Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe et Union européenne - Page 1001

  • A Stockholm, les violences ethniques continuent

    Vidéo en suédois, avec quelques éléments sous-titrés en anglais.

    STOCKHOLM (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) - Entre mardi et mercredi [ainsi que la nuit dernière, note de Novopress], pour la troisième nuit consécutive, se sont déroulées des violences dans la banlieue de Stockholm, où vivent de nombreux immigrés. Une trentaine de voitures ont été incendiées, ainsi qu’une école et une crèche. Plusieurs personnes ont été arrêtées.

     

     

    Les émeutes, qui ont débuté dimanche soir dans le quartier de Husby, seraient liées à la mort d’un homme abattu par des policiers qu’il avait menacés avec une machette. Le Premier ministre, Fredrik Reinfeldt, a déclaré : « Que chacun [devait] prendre ses responsabilités pour rétablir le calme ». « Il est important de se rappeler que brûler la voiture de son voisin n’est pas un exemple de la liberté d’expression… »

     

    De son côté, un habitant du quartier de Kista déclare : « J’ai peur que cela s’aggrave. Cela va devenir comme en France. »

    http://fr.novopress.info/

  • Nationalistes européens

    Nationalistes européens Au cœur même de cette Lutèce chère à l’empereur Julien, dans un monde qui n’avait su étancher sa soif d’absolu, il a vécu comme un Spartiate et est mort comme un Romain. On a tant écrit, depuis lors, sur le geste héroïque de Dominique Venner que je n’ose y ajouter. Juste un témoignage.

    En 1962, les jeunes gens de ma génération désespéraient de la France. Nous refusions désormais d’intégrer le peloton lors de nos services militaires dans une armée dont nous dénions aux officiers toute légitimité à nous commander. Nous montrions de la répugnance à saluer le drapeau français et à chanter la Marseillaise : deux symboles de l’abandon de notre Algérie par nos aînés. Il nous aura fallu vingt ans et la rencontre de Jean-Marie Le Pen pour de nouveau chanter l’hymne national. A ce dernier nous préférions à tout prendre entonner Les Lansquenets.

    À nous qui ne croyions plus en rien, qui n’espérions plus rien, qui désespérions de notre jeunesse, il nous a donné, à cette époque, Pour une critique positive, d’abord, puis la collection des Europe Action. Précieux viatiques ! Nous avons, depuis, aimé et apprécié ce qu’il a écrit : ses livres et ses revues. Mais ce que lui, et d’autres d’ailleurs, ont accompli à ce moment-là fut décisif. Ce que nous lisions dans ses écrits, dans Europe Action, dans Les Cahiers Universitaires, fit de nous des nationalistes européens, oxymore (le mot n’était pas alors à la mode) qui orienta tout notre engagement politique futur.

    Nous avions communié dans la défaite de Diên Biên Phu, écouté les récits de jungles et de rizières, nous avions rêvé du soleil algérien, des combats dans les djebels, et de Cette haine qui ressemble à l’amour… Certains mêmes rêvaient d’une autre Afrique, Au pays des lions fidèles. Il nous montra Sparte et Rome. Soudain, Lisbonne et Budapest étaient plus près de Paris que Saigon et Alger. Comme le disait un auteur que nous n’avions pas encore lu, nous pensions « en terme de continent ». L’empire n’était plus au sud mais au nord. Nous avions retrouvé un but, un espoir, un combat : celui de notre plus longue mémoire… Et nous n’allions pas nous arrêter en si bon chemin, Nietzsche et Evola devinrent nos compagnons de route. Ernst Jünger et beaucoup d’autres, aussi.
    Certes, beaucoup de ceux que nous étions alors ont empruntés des voies différentes. Il cessa le combat politique. Il nous léga l’amour de la grande Europe, l’Europe impériale de nos rêves.

    Et voilà, que le geste tragique qu’a accompli notre camarade va donner à une autre génération, le désir de croire, d’espérer, de combattre… Pour la France d’abord mais, nous l’espérons, demain, pour et avec l’Europe.

