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Europe et Union européenne - Page 987

  • Estrela : la bataille continue

    Juste avant Noël, le Parlement européen adopta sa résolution du 10 décembre 2013 sur la santé et les droits sexuels et génésiques (2013/2040(INI)). Dans ce document, il « observe que la définition et la mise en œuvre des politiques relatives aux SDSG et à l’éducation sexuelle dans les écoles relèvent de la compétence des États membres ».

    La résolution marqua la fin d’une longue bataille contre un projet de résolution de Madame Estrela. Émanant de la commission des droits de la femme et de l’égalité des genres, sa proposition de résolution visait l’instauration d’un droit universel à l’avortement et forçait l’interdépendance entre la dynamique de la population et l’avortement dans les pays africains en voie de développement.

    L’avortement devait devenir une nouvelle norme sociale dans l’Union européenne et au-delà. Jamais auparavant une résolution d’initiative n’avait suscité un tel tollé dans la population et dans l’hémicycle du Parlement européen. Jamais auparavant, non plus, une commission parlementaire ne cherchait si ouvertement à neutraliser politiquement l’initiative citoyenne « Un de Nous » qui demande précisément à ce que l’Union européenne cesse la manipulation de l’embryon humain, pétition européenne soutenue par 2 Millions de citoyens à travers les États membres. [...]

    La suite sur NdF

  • Une Marche pour la vie aux couleurs de l’Espagne

    Communiqué de la Fondation Lejeune :

    "La Marche pour la Vie a lieu cette année dans le cadre d’une actualité brûlante sur l’avortement : un mois après la présentation d’un projet espagnol limitant l’avortement et à la veille d’un débat en France sur des dispositions libéralisant l’avortement. Cette édition 2014 sera l’occasion à la fois de saluer le courage espagnol et de dénoncer le projet français. Cette manifestation permettra aussi d’initier une interpellation des responsables politiques sur le respect de la vie comme enjeu politique.

    1. Viva España

    La Fondation Jérôme Lejeune salue l’audace du gouvernement de M. Rajoy qui vient de présenter un projet pour restreindre les avortements de convenance et les avortements eugéniques en Espagne. Bientôt dans ce pays il ne sera plus autorisé d’éliminer un enfant avant sa naissance sauf en cas de menace pour la santé de sa mère ou après un viol. Ainsi, la trisomie ne sera plus en Espagne une raison d’avorter.

    Elle salue aussi les associations de défense de la famille, les défenseurs de la vie, et les associations de défense des handicapés, dont la mobilisation forte et sans concession a conduit les responsables politiques à prendre en compte ce problème de société comme enjeu politique de la dernière élection. Conscientes de l’ampleur du sujet (vie ou mort d’un enfant) elles exigent l’avortement zéro.

    Elle salue tout particulièrement le ministre de la justice M. Ruiz-Gallardon, responsable de la concrétisation de ce point du programme ayant fait élire son gouvernement. Il assume aujourd’hui « d’en finir avec le mythe de la supposée supériorité morale de la gauche ».

    2. En France c’est l’omerta

    Plusieurs dispositions viennent d’être insérées insidieusement dans le projet de loi Egalité Femmes/Hommes qui conduiront à libéraliser l’avortement. Parmi ces dispositions, la suppression de l’état de détresse pour demander un avortement, et l’extension du délit d’entrave à l’information sur l’avortement. Pour le constitutionnaliste Bertrand Mathieu, ces changements représentent un « véritable bouleversement » de la loi française.
    En effet, ces changements :

    • inscriront la banalisation de l’avortement de convenance dans la loi au-delà de la banalisation de l’avortement déjà constatée dans la pratique et les esprits,
    • feront de l’avortement un droit (depuis 1975 l’avortement n’est qu’une dérogation au principe fondamental du respect de l’être humain au commencement de sa vie) ;
    • installeront l’idée d’un droit à disposer de son corps qui pourra fonder des revendications comme la GPA ou la prostitution ;
    • légitimeront la logique de l’avortement eugéniste. La suppression de la détresse comme raison pour avorter rendra possible une sélection à la carte en fonction du génome de l’enfant ou de son sexe ;
    • créeront une atteinte à la liberté d’expression en obligeant à présenter la vie et la mort comme deux réponses équivalentes.

    Malgré l’importance de l’enjeu, très peu de voix politiques françaises se sont fait entendre.

    3. Un mouvement européen de re-conscientisation

    Après le succès de l’initiative européenne ONE OF US qui visait à stopper le financement de la destruction d’embryons humains (près de 2 millions de signatures, plus de 100 000 en France) et après la mise en échec de la résolution Estrela favorable à la promotion de l’avortement, le projet de loi espagnol va accrocher une troisième étoile au palmarès du respect de la vie en Europe. Le message est clair avant les échéances politiques à venir.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La Russie fête Noël et se démarque de l’Occident décadent

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    C’est le 7 janvier, soit le 25 décembre dans le calendrier julien, que l’Eglise orthodoxe russe fête Noël. Cette année, la célébration de la Nativité de Jésus-Christ est marquée à Moscou d’un cachet particulier. En effet, dans la cathédrale du Christ-Sauveur sont exposés à la vénération des fidèles jusqu’au 13 janvier les présents déposés à la crèche de Bethléem par les trois rois-mages venus y adorer le Rédempteur.

