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Europe et Union européenne - Page 998

  • Commissaires européens : "Il n'y a plus de politique intérieure nationale" en Europe

    En 5 minutes, le vrai visage des commissaires européens et la fin des illusions nationales... pour ceux qui en avaient encore : http://www.youtube.com/watch?v=yDVo_2voJD4

  • Lettre d’Athènes

    par Bertrand Renouvin

    Ma première image de la ville, en venant de l’aéroport tout neuf : plusieurs centaines de stères de bois soigneusement rangés sur un petit terrain en bordure de la rue. Les Athéniens, et bien d’autres Grecs, ne peuvent plus payer les factures de fioul et se rabattent sur l’ancien mode de chauffage.

    Je verrai d’autres murs de bûches, à Athènes et au Pirée, qui m’ont rappelé l’Albanie. Après la chute de la tyrannie, on coupait les arbres autour de Tirana ; le long des routes, ne restaient que les troncs sciés à un mètre du sol. L’économie de survie albanaise était la conséquence malheureuse mais logique de l’effondrement d’une forme extrême de communisme. Au contraire, la catastrophe grecque ne peut pas être inscrite dans les structures politiques et économiques d’un pays qui avait suivi, à son rythme et à sa manière, le développement de l’Europe de l’Ouest après la guerre. Les mesures de régression qui ont été imposées au peuple grec sont le fruit de décisions conçues à Bruxelles, Francfort et Washington ; elles figurent dans le Mémorandum signé au mépris de la Constitution grecque par le gouvernement de George Papandreou le 5 mai 2010 avec la Troïka composée de représentants de la Banque centrale européenne, du FMI et de la Commission européenne ; elles ont été durcies par un second mémorandum, signé en 2012 et appliqué avec une totale soumission par le gouvernement Samaras appuyé par la Nouvelle démocratie (droite) et un Parti socialiste qui, comme ses partis-frères, s’est rendu à l’ultralibéralisme. En Grèce, on est pour ou contre le Mémorandum, pour ou contre la Troïka – les deux mots reviennent sans cesse – dans des proportions qui ne laissent planer aucun doute sur le sentiment général : 75% des Grecs, au moins, sont hostiles au gouvernement et à ses protecteurs. [...]

    La suite ici, ainsi que la Lettre de Salamine

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Lettre-d-Athenes

  • Grèce : deux membres d’Aube dorée tués dans une attaque devant les bureaux du parti

    Deux jeunes hommes ont été tués et un autre a été grièvement blessé vendredi soir dans une attaque devant les bureaux du parti grec d’extrême droite Aube dorée dans la ville de Neon Herakleion, banlieue nord d’Athènes, dans le cadre d’une inquiétante escalade de violence politique en Grèce.

    Deux personnes non-identifiées et encagoulées qui circulaient à moto ont approché les bureaux du parti et ouvert le feu sur les personnes présentes devant le bâtiment avant de prendre la fuite, selon des témoins. Des sources policières indiquent que l’attaque a été conduite avec des pistolets et des fusils automatiques.

    Alors que la police antiterroriste a ouvert une enquête sur l’attaque, le porte-parole du parti Aube dorée Elias Kassidiaris a confirmé aux médias locaux que les victimes – âgées de 22 et 26 ans selon des sources hospitalières – étaient des membres du parti.

    Le parti Aube dorée fait face à des mesures de répression sans précédent, son dirigeant Nikos Michaloliakos et deux autres députés étant en détention préventive pour des accusations de mener une organisation criminelle, après qu’un musicien antifasciste a été mortellement poignardé le 18 septembre par un partisan de ce parti d’extrême droite dans un district de la ville portuaire du Pirée.

    Dans les premières réactions après l’attaque de vendredi, le gouvernement grec et les partis d’opposition ont condamné la violence.

    « Les assassins, quels qu’ils soient, feront face à la loi et à une société grecque unie », a déclaré le porte-parole du gouvernement grec Simos Kedikoglou.

    « J’exprime mon chagrin pour la mort de deux jeunes personnes. La loi va être durcie. Nous n’autoriserons pas le pays à devenir la scène de règlements de compte pour n’importe quelle raison », a ajouté le ministre de l’Ordre public Nikos Dendias.

    Tous les partis politiques représentés au parlement ont publié des déclarations similaires, rejetant les actes violents qui « mettent en péril la démocratie ».

