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géopolitique - Page 796

  • Syrie: un politologue de renom dénonce la propagande américaine

    « Au lieu de cela nous nous engageons dans une propagande de masse ».
    Polémia a transcrit une vidéo originale  de 2 minutes 14  pour son site. Nos lecteurs trouveront donc le texte intégral de l’intervention de Zbigniew Brzezinski (*) qui s’est exprimé le 14 juin 2013 sur MSNBC. La veille entre 100 et 150 personnes auraient été tuées suite à l’utilisation d’armes chimiques en Syrie. Le président Obama déclarait alors qu’une « ligne rouge inacceptable avait été franchie » par le régime syrien de Bachar el-Assad.
    Polémia
    Au lieu de cela nous nous engageons dans une propagande de masse.
    Ce qui a échoué également c’est la guerre en Irak qui reposait sur des hypothèses fausses. Elle a créé une situation très instable qui continue à se détériorer. L’intervention des Britanniques et de la France en Libye, avec notre soutien, n’a pas donné de résultat probant ; les Français et les Britanniques n’ont pas été efficaces.
    Nous nous dirigeons aujourd’hui vers une situation quelque peu similaire en Syrie mais plus dangereuse. Du fait que la Syrie est interconnectée avec l’Iran, cela pourrait représenter un danger pour l’économie mondiale et toucher les intérêts du Japon, de la Chine.
    Nous devrions établir une coalition internationale pour imposer une solution. Nous devrions sérieusement négocier avec la Chine et la Russie, ainsi qu’avec le Japon parce qu’il est influent. Même chose avec l’Inde, qui est de fait dépendante du pétrole pour son énergie. C’est ce genre d’action qui aurait une certaine efficacité.
    Au lieu de cela nous nous engageons dans une propagande de masse, en parlant de guerre pour la démocratie. Qui se bat pour la démocratie là-bas ? Le Qatar ? L’Arabie Saoudite se bat pour la démocratie !?!
    Ceci est une guerre sectaire menée avec une grande violence des deux côtés.
    Et je répète : 93.000 personnes ont été tuées dans cette guerre civile ; elles n’ont pas été tuées uniquement par le régime syrien. Il y a deux bords dans ce conflit et aucun des deux ne mène les combats d’une façon sympathique. Le risque, c’est l’escalade, la perte totale de contrôle sur les événements, pas comme nous avions eu en Bosnie.
    Par conséquent nous devons être plus stratégiques, plus déterminés et la direction doit être mieux orientée, sur toute l’échelle de décision, y compris le président et ses hauts conseillers en politique étrangère, et pas par les communiquants habituels.
    Nous sommes encore dans le flou parce que nous ne savons même pas si ces incidents, qui ont tué 100 personnes ou 150 personnes, ont eu lieu avant ou après la déclaration d’Obama sur la « ligne rouge à ne pas franchir ». Pourquoi le président a-t-il créé cette ligne rouge ? Sur quelle base ? Quel concept stratégique le président a-t-il à l’esprit ?
    Tout cela est déconcertant. Nous sommes face à une tragédie et notre manière d’agir est désordonnées. Le conflit peut s’étendre, incluant peut-être la Turquie qui connaît actuellement des troubles internes.
    Zbigniew Brzezinski
    Video oumma.com
    14/06/2013
    (*) Zbigniew Brzezinski a été notamment conseiller aux affaires étrangères du président américain Jimmy Carter de 1977 à 1981. (oumma.com)

    http://www.polemia.com/syrie-un-politologue-de-renom-denonce-la-propagande-americaine/

  • Syrie : précision et simplicité « poutiniennes » [via Realpolitik]

    Via Realpolitik.tv – À la grande joie prématurée des médias français, Vladimir Poutine a déclaré qu’il serait prêt à intervenir résolument, si des preuves solides de l’utilisation d’armements chimiques par l’armée syrienne lui étaient présentées.

    Le Président russe n’a pourtant pas dit cela parce que tout d’un coup, il se serait mis à croire les fables de Barack Obama. La raison est simple, comme toujours avec la diplomatie Poutine-Lavrov : Vladimir Poutine sait que l’armée syrienne n’est pas coupable.

     

    Dans le prolongement de son raisonnement, le Président russe a évoqué le cas où les armes auraient été utilisées par des islamistes, s’interrogeant à juste titre, sur le comportement de leurs sponsors. Les États-Unis vont-ils cesser de financer les fous de Dieu qui constituent l’essentiel de l’ASL ?

    Concernant les systèmes S-300, Vladimir Poutine a confirmé qu’ils avaient été livrés partiellement, et a sous-entendu qu’ils pourraient l’être complètement en cas d’attaques illégales. Il est vraisemblable que les éléments manquant sont déjà en Syrie, sans doute à Tartous ; les assembler prendra donc peu de temps. Pas de quoi se réjouir pour Barack Obama.

