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immigration - Page 1102

  • Malika Sorel : « Pourquoi la loi El Khomri est communautariste »

    Malika Sorel révèle un aspect peu connu de la réforme du Code du travail ; celle-ci affirme « la liberté du salarié de manifester ses convictions, y compris religieuses ». Pour Malika Sorel, [Figarovox du 10.03] les entreprises seront désormais soumises aux pressions communautaristes. D'autres considérations de fond nous rapprochent de cette analyse de Malika Sorel, notamment s'agissant de son rejet de l'idéologie européiste et s'agissant de son attachement aux frontières et à la nation.  LFAR 

    L'intention était louable. Il s'agissait de faire subir une cure d'amaigrissement à un code du travail devenu obèse au fil du temps. De le rendre plus simple, plus accessible et compréhensible. Mais on se retrouve au final avec un outil de déstabilisation massive.

    Le respect des commandements religieux posés comme principe supérieur à tous les autres

    Dans ce projet de loi travail, chose étrange, un point fort préoccupant est passé sous silence. Nul - ou presque -, ne dénonce en effet la réaffirmation de ce qui n'est autre qu'une insécurité juridique, aussi bien pour les entreprises que pour les salariés. Dans son préambule, le projet de loi travail dit El Khomri pose comme principe essentiel le respect des commandements religieux. La liberté de pratique est totale et c'est à l'entreprise qu'il revient de motiver toute limitation ou restriction en la matière. C'est ainsi que l'article 6 stipule que « la liberté du salarié de manifester ses convictions, y compris religieuses, ne peut connaître de restrictions que si elles sont justifiées par l'exercice d'autres libertés et droits fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de l'entreprise et si elles sont proportionnées au but recherché. »

    Comment les entreprises peuvent-elles accepter de se laisser ainsi passer la bride, alors même qu'elles sont aux premières loges pour constater et déplorer la montée en puissance, ces dernières années, des demandes liées à la pratique religieuse?  Ces dernières ont même conduit au doublement du nombre de conflits, au sein des entreprises, en seulement un an, comme en atteste l'étude publiée en avril 2015 par l'Observatoire du fait religieux en entreprise et l'Institut Randstad. Si les patrons le déplorent, c'est qu'ils savent à quel point ces conflits entravent la cohésion des équipes et peuvent engendrer un climat délétère au sein de l'entreprise, sans compter le risque de glissement de certaines équipes vers un fonctionnement communautaire, comme cela a pu être constaté entre autres à la RATP. Quant aux Français, selon une enquête IFOP de décembre 2015, ils sont 76 % à se déclarer favorables à l'interdiction du port de signes religieux ostensibles dans les entreprises privées.

    À défaut d'instaurer la neutralité religieuse en entreprise, tant attendue aussi bien par les patrons que par les salariés, il eût fallu, faute de mieux, que ce projet de loi Travail ne mentionne rien à ce sujet pour ménager aux entreprises la possibilité de se doter d'un règlement intérieur qui leur permette de se protéger, comme ont su le faire aussi bien l'entreprise Paprec que la crèche Baby Loup.

    Dans le rapport « De la neutralité religieuse en entreprise » que le Haut Conseil à l'Intégration avait remis au Premier ministre en septembre 2011, nous faisions déjà état de la gravité d'une situation à laquelle il convenait de remédier, pour peu que l'on soit attaché à ce que les entreprises ne se transforment pas en champs de bataille. La vraie question est là, et elle pose celle de l'utilité du politique lorsqu'il en vient à installer les conditions du conflit.

    Le salarié « mouchoir jetable »

    Cette loi Travail prétend rendre plus facile d'accès le CDI, en lieu et place du CDD. Or, lorsque l'on y regarde de plus près, ce qui est proposé est ni plus ni moins que la transformation du CDI en contrat précaire. Il suffira en effet que le carnet de commandes s'allège suite à une évolution de conjoncture ou même simplement à des erreurs de positionnement marketing de la part du management, pour que le CDI puisse prendre fin. il s'agit donc tout bonnement d'un CDIP, ou CDI Précaire. Nous connaissions déjà les salariés variables d'ajustement qui trinquent - souvent seuls - pour les erreurs de leur patron lorsque ce dernier n'a pas su anticiper les transformations de son environnement, ou s'il a commis des erreurs de gestion. Voici l'ère nouvelle du salarié « mouchoir jetable », qui ne constitue en rien un progrès. Ce projet de loi Travail est bien trop déséquilibré et injuste pour être adopté.

