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Europe et Union européenne - Page 987

  • Homosexualisme et liberté d'expression : divorce à l'italienne

    En Italie, la liberté d’expression bientôt prise en otage par le lobby gay

    Le 26 juillet prochain sera examiné un projet de loi contre l’« homophobie » au Palais Montecitorio.

      Au delà des – légitimes – redéfinitions des peines prévues pour violence ou discrimination à l’encontre des personnes homosexuelles, le projet prévoit surtout d’introduire dans la législation italienne la notion « d’identité de genre » mais aussi des peines dignes des dictatures les plus féroces à l’encontre de qui oserait s’opposer, par exemple, au mariage homosexuel ou à l’idéologie véhiculée par les lobbies LGBT puisque d’après le texte, pourront être punies de 18 mois de prison celui qui « incite à commettre ou commet des actes de discrimination fondés sur l’orientation sexuele ou l’identité de genre de la victime ». Selon certains juristes, ceux qui voudraient empêcher l’adoption de lois dénaturant le mariage ou permettant l’adoption par des couples de même sexe pourront être poursuivis et condamnés en vertu de ce texte.

    Le texte qui entrera prochainement en discussion prévoit par ailleurs de 6 mois à 4 ans de prison pour qui participe à des associations critiquant l’homosexualité et de 1 à 6 ans pour qui fonde ou préside de telles associations ! Enfin, comme le souligne le journal italien Avvenire, les dispositifs anti-discriminations pourront permettre des poursuites devant les tribunaux contre des associations religieuses ou des Églises si, par exemple, celles-ci considèrent publiquement l’acte homosexuel comme un péché. [...]

    La suite sur NdF

    http://www.actionfrancaise.net

     
  • L'Europe se dirige à terme vers une Union carolingienne

    Selon Marc Rousset, économiste, écrivain, auteur de « La Nouvelle Europe Paris-Berlin-Moscou »