    Même sans ces missiles, la DCA syrienne peut non seulement détruire au moins une partie des Tomawaks subsoniques qui lui seront envoyés, mais aussi, et c’est plus grave, un nombre sensible d’avions de l’OTAN.

    Nous croyons encore une fois, que l’enjeu pour les Américains est d’empêcher la déroute totale des islamistes et que pour cela, ils s’efforcent de leur donner des signes, sans lesquels ils abandonneraient leurs positions, mettant fin trop tôt à la guerre. La réalité est que les États-Unis n’ont pas de stratégie. Des frappes limitées de Tomawak remonteront un peu le moral des islamistes, et feront accessoirement monter l’action de Raytheon, qui devra recompléter une centaine de missiles à $ 550 000 pièce, mais c’est tout.

    A moins d’une intervention au sol, Assad va gagner, les islamistes vont se disperser en Libye, en Irak, au Mali et en France, pour recréer des “gangs de Roubaix”, composés de jeunes Français djihadistes fanatisés.

    Le prix que la France paiera pour son soutien aux Islamistes en Syrie, risque d’être bien plus élevé que celui qu’elle a payé pour son soutien aux Islamistes bosniaques.

    Xavier Moreau

    http://fr.novopress.info/141197/syrie-precision-et-simplicite-poutiniennes-via-realpolitik/#more-141197

