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Europe et Union européenne - Page 989

  • L’Aube Dorée : 1er parti – par Laurent Glauzy

    En novembre 2013, la célèbre émission politique Zougla, une des meilleures audiences du petit écran grec, a révélé des sondages contredisant toutes les estimations de la presse française et européenne. En effet, le parti nationaliste Chrisi Avgi, plus connu sous l’appellation d’Aube Dorée, n’est pas crédité de quelque 10% des intentions de vote. Bien au contraire ! Zougla révèle qu’Aube Dorée serait devenu avec 26,6 % le premier parti grec.

    Le parti d’extrême-gauche Syriza, d’Alexis Tsipras, obtiendrait 22 %. La quatrième place serait ravis par les indépendants de droite de Panos Kammenos avec 5,8 %. Cette enquête expose une descente en flèche des partis au gouvernement : avec moins de dix points pour Nea Dimokratia, le parti conservateur du premier ministre Antonis Samaras s’écroulerait à 19,6 % (troisième place).

     

    Les amis de Hollande, à savoir les socialistes du Pasok enregistreraient seulement 5,3 % des votes. Il s’agirait en Grèce du plus mauvais résultat depuis que le parti socialiste a gouverné de manière ininterrompue pendant onze ans jusqu’en 2004. Il est inférieur aux intentions de votes se portant, toujours selon Zougla, sur le parti communiste, le KKE, avec 5,8 %.

    Bien entendu ces chiffres sont connus du Congrès Juif Mondial, et nous comprenons d’autant mieux l’arrestation effectuée le 28 septembre 2013 de Nikolaos Michaloliakos, président fondateur d’Aube Dorée et des membres dirigeants du parti nationaliste dans lequel plus d’un quart des Grecs mettraient à présent leurs espoirs. Enfin, dans un pareil contexte, l’assassinat de deux militants d’Aube Dorée perpétré le 1er novembre 2013 avec la plus grande méthode - faisant rôder le spectre d’un retour des « années de plomb » à l’italienne ou d’une guerre civile larvée hantant les Grecs – prend l’aspect d’un acte de professionnels des services spéciaux commandités par une « démocratie » aux abois.

    Laurent Glauzy

    http://www.contre-info.com/laube-doree-1er-parti-par-laurent-glauzy

  • Olivier Delamarche: Les leviers ne permettent pas d'avoir un niveau de sécurité max 2/2

  • Par dépit, les nouvelles Marianne pissent sur le président ukrainien

    Voilà ce qu’est devenue la République sous François Hollande. Bienvenue en France, laboratoire du monde de demain, où toutes les expériences publiques, des plus viles aux plus malsaines, sont possibles et même encouragées au nom de la liberté chérie.

    C’est en sachant cela que les Femen, dont la chef de file n’est autre que la nouvelle Marianne qui figure sur vos timbres, se sont donné rendez-vous devant l’ambassade de l’Ukraine à Paris pour manifester leur mécontentement du refus de Viktor Ianoukovitch de signer l’accord d’association avec l’Union Européenne à Vilnius. Après s’être soulagées sur le trottoir et braillé quelques slogans creux, elles sont reparties aussi tranquillement qu’elles étaient venues.

    Où était la police ? Aux abonnés absents. Si la France était devenue le pays qui pouvait, sur ordre, refuser son ciel à un chef d’état, laisser uriner sur la photo d’un président devant l’ambassade de son pays, il me semblait pourtant qu’il était interdit de se déculotter et pisser en public sur le trottoir. Mais la République peut-elle arrêter sa Marianne ?

    Que veulent ceux qui manœuvrent les Femen ? Punir Ianoukovitch d’avoir refusé l’annexion programmée de son pays par l’Occident, un des rares bastions de l’Europe de l’Est qui reste encore à coloniser. On veut lui faire comprendre que s’il ne veut pas d’une colonisation en douceur (juste une petite signature, ici…), il l’aura par la force. Oh, pas comme la Syrie, la Libye ou le Mali. Non, en Europe on agit de manière plus civilisée et plus subtile, surtout dans un pays où l’expérience d’une révolution colorée avait parfaitement réussi. Il suffit juste de répéter le coup en réveillant les anciens combattants et l’arrière garde, en les dotant d’un bon encadrement.

