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Europe et Union européenne - Page 944

  • Euthanasie en Belgique:à l’approche des élections, une vidéo pour alerter les électeurs sur les politiques qui ont voté son extension

    Alors que les Belges sont appelés aux urnes ce 25 mai pour les élections fédérales et européennes, une vidéo résume le processus législatif de l’extension de l’euthanasie avec le nom de ceux qui ont voté pour, appelant par cette démarche à les sanctionner dans les urnes. Il y a peu, les médias belges catholiques révélaient l’apposition sur les affiches électorales d’un autocollant:ils ont voté pour l’euthanasie. C’est bien le signe d’un réveil des consciences en Belgique.

    Il faut rappeler que le vote est obligatoire en Belgique sous peine d’amende. 

  • Est-Ouest : une union internationale pour la Famille et la Vie

    Dans la continuité de ses voyages à la Douma à Moscou (au mois de juin dernier), pour soutenir le projet de loi interdisant la propagande homosexuelle devant mineur, à Belgrade pour soutenir les Serbes contre la propagande homosexuelle, ou encore à la Rada de Kiev, pour avertir les députés de toutes les lois anti-famille en vigueur au sein de l'UE,  Fabrice Sorlin continue son tour des pays d'Europe de l'est afin d'appeler au rassemblement des défenseurs de la famille et d'oeuvrer à la création d'une internationale pour la défense des valeurs traditionnelles.

    En tant que représentant de la France pour le World Congress of Families, il était invité le week-end dernier à Tbilissi, en Géorgie, à venir prendre la parole devant journalistes et responsables de la société civile.

    Voici son discours :

    "Chers Amis,

    Je tiens tout d’abord à remercier chaleureusement nos hôtes pour leur excellent accueil.

    C’est un honneur pour moi de prendre la parole devant vous, ici à Tbilissi. L’honneur d’un Français qui ne peut se résoudre à voir son pays assister à ses propres funérailles, en acceptant une série de lois toutes plus mortifères les unes que les autres.

    Je tiens aussi à vous remercier pour votre belle initiative, d’organiser un colloque pour la défense de la vie et de la famille !

    Comme vous le savez, ce combat est mondial. Nos adversaires, les partisans de la culture de mort, les idéologues de la théorie du genre et les lobbies LGBT l’ont compris depuis longtemps. Il est temps pour nous de nous organiser aussi, et c’est pourquoi je salue ce genre d’initiative, qui permet le rapprochement et les échanges entre les partisans de la culture de Vie, ceux qui défendent la famille et les valeurs traditionnelles.

    Ainsi, une loi anti-discrimination et pro-LGBT vient de passer en Géorgie. Beaucoup ici en Géorgie, pourraient se dire que cette loi est peu de choses, qu’elle ne représente pas de danger, d’autres pourraient même s’en désintéresser, pensant que cette loi ne concerne qu’une minorité de personnes, certains s’imagineront peut-être qu’elle ne sera même jamais véritablement appliquée dans les faits.

    Et c’est là chers amis, que je me dois d’intervenir auprès de vous, au nom de ma conscience de chrétien, de ma conscience de Français et d’européen, mais aussi au nom de ma conscience de père de famille, car dès maintenant, par cette nouvelle victoire du lobby LGBT, une épée de Damoclès vient de se suspendre au-dessus de vos têtes et de celles de vos enfants : Demain, ils viendront dans l’école de vos enfants, apprendre à vos fils à devenir des filles, et à vos filles à devenir des garçons !

    Peut-être pensez-vous que j’exagère ! Ecoutez plutôt ce qui se passe aujourd’hui en France, et laissez-moi ensuite vous expliquer comment le lobby LGBT a réussi à légaliser de telles inepties, à marginaliser ceux qui s’y opposent, et à opérer une inversion totale des valeurs de notre Civilisation.