  • Les Chrétiens de Syrie livrés aux mains des terroristes islamistes

  • Syrie : le lobby israélien et la politique étrangère américaine

    Sous l’intertitre « l’influence d’Israël » Le Monde daté du 3 septembre écrit « John Kerry a indiqué ne pas pouvoir envisager que le Congrès vote contre [le bombardement de la Syrie]. Laissant préfigurer l’argumentation de l’administration, il a mis en avant Israël, dont le réseau d’influence est connu pour son efficacité au Capitole ». Selon le Washington Post du 4 septembre : « les groupes pro-israélien et juifs soutiennent fermement l’option d’un raid militaire contre la Syrie  et demandent un consensus bipartisan autour de l’usage de la force américaine ». (Pro-Israel and Jewish groups strongly back military strike against Syria). Pour éclairer cette situation Polémia rediffuse l’analyse que nous avions publiée en 2007 du livre de John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt, professeurs émérites à Chicago et Harvard sur « Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine ». Un livre essentiel pour comprendre la succession des guerres de « l’empire du bien » au Proche-Orient. Polémia.
    « Depuis ces dernières décennies, et en particulier depuis la Guerre des Six Jours en 1967, la pièce maîtresse de la politique moyenne-orientale des « États-Unis a été sa relation avec Israël. La combinaison du soutien constant à Israël et de l’effort lié pour répandre la “démocratie” dans toute la région a enflammé l’opinion arabe et islamique et a compromis non seulement la sécurité des États-Unis mais celle d’une grande partie du reste du monde.
    « Cette situation n’a pas d’égale dans l’histoire politique américaine.
    « Pourquoi les États-Unis ont-ils été prêts à mettre de côté leur propre sécurité et celle de plusieurs de leurs alliés pour soutenir les intérêts d’un autre État ? »
    Telles sont les premières lignes d’un article, publié dans le numéro du 23 mars 2006 de la « London Review of Books » (LRB), sous le titre « The Israel Lobby », avec pour auteurs John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt, l’un et l’autre professeurs émérites, le premier à l’Université de Chicago, le second à la Kennedy School of Government de Harvard. En fait, cet article avait été commandé dès 2002 par le mensuel « The Atlantic Monthly » qui, après avoir pris connaissance du travail des deux universitaires, avait renoncé à le publier. Les auteurs ont pensé le soumettre à d’autres revues mais ils se sont vite rendu compte qu’ils n’arriveraient pas à leur fin. Aussi décidèrent-ils de renoncer et de laisser leur texte de côté.
    Bien leur en a pris, puisque c’est alors que la rédactrice en chef de la LBR les a sollicités et que le manuscrit a été publié.
    « [La thèse] que nous avancions dans l’article était simple et directe. Après avoir fait état du soutien matériel et diplomatique considérable que les États-Unis fournissent à Israël, nous soutenions que des motifs d’ordre stratégique ou moral ne suffisaient pas à l’expliquer complètement. À nos yeux, ce soutien était en grande partie dû à l’influence politique du lobby pro-israélien, un ensemble d’individus et d’organisations travaillant activement à l’orientation de la politique étrangère américaine dans un sens pro-israélien. » Forts des expériences comme celles du conflit israélo-palestinien, de la guerre en Irak et des tensions avec la Syrie et l’Iran, « nous suggérions que cette politique était contraire aux intérêts des États-Unis et qu’elle était même nuisible aux intérêts à long terme d’Israël. »
    Les réactions furent aussi immédiates que violentes. Après un foisonnement de critiques venant du lobby dénoncé par les auteurs et de ses membres, ce fut l’Anti-Defamation League (ADL) accompagnée des chroniqueurs du « Jerusalem Post » et des grands journaux américains qui brandirent la bannière de l’antisémitisme. Or les auteurs, qui exercent depuis de nombreuses années dans leur université respective, ne sont pas considérés comme des anticonformistes. Ils se placent constamment du point de vue de ce qu’ils appellent « l’intérêt national des États-Unis » pour exposer leurs critiques. En revanche, à l’étranger, l’article a généralement été bien perçu, avec même certains échos positifs en Israël. La controverse a donc fait l’objet d’une assez grande couverture médiatique, même si, en France, nos médias, très introvertis, ont été d’une discrétion exemplaire, comme ils savent si bien le faire sur les sujets qui fâchent.
    La diatribe a débloqué la situation et « il semble que de plus en plus de monde ait compris qu’il fallait mettre ce sujet sur la table, et de plus en plus de gens n’ont pas demandé mieux que de pouvoir parler ».
    C’est tout naturellement que John Mearsheimer et Stephen Walt ont pensé que, même s’ils avaient déjà dit l’essentiel, un livre ferait progresser le débat. L’ouvrage a donc été publié aux États-Unis en septembre 2007 et son jeune frère en français, avec un titre traduit littéralement « Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine », a vu le jour en octobre dernier ; chef-d’œuvre d’érudition et de documentation, il consacre aux notes 23% des pages.
    « Mearsheimer et Walt réussissent facilement à construire leurs arguments qui démontrent que le soutien des USA à Israël ne peut s’expliquer par des raisons ni stratégiques ni morales. Seul le pouvoir du lobby d’Israël peut expliquer l’amenuisement des causes morales et stratégiques qui ne cesse de s’amplifier avec le soutien d’Israël par les États-Unis, même au détriment de leurs intérêts stratégiques et nationaux. En fait, le pouvoir exécutif et législatif sont si totalement compromis par le lobby que les différents éléments de la politique US sur le Moyen-Orient « ont été conçus entièrement ou en partie au profit d’Israël, contre ses divers rivaux » », écrit, le 14 novembre 2007, Paul Craig Roberts (*).
    Trois grandes parties :
    - Le lobby et la politique américaine au Moyen-Orient ;
    - Le mode opératoire du lobby ;
    - Pourquoi est-il si difficile d’évoquer le lobby pro-israélien ?
    « Nous avons trois devoirs à remplir », écrivent les auteurs, « nous devons convaincre les lecteurs :
    - que les États-Unis fournissent à Israël un soutien matériel et diplomatique hors du commun ;
    - que l’influence du lobby en est la raison principale ;
    - que le soutien inconditionnel va à l’encontre de l’intérêt des États-Unis. »
    Le développement des arguments se fera au cours de 11 chapitres dont le dernier explore divers moyens d’améliorer la situation.
    La conclusion du livre pose sans ambage la question : Que faire ?
    J. Mearsheimer et S. Walt apportent des solutions précises qui peuvent paraître trop générales au lecteur européen non familiarisé avec les véritables enjeux. Mais la force de conviction des auteurs incite à poursuivre la lecture jusqu’à la dernière ligne de la 390e page, les 110 dernières étant réservées aux notes.
    Nous demanderons à nouveau à Paul Craig Roberts de conclure : « Il n’y a rien d’antisémite à propos de ce livre. Mearsheimer et Walt ne remettent pas en cause le droit d’Israël à exister ni la légitimité de l’État israélien. Ils estiment que les États-Unis doivent défendre Israël contre les menaces à sa survie. Ils ont même de la considération pour l’AIPAC, l’American Israel Public Affairs Committee, à titre de lobby américain légitime et non pas en tant qu’agent d’un Etat étranger. »
    René Schleiter
    © Polémia
    27/11/07
    (*) Paul Craig Roberts est économiste, ancien secrétaire adjoint au Trésor dans l’administration Reagan.
    Information Clearing House, 14/11/07 :
    http://www.informationclearinghouse.info/article18714.htm
    http://www.polemia.com/contenu.php?iddoc=1194&cat_id=32
    http://www.polemia.com/syrie-le-lobby-israelien-et-la-politique-etrangere-americaine/

