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géopolitique - Page 816

  • Cachez cette démographie que je ne saurais voir !

    « Dormez braves gens… Bienvenue dans le XXIe siècle ! », une chronique de Michel Geoffroy.
    L’été est propice aux annonces sur lesquelles l’oligarchie ne souhaite pas trop insister. Les vacanciers ont en effet la tête ou l’écran ailleurs : ils ne risquent pas de trop réfléchir au soleil… Ainsi en va-t-il de la publication, peu commentée, des dernières prévisions de la population mondiale par les Nations unies (« Perspectives de la population mondiale : révision de 2012 », «  Le Monde » du 27 juillet 2013). M.G.

    Or que montre cette étude ? Que contrairement à ce que l’on nous assène depuis la fin du XXe siècle, la tendance à la croissance de la population mondiale ne diminue pas. Elle pourrait atteindre 10,9 milliards en 2100 selon les hypothèses médianes. Et cela fait même deux fois depuis 2010 que l’ONU doit revoir à la hausse ses projections.

    Retour vers le futur
    Rappelons-nous : à la fin des années 1970 commence à se répandre, dans l’opinion occidentale et en France notamment grâce aux travaux d’un certain nombre d’historiens et de démographes, le constat inquiétant de la chute de la fécondité de la population européenne et de ses conséquences inéluctables.

    En 1973, Jean Raspail avait publié chez Robert Laffont son roman prophétique : Le Camp des saints. Pierre Chaunu et Georges Suffert publient chez Gallimard  La Peste blanche en 1976, ouvrage au titre significatif. Le 12 mai 1975, l’hebdomadaire Le Point fait la une avec « La population blanche s’effondre ». Et le Figaro Magazine fera une nouvelle fois scandale chez les bien-pensants avec son numéro sur l’islamisation de la France, présentant en première page une Marianne voilée, le 26 octobre 1985.

    Les experts à la rescousse : les démographes cathodiques
    Face à ce mouvement – qui se traduit aussi par d’incontestables succès de librairie – vont apparaître comme par enchantement de gentils spécialistes médiatiques et parfois aussi, hélas, des démographes cathodiques, pour nous persuader de ne pas nous inquiéter.
    Non : la diminution du taux de fécondité serait « normale » car elle résulterait naturellement du développement économique et de l’amélioration de l’espérance de vie. D’ailleurs la fécondité se ralentirait partout dans le monde, pour la même raison. Elle a ainsi diminué en Inde, en Iran, au Brésil et en Afrique du Sud. En outre les Chinois se soumettent à la règle de l’enfant unique.
    Le Monde du 31 octobre 1996 affirme ainsi par exemple, sous la plume de Jean-Paul Dufour, que « l’explosion démographique attendue par tous n’aura probablement pas lieu (et que) la fécondité baisse partout dans le monde de manière étonnamment rapide ».
    Conclusion : dormez braves gens…

    Le doigt dans l’œil
    Or les résultats de l’étude rendue publique cet été infirment totalement ce discours lénifiant.
    La population mondiale continue d’augmenter vite partout, en particulier en Afrique sub-saharienne, du fait de taux de fécondité élevés. Malgré la croissance économique et les incitations permanentes des Nations unies, les gouvernements africains du Nord comme du Sud n’accomplissent aucun effort pour promouvoir le contrôle des naissances. La moitié de la croissance de la population mondiale d’ici 2050 devrait ainsi concerner l’Afrique. La population du Nigéria pourrait ainsi dépasser celle des États-Unis avant 2050.
    Les dernières prévisions démographiques de l’ONU montrent que les « experts » médiatiques se trompaient et que Pierre Chaunu ou le Figaro Magazine avaient raison.

    Une « erreur » politiquement correcte est une erreur… pardonnée
    « L’erreur est humaine », commente sobrement le journal Le Monde du 27 juillet 2013, sans trop pousser l’analyse cependant des origines réelles de cette « erreur » qui ressemble fort à une désinformation en bonne et due forme. Et puis on pardonne toujours une erreur, à la condition qu’elle serve une cause politiquement correcte, bien sûr…

    L’Europe inféconde
    En réalité, le seul continent où la population continue de baisser se situe bien… en Europe. Sa population devrait encore baisser de 14% d’ici à 2100 selon l’ONU.
    Mais pourquoi, au fait ?
    En Turquie, le premier ministre appelle les femmes à « avoir au moins trois enfants pour soutenir la nation » (discours à Istanbul le 8 août 2013 pour la fin du ramadan).
    Mais en Europe un tel discours serait bien sûr inenvisageable : l’avortement, le droit à la pilule du lendemain, le travail salarié des femmes, le mariage homosexuel et le métissage ne sont-ils pas érigés au rang de « valeurs », c’est-à-dire de tabous ? Et l’encouragement à la natalité européenne ne marquerait-il pas le retour de l’hydre fasciste ?

    Une réalité pire encore
    Les projections démographiques de l’ONU ne reflètent au surplus qu’une partie de la réalité. En effet, elles présentent les résultats par aire géographique : cela revient à gommer les mutations qui se produisent à l’intérieur de ces espaces ; et en particulier les conséquences de l’immigration de peuplement en Europe et aux États-Unis.
    Il suffit de se promener dans nos rues ou d’utiliser les transports publics – ce que fait rarement l’oligarchie, il est vrai – pour se rendre à l’évidence : la population de l’Europe a bien changé par rapport à 1976, quand Pierre Chaunu publiait son  cri d’alarme. Et la présence africaine se renforce manifestement – grâce, bien sûr, à l’immigration qui, comme on le sait, constitue une chance pour la France. Et elle constitue aussi une chance pour l’Europe.
    L’Union européenne ne vient-elle pas de tancer l’Allemagne qui avait eu l’audace incroyable de vouloir imposer aux demandeurs de visa de pouvoir « communiquer de manière simple dans la langue allemande » ? Une telle exigence, digne des heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire, saperait en effet, selon les oligarques bruxellois, « l’objectif de la législation européenne qui est de faciliter le regroupement familial » (Le Bulletin quotidien du 5 août 2013) : en clair, de faire venir toujours plus d’étrangers en Europe pour organiser le « grand remplacement » programmé de sa population.