     

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    Michel Janva

  • L’Union européenne : broyeur politique de la subsidiarité

    Aymeric Chauprade dénonce l'atteinte permanente au principe de subsidiarité par l'Union européenne, alors que ce principe est l'un des fondamentaux de la doctrine sociale de l'Eglise :

    C"La construction européenne s’est fondée à l’insu de beaucoup, sur des transferts progressifs de souveraineté nationale. Loin d’être la communauté de nations libres promue avec brillo lors du référendum de Maastricht, elle s’est substituée en entité omnipotente, de manière totalement inédite dans l’histoire de l’humanité. Ni nation, ni empire dans l’ordre de la philosophie politique et du droit constitutionnel, elle est un monstre-broyeur de souveraineté nationale qui paralyse et rend impuissante toute nation qui ne se soumet pas à son projet.

    Vice de forme ou vice de fond ? Simple mécanisme à posteriori ou postulat de base ? Les vices sont à la fois de fond et de forme, la forme étant au service du fond. Quoi qu’il en soit, vice de fond et vice de forme se retrouvent dans la définition même du principe de subsidiarité.

    On sait que la construction européenne a été initiée par la chrétienté sur le principe de subsidiarité, élément essentiel de la politique classique.Ce principe de subsidiarité a été rappelé à maintes reprises par l’Eglise au XXème siècle pour contrer l’étatisme grandissant des systèmes totalitaires et des Etats providence. Pour Pie XI : « de même qu’on ne peut enlever aux particuliers, pour les transférer à la communauté, les attributions dont ils sont capables de s’acquitter de leur seule initiative et par leurs propres moyens, ainsi ce serait commettre une injustice en même temps que troubler d’une manière très dommageable l’ordre social, que de retirer aux groupements d’ordre inférieur, pour les confier à une collectivité plus vaste et d’un rang plus élevé, les fonctions qu’ils sont en mesure de remplir eux-mêmes. L’objet naturel de toute intervention en matière sociale est d’aider les membres du corps social et non pas de les détruire ni de les absorber.»

    La subsidiarité privilégie intrinsèquement la liberté d’initiative des individus et des communautés (famille, entreprise, commune, nation) et leur capacité à assumer elles-mêmes leurs responsabilités. Cette subsidiarité protectrice de la souveraineté et de la liberté est chaque jour bafouée : le programme de l’ABCD de l’égalité en est une magnifique illustration… Alors que l’Education nationale téléguidée par LGBT et autres lobbies parties du ministère des droits des femmes, tente de nous imposer une emprise idéologico-éducative ; il n’en reste pas moins que les parents restent les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants, l’école n’étant que subsidium (aide) et son intervention subsidiaire. Imposer une éducation sexuelle scolaire, orientée qui plus est, revient bien à enlever aux parents leurs responsabilités élémentaires pour les transférer à l’Education nationale, alors même qu’ils ne sont pas dans l’incapacité de le faire… L’intervention n’est donc ni légitime, ni conforme et de fait, pour reprendre l’expression de Pie XI, «trouble d’une manière très dommageable l’ordre social» …

    Il en est de même pour l’Union européenne qui procède des mêmes contre-sens, étant elle-même initiatrice de la rhétorique : «en vertu du principe de subsidiarité dans les domaines qui ne relèvent pas de sa compétence exclusive, l’Union intervient seulement si, et dans la mesure où, les objectifs de l’action envisagée ne peuvent pas être atteints de manière suffisante par les Etats membres, tant au niveau central qu’au niveau régional et local, mais peuvent l’être mieux, en raison des dimensions ou des effets de l’action envisagée, au niveau de l’Union» (art.5)