    Dans une entreprise, tout comme dans une famille ou une nation, le lien de confiance est primordial. Il est le principal moteur de tout engagement à faire, et surtout à bien faire. Un salarié qui travaille avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête ne peut donner le meilleur de lui-même. Entreprises comme salariés se trouvent perdants en fin de compte. Eu égard à la situation anxiogène dans laquelle de nombreux Français sont plongés, il n'est pas possible, aujourd'hui, d'exiger d'eux davantage. Il faut au préalable restaurer un climat de sécurité et retisser les liens de confiance.

    Chat échaudé craint l'eau froide

    Les élites politiques dirigeantes nous assurent que cette loi Travail ouvrirait la voie à la relance de l'emploi. Nul n'en apporte la preuve formelle mais il nous faudrait, une fois encore, les croire sur parole, comme nous les avons crues pour le projet d'élargissement de l'Union européenne, qui devait nous ouvrir la voie de la prospérité et de la paix. Force est de constater qu'en guise de prospérité, de plus en plus d'Européens vivent dans l'angoisse du lendemain et que les classes moyennes vivent dans la hantise du déclassement. Quant à la paix, elle n'a jamais été aussi précaire. Nos élites nous demandent désormais de nous habituer à vivre durablement avec la menace d'attentats comme ceux du 13 novembre, et même de plus grande ampleur. Le Président de la République n'a-t-il pas lui-même déclaré que la France était en guerre ? C'est l'un des rares domaines, peut-être même le seul, où il ne se soit pas trompé.

    Si l'Europe vacille et que tant de repères s'écroulent autour de nous, c'est parce que nous n'aurions pas poussé assez loin l'intégration européenne, de même que pour résoudre le problème du chômage, nous n'aurions pas poussé assez loin la « flexisécurité ». Pour l'emploi, la réponse serait la loi El Khomri, et pour l'Europe, l'enterrement des nations qu'appellent de leurs vœux tant de dirigeants européens qui, dans un remake des Bourgeois de Calais, abandonnent les clés de nos frontières à la Turquie tout en déposant à ses pieds, en guise d'offrande, quelques milliards d'euros et la suppression des visas pour ses 75 millions de ressortissants.

    Est-ce en augmentant les doses du traitement que l'on peut espérer en faire disparaître les effets secondaires indésirables ? Si un tel conseil vous était prodigué par votre médecin, persisteriez-vous à placer votre santé et votre bien-être entre ses mains ? Comme le disait si bien Octave Mirbeau: «Les moutons vont à l'abattoir. Ils ne se disent rien, eux, et ils n'espèrent rien. Mais au moins ils ne votent pas pour le boucher qui les tuera, et pour le bourgeois qui les mangera. Plus bête que les bêtes, plus moutonnier que les moutons, l'électeur nomme son boucher et choisit son bourgeois. Il a fait des révolutions pour conquérir ce droit. » Et vous, êtes-vous plus moutonnier que les moutons ? 

    Malika Sorel-Sutter    

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La République Démocratique du Congo prône la remigration à sa diaspora : un bureau ouvert à Paris pour organiser le retour au pays

    La Maison des Congolais à l’Étranger s’est ouverte rue Léon, dans le 18ème arrondissement de Paris. L’inauguration s’est faite le 20 février 2016 en présence de Luboya Mukadi Kaba, président de la Chambre du commerce et de l’industrie (CCI) de la République Démocratique du Congo (RDC), venu spécialement de Kinshasa pour l’occasion. Il est le président de cette première Maison des Congolais à l’Étranger et a pour objectif de ramener les Congolais au pays.

    Louise Kibassa Maliba, « coordinatrice » de la Maison, explique que cette association propose « d’accompagner les ressortissants congolais qui vivent en France et qui formulent la volonté de rentrer au pays. »

    Selon elle, il y a environ 70.000 ressortissants congolais vivant en France. Cette association espère en convaincre la moitié de rentrer au Congo. La remigration n’est pas seulement un concept prôné par les Européens qui veulent inverser le processus migratoire. La remigration apparaît également comme la solution pour dynamiser des pays en voie de développement.

