Europe et Union européenne - Page 1000
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Nicolas Doze - Le PS propose la justice sociale, cela se traduit par le vol en bande organisée
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Les grecs 40% plus pauvres qu'en 2008
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C'est cela l'Europe : Le contribuable français va débourser 1,4 milliard en 2014 pour son voisin britannique
Le montant déboursé par Paris pour financer le "rabais britannique" au budget européen augmentera de 200 millions d’euros en 2014 selon un document annexé au projet de loi de Finances. La France est le pays qui dépense le plus pour financer cette correction.
Vu les positions actuelles de David Cameron, le sujet ne sera probablement pas abordé lors du Sommet européen de jeudi 24 et vendredi 23 octobre.
Main dans la main pour ajouter au déficit de la France...
Pourtant, le rabais britannique coûte cher aux finances publiques françaises. La France est, en effet, le pays qui paie le plus pour que le Royaume-Uni fasse partie de l’Union européenne. Selon un document annexé au projet de loi de Finances pour 2014, l’Hexagone a payé cette année 1,215 milliard d’euros à ce titre et paiera 1,427 milliard en 2014, soit 26,9% du montant total.
Depuis le Conseil européen de Fontainebleau, en 1984, la Grande-Bretagne bénéficie, en effet, du "rebate" (rabais), une mesure qui est venue conclure les revendications de feu Margaret Thatcher et son célèbre "I want my money back" ("Rendez-moi mon argent !").
Concrètement, la Grande Bretagne se voit depuis lors rembourser les deux-tiers de son déficit, c’est-à-dire la différence entre sa contribution au budget de l’Union et les dépenses européennes en sa faveur.
1,43 milliard en 2014 [...]
La suite sur BFMTV.com
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Bruno Gollnisch participait à l’émission « questions sur l’Europe » sur France Inter
Invités :
- Bruno Gollnisch, Député européen français, Non inscrit, Président de l’Alliance Européenne des Mouvements Nationaux
- Niccolò Rinaldi, Député Européen italien, Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe
- Yannick Jadot, Député européen français, Groupe des Verts/Alliance libre européenne
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La crise grecque et ce qui nous attend
"Pour un Européen qui réfléchit, il n'est plus possible de se réjouir avec une malice machiavélique de l'infortune du voisin ; tous sont unis pour le meilleur et pour le pire." Robert Schuman. (1)⇓
Depuis maintenant plusieurs années je m'efforce de suivre, de comprendre, d'archiver les évolutions de cette crise. J'épargne à mes lecteurs les détails des incertitudes et les affres qu'elle recèle depuis 2009. Je préfère leur communiquer ce qui me semble les leçons valables pour chacun de nos pays, sans références aux spécificités locales, ouzo, rebetiko, folklore, etc.
En effet, si, d'emblée certains médiats en France comme dans d'autres pays, se sont employés, pour des raisons parfois différentes, à noircir le tableau, il ne faut y voir un effet ni du hasard, ni de la méchanceté, ni de quelque estrangement remontant au Moyen âge européen et à l'apogée byzantine.
On a fait croire aux Français, par exemple, que les Grecs ne payaient pas d'impôts afin de nous persuader qu'il fallait accepter sans broncher encore plus de fiscalisme, d'étatisme et de redistribution, alors que l'économie française travaille déjà à 57 % pour financer la gabegie publique.
On a révélé aux Français que les armateurs résidant à Londres n'acquittaient pas d'impôts à Athènes. Il s'agissait à usage interne de justifier la gesticulation absurde contre l'émigration fiscale et sociale. Envieuse et contre-productive, cette campagne confond les causes et les conséquences. Les Français fortunés ne quittent pas leur pays de gaîté de cœur, ils ne se précipitent pas vers des paradis bancaires, ils fuient l'enfer administratif et collectiviste jacobin.
Autrement dit, toute observation objective de la crise des États de l'Europe du sud membres de l'euro tend à nous ramener à la situation de la France.
Or, ni l'Italie, ni la Grèce, ni le Portugal, ni même l'Espagne – dont les dirigeants s'emploient cependant par tempérament national à parler un peu "comme si" la loi de la pesanteur fonctionnait différemment sous le noble ciel de Castille – aucun de ces pays ne feint d'ignorer les faits. Le gouvernement de Paris, au contraire, s'est installé dans le déni. Le petit cochon rose s'ébroue dans sa boue. On a beaucoup reproché à The Economist de l'avoir souligné par sa couverture, le "Déjeuner sur l'herbe", à la veille des élections présidentielles de 2012. Or l'Angleterre et l'Irlande qui ont pris, leurs problèmes à bras le corps commencent à voir le bout du tunnel. L'Hexagone est au contraire en train d'y pénétrer, d'y stagner, d'y patauger.
En ce moment que se passe-t-il en Grèce ?