    En parlant de compétence exclusive, l’Union se définit de facto au-dessus des nations : L’Union est souveraine, quand les Etats sont sujets…Auto-dotée de pouvoirs régaliens, elle fixe elle-même les objectifs de SA souveraineté, elle jauge la capacité de ses sujets à les réaliser, et en cas d’insuffisance, s’arroge le pouvoir de soumission ou de sanction… L’intrusion étatique française sur l’éducation au genre fait couler beaucoup d’encre –et c’est heureux ! – l’intrusion européenne sur nombre d’autres sujets tous aussi préoccupants parait laisser de marbre… et pourtant : au nom de la subsidiarité, Schengen ouvre les portes de la France à 200 000 titres de séjour par an à une population non européenne ; au nom de la subsidiarité, la France a accueilli 13 millions d’immigrés ces 30 dernières années ; au nom de la subsidiarité, ce sont entre 70 et 80 milliards d’euros, sans compter l’insécurité qui ajoute 120 milliards supplémentaires que la France accorde, alors même que sa propre population s’enlise dans le chômage, que sa croissance est à zéro, et que ses entreprises fuient une fiscalité suicidaire…

    Nous sommes bien loin du principe de subsidiarité… pilier de l’adage l’union fait la force ! Laissons à l’Union Européenne sa conception de la subsidiarité qui plonge la France dans le tiers-mondisme, relevons nous pour reconstruire l’Europe basée sur la souveraineté seule condition de la vraie subsidiarité, celle qui rend plus forts car libres ! C'est pourquoi, ce dimanche 25 mai, aucune voix ne doit manquer dans cette élection européenne à la proportionnelle et à un seul tour pour défendre, au Parlement européen et avec moi, l'un des grands principes fondateurs de notre civilisation européenne et chrétienne!"

    Michel Janva

  • La Russie laisse faire et observe

    Moscou a donné des signes d'apaisement à l'approche de la présidentielle du 25 mai en Ukraine, mais a émis suffisamment de réserves pour ne pas cautionner un vote qui renforcerait le pouvoir pro-occidental de Kiev.

    «La Russie ne va pas reconnaître ces élections», estime Nikolaï Petrov, professeur à la Haute école d'économie de Moscou. «La Russie ne sera satisfaite qu'avec une sorte de contrôle sur l'Ukraine toute entière, ou sur l'Est» du pays. Le Kremlin avait à l'origine rejeté l'élection présidentielle anticipée, organisée après la destitution du président Viktor Ianoukovitch, à l'issue de trois mois d'une contestation pro-occidentale qui s'étaient achevés dans un bain de sang à Kiev. Après le rattachement de la péninsule ukrainienne de Crimée à la Russie en mars, des séparatistes russophones ont pris le contrôle de certaines régions de l'est de l'Ukraine, suscitant une intervention des forces loyalistes ukrainiennes. Dans ces conditions, met en doute la légitimité d'une élection tenue «au son du canon». Tout en maintenant des réserves et en se gardant de dire s'il reconnaîtrait le résultat du scrutin, le président Moscou a adopté dernièrement un ton plus conciliant, admettant que le scrutin pouvait aller «dans le bon sens». Les experts l'ont interprété comme un changement de ton relevant d'une tactique visant notamment à éviter de nouvelles sanctions occidentales qui pourraient toucher non plus quelques hauts responsables mais certains secteurs de l'économie russe. La conjoncture économique est en effet mauvaise pour la Russie, entrée en récession selon le Fonds monétaire international (FMI), qui prévoit des fuites de capitaux de 100 milliards de dollars (73 milliards d'euros) sur l'année et la chute des investissements dans un climat d'incertitude. «Il y a le sentiment que l'Europe ne souhaite pas imposer de plus graves sanctions à la Russie, et Poutine voulait donner un argument à ceux qui s'opposent aux sanctions», remarque Maria Lipman, analyste au Centre Carnegie, à Moscou. «Cela ne veut pas dire que la Russie soutient l'élection en Ukraine... C'est une concession mais elle ne fait que peu de différence». Pour les analystes, la tactique de la Russie est aussi de permettre aux séparatistes de consolider leur contrôle des régions industrielles de l'Est de l'Ukraine. La Russie considère que les Occidentaux ont orchestré la destitution de Viktor Ianoukovitch, et observe le développement de la situation dans une région devenue instable et désormais ingouvernable pour le gouvernement pro-occidental. «L'objectif de la Russie est à long terme», indique Maria Lipman, il s'agit d' «installer un gouvernement qu'elle puisse contrôler». Son objectif à court terme, le rattachement de la Crimée à la Russie, ayant été achevé, Vladimir Poutine peut se permettre d'être patient avec le reste de l'Ukraine, soulignent les experts. La popularité du président russe a atteint des sommets vertigineux, stimulés par une vague de patriotisme. Selon un sondage en avril par le centre indépendant Levada, 82% des Russes soutiennent leur président. Le Kremlin souhaite par ailleurs que l'Ukraine soit un exemple pour les autres ex-républiques soviétiques qui pourraient chercher à se rapprocher de l'Occident - tout comme la guerre contre la Géorgie en 2008 était une réaction à ses efforts pour rejoindre l'Otan. Pour l'International Crisis Group, basé à Bruxelles, Vladimir Poutine, qui estime avoir la responsabilité de combattre ce qu'il considère être une domination occidentale et un déclin moral en Europe, est «fermement déterminé» à continuer sa stratégie en Ukraine. Même si cela signifie que «pour une génération au moins, les Ukrainiens vont considérer Moscou comme un puissant, dangereux voisin, et non pas un ami ou un allié».