    « Charlemagne a encore de l’avenir » a pu dire Charles de Gaulle !  « Il ne faut pas moins d’Europe, mais plus d’Europe » a déclaré de son côté  la chancelière Angela Merkel  tout en appelant «  à donner un signal et à nous rapprocher dans une union politique ».
    Ne pas se fier aux apparences de l’olibrius François Hollande
    Dans l’immédiat, il est certain qu’avec « François, le cauchemar des entreprises » titre d’un article dans  le quotidien Süddeutsche Zeitung,  l’Europe  n’en prend pas le  chemin. François Hollande cherche à nier les réalités économiques et à finasser avec l’Italie et l’Espagne ; il  ne trouve grâce en Allemagne que dans le parti « die Linke » l’équivalent du Front de gauche de Jean Luc Mélenchon  tout aussi stupide mais moins burlesque. François Hollande ne connait pas suffisamment l’Allemagne et commence à réaliser qu’il va lentement mais sûrement  au KO, à «  l’échec et mat », à la capitulation pure et simple, au-delà de son petit jouet sur la croissance de 120 milliards d’euros (emprunts de la Banque Européenne d’investissements ,fonds européens non encore utilisés) . L’Allemagne aurait bien tort de ne pas vouloir lui donner son petit hochet , afin  lui permettre de  garder la face et de continuer à  illusionner ses électeurs socialistes . La Chancelière allemande a préféré ne pas s’attarder à Rome  pour voir à Gdansk  la « Mannschaft » triompher  au football contre la Grèce (tout un symbole). Mario Monti  adhère sur le fond, aux  thèses d’Angela  Merkel . Les sociaux démocrates du SPD  qui auraient eu tort pour des raisons de politique interne allemande, de refuser l’invitation à l’Elysée,  se sont empressés  de rallier le pacte budgétaire européen lors du vote prochain au Bundestag. Le chef de la diplomatie allemande Guido Westerwelle souligne qu’on ne peut pas combattre une crise des déficits avec de nouvelles dettes et qu’il n’est plus possible d’acheter de la croissance avec des dettes. La croissance doit être le résultat de réformes structurelles qui améliorent la compétitivité. Au delà des obstacles apparents que représente  François Hollande, l’Europe, dans son malheur  et son déclin actuel tant politique, militaire, démographique, moral qu’économique  ne se dirige-t- elle pas à terme vers une Union carolingienne, noyau dur d’une Europe Puissance à construire pour survivre dans le monde multipolaire du XXIème siècle ?
    Faire du mal économique  européen de l’euro  un bien  politique : « Alles oder Nichts »!(Tout ou Rien)
    Milton Friedmann a prétendu  à juste titre que l’Europe, sans harmonisation budgétaire, fiscale et sociale  a mis la charrue avant les bœufs en introduisant l’euro .Le laxisme socialiste français et des pays de l’Europe du sud  aura également beaucoup contribué à l’intenable situation actuelle car la France était même  légèrement plus compétitive que l’Allemagne lors de l’introduction de l’euro. La  Chancelière apporte cependant  une réponse qui n’est pas sans rappeler les propositions passées   de Karl Lamers et Wolfgang Schaüble à Edouard Balladur : « Nous devons créer une structure politique qui va de pair avec notre monnaie unique ». La France, orgueilleuse et hautaine, mais beaucoup plus forte économiquement  à l’époque, offusquée par l’atteinte portée  à son aura politique , avait refusé de les étudier sérieusement .
    Guido Westerwelle souligne que l’Europe est notre meilleure garantie de prospérité dans un monde multipolaire qui se globalise avec de nouveaux centres de pouvoir. A la France de faire en sorte  qu’une véritable préférence communautaire soit établie et que l’Europe passoire ne soit plus l’Europe offerte, le sas de décompression, comme le remarquait Régis Debray, vers le libre échangisme mondialiste. La France doit reprendre l’idée allemande, mais faire aussi  comprendre à l’Allemagne qu’avec des structures compétitives, on peut lutter entre Européens , à armes égales, mais certainement pas avec des salaires trente  fois moins élevés, que ce soit en Chine ou au Maroc, comme le vient de le prouver Renault en implantant une nouvelle usine ultra-moderne  avec des salaires marocains, à quelques heures des côtes françaises, et cela sans aucune protection douanière européenne. Aux dirigeants français de savoir alors  également dire « Non » au « Nein »allemand, avec menace de ne plus jouer le jeu , et de revenir aux monnaies nationales, voire aux frontières nationales ! « Alles oder Nichts « (tout ou rien), prendre les Allemands à leurs propres mots,  voilà ce que devrait proposer une France responsable à l’Allemagne, en acceptant l’idée allemande, mais sans se laisser rouler pour autant dans la farine, d’autant plus qu’à terme, l’Allemagne elle même ne pourra plus supporter la  concurrence des pays émergents !
    De plus pour survivre  économiquement au XXIème siècle, il faut un marché minimum de 150  miIlions de consommateurs, ce qui permet des économies d’échelle avec  des débouchés suffisants, des structures économiques et technologiques compétitives, et ce qui permet aussi de pouvoir financer des projets  technologiques modernes  publics ou privés d’avenir  tels qu’Airbus,  Galiléo, Ariane, projets spatiaux et aéronautiques, industrie navale, armements terrestres…Pour paraphraser Lénine(1), il est donc possible d’affirmer  qu’ avec moins  d’Européens véritablement unis dans une structure carolingienne  on peut donc faire plus qu’avec l’actuelle Union européenne anglo-saxonne, libre échangiste sous protectorat militaire américain
    A quand une véritable défense européenne franco-allemande ?
    Il faut faire exactement le contraire de ce que préconise Michel Rocard et tout en gardant la dissuasion nucléaire française, mettre en place une défense européenne
    crédible, opérationnelle, moderne, crainte, établie sur le Rhin et dont le quartier général serait à Strasbourg et non pas à Bruxelles, tout un symbole !
    Le mythe de la France a toujours été  de se constituer en unique héritière de Charlemagne. Le mythe de l’Allemagne a toujours été celui de la continuation de l’Empire Romain, avec le Saint Empire Romain Germanique.
    L’Europe n’en finit pas de subir les conséquences du Traité de Verdun en 843 par lequel les fils de Louis Le Pieux réglaient le partage de l’Empire Carolingien : ce qui allait devenir l’Allemagne à Louis Le Germanique, ce qui allait devenir la France à Charles Le Chauve, et ce qui allait devenir l’objet des guerres civiles européennes entre ces deux pays, la Lotharingie pour Lothaire.
    La France et l’Allemagne sont liées par une «  communauté de destin »(« Schicksal Gemeinschaft ») .Edouard Husson remarquait que s’il y a un noyau en Europe, c’est bien celui constitué par la société française et allemande ; l’alliance de l’aveugle et du paralytique garde un sens si chacun sait soigner ses maux (étatisme et laxisme socialiste  d’un côté, pacifisme de l’autre) (2).A quand un Quartier général européen à Strasbourg puisque ,suite à l’obstruction britannique, celui constitué à Bruxelles n’en finit pas de rester dans les limbes chiraquiennes et  comprend en tout et pour tout  aujourd’hui   8 personnes ! De qui se moque-ton ? Là aussi, ce serait à la France de prendre les Allemands à leurs propres mots  et de mettre en place une véritable structure de défense en dehors de l’OTAN  équidistante de la Russie et des Etats-Unis! L’Europe continentale européenne resterait  dans l’Alliance Atlantique tout en  se rapprochant de la Russie  par une  Alliance Continentale où l’on pourrait reprendre schématiquement le traité  révisé et renégocié de l’Alliance Atlantique en remplaçant tout simplement le mot Etats-Unis par Russie !
    Prenons en considération la proposition de l’Allemagne, mais en nous faisant respecter ,  sans brader les intérêts économiques de la France, sans se laisser  embarquer dans un monde libre échangiste mondialiste  qui convient pour l’instant surtout à Angela Merkel .Exigeons la mise en place d’une défense européenne et gardons toujours en mémoire ces paroles prophétiques du Général de Gaulle ,le 29 Mars 1949,lors de sa conférence de Presse  au Palais d’Orsay « Moi je dis qu’il faut faire l’Europe  avec un accord entre Français et Allemands. Une fois l’Europe faite sur ces bases, alors on pourra essayer, une bonne fois pour toutes, de faire l’Europe toute entière avec la Russie aussi, dût- elle changer de régime. Voilà le programme de vrais Européens. Voilà le mien »
    (1) « Mieux vaut moins mais mieux  » selon Lénine
    (2) Edouard Husson- Une autre Allemagne - Gallimard, 396 p - 2005
  • Avortement de confort : elle élimine son enfant car elle a des nausées