    Le parti Aube dorée est entré pour la première fois au parlement grec aux élections générales de 2012 avec 7 % des voix, en capitalisant sur la colère du peuple grec suite aux mesures d’austérité introduites en 2010 pour faire face à la crise de la dette. Il détient actuellement 18 sièges dans l’assemblée nationale de 300 membres.

    Après le meurtre de Pavlos Fyssas cet automne, plusieurs membres du parti ont été impliqués dans de nombreuses attaques contre des immigrants et des opposants politiques. Aube dorée fait face à des mesures de répression et sa popularité est en chute libre.

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Grece-deux-membres-d-Aube-doree-tues-dans-une-attaque-devant-les-bureaux-du-parti-21064.html

  • Le troisième sexe

    Simone de Beauvoir avait-elle imaginé que la déviance de l'existentialisme conduirait à l'invention d'un troisième sexe ? Depuis aujourd'hui, les nouveaux-nés allemands hermaphrodites peuvent être inscrits sans mention de leur sexe sur leur état civil. Un premier pas vers la création d'un genre neutre (ou "intersexe"), la maladie n'étant qu'un prétexte pour imposer un nouvel avatar de la théorie du genre. Explications de l'Homme nouveau :

    "Certains enfants naissent « hermaphrodites », victimes d’une malformation physique qui fait que le bébé n’a pas de sexe biologique déterminé. Une épreuve terrible pour l’enfant et la plupart des parents que quelques discours imprégnés de la théorie du Genre n’aident pas à affronter la terrible réalité. Que faire ? Imposer à l’enfant un sexe déterminé ? Décider pour lui, parce que l’humanité est ainsi structurée et la vie en société avec elle, qu’il sera fille ou garçon et l’opérer en conséquence ? La difficulté est immense et les parents savent que quelque soit le choix qu’ils imposeront à ce bébé, il grandira avec une blessure profonde, comme tout autre personne née malade ou victime d’une malformation.

    En Allemagne entre en vigueur aujourd’hui une loi instituant un genre « neutre », qui fait suite à une déclaration de la Cour suprême reconnaissant à chaque individu le droit de vivre selon son « genre ressenti et vécu ». Le législateur entend répondre ainsi au problème de ces personnes dites « hermaphrodites » ou intersexuées, la loi n’autorisant pas pour l’instant les personnes sexuées normalement à faire usage de ce troisième genre. Nul doute que la France ira dans le même sens à plus ou moins long terme. En attendant, l’Allemagne vient de légiférer à partir d’une exception, de reconnaître l’hermaphrodisme comme un genre à part entière : le législateur considère donc la maladie – puisqu’il faut appeler les choses par leur nom – comme fondatrice de l’identité de la personne. Plus encore, si l’Allemagne entend aller jusqu’au bout de sa logique, il faudra ouvrir la possibilité de se déterminer comme neutre à tout le monde. Une personne née homme peut tout à fait se sentir un peu femme et un peu homme et revendiquer, au nom du « genre ressenti » qui fonde désormais la loi, de changer de genre administratif.

    Une véritable mascarade juridique qui, au delà de sa gravité sur le plan moral, rendra la vie en communauté de plus en plus complexe. Puisque l’on a imposé au nom de la parité des quotas de femmes aux entreprises, il faudra imposer aussi des quotas de « neutres ». Et tant pis pour les patrons qui refusent ce genre d’aberrations. Les choses pourraient être d’autant plus rocambolesques que le genre étant désormais fluctuant, un « neutre » pourra un beau jour se déclarer « femme » et bouleverser la politique de recrutement de l’entreprise. Cela aura le mérite de créer de l’emploi en psychologie et ressources humaines. Que les chantres de l’égalitarisme et du constructivisme réfléchissent également au congé « neutranité » qu’il faudra accorder en plus des congés paternité et maternité. Que les professionnels de la mode travaillent dès maintenant à la conception de collections neutres, que l’on s’empresse aussi d’installer dans les lieux publics des toilettes pour le troisième sexe et des piscines spéciales à Lourdes. Enfin, puissent les académiciens se mettre au travail au plus vite pour réformer la grammaire et créer un genre neutre.