    Bienvenue dans le XXIe siècle !
    Jusqu’à la fin XIXe siècle l’Europe exportait sa population prolifique et sa civilisation dans un monde en général moins peuplé, à l’exception de la Chine et de l’Inde.
    Les Européens avaient pris l’habitude d’être les plus nombreux, les plus modernes, les plus innovants, les plus puissants et d’imprimer leur marque partout. En 1910, les deux tiers des catholiques dans le monde vivaient en Europe : l’universalisme chrétien rimait avec la promotion de l’identité européenne. Aujourd’hui, la majorité des catholiques vit dans le tiers-monde (Eléments n° 146 juillet-septembre 2013).
    En cinquante années, au cours de ce sinistre XXe siècle, les Européens ont perdu le monopole de la technique, de la puissance, de la croissance et de la fécondité.
    Cela signifie que non seulement ils se trouvent maintenant minoritaires à l’échelle de la population mondiale, mais progressivement minoritaires aussi dans leur propre pays.
    On ne remerciera jamais assez les mauvais bergers qui les ont conduits dans cette impasse.
    Européens, vous avez aimé le XXe siècle ?
    Vous allez adorer le XXIe siècle…
     Michel Geoffroy, 12/08/2013 http://www.polemia.com/cachez-cette-demographie-que-je-ne-saurais-voir/
    Voir aussi :

    L’Implosion démographique européenne face à l’explosion démographique africaine : l’Afrique déborde-t-elle sur l’Europe ?
    L’Afrique face à l’Europe : du choc démographique au choc culturel

  • « On les a débarqués, on en a fait des martyrs »

    Un attentat à la voiture piégée, le plus meurtrier depuis trente ans au Liban, a frappé hier le secteur de Roueiss, un fief du Hezbollah chiite dans la  banlieue sud de Beyrouth, faisant au  moins 22 morts,  hommes,  femmes et  enfants. Des représailles sanglantes, selon l’opinion de la rue libanaise, à l’appui apporté par cette organisation au régime syrien en lutte contre le terrorisme des brigades internationalistes islamistes soutenues  par les alliés de l’Otan  que sont le Qatar et l’Arabie Saoudite… Michel Sleimane, le président de la République libanaise, a vivement condamné l’attentat « terroriste », et affirmé dans le même mouvement que celui-ci portait la « marque d’Israël », ennemi juré du Hezbollah.

     Le Liban reste plus que jamais menacé dans son fragile équilibre par l’extension du conflit Syrien, mais  en ce vendredi les regards sont surtout tournés vers l’Egypte après la très sanglante répression des partisans du président déchu, le Frère musulman Mohamed Morsi.

     Selon un dernier bilan officiel, celle-ci a fait au moins 578 morts, dont 43 policiers. 228 personnes auraient péri sur la place Rabaa al-Adawiya, principal point de rassemblement occupé depuis des mois  par des milliers de partisans de M Morsi.

     Les Frères musulmans estiment de leur côté que 2 200 personnes auraient  été tuées et plus de 10 000 blessées. Ils ont appelé à des rassemblements dans la capitale égyptienne aujourd’hui pour une journée «de la colère». Après l’incendie du gouvernorat de Gizeh dans la banlieue du Caire par des islamistes,   le ministère de l’Intérieur avait donné hier l’ordre aux forces de l’ordre de tirer à balles réelles sur les manifestants qui attaquent des biens publics ou des policiers.

     Le journaliste Alexandre Latsa rappelait le 10 juillet dernier que lors des manifestations anti Morsi place Tahrir, « certains brandissaient aussi des drapeaux syriens et des portraits de Bachar-El-Assad, traduisant (…) aussi  leur profonde intuition que Syrie et Egypte doivent être unis et non en guerre. Il faut se souvenir qu’historiquement, Egypte et Syrie ont déjà été un seul et même Etat, pour faire face a la menace communiste d’un coté (qui n’existe plus aujourd’hui) et américaine de l’autre. Est-ce la raison pour laquelle de nombreux manifestants place Tahrir brandissaient également des pancartes dénonçant le soutien américain au candidat Morsi? ».

     Certes,  des liens profonds ont été noués entre  l’armée égyptienne et les Etats-Unis, mais les Frères musulmans sont proches du Qatar (les salafistes eux sont soutenus par l’Arabie Saoudite) et M. Morsi s’était employé  à donner des gages à Washington, en déclarant notamment son hostilité au régime laïc syrien.

     M. Latsa affirmait aussi, sentiment partagé par beaucoup, que « des groupes radicaux ne vont pas tarder à menacer l’armée égyptienne d’un conflit pour le rétablissement du pouvoir islamique arrivé au pouvoir par les urnes. On peut se poser la question de savoir si l’Egypte va désormais connaître une guerre civile larvée sur le modèle de l’Algérie quand les élections de 1991 ont été annulées par l’armée. »

     Bruno Gollnisch rappelle pour sa part que cette situation très inquiétante  est « la conséquence  directe du non respect des échéances démocratiques. Alors que les islamistes crient désormais, et non sans raison, au coup d’Etat, à la démocratie confisquée (les Frères musulmans ont récolté plus  44% des suffrages aux dernières élections, les salafistes plus de 22%) , il eut fallu laisser les Frères musulmans se déconsidérer par leurs échecs en allant jusqu’au bout de leur mandat. On les a débarqués, on en a fait des martyrs. »

     « Avec le risque poursuit-il, d’une prise de contrôle de l’Egypte  ou d’une  partie de son territoire par des milices extrémistes, des  salafistes,  pouvant déboucher, entre autres joyeusetés, sur le massacre des Chrétiens. »

     « Nation en très fort essor démographique note encore Bruno Gollnisch, une Egypte plongée dans le chaos, avec une population réduite à la misère déboucherait aussi sur une explosion de l’immigration sauvage avec des millions d’Egyptiens fuyant leur pays et/ou tentant de passer la méditerranée… ».

    http://www.gollnisch.com/2013/08/16/on-les-a-debarques-on-en-a-fait-des-martyrs/

  • L’incertitude s’installe

    Après une phase d’hégémonie américaine, on assiste aujourd’hui à un "bras de fer" entre les forces déclinantes du bloc états-unien et celles, montantes, de l’alliance sino-russe; celle-ci atteint matériellement environ la moitié du potentiel US, mais davantage quant à la qualité des soldats (Washington envoie même au front des repris de justice !). Que va-t-il advenir ?