    Nous avions eu Drieu parmi nous, ils auront « Venner parmi nous »… Grâce à lui, ni eux ni nous, ne sommes désormais plus seuls « au milieu des ruines » !

    Jean-Marc Brissaud http://www.voxnr.com/

  • Dominique Venner, la lueur sacrée de l’arme

     Dominique Venner, la lueur sacrée de l’arme Le mardi, Dominique Venner s’est tiré une balle dans la bouche, peu après 16 heures, dans le chœur de Notre-Dame de Paris, ce haut monument de la grandeur française, de sa spiritualité, de son génie, après avoir glissé un message sur l’autel. On a retrouvé sur lui six enveloppes cachetées adressées à ses proches. La presse, rapidement, a identifié le « désespéré » comme étant un « essayiste et ancien membre de l’OAS, proche de la mouvance des anti-mariage gay ». Fiche signalétique un peu courte. Dominique Venner était, par ses ouvrages historiques, la Nouvelle Revue d’Histoire, qu’il animait, ses interventions, sa personne, son personnage, une figure importante de la constellation nationale, un phare pour certains, un témoin capital pour tous.

    Sa mort volontaire le transfigure. Par-là, il accomplit le temps, sa durée d’homme, celle d’une période qui semble clore la deuxième partie du XXe siècle, tout ce dont on est comptable devant l’éternité. Son geste, dont l’ostentatoire théâtralité s’inscrit dans une Antiquité pérenne, le fait cousiner avec des monstres héroïques comme Hannibal, Caton d’Utique, Sénèque, Mishima, Drieu, Montherlant, au-delà de la prose mondaine, pour le faire pénétrer dans la poésie sacrée de la longue mémoire. Il s’est réalisé, il s’est parfait, il est devenu ce en quoi l’éternité l’a fait advenir par sa volonté propre.

    « Reviens en toi-même et regarde : si tu ne vois pas encore la beauté en toi, fais comme le sculpteur d’une statue… Comme lui, enlève le superflu, redresse ce qui est oblique, nettoie ce qui est sombre …, et ne cesse pas de sculpter ta propre statue…

    Es-tu tout entier une lumière véritable, non pas une lumière de dimension ou de forme mesurables …, mais une lumière absolument sans mesure, parce qu’elle est supérieure à toute mesure et à toute quantité ? Te vois-tu dans cet état ? Tu es alors devenu une vision ; aie confiance en toi ; même en restant ici, tu as monté ; et tu n’as pas plus besoin de guide ; fixe ton regard et vois. »

    PLOTIN

    — Ennéades, I, VI.

    Les derniers hommes, les lilliputiens, ont donné, en réaction, la mesure de leur petitesse morale. Frigide Barjot, jument efflanquée mangeant au râtelier le plus opulent, habituée des noces parisiennes gaies et raisonnablement camées, a parlé d’un « monsieur dérangé qui mélangeait tout, (...) qui n'allait pas bien, qui était dans une idéologie mortifère". Le député UMP Guillaume Peltier, a déclaré : «  C’est un drame humain » mais « c’est du grand n’importe quoi ! ».

    D’aucun ont ressorti de leurs tiroirs freudiens l’inévitable haine de soi. On se tuerait parce qu’on ne s’aime pas. Toutefois, chez les païens (dont je suis), on ne quête pas des raisons de vivre (ou de mourir), dans l'affect, mais dans le sacré, c'est-à-dire le Beau supra-humain. Venner était au service de forces qui transcendent l'ego. C'est impensable qu'il ait abordé le problème sous l'angle de l'amour ou de la détestation de soi. Ridicule. De la psychologie pour magazine féminin.

    Dans le dernier texte paru sur son blog, après avoir encore une fois condamné la "loi infâme du mariage pour tous », il offrait, à mi-mot, l’une des raisons de son acte, en avançant que nous entrions dans une époque où, pour "secouer les consciences anesthésiées, les paroles doivent être authentifiées par des actes."

