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  • Forteresse Europe ! Et après ?

    Confrontée à des vagues migratoires exogènes sans équivalent dans son histoire, l’Europe voit se développer un nouveau courant politique: les Identitaires.

    L’idée est simple : l’Europe est le continent des peuples de race blanche… et doit rester ainsi. Qu’importe le modèle politique adopté. En face d’eux, des Mondialistes changent la population d’origine de l’Europe en en détruisant les fondements historiques, en imposant le métissage et en organisant d’incessantes installations d’allogènes. Le constat est indiscutable et compris par de plus en plus d’aborigènes.

    Aussi, désormais le clivage fondamental en politique oppose des Identitaires en devenir à des Mondialistes en position de force. La montée aux extrêmes ne fait que commencer. Un groupe éliminera l’autre. C’est évident. Le consensus est impossible. Mais qui l’emportera ?

    Pour les Identitaires, la création d’une Forteresse Europe est le préalable incontournable à toute autre démarche. Effectivement, en situation d’urgence, se replier sur des bases consolidées permet de prendre un peu de recul. Mais pas de gagner une guerre. Les exemples abondent où le repli dans une barricade marque le début de la fin.

    Comme Français, nous savons que d’Alésia à la Ligne Maginot, on ne gagne pas une guerre en s’enfermant dans le béton. On pourrait évoquer aussi Constantinople tombée en 1453 sous les assauts turcs ; la Muraille de Chine finalement submergée par les Mongols, etc. Le repli sur soi marque le début de la fin. C’est historiquement indiscutable. En tant que fin en soi, la forteresse préfigure la défaite finale.

    En revanche, quand elle est intégrée à un schéma tactique, opératif ou stratégique, elle a son utilité. On citera comme illustration à ce propos la ville de Stalingrad en 1942 permettant aux Russes d’inverser le cours de la guerre contre l’Axe. Dans des dimensions plus modestes, le réduit de Bir-Hakeim permit aux Britanniques de remporter la bataille d’El Alamein en 1942. Ou encore Fort Alamo (1836) bloquant Santa Anna et ses troupes innombrables pendant que Sam Houston organisait la conquête du nord du Mexique. Ces points de fixation permirent de vaincre l’ennemi.

    Il s’agit donc désormais d’envisager le moyen de reprendre l’initiative dans la guerre actuelle. Dans cet esprit, la forteresse fixe et épuise l’ennemi tout en permettant d’avoir le temps d’organiser la contre-offensive. La forteresse est donc un outil au service d’une ambition plus large; pas une fin en soi. Or, aujourd’hui, la guerre se mène essentiellement sur le front des idées.

    Nous vivons la réalisation d’un monde imaginé récemmment. Il triomphe au prix de nos identités pluri-millénaires. Un autre monde est à envisager pour garantir la survie des lignées ayant fait l’Histoire, en général, et notre histoire, en particulier. Encore faut-il s’armer de visions nouvelles pour aller au front. L’essentiel de ce travail est encore à accomplir. Nous en sommes tous comptables. Il appartient donc à chacun de nous de forger ces armes pour remporter définitivement la bataille des idées. Mais, de grâce, ne restons pas figés dans des forteresses n’offrant que des protections illusoires.

    Cette bataille des idées ne fait que commencer. Une fois gagnée, la victoire politique coulera de source. Dans une prochaine contribution, nous exposerons dans quel cadre pourrait se développer une vision respectueuse de nos lignées et de notre histoire.

    Frédéric Villaret, 17/06/2016

    http://www.polemia.com/forteresse-europe-et-apres/

  • Le massacre des innocents

    par Louis-Joseph Delanglade

    La liste s’allonge des victimes de l’islamo-terrorisme. La question que tout le monde se pose est de savoir que faire. Or, la seule chose inadmissible, c’est de se refuser les moyens de se battre contre l’ennemi. De rester, comme le fait M. Hollande, dans la consternation, la condamnation, la déploration, l’incantation, etc., inventant « un état d’urgence proclamé […] un état d’urgence en caoutchouc, où tout ce qui devrait être dur est mou », selon M. Zemmour (R.T.L., jeudi 16). 

