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Europe et Union européenne - Page 893

  • L’Union européenne contre l’Europe

    Le sentiment européen a pris son essor après 1945. L’Union européenne s’est alors construite autour d’un slogan : « L’Europe c’est la paix ». Aujourd’hui le souvenir des guerres entre Européens s’efface au moment où l’Union européenne multiplie les causes de friction entre Etats et entre peuples. « L’Europe c’est la paix » mais l’Union européenne c’est une source de multiples conflits. Explications.

    La confusion entre l’Union européenne (institution politico-bureaucratique politiquement correcte) et l’Europe (héritage culturel et mythologique) est un mensonge qui fait beaucoup de mal. Car ce qui va de travers est attribué à l’Europe alors que ce qui est en cause, c’est l’Union européenne et son idéologie néfaste.

    Destruction des frontières et conflits de frontières

    En fait, la destruction des frontières et la volonté générale de normalisation et de centralisation dressent les Européens les uns contre les autres :

    - ce sont l’Irlande et la Pologne qui s’opposent à propos des immigrés polonais en Irlande ; ou la Roumanie qui entre en conflit avec les autres pays à propos des Roms ;

    - ce sont l’Italie et la France qui se chamaillent à propos des migrants clandestins de Lampedusa ;

    - c’est le Danemark qui se fait gourmander quand il rétablit des contrôles à ses frontières ;

    - ce sont les pays du nord qui ne veulent pas payer pour les pays du sud, appelés avec mépris les pays de « Club Méd » ;

    - ce sont les pays du sud qui se sentent humiliés par les pays du nord qui veulent racheter leurs îles et leurs côtes ;

    - ce sont les petits pays qui regimbent devant les diktats des plus grands.

    « L’Europe c’est la paix » est un slogan qui parle encore aux générations qui ont connu la guerre. Mais dans la réalité d’aujourd’hui, c’est de la novlangue, car l’Union européenne – qui n’est pas l’Europe – est un multiplicateur de conflits entre Européens.

    L’euro et le retour de la germanophobie

    L’euro a imposé une monnaie unique à des pays qui ne constituaient pas une zone monétaire optimale. L’euro a imposé le même carcan monétaire à des pays de culture économique et monétaire différente. La monnaie commune était une idée heureuse, la monnaie unique une idée dangereuse.

    Aujourd’hui les craquements de l’euro – sorte de Mark continental – développent l’acrimonie entre Européens. Les Allemands se plaignent de l’irresponsabilité et de la nonchalance de leurs voisins. La France et les pays du sud répondent que le modèle allemand n’est pas généralisable : pour une raison simple, l’Allemagne réalise ses excédents commerciaux non sur le reste du monde (elle a eu, en 2009, 19 milliards de déficit commercial sur la Chine) mais sur les autres pays européens. Si les voisins de l’Allemagne s’alignaient sur le modèle allemand, l’Allemagne plongerait dans la déflation.

    Cette analyse objective s’accompagne souvent de commentaires germanophobes : sur le site Atlantico, l’essayiste Jean-Luc Schaffauser, qui se présente comme « Alsacien, Germain et Français », écrit : « Il revient à la France, avec l’appui de l’Espagne et l’Italie, et d’autres pays de l’Europe du Sud, de contenir le démon allemand. A défaut, l’Europe n’aura aucune chance de survie. Nous sommes, en effet, en train d’aller vers une Europe allemande, c’est-à-dire vers plus d’Europe du tout ! L’Allemagne, après avoir détruit deux fois l’Europe, risque fort de la détruire une troisième fois par la guerre des temps modernes, la guerre économique. L’Allemagne a besoin d’une correction ; sa correction, c’est la vérité sur sa politique ! ». « Europe allemande », « démon », « correction » : derrière une analyse économique rationnelle, c’est le retour d’un vocabulaire stigmatisant, culpabilisant et diabolisant, peu propice à l’amitié entre les peuples.

    Dans le même esprit un auteur des Echos avait sérieusement envisagé que l’Allemagne prenne en charge la dette grecque au titre de « réparations » dues pour la Seconde Guerre mondiale pourtant officiellement terminée il y a… deux tiers de siècle.