    Et, de fait, depuis l’annonce du gouvernement ukrainien de sa décision de ne pas signer l’accord d’association, la mobilisation avait commencé, savamment entretenue et amplifiée par les médias européens qui sont en fait l’acteur principal sans lequel il ne peut y avoir de révolution.  La tactique, toujours la même, consiste à déplacer les problèmes en se focalisant sur la répression policière engendrée par l’infiltration de provocateurs qui savent susciter la réaction des forces de l’ordre.  On a vu que, du jour au lendemain, on ne parlait plus du coup de tonnerre provoqué par la volte-face de l’Ukraine, mais uniquement des rapports de force entre l’opposition et le pouvoir en place, de futurs élections que l’on voudrait bien anticiper, de la répression contre « des manifestants pacifiques sans défense », bref, tout ce qui peut décrédibiliser et délégitimer un gouvernement qui, il y a à peine quelques jours, travaillait paisiblement sans trop de heurts.

    Telle est l’Europe actuelle. A l’instar de son maître, les Etats-Unis, elle ne supporte pas qu’on lui dise non. Tout refus, toute résistance est considérée comme une agression qui appelle des représailles. Même la Mafia serait plus conciliante. La France se trouve en bonne place dans cette Europe de plus en plus hystérique, déshumanisée, qui regarde le monde à travers ses livres de compte, ses courbes et ses plans, avec son armée de dégénérés, qui avec des kalachnikovs et des Allah Akbar plein la bouche, qui avec les seins à l’air criant, piaillant ou pissant dans des lieux de culte ou dans la rue, ou d’autres encore agitant des drapeaux aux quatre coins du monde pour déstabiliser des gouvernements ayant osé contrarier ses desseins. La France, toujours à l’avant-garde, veut faire plus que les autres. Elle reçoit les dégénérés dans ses palais, les décore pour les hisser au panthéon de ses héros et, pour encore mieux les légitimer les identifient aux emblèmes de la nation. Après ça, elle est sûre qu’aucun autre pays ne fera mieux. Une victoire de plus dans l’humanisme et le droit-de-l’hommisme français. Cocorico !!!

    Avic

    Source  http://reseauinternational.net/2013/12/02/par-depit-les-nouvelles-marianne-pissent-sur-le-president-ukrainien/

    http://www.altermedia.info/france-belgique/reseauinternational/par-depit-les-nouvelles-marianne-pissent-sur-le-president-ukrainien_91620.html#more-91620

  • L’immigration devient un souci principal des Anglais. David Cameron remet en cause la libre circulation au sein de l’UE !

    Selon les sondages, l’immigration est désormais le deuxième souci des Anglais, juste derrière la mauvaise situation économique.

    Pour expliquer cette inquiétude croissante des Britanniques vis-à-vis de l’immigration, il faut remonter en 2004. Le Royaume-Uni autorise cette année-là les habitants de huit nouveaux pays membres de l’Union européenne  à venir travailler sur le territoire de Sa Gracieuse Majesté. Les prévisions du gouvernement britannique tablaient sur l’arrivée de 13.000 immigrés par an. En réalité, ils seront 900.000 à s’installer en dix ans ! Sans compter l’immigration extra-européenne et les clandestins…

    Les villes anglaises considérées comme des bassins d’emplois s’en sont trouvées complètement transformées par l’afflux de migrants indiens, pakistanais, africains, arabes, polonais,… L’exemple de Slough est significatif. Dans cette petite ville, les Anglais de souche ne représentent plus qu’un tiers des habitants. Tous les commerces ont pris des allures exotiques.

