ces pays a permis une modernisation des institutions économiques et financières, voire une convergence institutionnelle. Elle n’a cependant pas réussi à dynamiser les structures de production restées chétives et incapables d’offrir les indispensables opportunités d’emploi, ce qui explique en partie les révoltes de 2011 sur la rive sud de la Méditerranée.

    Ces structures sont restées prisonnières de situations rentières et de concentration massive de l’activité économique aux mains de quelques groupes d’affaires oligopolistiques ayant l’appui des autorités politiques.

    Peut-on coproduire entre les deux rives de la Méditerranée aujourd’hui ? La situation est mûre pour cela. Au nord comme au sud de la Méditerranée, les politiques de modernisation et l’objectif de convergence des économies ont atteint leurs limites dans le cadre des structures de production actuelles.

    Pour cela, il faut que les réserves cachées de productivité soient enfin libérées de toutes les contraintes et pesanteurs qui leur font barrage depuis des décennies, en dépit des politiques de libéralisation mises en œuvre avec l’aide de l’UE et des institutions de financement internationales. Il faut d’ailleurs reconnaître que les économies au sud de la Méditerranée ont montré qu’elles sont favorables aux investissements privés des économies au nord.

    Le Monde

    http://fortune.fdesouche.com/343673-europe-lavenir-de-lindustrie-se-trouve-sur-la-rive-sud-de-la-mediterranee#more-343673

  • C’est maintenant une crise sociale qui menace l’Europe

     

    Par Guntram B. Wolff et Zsolt Darvas

    Cet article est basé sur une note de synthèse rédigée conjointement par les deux auteurs, présentée aux ministres des Finances de l’UE lors de leur entrevue informelle de l’Ecofin à Athènes.

    Image du film L’arroseur arrosé, de Louis Lumière, 1895

    Au cours de ces dernières années, la politique économique européenne s’est concentrée sur la crise des dettes souveraines et sur la fragmentation du système financier. Mais une menace encore plus dangereuse pèse sur l’Europe : le risque de la fragmentation sociale qui pourrait bien se transformer en une révolte contre les élites politiques, contre l’intégration européenne, les marchés ouverts et mondiaux, et finalement contre l’euro.


    La confiance dans l’UE et dans les gouvernements nationaux en général s’est affaiblie dans tous les pays depuis 2008, et particulièrement à Chypre, en Espagne, en Grèce et au Portugal. Plus de 6 millions d’emplois ont été perdus dans l’UE depuis 2008 et la paupérisation a considérablement augmenté dans les pays les plus touchés, en particulier chez les jeunes.

    Le chômage mine la croissance en raison de la perte de compétences professionnelles importantes. En particulier, le chômage des jeunes a un impact négatif durable sur la productivité, la santé et les performances éducatives. Les pays du sud de l’Europe et les Etats baltes, qui ont été les plus durement touchés par la crise, avaient déjà des niveaux élevés d’inégalités de revenus avant la crise. Afin de compenser ces inégalités, certains ménages s’étaient excessivement endettés et ce surendettement continue de nuire à la croissance.

    La première priorité en Europe est la réforme des systèmes nationaux de Sécurité sociale. Par exemple, la Grèce et l’Espagne, qui utilisaient autour de 16-18 % de leurs PIB respectifs pour la protection sociale avant la crise, n’ont réduit leurs inégalités de revenus que de 20 % alors que dans le même temps, le Danemark et la Suède les ont réduites de 45 % avec la même proportion de dépenses sociales. De toute évidence, des gains d’efficacité significatifs sont possibles pour le modèle social « méditerranéen », y compris en France.

    Concernant l’effort de la consolidation budgétaire, les niveaux des retraites et les dépenses en faveur des personnes âgées ont été préservés pendant la crise, alors que les budgets pour l’éducation, les familles et les enfants ont été coupés de façon substantielle. Revoir la distribution des coupes budgétaires est indispensable pour réduire la fracture grandissante entre les générations.

    La seconde priorité en Europe est la gestion adéquate de la demande. Alors que la consolidation budgétaire dans les pays en crise était inévitable, l’UE n’a pas mis en place de politique pour compenser la baisse de la demande en Europe. La zone euro en particulier a besoin de trouver des façons d’accroître la demande en Allemagne et dans les autres pays disposant de marges de manoeuvre budgétaires.

    Pour éviter une politique budgétaire restrictive en pleine crise, l’UE doit mettre en place une union budgétaire, qui pourrait prendre la forme d’un régime d’assurance-chômage commun. Une étape intermédiaire pour accroître la demande serait de lancer des projets communs d’infrastructures financés par des euro-obligations.

    Enfin, les systèmes fiscaux doivent être revus. En particulier, l’idée selon laquelle des taux d’imposition marginaux plus faibles sur les tranches supérieures des revenus se traduiraient par une meilleure productivité est fausse. L’augmentation des droits de succession et de certains impôts sur la fortune permettrait de transférer une partie du fardeau de la résolution de la crise sur ceux qui ont été le moins touchés.

    L’Europe a surmonté la crise financière la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, l’incapacité à régler la crise sociale mine les efforts pour stabiliser la dette, assombrit les perspectives d’avenir des jeunes générations et réduit progressivement le soutien à un projet d’intégration transnationale unique dans l’Histoire. Une révolte sociale pourrait bien rejeter la mondialisation et saper les bases de notre prospérité.

    Les Echos

     

  • Haute trahison : le summum par le TTIP ou TAFTA

    Votre blog préféré s'est déjà fait l'écho d'excellentes présentations relatives au Partenariat transatlantique de commerce et d’investissements, en globish "Trans-Atlantic Free Trade Agreement (aussi connu sous le nom de TTIP,Transatlantic Trade and Investment Partnership). Notamment ici, et .

    Il est indispensable de prendre toute la mesure de l'effet absolument dévastateur de ce projet qui avance secrètement et à grands pas. Contrairement à ce que les medias aux ordres diffusent, ce n'est pas quelque chose qui attendra longtemps avant de se concrétiser, car les échéances principales concernent 2015!

    En brisant définitivement les quelques barrières qui protègent ce qu'il reste de souveraineté et d'identité à chacun de nos vieux pays européens, cette trahison pure, simple et définitive de nos pays déchainera un tsunami qui balaiera tous les facteurs de vie qui subsistent dans ces pays.

    Il nous parait donc essentiel, au sens fort du terme, que tous les combattants de la vie qui se sont levés l'an passé pour défendre le mariage, pour défendre les enfants, prennent conscience que leur combat sur ce sujet central s'inscrit dans ce combat plus  large pour la vie de nos sociétés sous tous les aspects de celle-ci, et que si la félonie de ces traités triomphe, nos positions sur le sujet central, chrétien et antrohpologique, seront balayées, car il sagit du même combat contre le péché libéral-libertaire et la culture de mort, le règne sans frein de Mamon.

    Pour comprendre l'ampleur de ce crime politique, la profondeur de la trahison de nos "élites de mort", nous invitons nos lecteurs à lire cette analyse d'Alain de Benoit, qui s'il n'est pas au service des mêmes convictions que nous, n'en énonce pas moins ici des vérités que nous devons absolument, et dans l'urgence, diffuser au plus grand nombre. Son article est ici.

    Paula Corbulon