    Bienvenue dans un Occident décadent, fier de retourner à l’état embryonnaire de l’indifférenciation sexuelle."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/11/le-troisi%C3%A8me-sexe.html

  • Turquie : L’Europe contre les Européens

    « Nous intégrerions aussi « nolentes volentes » nombre d’Ouzbeks, d’Azéris, de Kazakhs ou de Turkmènes, tous musulmans bien sûr. »
    A voir les problèmes colossaux (arrivée massive des Rroms, mais aussi mafias, traite des être humains, corruption au plus haut échelon, etc.) soulevés par l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’Union européenne, certains espéraient que cette dernière mettrait un bémol à sa soif d’élargissement. Raté ! Bruxelles vient de relancer les négociations d’adhésion de la Turquie. (CG)
    Jour sombre pour notre continent que le 22 octobre. C’est en effet ce jour-là, 330 ans presque jour pour jour après la victoire autrichienne de Kahlenberg sur les troupes de Mehmet IV et la levée consécutive du siège de Vienne, que, suivant les recommandations de la Commission européenne et malgré les réticences initiales de l’Allemagne, les ministres chargés des Affaires européennes réunis à Luxembourg se sont prononcés pour l’ouverture, ce 5 novembre, d’un nouveau chapitre de négociations avec Ankara, entamées depuis 2005.
    Jacques Chirac, avocat d’Ankara
    Celui qui avait alors poussé à la roue était Jacques Chirac. Depuis des mois, il déplorait publiquement les retards pris par les pourparlers car la Turquie, qui avait déposé une demande d’adhésion dès 1987, était officiellement devenue candidate en 1999. Recevant le 20 juillet 2004 le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, en visite officielle à Paris, le président français avait donc souligné dans un communiqué officiel que « l’intégration de la Turquie dans l’Union européenne était souhaitable » car ce pays « avait fait des progrès considérables » et entendait encore « poursuivre et intensifier la mise en œuvre des réformes démocratiques et économiques ». Et le 15 décembre suivant, s’adressant cette fois à la télévision à ses chers compatriotes, le chef de l’Etat s’employait à les convaincre que « la France et l’Europe ont tout intérêt à ce que la Turquie les rejoigne ». Et de menacer : « On ne peut pas demander à un peuple de faire tant d’efforts et finalement le rejeter, ce serait une lourde responsabilité face à l’histoire. »
    Oublié, alors que Jacques Chirac était théoriquement si soucieux des Droits de l’homme, le dérapage de l’islamiste Erdogan qui, alors maire d’Istanbul, avait proclamé au cours d’un meeting en 1997 : « Les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes, les coupoles nos casques et les croyants nos soldats », ce qui lui avait valu à l’époque quatre mois de prison et la perte de ses droits politiques.
    Mais il paraît, selon un diplomate présent à Luxembourg, que depuis juin 2013 « la Turquie a enregistré de nombreuses avancées, particulièrement en ce qui concerne la liberté d’expression ».
    A preuve : la veille même de la réunion ministérielle (simple coïncidence, bien sûr), le site HelalSexShop.com n’avait-il pas été lancé en Turquie avec la bénédiction du parti islamique AKP au pouvoir ? Certes, le site ne propose que des produits « conformes aux normes de la religion musulmane, c’est-à-dire sans graisse animale ou alcool » mais il convient de saluer ce que certains porte-babouches de presse ont aussitôt qualifié de « progrès incontestable ».
    Un « tigre » aux pattes d’argile
    On aimerait en dire autant de la situation économique de la Turquie. Car les choses ont bien changé depuis 2005, quand ce pays était crédité du « potentiel de l’économie tigre de l’Europe » avec une croissance d’environ 7% chaque année et le triplement du revenu par habitant. Officiellement, avec ses 75 millions d’habitants et d’importantes ressources naturelles (agriculture, pétrole, hydroélectricité, minerais), la Turquie occupe la 17e place dans la liste des économies mondiales. Toutefois, dans lejournalinternational.fr, l’économiste Müge Buluş rappelait très récemment que « le déficit extérieur, ainsi que la forte dépendance envers les investissements directs étrangers à court terme, forment de vraies sources de fragilité en matière de commerce ». Ainsi le déficit extérieur qui, au premier trimestre de 2013, a vu une hausse de 17,4% et atteint 50,6 milliards de dollars US, est très « clairement excessif, en allant jusqu’à 10% du PIB en 2011, entraînant une nette dépréciation de 22% de la livre turque par rapport au dollar, provoquant une ré-accélération de l’inflation », vertigineuse dans les années 1980 du XXe siècle, ce qui entraîna l’intervention financière de l’Arabie Saoudite… et la réislamisation de la République turque, qui se couvrit soudainement de mosquées.