    S’est-il perçu comme le Mohamed Bouazizi de l’identité française ? Peut-être. Sans doute. Venner fut soldat. A ce titre, toute action doit porter son efficace. Un soldat n’aime pas le gaspillage. Surtout des vies humaines. L’avenir nous dira si la résistance à la fatalité n’est pas un vain mot.

    Il est aussi nécessaire de faire la part du désespoir. Non qu’il faille l’interpréter de façon petite bourgeoise, empreinte de ce narcissisme pathologique qui dissout maintenant les personnalités. Notre désespoir n'est pas lâche. Il est celui d'êtres qui aiment, et qui aiment peut-être trop. Nous plaçons haut la France, et c'est pourquoi nous sommes désespérés. Mais c'est un désespoir viril.

    Dominique Venner fait penser à ces consuls qui se dévouaient, qui allaient se faire tuer dans les rangs des ennemis, pour les emporter avec soi dans les enfers.

    Il sera donc nécessaire, en bons légionnaires, de le venger, d’une façon ou d’une autre. Il est mort au combat, en service commandé, et c’est lui-même, en samouraï, qui s’est ordonné cette tâche. Puisque ainsi le veut notre temps, auquel manquent les chefs. Il faut le venger. En se bagarrant, en nous aimant, nous, les patriotes, au lieu de nous foutre des bâtons dans les pattes, en haïssant nos vrais ennemis, en ne se laissant pas abattre, en ayant du courage, en réfléchissant, en retrouvant l'amour de la France.

    Qui n'a pas pensé à se faire sauter face à l'immonde ruine de notre pays ? Qui ne souffre pas de l'abjection présente n'a ni coeur, ni âme. Ce qui nous laisse en vie, c'est la rage. Le combat, seul, soutient l'esprit, et le peu de goût pour vivre. Vivre pour nos enfants et notre patrie, pour qu'ils existent encore dans l'honneur et la grandeur !

    La patrie est en danger, comme jamais elle ne l'a été. C'est le message de Dominique Venner. Sa mort est une Révolte face au désastre que connaît notre patrie, qui est en voie de disparaître de la pire des façons, dans le grotesque, le ridicule, le déshonneur et l'abjection marchande.

    « Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable », clame-t-il dans l’un de ses testaments. « Sacrifice », devant un autel chrétien, lui qui fit porter au christianisme la lourde responsabilité de la décadence européenne. Toute l’ambiguïté du geste sacrificiel est là, à la frontière conflictuelle entre Jérusalem et Athènes. Paradoxe vain, en vérité, car tout païen sait que le christianisme historique a modelé l’Europe avec le matériau antique, et que le paganisme a toujours rayonné sur la tunique du Christ. Mot pourtant chargé de sens. Le sacrifice relie avec le monde des dieux, et les appelle. Un Dieu viendra, dit Heidegger. Encore faut-il que les hommes crient leur besoin des dieux, du sens. Venner, l’avant-garde ? Cela lui ressemblerait.

    Mais pas un martyr. Il ne faut pas faire de Venner un martyr (je donne mon sang, donc j'ai raison - version chrétienne - Je donne mon sang, donc j'ai des couilles - version fasciste). Il nous appelle à nous-mêmes, son geste assumé, libre, exige des hommes libres.

    À quoi servirait de nous battre, d’affronter la servilité d’une société d’universel esclavage, si nous ne cherchions la liberté ? « Franc » signifie libre. Ceux qui ont fait Sparte et Rome ont, par le courage citoyen, craché à la mort et à la lâcheté la virilité de l’homme libre. Et ce n’est pas déconsidérer un homme, l’insulter, que de prendre au mot ce pour quoi il a donné sa vie, le désir, la nécessité d’être soi.

    Non que j’aie quelque ambition d’être l’égal de Dominique Venner. Mais que faire d’autre, pour mériter l’honneur de le suivre, que de dire franchement, loyalement ce que l’on pense, ne pas le cacher comme un valet, le déployer à la lumière du soleil, hardiment, contre, peut-être, l’incompréhension de ceux qui confondent la soumission à un dogme, et l’adhésion rationnelle à une thèse ?