    Des patrons peu soucieux du bien commun et pour qui les affaires et le patriotisme ne se mélangent pas, s’en sont frottés les mains : cette immigration a apporté une main d’œuvre qui ne peut pas exiger grand-chose en matière de salaire et de conditions de travail. Au final, CIP Recruitment, agence d’intérim spécialisée dans l’agroalimentaire, concède que 95 % de ses 600 employés sont étrangers.

    Les Anglais de souche sont désormais défavorisés dans le domaine de l’emploi, mais aussi des logements sociaux. A Slough, les 6.500 logements sociaux sont tous occupés et il y a une liste de 7.500 personnes en attente ! Même chose pour les écoles. Les onze écoles secondaires locales ne suffisent plus. Il en faudrait rapidement six de plus ! La mairie ne peut tirer qu’un seul constat : « les limites physiques sont atteintes », il n’est plus possible de continuer à permettre l’arrivée de nouveaux immigrés.

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  • L’Islande va annuler jusqu’à 24 000 euros de dettes par ménage

    Le gouvernement islandais a annoncé samedi 30 novembre un plan pour alléger les dettes des ménages qui ont contracté un emprunt immobilier, à concurrence d’un peu plus de 24 000 euros chacun.

    Ce plan était la principale promesse du Parti du progrès (centriste) du premier ministre Sigmundur David Gunnlaugsson, victorieux aux élections législatives d’avril avec son allié conservateur, le Parti de l’indépendance.

    Après de longs mois de tractations, le gouvernement de coalition a présenté des mesures d’un coût évalué à 150 milliards de couronnes (plus de 900 millions d’euros) sur quatre ans.

    La mesure-phare est la réduction du principal de la dette pour les ménages ayant contracté un emprunt immobilier indexé sur l’inflation (ce qui est le cas dans la grande majorité des cas), sans conditions de revenus. Cet allégement de dettes, qui dépend du montant emprunté, est plafonné à quatre millions de couronnes (24 400 euros).

    AUCUN DÉTAIL SUR LE FINANCEMENT

    Les banques en Islande ne proposaient pratiquement que des emprunts indexés avant l’effondrement du système financier en 2008. Or, la profonde crise financière traversée par ce pays a fait chuter la couronne islandaise, alimentant une inflation qui a fait grimper la dette des ménages.

    « Actuellement, la dette des ménages équivaut à 108% du PIB, ce qui est élevé au plan international. (...) La mesure va doper le revenu disponible des ménages et encourager l’épargne », a affirmé le gouvernement dans un communiqué.

    Ce dernier n’a fourni aucun détail sur son financement.Depuis qu’il a pris ses fonctions, le premier ministre a assuré que le plan ne devrait pas augmenter la dette publique. Il a d’abord promis une ponction sur les créanciers étrangers des banques islandaises, que de nombreux économistes ont jugée impraticable, puis a laissé planer le doute sur l’origine des fonds nécessaires. Les allégements de dettes doivent commencer « vers la mi-2014 », a précisé le gouvernement.

    Le Monde

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-Islande-va-annuler-jusqu-a-24

  • Dans la banlieue de Londres, les services publics cèdent sous le poids des immigrés