    Tout aussi dangereuse, la dépendance vis-à-vis des investissements étrangers, d’abord parce que « les multinationales n’hésitent pas à dicter leurs lois, fortes d’un pouvoir de chantage permanent à la délocalisation », ensuite parce que les capitaux étrangers peuvent se tarir « du jour au lendemain, comme cela s’est passé récemment avec la déclaration de la FED [Banque centrale états-unienne, NDR] sur la diminution d’émission de dollars sur le marché jusqu’à la fin de 2013 et la décision d’arrêter d’en émettre totalement jusqu’à la fin de 2014 ».
    Bouleversement économique = déferlement migratoire
    Pour cet observateur, il ne fait aucun doute que la Turquie « connaît un bouleversement économique ».
    Qu’en serait-il pour l’Europe si ce nouveau membre, le plus peuplé mais aussi le plus jeune, était intégré dans l’Union ? Car le bouleversement serait non seulement économique mais aussi politique et ethnique, toute récession suscitant le réveil des démons latents : crispation islamiste, activisme gauchiste et séparatisme kurde (un quart de la population), déjà sources pour ces deux derniers facteurs d’immigration vers les Vingt-huit.
    Le même 22 octobre, le Bureau fédéral des statistiques annonçait d’ailleurs de Berlin que « l’immigration en Allemagne a progressé de 4,1% l’an dernier, soit la plus forte augmentation depuis 1993 », les Turcs (Turco-Kurdes inclus) fournissant toujours le plus gros contingent de candidats à l’installation dans la riche Germanie.
    Sans même parler de la division de Chypre consécutive à l’invasion turque de 1974 et où un mur de la honte divise toujours Nicosie près d’un quart de siècle après l’écroulement du Mur de Berlin, on se perd donc en conjectures sur l’oukase de la Commission européenne et la docilité des ministres des Affaires européennes – l’ectoplasme Thierry Repentin, ancien et obscur sénateur socialiste, occupant cette délégation auprès de son ministre de tutelle Laurent Fabius.
    Faut-il donc conclure que, toujours dans sa trajectoire mondialiste über alles, le bidule présidé par le libéral mais ci-devant maoïste José Manuel Barroso revivifie son partenariat avec la très antisyrienne Turquie, sanctuaire de tous les djihadistes camouflés en démocrates, pour mieux abattre le régime honni de Bachar al-Assad ?
    Qui sont les « canailles » ?
    La Turquie est un pays superbe, regorgeant de paysages splendides et de sites magnifiques – même si la plupart de ces sites sont hérités des civilisations grecque, romaine puis byzantine ou dus au génie de chrétiens convertis de force tel Sinan, Arménien de Cappadoce et créateur de l’architecture classique ottomane – tout comme c’est grâce à un Albanais, son homonyme et contemporain Sinan Bey qui avait étudié à Venise, que l’Empire ottoman découvrit l’art du portrait sous Soliman le Magnifique. Mais ce pays superbe est très bien en Asie où, depuis l’implosion de l’Union soviétique, il est d’ailleurs devenu le phare des ex-Républiques turcomanes soviétiques, aux citoyens desquelles il accorde très libéralement la nationalité. Ce qui signifie qu’en intégrant la Turquie, nous intégrerions aussi nolentes volentes nombre d’Ouzbeks, d’Azéris, de Kazakhs ou de Turkmènes, tous musulmans bien sûr.
    « La France serait-elle plus grande sans l’Europe ? Il y a des canailles pour le dire et des benêts pour le croire », fulminait le 10 octobre l’éditocrate Franz-Olivier Giesbert dans Le Point, qu’il dirige. Exigée par l’Eurocratie, la réouverture des négociations avec Ankara est une très mauvaise nouvelle. Espérons qu’elle ne se transformera pas en mauvais coup pour notre petit cap occidental, si convoité, si mal gardé.
    Camille Galic, 24/10/2013
    http://www.polemia.com/turquie-leurope-contre-les-europeens/