    Ici se posent des problèmes. Comment se dérouleront les guerres? Locales, régionales ou mondiales ? L’après-guerre, de 1947 à 1990, a coupé le monde en deux: entre les Etats-Unis et l’URSS; puis, jusqu’en 2007, un monde unipolaire dont la guerre des cinq jours en Géorgie a sonné le glas. En ce moment, et pour la première fois depuis 1945, le pire et le meilleur semblent à portée de main. Washington acceptera-t-elle de descendre du rang de superpuissance au rang de première puissance ?

    Les responsables US accepteront-ils la discussion, et les compromis, ou voudront-ils restaurer leur dictature mondiale? Nous l’ignorons. L’éventail des prévisions s’ouvre et des problèmes majeurs se posent aux dirigeants américains. Mais il en est d’autres pour Moscou et Pékin qui braveront peut-être d’éventuelles menaces; mais sauront-ils résister à des cadeaux?... Il est encore d’autres problèmes pour le reste de la planète: du moment que la puissance se redistribue, pourquoi ne pas saisir l’occasion et en ramasser des bribes, au risque même d’une guerre mondiale par le jeu des alliances, comme en 1914 à Sarajevo ?

    Dans ces perspectives, les grands thèmes de la vie prennent un sens nouveau. L’enfance, naguère la période heureuse – la seule souvent – s’évanouit: on scolarise les gosses dès quatre ans!... La jeunesse, abandonnée à elle-même par des parents professionnellement pris, cherche et trouve tous les sentiers de la révolte ou se berce dans un vague-à-l’âme amer… L’âge mûr, broyé par une machinerie toujours plus exigeante, arrive comme en un jour à la retraite… Et la vieillesse qui, au temps jadis, transmettait le trésor des contes (de fées, de géants ou de monstres), est comblée de biens matériels et priée de ne pas gêner les vivants. Ce n’est pas encore l’euthanasie, mais on y viendra peut-être.

    Le XXe siècle a, probablement à dessein, tranché un lien vital, le message des aînés, et privé ceux-ci de leur rôle culturel, historique et moral. Dès lors, les générations recommencent, avec l’illusion de la nouveauté, les conquêtes culturelles précédentes: du sur-place en croyant avancer, et avec l’effet pervers d’ignorer les conséquences lointaines d’une civilisation dont on ne voit que le moment présent. Et pourtant, l’effet lointain ne consisterait-il pas dans l’élimination de ceux qui n’auront pas su résoudre les problèmes?...  Les sociétés modernes ne fonceraient-elles pas "droit dans le mur" ?

    A l’heure où le sort de la planète se joue, dans les coulisses entre diplomates et sur le terrain entre armées, à l’heure où tout honnête homme devrait pouvoir proposer des solutions, un fouillis de lois muselle les peuples de nombreux pays: en France, les lois Gayssot et suivantes, en Suisse, l’article 261bis du Code pénal, ailleurs des normes de même type bâillonnent la plupart des opposants (tel père de famille se taira pour d’évidentes raisons). La loi suisse punit également quiconque discrimine des personnes en raison de leur race ou qui niera un génocide. (Ainsi les Africains et les Juifs bénéficient d’un seul et même article de loi, ce qui souligne bien une collusion politique  au niveau mondialiste.)

    Les bénéficiaires du système en place (sociaux-démocrates, industriels d’exportation, entre autres) s’efforceront de réduire les gêneurs au silence, sur­tout par le boycott économique et la répression politique. Dans un premier temps, ils semblent gagner la partie… Erreur: les problèmes, qu’ils ne savent pas résoudre, persisteront, s’aggraveront et mobiliseront des opposants qui, nouveaux, surprendront les maîtres momentanés d’un "ordre" fragile. Ces derniers temps, plusieurs "nouveaux" se sont soudain manifestés (comme en Italie). Les maîtres actuels peuvent gagner quelques parties,… ils perdront la dernière.

    Contrairement aux apparences les partis "nationaux" d’Europe forment une arrière-garde vouée à des combats retardateurs. L’avant-garde, elle, est représentée par des groupes locaux qui préféreront la diffusion d’idées (le long terme) à la lutte électorale (le court terme). En effet, on ne s’inquiète aujourd’hui presque plus des buts dépassant la durée d’une vie humaine mais décisifs pour la survie des peuples. A la limite, l’idée salvatrice s’incarnera dans un seul homme ou même disparaîtra momentanément pour renaître là où nul ne l’attend. Tels sont les "miracles de l’histoire"; mais en réalité les problèmes non résolus balaient les apprentis sorciers.

    La répression mondialiste en Europe occidentale a d’abord mis hors la loi la résistance à l’invasion allogène et, souvent aussi, à la négation ou même à la mise en doute de l’"holocauste". L’une et l’autre disposition, bâillonnant les opposants aux brassages ethniques et aux directives sionistes, ont conduit, ces dernières décennies, à l’arrivée d’effectifs non-européens, deux dispositions à première vue dissemblables, mais émanant des mêmes lobbies et produisant les mêmes effets: la submersion forcée d’une grande partie de notre continent par des populations allogènes.

    Et maintenant ? Restaurer la libre parole en Europe est la première condition de salut.
    G.-A. Amaudruz http://www.europaeische-aktion.org/Artikel/fr/Lincertitude-sinstalle_53.html
    Sources : Tiré du Courrier du Continent N° 550 (Juin 2013), page 12 (éditoriale)

  • En Allemagne, des terroristes tchétchènes « déguisés » en réfugiés

    Les forces de sécurité allemandes tirent la sonnette d’alarme : les « figures dirigeantes » de l’organisation terroriste Emirat du Caucase s’infiltrent dans le pays. Ils se font passer pour des réfugiés venus de Russie. Compte tenu de la récente menace de l’émir autoproclamé

    Dokou Oumarov – les Allemands l’appellent le « Ben Laden russe » – d’organiser des attentats dans la ville olympique de Sotchi, la police fédérale et le contrespionnage envisagent l’utilisation par les terroristes de la « base arrière allemande » dans ce but, écrit mardi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

    L’Office de protection de la constitution ne peut plus fermer les yeux sur ce risque. En se référant aux observations des renseignements, le Welt et le Frankfurter Allgemeine ont récemment publié les résultats d’une enquête sur ce phénomène étrange. Entre autres, le nombre de demandeurs d’asile venant de Russie en Allemagne est monté en flèche au premier semestre 2013 jusqu’à 10.000 requêtes. 90% d’entre eux sont originaires de Tchétchénie.