    « Nos infrastructures croulent sous le poids des nouveaux arrivants »
    Polémia a relevé dans « Le Monde » daté du 28 novembre 2013 un article assez surprenant si on le compare à celui de David Rose publié dans « The Guardian/ The Observer » du 6 avril 2008. De quoi s’agit-il ?
    Ce journaliste est resté près de deux mois sur place pour enquêter sur les effets de l’immigration sur la ville de Slough, dans le Berkshire à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Londres. Qu’écrit la rédaction du journal dans la présentation de son article ? Eh bien «  tandis que la semaine précédente un comité de la Chambre des Lords avait constaté dans un rapport que l’immigration ne présentait aucun avantage économique, il [le journaliste] en était arrivé à une conclusion très différente : l’économie locale était en plein essor, les prix de l’immobilier étaient en hausse, les écoles et les hôpitaux fonctionnaient bien. La ville montrerait-elle au reste du pays la marche à suivre ? »
    Aujourd’hui, un peu plus de cinq ans après, si l’on en croit l’envoyé spécial du « Monde » à Slough, la situation est bien différente. Lisons Eric Albert. En effet, la question ne se pose plus : Slough, en accueillant une immigration inconsidérée qui poussent les Britanniques à ne plus vouloir travailler dans « une ville qui ne compte désormais qu’un tiers de Britanniques blancs, selon le dernier recensement », montre bien la voie que suit l’Angleterre. Est-ce le sort de l’Europe entière ?
    Polémia
    Avec le recul, Grzegorz Sommerfeld aurait préféré ne pas venir au Royaume-Uni. Voilà trois ans et demi que ce Polonais de 29 ans a débarqué à Slough, une banlieue populaire à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Londres. Et il enchaîne les galères. Il est d’abord passé de petit boulot en petit boulot, puis s’est progressivement retrouvé sans emploi ni logement. Il dort entre un squat et une chambre qu’un ami met à sa disposition quand celui-ci travaille de nuit. « Mais pas question de repartir en Pologne sur un échec, lance-t-il. Je veux gagner un peu d’argent avant de faire mes valises. »
    La population explose
    Au Serena Hall, un foyer pour sans-abri à Slough, les histoires comme celles-là se multiplient. « Les Polonais représentent à peu près la moitié de notre clientèle », estime Sam, une volontaire. Leur arrivée a débuté il y a une décennie, avec l’autorisation donnée en 2004 aux habitants de huit nouveaux Etats membres de l’Union européenne, dont la Pologne, de venir travailler au Royaume-Uni. A l’époque, seules la Suède et l’Irlande avaient fait de même, tandis que d’autres comme la France et l’Allemagne retardaient l’échéance.
    Le gouvernement britannique tablait sur 13 000 entrées par an ; 900 000 personnes sont arrivées en dix ans. C’est cette immigration que cible le premier ministre dans sa tribune au Financial Times du 27 novembre, remettant en cause la libre circulation au sein de l’Union européenne (UE).
    Même parmi les plus pauvres, les tensions croissent. « Nos infrastructures croulent sous le poids des nouveaux arrivants, explique Ricky Bowden, un sans-abri. On est une petite île, et on ne peut plus faire face. » Le fait que Ricky, la voix un peu empâtée par l’alcool, reprenne presque mot pour mot les arguments répétés par les principaux responsables politiques du moment en dit long sur le débat qui secoue le Royaume-Uni. D’après les sondages, l’immigration est désormais la deuxième source d’inquiétude des Britanniques, derrière l’économie.
    Entre les recensements de 2001 et 2011, la population d’Angleterre et du Pays de Galles a augmenté de 7 %. L’immigration, dans son immense majorité légale, en est la principale cause. L’afflux est venu des nouveaux pays membres de l’UE – un cinquième des arrivées –, mais aussi du sous-continent indien, d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe occidentale. Mais le flot ne se répartit pas équitablement dans le pays et se concentre dans des villes comme Slough, où la population a fait un bond de 18 % en une décennie. Cette localité, où se trouvent de nombreux sièges sociaux de grandes entreprises, est un bassin d’emplois faiblement qualifiés, qui attire les nouveaux venus.
