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géopolitique - Page 495

  • Éric Zemmour : « Comment Donald Trump cherche à mobiliser l'Asie contre la Chine »

    BILLET - Le président américain tente de fédérer tous les pays d'Asie qui ont peur de la domination chinoise. Une situation dangereuse, selon Eric Zemmour, lucide comme toujouyrs ! [RTL 9.11].  Sur ce même sujet, on lira avec profit le analyses de Lafautearousseau [Liens ci-dessous].  LFAR 

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge

    Donald Trump a débuté un voyage officiel en Asie qui durera onze jours. Ce n'est pas un voyage, mais un périple. Pas du spectacle, mais de la grande politique. L'Asie est devenue le cœur des préoccupations américaines. Loin, très loin de l'Europe. Après avoir longtemps joué les modestes, pour mieux attirer les grands groupes américains, la Chine assume désormais son ambition hégémonique : placer la Chine au cœur du libre-échange mondial.

    Comme les Américains après 1945, les Chinois multiplient les institutions financières qui attirent le reste du monde. Mais il n'y a pas que l'économie : ils veulent faire de la mer de Chine un lac chinois et en expulser la marine américaine. Alors Donald Trump tente de fédérer tous les pays d'Asie qui ont peur de la domination chinoise. Mais sur le plan économique, les Américains ont déjà perdu la bataille. Il ne leur reste que l'arme militaire.  

    Éric Zemmour

    Lecture recommandée : Les analyse de Lafautearousseau sur le sujet ...

    Notre avant-guerre ?

    A quoi tient la renaissance de la puissance chinoise ?

    La Chine construit un port de guerre à Djibouti

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Un Front de la Tradition?...

    3864008894.jpgLes éditions Ars Magna viennent de publier un recueil de textes d'Alexandre Douguine intitulé Le Front de la Tradition. Théoricien politique influent, un moment proche d'Edouard Limonov, Alexandre Douguine est la figure principale du mouvement eurasiste en Russie. Outre L'appel de l'Eurasie (Avatar, 2013), le texte d'une longue conversation entre lui et Alain de Benoist, plusieurs  de ses ouvrages ou recueils de ses textes sont déjà traduits en français comme La Quatrième théorie politique (Ars Magna, 2012), Pour une théorie du monde multipolaire (Ars Magna, 2013) ou Vladimir Poutine, le pour et le contre - Écrits eurasistes 2006-2016(Ars Magna, 2017).

    " Connu surtout comme le promoteur de l’idée eurasiste et comme le théoricien qui a une influence fondamentale sur les orientations géopolitiques de l’actuel maître du Kremlin, Alexandre Douguine est aussi (voire surtout) pour beaucoup de ses lecteurs celui qui a le mieux exposé l’idée traditionaliste dans notre Kali Yuga.

    On reconnaît un arbre à ses fruits et ceux issus du traditionalisme de René Guénon et de Julius Evola étaient bien décevants. Ces grands penseurs avaient laissé une oeuvre gigantesque mais des disciples aussi petits que médiocres dont la seule fréquentation était de nature à dégouter de se revendiquer de la Tradition.

    Puis Alexandre Douguine vint… et il ouvrit des perspectives immenses sur l’islam, l’orthodoxie, le judaïsme, sans oublier les liens entre la Tradition et la géopolitique. On peut résumer son influence en écrivant qu’il fit de ses disciples des « traditionalistes du XXIe siècle ».

    D’où la nécessité impérative de rendre accessible aux lecteurs francophones la totalité de ses textes consacrés à la Tradition traduits dans notre langue. Nombre d’entre eux sont totalement inédits, d’autres ont déjà été publiés dans d’obscures revues ou sur des sites internet éphémères, tous méritent d’être lus et médités, tous vous changeront en profondeur et contribueront à faire de vous les kshatriyas que demande notre âge de fer. "

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • La coalition occidentale a protégé la fuite des islamistes de Daech

    6a00d83451619c69e201bb09d76a9f970d-250wi.pngDans une enquête publiée lundi, la BBC dévoile les détails d’un accord secret, qui a permis à des centaines de combattants de l’État islamique et leurs familles de fuir la ville syrienne de Raqqa, sous les yeux de la coalition occidentale et des forces kurdes, qui contrôlent l’ex-bastion du groupe terroriste. Le convoi comprenait des cadres de Daech et des dizaines de djihadistes étrangers.