    Voici donc : je prends des distances par rapport à son "dernier message" écrit. Je ne dis pas que l'islam est un problème à éluder. Je dis que le combat est un tout, le combat contre le capitalisme postmoderne, dont l'islamisme est une déclinaison. Je dis que le Français, tel qu'il est, tel que je le vois, américanisé, corrompu, oublieux de la gloire nationale, est un danger pire que l'islam. On ne peut pas se battre quand on a pour soldats des pourceaux. Il faut se redresser soi-même. Le combat est une éthique avant d'être une croisade. La première croisade, c'est d'abord de se défaire des poisons inoculés par le colonialisme yankee.

    Le peuple français n'a pas attendu les immigrés pour connaître la "substitution". On dirait qu'un peuple français en a remplacé un autre. Je suis en face d'une autre race, presque d'une autre espèce. Moi qui ai connu la France des années soixante, je constate qu'elle a bel et bien disparu. Ne reste qu'un magma qui s'agite, ou un cadavre qui file dans le courant, et ne semble seulement "vivre" que quand des sollicitations commerciales lui triturent les chairs pourries.

    C'est une raison suffisante pour quitter cette scène de boulevard.

    Dominique Venner, à mon sens, a été trop aveuglé par sa haine d’ancien de l’Algérie française. Son ouvrage sur de Gaulle est pétri de malentendus, d’incompréhensions, et d’erreurs évidentes. Je ne le place pas pour autant, il va de soi – mais il est bon de le rappeler – au même niveau qu’une Christine Tasin ou que fdesouche, qui, par la culture, l’intelligence et la qualité d’être, ne lui arrivent pas à la cheville.

    Mais qu’importe, pour l’heure ! A chaque jour suffit sa peine, et demain, il sera temps de polémiquer.

    Dominique Venner nous a parlé. il faut lui être fidèle. Luttons ! Plus de pitié, surtout pour soi-même. De la rage, de la fureur, du courage !

    Claude Bourrinet http://www.voxnr.com/

  • Les raisons d'une mort volontaire

    Les raisons d'une mort volontaire « Je suis sain de corps et d’esprit, et suis comblé d’amour par ma femme et mes enfants. J’aime la vie et n’attend rien au-delà, sinon la perpétuation de ma race et de mon esprit. Pourtant, au soir de cette vie, devant des périls immenses pour ma patrie française et européenne, je me sens le devoir d’agir tant que j’en ai encore la force. Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. J’offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation. Je choisis un lieu hautement symbolique, la cathédrale Notre Dame de Paris que je respecte et admire, elle qui fut édifiée par le génie de mes aïeux sur des lieux de cultes plus anciens, rappelant nos origines immémoriales.

    Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. Je m’insurge contre la fatalité. Je m’insurge contre les poisons de l’âme et contre les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille, socle intime de notre civilisation multimillénaire. Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations.

    Le discours dominant ne pouvant sortir de ses ambiguïtés toxiques, il appartient aux Européens d’en tirer les conséquences. À défaut de posséder une religion identitaire à laquelle nous amarrer, nous avons en partage depuis Homère une mémoire propre, dépôt de toutes les valeurs sur lesquelles refonder notre future renaissance en rupture avec la métaphysique de l’illimité, source néfaste de toutes les dérives modernes.

    Je demande pardon par avance à tous ceux que ma mort fera souffrir, et d’abord à ma femme, à mes enfants et petits-enfants, ainsi qu’à mes amis et fidèles. Mais, une fois estompé le choc de la douleur, je ne doute pas que les uns et les autres comprendront le sens de mon geste et transcenderont leur peine en fierté. Je souhaite que ceux-là se concertent pour durer. Ils trouveront dans mes écrits récents la préfiguration et l’explication de mon geste.

    Dominique Venner  http://www.voxnr.com

  • Frigide, tais-toi et mets-toi à genoux devant ce qui te dépasse !

