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Méridien Zéro - Europe contre Occident
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Venezuela : Caracas rapatrie la quasi-totalité de son or placé à l’étranger
(Article publié le 31 janvier 2012)
Le Venezuela a rapatrié son dernier convoi d’or déposé à l’étranger, un plan annoncé en août 2012 par le président Hugo Chavez qui souhaitait notamment protéger des réserves estimées à 9 milliards de dollars des turbulences financières en Europe et aux États-Unis.

C’est la dernière phase de ce plan qui s’est déroulé de la Banque centrale du Venezuela (BCV), Nelson Merentes, lors de la réception du convoi à l’aéroport international de Caracas, selon des images retransmises par la chaîne de télévision officielle VTV.
Le Venezuela maintenait 211,35 tonnes d’or principalement dans des banques européennes, d’une valeur totale de 11 milliards de dollars, dont il a rapatrié la majeure partie en 3 convois. Plus de 80% de ces stocks étaient déposés au Royaume uni, principalement dans les coffres de la Bank of England.
C’est un acte de prudence financière, et aussi de souveraineté de détenir l’or ici comme nous l’avions toujours fait, a déclaré M. Merentes, rappelant qu’une bonne partie de ces réserves avait été déposée à l’étranger entre 1986 et 1992.
Le reste des réserves d’or à l’étranger (environ 50 tonnes) permettra au pays de réaliser certaines opérations commerciales pour lesquelles elles sont nécessaires, a-t-il précisé.Le pays sud-américain occupe le 15e rang mondial des réserves d’or, avec plus de 365 tonnes, selon des chiffres officiels. Parmi elles, 154 sont déposées à la BCV.
A l’été 2011, le président vénézuélien a également affiché son intention de récupérer quelque 6,2 milliards de dollars – en liquide ou en bons échangeables – conservés dans des établissements bancaires suisse, britannique, français et américains ou de les transférer vers des institutions de pays amis (Chine, Russie, Brésil).
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L’habit fait le moine – par NB
Est-il normal, que, parce qu’il se produit de temps en temps, très rarement, exceptionnellement, le contraire de l’évidence, il faille systématiquement nier toute évidence ? Non, bien sûr ! Et pourtant… L’HABIT FAIT LE MOINE.Les banques, leurs valets: les gouvernements, les valets des gouvernements: les médias, les valets des médias: les intellectuels et les valets des intellectuels: les enseignants tentent actuellement par tous les moyens possibles et imaginables de mondialiser la planète, c'est-à-dire de « bouilli-ifier » le genre humain.L’arme suprême pour ce faire est évidemment le « L’habit ne fait pas le moine, L’habit ne fait pas le moine, L’habit ne fait pas le moine, L’habit ne fait pas le moine, L’habit ne fait pas le moine, L’habit ne fait pas le moine, L’habit ne fait pas le moine, L’habit ne fait pas le moine » répété des milliers et des milliers de fois et à longueur de journée, de semaines, de mois et d’années. Ce proverbe est comme tous les proverbes : il est très caricatural, outré, à la fois faux et vrai et en l’occurrence plus faux que vrai, car en fait, l’habit fait le moine… et heureusement, mon Dieu heureusement !Cette volonté violente, forcenée de briser, d’effacer tout repaire physique dans le genre humain donne franchement dans la déraison.L'apparence n'est pas trompeuse.Elle peut l'être, mais c’est rare, très rare… mais en général elle ne l’est pas. Il faut s’en méfier bien sûr parce que beaucoup trichent pour masquer ce qu’ils sont véritablement, c'est-à-dire leur véritable apparence.Une apparence « feinte » est quelque chose d’assez exceptionnel. Ce qui veut dire que la tromperie n’est pas la règle et que l’apparence d’une façon générale renseigne à la seconde sur la personne ou l’être que l’on a en face de soi.En fait et pour tous les êtres vivants, ce que l’on voit, on le voit, ce qui est inquiétant est inquiétant, ce qui est rassurant est rassurant, tout simplement, comme dirait monsieur de La Palice et quoi qu’en pensent nos divins PENSEURS.Ils m’irritent quelquefois au plus haut point jusqu’à me mettre en rage, hors de moi.Cette façon de se poser continuellement en maîtres du savoir-vivre-en-ce-bas-monde comme si nous étions tous très cons, ainsi que leur manie de poser un raisonnement super-hyper-méga-compliqué sur chaque chose et de ne jamais vouloir regarder la réalité en face est absolument insupportable, ainsi que de se poser en