    Quel est le problème, sachant que récemment le président tchétchène a rendu compte au Kremlin de l’évolution prospère de sa république? Le Welt écrit que la « vague de réfugiés du Caucase a été provoquée par une information parue l’an dernier dans les journaux tchétchènes selon laquelle chaque demandeur d’asile en Allemagne recevait 4.000 euros à titre de bienvenue ». La rumeur court toujours et, selon la revue, pousse des milliers de Tchétchènes à immigrer. Il existe probablement d’autres raisons, y compris le bouche à oreille.

    Leur passeport russe permet de franchir sans problèmes le poste frontalier biélorusse de Brest, puis d’arriver en Pologne pour rejoindre l’Allemagne par tous les moyens. Certains passent également par la République tchèque. Selon la police allemande, il existe un réseau professionnel permettant de franchir la frontière. Ainsi que des instructeurs qui expliquent ce qu’il faut dire pour obtenir le statut de réfugié.

    Il n’est pas facile pour les services de renseignement et d’immigration de détecter les terroristes dans la masse. Leur présence ne fait pas l’ombre d’un doute. De plus, « pratiquement tous les leaders de l’Emirat du Caucase qui se trouvent en Allemagne sont arrivés dans le pays récemment en se faisant passer pour des réfugiés », a déclaré aux journalistes allemands un représentant de l’Office de protection de la constitution, en ajoutant que ces « réfugiés » ne restaient pas les bras croisés mais « récoltaient des dons pour la lutte dans le Caucase ou recrutaient des terroristes ».

    La prise de conscience du danger pousse les instances russes et allemandes à coopérer. D’après la presse berlinoise, le FSB a mis en garde les services allemands en mai contre d’éventuels attentats, car il était question d’une certaine « opération en Allemagne » dans les conversations téléphoniques des terroristes islamiques interceptées. L’un des terroristes supposés, un certain demandeur d’asile originaire de Tchétchénie âgé de 18 ans, a été placé en isolement par précaution pendant la visite à Berlin du président américain.

    A l’heure actuelle, le contrespionnage allemand a repéré près de 200 adeptes du leader terroriste tchétchène. Certains d’entre eux sont des extrémistes prêts à frapper et placés sous surveillance.

    Un éventuel réseau terroriste du Caucase installé en Allemagne représente autant une menace pour l’Allemagne que pour la Russie. Selon le Welt, cette question a été évoquée à plusieurs reprises par le renseignement des deux pays. Selon un haut représentant de l’Office de protection de la constitution, « personne ne voudrait permettre de planifier un attentat à Sotchi sur le sol allemand ». Espérons en effet que l’Allemagne ne le permettra pas.

    Source du texte : RIA NOVOSTI

    http://theatrum-belli.org/en-allemagne-des-terroristes-tchetchenes-deguises-en-refugies/

  • Nigéria : malgré les persécutions, les chrétiens restent courageux

    Lu sur le site de l'AED :

    "Malgré la menace permanente émanant d’actes terroristes de l’organisation islamiste « Boko Haram », les fidèles du diocèse de Maiduguri, au nord du Nigeria, sont « très courageux et n’ont pas peur », d’après Mgr Oliver Dashe Doeme, évêque de Maiduguri, dans une interview accordée à l’Aide à l’Église en détresse. Son diocèse a beau avoir été sévèrement touché par les violences perpétrées contre les chrétiens, les croyants témoignent « publiquement de leur foi avec beaucoup de courage ». Même peu après les attentats terroristes contre des églises, les gens continuent de venir « en grand nombre » aux offices religieux.

    La fidélité de ses prêtres est aussi pour lui « un grand appui » affirme l’évêque qui poursuit : « Malgré le danger de mort et les menaces permanentes, nos prêtres restent dans leurs paroisses et continuent d’assurer leur service ». Le nombre de vocations est également très réjouissant. Actuellement, 30 aspirants à la prêtrise vivent au séminaire de Maiduguri. Dernièrement, son diocèse a célébré l’ordination de huit prêtres. [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Syrie, Egypte : les islamistes prostituent des femmes dans le cadre du « Jihad sexuel »

    Curieuse religion…

    Enrôlées dans une « guerre sainte du sexe » (ou « djihad a’nikâh »), de jeunes Tunisiennes ont été envoyées en Syrie pour satisfaire les besoins des combattants islamistes de l’opposition.

    Les jeunes femmes, qui seraient déjà plus d’une dizaine, sont parfois revenues enceintes et ont accouché d’enfants de pères inconnus, selon des sites d’information tunisiens.
    Cette situation embarrasse le gouvernement tunisien, lui-même islamiste. Le sort des enfants conçus hors mariage est un casse-tête pour les autorités. « Ces filles viennent pour la plupart des quartiers populaires de la périphérie des grandes villes où elles ont été recrutées par des associations pseudo-caritatives ou prétendument religieuses de la mouvance islamiste pour aller satisfaire les pulsions sexuelles des djihadistes en Syrie », a déclaré, au site Assabahnews, l’avocat Badis Koubakji, président de l’Association de Secours aux Tunisiens à l’Etranger.

    Une fatwa attribuée à un chef radical saoudien, Mohamed al-Arif, et diffusée sur internet, légitimerait cette forme de prostitution, voire d’esclavagisme sexuel, au nom de la « guerre sainte ». (source)
    Les islamistes ont parfois recours à « mariage », suivi d’un divorce quelques heures plus tard, histoire de pouvoir s’ébattre la conscience tranquille…

    En Egypte, une fatwa  émise par Sabah al-Sakâra, membre dirigeante des Frères Musulmans, incite les femmes à venir copuler avec les militants de la confrérie pour leur donner du courage. Cette « savante » de l’islam a communiqué par le biais du  Journal Akhbâr al-Yaoum (Les Nouvelles d’aujourd’hui) : « Le jihad de fornication n’est halal que lorsqu’il se trouve en terre de jihad comme sur la place Râbi’a al ‘Adaouyya et la place al-Nahda. Il l’est aussi en Syrie. C’est un « devoir » pour toute musulmane là-bas et maintenant en Égypte, car l’Égypte a été violée et il faut qu’elle revienne à la gouvernance des Frères Musulmans. Les musulmanes doivent se rendre place Râbi’a pour le jihad de fornication car il est devenu un devoir ».