    « C’est un monsieur qui n’allait pas bien et qui était dans une idéologie mortifère », voilà ce que Frigide Barjot trouve à dire, entre autre âneries et écœurantes jocrisseries, alors qu’un très grand bonhomme, dont je ne partageais pas toutes les positions, vient de se suicider. 
    Voilà ce que cette cervelle de poule, qui ne sera jamais capable de saisir le millième de la beauté et de la puissance de l’œuvre de Venner, est capable de produire alors que dans un geste hideux mais puissant, cet homme s’est tiré une balle dans la bouche en pleine cathédrale. Voilà ce que cette fille, qui se prétend catholique, produit en exemplaire sale relais de toutes les pourritures satisfaites de notre temps
    Voilà l’égérie que tant de jeunes nigauds pleins de bonne volonté ont choisie. 
    Frigide Barjot, tu n’as ni décence, ni profondeur, ni épaisseur. Tu es l’image parfaite de cette époque, bruyante, insane et creuse. Tu aurais pu te taire, ignorant tout de cet être profond qui vient de mourir, éclaboussant les pierres de Notre Dame d’un sang que Dieu chérit infiniment, malgré le refus même de Venner d’être chéri. Non, tu as choisi de parler, de parler sans savoir, sans comprendre, te servant de façon ignoble de cette mort comme d’un repoussoir, usant de ce suicide pour paraître plus lisse, plus normale, plus conforme, plus « irréprochable » que jamais
    Si le sang de Venner doit retomber sur quelqu’un, qu’il retombe sur toi, qu’il t’inonde de sa culture, de sa finesse, de sa grâce et de son amour de la France, et que tu apprennes, enfin, à te taire, et à te mettre à genoux devant ce qui te dépasse.

    Source  http://www.oragesdacier.info/

  • Luc Chatel pour une fédération franco-allemande au sein de l'UMP

    Luc Chatel, alors qu’il était ministre de l’Éducation nationale sous Sarkozy, avait déjà inscrit la théorie du « gender » dans les programmes et supprimé Charles Martel, Louis XI, Louis XIV et Napoléon au profit de « l’étude des empires africains ». Comme quoi les socialistes ne sont pas les seuls à détruire la France et nos racines.
    Anti-national notoire, fédéraliste européiste, il préside aujourd’hui le courant « France moderne et humaniste » au sein de l'UMP, et défend le projet d'une union budgétaire et d'une fédération franco-allemande devant les Français dans la perspective des élections européennes de 2014. Ce qui n’empêchera nullement ce triste sire de faire jouer la fibre patriotique lors de ces mêmes élections. Des fois que ça marche…
    Alors que le principal parti d'opposition organise une convention, la semaine prochaine, pour débattre de son projet européen, l'ancien ministre de l'Éducation nationale de Nicolas Sarkozy était, mardi, au Parlement européen à Strasbourg pour une réunion sur le thème provocateur : "Y-a-t-il encore une place pour les Européens à l'UMP".
    "Nous devons porter l'image d'un nouvel idéal européen qui fasse rêver, mais qui soit pragmatique", a-t-il dit devant quelques dizaines de parlementaires nationaux et européens.
    "Si nous ne hissons pas haut le drapeau européen, il n'y en a pas beaucoup d'autres, au sein de l'UMP, qui le feront à notre place", a-t-il ajouté.
    Le député de la Haute-Marne, qui est aussi vice-président délégué de l'UMP, prône, pour sortir de la crise "une nouvelle étape de l'union politique avec une union budgétaire" et, au-delà, "aller vers une fédération franco-allemande au moment où notre pays tourne le dos à la relation franco-allemande".
    Luc Chatel estime que François Hollande est responsable de cette situation, en dépit de son ralliement, la semaine dernière, au projet d'Angela Merkel d'union politique et de gouvernement économique de la zone euro.
    "C'est lui qui a mis la relation franco-allemande dans une situation de défiance, c'est lui qui a parlé de tension amicale, c'est lui qui a laissé faire le parti majoritaire dans une véritable agression vis-à-vis de la chancelière allemande", a-t-il dit à des journalistes après la réunion.
    "Le Parti socialiste est beaucoup plus divisé sur les questions européennes que nous le sommes", a-t-il estimé.
    Alain Lamassoure, fédéraliste convaincu et pilier de la délégation de l'UMP au sein du Parlement européen, a toutefois invité les "Européens" de l'UMP à répondre aux préoccupations plus immédiates de l'opinion dans une situation de crise.
    "Si nous donnons systématiquement raison à Angela Merkel contre François Hollande, nous finirons par avoir quelques problèmes avec nos concitoyens", a-t-il averti.
    Il a aussi invité l'UMP à prendre à "contrepied" les socialistes, qui revendiqueront la nécessité d'une Europe sociale, en reprenant à son compte le principe d'une "Europe de la solidarité".
    Ces gens-là aiment bien jouer avec les mots…