    Les candidats au retour au pays seront accompagnés dès leur entrée dans les locaux parisiens jusqu’à leur atterissage au Congo. « Ce qui est primordial, c’est qu’ils aient un projet professionnel. À partir de ce moment, on s’occupe de la plus grande partie des démarches : l’aide pour trouver des financements, l’accompagnement sur place par des experts et un hébergement pendant quelques jours dans les locaux de notre association à Kinshasa. », insiste  Louise Kibassa Maliba.

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  • 5000 autrichiens ont manifesté contre l’invasion, hier à Vienne

    Traduction de l’article de New Observer.
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    Plus de 5000 autrichiens sont descendus dans les rues de Vienne hier en réponse à l’appel du FPÖ – un parti autrichien – pour manifester contre les centres pour envahisseurs non-blancs dans la ville.

    D’après un communiqué publié sur le site internet du FPÖ Vienne, les « citoyens de Vienne ne seront plus ignorés scandaleusement ».

    [ndt : on se demande bien pourquoi une manifestation pacifique ferait réagir le régime… Cela peut être utile pour se compter, mais ça n’a aucun effet politique concret, soyons sérieux.]

    « Lors de la manifestation du FPÖ d’aujourd’hui, plus de 5000 viennois ont marché pacifiquement contre les innombrables ‘centres d’asile’ dans la capitale fédérale », a aussi indiqué le communiqué.

    Lors de la manifestation, le chef du FPÖ, Heinz-Christian Strache, a déclaré à la foule : « Les citoyens ont été tenus de tolérer la folie socio-politique de la politique d’asile bâclée du gouvernement depuis des mois. »

    « N’oublions pas aussi les agressions violentes quasi-quotidiennes commises par les réfugiés et les demandeurs d’asile contre notre peuple. Tant du point de vue social que financier, ce sont les viennois qui doivent porter ce fardeau, et ils ne l’acceptent pas. »

    Johann Gudenus, maire adjoint de Vienne et membre du FPÖ, a aussi participé à la manifestation. Il a déclaré que la « culture de l’accueil verte-rouge » (en référence à la coalition dirigeante de la ville entre le parti socialiste autrichien et les verts) est la « cause derrière l’urgence sécuritaire à laquelle fait maintenant face Vienne ».

    Le chef du FPÖ à Liesing, quartier de la périphérie de Vienne, le conseiller municipal Wolfghang Jung, a révélé que le parti y avait collecté plus de 7000 signatures contre le centre pour envahisseurs local.

    Précedemment, le journal Krone avait révélé avait révélé que, selon des statistiques officielles de la police judiciaire autrichienne (la Bundeskriminalamt),la moitié des « demandeurs d’asile » ayant envahi l’Autriche de 2003 à 2014 avait été inculpés pour des crimes et délits.

    Ces crimes ont été commis principalement par les envahisseurs originaires d’Algérie (155 pour 100 demandeurs d’asile), de Géorgie (151) et du Nigéria (129). Ces statistiques n’incluent pas l’année 2015, lors de laquelle la plupart des envahisseurs sont arrivés.

    https://blancheurope.wordpress.com/2016/03/15/5000-autrichiens-ont-manifeste-contre-linvasion-hier-a-vienne/

  • JT du Mardi 15 Mars 2016 : Politique / Loi travail : dialoguer, c’est reculer !

  • Le double jeu de la Turquie

    L’Union européenne joue un jeu très dangereux avec la Turquie. Croyant pouvoir se fier à cet allié bien encombrant, prisonniers de leurs mensonges, de leur bêtise et de leur lâcheté, les dirigeants européens se trouvent incapables d’être fermes avec les Turcs.