    Un lupanar islamiste fonctionne déjà ! Un membre du Parti de la Liberté et de la Justice, secrétaire de la commission de la sécurité du sit-in, a déclaré : « Après avoir équipé les lieux de douches et de toilettes, la commission annonce la mise à la disposition des contestataires de locaux comme « isoloirs légaux » , comprendre des petites salles pour forniquer pour la gloire d’Allah…

    Source   http://www.contre-info.com/

  • Egypte : les amis islamistes de l’Etat français font la chasse aux chrétiens

    « Les chrétiens d’Egypte sont devenus la cible des Frères musulmans. Ceux-ci les accusent d’être responsables de la chute de Mohamed Morsi. De chrétiens, ils sont devenus « Nazaréens » et aujourd’hui « les adorateurs de la croix ». Un qualificatif qui identifie les chrétiens aux « mécréants » adorateurs d’idoles auxquels les tags rappellent que leur « heure viendra ». En Haute Egypte, ce sont des drapeaux noirs d’al-Qaïda qui ont été plantés sur les clochers de certaines églises quand elles n’étaient pas attaquées au cocktail Molotov.

    Dans des villages de Minieh, à 300 kilomètres au sud du Caire, des maisons et des boutiques ont été incendiées et les chrétiens chassés de deux villages. Des chrétiens qui sont aussi menacés de mort s’ils ne quittaient pas Marsa Matrouh à 300 kilomètres à l’Ouest d’Alexandrie, tandis que le nord-Sinaï s’est pratiquement vidé de ses chrétiens après trois assassinats.

    Sur le podium de la place Rabaa al-Adawiya au Caire plusieurs membres de la confrérie ont accusé les chrétiens d’être « à l’origine de la conspiration qui a amené au renversement du président Morsi ». Des chrétiens qui se sentent abandonnés même par le pouvoir intérimaire qui les sacrifie sur l’autel des négociations avec les salafistes tandis que l’Occident oublie jusqu’à leur existence. »

    Source   http://www.contre-info.com/

  • Syrie : Le massacre des innocents et ses nouveaux objectifs !

    Aux dernières nouvelles, en ce Lundi 29 juillet 2013, c’est au minimum 210 citoyens syriens civils et militaires qui ont été exécutés lors du massacre commis le 26 Juillet par les groupes terroristes armés à l’encontre de la population de  Khan al-Assal, localité située à l’Ouest d’Alep, 75 civils seraient toujours retenus prisonniers, 65 personnes seraient toujours sous les décombres des maisons qu’ils ont bombardées et 75 autres seraient toujours assiégées.[1][2], [NdT].

    Lorsque les Frères Musulmans se sont lancés vers la conquête du pouvoir en Syrie, ils ont bien été obligés de constater que le peuple syrien qui les a expérimentés depuis des décennies n’a pas oublié leurs forfaits et n’est pas prêt à se laisser abuser par leurs slogans islamistes [3]. Réticence qu’ils ont cru pouvoir vaincre en brûlant les étapes par les pires violences et mensonges à répétition pour susciter l’empathie censée mener à une intervention militaire internationale en Syrie. Falsifications incessantes devenues arguments pour tous les intervenants cherchant à fracasser le rôle central et stratégique de la Syrie dans sa lutte contre le projet US-sioniste de remodelage du Moyen-Orient, l’argument choc étant « Le régime tue son peuple ! ». Argument qu’ils ont préfabriqué avec les régimes arabes et leurs alliés régionaux et internationaux pressés de les voir se saisir du pouvoir pour mettre à exécution leurs accords passés avec l’Occident [4] [5].

     

    Après avoir transformé en « sédition armée » les aspirations populaires légitimes auxquelles l’Etat syrien a entrepris de répondre par la mise en route immédiate d’un ensemble de réformes de la gouvernance politique, ils ont délibérément réagi selon un « plan préétabli » visant à saboter tout processus réformateur, et se sont employés à refuser tout ce qui allait dans la direction voulue par le peuple syrien et par le Président qu’il s’est choisi. C’est pourquoi ils n’ont cessé de fixer des conditions incompatibles avec la volonté populaire. C’est pourquoi ils refusent toujours de se soumettre aux suffrages des urnes, prouvant par là qu’ils savent parfaitement quelle quantité négligeable ils représentent au sein d’un peuple qui, dans sa très grande majorité, refuse de leur remettre les rênes du pouvoir pour la bonne raison qu’il est parfaitement conscient de leurs manœuvres, de leur refus de toute altérité, et de leur prédisposition à travailler avec l’étranger contre les intérêts de la nation et de la patrie.

     

    Face à ce refus, les Frères Musulmans occasionnellement soutenus par les forces takfiristes issues du wahhabisme, par les forces d’Al-Qaïda, d’Al-Nosra et de toutes leurs suites, se sont mis à massacrer le peuple syrien pour ensuite en rejeter la responsabilité sur le gouvernement syrien. Ceci, pour atteindre trois objectifs :

     

    1. Diaboliser l’État syrien en conformité avec le slogan qui veut que « le régime tue son peuple ».

     

    2. Pousser les Syriens récalcitrants à se désolidariser de leur gouvernement légitime pour devenir de la « chair à canon » au service des terroristes décrits comme de respectables révolutionnaires.

     

    3. Émouvoir l’opinion mondiale sur « le triste sort du peuple syrien » et ainsi réussir à constituer une coalition internationale solidaire et complice qui répondrait à leur besoin de militariser leur prétendue révolution sous le noble prétexte de la légitime défense.

     

    Objectifs largement atteints grâce aux médias qui ont dépassé leurs espérances en allant jusqu’à inventer d’autres massacres puisés dans la collection des images du Liban, de l’Irak ou de l’Afghanistan ; images de massacres perpétrés par l’Otan, Israël ou Al-Qaïda, venues illustrer les prétendus « crimes du régime syrien » [6].

     

    Oui cette campagne médiatique mensongère a largement atteint ses objectifs puisqu’un grand nombre de citoyens sincères sont tombés dans le panneau, ce qui a permis aux Frères Musulmans et Cie de passer à l’étape supérieure de l’exploitation des massacres dont les deux plus importants objectifs sont :

     

    1. Punir les citoyens  syriens qui ont résisté à la désinformation et sont restés fidèles à leur État et à leurs instances dirigeantes tout en continuant à travailler pour sauvegarder la vie et la productivité du pays. D’où les attentats aux voitures piégées à tout bout de champ, notamment à Alep et à Damas, procédé autrement plus facile et plus rapide pour perpétrer leurs massacres.

