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Europe et Union européenne - Page 996

  • Immigration : l'UE ignore la culture européenne

    Michèle Tribalat, directrice de recherches à l’Institut national d’études démographiques (INED), spécialiste des questions d’immigration, est interrogée dans La Nef. Extraits :

    Ne"Après le choc pétrolier de 1973, la plupart des pays d’immigration d’Europe ont cherché à limiter les entrées. La France l’a fait en suspendant le recrutement de travailleurs et même le regroupement familial. L’arrêt du regroupement familial a été désavoué par le Conseil d’État, ce qui a contraint le gouvernement d’alors (Giscard d’Estaing) à mettre noir sur blanc les conditions du regroupement familial. Celui-ci a toujours existé et ce n’est pas Giscard d’Estaing qui l’a soudain permis, contrairement à la légende. Fondée principalement sur des droits, la politique migratoire a été de plus en plus encadrée par des Cours de justice interne (Conseil d’État) ou externes (Cour européenne des droits de l’homme et Cour de justice européenne). L’espace politique pour envisager une politique de baisse des flux s’est considérablement réduit car elle revient à poser des conditions à l’exercice de droits. Les alternances ont généralement produit des inflexions restrictives à droite et de sens inverse à gauche, cette dernière gardant cependant souvent l’essentiel de ce qui avait été décidé avant elle. La politique migratoire est, depuis le traité de Lisbonne, une compétence partagée avec l’Union européenne.

    Peut-on dire que la France et l’Union européenne (UE) ont opté pour un modèle multiculturaliste ?

    Bien que l’intégration ne soit pas encore une compétence européenne, les pays de l’UE se sont mis d’accord, lors du Conseil du 19 novembre 2004, sur onze principes de base communs, qui les engagent. L’intégration dont il est question ne reconnaît aucune asymétrie entre les sociétés d’accueil et les nouveaux venus. Aucun privilège n’est accordé aux Européens ou à leur héritage. Toutes les cultures ont même droit de cité. On ne reconnaît pas de culture européenne substantielle qu’il pourrait être utile de préserver. C’est une conception horizontale du lien social, c’est-à-dire entre les présents. Sa dimension verticale, pourtant essentielle, avec le passé semble désormais superflue. Les valeurs sont souvent invoquées, mais elles paraissent par ailleurs négociables. L’UE en est à fixer comme but unique de l’intégration un but moral – la tolérance et le respect – sans qu’elle aperçoive clairement comment y parvenir ou comment le perpétuer. [...]

    Comment l’islam a-t-il changé le problème de l’assimilation ?

    C’est alors que l’assimilation rencontrait des difficultés – avec l’importance croissante de la population musulmane – que nous avons changé de pied et opté pour un discours victimisant à outrance les immigrés et plus récemment les musulmans. Ils sont les représentants de la diversité tellement désirable et bénéfique. C’est l’intolérance des « autochtones » que l’on surveille désormais comme le lait sur le feu. Si les gens ordinaires attendent toujours une adaptation plus profonde aux modes de vie (voir les sondages du CSA pour la Commission nationale consultative des droits de l’homme), les élites politiques et culturelles passent leur temps à soigner la popularité de l’islam et des musulmans, souvent au prix du mensonge. [...]

    Comment expliquer que l’UE favorise très officiellement l’immigration pour combler notre déficit démographique, plutôt que d’encourager la natalité via la famille ?

    La politique familiale n’est pas une compétence communautaire. Les institutions européennes sont persuadées que l’immigration massive est le destin démographique de l’Europe. Les projections de populations d’origine étrangère réalisées par Eurostat (l’institut statistique de la Commission) donnent, dans certains pays, ces populations majoritaires en dessous de 40 ans dans moins de 50 ans. Ces anticipations démographiques expliquent pourquoi l’UE vante tellement la diversité, la tolérance et le respect."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Drogue, invasion, chômage ? La peur de l’Union « européenne » : les nationalistes

    « J’ai vraiment peur que ces partis sortent renforcés des élections au Parlement européen et qu’ils aient ensuite une véritable influence sur les députés. […] Certains de ces partis existent depuis longtemps, d’autres sont plus récents et grossissent en profitant de la crise » déclarait hier le commissaire européen chargé des Affaires intérieures, Cecilia Malmström, évoquant les « xénophobes, racistes, fascistes ».