    Il y a deux milliers d’années, les plaquettes d’or, l’encens et la myrrhe offerts à l’enfant-Dieu par les rois-mages ont été soigneusement conservées par la sainte Vierge qui, à la fin de sa vie terrestre, les a remis avec son voile et sa ceinture à la communauté chrétienne de Jérusalem. Au IVème siècle, ils ont été acheminés à Constantinople, capitale de l’Empire romain d’Orient. Par la suite, face au péril islamo-ottoman, les précieuses reliques ont été transférées au monastère Saint-Paul, sur le mont Athos, d’où elles sont sorties pour la première fois il y a quelques jours pour être exposées à la contemplation des chrétiens à Moscou, puis Saint-Pétersbourg, Minsk et Kiev.

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  • L’Europe est-elle encore une puissance politique ?

    Entretien avec Alain de Benoist

    L’Europe est-elle encore une puissance politique ?
    Il semblerait que de plus en plus de gens estiment que nos soldats n’ont rien à faire en Afrique. La politique étrangère de la France devrait-elle se résumer à celle du Costa Rica ?
    De façon générale, nos concitoyens se passionnent pour la moindre anecdote de politique intérieure, mais s’intéressent assez peu à la politique étrangère. Qui peut citer, par exemple, le nom d’un seul ministre du gouvernement d’un pays voisin ? La politique étrangère est pourtant ce qui compte le plus. C’est elle qui détermine le rang d’un pays. C’est elle qui exprime l’idée qu’il se fait du nomos de la Terre. C’est elle, aussi, qui révèle le mieux l’essence du politique, puisqu’elle implique la dualité du couple ami-ennemi. Nous sommes, par ailleurs, aujourd’hui dans un monde globalisé, où tout retentit instantanément sur tout. Non seulement les frontières n’arrêtent plus rien, mais la mondialisation abolit l’espace et le temps : alors que le monde de la modernité était un monde de non-synchronicité, la mondialisation réalise une synchronicité planétaire (le « temps zéro »). Difficile, dans ces conditions, de rester le nez sur la vitre ou de se replier dans l’entre-soi. Mais encore faut-il avoir quelque curiosité, être capable de s’informer, posséder quelques notions de géopolitique. Et savoir raisonner avec des catégories un peu plus intelligentes que le « fascisme », les « États voyous » ou les « lécheurs de babouches ».
    L’exemple que vous donnez n’est cependant pas le meilleur. On peut en effet être convaincu de la nécessité d’avoir une politique étrangère et contester l’opportunité des récentes interventions en Afrique. Si l’on n’avait pas été assez stupides pour faire la guerre à la Libye avec pour seul résultat d’y instaurer la guerre civile et le chaos – ce qui a entraîné la déstabilisation de tout le Sahel –, on se serait épargné l’intervention au Mali, où nos troupes vont bientôt se retrouver prises entre deux feux. Quant à la République centrafricaine, où l’on est au contraire intervenu beaucoup trop tard – en ignorant de surcroît les réalités ethno-politiques locales –, les déboires s’y accumulent déjà. La vérité est que la France n’a plus de politique étrangère (elle s’est totalement déconsidérée dans l’affaire syrienne), et que les initiatives qu’elle prend sont plus favorables à l’axe américano-qataro-israélien qu’aux intérêts français. Si l’on y ajoute la baisse drastique des crédits militaires, tout cela augure mal de l’avenir.
    Quand Bernard Antony, ancien député européen FN, écrit que ce qui se passe en Palestine « ne nous regarde pas », n’est-ce pas étrange, pour un catholique revendiqué, de ne pas s’intéresser à cette terre qui a vu naître le Christ ?
    On compte aujourd’hui 90 000 chrétiens vivant dans les territoires occupés. Plusieurs figures éminentes de la résistance palestinienne sont issues de la communauté chrétienne (il suffit de citer les noms de Georges Habache, Hanan Ashrawi ou Nayef Hawatmeh). En avril dernier, les chrétiens de Palestine ont adressé une lettre ouverte au pape François pour protester contre la décision israélienne de bâtir un « mur de sécurité » qui va séparer Bethléem de Jérusalem au profit des colonies, la qualifiant « d’attaque contre le tissu social palestinien et la présence palestinienne chrétienne ». Sur le sort de ces Palestiniens chrétiens qui partagent le sort de leurs concitoyens musulmans dans les territoires occupés, on peut lire le rapport accablant publié en 2012 par le Conseil œcuménique des Églises sous le titre Faith under Occupation. Cela dit, M. Antony est libre de penser ce qu’il veut. Peut-être pourrait-on seulement lui rappeler que Jésus est maudit dans le Talmud, alors qu’il est vénéré (mais pas adoré) dans le Coran. Et subsidiairement, que les milices chrétiennes de Centrafrique ne sont pas moins criminelles que les milices musulmanes.
    Vous avez été l’un des premiers, à l’époque de la guerre froide, à appeler à une alliance entre l’Europe et ce que l’on nommait naguère le tiers monde. Quel codicille ajouter aujourd’hui ?
    Il y a peu de choses à ajouter, sinon qu’on a changé d’époque. Dans le monde bipolaire de la guerre froide, l’Europe aurait pu prendre la tête du mouvement des non-alignés. À l’époque des pays émergents, elle pourrait chercher à s’imposer comme une puissance autonome – et, simultanément, travailler à l’émergence d’un axe Paris-Berlin-Moscou. Mais l’Europe n’en a ni les moyens ni, surtout, la volonté. Elle préfère se transformer en un vaste marché plutôt que de devenir une puissance qui serait en même temps un creuset de culture et de civilisation. La grande alternative à laquelle nous sommes confrontés est pourtant plus claire que jamais : il s’agit de savoir si le nouveau nomos de la Terre sera unipolaire, c’est-à-dire dépendant globalement de la puissance américaine et des marchés financiers, ou bien multipolaire, les grands blocs continentaux s’imposant comme autant de pôles de régulation de la globalisation.
    À long terme, l’Afrique sera le continent qui comptera le plus, ne serait-ce qu’en termes de ressources naturelles. Les Chinois s’y installent, les Américains aussi. Que reste-t-il de la Françafrique ?
    Je ne suis pas sûr que l’Afrique sera, à terme, le continent « qui comptera le plus » (sauf peut-être sur le plan démographique). De la Françafrique, il reste des vestiges. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a pas eu de décolonisation économique, commerciale ou technologique. Même sur le plan politique, l’Afrique reste en proie à des conflits ethniques dus à des frontières coloniales qui ont artificiellement coupé des peuples en deux ou réuni dans un même pays des ethnies antagonistes depuis toujours.
    La mondialisation elle-même, qui est dans une large mesure une nouvelle forme d’occidentalisme, fonctionne comme une structure néocoloniale fondée sur ce mythe du « développement » qu’a si bien critiqué Serge Latouche. Elle équivaut à une colonisation des sociétés humaines par la logique du profit et la finance de marché, puisqu’elle vise à généraliser à l’échelle planétaire les valeurs de l’Occident libéral : règne de l’individu, universalité abstraite, etc. – l’idée générale étant que ce qui n’a pas de sens économique n’en a aucun. La mondialisation est d’abord, et avant tout, une marchandisation du monde, où le fétichisme de la marchandise et le primat de la valeur d’échange entraînent une réification généralisée des rapports sociaux. Le système capitaliste continue plus que jamais à éradiquer toutes les cultures enracinées, et à supprimer toutes les structures traditionnelles qui empêchent l’émergence d’un individu manipulable à merci sur le grand marché planétaire. La mondialisation fait du déracinement un idéal et une norme. « En ce sens, dit à juste titre Hervé Juvin, la culture-monde est bien une négation de la condition humaine. »
  • Le mouvement national polonais s’engage dans les élections européennes