divins contradicteurs de Dame Nature qui comme chacun sait ne leur arrive pas à la cheville.Quels CONS !Mais enfin bon Dieu de bon Dieu, si Dame Nature, ou le grand architecte ou le bon Dieu, comme on veut, a doté tous les êtres vivants de cette faculté de préjuger d’un danger ou d’un non-danger ce n’est pas pour rien !Allez leur dire à ces crétins, allez leur dire qu’il suffit de regarder et de voir. Mais ils en sont bien incapables… ils PENSENT !Souriez à un bébé et il va vous sourire, froncez les sourcils et il va pleurer… c’est comme ça, c’est spontané, instinctif, ça ne s’explique pas… c’est un mystère !Pourquoi a-t-on envie de caresser une biche ou de prendre un moineau dans sa main ? Pourquoi ? Mystère !Pourquoi n’a-t-on pas du tout envie de caresser une araignée, un serpent ou un crocodile ? Mystère !Pourquoi un lion ou un aigle nous impressionne fortement alors qu’une hyène ou un vautour ne fait que nous répugner ?Sans même le savoir, à leur seule apparence, on comprend aussitôt que ces derniers sont des charognards.Je me souviens d’un jour, tout enfant, où j’avais accompagné mon grand-père à la pêche au bord de la Garonne. Tout à coup je le vois qui ferre, sort de l’eau une espèce de petite anguille d’une vingtaine de cm et se met à la décrocher en rouspétant du plus fort qu’il pouvait : « Tiens, regarde-moi ça petit, cette saloperie ! »Il la jeta sur le sol. L’anguille se contorsionnait encore passablement et je l’empêchais de rejoindre l’eau du bout de mon bâton. J’étais étonné qu’il ne l’assomme pas. « Non, pas la peine petit, elle va crever toute seule, c’est une lamproie ! »Une lamproie ? C’était la première fois que j’en voyais une. Elle finit par mourir, mais dans son cas je préfère cent fois employer le terme « crever ».Quelle horreur cet animal ! Après l’avoir prise plusieurs fois dans mes mains et l’avoir examinée sous toutes les coutures j’étais révulsé. Sa simple vision me répugnait jusqu’à avoir envie de vomir. Pourtant j’avais l’habitude des anguilles, mais j’avais compris instantanément que cet animal, par sa seule « apparence », avait quelque chose de « monstrueux ». Mon grand-père voyant mon dégoût se saisit de l’animal et me l’expliqua. L’animal, mou comme une chique avait plein de petits trous ronds sur le côté qui étaient ses ouïes. Il avait deux petits yeux globuleux et glauques… mais ce qui était horrible, véritablement très laid c’était sa bouche : une énorme bouche par rapport à sa masse, toute plate, toute ronde, entièrement dirigée vers le bas, entourée d’une énorme lèvre violacée, toujours ouverte, béante, et à l’intérieur une cavité rougeâtre munie d’une multitude de petites dents en cercle.« Tu vois petit » me dit mon grand-père « cette bouche-là c’est une énorme ventouse… avec ça la lamproie se plaque à un poisson qui ne peut plus s’en débarrasser et avec toutes ces petites dents elle lui ronge les écailles et la chair pour lui sucer le sang ».La bestiole était franchement laide, répugnante et j’avais deviné toutes les explications de mon grand-père avant même qu’il n’ouvre la bouche. Cette fausse anguille avait tout l’aspect d’un parasite. Son « apparence » ne m’avait pas trompé.Plus tard, alors que j’avais 17 ou 18 ans, j’avais été très intrigué par une petite guêpe noire qui tournait autour de moi et se posait ici et là de temps à autres. Elle était étonnamment arrogante par rapport à ses congénères jaunes et noires, arrogante et laide, étonnement laide. Quelque chose de franchement antipathique, d'écœurant même se dégageait d'elle… sans doute cet immense appendice aussi long que son corps et qu’elle balançait fièrement au bout de son abdomen. Moche, franchement moche… Je n’avais pourtant rien contre les abeilles et les guêpes…mais celle-là avait une « apparence » tout à fait répugnante.Je filais aussitôt vers l’encyclopédie Littré en 20 volumes de la maison et apprenais ce que j’avais déjà compris : c’était une guêpe parasite, très courante qui pondait le plus naturellement du monde ses œufs à l’intérieur d’autres insectes ou de chenilles vivantes. Ses larves se développent tranquillement dans l’insecte en le dévorant vif petit à petit de l’intérieur. Charmant, non !Comme quoi l’apparence ne trompe pas. Elle nous renseigne instantanément.Je m’en suis encore aperçu récemment ou du moins ces dernières années. Comme je ne suis pas de première jeunesse j’ai bien évidemment vu « partir » beaucoup de monde dans ma famille, dans ma belle-famille et chez mes amis.