    Il y a peu, on critiquait ceux qui osaient dénoncer les avortements de confort. Selon les partisants de l'abominable loi abominable sur l'avortement, il n'y aurait pas d'avortement de confort, chaque cas serait celui d'une femme en grave détresse... Jeanne Smits traduit le témoignage d'une militante pro-vie espagnole, à propos d'une mère qui a avorté car son enfant présent dans son sein lui donnait des nausées ! Extrait :

    "[...] J’ai demandé à la Municipalité, le 19 juin, l’autorisation de mettre en place un stand informatif pendant le mois de juillet… Le silence pour toute réponse. S’ils veulent enfin me répondre… eh bien la moitié du mois de juillet est déjà passée. Est-ce parce que c’est un sujet qui gêne, Monsieur le maire ?

    Vous vous retrouvez avec entrain avec d’autres collectifs – homosexuels par exemple – mais vous n’avez pas le temps pour vous informer de première main sur les terribles circonstances qui entourent la mort de trente ou quarante enfants dans votre ville ?

    Auront-ils le courage, certains conseillers municipaux, de venir un lundi ou un mardi à la porte de l’avortoir Los Arcos Guadiana, pour voir de première main comment on abuse de la femme en l’obligeant à entrer, en lui mentant sur la réalité de ce qui s’y passe, en lui niant le droit de choisir librement ?