    Source : L'Expression :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuppyFkZEywbcdyCxi.shtml

  • Clarification du débat : Attali vole au secours de l’UMPS

     Le Monde le rappelait sur son site, il apparaît à quelques jours du scrutin des élections européennes que seule l’abstention pourrait freiner, voire enrayer la dynamique électorale en faveur du FN, le  séisme politique que constituerait l’arrivée en tête de l’opposition nationale au soir du 25 mai,  prédit par toute une série de sondages ces derniers jours. «L’ennemi principal du Front National reste bel et bien l’abstention. Contrairement à une affirmation devenue lieu commun, l’abstention ne profite pas au FN. Le scrutin européen – où les Français votent peu – n’a jamais été le plus favorable au FN. Son meilleur score avoisine les 11 % des suffrages. L’une des raisons de ce phénomène est que l’électorat frontiste, eurosceptique, voire europhobe, se désintéresse de ces élections ». A tort nous l’avons dit, selon l’adage bien  connu que martèle Bruno Gollnisch au cours de cette campagne : « qui ne dit mot consent » !  

     Marine Le Pen rappelle le site du quotidien, «  ne ménage en tout cas pas ses efforts pour convaincre les Français de venir voter en faveur de ses listes, en présentant le vote FN comme une sorte de vote cocktail Molotov , seul à même de changer radicalement les choses ». Et si «l’éventualité d’arriver derrière le FN ouvrirait une crise à l’UMP et déstabiliserait son président, Jean-François Copé », «ce score forcera le gouvernement à réagir. La seule solution sera la dissolution (de l’assemblée nationale, NDLR) », a-t-elle martelé le 1er mai. (…). «Le seul vote qui fait peur à François Hollande est le vote Front National. C’est le seul vote qui dérange. Hollande se moque de celui de l’UMP ».

     UMP qui même en Ile-de-France, selon un sondage Ifop pour iTélé et Sud Radio publié mardi, à prendre avec les précautions d’usage, ne ferait pas le plein des voix, créditée de 21% mais talonnée de très prés par la liste frontiste conduite par Aymeric Chauprade (20%) qui réaliserait une percée historique. Au-delà des grandes qualités de la tête de liste francilienne du FN, l’ultra fédéralisme européiste   d’Alain Lamassoure n’est peut être pas pour rien dans ce rejet d’une UMP éclaboussée par le scandale de l’affaire Bygmalion.   Ainsi au niveau national Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’Ifop, expliquait  au HuffPost «  que 25% des électeurs de la liste UMP en 2009 voteraient cette fois pour le FN.»