  • La destruction du monde arabe et notre élite hostile

    Ex: http://www.les4verites.com
    À quoi sert la destruction du monde arabe ?
    Le vrai visage du printemps arabe – expression que l’on devait à Benoist-Méchin – m’est apparu ici assez vite : des foules marginales, manipulées et bien filmées par les télévisions du Qatar ont été parées de toutes les vertus ; le départ décrété nécessaire sur Facebook de leurs tyrans, auxquels on substituait les mandataires des oligarchies pro-anglo-saxonnes (on n’a pas beaucoup évolué depuis Lawrence d’Arabie, et peut-être qu’après tout les bédouins de Ryad, La Mecque et Doha sont des MI5 et CIA maquillés et grimés), nommés Frères musulmans ou autres. Ces illusionnistes, bien qu’ayant promis la privatisation du canal de Suez (quel grand clin d’œil !), n’ont pas été capables, par exemple, en Egypte, de faire que le citoyen chahuteur de la rue s’en sorte mieux qu’avant avec ses soixante dollars par mois : pourquoi la Fed n’imprime-t-elle pas plus de billets ? Le chahut a chassé le touriste et les comptes de la nation ont plongé un peu plus – sauf ceux de l’armée, toujours payée et équipée par l’étranger et donc toujours soucieuse de bien faire. Un peu auparavant, un pauvre ambassadeur américain avait d’ailleurs aussi mal terminé que l’ancien dictateur local. Cet ambassadeur, on l’aura compris, ne faisait pas partie des réseaux, des agences et des élites hostiles qui dirigent notre monde : il pouvait donc être étranglé après avoir été sodomisé au nom d’Allah par les hommes de main de qui de droit. Et la presse a pu s’en prendre aux chrétiens intégristes qui aux Etats-Unis auraient suscité l’ire des frères musulmans en mettant sur le réseau de damnables images islamophobes. Quand on accepte d’être informé comme cela, on peut montrer tout de suite sa gorge au bourreau.
    Tout est allé bien sûr en empirant, et je crois comme prévu. On a détruit des pays en finançant et en armant des commandos de tueurs itinérants ; on a en fait surtout chassé des dictatures laïques et stables pour les remplacer par des dictatures anarcho-islamistes susceptibles d’exterminer les minorités chrétiennes, notamment les coptes d’Egypte, notamment les maronites, orthodoxes et catholiques syriens. Nos médias goguenards révélèrent après coup que les chrétiens favorisaient les dictateurs et que par conséquent ils devaient s’attendre à être massacrés par des rebelles entretemps devenus les coqueluches de Park Avenue et des salons germanopratins. La Tunisie que j’ai connue laïque et tolérante est devenue un bastion de l’islamisme, c’est-à-dire du bras armé de l’intégrisme démocratique occidental, pour reprendre l’expression de Baudrillard ; car l’islamisme est le bras armé de l’occident et de personne d’autre : voyez le colonel Lawrence.
    Le chaos et la misère qui accompagnent la social-démocratie bien appliquée (dette, plans sociaux, baisse du niveau de vie…) et l’islamisme aux commandes vont susciter une vague de plus en plus énorme d’immigration en Europe. Nous l’avons déjà vu en action après le départ de Ben Ali, à Marseille, sur la côte d’Azur et ailleurs. Comme on ne veut surtout pas s’entendre sur la notion de réfugié, ni sur celle d’immigré, on peut s’attendre – je le dis sans hésiter – à quelques dizaines de millions de nouveaux venus à court terme, qu’il va falloir épouiller, nourrir, soigner, loger, équiper, conseiller, protéger juridiquement et défendre médiatiquement (ce ne sera pas difficile, les candidats abondent) contre une opinion populaire trop résistante et intolérante, pas encore assez flexible, pour rendre l’abominable vocable économique. Il est temps de remplacer ce qui reste de notre peuple inflexible par les robots de la banque HSBC, digne héritière hongkongaise des échoppes opiomanes.
    Et c’est ici que cela devient intéressant : prenons l’exemple de l’Allemagne, devenue trop pacifiste à cause de son toujours présent passé prussien ou bien nazi. Eh bien, certains allemands, peut-être bien sur ordre, se sont opposés à ce lâcher de réfugiés venus de Syrie : ils se sont aussitôt fait traiter de néo-nazis. Et la presse allemande a naturellement plaint les malheureux réfugiés pris entre le feu des troupes d’Assad et des chrétiens d’orient (là-bas) et les méchants racistes d’ici, néo-nazis y compris.
    Il faut bien comprendre que lorsque l’on est informé et dirigé par des politiciens et des journalistes comme cela, on a du souci à se faire.
    Détruire le monde arabe tel qu’il nous été légué par l’indépendance, l’islam de village, le pétrole, les dattiers, le socialisme local, pour le remplacer par le chaos ambiant des monarchies golfeuses est une chose ; mais imposer ce chaos ambiant chez nous au motif qu’il faut être tolérant, amant de l’humanité, généreux et humanitaire en est une autre. Ici on est vraiment face à une des frasques folles de notre élite hostile occidentale en grande méforme. Le  temps n’est pas loin où il faudra quitter ce continent prétendu blanc et cette communauté prétendument chrétienne pour gagner des cieux plus cléments ; ceux de l’Amérique encore latine et de la Bolivie par exemple, pays chrétien et social, indigène et nationaliste (notre rêve en somme !), dont le président a été traité comme un voyou dans un aéroport par nos gouvernements d’opérette sur ordre des agences qui dirigent maintenant l’Amérique en rêvant de la guerre antirusse qui justifiera leur mirobolant budget. Le planton du socialisme français aurait aimé personnellement crucifier le rebelle américain des sévices secrets au nom bien sûr de la démocratie et de la liberté.
    La destruction du monde arabe ira donc se prolonger en Europe. C’était écrit.
    Car je crois que nos élites hostiles utilisent le monde musulman pour liquider ce qui peut rester de chrétienté dans ce monde et créer le souk social universel et transhumain dont elles rêvent. Dans l’état où nous sommes, nous en rendrons-nous compte ? Vous en rendrez-vous compte, ô vous qui méritez la mort sans le savoir parce que vous êtes des intégristes chrétiens sans le savoir et des molosses du racisme sans le savoir ?
    Bonnal Nicolas http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Les nouveaux visages du mondialisme par Georges FELTIN-TRACOL