    La faute de l’Union européenne : ne pas s’être (op)posée face au reste du monde

    L’Union européenne a un marché unique et une monnaie unique mais elle n’a pas de politique commerciale face au reste du monde. L’Union européenne est la zone économique la plus ouverte du monde ; son déficit commercial n’est pas dû à ses faiblesses économiques mais à ses faiblesses politiques. Son tort est d’accepter le dumping social et environnemental des pays émergents ; son tort est d’accepter les pratiques commerciales déloyales de ses principaux concurrents ; son tort est d’accepter sans réagir la politique mercantiliste de la Chine qui impose un yuan sous-évalué tout en exigeant des exportateurs européens qu’ils transfèrent leur technologie et abandonnent, de facto, leurs droits de propriété intellectuelle.

    L’Union européenne a une monnaie unique mais elle n’a pas de politique financière commune. Elle se trouve donc exposée aux pratiques prédatrices de la finance anglo-saxonne. Les déficits budgétaires américains et britanniques sont supérieurs à ceux de l’Italie et de la France ; leur endettement public et privé est aussi supérieur : pourtant la spéculation (« les marchés ») s’attaque à l’Italie et à la France, non, pour le moment du moins, aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne. La raison en est simple : les banques centrales anglo-saxonnes rachètent la dette des Etats anglo-saxons ; la Banque centrale européenne ne rachète pas (elle n’en a d’ailleurs pas le droit) les dettes des Etats européens. Résultat : la masse monétaire créée par les Anglo-Saxons est disponible pour spéculer sur les dettes européennes. Inspiré par l’Allemagne, le modèle monétaire de la BCE est sans doute vertueux mais il n’est pas tenable dans un monde complètement ouvert. L’Union européenne devra choisir : réglementer et protéger son marché financier ou faire, comme les autres, fonctionner la planche à billets.

    L’Union européenne cherche à construire un gouvernement économique commun mais les personnalités mises en avant appartiennent toutes à la superclasse mondiale : le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, est un homme du Bilderberg et de la Trilatérale ; comme l’est Mario Monti, le nouveau premier ministre italien, par ailleurs ancien de Goldman Sachs ; tout comme Mario Draghi, le nouveau président de la BCE. Ce qu’on appelle la « gouvernance européenne » est de fait au service de la finance mondialisée.

    L’Europe, une figure singulière face aux trois impérialismes : américain, musulman, chinois

    Les peuples et les nations européennes sont en train de reprendre leurs chicaneries.

    Pour deux raisons 

    - l’Union européenne veut leur imposer des règles communes qui ne leur conviennent pas ;

    - et dans le même temps l’Union européenne les livre pieds et poings liés à trois impérialismes :

        l’impérialisme financier des Etats-Unis et de la superclasse mondiale ;

        l’impérialisme commercial des Chinois ;

        l’impérialisme migratoire et civilisationnel des musulmans.

    En face de cela, l’Europe ne peut survivre qu’en retrouvant le sens de son identité, de ses frontières et de ses intérêts. L’Europe a des concurrents, des adversaires, des prédateurs et même des ennemis. Son problème c’est que l’Union européenne ne veut pas en tenir compte.

    Andrea Massari, 23/11/201

    http://www.polemia.com/lunion-europeenne-contre-leurope/

  • Discours historique de Marine Le Pen, élections européennes, 25 mai 2014

  • Allemagne – Sept députés européens pour le parti anti-euro AfD

    afd-européennes-mpi

    Allemagne – Alternative für Deutschland (Alternative pour l’Allemagne) est un parti eurosceptique créé en 2013. Six mois à peine après sa fondation, l’AfD créait la surprise en obtenant plus de 2 millions de voix aux élections de septembre 2013, ne ratant que de peu l’entrée au Bundestag avec un score de 4,7 %.

    Mais l’Afd réitère l’effet de surprise en obtenant 6,5 % des voix lors des élections européennes, ce qui lui accorderait 7 députés européens.

    L’Afd est classé comme parti « populiste ». Il se revendique plutôt comme anti-establishment et anti-euro (l’AfD milite pour le retour au Deutsche Mark) mais non anti-Europe. L’AfD prône également l’utilisation du référendum pour les décisions politiques importantes, tant au niveau national qu’européen.

    http://medias-presse.info/allemagne-sept-deputes-europeens-pour-le-parti-anti-euro-afd/10490

  • Tourisme ou immigration sauvage ? La Commission Européenne veut encore assouplir les règles de délivrance des visas.