  • Pourquoi l’Allemagne exporte plus de fromage que la France

    L’Allemagne exporte davantage de lait et de fromage que la France. Elle bâtit son avantage compétitif en aval, quand le lait ne relève plus de l’agriculture mais de l’industrie. Avec une politique de l’offre et non de la demande. Les Français ont un gros complexe vis-à-vis des Allemands. Un complexe industriel : la manufacture pèse deux fois plus de l’autre côté du Rhin que de ce côté-ci. Elle dégage un colossal excédent commercial là-bas contre un déficit significatif ici. Les Français ont tort. Le problème n’est pas l’industrie, mais la compétitivité. Leur économie a longtemps exporté plus de services, plus de produits agricoles que son voisin. Ce n’est plus le cas. Depuis 2001, l’Allemagne vend davantage de services à l’étranger. L’écart des exportations entre les deux pays approche 50 milliards d’euros. Encore plus frappant : depuis 2005, la première puissance industrielle européenne a aussi dépassé la France sur les produits agricoles. Son avance va sur les 25 milliards. Elle vend même… plus de fromage que la France. En une décennie, elle en a augmenté ses volumes exportés de 23 %, contre 8 % côté français. Sans avoir jamais eu un ministre proclamant que labourage et pâturage sont les deux mamelles du pays ! L’exemple du lait et des produits laitiers est éclairant, car il révèle l’imbrication des causes politiques, économiques, sociales, culturelles… et industrielles dans ce qui fait la compétitivité d’une filière et aussi d’un pays. Pour expliquer la performance allemande, les éleveurs français invoquent la taille des exploitations. A première vue, ce n’est pas évident. Des deux côtés du Rhin, les fermes ont en moyenne une quarantaine de vaches. Il y a des petites unités dans le sud de l’Allemagne et dans les montagnes françaises, comme il y en a des grandes dans le septentrional Schleswig-Holstein ou en Bretagne. Mais derrière les moyennes, l’Allemagne favorise la grande taille par quatre mécanismes. Le premier est culturel. Dans le nord du pays, l’héritage passe par un droit d’aînesse. Un seul enfant reprend l’exploitation. Comme il ne s’est pas endetté pour racheter les parts de ses frères et sœurs, il peut donc investir. Le deuxième mécanisme est politique : les autorités allemandes subventionnent d’abord les grands projets d’investissement dans les fermes, tandis que Paris saupoudre (comme souvent). Le troisième facteur est social : c’est l’absence de SMIC en Allemagne. Contrairement à l’industrie, il n’y a pas de convention collective fixant un salaire minimum. Les éleveurs allemands peuvent donc embaucher de la main d’œuvre peu payée, souvent venue des pays de l’Est. Enfin, la quatrième raison est sanitaire : les normes pesant sur les installations deviennent très lourdes et donc coûteuses dès que la ferme compte plus de 100 vaches en France, contre 300 en Allemagne. Petits ou grands, les éleveurs allemands ont deux autres atouts dans la manche. Le premier est un régime particulier de TVA. Ils peuvent opter pour le « Pauschalierung » qui leur permet de ne pas reverser au fisc la différence entre la TVA reçue sur leurs ventes et celle payée sur leurs achats. Le deuxième est un soutien aux énergies renouvelables, avec des prix élevés d’achat de l’électricité ainsi produite, garantis sur vingt ans. Des milliers d’unités de biogaz ont été construites. Des panneaux solaires couvrent beaucoup de hangars agricoles. Les éleveurs louent même des toits d’entrepôts à des entreprises ! Et pourtant… la compétitivité laitière allemande ne vient pas de cette brochette d’avantages. Les experts de l’Institut de l’élevage, qui ont étudié la question de près, sont formels : les coûts de production du lait ne sont pas très différents dans les deux pays. L’ajustement se fait par les revenus : les éleveurs français gagnent moins d’argent de ce côté-ci du Rhin. Lors d’une rencontre entre éleveurs des deux pays, un Français a demandé à un Allemand comment il faisait pour s’en sortir. L’Allemand, qui s’en sortait très bien, a pris la question pour un compliment ! Suite sur Les Echos => http://www.lesechos.fr/opinions/analyses/0203090688987-pourquoi-l-allemagne-exporte-plus-de-fromage-que-la-france-624330.php

  • Immigration : La réalité des chiffres face aux « constats » du Nouvel Obs

    Tribune libre d’Anthonin

    Le Nouvel Obs a repris l’intervention de Florian Philippot sur Canal+ pour tenter de démonter ses arguments en publiant un article « les 9 mensonges du FN révélés». Il est assez surprenant de lire des réponses hors sujet et mélangeant un peu tout.

    Nous allons répondre aux questions avec une argumentation sourcée auprès d’intervenants (prix Nobel d’économie, directrice de recherche INED…), de sites officiels (INSEE, HCI, ministère de l’intérieur etc) et de médias reconnus.

    Il est important de rappeler que c’est l’immigration massive qui est pointée et non l’individu en lui-même, simple bénéficiaire d’une politique pro-immigration.

    1. Les immigrés « nous envahissent » ? Faux, ils sont nécessaires à notre démographie et juste en nombre suffisant. Ils étaient 267.000 en 2011 pour 200.000 Français qui quittent notre territoire chaque année.