    Suite à ma brève étude consacrée à l’U.K.I.P. (Parti de l’Indépendance de la Grande-Bretagne) de Nigel Farage, « Poussée souverainiste outre-Manche » dans le mensuel en ligne Salut public, n° 16 de juin 2013, des lecteurs se sont étonnés que je qualifie ce mouvement souverainiste britannique de « national-mondialiste ». Il est vrai que le qualificatif paraît osé, mais cette provocation voulue entend signaler une tendance nouvelle qui témoigne de la mue du mondialisme afin de contourner et de neutraliser les réactions souvent défensives qu’il suscite.

    Le mondialisme « classique » se présente sous deux formes souvent antagonistes tant au sujet des moyens que des finalités dernières. Le premier mondialisme demeure le plus connu puisqu’il regroupe les cénacles de l’hyper-classe oligarchique planétaire et domine les médiats, la finance, la politique et les grands groupes transnationaux. Ces mondialistes-là se retrouvent régulièrement lors des réunions à Davos,  de la Commission Bilderberg ou de la Trilatérale, etc. Ces chantres de la mondialisation globale ne revendiquent pas publiquement, sauf exceptions notables, un État mondial. Ils préfèrent soutenir une « communauté internationale » régie par des normes occidentales, libérales et « démocratiques de marché » (en fait ploutocratiques et oligarchiques) qui écrase le politique au profit d’un économicisme. Pour eux, la paix universelle garantit le maximum d’affaires donc de profits. Le second mondialisme, bien plus récent, apparaît à la fin des années 1990. C’est l’« altermondialisme ». Prétextant des préoccupations sociales, environnementales et sociétales, les altermondialistes imaginent une structure politique inter-continentale dans laquelle les citoyens du monde sur-connectés exprimeraient leurs avis à des dirigeants révocables sur le champ grâce à la grande Toile numérique mondiale. Si les altermondialistes mènent souvent des combats sympathiques et nécessaires, leur dessein final d’évacuation définitive du politique et du conflit les dessert, d’où l’amenuisement perceptible depuis cinq – six ans de leur activisme.

    Ces deux versions mondialistes ne cachent pas leur objectif ultime, ce qui explique probablement la méfiance immédiate des peuples. Suite à cette défiance véritable, tel un organisme confronté à un problème de survie, l’idéologie mondialiste a commencé une entreprise de diversification morphologique, à un travestissement des idées, voire à une infiltration, avec le secret espoir de favoriser une large confusion. Le phénomène est particulièrement notable avec le régionalisme.

    En Bolivie, l’élection en 2006 de l’Amérindien révolutionnaire Evo Morales à la présidence de la République stimula le séparatisme de cinq départements amazoniens du pays. Il fallut toute l’autorité présidentielle d’Evo Morales pour éteindre ces velléités centrifuges. Ces séparatistes, souvent d’origine créole, proche des riches propriétaires des latifundia et financés par les États-Unis, défendaient-ils une culture particulière, une autonomie linguistique ou une spécificité historique ? Nullement ! Leurs motivations premières étaient la défense de leur fortune agrarienne et leur refus d’obéir à un président à la peau cuivrée. Il est intéressant de relever que certains de ces indépendantistes rêvaient que leur hypothétique État adhérât à l’A.L.E.N.A. …

    On retrouve cet exemple de « régional-mondialisme » d’une manière moins nette, plus diffuse, en Europe de l’Ouest. probable grand vainqueur aux élections législatives, régionales et communautaires l’année prochaine en Belgique, la Nouvelle Alliance flamande de Bart De Wever doit être désignée comme une formation « nationale-centriste ». Si son seul député européen siège dans le groupe commun des Verts – A.L.E. (Alliance libre européenne – régionaliste), son meneur principal et actuel maire d’Anvers ne cache pas son admiration pour le libéral-conservateur anglais Edmund Burke. Se focalisant sur la question linguistique qui exclut les minorités francophones albo-européennes et qui accepte des populations étrangères non européennes néerlandophones, la N.V.A. soutient un regrettable point de vue assimilationniste et réducteur.