    Les médias se sont évertués à évacuer du débat électoral européen la question de l’immigration. Une attitude d’ autant plus choquante que la Commission européenne veut faciliter la délivrance des visas (ec.europa.eu)). Ainsi, sous  prétexte de développer le tourisme, la commission de Bruxelles a remis en chantier le règlement européen sur les visas qu’elle veut réformer dans un sens laxiste. En feignant d’oublier que les visas de courte durée sont l’une des filières (avec la demande d’asile) de l’immigration clandestine et du grand remplacement. Andre Posokhow fait le point pour Polémia.

    Une réglementation européenne des visas qui a été modifiée et qui se veut stricte

    Le règlement  du Parlement européen et du Conseil du 13 juillet 2009 a  établi un code communautaire des visas. Il a pour objectif de fixer les conditions et les procédures de délivrance des visas de court séjour (durée maximale de trois mois) et du transit par les États membres de l’Union européenne . Il concerne tout ressortissant de pays tiers, qui doit être muni d’un visa lors du franchissement des frontières extérieures de l’Union.

    Il s’agit  d’un dispositif de contrôle de l’immigration qui se veut strict et apparait en théorie rigoureux et contraignant.

    Le tourisme  a bon dos

    Selon la Commission, en 2011, les touristes de pays tiers ont dépensé environ 400 milliards d’euros dans l’Union européenne et ce chiffre devrait atteindre 500 milliards d’euros d’ici à 2020

    Cependant de nouveaux touristes potentiels seraient souvent découragés par la bureaucratie et les difficultés pratiques et, en particulier, par les procédures jugées longues et complexes, nécessaires pour obtenir un visa leur permettant d’entrer dans l’UE. Observons que les procédures européennes ne peuvent pas être plus contraignantes que celles des Etats Unis ce qui n’empêche pas ce pays d’être la première ou la deuxième destination touristique mondiale

    De récentes études indiqueraient que l’assouplissement des règles de visas permettrait la création d’un demi-million d’emplois dans le secteur du tourisme, à ceci près qu’une grande partie de ces emplois est assuré par des immigrés. Nous serions dans l’exemple type où les migrations créent de l’immigration.

     La Commission veut rendre  la délivrance des visas plus facile

    En novembre 2012, la Commission européenne a annoncé une modification de la politique des visas et a  noté que, pour exploiter le potentiel du secteur européen du tourisme, cette politique européenne -historiquement axée sur les préoccupations de sécurité- devait aussi tenir compte des implications économiques.

    Certes il est indiqué que la révision du régime des visas devra continuer à respecter totalement les aspects liés à la sécurité. La réforme mettra cependant l’accent sur l’introduction, pour les personnes qui se rendent régulièrement dans l’espace Schengen, de mesures de simplification obligatoires, comme la délivrance automatique de visas à entrées multiples.

    A deux mois des élections européennes la Commission européenne a proposé le 1er avril 2014 d’apporter des modifications substantielles aux règles de délivrance des visas. L’ensemble des mesures proposées comporte dans le « Volapuck » à multiples entrées dont les instances européennes ont le secret:

    -un rapport sur “Une politique des visas plus intelligente au service de la croissance économique” qui évalue l’application du code des visas par les États membres ;

    -une proposition de règlement relatif aucode des visas de l’Union ;

    -une proposition de règlement portant « création d’un visa d’itinérance ». Il sera intéressant de savoir ce que recouvre ce nouveau concept. Les 600 000 migrants qui attendent sur les côtes libyennes en bénéficieront ils ?

    -des statistiques sur les visas.

    Tourisme et immigration illégale

    Que de bonnes intentions ! Quelle bonheur d’espérer un déferlement de touristes chinois et indiens déferler sur notre pays pour donner un coup de fouet à notre économie ! Et les vilains souverainistes osent soutenir que la Commission ne s’occupe pas des intérêts des pays membres sauf de ceux de l’Allemagne ! Ainsi la France pourrait, après avoir perdu son industrie du fait des bienfaits de l’euro, après le bradage de son patrimoine déjà bien avancé, après l’écrasement de son agriculture grâce au futur traité transatlantique, réaliser enfin son vrai destin : devenir le grand parc Astérix du monde euro atlantique.

    Le problème que pose cet objectif touristique de rencontre entre les peuples est que les visas courts dits touristiques, constituent depuis longtemps une des modalités de l’immigration illégale.