    Elle a dénoncé par ailleurs les conditions de rétentions de milliers d’immigrés qui tentent d’envahir l’Europe par la Grèce, où elle séjournait. Elle ne s’est en revanche pas exprimée sur la détention de plusieurs députés de l’Aube dorée sans le moindre élément de preuve à charge, ni sur l’assassinat politique de deux jeunes Européens par des terroristes d’extrême gauche le 1er novembre 2013.

    Source

    http://www.contre-info.com/drogue-invasion-chomage-la-peur-de-lunion-europeenne-les-nationalistes

  • Accord UE/Kiev : Poutine ne veut pas ouvrir le marché russe aux produits européens

  • Le père Jan Sikorski, aumônier de Solidarnosc, un exemple pour la résistance 2/2

    Suite de l'entretien avec le père Jan Sikorski, aumônier de Solidarnosc, qui donne des conseils à la résistance française.

    En France, un formidable mouvement d’opposition se structure et est même décrit par certains analystes comme un « anti-mai 68 ». L’actuel gouvernement réagit par le mépris en falsifiant par exemple le nombre de manifestants, en interdisant dans la rue le port de vêtements au logo de LMPT, en déployant une répression policière contre les manifestants, souvent sur la base de rapports de police mensongers, avec la complicité des grands médias. Comment combattre le mensonge, le mépris et la répression ?

    3La situation en France me fait penser à notre système totalitaire qui était le seul à détenir la vérité. Et il est vrai que lorsqu’une majorité s’oppose, il est difficile de la contredire… Un humoriste polonais chantait une chanson qui disait « Fais-ce que tu dois faire et va ton chemin, il y a plus d’une paranoïa à subir dans la vie »…  puis, prenant l’exemple de Christophe Colomb, Noé ou Nobel il nous invitait à continuer le chemin… Il y a un proverbe polonais qui dit encore : « le chien aboie, mais la caravane va plus loin ». Il faut faire comme cela : ne pas se laisser provoquer et continuer ce qui a commencé en France. Et ce Bien, il faut, avec beaucoup de patience et de détermination, l’opposer à tout ce qui se passe. Ne pas se laisser provoquer afin  que le feu n’éteigne pas le feu ! Le feu, on l’éteint avec de l’eau, son élément opposé. La haine, il faut l’éteindre avec la fidélité à ses convictions, la persévérance… C’est ça qui est primordial. La patience, la persévérance, mais on change d’abord ce qu’on peut changer. Il faut se souvenir que la vérité libère. On peut perdre une bataille à court terme, mais à long terme il faut garder l’espoir qu’on va gagner.

    Quelles doivent être les qualités et les valeurs d’un résistant et jusqu’où est-il possible d’aller ?

    Il faut vaincre le Mal par le Bien, comme disait le P. Popieluszko. Il ne faut pas adopter la technique de l’adversaire qui est parfois plus fort et immoral. Il ne faut pas utiliser les mêmes armes que l’adversaire. A vouloir se battre contre un monstre, on peut devenir soi-même un monstre. Il ne faut pas accepter cela. Il faut s’appuyer sur les valeurs de la Vérité, profondément chrétiennes et ne pas se laisser dévier de ce chemin par les autres.

    Comment faire pour que cette résistance ne sombre pas dans l’activisme ?