     M. Lamassoure ne s’en tirera  pas par ses mensonges et ses pirouettes habituels. Il  affirmait ces dernières heures  que « détruire l’Europe c’est le slogan du Front National,  c’est évidemment ce qu’on espère à Pékin, à Washington, à Moscou (sic) et qu’il était  « fier d’être l’ennemi public numéro 1 pour Marine Le Pen ». Ce très atlantiste candidat UMP  expliquant avec un culot assez phénoménal que les projets comme « Airbus, Ariane Espace »,   «Galileo»,  défendus par le FN et exemples de coopérations  interétatiques réussies  ne devant rien aux dérives supranationales bruxelloises, étaient en fait de beaux bébés enfantés par les euromondialistes de l’UE !

     Sur la même longueur d’onde,  Manuel Valls tenait  mardi soir un  Meeting anti-FN dans son  « fief » d’Evry, avec comme objectif rapporte le site de TF1, de  « limiter l’humiliation pour le PS, après la claque des municipales », tandis que «  Jean-François Copé multiplie, lui aussi, les déplacements. En coulisses, les deux partis de gouvernement s’inquiètent réellement du possible score très élevé du parti de Marine Le Pen».  Comme ce fut le cas en 2005 pour dissuader les Français de voter NON au referendum sur la constitution européenne, cet article  agite  les mêmes arguments anxiogènes.   « La France est-il écrit, pourrait devenir une sorte de mouton noir de l’UE en étant le seul grand pays membre à voir un parti d’extrême droite, anti-européen et partisan de l’abandon de l’euro arriver en tête .  Si le FN arrive en tête, cela changera le regard de nos partenaires européen sur la France, souligne Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop».

     Devant les militants socialistes, associatifs et les permanents rameutés pour l’occasion, le Premier ministre n’a pas expliqué hier qu’au 30 milliards d’euros d’augmentation d’impôts qui ont frappé nos compatriotes sous le gouvernement  UMP, le PS a réussi l’exploit d’en créer   autant en deux ans, soit plus de 60 milliards d’impôts supplémentaires cette dernière décennie. Bref, qu’avec  la baisse des impôts pour 1,8 million de contribuables, pour un montant d’1 milliard d’euros,  claironné par M. Valls,   il reste toujours 59 milliards d’augmentation de la fiscalité écrasant contribuables et entreprises …

     Non, Valls l’enfumeur   a fait dans le lyrisme de pacotille et les préoccupations boutiquières en clamant que « Comme citoyen, socialiste, patriote (sic), (il se) refuse autant  à voir l’extrême droite, en France, en tête d’un scrutin. » Un son de cloche qui est répercuté par tous les acteurs du microcosme et ses idiots utiles, de l’extrême gauche prônant   des Etats-Unis socialistes d’Europe et même du monde (Nathalie Arthaud),  aux grandes figures assumant franchement leur prosélytisme européiste comme marche-pied d’une gouvernance mondiale.

     C’est notamment le cas du plagiaire Jacques Attali,  successivement conseiller de François Mitterrand, Nicolas Sarkozy et François Hollande. En avance sur  les  craintes exprimées désormais à haute-voix par ses amis  de l’UMPS, M Attali déclarait le 7 octobre dernier sur Itélé qu’ « il faut objectivement constater qu’aujourd’hui, le FN est le premier parti de France »  et  qu’une accession au pouvoir du FN serait « un désastre pour la France»!

     Avant-hier sur le blog de l’Express, Jacques Attali a exhorté les électeurs à ne pas voter FN : «  Votez n’importe quoi d’autre s’il vous plaît (sic). Blanc même. Mais épargnez au pays la honte d’avoir tourné le dos à toutes les valeurs qui font sa grandeur » (sic).