    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/

  • Le budget de l’UE à court d’argent en novembre

    Le Parlement européen a jugé mercredi “inacceptables” les conditions posées par les Etats de l’UE pour une augmentation du budget 2013 et a averti qu’il n’y aura plus d’argent disponible en novembre pour financer des actions en faveur de l’emploi des jeunes.

    “Dès novembre, il manquera 2,5 milliards d’euros pour financer les actions du Fonds Social Européen”, a affirmé à l’AFP l’eurodéputé conservateur français Alain Lamassoure, président de la Commission des Budgets du Parlement européen.

    Le budget européen pour la période 2014-2020 approuvé en février par les dirigeants européens prévoit 960 milliards d’euros en crédits d’engagements et 913 milliards en crédits de paiements. Une enveloppe de 6 milliards d’euros doit financer des actions en faveur de l’emploi des jeunes.

    Mais le compromis trouvé par les dirigeants de l’UE doit encore être approuvé par le Parlement européen, qui juge les montants insuffisants.

     

    Le chef de l’Etat français François Hollande et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso ont plaidé mercredi lors d’une rencontre à Bruxelles pour un accord rapide avec le Parlement européen.

    “Le budget 2013 est trop bas. Dès le 1er janvier, il a fallu régler 16 milliards d’arriérés impayés en 2012. Il n’y a pas de marge de manoeuvre”, a averti Alain Lamassoure.

    Le Parlement européen a conditionné son accord au budget pluriannuel à un engagement des Etats d’augmenter le budget 2013 de 11,2 milliards d’euros afin de solder les impayés de 2012.

    Les Etats ont concédé mardi un accord politique pour augmenter le budget 2013 de 7,3 milliards d’euros à condition que le Parlement européen marque son accord sur le budget pluriannuel.

    “C’est inacceptable”, s’est insurgé Alain Lamassoure. “Nous voulons engager le fer dès la semaine prochaine pour voir le degré d’ouverture de nos partenaires sur nos demandes pour plus de flexibilité et une clause de révision”, a-t-il expliqué.

    Le groupe des Libéraux présidé par l’ex-Premier ministre belge Guy Verhofstadt a annoncé mercredi être sur cette même ligne.

    7 sur 7.be  http://fortune.fdesouche.com/

  • Tensions au sein du gouvernement néerlandais à propos de l’immigration clandestine

    AMSTERDAM (via le site de Lionel Baland) - Aux Pays-Bas, la politique d’asile et de détention des étrangers provoque des tensions au sein du gouvernement regroupant le VVD (Parti libéral de droite) et le PvdA (Parti travailliste). Lors du congrès du PvdA qui s’est déroulé il y a quelques semaines, le parti s’est déclaré presque à l’unanimité contre le fait que le fait d’être un immigré clandestin devienne légalement punissable.

    Pourtant, le fait de rendre la clandestinité juridiquement punissable a été inscrit dans l’accord de gouvernement. Pour le PvdA, cette mesure est seulement le symbole de la volonté d’une politique plus stricte en matière d’immigration.