    C’est un grand danger. Chaque mouvement quasi-révolutionnaire libère souvent une énergie d’action débordante chez des gens qui n’ont pas forcément ces principes-là. Il faut donc s’en tenir à ces principes fondamentaux qui sont enracinés dans le christianisme : la Vérité, le Bien, la Beauté… Tous ces principes fondamentaux doivent exister et être très fermes, même si à un certain moment on perd. Ce n’est pas grave. On peut perdre une bataille, mais on ne perdra jamais la guerre si on s’en tient à ces principes. Encore une fois, la fidélité à ces principes. Il faut être très vigilant.

    Est-il possible moralement d’accepter une loi injuste qui, par exemple, prive des enfants d’un père ou d’une mère, quand elle est votée démocratiquement ?

    Le christianisme a établi très clairement les bases du droit et en premier lieu il pose le droit naturel, le droit de Dieu, naturel et positif. Ce droit doit émerger de l’observation du droit naturel et du droit positif que Dieu nous a donné : le Décalogue. Ce droit oblige « semper et pro semper ». Dans n’importe quel cas, on ne peut y déroger. Le droit humain doit seulement veiller à ce que le droit naturel et le droit de Dieu soient gardés. Le droit peut être juste si et seulement si il s’enracine dans le droit naturel et respecte le Décalogue. Il ne peut pas y avoir de compromis en ce domaine ! Quand on voit ce qui ce passe en France où l’on remet en question le droit naturel, on ne peut jamais être d’accord. Il faut l’affirmer très clairement. Il y a certains mouvements dans l’Eglise qui visent à adoucir le droit et obéir à l’esprit du temps, mais comme on a pu le dire, « si l’Eglise épouse l’esprit du temps, elle deviendra veuve  très vite ! » Encore une fois : fidélité, fidélité, il ne faut pas céder d’un pouce ! Au nom du droit naturel et du droit positif. Ce qui est écrit dans l’Evangile, le Décalogue, ça ne se discute pas.

    Quels conseils et messages d’encouragement pourriez-vous donner à tous les français qui s’opposent à cette loi injuste ?

    Tout d’abord, j’aimerais féliciter tous les Français, pas seulement de la part des Polonais, mais au nom de toute l’Europe, pour ce qu’ils ont fait ces derniers temps parce qu’ils ont prouvé qu’ils pensaient autrement que ceux qui les gouvernent, inspirés par on ne sait trop qui… La situation française ressemble beaucoup à celle de la Pologne quand Jean-Paul II est venu. Tout à coup les Polonais se sont rendu compte qu’ils avaient une force énorme. Ils ont pris leur élan pour accroître cette force. Il me semble que les Français ont montré la grandeur des gens qui pensent sainement. Il faut tenir, continuer les marches, les manifestations pour alimenter ce mouvement. Aucun compromis avec le Mal, aucune reculade, pas de discussion inutile à ce sujet ! Il faut dire Non de toutes ses forces. Il me semble qu’il y a un proverbe français qui dit « la Patience obtient tout » ! Il faut donc que les Français continuent ce qu’ils ont commencé. Il ne faut pas perdre la ferveur et la force. 

    Vous êtes le sel et la lumière et le sel doit garder sa saveur et sa force. Il faut être fidèle et avoir un but bien défini qui ne justifie jamais les moyens. Aucun compromis avec le Mal. C’est le feu qui consume le Mal. Toutes ces actions qui ont commencé doivent se poursuivre sans relâche et sans succomber à la fatigue. Mais il faut s’appuyer bien sûr sur la Foi et la prière qui vont détruire tous les obstacles.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le père Jan Sikorski, aumônier de Solidarnosc, un exemple pour la résistance 1/2

    SNé en 1935 à Kalisz, le Père Jan Sikorski est un témoin privilégié de l’histoire tragique de la Pologne au XXème siècle : l’occupation allemande d’abord lorsqu’à 5 ans les nazis déportent son père à Auschwitz – libéré par miracle grâce à l’inlassable ténacité de sa mère – à partir de 1947 lorsque Staline prend le contrôle du pays d’une main de fer ou en 1953 lorsqu’il rend visite clandestinement au Cardinal Wyszynski, Primat de Pologne, alors emprisonné sur ordre du Parti Communiste.