Le gouvernement de coalition, issu des élections si périlleuses du printemps 2012, dirigé par Antonis Samaras, commence à engranger les résultats de 15 mois d'efforts soutenus et de coopération, pas toujours facile, avec les représentants de ses bailleurs de fonds.
Le budget de l'État dégage désormais des excédents primaires, c'est-à-dire qu'il commence à rembourser les dettes résultant des gestions antérieures.
Soulignons que cela s'accomplit au prix d'une fiscalité très lourde : 13 % de TVA sur l'alimentation, contre 5,5 % en France, et un taux normal de 23 %. Aucun magasin ne vous laisse sortir sans votre reçu légal. Les taxes immobilières sont révisées, alourdies et rationalisées, etc.
Aujourd'hui, préparant la loi de finances pour 2014, il se propose de partager les marges existantes entre l'amortissement de ses emprunts, la relance de l'économie et certains efforts ponctuels en faveur des détresses sociales.
De la sorte, il est entré dans une nouvelle phase de négociations, extrêmement tendues avec la fameuse "troïka".
Or, c'est bien là que, pour d'évidentes raisons les discussions achoppent avec les représentants du FMI et de l'Eurozone, eux-mêmes en désaccord.
Le 18 octobre on disposait des déclarations du ministre des Finances Yannis Stournaras soulignant qu'en tout état de cause, il ne pouvait "accepter qu'on dévalue les efforts du pays".
Le 20 octobre le Premier ministre Antonis Samaras montait au créneau sur un ton inhabituel dans deux entretiens aux éditions dominicales de "Ethnos" et de "Kathimerini". Observant la géométrie variable des nouvelles pressions que l'on cherche à exercer à son encontre, le gouvernement grec s'apprête à dire "un double non" aux exigences inacceptables de la fameuse "troïka". On notera que les trois technocrates projettent de revenir le 28 octobre, jour parfaitement symbolique, fête nationale et anniversaire de l'ultimatum de Mussolini du 28 octobre 1940... Bref, il fait remarquer que son pays a tenu ses engagements, qu'il a accompli un effort budgétaire égal à 19 % de son déficit en quatre ans, que son déficit 2014 sera réduit à 0,7 milliards [France= "environ 80 milliards, 120 fois plus"]. (2)⇓, et que ses partenaires de la zone euro doivent maintenant tenir les leurs.
On ne peut prévoir bien sûr les conclusions de ces pourparlers. Les financiers ont toujours tendance à en demander plus à leurs interlocuteurs. Mais déjà le FMI de Mme Lagarde a commencé à reculer, à démentir, à se défausser de ses responsabilités, à désavouer les pressions qu'on lui attribue. On ne prête qu'aux riches.
La formation du nouveau gouvernement de coalition en Allemagne pourrait lancer un nouveau signal. Le hasard fait qu'il sera composé selon la même clef de répartition : à Berlin comme à Athènes 2/3 de conservateurs plus ou moins libéraux ; 1/3 de sociaux-démocrates.
Désormais allié d'Angela Merkel, le chef du SPD Sigmar Gabriel n'a-t-il pas annoncé : "n'oublions pas que l'Europe n'est pas un fardeau pour l'Allemagne, ni un poids pesant sur nos épaules, bien au contraire. Notre avenir économique dépend de l'avenir de l'Europe. Nous n'aidons pas simplement les autres pays parce que nous sommes des gens bien, parce que nous voulons soulager nos consciences et être gentils. Nous les aidons aussi parce que cela sert nos propres intérêts. Nous devons stabiliser l'Europe, sinon, le chômage et les difficultés de la croissance se propageront à notre pays." (3)⇓
Ainsi plusieurs leçons à usage général se dégagent de cette expérience, douloureuse et humiliante pour ce pays et ceux qui lui sont attachés. Tout d'abord chaque nation peut se relever à condition que ses gouvernements aient la force de caractère de voir les choses en face. D'autre part, certes, on doit tout faire pour dépendre le moins possible de la finance internationale. Ceci rendra nécessaire dans l'avenir de tendre vers le moins de démagogie possible, vers le moins de gaspillage possible, vers des budgets en équilibre, en renonçant de manière définitive aux fausses doctrines du keynésianisme et du contructivisme. Redécouvrir Bastiat… retrouver Hayek… s'inspirer de Thatcher…
JG Malliarakis
http://www.insolent.fr/2013/10/la-crise-grecque-et-ce-qui-nous-attend.html
Apostilles
1 - "Pour l'Europe", 1963. ⇑
2 - information qu'en général les médiats d'Europe occidentale dissimulent désormais à leurs lecteurs, auditeurs et téléspectateurs..⇑
3 - cf. La Tribune en ligne le 18 octobre 2013, 14 h 04⇑ -
Demande de renvoi en commission du rapport Estrela (Bruno Gollnisch)
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Tollé après l'ouverture d'un nouveau chapitre d'adhésion de la Turquie à l'UE
La présidence lituanienne de l'Union européenne a annoncé ce matin l'ouverture d'un nouveau chapitre dans les négociations d'adhésion avec la Turquie. Il s'agit du chapitre de la politique régionale. Ce sera le 14e sur 35. (Un seul a été conclu)
Charles-Henri Jamin, Président du Parti Chrétien-Démocrate, réagit vivement :
«Je réaffirme haut et fort l’opposition du Parti Chrétien-Démocrate à l’intégration de ce pays dans l’espace communautaire. L’Europe doit rassembler les peuples et nations de civilisation judeo-chrétienne présents sur le continent européen. Telles étaient la volonté des pères fondateurs et le choix du drapeau européen. Alors que la construction européenne est en crise, il convient de lui redonner du sens. Seule une alliance fondée sur une civilisation commune pourra y contribuer. Souhaiter l’élargissement de l’Union sur de seules considérations économiques aboutirait à dissoudre le lien historique et anthropologique de l’Europe. Il y a là une ligne de principe à ne pas franchir. Par ailleurs, et ce de manière conjoncturelle, la Turquie ne reconnait toujours pas Chypre, pays membre de l’Union, ainsi que sa responsabilité dans le génocide arménien. Le Parti Chrétien-Démocrate appelle les Français à s’opposer fermement contre l’intégration de la Turquie à l’Union Européenne ».