    VARSOVIE (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) – Le Mouvement national polonais qui regroupe plusieurs dizaines de petites organisations nationalistes, catholiques et anti‑européennes, a annoncé mardi à Varsovie qu’il se lançait dans la course au Parlement européen.

    Il s’agit de présenter des listes de dix candidats dans chacune des treize conscriptions et ensuite, selon le candidat Robert Winnicki, de “lutter ensemble contre le fédéralisme et centralisme européen de Bruxelles et militer pour une alliance des nations”. Il envisage une coalition avec le Parti de l’indépendance du Royaume‑Uni de Nigel Farage, le Front national français, ou encore Jobbik, mouvement hongrois.

    Le mouvement s’engage aussi pour la défense de la famille traditionnelle et le rétablissement de la monnaie nationale, le zloty.

    http://fr.novopress.info/151834/mouvement-national-polonais-sengage-les-elections-europeennes/

  • "Les policiers grecs rejoignent le peuple"

    Le principal syndicat de policiers en Grèce menace de réclamer des mandats d’arrêt contre les émissaires de l’Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) imposant la mise en oeuvre de mesures d’austérité fortement impopulaires.
    Dans une lettre dont Reuters a eu connaissance vendredi, la Fédération de la police grecque accuse ces représentants des bailleurs de fonds internationaux de la Grèce de "chantage, tentatives de subrepticement abolir ou ronger la démocratie et la souveraineté nationale".
    Cette lettre précise que l’une des personnalités visées est Poul Thomsen, le principal représentant du FMI en Grèce. La missive a aussi été adressée à Klaus Masuch, chef de la délégation de la Banque centrale européenne (BCE), et à Servaas Deroos, ancien inspecteur en chef de la Commission européenne en Grèce.
    Cette menace est essentiellement symbolique puisque, soulignent des experts des questions juridiques, un mandat d’arrêt doit d’abord être émis par un juge. Cette initiative illustre cependant l’ampleur de la colère de la population grecque face aux baisses de salaires et aux coupes claires dans les budgets de l’Etat exigées par les créanciers internationaux de la Grèce. 
    "Comme vous poursuivez cette politique destructrice, nous vous prévenons que vous ne pouvez nous contraindre à nous battre contre nos frères. Nous refusons de nous élever face à nos parents, nos frères, nos enfants ou tout citoyen manifestant ou exigeant un changement de politique", souligne le syndicat, qui représente plus de deux tiers des effectifs policiers de la Grèce.
    "Nous vous prévenons que, en tant que représentants légaux des policiers grecs, nous allons émettre des mandats d’arrêts pour une série d’infractions légales (...) telles que chantage, tentatives de subrepticement abolir ou ronger la démocratie et la souveraineté nationale."
    Un responsable syndical a cependant souligné que cette lettre constituait une manifestation symbolique de solidarité avec la population et que les policiers continueraient de lutter contre les débordements lors des manifestations.
    Les policiers sont directement confrontés à la colère populaire qui se manifeste régulièrement à l’occasion de rassemblements devant le parlement à Athènes. Le slogan "Policiers, porcs, assassins" est régulièrement scandé ou inscrit sauvagement sur les murs.
    Plusieurs milliers de personnes se sont à nouveau rassemblées vendredi à Athènes pour manifester contre de nouvelles mesures d’austérité entérinées par le gouvernement sous la pression des créanciers internationaux.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/01/les-policiers-grecs-rejoignent-le-peuple.html

  • Pourquoi font-ils si peur aux sionistes : Kemi Seba, Alain Soral, Dieudonné, Michel Collon, Laurent Louis ?