    Lorsque le 13 décembre 1981 le Général Jaruzelski décide d’imposer l’Etat d’urgence pour étouffer le syndicat Solidarnosc, c’en est trop pour le Père Jan Sikorski qui entre alors activement en résistance. Vite fiché par le régime qui le fait figurer en 4ème position sur la liste des hommes à abattre après le P. Popieluszko, il met toute son énergie au service de ses concitoyens… jusqu’à la victoire !

    Il a été interrogé par LMPT76 pour le Salon Beige :

    Après l’état de guerre imposé par le Gal Jaruzelski en 1981, vous décidez de visiter les prisons où sont internés de nombreux prisonniers politiques. En quoi consistait exactement votre action ?

    P. Jan Sikorski : C’était essentiellement un travail pastoral. Sous le régime communiste, les prisons étaient fermées hermétiquement et les prêtres n’avaient aucun accès. Mais pour les prisonniers politiques, cette possibilité existait, car ces prisonniers n’avaient pas fait l’objet d’une condamnation judiciaire. Les évêques, dès le lendemain de la notification d’emprisonnement, essayaient de leur rendre visite aussitôt, comme l’autorisait la Constitution.

    Qu’est-ce que je faisais là-bas ? Tout ce que fait un prêtre habituellement dans une paroisse. Je prêchais la Parole de Dieu durant les homélies, je célébrais les messes, donnais les sacrements. Il y avait même des baptêmes, des mariages… Le troisième volet de cette action, c’était les œuvres de bienfaisance à ceux qui en avaient besoin. Et c’est ces trois volets qu’on a essayé de mettre en œuvre. En plus de cela, notre rôle consistait à établir un contact entre les internés et le monde extérieur. On avait toujours les poches pleines de messages codés, de lettres, d’informations qui étaient attendus par un groupe de personnes, le « Comité du Primat de Pologne » qui se réunissait près de l’Eglise St-Martin et qui distribuait toutes ces informations auprès des familles des internés, et inversement parce que le courrier était contrôlé. On essayait aussi d’intervenir dans les familles des prisonniers qui étaient laissées souvent sans aucun moyen pour subsister. Il fallait les aider à vivre financièrement et aussi leur donner une assistance juridique. C’est ce comité du « Primat de Pologne » qui organisait tout cela, et nous les aumôniers on servait d’agent de liaison.

    Plus largement, quel a été votre engagement auprès du syndicat Solidarnosc ?

    Solidarnosc était un phénomène social. Dans les conditions de l’époque, c’était une vraie révolution, unique et sans précédent dans l’histoire du monde. Sans précédent, parce qu’elle n’était pas dirigée contre une personne, mais tendait vers quelque chose. Elle n’avait pas comme but de détrôner quelqu’un, mais elle voulait retisser les liens entre les gens au nom de la Solidarité. Et ce nom de Solidarité nous engageait. Le nom même, l’idée même étaient très évangéliques, en lien avec le commandement de l’Amour. Elle était tout naturellement liée à la Foi et à l’Eglise. C’est pourquoi quand les grèves et les manifestations éclataient il y avait des prêtres, des symboles religieux, des croix, des icones de la Vierge, des prières… Car l’idée de Solidarité, était profondément chrétienne. En tant qu’aumôniers, nous tentions d’être à leurs côtés et de les accompagner, de les fortifier et en même temps nous veillions à ce qu’ils ne sortent pas de cet idéal de Solidarité pour empêcher tous les sentiments de haine qui naissent si souvent dans de telles luttes. Le livre du Père Joseph  Tischner, l’Ethique de la Solidarité a joué un très beau rôle. Il a aussi donné des conférences aux leaders de Solidarnosc pour leur expliquer à quoi la Solidarité engageait : qu’est-ce que la Solidarité en théorie et comment elle s’applique dans la réalité. En outre, l’Eglise en prenant sous sa coupe les opposants qui se battaient pacifiquement pour la Justice leur servait aussi de bouclier pour tenter de dissuader la répression gouvernementale. Le symbole de cette action, c’était le Père Popieluszko aux messes duquel des milliers de personnes accourraient. Il revendiquait le droit des travailleurs, mais n’appelait pas à la révolte tout en rappelant qu’il fallait combattre le Mal par le Bien, dans l’unité.