    En Catalogne, l’année 2014 risque d’être décisive puisque le gouvernement autonome catalan démocrate-chrétien, encouragé par l’extrême gauche républicaine indépendantiste, prévoit un référendum d’auto-détermination par avance rejeté par le gouvernement conservateur de Madrid. Le chef de la Généralité catalane, Artùr Mas, développe une démagogie intense en faveur de l’indépendance alors que la région très autonome croule sous un endettement public faramineux. Indépendante, la Catalogne deviendrait une proie facile pour les jeunes requins friqués d’Asie et du Moyen-Orient. Comme pour les Flamands d’ailleurs, les indépendantistes catalans rêvent d’adhérer à l’Union européenne et de se maintenir dans l’Alliance Atlantique.

    Le phénomène est plus frappante en Écosse. En 2014 se tiendra un référendum sur l’indépendance validé par le Premier ministre conservateur britannique, David Cameron, et son homologue écossais, Alex Salmond, chef du S.N.P. (Parti nationaliste écossais) indépendantiste d’orientation sociale-démocrate. Dans le cas d’une Écosse libérée d e la tutelle londonienne, le nouvel État serait toujours une monarchie parlementaire avec pour reine Elisabeth II et ses successeurs. Quant à la monnaie, ce serait soit l’euro, soit la livre sterling.

    Il faut oublier les belles images du film de Mel Gibson Braveheart. Hormis une minorité indépendantiste identitaire réunie au sein d’un Front national écossais (1), les indépendantistes écossais – en tout cas leurs responsables – communient eux aussi dans le « multiculturalisme ». Dans la perspective de la consultation référendaire, le S.N.P. dispose du soutien de la communauté pakistanaise. D’ailleurs, le ministre écossais des Affaires étrangères et du Développement internationale, Humza Yousaf, est un Pakistano-Kényan. Alex Salmond déclare ainsi que « nous avons une identité attrayante, d’autant plus que nous ne mettons pas en avant un caractère exclusif. Les gens ont droit à la diversité et l’écossité en fera partie à coup sûr (2) ».

    À quoi bon dès lors une Écosse indépendante si la population n’est plus écossaise à moyen terme ? Un néo-mondialisme investit donc le champ régional sans trop de difficultés d’autant que maints régionalistes récusent toute connotation identitaire.

    Ce néo-mondialisme s’invite même chez les souverainistes anti-européens du Vieux Continent. Le cas du Parti pour la liberté (P.V.V.) néerlandais de Geert Wilders reste le plus exemplaire. Ce parti néo-conservateur et libéral défend les droits de la minorité homosexuelle face à l’affirmation d’un islam rigoriste assumé. Dans une logique de confrontation entre l’Occident, perçu comme la patrie universelle des droits de l’homme, et l’Islam, considéré comme une civilisation arriérée, le P.V.V. s’aligne sur des positions atlantistes et sionistes avec la secrète espérance de ne pas être diabolisé par les médiats. Cette démarche similaire se retrouve en Allemagne où règne depuis 1945 une incroyable terreur mémorielle. Des formations d’audience régionale comme Pro Köln (Pour Cologne) ou Pro N.R.W. (Pour la Rhénanie du Nord – Westphalie) tiennent un discours anti-musulman grossier qui confond Al-Qaïda et le Hezbollah libanais. On devine une argumentation néo-conservatrice et atlantiste du choc des civilisations…

    En France, le néo-mondialisme ne parie pas encore sur le F.N. dédiabolisé de Marine Le Pen. Outre le Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, il encourage plutôt l’ancien Young Leader de la French American Foundation, Nicolas Dupont-Aignan de Debout la République. Comme d’ailleurs Mélenchon, le député-maire d’Yerre suggère comme alternative au projet européen une union méditerranéen France – Afrique du Nord ! Remarquons aussi qu’il envisagea de coopérer avec le F.N. à la condition que celui-ci abandonne son positionnement identitaire. Or c’est précisément ce choix fondamental qui permet au part frontiste d’être la troisième force politique de l’Hexagone.

    Le néo-mondialisme a enfin pris le visage du populisme en Italie avec Beppe Grillo et son Mouvement Cinq Étoiles. L’extraordinaire succès de cette force « anti-politique » aux législatives anticipées de février 2013 a mis en lumière le rôle de gourou de Gianroberto Casaleggio. Ce riche patron d’une entreprise d’informatique rêve d’un État mondial numérisé d’influence New AgeGaïa – dans lequel seraient proscrites les religions et les idéologies (3). Par certains égards, on peut considérer que Casaleggio représente le versant populiste d’un néo-mondialisme comme Wilders en incarne le versant néo-conservateur atlantiste. Dernièrement, Nigel Farage a considéré comme « épouvantable » une campagne du ministère britannique de l’Intérieur destinée à dégoûter les immigrés illégaux de venir en Grande-Bretagne (4). Farage précise même qu’il trouve cette opération publicitaire « très “ Big Brother ” […], très Allemagne de l’Est dans les années 1980, une horrible façon de lutter contre l’immigration (5) ».