    Ils sont, à l’heure actuelle, dans un climat surchauffé par la tiédeur et la frigidité des « médias collabos », les rares intellectuels qui ont non seulement compris la manipulation des classes dirigeantes, mais qui, également, la dénonce avec énergie, malgré le lobbying médiatique qui les dépeint comme des antivaleurs.
    Ces « rabat-joie » ou personnalités peu commodes, aux styles langagiers provocateurs, comme Alain SORAL et Dieudonné, victimes par ailleurs de lynchages médiatiques et d’interdiction sur un grand nombre de plateau-télé, des interdictions qui ont d’ailleurs rendu insipides nombre d’émissions télévisuelles bien connues en France, sont parvenus, malgré tout, à conservé leur audience auprès de leur public, qui augmente de jour en jour, grâce à l’internet. Le nationalisme soralien, le sarcasme quenellier, l’afrocentrisme ou le panafricanisme kémite, tous combinés au cosmopolitisme humaniste dénonciateur de Michel COLLON, ou encore la controverse louisienne, sont devenus les armes de destruction massive qui perturbent le sommeil des « Empereurs » dont, jusque-là, la conviction de leur contrôle sur les consciences semblait inaltérée et inaltérable.

    Etonnement. Oui, étonnant ! Ce sont, en effet, ces « démocrates », ayant toujours revendiqué et prôné la liberté d’expression, voire le libertinage sexuel, qui, subitement, encouragent la plus abjecte atteinte aux libertés en faisant preuve de lasciveté quand on s’attaque à la Foi et aux symboles religieux, de prévarication lorsqu’il s’agit de condamner des actes de pédophilie élitiste, combattus fort courageusement par le non moins célèbre député belge, Laurent LOUIS.

    Vous vous rendez donc compte que le crime reproché à Kemi SEBA, à Michel COLLON ou à un autre de ces personnalités citées plus haut, n’est que leur opposition, leur farouche résistance au projet de colonisation de la conscience des peuples par l’appauvrissement de celle-ci, grâce aux moyens médiatiques, dont les politiques et les médias traditionnels ne sont plus, heureusement d’ailleurs, les seuls à en avoir le monopole. Leur crainte de voir cet éveil et ce réveil des citoyens « ordinaires » par le fait de ces analystes, ces « prédicateurs » ou « prophètes » incorruptibles, les pousse à sortir de leur ermitage paradisiaque pour sauver leur trône devenu vacillant depuis.

    En Afrique, sa « Terre mère », Kemi est retourné. Un seul objectif, dire aux siens que le développement est endogène, d’autant plus que « l’Aide » extérieure provenant de la Banque mondiale et du FMI, n’a jamais permis à un État du « Tiers-monde » de sortir de la pauvreté. En France, Dieudonné et SORAL, accusé d’antisémitisme par leurs détracteurs pour donner caution aux ruses politiques visant l’extinction de leur influence sur une grande majorité de la jeunesse française, se sont coalisés avec d’autres Indignés, comme Robert FAURISSON et certains nationalistes, pour porter le coup de grâce à un régime à la déroute. La dissidence se répand ainsi partout.

    C’est en Belgique que Laurent LOUIS porte la résistance en réunissant une foule lucide acquise à sa cause, malgré le tripatouillage institutionnel qui a permis de lever son immunité parlementaire, aux fins de le conduire devant les tribunaux pour détention de documents (dits secrets) d’enquêtes compromettants sur la pédophilie voulue larvée , mais connus de tous, puisque des journalistes et un évêque détenaient ces mêmes documents, bien avant qu’il ne les ait en sa possession.

    Le but de cet « article », au-delà de montrer les raisons de la peur suscitée par ces Valeureux Soldats du Peuple (VSP), est de conscientiser toute la jeunesse, mais aussi de mobiliser les personnes, dont les consciences sont aujourd’hui blessées par les manipulations outrancières des lobbies sionistes, afin qu’elles perçoivent partout les effluves nauséabondes qui suintent des institutions conquises. L’heure de l’ultime combat pour la libération des peuples vient de sonner. Que nous soyons juifs, musulmans, chrétiens ou athées, le bon sens commanderait que notre priorité soit la préservation des fondements institutionnels épris d’unité, d’un mieux-être social, et non la collaboration avec des forces occultes, mues par l’accaparement des richesses ou par le désir de nous tenir par les sangles de la division. Ces forces dominatrices sont partout, dans la justice, les médias, les multinationales… Mais face à la détermination des peuples, aucune force satanique ne saurait résister. Pour démoraliser les « Mobilisés », ces lobbies tentent par tous les moyens de bâillonner, voire d’assassiner les leaders qui portent la résistance. Quand on a compris leur jeu, on n’a plus le droit d’être des spectateurs. Heureux sera celui qui se fera Acteur de son temps et qui se souciera des générations à venir.