    Comme d’habitude, il y a ceux pour qui l’honnêteté intellectuelle passe après les convictions idéologiques. Qui n’a pas entendu à la radio ou à la télévision, lors des mille et un débats sur le sujet, la petite musique du négationnisme ? Ainsi, moins de deux jours après l’assassinat des deux policiers, M. Wieviorka, éminent sociologue de réputation internationale (et très proche du P.S. dont il est un des inspirateurs), distille d’un ton paterne (France 5, mercredi 15) qu’on ne peut associer les mots islam et terrorisme, au motif que ce serait « stigmatiser » toute une communauté. Il n’y aurait donc que des victimes (des jeunes, des homosexuels, des policiers, des journalistes, etc.) au sort desquelles on daigne compatir, sans craindre la contradiction car ces victimes ont bien été ciblées, c’est-à-dire stigmatisées par les tueurs de l’islamo-terrorisme. M. Onfray, mieux inspiré, répond indirectement le lendemain (R.M.C., jeudi 16) qu’existe bel et bien un islam islamiste et terroriste, que le nier revient à nier la filiation entre stalinisme et goulag et que l’islam n’a pas à bénéficier d’un régime de faveur qui l’exonérerait de ses turpitudes. 

    Il y a aussi ceux qui prêchent l’acceptation, si ce n’est la soumission. M. Legrand, après avoir expliqué qu’au fond on ne peut pas faire grand chose, enjoint, dans sa prédication matinale (France Inter, mercredi 15) « à tous les citoyens de prendre sur eux, de décider collectivement de traverser cette épreuve qui reste numériquement moins meurtrière (et de très loin) que les guerres et les révolutions que nous avons déjà vécues…ou même les accidents de la route ». Donc, pas la peine de s’inquiéter, ça va passer : c’est la « résilience », nouveau terme à la mode. 

    Le gouvernement va plus loin. Tandis que M. Valls prévient que « d’autres innocents perdront leur vie » pendant encore « dix à vingt ans » (France Inter, mercredi 15), M. Cazeneuve (France 2, mardi 14) rappelle que, si tout doit être fait, il n’est pas question de dépasser la ligne rouge, celle des valeurs de la République. Que chacun sache donc que l’assassin des deux policiers, M. Larossi Abballa, mis sur écoute pendant quatre mois, n’a jamais rien dit qui aurait pu inciter, par principe de précaution, à le mettre hors d’état de nuire. Mais pourquoi donc ces écoutes ? Parce que, déjà connu pour de nombreux faits de droit commun (vol, recel, violences), il avait été condamné à trois ans de prison, dont six mois avec sursis, en 2013 pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes ». Evidemment, maintenant que le RAID l’a liquidé, on ne peut plus l’arrêter. Entretemps, il a tué deux policiers. Mais les valeurs de la République sont sauves : périssent les Français plutôt qu’un principe. 

    Jean-Paul Sartre voyait des coupables partout. En tout cas, la responsabilité et la culpabilité politiques de ceux qui nous gouvernent et de leurs inspirateurs est entière : les autres sont les victimes désignées, et en l’occurrence innocentes, de leurs fautes et de leur idéologie. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Mireille Vallette : « L’islam est une religion de conquête que personne ne semble vouloir arrêter »

    Le Point posait récemment la question : « Mosquée de Genève, nid de djihadistes ? » Y répondriez-vous positivement ?

    Non, mais je peux me tromper. C’est une mosquée construite et financée par l’Arabie saoudite via la Ligue islamique mondiale. Elle propage donc — comme celle des Frères musulmans, d’ailleurs — un islam littéraliste. Et c’est cet islam qui peut être le terreau du djihadisme.

    Pourquoi en parle-t-on ?

    Après des révélations fracassantes, il y a neuf mois, sur le radicalisme de cette mosquée et le départ en Syrie de deux fidèles, une délégation de la Ligue islamique mondiale conduite par son secrétaire général Al-Turki vient de passer quelques jours au bord du Léman. Le but, suggèrent les médias, était de « faire de l’ordre ». Ce qui est cocasse, c’est que Al-Turki est lui-même le président du conseil de fondation de cette mosquée dans laquelle il vient « mettre de l’ordre » ! Et c’est un adorateur du régime saoudien qu’il cite en modèle.