    J’ai besoin de votre aide ! Voilà l’affaire, messieurs les politiques, citoyens indifférents, assassins d’enfants, gens tout simplement méchants, ou quiconque aura eu la patience de lire ces lignes : je ne vais pas m’arrêter. [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • “L’Allemagne n’espionne pas ses citoyens”

    En effet, seulement 20 millions d’allemands sont officiellement touchés directement ou indirectement par les écoutes du gouvernement. Pour ce qui est des 60 millions restant, le gouvernement d’occupation dit allemand, laisse faire la NSA. Merkel maitrise for bien l’art de ne pas dire la vérité sans toutefois vraiment mentir!

    Pour ajouter du poids à ses déclarations, la chancelière, nous rappelle le passé douloureux des dictatures nazi et communiste, sous entendant que la RFA n’est pas une dictature. Il est tellement vrai que le régime de RFA est une démocratie, que ceux qui osent en douter un peu trop fort, risquent la prison pour insulte à l’état. Comme preuve démocratique on ne peut guère faire mieux.

    http://fr.altermedia.info/

  • Pierre Jovanovic : "Sommes-nous au bord du précipice ?"

  • L’impasse d’une économie sans racines

    Insidieusement le libéralisme et son avatar socialiste ont entraîné l’économie dans un « nouvel âge » : l’économie sans racine. Le libre-échange, que défendaient les grands auteurs classiques, est aujourd’hui dépassé par la conjonction de trois phénomènes : politique - le renversement de la souveraineté des nations -, économique - la « financiarisation » des activités productives - et technique - l’explosion des systèmes de communications et de transports. Cette focalisation d’événements, fortement recherchée par les défenseurs de la « pensée unique », se traduit par l’avènement d’une « économie éthérée » (ou peut-être « éterrée », c’est-à-dire sans terre...) à l’heure où l’homme n’a jamais autant eu besoin d’Identité nationale depuis que le nihilisme ambiant a désenchanté le monde.
    À l’origine, le libéralisme classique défendait le principe d’une économie monde. Ce système était construit sur la complémentarité. Chaque nation avait intérêt à se spécialiser dans une ou plusieurs branches précises pour exporter ses spécialités et importer les produits que le pays ne pouvait fabriquer, ses facteurs de production ayant été entièrement utilisés par sa branche d’excellence. Au XVIIIe Adam Smith défendait donc le principe des « avantages absolus », au XIXe son disciple David Ricardo le compléta avec la théorie des « avantages relatifs » et au XXe trois économistes développèrent le « théorème HOS » qui porte les initiales de ces éminents professeurs Hechscher, Ohlin et le prix Nobel d’économie de 1970 Samuelson.
    Ces derniers, à travers leur loi sur la spécialisation des économies en fonction de « la proportion des facteurs disponibles » insistaient sur l’importance de la combinaison des facteurs classiques de production que chaque nation se doit d’exploiter pour exporter : le travail, le capital (au sens économique du terme, c’est-à-dire : machines, outils, usines, etc.) et surtout... « la Terre ».
    La souveraineté des multinationales
    Au XXIe la « pensée inique » libéralo-socialiste développe une nouvelle conception : « la mobilité absolue des moyens de production ». Pour imposer ce nouveau principe économique dominateur, trois processus parallèles ont été mis en œuvre au cours des dernières décennies.
    Premier processus : éliminer les rigidités politiques. Pour « déblayer » le terrain économique il fallait préalablement supprimer les freins au libre-échange en renversant le principe de souveraineté nationale. Universellement et historiquement, jusqu’au milieu du XXe siècle, les États étaient les dépositaires de la souveraineté, les entreprises comme les citoyens subissaient leurs lois. Depuis la fin du siècle précédent, par la force ou par l’invention d’un « nouveau droit supranational » la souveraineté est transmise progressivement aux multinationales. Les détenteurs des pouvoirs étatiques ne font qu’exercer une action de syndic de copropriété au profit des grands intérêts privés. Les récentes visites de Jacques Chirac en Asie ne sont que la énième confirmation de la transformation de la présidence de la République en agence commerciale.
    La C.I.A. est à cet égard très active pour supprimer toute forme de droit souverain lorsque ses commanditaires considèrent qu’elles peuvent être gênantes pour leurs opérations de délocalisation. Construite sur la négation de l’existence de toute forme de légalité nationale, elle se joue des frontières, comme viennent de le confirmer les récentes révélations sur ses agissements dans le transport et l’incarcération des personnes soupçonnées d’être ses ennemis. Le 11 septembre...1973 elle a donc renversé le président chilien Salvador Allende pour permettre au géant américain I.T.T de mieux exploiter « ses » mines de cuivre. En 2003 elle a monté un dossier mensonger sur les armes de destructions massives irakiennes pour permettre à Halliburton de mieux profiter des puits de pétroles mésopotamiens. En 2004 elle a installé un de ses anciens agents à la tête de la Commission Européenne pour mieux imposer les directives, qui favoriseront, au nom du droit supranational, la disparition des législations qui nuisent au libre échange des grandes firmes (petite précision sur les nouvelles règles étymologique du langage économique : l’expression « droit supra-national » n’utilise pas le terme « supra » pour ses liens avec le mot « supérieur » mais pour sa proximité avec « suppression » ... du droit national).