    La Turquie islamiste d’Erdogan porte une lourde responsabilité dans la tragédie syrienne. Alliée inconditionnelle de l’Arabie Saoudite, des États-Unis et des rebelles extrémistes sunnites luttant contre le régime de Bachar El-Assad, la Turquie semble être devenue un allié plus qu’encombrant pour l’Union européenne. Ennemis héréditaires des Peshmergas kurdes, pourtant principaux adversaires à Daesh, les Turcs, malgré nos timides recommandations, n’hésitent plus à fragiliser directement les adversaires des islamistes et autres djihadistes opérant en Syrie.
    À présent que le drame syrien touche en pleine face le continent européen, avec la menace grandissante liée aux pseudo-réfugiés, la Turquie a trouvé un moyen de pression supplémentaire pour faire plier nos faibles politiques. Rackettant sans aucune honte les États européens, sous la promesse, jamais tenue, de contrôler et réguler la masse de migrants transitant par son territoire, les dirigeants turcs démontrent, par leurs actions et leurs demandes successives, la dangerosité qu’il y a à être dépendant d’un tel pays.

    Pourtant, l’Union européenne ne retient aucune leçon. Non seulement, elle minimise grandement les faux pas et les trahisons de notre soi-disant allié turc, mais en plus elle néglige, au détriment de la sécurité des peuples européens, la volonté hégémonique de la politique turque au Proche Orient et le prosélytisme islamiste des dirigeants turcs au sein des communautés turques établies en Europe occidentale.

    La France, dans tout ça, a pris la fâcheuse habitude de disparaître de la scène internationale pour laisser l’Allemagne d’Angela Merkel et les États-Unis de Barack Obama de décider pour elle. Absente des grandes décisions, la France du soldat Hollande abdique toute idée de souveraineté et désir d’indépendance face aux décisions de ses nouveaux maîtres.

    Il paraît tout bonnement incroyable que l’Europe puisse encore hésiter entre la Turquie de l’islamiste Erdogan et la Russie de Poutine. Le bourbier syrien, que nous avons entretenu avec la politique étrangère irresponsable de Laurent Fabius, démontre à tous les Européens l’incapacité de l’Union européenne à devenir un grand de ce monde. La France est devenue la simple banlieue de Berlin et cette dernière la nouvelle capitale d’une Europe malade, incapable de s’émanciper des directives américaines, même quand son avenir est en jeu !

    À quand une réaction salvatrice ? Au vu de l’ampleur du désastre, s’annonçant à la suite de la gestion calamiteuse de l’invasion de l’Europe par des clandestins venus en très grand nombre de pays musulmans, les patriotes européens ont vraiment de quoi s’inquiéter.

    Vincent Revel

    NDLR : L’article relatant la sortie du livre de Vincent Revel, Le chant de la terre, mentionnait sa page Facebook pour plus de détails.L’auteur nous fait savoir que celle-ci est momentanément bloquée, mais qu’il est toujours possible de le joindre par mail (vincentrevel9@gmail.com).

    http://fr.novopress.info/199403/double-jeu-turquie/#more-199403

  • Les Sans-nation et les Sans-peuple

    Il y a un extraordinaire paradoxe derrière la violence du débat sur la déchéance de nationalité que nous avons connu ces dernières semaines. On s’inquiète d’éventuels apatrides et on en affriquée tous les jours. Et treize à la douzaine.

    Le principal problème des sociétés européennes d'aujourd'hui, qui sont multi-culturelles de fait, c'est qu'un grand nombre des habitants qui composent ces États n'ont plus l'impression de faire partie d'un peuple et ne savent pas ce qu'est une nation. L'exemple vient de haut : depuis vingt ans, la l’hyper class internationale a pris l'habitude de considérer que ce qui se rapporte aux patries européennes est dérisoire et que n'existe au fond que la grande Europe, où les meilleurs, ceux qui ont réussi, sont avant tout des cosmopolites, des citoyens du monde, des Sans-nation et des Sans peuple.