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  • Magnanville : deux autres policiers des Yvelines ciblés par les djihadistes !

    Après le double assassinat de Magnanville par Larossi Emballa, les services de renseignement ont établi que deux autres policiers des Yvelines étaient ciblés par les djihadistes et avaient fait l’objet de filatures ! Selon RTL, « Une note blanche de renseignement, relate la radio, a rapporté que des noms de policiers de Mureaux (Yvelines) apparaissaient dans les conversations entre Larossi Emballa, meurtrier des deux policiers à Magnanville, et ses proches. Ces individus ont réalisé des repérages qui leur ont permis de tout connaître de ces deux agents, dont l’un exerce ses fonctions à la Bac et l’autre à la Brigade de sûreté urbaine, le même service que celui où évoluait Jean-Baptiste Salvaing. »

    Une information d’autant plus inquiétante que les deux individus avec lesquels Larossi Abbala s’entretenait de ces cibles ont déjà été condamnés pour terrorisme et sont actuellement en liberté !

    Dans sa vidéo de revendication, que Novopress a pu visionner, des assassinats de Jean-Baptiste Salvaing et de sa compagne Jessica Schneider,Larossi Emballa avait détaillé ses consignes pour semer la terreur en France…

    http://fr.novopress.info/201914/magnanville-deux-autres-policiers-yvelines-cibles-djihadistes/

  • Tuerie d’Orlando : comment les médias ont voilé l’ennemi

    FRANCE (NOVOpress avec OJIM)

    Chaque époque et chaque culture développe son propre sens de la pudeur et de l’obscénité, lequel peut parfois se crisper dans un puritanisme effrayant. Si pour les maniaques de l’État Islamique, un simple visage de femme dans l’espace public tient à une scandaleuse provocation, les médias français ont eux aussi des pudeurs névrotiques, mais elles sont d’un autre ordre. C’est au visage de l’ennemi qu’il faut imposer le voile intégral selon nos vierges effarouchées du politiquement correct, et plus cet ennemi provoque, tue, massacre et revendique, plus il faut rajuster les pans de tissu noir, dissimuler à nouveau une mèche de cheveux, resserrer le rectangle afin que ne passe qu’un regard anonyme, quitte à déployer pour cela les plus invraisemblables trésors rhétoriques. Dès qu’on évoque les attaques islamiques, en France, on n’est plus dans l’information, mais dans un concours de sophistique. À défaut d’obtenir une perspective éclairante sur les faits, on pourra du moins saluer des prouesses de virtuoses.

    « Ce nouveau drame des armes à feu… »

    Le 12 juin, dans Libé, on titre : « L’État islamique revendique la fusillade à Orlando » et on rapporte les éléments cruciaux qui établissent cette réalité avec une redoutable pédagogie. « Plusieurs heures après l’attentat, celui-ci a été revendiqué par une branche de l’État islamique, alors que plusieurs médias américains (…) avaient auparavant affirmé qu’Omar Mateen avait appelé la Police peu avant la fusillade pour prêter allégeance à l’État islamique. » Avant, après, déclaration du tueur lui-même, confirmée ensuite par le groupe dont il se revendique : difficile d’être plus clair. Pourtant, dans le même article, le journaliste de Libé croit essentiel de noter une réflexion du père du tueur interviewé précipitamment par une chaîne de télévision juste après les événements, et qui déclare donc que cet acte n’a « rien à voir avec la religion », tout en affirmant par ailleurs : « Nous n’étions au courant de rien. » S’il n’était au courant de rien, on ne voit pas en quoi il serait fondé à caractériser l’acte en question… Le témoignage n’a en fait strictement aucune valeur : on interroge le père parce qu’il faut bien interviewer quelqu’un, il débite mécaniquement le lieu commun obligatoire sur le fait que rien n’a jamais à voir avec la religion, si elle est islamique, que ce qui la magnifie, puis admet que père ou pas, il n’en sait pas davantage que le journaliste. Cette non-information est donc glissée là, juste après les faits bruts, afin de les couvrir du mantra habituel, comme un martèlement automatique dont on n’interroge pas une seconde la pertinence. Enfin, le plus extraordinaire demeure la conclusion de l’article : « Ce nouveau drame des armes à feu… » Le tout illustré par un tableau sur les dernières fusillades américaines. Les 50 morts du Pulse d’Orlando auront donc été victimes… des armes à feu ! Il faut en ce cas admettre que les victimes du Bataclan, comme les caricaturistes de Charlie Hebdo auront également été victimes d’armes à feu, et nous devons peut-être nous attendre bientôt à de grandes mobilisations contre les armes à feu afin que ces dernières cessent de supprimer le quidam pour un oui ou pour un non, cette manie se faisant pour le moins irritante. Ce type de papiers devrait être étudié par des psychiatres comme cas d’école, tant ils témoignent d’un trouble cognitif manifeste, tant ils révèlent en leur sein ce moment où l’aiguillon idéologique vient faire dérailler la succession logique du discours.