    Le primat de la finance
    Le deuxième processus est, lui, purement économique. Toutes les conceptions économiques, jusqu’au triomphe des monétaristes lors de la remise du prix Nobel au fondateur de cette nouvelle école de pensée Milton Friedman en 1976, partaient d’une approche philosophique de cette science. L’économie était destinée à favoriser le bonheur du genre humain en recherchant les meilleurs moyens pour assurer la félicité sur terre.
    Depuis les premières expériences d’application de cette nouvelle doctrine au Chili et en Israël, à partir de 1973, les priorités économiques ne sont plus centrées sur cet objectif. Seuls les intérêts financiers doivent primer. Tout doit être construit pour défendre la valeur de la monnaie, en commençant par les fondements de la Banque Centrale Européenne qui vient de relever une nouvelle fois ses taux d’intérêts bancaires pour s’assurer du strict respect de ses principes monétaristes. La finance a pris la place de la production. Les facteurs de production, en particulier les travailleurs, doivent être au service des résultats financiers et non l’inverse. Pour assurer le succès de ce nouveau principe la mobilité des facteurs se doit d’être absolue. Usines, machines, terres et travailleurs doivent pouvoir déménager là où les coûts de fabrication seront les plus faibles et les perspectives de marges bénéficiaires les plus fortes.
    La complémentarité économique des origines classiques du libéralisme est balayée par le principe de délocalisation. L’attachement aux facteurs de production, à la terre, disparaît. Les productions agricoles peuvent même être produites hors sol. Les espèces animales (y compris l’espèce humaine) et végétales sont transplantées en fonction des calculs de rentabilité. La nouvelle carte des vins est très symbolique de ces « cépages français » qui au Chili et ailleurs viennent concurrencer nos plus grands crus après avoir été extraits de la Terre de France.
    Planétarisation
    Mais ces deux processus n’auraient jamais été pleinement possibles sans la révolution technologique que les transports et les télécommunications ont connue au cours des dernières décennies. Le « container » et le « World Wild Web » (le triple w d’internet) ont réduit la planète à la taille d’une simple province. Un porte-containers de plusieurs milliers de tonnes permet de relier Cherbourg à Boston en quatre jours. Un produit américain fabriqué le lundi aux U.S.A. peut être livré le samedi en Europe. Les liaisons aériennes marchandes sont encore plus véloces. Les avions sont vidés de leurs sièges passagers montés sur rails en fin de journée, pour mettre à bord des containers qui coulissent à la place des précédents habitacles. Aucun point de la planète n’est à moins de 24 heures de n’importe quel autre point géographique.
    Le « triple w » a le mérite de la franchise de ses ambitions : ce nouveau monde (world) unique sera sauvage (wild), et son symbole l’araignée prendra dans sa toile (web) tous les consommateurs nécessaires pour faire fonctionner ce système de course perpétuelle à la surconsommation.
    Ces révolutions technologiques sont utilisatrices de produits et de matières fondamentales, que les grandes firmes ne sauraient laisser aux mains de n’importe qui : le pétrole pour les transports et le cuivre pour le téléphone dont le Chili est toujours le premier producteur mondial. Vous comprendrez ainsi pourquoi l’interventionnisme américain ne se fait pas selon les lois du hasard. Vous comprendrez aussi pourquoi les campagnes des élections présidentielles « françaises », ne commencent plus à Lille ou à Avignon, comme un ringard qui confond encore la souris et le mulot, les avaient engagées, mais au ...Chili !
    Avance masquée
    Pour avancer dans cette mondialisation, ses promoteurs français préfèrent agir masqués. Au lieu de rechercher la traduction du vocabulaire anglo-saxon il préfèrent comme avec « www » donner une note d’exotisme à ces anglicismes qui nous envahissent pour ne pas révéler leurs significations. Un mot échappe pourtant à cette règle : « délocalisation ». La raison en est simple. Le terme anglo-saxon « outsourcing » est trop révélateur des ambitions que révèle cette nouvelle ère économique : « implanter la source ailleurs » ! Il ne s’agit plus de sous-traiter quelques composants dans une usine étrangère mais d’aller jusqu’à l’origine du produit. De couper toutes les racines de la production. Mais attention c’est avec des racines que l’on soigne les malades, c’est par les airs que la grippe aviaire voyage !
    Yves LENORMAND L’’Action Française 2000– du 16 mars au 5 avril 2006