    Dans le cadre de votre action, quelle est la figure de résistant qui vous a le plus marqué ?

    C’est peut-être bizarre, mais la première fois que j’ai rendu visite à un interné, j’ai parlé avec une personne très simple, un des leaders de Solidarnosc qui m’a avoué sa plus grande crainte : « comment faire pour que mes enfants qui vont comprendre ce qui s’est passé ne ressentent pas de haine » ? Et cette première rencontre a eu pour moi une résonnance capitale, une  valeur de symbole : des gens simples, des travailleurs luttaient avant tout contre la haine, pour que leurs enfants puissent trouver plus tard l’attitude juste. Cette première personne m’a complètement remué par sa dignité.

    Il y avait aussi bien sûr d’autres personnes qui étaient les signes visibles de Solidarnosc, le Pape Jean-Paul II, le Père Popieluszko, Lech Walesa… qui étaient les symboles de la vraie idée de Solidarité et pas seulement d’un combat superficiel.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Offensive contre l'embryon à Bruxelles

    Offensive contre l'embryon à Bruxelles :
    retour de la résolution ESTRELA au Parlement le 10 décembre

    UN DE NOUS appelle à la mobilisation !

    Retour annoncé du texte polémique en séance plénière…

    Des observateurs des instances européennes tirent de nouveau le signal d'alarme : la résolution Estrela qui porte atteinte à la dignité et à la vie de l'embryon humain va être présentée à nouveau au vote le 10 décembre au Parlement européen. Déjà, le 22 octobre, une première tentative a été déjouée grâce à une mobilisation massive des citoyens (BRAVO !) qui ont alerté leurs parlementaires obtenant ainsi un renvoi du texte en commission.

    … après un réexamen litigieux en commission

    La commission chargée des droits des femmes a expédié, mardi 26 novembre, l’examen du texte qui a été adopté à 19 voix contre 15. L’empressement des partisans de la résolution a conduit à bâcler la procédure : le service juridique du Parlement a souligné des vices de procédure que le Président de la commission a choisi d’ignorer !

    Le texte passera en séance plénière le 10 décembre, sauf mobilisation des députés… !

    AUJOURD’HUI et avant mercredi 4 décembre (date de fixation de l’ordre du jour de la séance plénière du 10 décembre), il est urgent de s'opposer de nouveau et avec force à cette résolution pour que l’examen en séance plénière soit sinon annulé au moins reporté pour vice de procédure. Pour cela, vous pouvez dès maintenant mener 3 actions simples et rapides :

    • Demander à Martin Schulz, Président du Parlement européen de retirer le projet de résolution de l'ordre du jour de la séance plénière car ce texte ne relève pas de la compétence de l'Union et est entaché de plusieurs vices de procédure majeurs (standard du Parlement, +32 (0)2 2845 503, ou martin.schulz@europarl.europa.eu)
    • Demander au Parti Populaire Européen (droite démocratique) de rejeter le texte : joseph.daul@europarl.europa.eu ; +32 (0)2 2840 662 (Joseph Daul parlementaire français UMP président du parti PPE, susceptible de mobiliser contre cette résolution)
    • Interpeller les parlementaires français attentifs à la défense de l'embryon (ceux que vous connaissez comme s’étant opposés à la libéralisation de la recherche sur l’embryon en France)
    La proposition de résolution « sur la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG) sera présentée à nouveau au vote le 10 décembre au Parlement européen : elle inclut le soutien et le financement de programmes détruisant l’embryon humain.