    Ces personnalités qui sont citées plus haut, mènent le combat que, malheureusement, nombre d’entre nous ont déserté, soit par lâcheté ou complicité, soit de façon inconsciente. Si l’ignorant est pardonnable, celui qui sait par contre, qui comprend et se tait ou n’agit pas, ne mériterait même pas l’air qui pénètre ses narines pour inonder ses poumons, du fait de sa turpitude et de sa veulerie. À Alain SORAL, Dieudonné, Michel COLLON, Laurent LOUIS et Kemi SEBA, nous disons : « tenez bon ! » L’Armée Vaillante de Réserve (AVR) arrive. La Cité sera bientôt libérée. Libérée grâce à notre union : « « L’essentiel, c’est de mettre l’accent sur ce que l’islam appelle «AL Haqal koubra», c’est-à-dire les Grandes Réalités de tous les temps et qui veulent que l’homme ait pour objectif principal la Réalisation de l’Unité Profonde de la Création. » Cheikh Ahmed Tidiane Sy

    Le Sociologue Rebelle pour Allain Jules

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/pourquoi-font-ils-si-peur-aux-sionistes-kemi-seba-alain-soral-dieudonne-michel-collon-laurent-louis_95473.html#more-95473

  • Les revenants de l'Allemagne de l'est relèvent la tête

    140107L’une des difficultés de l'exercice politique européen résulte du décalage des calendriers. Les différents États-Membres de l’Union à 28 sont convenus, tous, de professer la démocratie, tous, de prendre en commun un certain nombre de grandes décisions. Mais ils font voter les citoyens en pagaille. Pis encore : ils ne considèrent pas de la même manière l’échéance électorale qu'on nous présente pour centrale de la vie institutionnelle du Continent : la désignation des eurodéputés.

    Et cela change avec les années : ainsi les Français ont-ils élu en mai 2012 le président que le monde leur envie, cependant que les Allemands n’ont renouvelé leur Bundestag qu’en septembre 2013. De la sorte l’élection européenne de l’année 2014 donnera lieu en France à une sorte de vote de confiance, ou plutôt de défiance à l’égard du gouvernement et du chef de l’État. En même temps, on considérera l'épisode comme celui du vote défouloir. On ne se préoccupe guère, à Paris, d’une assemblée dont les débats restent ignorés de l’opinion. Cette élection servira de voiture-balai de la classe politique.

    Outre-Rhin, en revanche la formation de gouvernement de grande coalition déporte en partie le débat vers les forces marginales. Ceux de nos cousins germains qui se détournent des deux gros partis associés, plus ou moins aseptisés, opteront pour les forces les plus marquées, écartées du pouvoir. Les unes se situent à droite : or, elles n'accèdent pas au parlement du fait de la barre des 5 %. L'autre siège à gauche, point de vue d'où elle critique de façon radicale le gouvernement. Avec 63 députés il s'agit du troisième parti siégeant au Bundestag : Die Linke. Ce parti a été constitué à partir des survivants impunis du parti communiste est-allemand. Et au fil des ans s'y sont agrégés quelques mécontents de la social-démocratie.

    Un mot pour souligner que l’addition du parti libéral FDP et du parti souverainiste AfD représentait 9,3 % des voix en septembre. Or, cette force virtuelle ne cherche pas à s’unir. Leurs états-majors demeurent profondément divisés sur la question de la monnaie européenne. Les déclarations du nouveau chef du FDP Christian Lindner (1)⇓ ne laissent à ce sujet aucun doute. La défaite du 22 septembre est considérée comme accidentelle, liée à la fois aux personnalités dirigeantes du parti MM. Rössler et Westerwelle et à la poussée historique de l’allié CDU-CSU, tiré par la personnalité de la chancelière. La perspective de reconquête des 0,3 % qui ont manqué en 2013 ne paraît pas insurmontable. Idem chez les souverainistes de l’AfD. Ils pensent, eux aussi, profiter du vote défouloir. À ce détail près, que la crise de l’euro s’est, au moins provisoirement, calmée.

    C’est donc bien à l’autre bout du spectre politique allemand que se jouera la partie décisive.

    En mai 2012, alors au printemps de son ascension en Grèce, Alexis Tsipras faisait, entre deux baisemains à Michelle Obama, un déplacement à Paris chez son "ami" Mélenchon, et surtout à Berlin. Le 22 mai il développait son propre programme en 6 points dans la capitale allemande. Il était exhibé aux côtés du Néerlandais Tiny Kox, président du groupe de la "gauche unitaire européenne" et de Klaus Ernst ancien socialiste rallié à Die Linke pour s’être opposé aux programmes de réformes Agenda 2010 de Gerhard Schröder. Le processus était lancé sur toute l'Europe.

    Tsipras, rassembleur dans son pays de tous les groupes gauchistes, maoïstes, trotskistes, etc. va servir en mai 2014 de tête d'affiche. Et le drame serait qu'il dépasse en nombre de voix, à l'occasion de ce scrutin, la droite locale, rendant intenable la situation du gouvernement, créant une nouvelle crise, etc.

    Or, le personnage central du dispositif se révélait en la personne de Gregor Gysi.

    Gysi avait été désigné comme dernier président du parti est-allemand en décembre 1989. Il apparut ainsi au moment de l’effondrement du régime communiste, et à la suite de la démission d’Egon Krenz. Il prétendait alors construire une nouvelle forme de socialisme.

    Par la suite, plusieurs procédures, et notamment une commission d’enquête du Bundestag en 1998, établirent qu’il avait collaboré avec la Stasi sous le nom de code de Notar, ayant reçu à ce titre une rémunération, etc. Mais, pas plus que d’autres dirigeants de l’extrême gauche allemande, aucune de ces polémiques accablantes n’aboutirent à l’écarter de la vie politique ni même à le priver de son siège parlementaire.

     

    Il y 20 ans en dépit de quelques manifestations sur le thème "Berlin reste rouge" “Berlin bleibt rot” les premiers scores du parti semblaient présager d’une mort certaine : 2,4 % des voix aux premières élections de l'Allemagne unifiée.