Chacun avait son caractère et, en fait, chacun portait sur lui ce qu’il était : jovial, morose, généreux, radin, fourbe, sensible, dur, nerveux, placide, vicieux, fouineur, droit… on lisait sur leur visage à livre ouvert. Quand on est heureux ça se voit, quand on est triste aussi, quand on a envie de pleurer ou de frapper aussi, même quand on a une idée derrière la tête… ÇA SE VOIT !Je les connaissais bien de leur vivant, très bien. Par contre une fois morts, quelques heures après… impossible de les reconnaître. Le caractère profond qui sous-tendait jusque-là les muscles de leur visage n’opérait plus et il n’émanait plus rien d’eux. Ils étaient lisses, inexpressifs… on ne les reconnaissait plus.Mon propre père, ma propre mère, quelques heures après leur mort me paraissaient presque étrangers. Ils n’avaient plus l’ « apparence » de ce qu’ils étaient.Quand on a un doute, bien sûr, il faut se méfier, mais en général, dans l’immense majorité des cas on peut et on DOIT se fier à l’ « apparence ».Elle est faite pour ça. Elle explique tout.Si l'on ne pouvait absolument pas s’y fier la vie serait d’une absurdité totale, pratiquement invivable.On n’éviterait plus les coléreux ou les jaloux et les sadiques en crises, les fous, les fanatiques, les fêlés de la cafetière, ceux qui préparent un mauvais coup, on n’aurait plus envie de protéger les siens, les hommes ne seraient plus attirés par les femmes, les femmes par les hommes, on ne verrait plus arriver les coups d’où qu’ils soient. C’est d’ailleurs un peu ce qu’il se passe aujourd’hui avec cette interdiction imbécile et monstrueuse d’antipathie ou de sympathie appelée très emphatiquement, très hautainement et avec tant de mépris : « délit de sale gueule ».On n’a pas besoin d’être un mirifique, un sublimissime, un divin PENSEUR pour comprendre.
Bien au contraire. Sans penser tout devient lumineux, tout s’éclaire.La Hollande est plus « évoluée » que la France. Allez-y et regardez les gens… vous comprendrez aussitôt. Idem pour l’Allemagne, idem pour la Scandinavie qui est plus évoluée que l’Allemagne.Idem pour l’Espagne qui est moins évoluée que la France. Idem pour l’Italie du nord qui est plus évoluée que l’Italie du sud. Idem pour le Maghreb et l’Afrique noire qui n’arrivent pas à décoller du moyen-âge ou de la préhistoire malgré notre aide colossale et permanente… allez-y, allez dans tous ces pays et regardez les gens… vous comprendrez aussitôt.Un aigle a une tête d’aigle parce que c’est un aigle, un européen a une tête d’européen parce que c’est un européen, un vautour a une tête de vautour parce que c’est un vautour, un arabe a une tête d’arabe parce que c’est un arabe, un primate a une tête de primate parce que c’est un primate, un noir a une tête de noir parce que c’est un noir.Je viens juste de me remémorer une émission très docte, à la télé, sur les échecs scolaires, échecs malheureusement pléthoriques chez nous.On y comparait notre système d’enseignement à celui de la Finlande, exemplaire dans ce domaine.Il y avait là tout un aréopage de PENSEURS émérites, qui, chevauchant leurs plus beaux raisonnements, étincelants de formules, jetaient négligemment au passage pour le vil peuple que nous étions des bouquets de joliesses à peine vendangées dans les vignes du vocabulaire.Ils nous expliquaient que… vu les horaires, vu les programmes, vu le système, vu les locaux, vu les rythmes, vu les éducateurs, vu les salaires, vu l’Histoire, vu le climat, vu les politiques, vu les budgets, vu mon oncle, vu que s’il en avait ce serait ma tante, et blablabli, et blablabla… et rien absolument rien sur les enfants, alors que la caméra s’était pourtant longuement promenée, et plusieurs fois sur les visages des petits finlandais, adorables, fins, gentils, éveillés, vifs, intelligents… RIEN ! C’était tabou… les PENSEURS l’interdisaient. Il ne fallait surtout pas parler des enfants.Alors je me suis levé d’un coup et me suis mis à engueuler bruyamment la télé : « Bandes de crétins, de gros cons, d’incapables ! Ça marche en Finlande parce qu’en Finlande il y a des finlandais, un point c’est tout ! Essayez le même truc en France et vous n’arriverez à rien ! »Ça n’a pas fait avancer le smilblick mais bon Dieu de bon Dieu que ça m’a fait du bien !!!Hé oui, c’est tout simple : l’Afrique est l’Afrique parce qu’en Afrique il y a des africains, le Maghreb est le Maghreb parce qu’au Maghreb il y a des maghrébins, l’Europe est l’Europe parce qu’en Europe il y a des européens.Et ce monsieur Hollande qui n’a pas l’air du tout de s’inquiéter de l’avenir du pays. C’est effrayant ! Au fait, avez-vous bien observé notre président? De quoi a-t-il l’air ?... Ah, je ne vous le fais pas dire !… et il n’a pas que l’air, il a aussi la chanson. Comme quoi, encore une fois les apparences ne trompent pas ! -