    Cette résolution excède les compétences de l'Union européenne qui doit laisser les Etats membres légiférer sur les enjeux bioéthiques. Les financements européens de recherche sur l'embryon et de politiques d'aide au développement incluant l'avortement posent problème.


    1 894 693 personnes en Europe sont signataires de l'Initiative Citoyenne Européenne
    UN DE NOUS pour demander précisément l'arrêt du financement par l'Union européenne des programmes menaçant l'être humain déjà conçu.


    Les députés européens ne peuvent ignorer cette mobilisation citoyenne massive à travers toute l'Europe, et inédite sur le sujet. Sous peine de déni de démocratie.

    Il y a urgence à se mobiliser d’ici mercredi.
    Mercredi, nous vous ferons connaître la décision du Président du Parlement
    et la suite ou non de la mobilisation.

    Un très grand merci à tous.
    L'équipe UN DE NOUS France

    L’Initiative UN DE NOUS est portée en France par quatre structures : Alliance Vita, Fondation Jérôme Lejeune, AFC, CPDH.
  • L’Aube Dorée : 1er parti – par Laurent Glauzy

    En novembre 2013, la célèbre émission politique Zougla, une des meilleures audiences du petit écran grec, a révélé des sondages contredisant toutes les estimations de la presse française et européenne. En effet, le parti nationaliste Chrisi Avgi, plus connu sous l’appellation d’Aube Dorée, n’est pas crédité de quelque 10% des intentions de vote. Bien au contraire ! Zougla révèle qu’Aube Dorée serait devenu avec 26,6 % le premier parti grec.

    Le parti d’extrême-gauche Syriza, d’Alexis Tsipras, obtiendrait 22 %. La quatrième place serait ravis par les indépendants de droite de Panos Kammenos avec 5,8 %. Cette enquête expose une descente en flèche des partis au gouvernement : avec moins de dix points pour Nea Dimokratia, le parti conservateur du premier ministre Antonis Samaras s’écroulerait à 19,6 % (troisième place).

     

    Les amis de Hollande, à savoir les socialistes du Pasok enregistreraient seulement 5,3 % des votes. Il s’agirait en Grèce du plus mauvais résultat depuis que le parti socialiste a gouverné de manière ininterrompue pendant onze ans jusqu’en 2004. Il est inférieur aux intentions de votes se portant, toujours selon Zougla, sur le parti communiste, le KKE, avec 5,8 %.

    Bien entendu ces chiffres sont connus du Congrès Juif Mondial, et nous comprenons d’autant mieux l’arrestation effectuée le 28 septembre 2013 de Nikolaos Michaloliakos, président fondateur d’Aube Dorée et des membres dirigeants du parti nationaliste dans lequel plus d’un quart des Grecs mettraient à présent leurs espoirs. Enfin, dans un pareil contexte, l’assassinat de deux militants d’Aube Dorée perpétré le 1er novembre 2013 avec la plus grande méthode - faisant rôder le spectre d’un retour des « années de plomb » à l’italienne ou d’une guerre civile larvée hantant les Grecs – prend l’aspect d’un acte de professionnels des services spéciaux commandités par une « démocratie » aux abois.

    Laurent Glauzy

    http://www.contre-info.com/laube-doree-1er-parti-par-laurent-glauzy

  • Olivier Delamarche: Les leviers ne permettent pas d'avoir un niveau de sécurité max 2/2

  • Par dépit, les nouvelles Marianne pissent sur le président ukrainien

    Voilà ce qu’est devenue la République sous François Hollande. Bienvenue en France, laboratoire du monde de demain, où toutes les expériences publiques, des plus viles aux plus malsaines, sont possibles et même encouragées au nom de la liberté chérie.