    La question porte sur l’invasion et non sur la nécessité. Dès lors qu’un peuple a besoin d’apport extérieur pour développer sa démographie, c’est un signe de dépérissement et d’extinction, comme l’a très bien décrit Hervé Juvin sur France culture.

    L’exemple donné en réponse fait allusion aux Français quittant le territoire. Or, la définition de Français aujourd’hui ne correspond plus à des personnes de culture française. Selon le ministère de l’intérieur :

    2.370.779 étrangers ont acquis la nationalité française entre 1995 et 2012. Soit une moyenne de 139.457 naturalisations/an.

    En outre, le taux de fécondité atteint en 2012 le nombre de 2 enfants par femme, chiffre le plus élevé depuis 30 ans. Le taux minimum pour un maintien démographique étant de 2,1, la France aurait dû voir sa population baisser. Or, elle est passée de 55,57 millions en 1982 (date du déclin de la fécondité) à 65,58 millions en 2013 selon l’INSEE, soit une augmentation de 10 millions d’habitants.

    En 2010, 18% des naissances en France étaient le fait de mères étrangères. Rien qu’en Ile-de-France, 60% des naissances auraient nécessité un dépistage à la Drépanocytose, maladie touchant principalement les personnes « originaires des Antilles, d’Afrique noire mais aussi d’Afrique du Nord.»

    Même si la médecine a permis de rallonger la durée de vie, l’immigration représente donc une part considérable de la démographie française. Michèle Tribalat, spécialiste de la démographie à l’INED, rappelait que moins de 5% des jeunes sont d’origine européenne à Mantes-la-Jolie. Cette même directrice de recherche révélait devant une commission nationale sur le droit à la nationalité que 12 millions de personnes d’origines étrangères (sur deux générations) étaient présentes sur le territoire français en 2008, soit un habitant sur cinq.

    Il faut donc être d’une grande vigilance sur le vocabulaire utilisé. Les chiffres démontrent que le nombre d’étrangers et le nombre de français ayant acquis la nationalité française est considérable. Les chiffres de la drépanocytose démontrent que les Franciliens « d’origine » seront minoritaires en une génération.

    2. Les immigrés n’ont « jamais été aussi nombreux » ? Faux, ils étaient 7% de la population en 1981, ils ne sont plus que 6% aujourd’hui.

    Là encore, les chiffres sont faussés et c’est l’étude de l’’INSEE (lien dans la question) qui démontre les confusions : des enfants nés en France de parents étrangers ont été comptés comme français, et les méthodes statistiques ont changé deux fois entre 1990 et 1999. Sachant que les définitions évoluent et que les enfants nés de parents immigrés eux-mêmes nés en France sont comptabilisés comme français.

    Le Haut Conseil à l’Intégration rappelle dans son dernier rapport qu’un habitant sur cinq est immigré ou descendant d’immigré, soit 11,5 millions de personnes.

    Les chiffres cités dans la première question démontrent qu’il y a bien une immigration massivement présente en France et ce depuis une période récente dans l’histoire de France. Nous avons donc, sur deux générations, trois fois plus d’immigrés par rapport aux chiffres de l’expert du Nouvel Obs.

    3. Les expulsions « ont ralenti » sous François Hollande ? Faux, il y a eu 38.000 reconduites à la frontière en 2012 avec Manuel Valls et 8000 chaque année seulement sous François Mitterrand.

    RESF a admis officiellement que moins de dix familles avaient été expulsées depuis l’arrivée de Hollande au pouvoir.

    Les « éloignements » auraient diminué de 40% selon la direction centrale de la PAF.

    Donc il est prouvé que les expulsions ont plus que ralenti sous François Hollande.

    4. Les immigrés « servent le grand patronat » ? Faux, les immigrés économiques ne représentent que 10% de l’ensemble et ne pèsent pas sur les salaires.

    L’unique prix Nobel économique français, Maurice Allais, tirait la sonnette d’alarme en rappelant ceci :

    « il n’y a pas de travail que les Français ne veulent pas faire, il y a des travaux qu’ils ne veulent pas faire à un certain prix »

    Il est donc évident que l’immigration a servi au grand patronat. Francis Bouygues a utilisé jusqu’à 80% d’immigrés dans ses chantiers. Les patrons ont eu besoin de l’immigration pour combler des emplois à bas coût que les français n’auraient pas exécutés dans de telles conditions (pénibilité, etc).

    Mais il faut relever que la réponse n’a rien à voir avec la question !