    Au plan régional, les scores demeurent très contrastés. Ils restent inexistants dans des Länder tels que la Bavière, le Bade-Wurtemberg ou le Schleswig-Holstein, autour de 2 %. Les chiffres significatifs  se réalisent en Sarre (2)⇓ avec 16,1 % et, surtout dans les Länder de l’est: Brandebourg 27,2 % Saxe-Anhalt 23,7 % Saxe 20,6 % Thuringe Mecklembourg 18,4 % ; dans le Land réunifié de Berlin il atteint tout de même encore 11,6 % en 2011.

    Au plan national Die Linke avait atteint une pique de 11,9 % en 2009, au plus fort de la crise. Puis il a relativement reculé en 2013, passant à 8,6 % soit quatre fois son score initial. Le parti conserve 64 sièges sur les 630 du parlement.

    En janvier Gregor Gyzi infléchira encore la plateforme de Die Linke dans un sens plus néo-communiste encore, à l'échelle de l'Europe.

    Les élections européennes lui ont offert l'occasion d'une progression constante. En 1994 : 4,7 %, 1999 : 5,8 %, 2004 : 6,1 % 2009 : 7,5%.

    Les anciens de Berlin-est, correctement nettoyés, ripolinés, restaurés, se relèvent ainsi lentement, presque sûrement, effaçant les souvenirs compromettants, jouant sur la simple pusillanimité de leurs adversaires conformistes et sur la naïveté de leurs partenaires.

    Au printemps prochain, les revenants impunis de l'Allemagne de l'est entendent encore redresser la tête. Ils se serviront du gauchiste grec Tsipras comme tête d’affiche, avec Gregor Gysi comme tête pensante.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2014/01/les-revenants-de-lallemagne-de-lest-relevent-la-tete.html

    Apostilles
    1) publiées dans Die Welt le 4 janvier 2014.
    2) Le petit Land de Sarre était l'ancien fief d'Oskar Lafontaine qui se rallia au parti est-allemand pour constituer "Die Linke" selon la recette bien connue du pâté d'alouette composé désormais d'un cheval est-allemand et d'une alouette sarroise.

  • Joie et réconfort au Kosovo : la mission de Noël 2013 de Solidarité Kosovo s’est achevée avec succès

    Joie et réconfort au Kosovo : la mission de Noël 2013 de Solidarité Kosovo s'est achevée avec succès
    PARIS (NOVOpress/Solidarité Kosovo) - Le retour en France des bénévoles de l’association humanitaire Solidarité Kosovo a signé la fin de la mission de Noël 2013, jeudi en fin de journée. Les membres de l’équipe ont rejoint leurs foyers après un long périple humanitaire de 4.500 kilomètres. En sept jours, le convoi de Noël aura desservi 12 enclaves chrétiennes du Kosovo et de la Métochie pour y distribuer plus de 45m3 de matériel humanitaire d’une valeur de 80.000 euros.

    Comme à chaque fin d’année depuis 9 ans, Solidarité Kosovo a remis en main propre des vêtements chauds neufs, du matériel scolaire, des jouets et des vivres aux familles serbes du Kosovo les plus démunies.

     

    Joie et réconfort au Kosovo : la mission de Noël 2013 de Solidarité Kosovo s'est achevée avec succèsSous les yeux émerveillés des enfants et le regard curieux des aînés, les huit bénévoles déchargeaient les camions selon une organisation bien rodée. Placé en ligne, au pied des cartons, chaque membre de l’équipe remettait tour à tour un présent  au creux des bras des enfants : un colis-cadeaux, un manteau, une paire de chaussures, un jouet… Placés sur le sommet de la pyramide des cadeaux reçus, les friandises et douceurs de Noël laissaient à peine entrevoir les petites frimousses rayonnantes de bonheur.

    Joie et réconfort au Kosovo : la mission de Noël 2013 de Solidarité Kosovo s'est achevée avec succèsRelayées par la presse serbe, les distributions se sont enchaînées à un rythme soutenu durant cinq jours. Des monastères aux écoles en passant par les villages où vivent les familles les plus isolées, la mission de Noël 2013 n’aura oublié personne.

    Le succès de ce 9ème convoi de Noël témoigne du développement de l’association. Grâce à la générosité de ses 8.000 donateurs en France et à son partenariat efficace avec l’Église serbe sur place, Solidarité Kosovo conclut une année riche en chantiers humanitaires.

    Amorcée sur le terrain aux côtés des Serbes du Kosovo, 2014 s’éveille avec la promesse d’un engagement solidaire toujours plus efficace en faveur des Chrétiens persécutés du Kosovo-Métochie !

    L’équipe de Solidarité-Kosovo présente ses plus beaux vœux et adresse ses plus chaleureux remerciements à ses fidèles soutiens !

    Pour aider l’association Solidarité Kosovo à poursuivre ses actions, c’est ici. Solidarité Kosovo étant une association loi 1901 reconnue d’utilité publique vous pourrez déduire de vos impôts 66% du montant de votre don.

    http://fr.novopress.info/151329/joie-reconfort-au-kosovo-mission-noel-2013-solidarite-kosovo-sest-achevee-succes/#more-151329

  • L’Europe carolingienne ne se fera pas !