    Selon le rapport sénatorial de 2005 (déjà), en France, la méthode la plus courante de l’immigration illégale est le visa court de tourisme valable trois mois. Puis le «  touriste » reste en se fondant dans la masse ou en faisant une demande d’asile à l’OFPRA (Office français pour les réfugiés et les apatrides). Le récépissé de la demande donne au migrant le droit de rester jusqu’à la décision de l’Office à son sujet, ce qui prend au moins un an… plus tous les recours administratifs ! Précisons que pendant ce temps le migrant n’a en principe pas le droit de postuler à un emploi mais que cette disposition est allégrement violée.

    En définitive, le visa court dit de tourisme constitue une des voies de l’immigration illégale au sein des pays de l’Europe passoire. Il n’est pas possible de ne pas faire un rapprochement entre les propos de M.Schultz sur ce que sera la politique d’immigration de l’Europe des prochaines années avec cette simplification des procédures de visas. L’un des procédés les plus révoltants de l’oligarchie mondiale, européenne et française est bien l’utilisation du pouvoir réglementaire pour tout déréguler que ce soit en matière financière, d’énergies renouvelables ou d’immigration. En fait cette ouverture facilitera ce qui est la vraie politique d’immigration de l’UE : encore et encore des dizaines de millions de nouveaux immigrants en vue du grand remplacement. Comment ne pas rapprocher cette démarche de la Commission des propos de H Proglio président d’EDF qui eut la langue trop longue devant des ministres et qui laissaient entendre que la France accueillerait quatre millions d d’immigrés primo-arrivants de plus d’ici 2025.

    http://www.polemia.com/tourisme-ou-immigration-sauvage-la-commission-europeenne-veut-encore-assouplir-les-regles-de-delivrance-des-visas/

  • Et maintenant, à l’UMP ? Bataille autour d’un fauteuil…

    Une chose est sûre : ça sent le vitriol à l’UMP.   

    « Nuit des longs couteaux », comme dit mon ami Nicolas Gauthier, ou bien « règlement de comptes à OK Corral », une chose est sûre : ça sent le vitriol à l’UMP. Avec ses 20,80 % aux européennes et surtout ses 5 points de retard sur le Front national, le parti qui a gouverné la France jusqu’en 2012 et nous abreuve à longueur d’année de ses sacro-saintes « valeurs républicaines » s’apprête à vivre des heures douloureuses. Surtout, la guerre des chefs contenue ces derniers mois à grand-peine pour cause d’échéances électorales va maintenant faire exploser la marmite. Demain, à l’heure peut-être où vous lirez ces lignes, ça devrait en effet chauffer au 238, rue de Vaugirard.

    Pour commencer, le chef Copé est censé – enfin ! – y présenter un rapport financier sur les comptes du parti. C’est qu’avec un sens choisi du « timing », il faut le reconnaître, on a eu droit la semaine passée à une jolie piqûre de rappel sur le scandale Bygmalion. Sorti à la veille des municipales, celui-ci met en évidence les liens de favoritisme entre le président de l’UMP et la filiale de cette société de communication organisatrice des manifestations du parti. Après Le Point, c’est Libération qui nous apprend l’existence d’une facture de 12,7 millions d’euros à l’UMP pour « l’organisation de 55 conventions thématiques ». Manque de bol, les participants supposés n’en ont pour certains aucun souvenir. C’est le cas, notamment, de Pierre Lellouche qui vient d’annoncer qu’il porte plainte pour « usurpation d’identité ». Rappelons, en passant, qu’on a tapé les militants voilà moins d’un an pour boucher un trou de 11 millions d’euros.

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  • Le début de la fin pour la dictature européenne

    Selon Yves Daoudal :

    "Au Royaume Uni, l’Ukip est arrivé en tête. Au Danemark, le parti du peuple danois est lui aussi arrivé en tête, avec cinq points d’avance sur le parti au pouvoir.

    Aux Pays-Bas, le parti de Geert Wilders n’a pas obtenu les résultats escomptés, mais contrairement à ce qui a été dit ce n’est pas une défaite : il conserve ses quatre sièges.

    En Autriche, le FPÖ a obtenu 20,5%, contre 12,7 en 2009.

    En Allemagne le nouveau parti AfD obtient 7% des voix et donc 7 sièges (conformément à la proportionnelle).

    Bref, c'est le début de la fin pour la dictature européenne, même si les tenants du désordre établi peuvent encore garder la main. Le score du FN est le premier coup de tonnerre. Le suivant sera sans doute le départ du Royaume Uni."