    Une arme ou un bipolaire ?

    Selon L’Express, le lendemain, qui rapporte également les propos du père, on apprend que ce dernier, qui affirme donc que la tuerie n’a « rien à voir avec la religion » : « affirme de fortes opinions politiques » (savourons l’euphémisme) et qu’il a notamment « manifesté son soutien pour les Talibans. » (lesquels Talibans, habitués à sanctionner les actes de sodomie par des exécutions publiques, auraient, on l’imagine, été offusqués par la tuerie d’Orlando). Dans le corps de l’article, un témoignage du patron de la police fédérale nous explique d’Omar Mateen avait déjà été interrogé par le FBI parce que soupçonné de liens avec d’éventuels terroristes. Auparavant, le témoignage de l’ex-femme : elle décrit son mari comme musulman pratiquant mais dit qu’elle ne l’aurait pas entendu faire l’apologie du terrorisme. En revanche, elle affirme que quelques mois après leur mariage, Mateen se serait montré « instable, bipolaire ». Pourquoi ? Parce qu’il lui arrivait de la battre quand il rentrait et que la lessive n’avait pas été faite. Bref, il lui arrivait de se comporter comme un certain islam archaïque, précisément, le lui autorisait… Titre du papier : « Un tueur « instable et bipolaire ? » » On nous prouve tout le long que le coupable est un islamiste radical engagé tel que lui-même l’a affirmé pour éclairer son acte, mais non, l’angle à adopter pour appréhender les faits serait de garder en tête que le tueur était…. bipolaire. Ce ne sont plus les armes à feu qui sont coupables, non, ce coup-ci, la responsabilité incombe à la santé mentale.

    La Manif pour tous ?

    Parmi les plus remarquables contorsionnistes du déni, on trouve Anthony Bellanger qui, dans sa chronique du 13 juin dans le 7/9 de France Inter, réalise un morceau d’anthologie dans la mauvaise foi, la confusion, l’aveuglement idéologique, l’esbroufe rhétorique et la malhonnêteté intellectuelle la plus décomplexée.

    Après avoir résumé les faits, le journaliste annonce : « Tout est en place pour servir l’agenda de ceux qui viendront vous dire : « Je vous l’avais bien dit ! » » On ne voit pas quel est le rapport avec l’agenda des personnes en question, mais on comprend dès cette introduction que le défi que se pose notre acrobate est de tordre les faits de manière à ce qu’ils ne racontent pas ce qu’ils racontent. Ça a l’air d’un attentat islamiste ? Trop simple. Attendez un peu… D’abord, pourquoi juin ? Parce que ce serait le mois de toutes les « gay prides » du monde.