    Certes, il y a eu quelques recrudescences imprévues du patriotisme, recrudescences particulièrement sensibles depuis les attentats de 2015. Le vote Front national est en lui-même un symptôme de ce que la Grande nation, comme on disait au XIXe siècle, ne veut pas mourir, sans fleurs ni couronnes, étouffée petit à petit par la réglementation bruxelloise. Si on met en route la machine à remonter le temps, il faut reconnaître que, malgré de tonitruantes déclarations contraires, c'est sous Nicolas Sarkozy, à l'époque où l'on avait cru bon de créer un ministère de l'identité nationale que cette identité nationale a été le plus mal comprise. Eric Besson, ex-socialiste, rallié à celui que l’on appelait « l'hyperprésident », avait déclaré à La Courneuve, au nom sans doute de ceux de sa caste : « La France n 'est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c 'est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n'y a pas de Français de souche, il n'y a qu'une France de métissage ». À la recherche de son identité, la France, par la voix d'un ministre chargé administrativement de cette identité, déclarait qu'elle n'était pas un peuple (il a fallu un ex-socialiste pour déclarer que le peuple n'existait pas), qu'elle n'était pas une langue (ne va-t-on pas tous parler anglais ?), qu'elle n'était pas une religion (il a suffi d'un siècle pour détruire le catholicisme français), qu'elle n'était pas un territoire, doué d'une âme prégnante, mais juste un espace, un hexagone... Le Français était l'inverse de tout cela, aucune identité d'origine ; il devait se considérer comme toujours déjà métissé. Son identité, voulait-on lui expliquer, c'est le mélange. Et l'agent du Mélange, c'est l'État, en particulier parce qu'il peut redistribuer à tous l'argent de ceux qui produisent et de ceux qui font.

    Cette perspective purement étatique est structurellement la nôtre. Eric Besson ne s'est pas trompé, même si, à l'époque, il avait éprouvé le besoin de faire un mea culpa après avoir offert cette page trop vraie au public. En réalité, il avait tout compris... Il avait dit, il avait avoué non pas ce que nous sommes mais ce que l'on veut faire de nous, à force dérègles, de normes et d'absence de transmission.

    Ce que l'on peut en conclure pour notre sujet ? La question de la déchéance de nationalité n'a aucun intérêt. Elle est plus formelle que réelle, plus juridique que vraiment identitaire. La question qui se pose n'est pas celle de savoir si l’on peut et si l'on doit déchoir de la nationalité française tel djihadiste qui n'a jamais eu la culture française et qui n'est français que pour l'administration internationale. La question c'est qu'en France nous sommes de plus en plus nombreux à vivre concrètement sans patrie. Il n'y a plus de références communes. Il n'y a plus de mœurs communes. La vie commune est constituée par une réglementation commune (réglementation scolaire, routière ou fiscale), que des consommateurs tous identiques, et donc idéalement

    déchus de leur identité, doivent respecter sous peine d'amende. Notre identité nationale, c'est en vivant dans cette société sans entrailles que nous en sommes déchus. Nous sommes déchus de notre culture commune, de notre foi commune,de notre langue commune (puisque l'État, par le biais de la réforme de l'orthographe veut se saisir de la langue). Nous sommes déchus aussi de notre mémoire commune, l'histoire n'existant plus que sous la férule de l'État enseignant. Si de plus nous étions, pour une raison ou une autre, juridiquement déchu de notre nationalité, ce serait bien l'occasion de parler de double peine.

    Mais je ne veux pas non plus verser dans le pessimisme le plus noir. Il est bien évident que cette situation difficile a son revers : ceux qui ont conscience d'appartenir à un peuple, quelle que soit leur origine, peuvent devenir français par la conscience, aujourd'hui comme avant-hier et sans doute mieux qu'hier. Comme dit le pape François, à l'époque archevêque de Buenos Aires : « La patrie est un don et la nation un devoir ». Et dans son premier entretien aux revues jésuites du monde en 2013, il explique ; « L'appartenance à un peuple a une forte valeur théologique. Dieu dans l'histoire du salut a sauvé un peuple. Il n'y a pas d'identité pleine et entière sans appartenance à un peuple ». Cette appartenance allait sans dire jusqu'ici. Aujourd'hui elle est devenue une tâche exaltante, un devoir sacré.

    Abbé G. de Tanoüarn monde&vie  24 février 2016

  • Action française : A Calais, soutien aux patriotes français

    L’Action française défend en toute circonstance l’intérêt national. Nous nous positionnons toujours au delà des partis qui gangrènent notre pays. Mais, lorsqu’un mouvement, de droite ou de gauche, œuvre pour une action de salubrité publique, l’Action française est présente pour souligner que le compromis nationaliste n’est pas un vain mot.

    Samedi 12 mars, des militants identitaires ont manifesté à Calais contre l’incurie de nos politique et la déferlante migratoire. Nous apportons notre soutien à cette action patriotique et courageuse qui se solde, une nouvelle fois, par la violence des forces de répression et de la prison ferme pour trois militants... Nous condamnons fermement les débordements des CRS dans une volonté de faire passer la violence d’état pour un acte légitime , au nom d’un gouvernement aux abois. Hannah Arendt l’évoquait déjà : "Un fonctionnaire, lorsqu’il n’est rien d’autre qu’un fonctionnaire, est vraiment un homme très dangereux."