    Tout d’abord, l’immigration rentre sur le marché du travail et c’est le HCI qui le rappelle dans son rapport :

    100.000 immigrés se présentent sur le marché de l’emploi grâce à des titres divers tandis que les étrangers « introduits » officiellement par les employeurs sont au nombre de 10.000, soit dix fois moins (Page 41)

    Ensuite, 80% du social est financé par le travail. Or si Maurice Allais expliquait ceci :

    Il en résulte que lorsqu’un travailleur immigré supplémentaire arrive, il faudra finalement pour réaliser les infrastructures nécessaires (logements, hôpitaux, écoles, universités, infrastructures de toutes sortes, installations industrielles, etc.…) une épargne supplémentaire égale à quatre fois le salaire annuel de ce travailleur.

    Il serait logique de comprendre que l’immigration tire les salaires vers le bas de par sa présence massive (offre et demande) et par ses répercussions sur le coût des salaires via les charges sociales (CSG, RDS etc).

    5. Les « salaires baissent » à cause des immigrés ? Faux, ils augmentent de +0,27% grâce à eux.

    La réponse a été donnée précédemment car s’il a été démontré que les immigrés pèsent sur les salaires, ils ne peuvent pas les faire augmenter.

    6. La prochaine immigration sera « asiatique » ? Faux, d’une part parce que les frontières de ces pays sont fermées au Nord et au Sud, d’autre part parce que les Asiatiques n’ont pas les moyens d’immigrer.

    L’immigration asiatique a bondi de 51% entre 1999 et 2008. Le nombre de nouveaux arrivants natifs de Chine a plus que doublé depuis 1999 pour atteindre 80.000 en 2009.

    7. La France « championne d’Europe » de l’immigration légale ? Faux, le Royaume-Uni a accueilli en 2011 550.000 immigrés, l’Allemagne 500.000, l’Italie 385.000 et la France, 267.000.

    Ces chiffres exacts démontrent surtout que l’Europe est très loin d’être une forteresse.

    8. Les immigrés « prennent le travail des Français » ? Faux, 60.000 sont des étudiants, 90.000 sont des épouses ou des enfants qui viennent dans le cadre du regroupement familial, 20.000 sont des réfugiés humanitaires et 20.000 des réfugiés économiques.

    L’existence même de la discrimination positive, ou préférence étrangère, est la preuve qu’une partie de l’immigration prend le travail des Français. Les emplois aidés visant tout particulièrement les « jeunes » des zones urbaines « prioritaires » sont un exemple supplémentaire des emplois pour lesquels les immigrés et fils d’immigrés sont privilégiés, pour un coût de 3,4 milliards par les contribuables. Ces emplois aidés seront également utilisés dans la grande distribution…

    Comme cité précédemment dans le rapport du HCI : 100.000 immigrés entrés/an pour d’autres motifs que professionnels rentrent sur le marché du travail.

    A noter que la région Ile-de-France, dans la logique d’aider les immigrés (venus hors immigration professionnelle) à intégrer le monde du travail, finance des formations passerelles linguistiques vers l’emploi. Là encore, le contribuable finance la formation d’étrangers pour qu’ils travaillent pour des employeurs privés.

    Les chiffres donnés par l’auteur sont donc un non-sens.

    9. Peut-on ramener le nombre des immigrés de 200.000 à 10.000 comme le prétend le FN ? Impossible, il faudrait que la France sorte de l’Europe et rompe tous les accords internationaux. Dans ce cas, la France serait tellement isolée que les Français non plus ne pourraient plus émigrer.

    Il s’agit ici aussi d’un double aveu : c’est bien la preuve que c’est l’Europe qui autorise l’immigration massive, et que la France n’est plus souveraine sur son propre territoire.
    http://www.fdesouche.com/424737-la-realite-des-chiffres-face-aux-constats-du-nouvel-obs#more-424737

  • Nouvelle loi en Grèce: les opposants à l'UE risquent désormais deux ans de prison !

    Un triste sort attend désormais les citoyens grecs qui ne sont pas d'accord avec les structures, les institutions, les représentants, les mesures ou les instruments de l’Union européenne.

    Depuis le jeudi 24 Octobre, le Code pénal hellène a introduit l'article 458, qui est une mesure relative à la "violation du droit communautaire", dans lequel il est prévu un emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux ans pour les citoyens qui agissent contre les structures européennes, mais aussi, pour ceux qui protestent ou expriment un désaccord comme l’opposition aux sanctions. Deux ans de prisons aussi pour ceux qui vont à l’encontre des gouvernements et des représentants de l'UE.

    Vous l‘aurez compris, toute personne qui entrave la politique de l'UE risque la prison !