    Depuis, la coalition américano-britannique, alliée aux Forces démocratiques syriennes (rebelles anti-Assad), a tout fait cacher au monde son accord secret. Les camions du convoi de six à sept kilomètres de long ont transporté environ 4 000 personnes, dont des femmes et des enfants, mais aussi des tonnes de munitions.

    À la lumière des révélations de la BBC, la coalition a depuis reconnu son rôle dans l’accord. Plusieurs témoins ont entendu des avions de chasse, parfois des drones, suivre la colonne de véhicules. La coalition a reconnu avoir supervisé depuis les airs le convoi, qui a achevé son parcours en territoire djihadiste, dans un village entre Markada et Al-Souwar.

    Parmi les fuyards, il y avait plusieurs citoyens français. Abou Basir al-Faransy explique :

    “Certains de nos frères français ont quitté le groupe pour la France pour y mener des attaques dans ce qu’on pourrait appeler le ‘Jour du Jugement’”.

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/11/la-coalition-occidentale-a-prot%C3%A9g%C3%A9-la-fuite-des-islamistes-de-daech.html

  • Recul général des islamistes en Syrie

    Le Ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov

    Par Antoine de Lacoste

    3034693255.pngLes forces de Daesh sont de plus en plus acculées sur la frontière irakienne, prises en étau entre l'armée syrienne (appuyée par les Russes dans les airs et les Iraniens au sol) et l'armée irakienne. Les Kurdes, depuis la rive gauche de l'Euphrate, suivent et surveillent les mouvements syriens sans vraiment combattre les islamistes. C'est ainsi depuis la prise de Raqqa, conformément aux consignes américaines.

    Les islamistes se défendent avec acharnement et, plus d'un mois après l'offensive syrienne, Deir ez-Zor n'est toujours pas totalement libérée. Il est vrai que de nombreux étrangers sont parmi eux (Caucasiens, Tunisiens, notamment, sans oublier les "Français") et, n'ayant pas beaucoup de clémence à attendre en cas de reddition, sont bien décidés à se battre jusqu'au bout. Mais leur défaite ne fait plus aucun doute.

    Dans l'autre place forte islamiste, la province d'Idleb (au nord-ouest de la Syrie), c'est le Front al Nosra (rebaptisé Fatah al-Cham) qui domine. Mais depuis le déploiement de l'armée turque, la situation évolue.

    On sait qu'Ankara et Moscou, depuis leur réconciliation et les discussions d'Astana, se sont mis d’accord pour une installation durable des Turcs dans le nord de la Syrie. Idleb est en effet la quatrième zone de "désescalade" après la Ghouta (dans la banlieue est de Damas), Deraa (dans le sud) et Homs (au centre). Et ce sont les Turcs qui sont chargés de veiller au bon déroulement des accords.

    Erdogan avait de toute façon bien l'intention de ne pas laisser une zone kurde autonome s'organiser tout le long de sa frontière sud, et une implantation solide dans le nord de la Syrie lui permet d'atteindre cet objectif. Quant à l'armée syrienne, occupée à l'est, elle n'a pas les moyens de mener plusieurs opérations d'envergure en même temps.

    Al-Nosra a choisi de ne pas combattre les Turcs, faute de moyens suffisants et malgré l'affaiblissement incontestable de l'armée turque depuis les purges d'Erdogan. Elle les a donc accueillis et doit, progressivement, leur céder plusieurs de ses bases. Cette docilité en dit long sur l'état de ses forces dans une région où, pourtant, les islamistes pullulent.

    De plus, al-Nosra est minée par les divisions. Deux courants s'opposent : l'aile dure, dite jordano-égyptienne, composée des anciens d'al-Qaida et hostile à la Turquie, et une aile plus modérée (si l'on peut dire...) dite syro-saoudienne. Les services secrets turcs jouent de ces divisions, espérant, à terme, provoquer une scission.

    Al-Nosra s'inquiète d'autant plus que des assassinats ciblés continuent de l'atteindre. Ces derniers jours, six dirigeants importants ont été discrètement liquidés. Les auteurs sont potentiellement nombreux : services secrets russes, turcs voire syriens (toujours très actifs), règlements de comptes internes ou venant d'un autre mouvement islamiste.

    Sur le front diplomatique les choses avancent également. Une nouvelle réunion a débuté lundi à Astana où Russes, Iraniens et Turcs vont poursuivre leurs discussions en présence du gouvernement syrien et de représentants de l'opposition.