    Les partis d’opposition, parmi lesquels le PVV de Geert Wilders, ne sont pas content car le VVD et le PvdA refusent l’organisation d’un débat sur le sujet à la Chambre.

    http://fr.novopress.info/

  • Italie: agression contre le candidat de Casapound Italia à la mairie de Rome

    ROME (NOVOpress) – Simone Di Stefano, vice-président de Casapound Italia et candidat à la mairie de Rome, a été agressé par plusieurs individus casqués et masqués munis de manches de pioches.
    Di Stefano venait de terminer une réunion électorale de quartier et se trouvait en voiture rue Tauranga, quand, à une intersection, il a été pris à partie par les voyous qui ont brisé les vitres du véhicule (photo) et également frappé au visage l’un des militants de Casapound qui accompagnait le candidat.

    C’est un épisode très grave, surtout parce que Simone Di Stefano a été victime d’un véritable guet-apens, un traquenard prémédité - a déclaré Gianluca Iannone, président de Casapound Italia, dans un communiqué de presse – Il ne fait aucun doute que ce qui s’est passé cet après-midi était un plan organisé, fruit de l’atmosphère délétère et empoisonnée créée par les politiciens qui, tout en divisant toujours plus la nation ou ce qu’il en reste, ne cessent de diffamer les adversaires du système que nous sommes en laissant libre-cours au sang anti-fasciste qui coule dans leurs veines. Cette agression est un acte intolérable et lâche perpétré contre un homme qui, en conformité avec les règles de la démocratie, est candidat à la mairie de Rome. Un tel acte exige donc une réponse immédiate des institutions et un solidarité inconditionnelle des autres candidats”.

    Pour le moment on ne sait si cet appel du président de Casapound Italia a été entendu par le monde politique italien, même si, dans le contexte actuel où la gauche et l’extrême gauche semblent vouloir rejouer la funeste « stratégie de la tension » qui accoucha des terribles « années de plomb », il est à craindre qu’il reste largement lettre morte.

    http://fr.novopress.info/

  • Au Royaume-Uni, des tories au bord de la crise de nerfs

    Toute ressemblance avec des faits réels relevés dans un État voisin continental ne serait que pure et fortuite coïncidence :
    –     difficultés au sein du parti majoritaire ;
    –      impossibilité de réduire le déficit public ;
    –      soutien au mariage homosexuel ;
    –      embarras avec l’Europe ;
    –      rejet de l ‘usage du referendum ;
    –      mécontentement du peuple
    –      etc.
    Polémia

    Le Parti conservateur britannique semble être entré en phase d’autodestruction. Après treize années d’opposition, il n’est revenu au pouvoir que depuis mai 2010, avec l’élection de David Cameron. Mais, depuis un an, une centaine de députés tories, soit le tiers d’entre eux, tirent à boulets rouges sur leur propre leader.
    Le premier ministre britannique est accusé pêle-mêle de ne pas réussir à réduire le déficit public, de promouvoir les fermes éoliennes, de soutenir le mariage homosexuel… Mais comme toujours chez les tories, c’est l’Europe qui est au cœur des désaccords.
    Les divisions ont repris de plus belle depuis le revers des élections locales du 2 mai. Les conservateurs n’y ont obtenu que 25 % des voix, très loin des 36 % récoltés en 2010. Dans le même temps, le United Kingdom Independence Party (UKIP), qui milite pour sortir de l’Union européenne, a réussi une étonnante percée, avec 23 %. Dans ces conditions, la perspective d’une réélection de M. Cameron en 2015, date des prochaines élections législatives, s’éloigne à grands pas.
    Depuis, l’aile dure des conservateurs réclame un virage à droite. Plus que tout, elle veut un référendum sur l’appartenance à l’Union européenne. M. Cameron en a promis un, mais seulement d’ici à la fin de 2017, après une possible – et très incertaine – réélection.
    Trop lointain et improbable, estiment les rebelles. Ils réclament une loi garantissant l’organisation de la consultation populaire et, après avoir longtemps refusé, le premier ministre britannique vient de céder : mardi 14 mai, le Parti conservateur a publié une proposition de loi dans ce sens.