  • L’impossible retour de la croissance

    Par Charles Sannat, diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques. Directeur des Études Économiques d’AuCOFFRE.com, il rédige quotidiennement des articles sur l’actualité économique dans Le Contrarien Matin, journal gratuit accessible chaque jour sur le site d’AuCOFFRE.com.

    J’explique depuis plusieurs années qu’attendre la croissance, enfin son retour, même si notre Normal 1er pense avoir aperçu la reprise, est une illusion. La croissance c’est fini, il n’y en aura plus, ou en tout cas pas comme nous la pensons jusqu’à présent et pour plusieurs raisons.

    La répartition des profits est indispensable

    La croissance est liée à la notion de répartition des profits et de la création de richesse. La croissance est un « être » économique complexe. Très complexe même. Pour qu’il y ait création de richesses futures, il est nécessaire d’avoir une répartition optimale des richesses présentes (nous éviterons le mot « juste » qui n’a aucun sens).

    En clair, c’est parce qu’il y a des consommateurs solvables que les entreprises peuvent vendre ce qu’elles produisent. Point de croissance sans consommateur solvable, or le consommateur solvable devient une espèce en voie de disparition ces derniers temps.

    Les consommateurs solvables disparaissent sous la double pression de la mondialisation et de ses cohortes de délocalisations (je rappelle que délocaliser pour payer le même salaire n’a aucun sens, donc une entreprise qui délocalise le fait pour pouvoir verser des salaires de misère participant ainsi à la réduction du pouvoir d’achat global des consommateurs au niveau mondial), mais également des progrès techniques qui nécessitent de moins en moins de bras pour créer les nouvelles richesses. Moins de bras, égal moins de bras payés, égal réduction de la masse de consommateurs solvables donc, in fine, baisse de la croissance.

    Mais ce n’est pas tout.

    L’ère de la rareté

    Comme je le dis et je le répète, le monde, avec plus de 7 milliards d’habitants (de moins en moins solvables), est entré dans une période de raréfaction des ressources. Moins de matières premières, difficultés à augmenter les rendements agricoles, etc. Bref, sans parler de rationnement, il faudra devenir beaucoup plus économe et frugal… Ce qui est de facto le cas grâce à la crise économique mondiale qui réduit la consommation de chacun.