    En dehors de toute préoccupation politicienne, à l’Action française, nous souhaitons traiter de l’immigration non en fonction des idéologies, des modes ou des préjugés, mais au regard du seul critère de l’intérêt national, dans un double souci de paix et de justice sociale. C’est sur la prescription « A Rome, fais comme les Romains » que reposent les fondements de notre civilisation. La frontière, le chemin de ronde, chez les Romains, est la condition de la loi. Dans la cité moderne, les frontières sont protectrices. La xénophilie ne vaut pas davantage que la xénophobie, la haine de soi n’est pas plus morale à la haine des autres.

    Si l’Action française dénonce une nouvelle fois l’immigration massive, c’est que cette dernière est le fruit d’une politique de déshumanisation. Le bien commun, qui est recherche d’harmonie, nécessite impérativement la réconciliation de l’homme et de la société dans laquelle il vit. Les solutions au problème de l’immigration sont à rechercher autour de cinq axes : une politique de retour ; une politique d’assimilation ; une politique d’intégration ; une politique familiale ; une politique de coopération.

    L’immigration est la conséquence du délitement complet de nos institutions : la crise politique majeure que nous traversons requiert d’urgence la restauration du politique. Nous disons NON à l’immigration massive !

    L’ACTION FRANÇAISE

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?COMMUNIQUE-A-Calais-soutien-aux

  • Immigration-invasion encouragée, patriotisme réprimé: ne nous voilons pas la face

    Nommer correctement les choses, oser décrire la réalité sans fard, est un préalable indispensable pour prétendre apporter des solutions aux maux qui assaillent notre pays. Ancien de la DGSE, Pierre Martinet était invité il y a deux jours du plateau de BFM.TV,  quelques heures après l’attentat revendiqué par Aqmi en Côte d’Ivoire qui a coûté la vie à quatre de nos compatriotes. « J’ai croisé le maire de Sevran sur un autre plateau de télévision disait-il, il ne voulait pas qu’on parle d’islamistes car il ne voulait pas d’amalgame avec l’islam. Nos politiques n’osent pas nommer le mal. Le terrorisme, c’est un moyen. L’idéologie est le moteur. C’est l’islamisme, l’islam radical, on peut l’appeler comme on le veut, qui est la menace. » Une menace qui est d’autant plus grande quand de nombreuses portions de territoire de nos nations européennes, occupées par des populations étrangères, sont en en voie de libanisation  accélérée. Invité le 3 mars dernier de l’émission Carrément Brunet sur RMC, Malika Sorel-Sutter (ancien membre du collège du Haut Conseil à l’Intégration et de sa mission Laïcité) évoquait  les conséquences à l’école de cette babélisation. Elle affirmait qu’un rapport sur le niveau des élèves en France, répondant au vœu du gouvernement d’expliquer la dégringolade enregistrée par les classements PISA, avait été tronqué. En l’espèce la mention sur le très faible niveau des élèves issus de l’immigration avait été effacée…

    Pour tromper les Français? Peut être. Mais aussi certainement pour ne pas stigmatiser… les gouvernements de gauche comme de droite co-responsables de l’immigration de peuplement. L’idéologie immigrationniste, imposée désormais au nom de l’impératif catégorique du« vivre-ensemble »,  tiers-mondise pourtant notre pays, paupérise sa population, marginalise lesFrançais de souche.