    Le Ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, mène les discussions avec l'habileté qu'on lui connait.

    Les Russes ont toujours la main en Syrie.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Quand une « chercheuse » de l’IRSEM s’aventure à parler des ethnies…

    Bernard Lugan

    L'Afrique réelle cliquez ici

    1552642649.jpgDurant des années, des  membres du CNRS (Jean-Pierre Chrétien, Jean-Loup Amselle, Catherine Coquery-Vidrovitch ou Elikia M’Bokolo), nièrent l’existence des ethnies. Puis, rejoints et dépassés par les évidences, ils attribuèrent l’origine de ces dernières à la colonisation. Comme si les Africains n’avaient pas eu d’identité avant l’arrivée des colonisateurs…

    Aujourd’hui, comme il n’est plus question de nier l’évidence ethnique en raison de l’actualité, les « baise-cul » de l’idéologie officielle ont donc recours à la vieille méthode marxiste consistant à déconsidérer ad absurdum la thèse qu’ils attaquent en lui donnant un énoncé caricatural.

    Sonia Le Gouriellec, « chercheuse » à l’IRSEM (Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire), publie ainsi dans Le Monde du 16 octobre 2017, un article archétypique en la matière intitulé « La lecture exclusivement ethnique des conflits en Afrique est fallacieuse ».

    Or, nul esprit sensé n’a jamais écrit que l’ethnie explique tout. En revanche, ceux qui connaissent l’Afrique autrement que depuis l’algeco de la place Joffre, savent que rien ne s’explique sans l’ethnie…

    Pour fonder sa dialectique, Sonia Le Gouriellec prend l’exemple du Rwanda, société qu’elle ne connaît pas plus que la question ethnique elle-même, en caricaturant outrancièrement ce qui y constitue le soubassement de toutes les relations sociales : « Selon cette lecture (sous-entendu, celle de ceux qui ne pensent pas comme elle), les Tutsi et les Hutu seraient destinés à s’affronter et les massacres seraient le résultat d’une opposition raciste héréditaire et pratiquement constitutive de l’ADN des Rwandais et, plus largement, des Africains, condamnés aux tueries et aux barbaries spontanées sans dimension politique ni instrumentalisation ».

    Mais où donc ailleurs que dans ses fantasmes, Sonia Le Gouriellec est-elle allée chercher de telles inepties ? On le comprend quelques lignes plus loin quand elle écrit, paraphrasant Jean-Pierre Chrétien : « C’est à partir du XIXe siècle (sous-entendu avec la colonisation) que le critère racial est intégré… ». Et nous voilà revenus à la théorie de la fabrication de l’ethnie par la colonisation… Bel exemple de pensée à la fois biaisée et totalitaire.

    Plus loin, vautrée sous le truisme, notre « chercheuse » à l’IRSEM écrit : « l’ethnie n’est pas une réalité figée ou immuable, mais au contraire se trouve en constante évolution ».

    Une fois encore, qui soutient le contraire ? Cependant, est-ce parce que leurs contours évoluent, ce qui est le propre de toutes les sociétés humaines, que les ethnies n’existent plus ou n’existent pas ?

    Que Sonia Le Gouriellec utilise les colonnes du Monde pour développer ses élucubrations est une chose. Qu’elle le fasse es-qualités de « chercheuse » à l’IRSEM, en est une autre. Nos soldats qui risquent quotidiennement leur peau en étant confrontés, eux, au réel ethnique, ont en effet besoin de véritables connaissances du milieu sur lequel ils sont projetés, et non de fantasmes idéologiques inspirés de l’air du temps.

    Mais allons plus loin: en ces temps de drastiques réductions budgétaires, est-il concevable que, depuis les bureaux feutrés de l’IRSEM, loin de l’ennemi, – et pour quelle utilité ? -, des manieurs de concepts hors sol, fendent les eaux de la sociologie et du contentement de soi en « consommant » des crédits qui font si cruellement défaut à ceux qui, sur le terrain, constatent chaque jour l’inanité de leurs postulats ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/11/13/quand-une-chercheuse-de-l-irsem-s-aventure-a-parler-des-ethn-5998761.html

  • Les sept Corées

    231000687.jpgGeorges Feltin-Tracol

    L’actualité fait oublier les tensions permanentes entre les États-Unis d’Amérique et la Corée du Nord. Persiste toujours le risque élevé d’une agression yankee contre un État souverain. Le regard porté de France donne souvent un avis unilatéral sur ce sujet sans pour autant comprendre les origines complexes de ce lourd contentieux.