     

    Dans la première moitié des années 2000, l’auteur de ses lignes défendait régulièrement dans la revue semestrielle L’Esprit européen la nécessité salutaire de fonder une union franque, une entente néo-carolingienne autour d’un moteur pré-civilisationnel nommé la « Françallemagne ». Suivant d’autres plumes d’opinions très variées comme le centriste Christian Saint-Étienne dans son ouvrage L’Europe fédérale ou la mort, Guillaume Faye dans L’archéofuturisme, voire Dominique Venner dans certains de ses articles les moins historiques, il pensait qu’une telle symbiose permettrait à la construction européenne d’acquérir enfin une dimension politique satisfaisante. Dans cette perspective idéale (idéaliste ?), le lancement de la monnaie unique et la constitution d’une zone euro, préalable indispensable à l’édification d’un noyau dur évoqué dès 1994 par les conservateurs chrétiens-démocrates allemands Wolfgang Schaüble et Karl Lammers, s’envisageaient comme des étapes indispensables pour favoriser une conscience européenne déterminante et affirmée. Il faut aujourd’hui reconnaître l’échec complet de cette voie.

    Le Regnum Francorum tant désiré demeurera une vue (supérieure) de l’esprit du fait de la profonde servilité du personnel politique européen envers son maître étatsunien et les puissances financières mondialistes. Le refus répété de la Grande-Bretagne de réaliser l’ébauche d’une « Europe de la défense », l’ignorance des petits États membres de l’Union envers toute Grande Politique, les enjeux géopolitiques et la haute-diplomatie, les négociations ultra-discrètes (quasi-secrètes) autour du Grand Marché transatlantique et le rejet allemand de financer en partie les interventions françaises en Afrique confirment le manque de volonté politique, la conception purement utilitariste de la structure eurocratique et l’absence de toutes considérations autres que marchandes ou humanitaires. Certes, contrairement à ce que pronostiquait Jacques Attali, il y a deux ans, l’euro a survécu au Noël 2012 puisqu’il a même passé celui de 2013. Depuis le 1er janvier 2014, l’Eurolande accueille un dix-huitième membre avec la Lettonie, mais le fait que la présidence semestrielle tournante revienne jusqu’au 30 juin prochain à la Grèce démontre le tempérament impolitique, apolitique même de la machinerie euro-bruxelloise.

    Une étroite association germano-française aurait pu orienter dans une autre direction le destin de l’Union européenne. Il n’en est rien. La responsabilité n’en revient pas à Angela Merkel et à ses gouvernements successifs. La construction européenne est viciée depuis l’échec des plans Fouchet en 1961 – 1962 et, surtout, par la trahison du Bundestag, lors de la ratification du traité de l’Élysée en 1963. Signé par Conrad Adenauer et Charles De Gaulle, ce traité jetait les bases d’une libre collaboration entre la France et l’Allemagne de l’Ouest. Sa réussite aurait peut-être permis la réalisation à terme d’une organisation néo-carolingienne. Or, le 15 juin 1963, jour de sa ratification, les députés allemand, en particulier la majorité chrétienne-démocrate aidée par les ineffables libéraux, y ajoutèrent un déplorable préambule. Ce texte réaffirmait l’alignement atlantiste de Bonn, approuvait l’adhésion possible de la Grande-Bretagne et réclamait la disparition des taxes douanières dans le cadre du G.A.T.T. (future O.M.C.) avec une finalité sous-jacente transatlantique (le projet délirant étant relativement ancien dans certains cénacles anglo-saxons). De Gaulle avait-il pensé détourner pour le compte de la France et d’une Europe européenne la souveraineté limitée de la   R.F.A. ? Il se trompa gravement : ce vote confirma à ses yeux la nature atlantiste et yankee de la Communauté européenne.

    Outre la soumission de la classe politique allemande à l’occupant étatsunien, l’impossibilité d’œuvrer en faveur d’une « Françallemagne » est aussi due au contexte éminemment totalitaire de l’actuel régime teuton. Paru en 2005, un opuscule très éclairant de Germar Rudolf avertit que Les pensées ne sont pas libres en Allemagne (1). En effet, il y règne de plus en plus une impitoyable chasse aux dissidents identitaires. Dans son excellente lettre d’informations confidentielles Faits et Documents, Emmanuel Ratier annonce la mise en service d’« un logiciel, appelé Digital Audio Fingerprint, […] dans la police allemande afin d’identifier automatiquement les musiques dites “ néo-nazies ” (musique et paroles). Ce procédé sera utilisé lors des manifestations et concerts mais aussi pour la surveillance d’Internet et lors de la saisie d’ordinateurs de militants nationalistes (2) ».

    On s’agace à bon droit en France de la répression policière et judiciaire des idées. Celle-ci a franchi récemment un palier supplémentaire avec les pitoyables accusations et les menaces honteuse d’un ministricule envers un humoriste talentueux parce qu’il concurrence durement un certain « M. Petites-Blagues », amuseur public raté. La liberté de penser en Allemagne est toutefois bien pire que dans l’Hexagone. La Gestapo et la Stasi ont en effet un redoutable héritier : l’Office fédéral de protection de la Constitution (B.f.V.).  Même si son étude s’arrête à 1994, Germar Rudolf observe que dans ce climat quasi-inquisitorial de suspicion généralisée, « on serait tenté de croire qu’une sanction ne peut s’abattre sur un auteur, un imprimeur, un commerce de gros ou de détail ou un client quand la vente a lieu avant l’interdiction de saisie du tribunal. La jurisprudence allègue que l’illégalité du média ne prend pas effet à la date de la décision de justice mais qu’elle est inhérente à son contenu. Par voie de conséquence, le délit commence avec la fabrication du livre, même si, à ce stade, les autorités n’ont pas encore connaissance de son existence. De sorte que l’auteur, le traducteur, l’éditeur, le responsable de publication, l’imprimeur, le propriétaire de grand magasin, le grossiste et le détaillant ainsi que les clients qui ont commandé plus d’un exemplaire de l’ouvrage (ce qui “ prouve ” leur volonté de diffusion) sont passibles de poursuites, même si les faits se sont produits avant toute décision judiciaire (3) ». C’est Minority Report (Rapport minoritaire) appliqué à la réalité !