    Il est intéressant de remarquer que ces partis dits « populistes » et « eurosceptiques » mésestiment, minorent ou ignorent délibérément – peut-être pour satisfaire le politiquement correct des gras médiats – la thématique identitaire. L’U.K.I.P. dénonce plus la présence de Polonais ou de Grecs que l’immigration venue du Commonwealth. Quant aux critiques du P.V.V., elles se focalisent sur l’islam et non sur l’immigration (6). Finalement, au jeu des comparaisons, l’Aube dorée grecque et le Jobbik hongrois témoignent d’un sens plus développé de l’identité ancestrale autochtone, ce qui par ces temps troublés n’est pas négligeable.

    Georges Feltin-Tracol http://www.europemaxima.com/

    Notes

    1 : Cette formation est évoquée par l’excellent blogue de Lionel Baland, le 21 juin 2013 : http://lionelbaland.hautetfort.com/

    2 : dans The Observer cité par Courrier International du 18 au 24 juillet 2013.

    3 : Lire l’excellente analyse de Patrick Parment, « Le présent italien annonce-t-il le futur italien ? », Synthèse nationale, n° 31, mars – avril 2013.

    4 : Julien Laurens, « Shocking, la pub anti-clandestins ! », Aujourd’hui en France, 1er août 2013.

    5 : dans Le Nouvel Observateur, 29 août 2013.

    6 : À la décharge de l’U.K.I.P. et du P.V.V., reconnaissons-leur qu’ils viennent de s’opposer officiellement – et avec raison – à toute intervention militaire occidentale en Syrie. Ils rejoignent de ce fait le B.N.P., l’Aube dorée, le F.N. et les Republikaner allemands.

  • 9 septembre : manifestation contre la guerre en Syrie

    Cette manifestation est organisée par le Collectif Non à la Guerre en Syrie. Elle est distincte et complémentaire de la manifestation du 7 septembre, et certains soutiens participeront aux deux manifestations afin de ne pas lâcher le gouvernement sur ce sujet.

    Avec le soutien de Roland Dumas, Robert Menard, Nicolas Dupont Aignan, Paul-Marie Couteaux, Daniel Hamiche, Béatrice Bourges, Dominique Jamet, Frédéric Pichon, Catherine Rouvier, Le Rouge et le Noir, Nouvel Arbitre, Jacques de Guillebon, Aymeric Chauprade, Marion Maréchal Le Pen.

    Collectif soutenu par : Le Rouge et le Noir, Nouvel Arbitre, Aymeric Chauprade, Jacques de Guillebon, Paul Marie Couteaux, M° Frédéric Pichon, Béatrice Bourges, Daniel Hamiche, Dominique Jamet, Le Salon Beige.

    9Parce que le prétexte avancé de l’utilisation des armes chimiques par le gouvernement syrien n’est pas encore prouvé Autour de cette guerre règne une désinformation constante, de la part d’acteurs (gouvernement américain, islamistes radicaux, Arabie Saoudite, Qatar et même France) dont on ne peut pas dire que la sincérité et la transparence soient la règle. Au contraire, plusieurs falsifications d’ampleur, dont au moins une a conduit à la guerre d’Irak, ont jalonné l’histoire américaine et française. Autant de forgeries révélées sur le tard, une fois le mal fait. Les déclarations des rebelles sont évidemment sujettes à caution, les révélations des gouvernements américains et français sont forcément suspectes, et il est nécessaire d’attendre les conclusions des enquêteurs indépendants (qui d’ailleurs faisaient déjà état de rumeurs sur l’utilisation de gaz par la rébellion dès mai 2013).

    Parce qu’il est hypocrite de prétendre qu’assassiner des civils avec du gaz serait plus condamnable qu’une autre forme d’assassinat Pourquoi mourir gazé serait-il plus effroyable que de mourir fusillé, égorgé, tailladé, brûlé ? En quoi cette dimension technique serait-elle suffisante pour franchir un seuil d’horreur ? Tout massacre est en soi horrible, et c’est mettre une indécente délicatesse de le juger supportable quand il est commis au fusil ou à l’arme blanche, et insupportable avec un autre agent. La France, l’Europe, les Nations Unies et l’Amérique ont laissé l’Algérie plonger dans une guerre civile atroce, ont laissé et laissent plusieurs pays africains être ravagés par des meurtres de masse. Ces dizaines de milliers de victimes n’ont pas eu droit à notre secours parce qu’on les massacrait de façon convenable ?