Chavez disparaît…la communauté chrétienne syrienne aussi
Ayant comme seul modèle révolutionnaire disait-il, la figure du Christ, Hugo Chavez est décédé hier des suites d’un cancer. De François Hollande à Vladimir Poutine, les hommages rendus à la mémoire du président vénézuélien ont été nombreux. Nous le notions sur ce blog en octobre dernier, alors que le grand oriental socialo-trotskyste Mélenchon tressait des couronnes à Chavez, « à l’inverse des extrémistes du FG, Chavez, partisan de la suppression de la loi liberticide du communiste Gayssot, au-delà de ses tics marxistes, de ses fautes, de ses outrances et de ses travers, est un homme libre qui n’hésite pas à tenir tête à l’Empire , aux lobbies , aux multinationales . Imagine-t-on Chavez , qu’on l’aime ou pas, remarquait Bruno Gollnisch, déclarer comme Mélenchon que le Parti Socialiste, c’est la gauche , que les voix de la gauche (doivent se reporter) sur le candidat de gauche le mieux placé ? Imagine-t-on le président vénézuélien passer à la caisse en cautionnant comme Mélenchon le système de fausse alternance droite mondialiste-gauche bruxelloise qui maintient les peuples européens sous la domination de l’oligarchie? Imagine-t-on Chavez dire comme Mélenchon qu’il ne faut pas sortir de l’UE et de l’euro ? Imagine-t-on Chavez, chantre de la révolution bolivarienne, assimiler comme Mélenchon, le nationalisme au fascisme et faire de la lutte contre les nationaux son cheval de bataille ? ». Chavez condamnait fortement, comme chacun le sait, les ingérences du Nouvel ordre mondial et contrairement également au FG et autres partis du Systéme, les menées visant à déstabiliser le régime laïc en Syrie.
Une guerre effroyable qui dure depuis bientôt deux ans dans ce pays, qui a fait déjà plus de 70 000 morts, dans laquelle les extrémistes djihadistes prennent une part chaque jour plus importante par rapport aux combattants dits « modérés », soutenus officiellement par Washington et les chancelleries atlantistes en Europe. Ainsi les combattants de la brigade internationale islamiste du Front Al-Nosra, qui souhaitent imposer la charia en Syrie, ont conquis ces dernières heures pour la première fois une capitale provinciale, Raqa.
Certes, le président syrien Bachar el Assad affirmait encore le 3 mars son optimisme : « Nous sommes en passe de l’emporter face aux rebelles », mais le terrorisme à grande échelle a mis le pays à genoux. Selon un communiqué de l’Onu publié aujourd’hui le seuil du million de réfugiés syriens aurait été est atteint, auxquels s’ajoutent «des millions de déplacés à l’intérieur du pays, et des milliers de personnes traversant les frontières chaque jour. » « La Syrie est entrée dans la spirale d’une catastrophe absolue », a déclaré le Haut Commissaire aux réfugiés des Nations unies (HCR).
Rania Abdel-Rahman al-Mulaifi, porte-parole de la délégation koweitienne au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, s’est officiellement inquiété de ce que l’agriculture syrienne ait été détruite à 50%, ce qui risque de provoquer une catastrophe alimentaire. C’est aussi le Koweït qui a accueilli fin janvier la Conférence des donateurs pour la Syrie, regroupant une soixantaine de pays qui ont promis de verser plus de 1,5 milliard de dollars d’aide humanitaire au peuple syrien. Tout en spéculant et/ou agissant en faveur de la chute du régime actuel, alors que selon les Nations unies, plus de la moitié des hôpitaux et un quart des écoles ont été détruits par les rebelles et autres « combattants de la liberté » anti-Assad…
Dans ce contexte, le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch, a réagi le 4 mars à l’embuscade qui en Irak a causé le mort de 48 militaires syriens. « Il est dommage que, comme nous avons prévenu, le conflit interne en Syrie commence à se propager à l’extérieur du pays en constituant une menace pour la sécurité des Etats voisins. Il est en outre très dangereux de voir des terroristes opérer de plus en plus librement dans l’espace transfrontalier » a-t-il déclaré.