    Calmer son aile dure

    Le geste est avant tout politique, puisque le texte sera presque certainement bloqué à la Chambre des communes par les travaillistes et les libéraux-démocrates. Mais si M. Cameron espérait ainsi calmer son aile dure, il est loin d’être certain d’y parvenir. “La boîte de Pandore a été ouverte, et c’est désormais très difficile de contrôler la situation”, estime Tim Bale, politologue à la Queen Mary University, à Londres.
    La colère des “ultras” remonte aux dissensions des conservateurs sous Margaret Thatcher. Dans leur esprit, ce sont les europhiles qui ont eu la peau de la “Dame de fer” en 1990, en s’opposant ouvertement à sa politique sur le système monétaire européen.
    Leur rébellion relève aussi du calcul politique : ces députés, qui bénéficient souvent d’une assez faible majorité dans leur circonscription, craignent que l’UKIP ne grignote leur électorat sur la droite et ne fasse gagner les travaillistes.
    M. Cameron n’avait pas besoin de cet étalage de divisions. La situation est déjà assez difficile pour lui : son principal problème résulte de la crise économique. Lors de son arrivée au pouvoir, sa promesse était simple : avec une sévère cure d’austérité, les finances du pays seraient assainies au bout de cinq ans et l’économie rebondirait.
    La réalité est bien loin de cette ambition. La croissance est au point mort et le déficit stagne autour de 7 % du PIB, plus que la Grèce ou le Portugal. Le retour à l’équilibre des comptes publics a été repoussé à 2018 : c’est trois ans de plus que prévu… il y a trois ans.

    Creux du mi-mandat

    Pour les Britanniques, la crise signifie un pouvoir d’achat en baisse depuis cinq ans. Dans la fonction publique, 600 000 emplois ont été supprimés, soit environ 10 % des fonctionnaires. Et les économistes ne prévoient pas de retour à une croissance dynamique avant 2015. Politiquement, cela sera sans doute trop tard.
    À cela s’ajoute l’habituel creux du mi-mandat : après trois années au pouvoir, le leader britannique convainc de moins en moins quand il affirme que le gouvernement précédent est responsable des problèmes actuels.
    Dans ces conditions difficiles, la crise de nerfs des conservateurs est un magnifique cadeau offert aux travaillistes. Ed Miliband, leur leader, n’a qu’à se frotter les mains en assistant à l’implosion de la majorité. Un de ses proches conseillers résume ainsi la situation : “A chaque fois que les conservateurs parlent de l’Europe, ils renforcent l’UKIP. Et c’est autant de voix qu’ils perdent.” Pour lui, le scénario idéal serait une percée du parti antieuropéen lors des élections législatives de 2015.
    Cette stratégie est cependant un peu courte. Lors des élections locales, les travaillistes n’ont obtenu qu’une petite victoire, avec 29 % des voix. Peu charismatique, intellectuel, emprunté, M. Miliband peine à convaincre. Sa popularité est aussi faible que celle de M. Cameron, alors même qu’il n’est pas au pouvoir et que le pays traverse une crise économique. Son discours en faveur d’une social-démocratie à l’européenne demeure inaudible. Avec à peine une dizaine de points de plus que les conservateurs dans les sondages, son avance actuelle risque de s’effriter. Les Britanniques doutent de son sérieux budgétaire.
    Entre un gouvernement impopulaire et une opposition qui ne convainc pas, le jeu politique britannique est donc grand ouvert. Si bien que l’un des scénarios les plus probables est qu’aucun des deux grands partis traditionnels n’obtienne de majorité absolue.
    Comme en 2010, cela ouvrirait la porte à une coalition. À l’époque, c’était une première depuis presque un siècle. Cela semble désormais appelé à devenir la norme.
     Eric Albert, Le Monde
    15/05/2013 http://www.polemia.com