    Michel Janva

  • Le début de la fin pour la dictature européenne

    Selon Yves Daoudal :

    "Au Royaume Uni, l’Ukip est arrivé en tête. Au Danemark, le parti du peuple danois est lui aussi arrivé en tête, avec cinq points d’avance sur le parti au pouvoir.

    Aux Pays-Bas, le parti de Geert Wilders n’a pas obtenu les résultats escomptés, mais contrairement à ce qui a été dit ce n’est pas une défaite : il conserve ses quatre sièges.

    En Autriche, le FPÖ a obtenu 20,5%, contre 12,7 en 2009.

    En Allemagne le nouveau parti AfD obtient 7% des voix et donc 7 sièges (conformément à la proportionnelle).

    Bref, c'est le début de la fin pour la dictature européenne, même si les tenants du désordre établi peuvent encore garder la main. Le score du FN est le premier coup de tonnerre. Le suivant sera sans doute le départ du Royaume Uni."

    Michel Janva

  • Les Français brisent leurs chaînes !

     urne_voteIl y a eu le taux de participation, toujours très faible (42,50%) , mais un peu plus fort qu’en 2009 (40,63%).  Une abstention élevée  toujours préoccupante, en ce  qu’elle  traduit certes le désarroi des Français, leur rejet  du Système, mais aussi  une colère  stérile  qui conforte les partis   « traditionnels »qu’ils rejettent  et qu’ils  jugent avec raison responsables  des maux qui les accablent.  Il y a eu les petites manips visant à fausser la sincérité du scrutin, les bulletins de votes manquants ici ou là, l’absence aussi  de la profession de foi frontiste dans les enveloppes électorales  reçues par les électeurs, tendant à faire accroire que les listes FN n’étaient pas présentes partout. Il y a eu les accusations  infâmes, les procès en extrémisme, en racisme, les mêmes   procédés mensongers de sidération utilisés  ad nauseam depuis trente ans par le microcosme. Il y a eu la tribune de François Hollande  et celle de Nicolas Sarkozy en faveur de l’Europe bruxelloise  promettant le chaos en cas de victoire du FN. Il y a eu la campagne des pontes  socialistes, Manuel Valls en tête,  lequel   a jeté l’autorité de l’Etat dans la balance  pour  sa tournée anti FN, promettant de faire barrage  à l’opposition nationale qualifiée d’extrême droite, sur l’air  du No pasaran….. Mais les Français  n’ont pas flanché, et pour la première fois de son histoire, le FN est arrivé en tête à une élection nationale avec plus de 25% des voix (6, 34% en 2009)  dans   toutes  les  circonscriptions , à l’exception de l’Ouest et de l’Ile-de-France.  Marine Le Pen s’en félicitait dés hier soir,  nos compatriotes ont su se saisir   de ce scrutin pour manifester leur volonté de reprendre « les rênes de  leur  destin ». Les Français brisent leurs chaînes, le déclin n’est pas une fatalité !

     « Séisme », « cataclysme », « big-bang »… Les médias Français et européens n’ont pas lésiné sur les superlatifs pour décrire cette victoire historique du FN qui,  fort de plus de quatre millions de voix,  enverra a priori 24 députés au parlement européen sur les 74 du contingent octroyé à notre pays. Aucun institut de sondage n’avait prévu un succès  de cette ampleur pour le FN ont avancé les journalistes. Disons pour être plus précis  qu’ était donc publié  à chaque fois la fourchette basse des estimations de vote pour le FN, et la fourchette haute en faveur des listes UMP et PS…

    Hier soir, la France, fidèle à sa mission historique d’éclaireuse,  à son génie qui en fait un pays à part  dans le concert des nations, celui d’un peuple qui refuse de se coucher et de mourir sans résister,  a donc  fait vibrer  les patriotes du monde entier, rendu l’espoir aux défenseurs de l’Europe des patries, des nations et des souverainetés nationales.  

     Comme Marine, Jean-Marie Le Pen, Florian Philippot, Louis Aliot, Bruno Gollnisch a relevé hier soit sur LCP que ce résultat – «  une très grande satisfaction »- prouve que   «François Hollande n’a plus la confiance des Français. » Une « crise institutionnelle» qui doit conduire à  la dissolution de l’Assemblée dite  nationale dans laquelle 25% des électeurs sont représentés par deux députés… sur 577.« Il faut redonner la parole au peuple » a réaffirmé Bruno.