     Le grand gourou Attali utilise ici une rhétorique mille fois répétée selon laquelle l’immigration est une chance pour la France,  l’abandon de l’euro   un cataclysme  auprès duquel les sept plaies d’Egypte feraient figure d’aimable plaisanterie, que seule une « audacieuse politique de l’intégration, une avancée fédérale en Europe » serait la solution à nos  maux actuels (!!!),  que les politiques bruxelloises de l’UMP et du PS sont différentes…

     Jacques Attali s’est aussi échiné à peindre le  noyau dur  des électeurs frontistes et marinistes comme des « nostalgiques de la collaboration », des  « antisémites patentés », des « antimusulmans déclarés »,  des pauvres gens «  qui ne supportent pas de croiser un noir ou un jaune dans un hôpital ou dans une maternité ». A ceux-là, ajoute-t-il «  je dis seulement que je les plains de ne pas connaître les joies de la découverte de la différence, le plaisir d’apprendre de cultures autres que la leur. Je suis même heureux qu’ils existent, parce qu’ils rappellent à ceux qui voudraient l’oublier que le Front National reste un parti accueillant avec sympathie tous les racistes et tous les ennemis de la démocratie ». N’en jetez plus…

     Si les  fantasmes malsains et les  caricatures pathétiques d’Attali ne bernent plus grand monde, il est heureux pour la clarification du débat que ce dernier vole au secours de l’UMPS. Il est sain   que le modèle planétarien défendu par ce dernier soit  porté à la connaissance des Français  car il éclaire sur les véritables raisons de la diabolisation de l’opposition nationale, populaire et sociale.

     Il est ainsi emblématique que le PS  et l’UMP  utilisent les services d’un homme qui affirme qu’ « il convient désormais d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine religieuse ». Sachant, précise-t-il,  que ne sont visées  que les fêtes chrétiennes puisque il prône l’introduction  « d’autres jours fériés   comme Kippour ou l’Aïd» …

     « Par exemple, les  jours fériés  ne devraient être que laïcs, tels le 1er janvier, le 1er Mai, le 14 juillet et  le 11 novembre. Les autres, dont les noms conservent encore une  connotation religieuse (la Toussaint,  Noël, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte,  l’Assomption) devraient se voir attribuer des noms laïcs ( fête des enfants  pour Noël  et «fête de la liberté  pour Pâques) ou être considérés comme des fêtes religieuses », que les consommateurs-citoyens  de passage dans l’hôtel France  « pourraient choisir comme jours fériés, parmi d’autres jours fériés pour d’autres fêtes religieuses (Kippour, l’Aïd, l’anniversaire du Dalai Lama)… »

     Alors oui, affirme Bruno Gollnisch,  le 25 mai, les Français devront aussi  choisir entre lemodèle Attali-UMPS et le modèle national , enraciné   défendu par les patriotes.  Deuxvisions du monde  radicalement inconciliables!

    http://gollnisch.com/2014/05/21/clarification-du-debat-attali-vole-au-secours-lumps/

  • Le grand débat des Européennes Sud-Est

    Remplaçant Jean-Marie Le Pen qui avait ce mardi soir son dernier grand meeting de campagne prévu de longue date, Bruno Gollnisch participait à un grand débat sur France 3 avec la plupart des têtes de liste de la circonscription Sud-Est.


    Le grand débat des Européennes Sud-est par france3rhonealpes

  • Cambadélis - Marine Le Pen : face à face sur l'Europe

  • L'utopie d'une Europe sans peuples ni nations

    L'Europe de Bruxelles est-elle le laboratoire du nouveau totalitarisme qui se met en place avec une évidence croissante à l'échelle du monde entier ? À considérer l'évolution du projet supranational européen et la manière dont les « États membres » et les peuples sont toujours davantage dépouillés de leur souveraineté (avec la complicité des gouvernements), on peut malheureusement le penser.

    À cet égard, le traité de Maastricht, signé en 1992, a représenté une étape décisive. Jamais encore on n'avait vu, dans les pays de l'Union européenne, un tel déferlement de propagande. En France, le président de la République lui-même, François Mitterrand, n'épargna rien pour faire gagner le camp du « oui » lors du référendum, misant sur les sentiments de compassion et de solidarité des Français en rendant publique la maladie dont il était atteint, et engageant le prestige présidentiel lors d'un débat qui l'opposa à Philippe Seguin, alors chef de file des « nonistes » - qui ne devait pas tarder à retourner sa veste. En dépit de ces efforts et de ce qu'il faut bien appeler un bourrage, de crâne massif, le « oui », en France, l'emporta de très peu.