Auparavant, M. Loukachevitch s’est inquiété également des décisions adoptées lors de la dernière réunion des « Amis de la Syrie » à Rome le 28 février, qui réunissait les pays soutenant les opposants au président Bachar el Assad. Il a été ainsi promis davantage d’aide politique et matérielle à l’opposition syrienne. Or, a affirmé le diplomate russe, « la communauté internationale est consciente du fait qu’il n’existe pas de solution militaire au conflit syrien. Et pourtant, à en juger par les informations que nous recevons, les décisions adoptées à Rome, ainsi que les déclarations qui y ont été faites, encouragent les extrémistes à s’emparer du pouvoir par la force, sans prendre en compte les souffrances du peuple syrien, inévitables dans un tel scénario. »
Témoin de cette hypocrisie ou au pire, de la naïveté confondante des occidentaux, le porte-parole du département d’Etat américain Patrick Ventrell, comme avant lui le secrétaire d’Etat américain John Kerry, qui à Rome a aussi promis 60 millions de dollars au profit de la « révolution » , a affirmé que si les Etats-Unis n’entendent pas livrer d’armes à l’opposition syrienne, les groupes de l’opposition considérés comme « modérés » pourraient les obtenir en provenance de pays tiers !
Cette capacité des rebelles qualifiés de « modérés » (sur quels critères objectifs ?) à l’emporter non seulement sur le parti Baas mais aussi au final sur les djihadistes n’est pas un scénario qui fait l’unanimité. Lundi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a averti que « la Syrie, théâtre d’une crise humanitaire d’envergure, pourrait devenir prochainement l’épicentre d’une crise stratégique aux proportions monumentales. La Syrie est un pays très pauvre, mais elle possède des armes chimiques, des systèmes de DCA et une série d’autres armements figurant parmi les plus meurtriers et les plus complexes au monde. Au fur et à mesure de l’effondrement du régime syrien, le risque que ces moyens tombent entre les mains des groupes terroristes devient très réel »
Bruno Gollnisch a averti depuis longtemps sur les conséquences très inquiétantes pour les chrétiens d’orient de la montée en puissance du fondamentalisme islamiste, des révolutions arabes plus ou moins instrumentalisées, et bien sûr de la déstabilisation des régimes laïcs, hier en Irak, aujourd’hui en Syrie. Minorités chrétiennes persécutées dans de nombreux pays, chacun connaît la situation subie par les coptes en Egypte par exemple.
Reprenant un dépêche de l’Assyrian International News Service, Daniel Hamiche sur le site de l’Observatoire de la christianophobie, indiquait que « forte de 2 millions d’âmes, la communauté chrétienne de Syrie, présente sur place depuis 2 000 ans, est victime de ce qu’un patriarche libanais a qualifié de grand exil qui se déroule en silence. Chaque semaine, des centaines de chrétiens syriens se réfugient au Liban voisin – le nombre total de Syriens réfugiés au Liban serait de plus de 920 000. Des villages entiers de chrétiens ont été vidés de leurs habitants, soit parce qu’ils en ont été chassés par les milices islamistes soit pour fuir leur arrivée annoncée. »
« Dans un texte daté du Carême 2013, Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas, indique qu’à Alep « la première ville chrétienne de Syrie a perdu plus de 65 % de ses fidèles », qu’ « Homs, la troisième ville de Syrie, a vu toutes ses paroisses du centre et des banlieues dévastées », qu’à « Damas, champ de combats, les paroisses de la couronne urbaine ont fermé leurs portes. Une cathédrale a moitié vide a accueilli le nouveau patriarche grec orthodoxe. À noter que les grecs orthodoxes qui forment 60% des chrétiens de Syrie, sont les plus touchés des Églises. Sans oublier les malheurs des autres régions martyres. »
Oui, Chavez avait bien raison de douter des bienfaits des manœuvres des docteurs Folamour du Nouvel ordre mondial, notamment lorsque l’on voit les résultats de leurs agissements sur le sort des plus vieilles communautés chrétiennes de la planète.
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Mali : grosses opérations de Gendarmerie à Gao
Dans la région de Gao, les armées française et malienne ont multiplié les opérations ces derniers jours. Avec un objectif simple : nettoyer les environs de la ville de Gao des dernières poches de combattants djihadistes. Et du coup, la Gendarmerie de Gao se remplit, se vide, sans compter ceux qu’on pensait y trouver et qu’y n’y sont pas.En effet, une cinquantaine de « présumés » islamistes ont été interpellés sur l’île de Kadji Dar es Salam, la semaine dernière. « Une vingtaine de personnes ont été relâchés », affirme le major El Moctar Iattara, à la gendarmerie de Gao, qui explique que rien n’a été retenu contre eux. En revanche, une dizaine d’hommes feraient l’objet de « sérieuses présomptions », poursuit le major Iattara, sans donner de détails. Leur cas sera présenté à un procureur de la République qui pourrait décider de les inculper. « Et la liste n’est pas close », promet le militaire malien, entre deux interrogatoires.Quatre combattants du MNLA, Mouvement national de libération de l’Azawad, avaient par ailleurs été faits prisonniers début février près de Ménaka, dont un cadre, Abdulkarim Ag Matafa. Ils auraient déjà été transférés à Bamako, il y a plusieurs jours.