     Cela n’étonnera pas les lecteurs de ce blog, les figures du Système n’ont pu qu’ânonner sur les plateaux leurs mantras habituels, étalant  devant les Français leur  autisme et leur incapacité dramatique à comprendre les raisons du vote FN. Manuel Valls ce matin  sur RTL, a  affirmé droit dans ses bottes, comme Alain Juppé en son temps,   qu’il ne changera pas « de feuille de route ».  Jean-François Copé a refusé d’admettre le désaveu de son parti en mettant sur le dos du seul PS  le résultat de dimanche soir , lui qui affirmait dans un entretien  àParis Match publié  jeudi  que si le Front National arrivait en tête « ce serait humiliant pour la France »…

     Pas en reste,  François Bayrou a recyclé son discours habituel en expliquant sur France Info, comme le vert José Bové dénonçant « l’escroquerie du FN » (sic),  que l’opposition nationale  «propose des solutions insoutenables, invivables, dangereuses et impossibles à défendre pour quiconque exercera quelque pouvoir que ce soit. C’est un mouvement de protestation, pas un mouvement de construction pour l’avenir». Julien Dray a déroulé  les éléments de langage du PS en affirmant que  «ce qui se passe est d’une gravité extrême », notant avec plus de réalisme dans Le Parisien  que «  la gauche est au bord d’un KO historique. »Plus pathétique encore peut être, Jean-Luc Mélenchon, au bord des larmes, a écourté sa déclaration officielle  à la proclamation des premiers résultats,   en invitant « les travailleurs » à « (se ressaisir), invoquant sans rougir les mânes de la « patrie ».  « Ils » osent tout…

     Mais comme disait Lénine, « les faits sont têtus » !   L’UMP affaiblie  par les scandales, ses positionnements  contradictoires,  sa guerre des chefs, ne totaliserait  en moyenne  (selon une estimation CSA/BFMTV  et dans l’attente des résultats consolidés) que 20, 60% des voix (plus de 28% en 2009) , devant les listes PS-Radicaux de gauche (14,19%, 16,5 % des voix en 2009),  UDI-MoDem (9,80 %,  10,4 % selon Ipsos),   EELV  ( 9 %, 16,28 % en 2009),    Front de Gauche (6,5 %, score identique en 2009),  Debout La République (3,7 % , 1,77% en 2009)…

     Si le PS retrouve peu ou prou  son seuil historiquement bas de  de 1994, quand la liste européenne conduite par Michel Rocard avait obtenu 14,5 % des suffrages, la victoire du FN est bien «hors norme ».  Le politologue Jean-Yves Dormagenn, dans Libération, relève ainsi que le FN dispose encore d’une réserve de voix très importante car  analyse-t-il,  aux européennes. « Il y a une surreprésentation des électeurs très âgés et des diplômés, une sous-représentation des jeunes et des classes populaires (…).  Ces paramètres devraient pénaliser le FN. Celui-ci a donc sans doute des réserves électorales. Et peut-être que l’on se trompe sur sa sociologie, peut-être que l’on sous-estime sa puissance chez les plus âgés, par exemple. Cela veut dire que, dans certains tranches d’âges, il est vraiment très fort : je ne serais pas étonné que plus de la moitié des 18-25 ans du Nord-Pas de Calais aient voté pour lui».

    Selon Ipsos-Steria,  l’UMP aurait obtenu  25 % des suffrages chez les plus de 60 ans, mais  le FN aurait lui  capitalisé  30 % des voix chez les 18-35 ans; seulement 15% des moins de 30 ans aurait a contrario  apporté leurs voix  à l’UMP et au PS.  Les listes FN auraient aussi reçu les suffrages de  38 % des employés,  43 % des ouvriers, les partis de la trahison des catégories  populaires étant impitoyablement marginalisés par celles-ciCe n’est que justice,   seulement 8% des ouvriers et 16% des employés ont voté PS aux européennes, 5% des employés et 8% des ouvriers pour le Front de Gauche  de Jean-Luc Mélenchon.