    La « revotation », ou « bon » vote

    Mais au Danemark, c'est le « non » qui gagna. L'on y appliqua alors une recette qui devait faire florès ailleurs au cours des années suivantes : la revotation. Le principe en est simple : lorsqu'un peuple, à l'occasion d'un référendum, se prononce à rebours du sens de l'histoire concocté par les européistes, il est invité à retourner aux urnes quelque temps plus tard, après quelques aménagements du traité qui fait l'objet du vote. C'est ce procédé qui a été utilisé en Irlande après le rejet par le peuple irlandais du traité de Lisbonne, en 2008. Lors du deuxième référendum danois, il n'en alla pas aussi simplement : une partie de ceux qui avaient voté « non » au premier tour, s'estimant joués - ajuste titre -, manifestèrent leur colère dans la rue, la police tira, il y eut deux morts dont on parle très peu dans les médias français.

    Une autre stratégie a été utilisée, en France, pour effacer les conséquences du rejet par le peuple français du projet de Constitution européenne concocté par l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing : Nicolas Sarkozy fit adopter le traité de Lisbonne, qui en reprenait l'essentiel, par le Parlement réuni en Congrès. La méthode a mis en évidence le fossé qui sépare les élus - censés représenter le peuple, mais qui représentent essentiellement les intérêts des partis qui leur délivrent l'investiture nécessaire à leur réélection - et le peuple lui-même. Les grands médias, très favorables au projet européiste, évitèrent de le souligner.

    Une Commission européenne frappée d'autisme

    Les traités de Maastricht, d'Amsterdam (signé en 1997), de Lisbonne, ont représenté autant d'étapes sur le chemin qui mène au fédéralisme et à l'instauration d'un gouvernement européen, qui couronnerait en quelque sorte une Europe supranationale. La création de la zone euro, la banque de Francfort, les pactes de stabilité et budgétaires, qui dépouillent les gouvernements nationaux de leur souveraineté en matière financière, la Cour européenne de justice qui juge et sanctionne les États « coupables » de n'avoir pas appliqué les traités ou le droit européens, les bureaux bruxellois depuis lesquels des fonctionnaires inconnus (combien de citoyens français connaissent-ils seulement les noms des commissaires européens ?) édictent des réglementations qui priment sur les lois votées par des assemblées paraît-il démocratiquement élues : tout cela va dans le même sens. Depuis la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, les gouvernements français se sont prêtés à ce jeu, multipliant sans vergogne les abandons de souveraineté.

    Certes, les peuples rechignent, échaudés par l'augmentation du coût de la vie consécutive à l'adoption et à la mise en circulation de l'euro, dont on leur avait promis monts et merveilles, ainsi que par l'accumulation de règlements et de normes qui compliquent la vie des citoyens et entravent l'activité industrielle et économique, aggravant ainsi le chômage. Mais comme le remarque Paul-Marie Couteaux, la machine eurocratique n'a pas besoin de l'enthousiasme des peuples pour fonctionner. La Commission européenne paraît d'ailleurs frappée d'autisme lorsque, malgré ce désamour et ce désabusement des peuples à l'égard de l'eurocratisme qu'elle incarne, et tandis que le fossé se creuse entre les « pigs » du sud et les riches du nord, elle n'a de cesse que de rêver à de nouveaux élargissements de cette Union aux pieds fragiles et de tenter d'attirer l'Ukraine dans son sillage, au prix d'une querelle avec la Russie qui ne bénéficiera qu'au maître américain.

    Ne serait-il pas temps d'en revenir à l'Europe des nations ?

    Eric Letty Monde & Vie