Enfin, depuis 48 heures, la ville de Gao bruisse d’une rumeur : l’arrestation d’Aliou Mahamar, le commissaire islamique de la ville durant l’occupation. Plusieurs personnes affirment même l’avoir vu à bord d’un véhicule militaire. « Cela circule en ville mais c’est faux, dément le major El Moctar Iattara. On le recherche activement, entre Bourem et Bamba, mais nous ne l’avons pas encore arrêté » affirme-t-il.¢Avec RFI http://www.francepresseinfos.com/ -
Olivier Delamarche : « L’économie US c’est open bar »
Olivier Delamarche, du groupe Platinium Gestion, le 5 mars 2013 sur BFM Radio, met les points sur les i, dans l’émission “Intégrale Placements“, face à Guillaume Sommerer.
« Aux États-Unis, les données économiques ne sont pas bonnes, l’accord sur les coupes budgétaires a échoué, l’économie est en panne mais, avec le Quantitative Easing illimité, ils ont des liquidités pour jouer, donc pourquoi se poser des questions ? Bernanke est un fou dangereux qui injecte 85 milliards par mois. Le dollar va devenir un vrai billet de monopoly. De 2000 à 2008, les ménages américains se sont endettés de 1000 milliards de dollars par an. Maintenant ils sont surendettés et c’est l’État qui met cela dans le PIB, mais l’État est arrivé au bout… »
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La Voix de la Russie relate la visite de Flanby à Moscou…
Si la France s’enfonce, ne serait-pas parce qu’elle le veut un peu ? Visite de François Hollande en Russie : quand la diplomatie cède le pas à l’idéologie. Conséquences de l’intervention française en Libye et au Mali : la fin des échanges franco-brésiliens, au plus grand profit de la Russie. La France, le Paradis des politiciens : sang contaminé ou amiante, jamais coupables. Entretien avec Marion Maréchal-Le Pen : la benjamine de l’assemblée nationale, seule élue du Front National, pour un rapprochement avec la Russie. Colloques sur Pierre le Grand : le créateur de la Russie moderne, c’est à Paris, à la fin du mois de Mars. Chômage : Hollande va faire encore mieux. Marche pour la défense des enfants russes adoptés à l’étranger : 12 000 personnes dans les rues de Moscou. Elections en Italie : c’est une grande claque pour Bruxelles et pour Goldman Sachs. Syrie : les assassins n’arrivent plus à faire valoir leur point de vue…
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Méridien Zéro - Hugo Chavez ?
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Appel pour la paix en Syrie
Voici bientôt deux ans que les pouvoirs publics et les médias occidentaux dirigent un concert d’accusations contre le Chef légal et légitime de l’Etat syrien, contre son gouvernement et contre l’armée de son pays. Ils cherchent ainsi à faire passer la victime pour le coupable, comme ils l’ont fait en Libye, comme il l’avaient fait précédemment pour d’autres Etats libres et indépendants. Car des bandes armées illégales, plus ou moins organisées, venues pour certaines de l’étranger, sèment la terreur en Syrie. Quoi de plus normal, pour le régime légal d’un pays, que de combattre une rébellion avec sa police et son armée ? Au regard des principes élémentaires du droit public, seuls garants d’une paix relative entre les nations, ceux qui sont à la tête d’un Etat n’ont-ils pas précisément pour premier devoir de protéger leur population des agressions intérieures et extérieures ? Le maintien de l’ordre n’est-il pas la première mission de l’Etat ? Que feraient les gouvernements de nos pays, si une partie de leur population prenaient les armes pour combattre leur gouvernement légitime avec l’aide de pays et de mercenaires étrangers ? Ne feraient-ils pas intervenir leur police et leur armée ? Et démissionneraient-ils sans rien dire comme ils le demandent au gouvernement légitime syrien ?
En vérité la Syrie n’est pas seulement victime d’une agression armée, mais également, de manière évidemment concertée, sur la scène internationale, d’une vaste opération de propagande médiatique d’agitation, de désinformation systématique (certaines images sur la prétendue répression de l’armée régulière n’étant même pas prises en Syrie) et de provocation. Le but de cette propagande est, au mépris le plus éclatant du droit international, d’encourager l’insurrection, de nourrir une guerre civile, de dénier, par la diabolisation, toute légitimité au pouvoir légal, et de se poser en juge et en bourreau.