    Le plus grave dans tout cela c’est bien entendu les prix de l’énergie. Nous sommes « oléo-dépendant ». Tout dans notre économie de consommation de masse nécessite des masses d’énergies dont aucune n’est fondamentalement satisfaisante. Le nucléaire est très dangereux puisque sur environ 300 réacteurs nucléaires en service, nous avons connu trois accidents majeurs aux conséquences dramatiques et internationales, soit un taux d’échec d’environ 1 %. Appliquée à n’importe quelle industrie, un tel taux d’erreur serait insupportable. Imaginez 1 % des mangeurs de camembert tués par leur fromage préféré…

    Les énergies renouvelables sont une bien belle idée, néanmoins cela fonctionne mal. Le panneau solaire ce n’est que la journée, l’éolienne que lorsqu’il y a du vent, bref, ces énergies sont coûteuses et ne sont pas forcément disponibles lorsque l’on en a besoin, sans oublier que leur bilan écologique n’est pas forcément brillant.

    Il nous reste donc les énergies fossiles avec le pétrole et le gaz. Évidemment, pour tout ce qui est transport routier, fluvial, maritime, le pétrole est indispensable, de même que pour les usages agricoles. Bref, toute augmentation importante du prix du pétrole viendra fracasser toute velléité de reprise de la croissance.

    Actuellement, alors que l’activité économique est faible, qu’elle ralentit dans les pays émergents, qu’elle patine aux États-Unis et qu’elle s’effondre en Europe, les prix du baril du pétrole se maintiennent à des niveaux jamais vus lorsqu’il y a aussi peu de croissance.
    Le miracle des gaz de schiste est un mirage !

    Alors nombreux sont ceux à s’esbaudir sur la production de sables bitumineux au Canada. Pour visualiser ce que cela signifie, je vous propose d’aller jeter un œil sur le dernier numéro de Capital, dans la rubrique « L’économie en image ». Vous aurez les photos de ce progrès pour l’humanité que représente l’exploitation de sables bitumineux. Cautionner une telle exploitation est absurde. Nous sommes en train de nous tuer et de tuer les générations futures pour continuer à acheter des trucs complètement inutiles qui n’ont jamais apporté le bonheur à qui que ce soit.

    Reste les gaz de schiste. Évidemment, ils sont un enfer environnemental et détruisent nos réserves d’eau potables. C’est complètement là aussi absurde.

    Mais il y a plus grave. Il faut creuser des milliers de dizaines de milliers de puits qui s’épuisent à une vitesse folle, la durée de vie d’un puits de gaz de schiste n’excédant pas cinq ans et ne dépassant généralement pas trois ans. D’ici 5 ans, les gaz de schiste seront un miracle qui se sera évanoui ou presque.

    Enfin, il faut noter que malgré le miracle tant vanté des gaz de schiste et autres pétroles non conventionnels, les prix du baril de pétrole se maintiennent largement au-dessus des 100 dollars. Or un baril durablement au-dessus de 100 dollars casse toute reprise économique que notre Hollandouille est vraiment le seul à voir !

    Mais ce n’est pas tout !

    Le poids des dettes

    Comme l’être humain est ainsi fait qu’il n’anticipe jamais rien – d’ailleurs dès que l’on anticipe, on devient vite un pessimiste ou encore un « complotiste » –, nous nous sommes donc tous (aussi bien dans le monde anglo-saxon qu’en Europe) endettés massivement pour ne pas lever en impôts immédiatement le véritable coût de nos dépenses, en imaginant que la croissance future nous permettrait d’absorber et de camoufler tout ça tranquillement.

    Évidemment, ce qui était prévisible s’avéra réel. Dans un monde où la croissance est très faible voire inexistante, il devient très difficile de payer ses dettes.

    Le principe mathématique de l’affaire est assez simple à comprendre. Imaginez une dette sur PIB de 100 % (le cas de la France en 2014). Si les intérêts de la dette sont de 3 %, alors il nous faut 3 % de croissance du PIB pour financer seulement le poids de la dette. Pour avoir de la véritable croissance, il nous faudra donc plus de 3 % puisque jusqu’à 3 % de croissance, tout sera absorbé par le poids de la dette (en gros).