    C’est en sachant cela que les Femen, dont la chef de file n’est autre que la nouvelle Marianne qui figure sur vos timbres, se sont donné rendez-vous devant l’ambassade de l’Ukraine à Paris pour manifester leur mécontentement du refus de Viktor Ianoukovitch de signer l’accord d’association avec l’Union Européenne à Vilnius. Après s’être soulagées sur le trottoir et braillé quelques slogans creux, elles sont reparties aussi tranquillement qu’elles étaient venues.

    Où était la police ? Aux abonnés absents. Si la France était devenue le pays qui pouvait, sur ordre, refuser son ciel à un chef d’état, laisser uriner sur la photo d’un président devant l’ambassade de son pays, il me semblait pourtant qu’il était interdit de se déculotter et pisser en public sur le trottoir. Mais la République peut-elle arrêter sa Marianne ?

    Que veulent ceux qui manœuvrent les Femen ? Punir Ianoukovitch d’avoir refusé l’annexion programmée de son pays par l’Occident, un des rares bastions de l’Europe de l’Est qui reste encore à coloniser. On veut lui faire comprendre que s’il ne veut pas d’une colonisation en douceur (juste une petite signature, ici…), il l’aura par la force. Oh, pas comme la Syrie, la Libye ou le Mali. Non, en Europe on agit de manière plus civilisée et plus subtile, surtout dans un pays où l’expérience d’une révolution colorée avait parfaitement réussi. Il suffit juste de répéter le coup en réveillant les anciens combattants et l’arrière garde, en les dotant d’un bon encadrement.

    Et, de fait, depuis l’annonce du gouvernement ukrainien de sa décision de ne pas signer l’accord d’association, la mobilisation avait commencé, savamment entretenue et amplifiée par les médias européens qui sont en fait l’acteur principal sans lequel il ne peut y avoir de révolution.  La tactique, toujours la même, consiste à déplacer les problèmes en se focalisant sur la répression policière engendrée par l’infiltration de provocateurs qui savent susciter la réaction des forces de l’ordre.  On a vu que, du jour au lendemain, on ne parlait plus du coup de tonnerre provoqué par la volte-face de l’Ukraine, mais uniquement des rapports de force entre l’opposition et le pouvoir en place, de futurs élections que l’on voudrait bien anticiper, de la répression contre « des manifestants pacifiques sans défense », bref, tout ce qui peut décrédibiliser et délégitimer un gouvernement qui, il y a à peine quelques jours, travaillait paisiblement sans trop de heurts.

    Telle est l’Europe actuelle. A l’instar de son maître, les Etats-Unis, elle ne supporte pas qu’on lui dise non. Tout refus, toute résistance est considérée comme une agression qui appelle des représailles. Même la Mafia serait plus conciliante. La France se trouve en bonne place dans cette Europe de plus en plus hystérique, déshumanisée, qui regarde le monde à travers ses livres de compte, ses courbes et ses plans, avec son armée de dégénérés, qui avec des kalachnikovs et des Allah Akbar plein la bouche, qui avec les seins à l’air criant, piaillant ou pissant dans des lieux de culte ou dans la rue, ou d’autres encore agitant des drapeaux aux quatre coins du monde pour déstabiliser des gouvernements ayant osé contrarier ses desseins. La France, toujours à l’avant-garde, veut faire plus que les autres. Elle reçoit les dégénérés dans ses palais, les décore pour les hisser au panthéon de ses héros et, pour encore mieux les légitimer les identifient aux emblèmes de la nation. Après ça, elle est sûre qu’aucun autre pays ne fera mieux. Une victoire de plus dans l’humanisme et le droit-de-l’hommisme français. Cocorico !!!

    Avic

    Source  http://reseauinternational.net/2013/12/02/par-depit-les-nouvelles-marianne-pissent-sur-le-president-ukrainien/

    http://www.altermedia.info/france-belgique/reseauinternational/par-depit-les-nouvelles-marianne-pissent-sur-le-president-ukrainien_91620.html#more-91620