    Après les 2 millions d’euros dépensés par le Parlement européen pour bloquer les blogs, sites web et autres affiches eurosceptiques, aujourd’hui, en Grèce, pour pouvoir s’exprimer librement, il faut ne pas avoir peur de passer derrière les barreaux.

    La liberté d’expression est donc morte, et avec… la démocratie, puisque avec cet article, c'est l'ensemble des grecs qui est visé, et pas seulement les opposants politiques.

    C’est confirmé, l’UE est une dictature…

    Aux citoyens des autres pays d’Europe, préparez-vous, parce que l’Union Européenne n’existe pas pour vous, elle vous combat, dans un unique but financier.

    http://www.wikistrike.com/m/article-120843003.html

  • « EuroGendFor » – l’armée privée de l’UE, prête au départ pour la Grèce



    Il y a des articles après lecture desquels le lecteur se dit : « Ce n’est pas possible, je m’informe régulièrement et je pense être au courant des actualités la plupart du temps, pourquoi je ne sais rien de cela ? » Le présent article est un tel article. Ceux qui pensent qu’il s’agit dans le contexte d’Euro-Gend-For d’un terme lié à la notion anglaise « gender » ­– définition artificielle et très à la mode du « genre », du « sexe social » – se trompent.

    Le nom est un morceau de magnificence issu du pouvoir d’innovation intellectuelle des Français : au lieu d’une troupe de l’UE de malfrats violents à la Rambo, ou des Bodyguards à la paie de Goldman-Sachs selon le modèle Blackwater, est née une armée privée dénommée « Force de gendarmerie européenne » (FGE). Les Allemands du camp d’Angela Merkel pourraient ainsi détourner sur les Français le « mécontentement » que l’Europe de l’euro, prétendument si amoureuse de la liberté, déclenche dans les pays où elle intervient. Mais cette mascarade se terminera au plus tard à l’arrivée en Grèce.

    Cela fermente en Espagne, les protestations publiques augmentent de jour en jour. Tandis que les Allemands recommandent aux Méditerranéens de se lever plus tôt, de prendre moins de vacances et de travailler plus, la colère du peuple grec se décharge dans les rues du pays. Cela fermente et bouillonne partout, les hommes craignent des situations semblables à des guerres civiles déclenchées par la crise dans toute l’Europe. On s’en rend compte au bureau central de l’Union européenne, et depuis longtemps, l’on a pris des mesures correspondantes.

    On prépare maintenant pour la première fois l’engagement de l’armée privée de l’UE qui s’apprête à partir pour la Grèce. A peine un Européen connaît cette unité secrète qui répond au nom d’« EuroGendFor ». Le quartier général de cette unité d’intervention spéciale de 3000 hommes se trouve à Vicence en Italie. L’ancienne ministre française de la Défense Alliot-Marie a initié la fondation de cette troupe, après des troubles de plus en plus fréquents sous formes de batailles de rue et de pillages suscités par des adolescents musulmans immigrés en France. « EuroGendFor » est à la fois police, police judiciaire, armée et services secrets. Les compétences de cette unité sont pratiquement illimitées. Elle doit, en coopération étroite avec les militaires européens, garantir la « sécurité en territoires de crise européens ». Sa tâche consiste surtout à réprimer des révoltes. De plus en plus d’Etats membres de l’UE adhèrent à « EuroGendFor ».

    La suite sur Comité Valmy
    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2445

  • Vers la grande Turquie

    Minute rapporte que, en visite au Kosovo le 23 octobre, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé :

    « Le Kosovo c’est la Turquie, et la Turquie c’est le Kosovo. Nous sommes tous les enfants du même pays, forts et unis comme des frères. Nous partageons la même histoire et la même civilisation. »

    "Son discours, Erdogan l’a prononcé à Prizren (Sud-Kosovo) où plusieurs dizaines de milliers de personnes étaient venues écouter le leader turc. Leur leader? Car la ville compte la plus forte communauté turque du Kosovo (le Parti démocratique turc du Kosovo-KDTP compte même des élus dans l’assemblée locale) et la Turquie y a financé plusieurs mosquées. Une journée de congés exceptionnels avait été décrétée pour l’événement et la ville était entièrement pavoisée aux couleurs rouge et blanche… du drapeau turc. Derrière un Kosovo indépendant s’inscrivant dans le projet d’une Grande Albanie, cette Grande Albanie ne serait-elle qu’une partie… d’une Grande Turquie ?"
    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/vers-la-grande-turquie.html