     

    2. Plonger les Syriens dans un  environnement de stress et de tristesse et les maintenir sous pression jusqu’à création des conditions compatibles avec une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU – ou de toute autre instance décisive en matière de paix et de droits humains – condamnant l’État syrien au profit de la soi-disant révolution syrienne.

     

    Cette deuxième étape a certes réussi à faucher encore plus de vies et à semer encore plus de destructions, mais elle n’a pas réussi à atteindre ses objectifs essentiels. Sur le plan interne, après chaque massacre le peuple syrien s’est relevé pour remettre son pays sur les rails et repartir encore plus convaincu de ses choix. Sur le plan international, et malgré le fait que « la communauté des agresseurs » ait réussi à faire voter certaines résolutions iniques, elle n’a pu obtenir le mandat tellement attendu pour intervenir directement en Syrie. À la prise de conscience du peuple syrien sont venues se joindre celles des dirigeants russes et chinois, leur double véto au Conseil de sécurité ayant en quelque sorte freiné « la diplomatie des massacres US-sionistes » malheureusement servie par des Arabes et des Musulmans !

     

    Et maintenant, suite à ces ratés, suite aux défaites infligées par le peuple syrien et son armée, suite à la détermination de ses alliés, suite à la dépression qui s’est emparée des Frères musulmans à commencer par l’Égypte, et suite à la dernière « étape saoudienne » correspondant à la remise du dossier syrien entre les mains des services secrets saoudiens, les massacres bénis par la communauté des agresseurs semblent devoir atteindre de nouveaux objectifs !

     

    Pour s’en convaincre, il suffit d’observer les derniers en date : celui de Germana [80 morts] et celui de Khan al-Assal qui a coûté la vie à plus de 200 citoyens civils et militaires. Ce dernier massacre ayant à l’évidence les objectifs suivants :

     

    1. Dissimuler le crime des terroristes qui ont usé de l’arme chimique dans cette même localité en Mars 2013 et brouiller les pistes de telle sorte que la commission de l’ONU chargée de l’enquête [7] ne puisse pas accomplir son travail, enquête demandée par l’État syrien et mise en panne par les USA qui ont cherché à exploiter la situation pour que leurs services de renseignement pénètrent le terrain comme cela s’est passé avant l’invasion de l’Irak sous le fameux prétexte de la recherche d’armes de destruction massive ; prétexte que la Russie semble avoir démoli [8] !

     

    2. Répandre la terreur parmi les civils et les militaires pour les pousser à abandonner le combat, ce qui rappelle la tactique de la Haganah : « Tue une personne, tu feras fuir dix autres, tu terroriseras une centaine de plus, et ainsi tu atteindras le territoire convoité et l’occuperas sans combattre ». Les groupes terroristes sévissant au Nord de la Syrie sommés par l’Arabie saoudite – de l’aveu même de leurs propres chefs [9] – d’occuper Alep au plus vite pour assurer le « rééquilibrage » des forces sur le terrain avant toute négociation d’une solution politique de la crise syrienne [10] n’avaient plus qu’à adopter cette même tactique sioniste pour obéir aux ordres dans le plus bref délai possible.

     

    Malgré l’immense douleur et l’horreur de ce massacre à Khan Al-Assal, nous disons que cette troisième étape d’escalade de la terreur ne donnera pas de meilleurs résultats que la précédente. D’une part, la Syrie et ses alliés ne tomberont pas dans les pièges tendus par les maitres terroristes américains ou saoudiens. D’autre part, le peuple syrien, son armée, et son gouvernement sont déterminés à se battre et à se défendre jusqu’à la victoire. Quant au prétexte éculé des ADM, en l’occurrence les armes chimiques, nous pensons que les preuves qui pourraient être avancées par la Syrie et celles recueillies par la Russie ou sur le terrain suffiront pour condamner les terroristes.

     

    Pour finir, ceux  qui imaginent occuper  Alep pour en faire la « capitale du terrorisme » doivent se préparer à perdre leurs illusions. L’armée syrienne se prépare. Plus que quelques semaines avant d’écraser l’abomination terroriste comme cela s’est passé à Al-Qusayr, à Homs et ailleurs. Plus que quelques semaines avant de nettoyer les quartiers encore infestés !

     

    Dr Amin Hoteit , 29 /07/ 2013 http://www.mondialisation.ca/syrie-le-massacre-des-innocents-et-ses-nouveaux-objectifs/5344399

     

     

    Aricle original : Al-Thawra

     

    http://thawra.alwehda.gov.sy/_kuttab.asp?FileName=61386970520130729003059

     

    Article traduit de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca

     

     

    Notes :

     

    [1] Mass execution of Syrian Soldiers coincide with CW investigation -

     

    http://www.youtube.com/watch?v=MBnVWOI5PMM

     

    [2] Derniers détails sur les massacres à Khan Al-Assal

     

    http://www.tayyar.org/Tayyar/News/PoliticalNews/ar-LB/massacre-3asal-khan-zek-135.htm

     

    [3] Syrie : Vous, les réactionnaires, vous avez échoué !

     

    http://www.mondialisation.ca/syrie-vous-les-reactionnaires-vous-avez-echoue/5315297

     

    [4] Un accord secret entre Obama et les Frères Musulmans pour céder 40% du Sinaï à Gaza?

     

     

    http://www.europe-israel.org/2013/07/un-accord-secret-entre-obama-et-les-freres-musulmans-pour-ceder-40-du-sinai-a-gaza/

     

    [5] Et pour 8 milliards de dollars !

     

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=rH25EE_SjpE

     

    [6] BBC News uses ‘Iraq photo to illustrate Syrian massacre’ 

    http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleeast/syria/9293620/BBC-News-uses-Iraq-photo-to-illustrate-Syrian-massacre.html

     

    [7] Arrivée à Damas des experts de l’ONU pour les armes chimiques (AFP)

     

    http://www.lepoint.fr/monde/arrivee-a-damas-des-experts-de-l-onu-pour-les-armes-chimiques-afp-24-07-2013-1707841_24.php

     

    [8) Vidéo / Syrie: les rebelles ont utilisé du gaz sarin affirme M. Vitali Tchourkine, ambassadeur de la  Russie auprès de l’ONU, 

     

    http://article.wn.com/view/2013/07/26/Syrie_les_rebelles_ont_tue_150_soldats_du_regime_a_Khan_alAs_e/#/video

     

    [9] Offensive imminente des rebelles à Alep à la demande de Riad

     

    http://www.latribune-online.com/monde/85791.html

     

    [10] Syrie : Alep ou le « déséquilibre » fabiusien !