    On pourrait simplement penser que c’est surtout, cette année, le mois de ramadan et qu’au seuil de ce mois, le 26 mai dernier, le porte-parole de l’État islamique a appelé tous les musulmans du monde à tuer des occidentaux, mais, Bellanger a quelque chose de plus futé à nous proposer, en s’intéressant davantage à la nature des victimes qu’à celle du coupable. « Pas question de le nier », admet-il, tout de même, être gay en islam n’est pas exagérément simple, il arrive qu’on en meure pour des raisons juridiques. « Mais, et c’est très important de le souligner, toutes les religions ont des choses à reprocher à l’homosexualité. » Certes, mais il y a quand même une nuance entre « reprocher » et « condamner à mort », mais là, subitement, on ne fait plus du tout dans la nuance. Voilà que l’artiste entre alors en pleine amalgamite aiguë. « Je ne soulignerai jamais assez comment le débat sur le mariage pour tous en 2012 a réveillé partout dans le pays la bête de l’intolérance et de la violence faite aux gays au nom d’une certaine morale catholique. » Cap de l’odieux franchi à pleines turbines. Faire un lien entre les familles cathos de la Manif pour tous en France, et le massacre d’Orlando, en Floride, comme ça, d’une phrase à l’autre, sans le moindre scrupule, c’est possible. Dans le camp du Bien : tout est permis.

    On aimerait pourtant avoir des preuves de ce qui est avancé. Quelles violences concrètes ont pu subir les homosexuels français durant l’épisode de la Manif pour tous ? Les Veilleurs ont-ils lynché quelqu’un ? Personne. Ah si : un couple homosexuel, en avril 2013, qui a étalé les stigmates de cette violence sur le Net. Mince, en dépit de l’exploitation idéologique de l’agression, il avait fallu admettre que ses auteurs, Malik et Taieb, n’étaient pas des Versaillais, et que leur « homophobie » tenait plus à leur fond culturel musulman qu’à leurs liens avec Frigide Barjot. Il aurait fallu, pour poursuivre ce genre de parallèles odieux, que le double meurtre de policiers, le lendemain, dans les Yvelines, par un autre « déséquilibré », Larossi Abballa, soit également relié par Bellanger à la haine anti-flics telle qu’elle est objectivement entretenue depuis deux mois par les militants à temps plein de Nuit debout, qui scandent bien, quant à eux : « Tout le monde déteste la police ! », alors qu’on n’entendit jamais, lors des Manifs pour tous, des slogans tels que : « Tout le monde déteste la jaquette ! »
    La haine anti-minorité ?

    Quelle leçon faut-il retenir de ce massacre ? « La leçon ultime, c’est que les gays sont une minorité parmi d’autres visées par la violence, la haine et le meurtre. » (« la méchanceté, le lynchage et l’humiliation », aurait pu continuer d’égrainer le chroniqueur redondant). Et voilà Bellanger alignant alors une suite de minorités : chrétiens en pays musulmans, chiites en pays sunnites, Noirs aux Etats-Unis… « C’est le fait minoritaire qui est systématiquement visé. » Notre prestidigitateur ne le formule pas directement, mais il vient pourtant d’accomplir un miracle : les musulmans en France sont minoritaires, il faut donc retenir de la tuerie d’Orlando qu’il est urgent de protéger les… musulmans ! Admirons l’audace ! On remarquera tout de même que la démonstration est fondée sur une prémisse franchement discutable : les minorités seraient toujours menacées par la majorité. Est-ce si vrai ? Pourtant, la révolution communiste fut essentiellement le fait d’une minorité radicale ayant tenu sous son joug un pays immense durant 70 ans. L’épisode de la Terreur, en 1793, fut bien le fait d’une minorité livrant à sa démence la majorité de la population. La minorité croate en Yougoslavie, durant la Seconde Guerre Mondiale, leva des Oustachis génocidaires contre la majorité serbe avec l’appui de l’envahisseur allemand. En somme, il existe des minorités dangereuses pour la majorité, comme des minorités menacées par la majorité. Et puis, il y a des minorités décroissantes et issues d’une ancienne majorité, comme les Chrétiens en terre d’islam, et puis des minorités nouvelles venues dans une dynamique conquérante, comme la minorité musulmane en Europe. Peut-on mettre toutes ces « minorités » sur le même plan ? Non, mais un concept flou, où l’on peut faire rentrer n’importe quoi, permet une espèce d’effet levier propre à renverser la conclusion logique d’une démonstration.
    Natures des victimes ou nature des bourreaux