    Sur son remarquable blogue, le journaliste Lionel Baland relate les mésaventures survenues en 2013 aux responsables et militants du mouvement bavarois anti-islam Die Freiheit. Ils organisent une collecte de signatures afin de convoquer un référendum contre la construction de mosquées, ce qui déplaît aux autorités locales. Ainsi, son nouveau président, Michael Stürzenberger, vient-il d’être « privé de son compte en banque de soutien dans son action politique à la Postbank. Il a déjà vu, en un an, son compte en banque de soutien à la Deutsche Kreditbank, à la Stadtsparkasse München et à la Münchner Bank être fermés par ces institutions. Un élément supplémentaire, poursuit Lionel Baland, s’ajoute à ces persécutions. Cette fois, c’est aussi son compte en banque privé qui est fermé par la Postbank à partir du 17 janvier 2014 alors que Michael Stürzenberger est client de cette banque depuis 28 ans. […] La décision vient de la direction de la Postbank à Cologne (4) ». Quelques mois auparavant, Christian Holz, un militant – handicapé – de ce parti a vu son compte en banque lui aussi bloqué parce que « le site Internet anti-islamisation PI-News, qui compte 90 000 visiteurs par jour, a lancé une campagne de soutien à Christian Holz suite à la condamnation à une amende de 1 800 euros qui l’a frappé pour avoir mal manœuvré sa chaise roulante lors d’un rassemblement organisé par Die Freiheit et d’avoir ainsi heurté la jambe d’un contre-manifestant social-démocrate (5) ». Passons sur le fait que dirigeants et militants de cette formation patriotique se voient interdits d’assister et, a fortiori, de participer aux réunions – débats qui leur sont expressément consacrées. En outre, acmé orwellien, ce mouvement « s’est vu spécifier par une juridiction de Munich de ne pouvoir prendre la parole que durant des périodes de dix minutes maximum séparées de pauses de dix minutes minimum. La police criminelle a constaté, lors d’un rassemblement qui s’est déroulé le 27 juillet 2013 durant plusieurs heures, que par deux fois Die Freiheit a dépassé le temps de parole et que par deux fois la pause a été trop courte. Les mêmes faits ont été constatés lors d’un rassemblement le 1er août 2013 (le temps de parole a été aussi dépassé ce jour-là à deux reprises et deux pauses ont été trop courtes).  Pour avoir enfreint la règle édictée par le tribunal, les responsables de Die Freiheit à Munich se voient condamnés à payer une amende de 3 900 euros. Ils font appel de cette décision judiciaire (6) ».

    Soixante-dix ans de rééducation mentale intensive expliquent ces persécutions scandaleuses. Il est évident que l’expression est maintenant plus libre à Moscou qu’à Berlin. L’absence de liberté intellectuelle véritable en Allemagne, l’affairisme permanent de son médiocre personnel politicard, l’alignement exclusif de Berlin sur un axe Washington – Londres – Bruxelles – Ankara – Tel Aviv – Ryad et une volonté farouche de maintenir coûte que coûte la monnaie unique qui lui assure une confortable hégémonie économique continentale écartent pour longtemps toute alternative néo-carolingienne durable. Notre Europe souveraine des peuples libérés et des identités enracinées ne correspondra jamais à cette Allemagne élargie, nantie et spirituellement avilie. Elle se fera plus sûrement contre cette nouvelle République de Berlin et le « Bloc américaniste-occidentaliste »(B.A.O.) (7) dans lequel elle est pleinement intégrée. Charlemagne est inutile. Place donc à Richelieu !

    Maximilien Malirois http://www.europemaxima.com/?p=3566

    Notes

    1 : Germar Rudolf, Les pensées ne sont pas libres en Allemagne, Éditions Akribeia, Saint-Genis – Laval, 2005, 63 p.

    2 : Faits et Documents, n° 368, du 15 décembre 2013 au 15 janvier 2014, p. 8.

    3 : Germar Rudolf, op. cit., p. 31, souligné par l’auteur.

    4 : Lionel Baland, « Privé de ses comptes en banque parce que patriote », sur http://lionelbaland.hautetfort.com, le 22 décembre 2013.

    5 : Lionel Baland, « La Münchner Bank barre l’accès au compte en banque d’un handicapé nationaliste », site déjà mentionné, le 27 septembre 2013.

    6 : Lionel Baland, « Condamnés à 3900 euros pour avoir dépassé le temps de parole », site déjà mentionné, le 2 décembre 2013. Rappelons aussi que le N.P.D., le parti ultra-nationaliste allemand souvent qualifié de « néo-nazi », risque d’être interdit par la Cour constitutionnelle parce que ses campagnes dérangent alors qu’il est infesté d’indicateurs et d’agents provocateurs stipendiés par le B.f.V.

    7 : Belle expression de Philippe Grasset, cf. son excellent site de defensa et en particulier, « Glossaire.dde : Bloc B.A.O. », le 10 décembre 2012.