    Sa rue principale témoigne de cette diversité. Aux épiceries tenues par les Indiens succèdent désormais celles des Polonais, vendant charcuterie et confiture du pays. Le café du centre commercial est tenu par un Libanais, qui a embauché une Polonaise, une Hongroise, une Ghanéenne et un Afghan. Dans la boutique proposant des petits prêts bancaires – généralement quelques centaines d’euros, destinés à boucler les fins de mois –, quatre des cinq employés sont polonais.
    Dans l’ensemble, les frictions demeurent limitées. Difficile à Slough de trouver une voix négative contre telle ou telle minorité. La cohésion est même remarquable, pour une ville qui ne compte désormais qu’un tiers de Britanniques blancs, selon le dernier recensement. « Depuis que je suis arrivé, en 2006, je n’ai jamais ressenti la moindre discrimination, raconte Robert Burzynski, un ingénieur polonais. Il y a tellement d’immigrés qu’il est difficile de s’en prendre à un groupe en particulier. » Anna Wright, conseillère municipale de Slough, et elle-même polonaise arrivée en 2005, confirme : « Les communautés ne se mélangent pas nécessairement, mais il n’y a pas vraiment de tensions entre elles. »
    Les Indiens et les Pakistanais, installés une génération plus tôt, sont les seuls à se montrer sévères. « Les Polonais boivent trop et les habitants locaux ne trouvent plus d’emploi à cause d’eux », se plaint Shabbir, qui tient une petite épicerie. Il a quand même pris soin de mettre quelques mots de polonais sur sa devanture…
    Satisfaction des employeurs
    Les nouveaux immigrés sont plutôt appréciés, notamment par les employeurs, qui les trouvent durs à la tâche et peu exigeants sur les conditions de travail. A CIP Recruitment, une agence d’intérim spécialisée dans l’agroalimentaire, 95 % des 600 employés sont étrangers. « Les Britanniques ne veulent pas travailler », estime Paul Sheppard, l’un de ses dirigeants… qui est lui-même anglais.
    Le problème de cette vague d’immigration se trouve ailleurs : les services publics et les infrastructures sont débordés. La directrice de la mairie, Ruth Bagley, fait la liste de ses besoins abyssaux. « Nous avons 6 500 logements sociaux, tous occupés, et une liste d’attente de 7 500 personnes. Nous avons onze écoles secondaires, mais les projections indiquent qu’il faut en construire six et demi de plus. Dans les frontières administratives de la ville, c’est impossible à réaliser. Slough a toujours été une ville très accueillante, mais la pression est telle que les limites physiques sont atteintes. »
    Il n’y a pas que les autorités publiques qui se plaignent. A Slough, le YMCA sert de logement d’urgence pour personnes en difficulté. Ses dirigeants estiment eux aussi que la pression démographique devient insoutenable. « Les travailleurs sociaux n’ont plus le temps de s’occuper comme il le faut de leurs dossiers, explique son directeur, Colin Young. Pour moi qui suis né à Slough, je suis content qu’il y ait de l’immigration : ça rend l’endroit beaucoup plus intéressant. Mais nous sommes allés trop loin, et nous n’arrivons plus à faire face. »
    Le YMCA a aussi un foyer recevant six mineurs en difficulté : trois viennent d’Afrique, deux d’Afghanistan et un est britannique. Parmi eux se trouve Lorissa, une jeune fille de 17 ans, originaire du Cameroun, arrivée à Slough à l’âge de 12 ans. A sa majorité, en février, la jeune fille, qui est restée scolarisée, risque l’expulsion, n’ayant jamais obtenu la nationalité britannique. « Ma vie est ici. Si on me renvoie maintenant, pourquoi est-ce qu’on m’a permis de venir il y a cinq ans ? »
    Pour Edward Reiss, le président du YMCA local, « il faut être beaucoup plus restrictif pour réduire le nombre d’arrivants ». Désormais, même les travailleurs sociaux appellent à un durcissement des frontières…
    Eric Albert, Le Monde, envoyé spécial à Slough, 28/11/2013
    http://www.polemia.com/dans-la-banlieue-de-londres-les-services-publics-cedent-sous-le-poids-des-immigres-2/