     

    http://www.mondialisation.ca/syrie-alep-ou-le-desequilibre-fabiusien/5338848

     

    Le Docteur Amin Hoteit est libanais, analyste politique, expert en stratégie militaire, et Général de brigade à la retraite.

  • La doctrine gagnante russe : l'«islhomophobie», par Philippe Grimberg

     

    La Guerre contre le Djihad mondial. En France, on accueille les islamistes, en Russie, on les chasse. D’un côté, des Français, qui connaissent les enjeux, mais qui répugnent à se battre. De l’autre, des Russes qui se donnent les moyens de vaincre.

     

    Nul doute que la Russie, elle, existera toujours dans 50 ans. Des Russes encore orthodoxes, qui  boiront toujours de la vodka, sans respect pour le Ramadan, et chanteront, en russe, au son de la balalaïka.

     

    Que la Russie ait un avenir, c’est le fruit d’une stratégie, qui a été pensée par des politiques, des généraux, qui pratiquent intensément le jeu d’échec, mais qui est  aussi intégrée, au quotidien, par une nation fière, dure, héroïque, qui n'a pas cessé de croire que la sainteté de la terre  russe exige  ses martyrs.

     

    Sur le plan purement militaire, l’offensive islamiste Tchétchène armée  a été stoppée durablement, en 1999-2000, lors de la seconde guerre de Tchétchénie, laquelle a été menée et achevée de manière plus radicale que la première guerre, ce qui n’est pas sans rappeler la radicalité avec laquelle les Américains avaient vaincu définitivement l'Axe, en cette période de commémoration des bombardements atomiques de Hiroshima et de Nagasaki en août 1945.

     

     

    La radicalité de la Russie montre son efficacité.

     

     

    Du coup les islamistes Tchétchènes sont allé frapper une ville de prestige aux États-Unis, où cela pose toujours un problème de dénoncer l’Islam,  malgré la haine évidente des foules musulmanes pour l'Amérique, et où la gueule d’ange  de l’assassin de masse de Boston  pourrait émouvoir un public américain fasciné par l’image,  et ainsi détruire sa détermination à combattre un péril mortel, mais qui peut revêtir une forme séduisante.

     

     

    Ce genre de problématique n’existe pas chez les Russes, qui sont rarement préoccupés de leur aspect,  éprouvent peu de compassion pour leurs bourreaux,  et ne sont pas atteints de la maladie mortelle de l’homme occidental moderne, maladie qui a fait des ravages, en son temps, chez le peuple Juif : la haine de soi.

     

     

    Car, pour pouvoir balancer des bombes A sur Hiroshima et canonner Grozny jusqu’à sa destruction quasi-totale, il a fallu, respectivement, le soutien de la population civile américaine de 1945 et russe de 2000.

     

     

    Aujourd'hui, le peuple russe se sent  menacé, il  fait preuve de détermination, et il  soutient ses guerriers qui agissent pour sa survie.

     

     

    Les guerriers ne sont pas des hommes ordinaires, même s'ils font semblant de l'être, en France, sous la pression de l'idéologie dominante.

     

     

    N’en déplaise aux gauchos-féminos-écolos-bobos-castrateurs  de l’Homme Blanc, mais qui  aspirent à être esclavagés par le Sauvage de Brétigny ou de Trappes - pourvu, lui, de tous ses attributs virils-, la race ou la caste des Guerriers, en réalité, ne déteste pas le combat ; en tout cas, pas au point de considérer, que tout, absolument tout, doit être fait pour l’éviter.

     

     

    Au contraire, les Guerriers pensent que la défense de leur Patrie, de leur style de vie et de leurs valeurs exige qu’ils partent à la guerre, s’il le faut, et qu’ils vainquent, même, si pour cela, il faut détruire Hambourg, Nagasaki ou Grozny.

     

     

    Pour gagner une guerre, il faut donc des guerriers et une nation derrière ses guerriers. Un guerrier, c’est traditionnellement viril.

     

     

    C’est pourquoi la Russie chasse toute féminisation des hommes Russes.

     

     

    La Russie fait ainsi la chasse à toute forme de lobbies, qui, par la promotion des relations sexuelles non-traditionnelles, visent, à la fois, la fin du Guerrier Russe et  la destruction de la famille russe orthodoxe traditionnelle.

     

     

    Ainsi,  la Russie a contre-attaqué, en dénigrant, en interdisant la nouvelle religion de Sodome, qui est, a contrario,  légalisée et encouragée par le pouvoir en France qui, lui, vise la fin du Guerrier Français et la destruction de la famille française catholique traditionnelle.

     

     

    La Russie, grâce à sa nouvelle loi, fait, en même temps, la promotion de l’Église orthodoxe, et donc de la Russie de souche, et  celle du mariage traditionnel, donc de la virilité.

     

     

    La Russie, un peuple patriote, ayant foi en ses traditions, ayant conservé le sens du sacré, fier de ses guerriers  qui repoussent l’invasion islamique.