    En février 2014, Mme Sorel-Sutter, réagissant au rapport abracadabrantesque de Thierry Tuot portant notamment sur la lutte contre les discriminations, avait dénoncé un lobby immigrationniste dont le discours « consiste à attribuer la responsabilité de l’échec de l’intégration aux Français ». Ce sont ceux « qui entraveraient la réussite des immigrés et de leurs descendants et c’est à ce titre qu’il convient de lutter contre les discriminations. Des Français de souche européenne seront mis de côté uniquement parce qu’ils ne sont pas de la bonne ascendance biologique. C’est du racisme anti-Français. Oui, le pouvoir bascule vers la préférence étrangère. »

    Préférence étrangère et laxisme criminel dans la gestion des flux migratoires vont généralement de pair. Alexis Théas, juriste et universitaire, dénonçait la semaine dernière dans Le Figaro, « la loi n°2016-274 publiée le 8 mars 2016 au journal officiel », « texte fondamental (qui) bouleverse le droit des étrangers dans le sens de l’ouverture et de l’accueil. »

    Ainsi, « son article 59, élargit l’accès à la nationalité française par le droit du sol« , « modifie sensiblement le droit français de la nationalité ». « Il ouvre la nationalité française à leur majorité, aux personnes vivant sur le territoire français depuis l’âge de six ans et ayant suivi leur scolarité obligatoire en France (…) lorsqu’elles ont un frère ou une sœur ayant acquis la nationalité française (par le droit du sol)» Cette loi crée ainsi une nouvelle forme d’acquisition de la nationalité française, un droit du sol dérivé, indirect, transmis par le lien de fratrie, qui ne nécessite pas d’être né sur le territoire français, mais d’avoir un frère ou sœur devenu lui-même français par le droit du sol. »

    « Son article 13 concerne les personnes en situation irrégulière, malades sur le territoire français. Il prévoit en faveur de tout étranger malade et en situation illégale, un droit à la régularisationsi eu égard à l’offre de soins et aux caractéristiques du système de santé dans le pays dont il est originaire, il ne pourrait pas y bénéficier effectivement d’un traitement approprié» (…). L’intention est certes généreuse mais une telle mesure risque d’entraîner un appel d’air d’une ampleur inconnue. »

    « L’article 17 de la loi crée une carte de séjour pluriannuelle de quatre (ou deux ans) qui sera délivrée «au terme d’une première année de séjour régulier» (…). L’article 33 chamboule le dispositif de lutte contre l’immigration irrégulière » poursuit M. Théas. « Il supprime la rétention administrative de cinq jours pendant laquelle le préfet peut décider de garder un étranger en situation irrégulière en rétention, le temps d’organiser son départ. Celle-ci passe à 48 heures, une durée bien entendu insuffisante pour organiser le retour d’une personne dans son pays » sachant qu’ « aujourd’hui, seule une décision de reconduite à la frontière sur quatre prises par les préfets est appliquée (environ 15000 par an). »

    A contrario la sévérité la plus totale est de mise contre ceux qui s’élèvent contre cette folle politique migratoire. Lundi trois jeunes courageux militants de Génération identitaire ont été condamnés pour rébellion contre des CRS par le tribunal de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Ils avaient osé clamer leur ras-le-bol de l’invasion, en marge d’une manifestation interdite par la préfecture, qui s’est déroulée samedi 12 mars à Calais.

    Bruno Gollnisch s’est élevé dernièrement contre l‘interdiction par le pouvoir, désormais quasi systématique, des manifestations patriotiques, notamment à Calais. Il constate aussi que ce ne sont pas les militants de GI qui constituent une menace pour la sécurité des CRS et de nos compatriotes, mais bien certains immigrés particulièrement agressifs et vindicatifs                                                                                           (https://www.facebook.com/1527169097567078/videos/1687143768236276/), encadrés par les habituels idiots utiles d’extrême gauche. N’en déplaisent à Xavier Bertrand, ce gouvernement, Angela Merkel, Nicolas Sarkozy ou Martin Schultz.

    http://gollnisch.com/2016/03/15/immigration-invasion-encouragee-patriotisme-reprime-ne-voilons-face/

  • Franxit ? OUI !

    8566-Chard.jpg

    FRANCE (Présent 8566)

    8566P1.jpgLa possibilité accordée aux Britanniques de se prononcer pour ou contre l’appartenance de leur pays à l’Union européenne fait des envieux. Ceux qui voudraient en bénéficier en Europe, ce sont d’abord les Français. C’est ce qui résulte d’une enquête de l’université d’Édimbourg effectuée le mois dernier auprès de 8 000 électeurs dans six pays : Allemagne, France, Pologne, Irlande, Espagne et Suède.
    53 % de nos compatriotes souhaitent qu’on leur demande s’ils veulent continuer la folle course vers « une union toujours plus étroite », selon la formule des traités européens. Les Français sont les seuls à être majoritairement partisans d’une telle consultation pour leur pays (45 % en Allemagne, 47 % en Espagne, 49 % en Suède, 39 % en Pologne…) Cette étude, publiée le 10 mars, est la première à interroger les opinions publiques européennes à l’occasion de la consultation au Royaume-Uni.