     Dans le Nord-Ouest, la liste FN conduite par Marine a  ainsi recueilli   33, 61% des suffrages, celle de Florian Philippot dans le Grand Est  28,96%, celle de Louis Aliot dans leSud-Ouest   24,71 %,  celle de Aymeric Chauprade en Ile-de-France (et  les Français de l’étranger)   plus de 17%, celle de  Bernard Monnot dans le  Centre-Massif central  24,18%, celle de  Gilles Lebreton dans l’Ouest  19,30%. Notons aussi  une belle  percée également en outre-mer où la liste conduite par Marie-Luce Brasier-Clain atteint  10,24% des voix.

     Dans la circonscription Sud-Est  avec 28,18 % ( contre 22,40 %  à l’UMP),  la liste conduite par Jean-Marie Le Pen, Marie-Christine Arnautu et Bruno Gollnisch  remporte là aussi un grand succès.  A la hauteur de la claque infligée à la tête de liste du parti de M. Copé, unRenaud Muselier plein de morgue, pour ne rien dire de l’humiliation  subie  par le tout aussi dédaigneux Vincent Peillon,  dont la  liste PS d’union de la gauche  ne totalise  que 11,87%des voix !

     Comme à Marseille, à Hyères (Var), ville où Bruno Gollnisch  concourrait  aux législatives et  aux municipales, le FN dépasse les 30% ,  atteint 38,53% à  Brignoles (Var),   41,96%,  à Fréjus (Var), 46,17%  à   Cogolin (Var), 47,17%  à Bollène (Vaucluse, 47,17%), 50% à Marignane (Bouches-du-Rhône)…  C’est dans le département du  Vaucluse,  que la liste FN  réalise   son meilleur score de tous les départements du sud-est : 36,42%, très loin  devant l’UMP (19,25%) et  le PS (11,12%).

     Nous reviendrons demain sur ces premiers résultats,  ceux engrangés en Europe par les formations patriotiques et bien évidemment les réactions qu’ils suscitent.

    http://gollnisch.com/2014/05/26/les-francais-brisent-leurs-chaines/

  • Gollnisch : « On assiste à une insurection du peuple de France »

    Bruno Gollnisch réagissait sur LCP aux résultats des élections européennes.

    Bruno Gollnisch : "on assiste à une… par publicsenat

  • "Ils" ne sont pas longs à cracher sur la France

    Qui, "ILS" ? Les europhiles...

    Jean Quatremer vient d’oser ! Abject ! Ignoble ! OUI, décidément, ces gens-là ne savent que cracher sur leur pays.

    Décidément, il n’y a rien à tirer d’eux !

     

    LES PROPOS QUI SUIVENT SONT DE QUATREMER PUIS DE SOLLERS...

    La France moisie

    Le 28 janvier 1999, Philippe Sollers publiait ce magnifique texte dans Le Monde (daté du 28 janvier 1999), à la veille des élections européennes. Pourquoi ? Parce que Daniel Cohn-Bendit, le "juif allemand" se représentait en France, après avoir été élu en Allemagne en 1994, et faisait l’objet d’attaques ignobles. Sollers fut beaucoup critiqué pour ce texte. Depuis, il y a eu le choc d’avril 2002, puis le "non" au référendum de 2005, puis les européennes de 2014 où la France vient de voter à 25 % pour le FN, en faisant le premier parti de France avec la complicité des abstentionnistes qui ont laissé faire. Car ce triomphe l’extrême droite xénophobe n’est pas une surprise, contrairement à 2002. Je republie donc ce texte prémonitoire, alors que le gouvernement socialiste a déjà désigné le coupable : l’Europe, encore et toujours sans voir qu’il prépare, avec l’UMP, les futures victoires du FN.

    Elle était là, elle est toujours là ; on la sent, peu à peu, remonter en surface : la France moisie est de retour. Elle vient de loin, elle n’a rien compris ni rien appris, son obstination résiste à toutes les leçons de l’Histoire, elle est assise une fois pour toutes dans ses préjugés viscéraux. Elle a son corps, ses mots de passe, ses habitudes, ses réflexes. Elle parle bas dans les salons, les ministères, les commissariats, les usines, à la campagne comme dans les bureaux. Elle a son catalogue de clichés qui finissent par sortir en plein jour, sa voix caractéristique. Des petites phrases arrivent, bien rancies, bien médiocres, des formules de rentier peureux se tenant au chaud d’un ressentiment borné. Il y a une bêtise française sans équivalent, laquelle, on le sait, fascinait Flaubert. L’intelligence, en France, est d’autant plus forte qu’elle est exceptionnelle. [...]"

    La suite de cette vomissure sur le blogue de l’europhlile Jean Quatremer