    Avec La Corée du Nord en 100 questions (Tallandier, 2016, 381 p., 15,90 €), Juliette Morillot et Dorian Malovic apportent avec brio et concision des réponses qui frôlent parfois l’incorrection politique. Ils évoquent par exemple le manque de fiabilité des témoignages de certains « défecteurs ». En effet, la plupart de leurs récits sont payés plus ou moins chers par des organisations « humanitaires » protestantes en fonction du degré d’atrocités racontées.

    Les auteurs insistent aussi sur les origines du programme nucléaire de dissuasion nationale conçu avec l’aide d’ingénieurs pakistanais. La détention d’un arsenal atomique garantit le maintien de ce régime hybride national-communiste ultra-souverainiste au moment même où Washington revient sur sa parole à propos de l’accord conclu avec la République islamique d’Iran. L’ouvrage fait enfin découvrir au lecteur l’existence de plusieurs territoires coréens.

    Les deux Corées rivales ne sont pas les seules terres du « monde coréen ». Dans la région du Yanbian vit plus d’un million de Coréens de citoyenneté chinoise très liés à leurs cousins nord-coréens. Les Coréens du Nord ont en outre une parentèle assez étroite avec 107 000 citoyens russes d’ethnie coréenne. Les auteurs oublient en revanche de mentionner les descendants des Coréens venus travailler dans l’Empire des tsars à la fin du XIXe siècle. On en recense aujourd’hui quelque 103 000 qui sont citoyens kazakhs et 183 000 de citoyenneté ouzbek… Une « autre Corée » résulte de la colonisation japonaise dans la péninsule entre 1910 et 1945. Résident toujours dans l’Empire du Soleil Levant 458 937 Coréens du Sud et 33 939 Coréens du Nord. Enfin, la « dernière Corée » regroupe l’ensemble des Coréens installés en Amérique du Nord et en Europe. Des exilés nord-coréens mal-adaptés à la société sud-coréenne qui les méprise et les considère comme des ploucs s’installent en Occident où ils leur arrivent de rencontrer leurs compatriotes immigrés. Ces derniers (serveuses, bûcherons, ingénieurs, ouvrières spécialisées) bénéficient légalement de contrats de travail rémunérateurs et versent un pourcentage aux autorités de leur République populaire démocratique. La réalité est moins simple qu’un mauvais film de la Compagnie Disney.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 52, diffusée sur Radio-Libertés, le 10novembre 2017.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Lettre ouverte de députés européens du FN concernant la situation des chrétiens de Turquie

    Lettre ouverte de Marie-Christine Arnautu, Nicolas Bay, Edouard Ferrand et Bruno Gollnisch adressée hier au Délégué permanent de Turquie auprès de l'UE concernant la situation des chrétiens de Turquie.

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Des lendemains qui déchantent ?

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    Bernard Plouvier

    Notre jeune, élégant et distingué Président vient d’annoncer, le 9 novembre 2017, la fin prochaine de l’État Islamique (variante : Daech). Est-ce un joli coup médiatique ? Peut-être, mais Emmanuel Macron n’a pas besoin de ce genre de publicité tapageuse : s’il conserve ses sponsors – ceux-là même qui ont assuré à la fois son ascension de météore et l‘implosion de tous les partis politiques de France -, il remontera très facilement dans les sondages lorsque ce sera nécessaire, soit avant une grande échéance électorale.

    En réalité, il est potentiellement très dangereux de faire ce type d’annonce, face à un certain public. La guerre est, à l’évidence, perdue en Syrie et au Kurdistan pour les fous furieux du calife Abou Bakr II (dont on ne sait même pas s’il est encore en vie). Avec des belligérants intelligents, M. Macron aurait parfaitement raison de s’exprimer comme il l’a fait : la guerre est finie, on signe un traité de paix, on exécute éventuellement quelques chefs (c’est à la mode depuis 1945) et on reconstruit… c’est bon pour le Big Business.

    Seulement, dans ce cas précis, l’on a affaire, non à des gens intelligents, mais à des abrutis complets, des psychotiques délirants, des « fous d’allah ». Il est infiniment probable qu’un grand nombre d’illuminés, qui connaissent les sourates coraniques prêchant le Djihâd, vont se faire une joie maligne de faire payer leur victoire aux Nations belligérantes du clan des gagnants.