  • Victoire de la famille en Croatie

    Les Croates ont voté aujourd'hui en faveur d'une révision de la Constitution pour empêcher la dénaturation du mariage, lors d'un référendum réclamé par des ONG pro-famille.

    Selon les premiers résultats officiels partiels portant sur les bulletins dépouillés dans 33% de bureaux de vote, 64,84% des Croates ont voté oui à la question de savoir si le mariage devait être défini par la Constitution comme "l'union entre un homme et une femme".

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Comment l’Union Européenne prépare la destruction de notre mémoire au nom du droit à l’oubli

    Communiqué de l’AAF (Association des archivistes français)

    Au nom du droit à l’oubli, quel patri­moine pour l’Europe de demain ?

    Pour éviter que de grands opé­ra­teurs pri­vés du web (Google, Facebook etc.) puis­sent conser­ver et uti­li­ser des don­nées per­son­nel­les, la Commission euro­péenne et le Parlement euro­péen se pré­pa­rent à adop­ter, pour le prin­temps 2013, une solu­tion radi­cale : un règle­ment qui obli­gera tous les orga­nis­mes publics et pri­vés à détruire ou à ano­ny­mi­ser ces don­nées une fois que le trai­te­ment pour lequel elles auront été col­lec­tées sera achevé, ou passé un court délai. La com­mis­sion veut ainsi assu­rer aux Européens un droit à l’oubli qui garan­ti­rait le res­pect de leur vie pri­vée.

    Ce règle­ment por­tera sur les don­nées per­son­nel­les sur tou­tes leurs for­mes, infor­ma­ti­ques ou papier. Il s’appli­quera immé­dia­te­ment et s’impo­sera aux légis­la­tions natio­na­les déjà en place.

    Vous avez fini vos études ? L’école ou l’uni­ver­sité éliminera votre dos­sier. Vous avez vendu un bien immo­bi­lier ? Les ser­vi­ces du cadas­tre détrui­ront les tra­ces de votre pro­priété. Vous n’êtes plus employé par votre entre­prise ? Celle-ci sup­pri­mera les infor­ma­tions vous concer­nant. A cha­cun de veiller sur ses pro­pres don­nées, ne comp­tez plus sur les ser­vi­ces publics ou sur votre employeur ! [...]

    Collecter et conser­ver des don­nées indi­vi­duel­les à des fins patri­mo­nia­les ou juri­di­ques au delà des stricts besoins qui ont pré­sidé à leur créa­tion, assu­rer aux citoyens l’accès à l’infor­ma­tion tout en pro­té­geant les éléments essen­tiels de leur vie pri­vée est l’apa­nage des démo­cra­ties, qui dis­po­sent depuis long­temps de légis­la­tions stric­tes dans ce domaine.
    Il est aber­rant d’impo­ser les mêmes obli­ga­tions dras­ti­ques aux orga­nis­mes à visées com­mer­cia­les qui conser­vent des don­nées per­son­nel­les à seule fin de les mon­nayer, aux orga­ni­sa­tions pri­vées dont la cons­ti­tu­tion d’un patri­moine his­to­ri­que est déjà par­tie inté­grante de leur culture, et aux struc­tu­res en charge de mis­sions de ser­vice public. [...]

    L’opi­nion s’est émue récem­ment du sort des manus­crits de Tombouctou ? De la même façon, elle doit réa­gir à la dis­pa­ri­tion pro­gram­mée de sa pro­pre mémoire, réponse trop rapide des légis­la­teurs euro­péens pour contrer les visées, scan­da­leu­ses, de quel­ques socié­tés.

    Association des archivistes français

    http://histoire.fdesouche.com/1407-avec-le-droit-a-loubli-quelle-memoire-restera-t-il-demain

  • Campagne choc contre l'avortement en Espagne

    A l'initiative du Centre pour la réforme bioétique et du site Internet AbortoNo.org (âmes sensibles, s'abstenir de cliquer), un bus recouvert d'images géantes de bébés avortés à 10, 11 et 24 semaines de gestation circule dans les rues de Madrid pour montrer la réalité de l'"IVG" et réveiller les consciences (photo du bus). Le secrétaire général adjoint du PSOE (parti socialiste) dénonce le "terrorisme" d'une telle campagne de publicité, délaissant, comme à l'acoutumée, la question de fond pour celle de la forme.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/