Yannick Moreau, Député UMP de la Vendée, dénonce :
"Les technocrates de la Commission européenne tentent une nouvelle fois d’imposer leur vision de l’Europe, une Europe sans cohérence ni racines. Mais si l’Europe se construit sans les peuples, elle court à sa perte. « Est-il vraiment raisonnable et prioritaire en ces temps perturbés de vouloir intégrer dans notre communauté un pays qui possède des frontières avec la SYRIE, l’IRAK et l’IRAN ? » La réponse est évidemment NON. La nécessaire coopération entre la TURQUIE et l’Union Européenne passe par la conclusion d’accords privilégiés respectant les particularités de chacun plutôt que par la volonté de fondre les identités respectives dans un magmainforme."
Pour Véronique Besse, député MPF, cette décision de rouvrir les négociations avec la Turquie est « inacceptable pour trois raisons :
- La Turquie n’est pas en Europe ; ni géographiquement, ni culturellement.
- La Turquie ne remplit pas les conditions d’adhésion à l’Union européenne.
- La France n’en a pas les moyens.
En 2013, la candidature de la Turquie a encore coûté 165 millions d’euros aux contribuables français. Dans le contexte économique actuel, et compte tenu de la dette croissante de notre pays, les Français attendent du Gouvernement qu’il s’occupe d’abord de leurs préoccupations ».
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Rapport Estrela : un coup d’arrêt pour les partisans de l’idéologie du genre
Communiqué de La Manif Pour Tous :
"Après avoir appelé ses sympathisants à se mobiliser contre la proposition de résolution du Parlement européen en faveur du gender et de la PMA pour les couples de femmes et les célibataires, La Manif Pour Tous se félicite de l’issue du renvoi en commission de ce texte scandaleux. « C’est inespéré. Aucun observateur ne s’ y attendait. C’est un coup d’arrêt voire un recul pour les partisans de l’idéologie du genre et de la filiation bidon. Nous remercions vivement tous nos sympathisants et tous ceux qui se sont mobilisés. Le résultat est là : c’est une grande victoire » se réjouit Ludovine de la Rochère.
Cette proposition de résolution prévoyait en effet l’enseignement du Gender à l’école et réduisait les parents à être de simples « protagonistes » de l’éducation sexuelle de leurs propres enfants. Sous couvert de bons sentiments et au nom du principe de non-discrimination, cette proposition de résolution entendait également promouvoir « la procréation pour tous. » En permettant « aux femmes célibataires et lesbiennes de bénéficier de traitements de fertilité et de services de procréation médicalement assistée », ce texte conduisait à institutionnaliser la fabrication d’enfant délibérément privé d’un père.
La Manif Pour Tous rappelle qu’en France, la PMA (Procréation Médicalement Assistée) est un acte médical réservé aux couples hétérosexuels qui se trouvent face à une infertilité médicalement constatée ou risquant de transmettre une maladie grave à l'enfant ou sa mère. « Notre mobilisation et celle d’innombrables citoyens européens a permis d’éviter l’adoption ce matin de cette proposition de résolution. C’est une victoire pour les droits des enfants, pour la justice et pour la solidarité » déclare Ludovine de la Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. « Nous restons bien évidemment extrêmement vigilants puisque ce texte n’est pas définitivement enterré. Il a en effet été renvoyé en Commission. Nous allons donc maintenir la pression » poursuit-elle."
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Radio Courtoisie - Libre journal de la France libre 20131015 2ème partie
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Radio Courtoisie - Libre journal de la France libre 20131015 1ère partie