    Parce qu’on ne peut déclarer une guerre pour des motifs moraux qu’à condition d’être toujours moral Pourquoi la France serait-elle le juste bourreau de la Syrie ? Quelle est sa légitimité ? S’est-elle dressée à chaque injustice récemment commise par les gouvernements chinois, massacrant les Tibétains, russe, massacrant les Tchetchènes ? Hormis protester, juger et donner des leçons, quel a été son engagement constant sur le terrain, indépendamment de ses intérêts, qui justifierait qu’elle puisse aujourd’hui assumer ce rôle de fléau moral de la Syrie ? A ce compte, d’autres guerres sont à déclarer immédiatement, par le monde, y compris en Afrique, où nous avons prouvé notre capacité à agir. Aucune guerre d’ingérence des XXe et XXIe siècle n’a été une guerre juste, quelque pays qui l’ait menée, car les motifs affichés ont toujours recouverts des intérêts de puissance, une volonté hégémonique et le plus souvent des désirs commerciaux – de soutien de l’industrie nationale ou de conquête de marchés extérieurs. Les « dommages collatéraux » des « frappes chirurgicales » des USA ont faits des milliers de victimes civiles : était-ce moral ? Les USA tuent à distance avec leurs drones, dans des pays où ils ne sont pas autorisé à pénétrer : est-ce moral ? Avec la guerre en Syrie, on rétablit le droit du plus fort… Est-ce moral ?

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  • Pour une extension du domaine de la lutte… Non à la Guerre en Syrie par Frédéric Pichon

    Si la contestation légitime du mariage unisexe et ses suites logiques (PMa GPa gender etc…) est plus que jamais légitime, celle-ci ne doit pas être exclusive d’autres combats au risque d’apparaître comme un combat communautariste.
    Parallèlement la dénonciation du deux poids deux mesures est un moyen d’étendre la lutte. Alors que la préfecture de police déploie 700 Crs pour dissuader les inoffensifs veilleurs, M. Valls envoie en renfort …24 Crs supplémentaires à Marseille alors que la cité phocéenne est en proie à des règlements de compte meurtriers à l’arme de guerre quasi quotidiens et que des jeunes français se font égorger par des bandes de voyous issus de la « diversité.
    Il convient également de s’atteler à la dénonciation des origines de ce mal (égalitarisme et idéologie marchande libérale libertaire) ainsi qu’à ses méfaits (délocalisations, plans sociaux, immigration de masse, insécurité, éducation nihiliste et politiquement correcte commencée bien avant sous la droite libérale).
    La guerre en Syrie dans laquelle veut nous entrainer notre capital de pédalo le Président Normal 1er s’inscrit dans cette extension du domaine de la lutte.
    Alors que la Grande Bretagne a la sagesse de rester en retrait et que les experts semblent disculper le gouvernement syrien concernant l’utilisation de gaz, M. HOLLANDE qui n’a que mépris pour notre armée s’apprête à envoyer au front une armée aux moyens de plus en plus précaires avec la plus grande imprudence et ce pour contenter ses donneurs d’ordre du Qatar et de l’Arabie Saoudite.
    Le principe de guerre juste suppose au moins trois critères qui en l’espèce font totalement défaut.
    En premier lieu, la motivation idéologique hasardeuse liée à la prétendue utilisation de gaz par le régime syrien. On voit mal, alors que celui-ci est dans le collimateur des puissances occidentales, pourquoi celui-ci tendrait la verge pour se faire battre alors que militairement les forces du régime dominent les rebelles djihadistes venus du monde entier.
    Ensuite, l’emploi de la force suppose que tous les moyens légaux et pacifiques aient été épuisés préalablement. Le conseil de sécurité des nations unies n’a pour le moment pas donné son feu vert et de nombreux pourparlers ont eu lieu entre le régime syrien et les représentants de l’ONU.
    Enfin et surtout, il faut que cette entreprise dans laquelle la France risque de se retrouver seule, ait suffisamment de chances de succès et que le désordre qui résulterait d’une telle intervention ne soit pas pire encore que le mal existant.
    Les exemples récents de chaos installé suite à des interventions de puissances occidentales ou avec leur complaisance ( Irak, Tunisie, Libye, Egypte) le plus souvent au profit des islamistes les plus radicaux aurait du servir de leçon à nos apprentis sorciers.
    Le risque de prise de contrôle de la Syrie entraînera l’arrivée au pouvoir de djihadistes radicaux au détriment de nombreuses minorités ( chiites, alaouites et surtout chrétiennes victimes quotidiennement d’exactions de la part des amis de BHL).
    En résumé, la France et le Monde n’ont rien à gagner et tout à perdre dans cette terrible guerre dont la motivation profonde est à rechercher dans la soumission grandissante de notre pays aux émirs du pétrole.Dans cette perspective, la lutte pour la paix doit constituer un nouveau front pour dénoncer ce gouvernement belliqueux, asservi à la finance, incapable de faire régner l’ordre dans les banlieues et d’assurer la sécurité de ses propres citoyens.Le printemps français doit aussi être le printemps de la Paix. La dénonciation de cette connivence par des moyens pacifiques et spectaculaires ( veilleurs devant les ambassades ou actions devant des entreprises appartenant au Qatar ou à l’Arabie saoudite) doivent apparaître comme un signal fort envoyé au gouvernement et à ses donneurs d’ordre. 
    Là aussi on ne lâche rien !