Car ce sont bien les mêmes Etats, leurs serviteurs et leurs alliés (comme les régimes de l’Arabie Saoudite et du Qatar, monarchies absolutistes, sanguinaires et intolérants pour leurs propres populations autochtones), qui d’un côté se posent en Juges du gouvernement syrien et de l’armée régulière syrienne, et qui de l’autre encouragent, financent et arment les mercenaires, souvent étrangers, qui se livrent aux destructions et aux violences contre la population civile et contre lesquels lutte l’armée régulière syrienne. Les vrais criminels sont ainsi ces gouvernements occidentaux et leurs fantoches d’Arabie Saoudite et du Qatar. Ils ont déclenché, entretiennent et perpétuent cette guerre fratricide. Sans leur intervention et leur aide aux groupes rebelles et mercenaires il y a longtemps que l’ordre aurait été rétabli en Syrie et que les médias occidentaux ne pourraient plus se livrer à leur propagande et à son macabre décompte quotidien.
Les pouvoirs occidentaux ont profité des vents de révolte qui soufflaient dans certains pays musulmans pour provoquer une rébellion armée dans d’autres pays dont les dirigeants avaient le seul tort de leur déplaire politiquement pour n’être pas leurs obligés. Ces gouvernements occidentaux, avec certains médias serviles, entendent profiter des situations conflictuelles et difficiles qu’ils ont générées, pour dénoncer les pouvoirs légitimes de ces pays, les discréditer et finalement les combattre militairement. Ils n’hésitent pas pour cela à utiliser le mensonge et la désinformation, rendant systématiquement les pouvoirs en place et leur armée responsables d’exactions commises par les agresseurs extérieurs eux-mêmes.
Ignorants, lâches ou sans scrupules, participent de cette propagande insidieuse, en Europe, au Moyen-Orient et ailleurs, sous la bienveillante attention des Etats-Unis, des politiciens, des journalistes, des intellectuels, des juristes, tous croyant pouvoir impunément parler au nom du bon droit et du combat du Bien contre le Mal, avec l’arrogante certitude de l’unanimité.
Certitude erronée. Les signataires de la présente, avocats de différentes nationalités, ne prétendent pas s’immiscer dans les affaires intérieures syriennes, mais entendent exprimer, au nom de la seule raison et de l’honneur de l’esprit humain, leur honte et leur réprobation de tels procédés. Nous apportons notre soutien au gouvernement syrien dans sa juste lutte contre l’agression intérieure et extérieure dont il est victime. Nous dénonçons toutes les aides et soutiens extérieurs à ces vauriens, semeurs de troubles et de morts que l’Occident nous présente comme « armée syrienne libre ». Nous nous engageons à tout mettre en œuvre pour aider le gouvernement Syrien à défendre la légitimité de son autorité et à faire la vérité sur cette vaste agression dont la seule victime est son peuple dont, comme il l’a fait précédemment en Irak, en Afghanistan, en Lybie, l’impérialisme occidental ose dénoncer la souffrance alors que c’est lui qui en est la cause.
1er Mars 2013
Liste des signataires
A ce jour l’appel a été signé par 10 avocats de 4 pays occidentaux.
Bruno BARDECHE, avocat au Barreau de Paris, André CHAMY, avocat au Barreau de Mulhouse, Fabrice DELINDE, avocat au Barreau des Hauts de Seine, Eric DELCROIX, ancien avocat au Barreau de Paris, Pascal JUNOD, avocat au Barreau de Genève, Henri LAQUAY, avocat au Barreau de Bruxelles, Philippe MISSAMOU, avocat au Barreau des Hauts de Seine, Bernard RIPERT, avocat au Barreau de Grenoble, Stefano SUTTI, avocat au Barreau de Milan, Damien VIGUIER, avocat au Barreau de l’Ain.
CONTACT : appeldu1ermars2013@outlook.comLien permanent Catégories : actualité, anti-national, géopolitique, international, lobby 0 commentaire -
Armes de destruction massive : Colin Powell accuse la CIA de l’avoir trompé
Il y a dix ans, le secrétaire d’État américain prononçait à l’ONU son discours sur les armes de destruction massive en Irak . Les « preuves » qu’il avancait se sont révélées fausses pour la plupart. À l’occasion de la publication de son livre J’ai eu de la chance aux éditions Odile Jacob, il revient sur cet épisode et sur la politique étrangère de son pays. Entretien exclusif avec Colin Powell.