    Si les Français sont majoritairement en faveur d’un référendum au sujet du Franxit, ils sont aussi les plus favorables à la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE. Comme si, faute de bénéficier du même droit, ils se réjouissaient de celui de leur voisin. Fort logiquement, c’est en France que l’on souhaite le plus mettre fin à la liberté de circulation en Europe.
    C’est aussi chez nous que 53 % de nos concitoyens veulent réduire l’accès aux aides sociales des étrangers. Au moins que l’on obtienne le peu que les Britanniques ont arraché au Conseil européen, à savoir un délai de quatre ans avant que ces étrangers aient les mêmes prestations que les nationaux !

    La classe politique française ne s’émeut guère du vœu des Français. Quoique les dirigeants des partis n’aient que les mots « démocratie », « concertation », « respect » à la bouche, aucun ne songe à interroger les électeurs pour savoir ce qu’ils veulent, sauf le Front national qui annonce un référendum sur l’euro, lié à l’UE. Ces mêmes partis s’étonnent ensuite de la montée en puissance des souverainistes, des nationalistes, qu’ils appellent « populistes » de façon péjorative. En l’absence de consultation directe, ceux qui veulent exprimer leur refus de cette Europe-là votent pour les formations qui la récusent.

    Mais il est vrai que cette même enquête révèle aussi qu’en cas de référendum, 45 % des Français voteraient pour rester dans l’UE, 33 % pour quitter (22 % sans opinion). Que les eurocrates ne s’en réjouissent pas trop vite ! Ils ont la mémoire courte. Rappelons que, lors du référendum sur la Constitution européenne, selon les sondages le oui l’emportait massivement en octobre 2004, à 69 % contre 31 % pour le non.
    Six mois plus tard, en avril 2005, c’est le non qui faisait la course en tête 54 % contre 46 % pour le oui, ce qui correspondra au verdict final le mois suivant. Pour ce qui est du traité de Maastricht, le oui ne l’emporta que sur le fil, alors qu’au début de la campagne il était massivement plébiscité.
    Il est sûr que l’annonce officielle d’un référendum sur l’appartenance à l’Union européenne, en faisant renaître l’espoir, susciterait un élan vers l’émancipation de la tutelle bruxelloise. À ceux qui en doutent, socialistes, centristes, républicains, nous disons « chiche ! ». Hélas, ils ne se risqueront pas à proposer un référendum…

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • Immigration : l’Europe est à elle-même son pire danger

    Extrait d'une tribune de Thibaud Collin dans l'Homme Nouveau sur la crise migratoire :

    6a00d83451619c69e201b8d1aeb265970c-200wi.jpg"[...] le phénomène actuel est effectivement révélateur de la crise de la civilisation européenne atteinte d’angélisme nihiliste. Car peut-on penser qu’il est anodin que des millions de musulmans arrivent en Europe alors même que l’Europe refuse de se dire à elle-même son identité ? Nous voyons ces derniers jours que l’Union européenne se fracasse sur ce sujet car certains pays, eux conscients de leur identité, refusent la solution procédurale et purement économiste que l’Europe de Bruxelles voudrait leur imposer. Comme le dit magnifiquement Rémi Brague dans Europe, la voie romaine il est urgent que l’Europe assume sa romanité, terme par lequel est désignée la manière dont l’Europe se reçoit de sources qui lui sont antérieures et supérieures, symbolisées par les noms d’Athènes et de Jérusalem. Ce n’est qu’en se plongeant dans sa matrice chrétienne que l’Europe pourra relever le défi de ces grandes migrations afin de transmettre à ceux qu’elle aura choisi d’accueillir la vérité sur l’homme qu’elle a elle-même reçue. « Ce qui serait grave ce serait que l’Europe considère l’universel dont elle est porteuse comme une particularité locale ne valant que pour elle, et qui n’a pas à s’étendre à d’autres cultures. » Dans cette affaire, l’Europe est à elle-même son pire danger."

    Michel Janva