    D’où un risque maximal d’attentats durant les années à venir, aux dates jugées symboliques par les mahométans ou, plus simplement, quand la logistique le permettra.

    Doit-on raisonner en pure intelligence avec des psychotiques, des pervers, des psychopathes ? Assurément pas ! Plus que jamais, il importe de protéger la Nation française des fous furieux inutilement importés en même temps que les authentiques réfugiés politiques ou les migrants pour cause économique.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Zoom - Robert Giraud :"Poutine sera réélu en mars 2018 !"

  • Islamisme : la grande naïveté de Macron comparée au réalisme de Trump

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    Sous le titre « Terrorisme : Trump plus lucide que Macron », Ivan Rioufol a publié, le 1er novembre, un comparatif accablant entre la réaction du Président américain après l’attentat islamiste commis le jour même à New York et la politique en la matière conduite par la France sous la direction d’Emmanuel Macron. Nous le publions ci-dessous.

    « Je viens juste d’ordonner à la Sécurité intérieure de renforcer notre programme de vérification déjà extrême. Etre politiquement correct, c’est bien mais pas pour ça ! »

    Donald Trump a posté ce tweet, ce mercredi matin à 2 h 26 (heure française), peu après l’attentat islamiste à New York, près du site du World Trade Center. Sayfullo Saipov, un jeune Ousbek, au volant d’une camionnette, a tué huit personnes et en a blessé 11 avant d’être blessé lui-même par la police. Des témoins l’ont entendu crier Allah Akbar. Le tueur était arrivé aux Etats-Unis en 2010. Il bénéficiait d’une carte verte. Il était chauffeur chez Uber. Autre tweet du président américain : « Nous ne devons pas permettre à l’Etat islamique de revenir ou d’entrer dans notre pays après l’avoir vaincu au Moyen-Orient et ailleurs. Assez ! »

    En France, c’est une politique inverse qui est suivie par Emmanuel Macron. En ressort une grande naïveté, qui ne peut qu’inquiéter.

    En dépit des attentats islamistes qui frappent le pays – Laura et Mauranne, assassinées à Marseille, étant les dernières victimes – l’état d’urgence a été levé ce 1er novembre. Le dispositif arrêté par la nouvelle loi sur la sécurité intérieure, publiée mardi, maintient certaines protections. Elles resteront néanmoins en deçà de celles que permettait l’état d’urgence. Il était en en vigueur depuis les attentats de novembre 2015. Lors de son discours à la Sorbonne, fin septembre, le chef de l’Etat s’était fait également l’avocat de l’accueil : « Faire une place aux réfugiés est notre devoir commun », avait-il déclaré en s’engageant à renvoyer ultérieurement, sans dire comment ni sur quels critères précis, les déboutés du droit d’asile.

    C’est bien le politiquement correct, dont s’est affranchi le président américain, qui lie les mains du président français. A l’évidence, la menace salafiste reste sous-évaluée par les pouvoirs publics.

    Lundi, sur RTL, le ministre de l’Intérieur a reconnu que seules 11 mosquées salafistes avaient été fermées (et certaines vont rouvrir) alors que la France en compte plus d’une centaine. Gérard Collomb a confirmé également que sur les 250 djihadistes déjà revenus en France après avoir combattu en Irak ou en Syrie, 110 sont en liberté, même s’ils sont suivis par la DGSI. Il est à craindre que les demandes de rapatriement de nombreux autres combattants islamistes encore sur place ne soient entendues par ce gouvernement, qui se veut exemplaire dans la défense des droits de l’homme.

    Or ces droits ne sont évoqués par les égorgeurs et autres barbares, qui redoutent la justice locale, que pour être violés ultérieurement par leurs bénéficiaires.

    Le procès Merah […] a montré le gouffre entre la contre-société salafiste qui s’est installée dans les cités et la République bonasse qui continue de ne rien voir. Celle-ci n’a toujours pas compris qu’une guerre avait été déclarée contre elle, au nom d’un islam porteur d’un projet de société.

    Contrairement à ce que dit Macron, ce ne sont pas les crises sociales ni le réchauffement climatique qui motivent les terroristes, mais la haine de la France et de l’Occident. Oui, Trump a tout compris.

    Texte repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/