     

     

    Références

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Adhésion de la Turquie à l'UE

    POIDS DES MOTS, CHOCS DES MENSONGE
    L'ouverture des négociations pour l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, ce 3 octobre, a été l'occasion de longs développement dans la presse. Pour certains, c'est le poids des mots qui prévaut, pour d'autres, le choc des mensonges. C'est le cas notamment de Paris Match qui traite d'Istambul comme du mariage de la fille ainée de Bernard Arnault.
    Quoiqu'en dise à la une Paris Match (29/9), son dossier n'est pas un reportage sur la Turquie, c'est le cahier jet-set de la semaine. Ses 13 pages intitulées" dossier culturel " et titrées " La Turquie et l'Europe" sont même, dans la flagornerie mensongère, au-delà de ce qu'on peut imaginer pour un publi-reportage. L'intro donne d'ailleurs le ton: " Le 3 octobre s'ouvrent à Bruxelles les négociations pour l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Le Match de Paris s'est rendu à Istanbul. Et il n'en revient pas! Comment envisager l'avenir sans cette merveille! ".
    Sauf à imaginer que Match milite pour la partition et l'autonomie d'Istanbul, ce reportage est d'une rare malhonnêteté. Non que ce que l'on y dit il soit faux en soi, mais c'est à peu près aussi loyal que de prétendre montrer la vie des Français en suivant le shopping d'Arielle Dombasle dans les boutiques de l' avenue Montaigne, à Paris, ou une soirée sur le pont d'un yacht à Saint-Tropez.
    " Istanbul n'est pas une mosquée, c'est une fête "
    Match le dit : Istanbul " est désormais la plus grande ville d'Europe. Elle frôlera bientôt les 15 millions d' habitants. Et c'est toujours la plus spectaculaire. Ainsi que la plus vivante". A quoi il aurait fallu ajouter qu'Istanbul n'est pas la Turquie, et que, à Istanbul même, le Bosphore et la Corne d'Or séparent des mondes qui ne se ressemblent et ne se fréquentent pas plus que le Val Fourré et Neuilly-sur-Seine. Mais Match, à l'évidence, n'est pas plus allé voir les Turcs que la Turquie. Il est allé " sur les plateaux de la télévision, chez les éditeurs, dans les boîtes de nuit, au musée d'Art moderne, au patronat ou parmi les diplomates" . Il a suivi des comédiennes, des écrivains et des mannequins, vécu 24 h dans le sillage" d'une fashion victime " qui passe de Nisantasi, " le quartier hyper snob côté européen ", aux plages de la rive asiatique du Bosphore, semblables" au Nikki Beach de Saint-Tropez", avant d'aller dîner" au restaurant designé (sic) par Philippe Starck". Les reporters de Paris Match n'ont pas dû franchir le pont de Galatha. Ils n'ont pas poussé jusqu'aux quartiers qui environnent le Grand Bazaar, là où ça grouille de monde, là où les femmes voilées se pressent entre les cireurs de chaussures et les porteurs, là où l'on fait la queue pour manger le poisson grillé dans les fumées suffocantes et les odeurs de gasoil. Ils n'ont pas vu l'Anatolie, pas vu la Cappadoce, pas vu les charrettes et les ânes, seulement " les 4x4 et les Mercedes décapotables" .
    " Istanbul n'est pas une mosquée, c'est une fête" , écrit Gilles Martin-Chauffier, dont on se demande, à le lire, s'il n'avait pas un peu trop tiré sur le narguilé. Bref, Match avait une soupe à vendre, il nous l'a vendue. On se demande juste qui l'a payée.
    Le dossier de Valeurs Actuelles (30/9) est infiniment plus sérieux et s'ouvre sur ce constat : " l'hostilité à l'adhésion turque s' affirme partout en Europe ". Notre confrère s'appuie sur une enquête menée par l'institut Euro-baromètre qui, dépendant de la Commission de Bruxelles, " se trouve peu suspect, à ce titre, de militer contre l'élargissement de l'Union à la Turquie ". De cette enquête détaillée 30 000 personnes ont été interrogées dans les 25 pays de l'Union -, il ressort que " 35 % seulement des citoyens consultés acceptent la perspective d'un élargissement vers l'Asie de l'Europe politique,. 52 % y sont carrément opposés, 13 % se déclarent sans opinion ". Plus intéressant encore est la répartition: " Parmi les plus hostiles figurent, sans surprise, l'Autriche (80 %), qui se souvient sans doute du siège de Vienne par les Ottomans, et Chypre, dont le nord du territoire a été envahi par l'armée turque en 1975 ... Mais les Allemands ne sont pas loin (74 %), imités par les Français (60 %), les Grecs (70 %) ou encore les Danois (62 %), les Belges (61 %) et les Estoniens (56 %) ". En fait, écrit Valeurs Actuelles, on voit bien que" le fossé entre les membres fondateurs de l'Union et les nouveaux adhérents n'est pas neutre : l' hostilité à l'élargissement vers la Turquie monte à 55 % chez les membres de l'ancienne Europe (84 % de la population de l'Union), contre 38 % seulement chez les nouveaux membres, dont certains, comme la Pologne [favorable à 54 %], semblent s'être donné pour spécialité de se démarquer de ceux qui les ont accueillis ... "
    Une identité européenne inséparable de la géographie
    La question fondamentale, dit le magazine, est de savoir" où en est le sentiment d'une identité européenne inséparable de la géographie". Sur ce point, les clivages politiques sont plus marqués. Ainsi, les "anti" ne tiennent à gauche " qu'une majorité relative: 49 % d'opposés contre 47 % de favorables. Mais à droite, c'est un raz-de-marée: 75 % d'opposition à une Turquie européenne (dont 70 % à l'UMP), contre 22 % regardant cette éventualité avec sympathie ". Dans le Figaro du week-end (11/10), Alain Lamassoure, secrétaire national de l'UMP pour les Affaires européennes, revient lui aussi sur cette question de la géographie (et donc de l'histoire !). Il écrit: " Juger européen un pays dont 95 % du territoire sont situés en Asie mineure, c'est admettre que l'Union européenne n'aura pas de frontières. Car au nom de quoi refuserait-on demain la Russie, l'Arménie, les pays du Caucase, Israël et le futur Etat palestinien, puis les autres riverains de la Méditerranée? "
    A ce contresens géographique s'ajoute un contresens démocratique, " le plus surprenant et le plus choquant pour tous, quelque soit le sentiment que l'on ait sur la candidature turque", dit-il. Non seulement il n'y a pas eu débat sur la question, mais jamais on a " ignoré aussi délibérément le sentiment profond exprimé par les opinions publiques ". Les Français, comme la grande majorité des pays membres de l'Union, ne souhaitent pas voir intégrer " un pays musulman de bientôt cent millions d'habitants, ayant des frontières communes avec l'Irak, l'Iran et la Syrie et des citoyens potentiels jusqu'aux confins de la Chine" (Valeurs Actuelles). Et ce n'est pas "l'occidentalisation" des mœurs de la jet-set stanbuliote qui changera quelque chose au problème, à savoir celui des frontières naturelles de l'Europe.
    TOPOLINE National Hebdo du 6 au 12 octobre 2005