Le Nouvel Observateur : Le 5 février 2003, vous avez prononcé à l’ONU votre « célèbre » discours sur les armes de destruction massive en Irak, dans lequel vous énonciez des « preuves » qui, pour la plupart, se sont révélées inexactes. Dix ans plus tard, vous écrivez dans votre nouveau livre que ce discours restera une « tache » dans votre carrière et que vous vous souvenez de ce 5 février aussi « profondément » que du jour de votre naissance. Pourquoi ?
Colin Powell : Il est très dur d’oublier un tel moment surtout quand on vous en parle chaque jour pendant dix ans ! Depuis que j’ai découvert qu’un grand nombre d’informations que l’on m’avait fournies étaient inexactes, je ne cesse de me demander : qu’aurais-je dû faire pour éviter cela ? Pour ma défense, je dirais que je n’ai eu que trois jours pour préparer cette présentation et que nous avions un très grand nombre de documents à analyser.
Pourquoi seulement trois jours ?
Le problème était le suivant : le président Bush m’a demandé de présenter nos preuves à l’ONU à partir d’un texte rédigé par un conseiller du vice-président Cheney. Or, quand j’ai demandé aux services de renseignement des éléments concrets pour étayer certaines parties de ce document, ils m’ont répondu qu’ils n’avaient jamais vu ces informations-là ! Il fallait donc repartir de zéro et écrire un autre discours. J’ai dit au président que j’avais besoin de plus de trois jours, mais il m’a répondu qu’il avait déjà annoncé au monde la date de ce discours à l’ONU, qu’il ne pouvait pas la reculer.
Le fait que le texte écrit par le bureau du vice-président était si étrange ne vous a-t-il pas alerté ? Ne vous êtes-vous pas dit : on essaie de me manipuler ?
Non, pas vraiment. J’étais déçu mais je ne paniquais pas : la CIA allait m’aider. Je suis allé au siège de l’Agence, et grâce aux informations fournies par son patron, George Tenet, j’ai pu bâtir le discours. Remarquez que j’y ai mis moins d’éléments controversés que le président, Condi Rice ou Rumsfeld avaient déjà utilisés publiquement et à plusieurs reprises. Le bureau de Cheney, par exemple, insistait pour que je parle des liens supposés entre Saddam Hussein et Al-Qaida, que le vice-président avait souvent évoqués. Mais, comme les éléments n’étaient pas probants, je ne l’ai pas fait. J’ai également très peu parlé du programme nucléaire.
Mais sur le reste aussi, le chimique et le biologique, les « preuves » étaient fausses.
Oui, mais ce n’était pas un mensonge délibéré de ma part. Je croyais à ce que je disais. Tout le monde, le président, les membres du gouvernement et le Congrès y croyaient. Le président m’a choisi parce que j’étais le plus crédible vis-à-vis de la communauté internationale, mais, encore une fois, je ne faisais que transmettre ce que les seize agences de renseignement disaient. Et je pense que si vous aviez été à ma place et que vous aviez vu les documents que l’on m’a présentés vous auriez cru à tout cela, vous aussi. Évidemment je pensais que la CIA avait vérifié ses informations. Aussi, quand, quelques semaines plus tard, l’Agence nous a dit que l’« information » sur les laboratoires biologiques ambulants venait d’Allemagne et qu’aucun agent américain n’avait interrogé la source principale de ce canular, j’ai été stupéfait.
George Tenet, le patron de la CIA, vous avait-il dit que les Allemands l’avaient prévenu du manque de fiabilité de cette source ?
Non et je ne sais toujours pas ce qu’il savait en réalité. Plus tard, il est apparu qu’un certain nombre de personnes dans les services de renseignement étaient au courant de cette alerte des Allemands et d’autres mises en garde. Ils ont dit : « Nous sommes allés voir Tenet mais il ne voulait pas nous écouter. » Est-ce vrai ? Je ne sais pas. En tout cas, lors de ma présentation à l’ONU, je voulais qu’il soit à mes côtés, que la présence du patron de la CIA signifie au monde que ce que je disais reflétait ses conclusions. Dix ans plus tard, Tenet n’a toujours pas reconnu que celles-ci étaient fausses ! Pas une fois, il a expliqué pourquoi ses services avaient écrit, par exemple, que Saddam Hussein avait des centaines de tonnes d’armes chimiques, « dont la plupart avaient été fabriquées l’année passée » alors qu’il n’en possédait pas un gramme !
Il y a quelques années, vous avez dit qu’une commission du Congrès devrait enquêter sur tout cela.
Passons à un autre sujet, voulez-vous ?
Propos recueillis à Washington par Vincent Jauvert-Le Nouvel Observateur
Article publié dans Le Nouvel Observateur du 28 février
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