    Autant vous dire que même si Hollandouille voit la reprise venir, cela ne changera rien à l’état épouvantable de notre pays et des indicateurs qui prouvent tous, tous, que tout retour de la croissance ici comme ailleurs est devenu impossible, en tout cas dans sa forme que l’on connaissait jusque-là.

    Il y a un avenir !

    Tout cela étant dit, je fais partie de ceux qui pensent qu’il y a un véritable avenir. Que nous pouvons imaginer une autre façon de vivre, plus vraie, moins consommatrice, le bonheur de l’homme n’ayant jamais été dans la consommation. Nous n’avons jamais eu de technologies aussi puissantes et utilisables par le plus grand nombre. Nous pouvons vivre localement, produire localement et pourtant tous posséder une ouverture sur le monde global avec la fenêtre que représente Internet.

    Nous allons tout simplement devoir réinventer notre façon de vivre, ce qui est important et ce qui ne l’est pas, définir ce qui doit croître et ce qui doit décroître. [...]

    Un mouvement fort est en route et il représente un message d’espoir pour chacune et chacun d’entre nous. Nous pouvons changer les choses. Il n’y a aucune fatalité. Beaucoup se pensent impuissants, pourtant il appartient à chacun de nous de faire les choix nous permettant d’être le changement pour un monde plus humain.

    Le Contrarien   http://fortune.fdesouche.com/

  • Espagne : le gouvernement augmente le budget anti-émeute de 1900% en un an

    Tous les gouvernements de l’Union européenne se préparent discrètement à « recadrer démocratiquement » le peuple en cas de débordements trop importants. La France s’équipe (vous trouverez la liste ici) de nouvelles armes autrement plus violentes que de simples bombes lacrymogènes.

    « L’Espagne augmente son budget lié à l’achat de « matériel et équipement spécifiques anti-émeute de protection et de défense» de près de 1.900% entre 2012 et 2013.
    Le budget anti-émeute de départ passe de 173 670€ en 2012 € à 3,26 millions en 2013. Pour 2016, le projet d’investissement va dépasser dix millions d’euros, il vise à moderniser les matériels des unités anti-émeute utilisés.
    Parmi les autres éléments qui seront fournis à la police espagnole sont prévus des gilets pare-balles, des gaz lacrymogènes, de matraques, des boucliers et balles en caoutchouc. Mais il prévoit également d’intégrer des armes de guerre. Plus précisément, on parle de fusils laser (qui causent la cécité temporaire ou permanente), des canons sonores (testé à des manifestations aux Etats-Unis et en générant des étourdissements et des nausées à la personne) et des armes à micro-ondes qui provoquent des brûlures et des douleurs. On compte également des armes qui semblent sortir de la science-fiction comme des armes électromagnétiques et lanceurs de mousse afin d’immobiliser les gens.
    Avec cette mesure, les autorités espagnoles prétendent lutter contre la vague croissante de protestations qui a secoué la péninsule au cours des dernières années [...]

    http://www.contre-info.com/

  • Pologne : le parlement vote l’interdiction de l’abattage rituel

    Comme quoi c’est possible !

    Lu sur La Croix :

    Le vote du Parlement polonais a été sans appel : vendredi 12 juillet 2013, la Diète a refusé, par 222 voix contre 178 et neuf abstentions, d’autoriser de nouveau les abattages rituels pour la viande casher. « Le résultat du vote d’aujourd’hui à la Diète (…) a été un choc pour nous », ont immédiatement indiqué le grand rabbin de Pologne Michael Schudrich et le président de la communauté juive Piotr Kadlcik dans une déclaration.

    Par conséquent les Polonais sont antisémites et islamophobes…

    Pour le journaliste et militant juif polonais Konstanty Gebert, les choses sont claires : « Il y a un courant antisémite, mais aussi islamophobe en Pologne. La question de la protection des animaux est une hypocrisie. Beaucoup de Polonais sont persuadés que, lors de l’abattage, la souffrance de l’animal est requise par le rituel, alors que ce n’est absolument pas le cas. »

    http://www.contre-info.com/