    Ces quelques exemples extraits des médias dominants ne sont qu’un florilège, mais un florilège qui résume parfaitement la posture générale. Lors des événements de Cologne, au dernier jour de l’an, après le déni, les médias avaient, on s’en souvient, incriminé l’antiféminisme. On nous a parlé, après Orlando, d’homophobie. Après Charlie : de haine de la liberté d’expression. L’hypercasher traduisait le regain d’antisémitisme. On n’osa, le 13 novembre dernier, arguer de la « terrassophobie », de la haine du football ou des préjugés anti-rock. De la haine des flics, aujourd’hui. Du mépris de l’armée, hier. C’eut été, pourtant, continuer d’utiliser la même grille de lecture de manière cohérente, grille de lecture qui consiste, pour mieux voiler l’agresseur, à focaliser sur ses cibles et à réinterpréter l’acte non en fonction de celui qui le commet mais en fonction de celui qui le subit. Ce qui permet de biaiser à chaque fois, de morceler la cohérence du réel afin de le flouter.

    Qu’aurait-on compris au nazisme si, afin de ne pas susciter de la germanophobie, on s’était contenté de dénoncer l’antisémitisme de manière générale, l’anticommunisme de manière générale, le mépris des slaves de manière générale, les attaques à la liberté d’expression de manière générale, l’handicapohobie, la gitanophobie, la haine du métissage de manière générale, sans jamais identifier la cohérence du programme et la logique de ses promoteurs ? Rien. Alors comment aurait-on pu le combattre ? Et avec lui ses expressions mortifères ? Parce que les nouvelles menaces battent en brèche le projet multiculturel soutenu par le pouvoir idéologique en place, celui-ci nous livre à un ennemi dont il s’acharne lui-même à confectionner le camouflage.

    Notre ennemi a un nom : l’islamisme ; il a un programme : l’instauration de la Sharia ; il attaque en premier lieu ce qui déroge à cette loi : mode de vie occidental, liberté féminine, liberté d’expression, homosexualité, musique, cafés ; et ceux qui incarnent son ennemi : Juifs, militaires et policiers français. Il a une stratégie claire et efficace parfaitement décrite par Montbrial dans Le Figaro par exemple, lequel n’est pas un garde-chiourme du politiquement correct mais un spécialiste des questions du terrorisme, qui tente d’observer les faits davantage que la doxa. Or, par leur enfumage systématique, les médias dominants se font moralement complices de l’État islamique et des meurtres que ses affiliés multiplient.

    http://fr.novopress.info/201907/tuerie-dorlando-medias-ont-voile-lennemi/#more-201907

  • La France s’enfonce dans la barbarie

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    Dr Bernard Plouvier 

    La nuit de la Saint-Sylvestre 2015, tandis que des hordes d’immigrés presque tous musulmans s’attaquaient à des centaines d’Allemandes et en violaient des dizaines à Cologne, Hambourg et autres lieux, une crapule sabotait l’installation électrique de l’hôpital de Millau (dans l’Aveyron), risquant de bouter le feu à un centre de soins hébergeant une quarantaine de personnes.

    Au mois de juin 2016, d’autres crapules, des gauchistes ameutés par des slogans de syndicalistes, ont brisé les fenêtres de l’hôpital Necker à Paris. Appelons les êtres et les choses correctement : une crapule est un être pervers – soit un individu qui est dangereux pour la santé d’autrui, éventuellement pour la sienne. S’attaquer à un centre de soins ou à un soignant, c’est volontairement ôter une chance d’être secouru à qui est malade, blessé ou en détresse.

    On ne cesse de nous tympaniser lorsqu’une synagogue ou une mosquée sont vandalisées (en se moquant des dizaines d’églises et de cimetières chrétiens profanés chaque année depuis plus de dix ans). Il est infiniment plus grave de s’en prendre à l’organisation des soins. Tout le monde ne croit pas en une quelconque divinité… et les musulmans font tout pour que l’on haïsse le nom d’allah. Mais tout le monde a, un jour ou l’autre, besoin de se faire soigner.

    En 1914-15 – ça n’a plus été le cas ensuite -, les médecins et brancardiers capturés par une armée ennemie lors d’opérations militaires étaient renvoyés dans leur pays d’origine, via la Suisse. Durant la guerre suivante où un degré de plus dans l’horreur fut escaladé, l’on filma des aviateurs alliés qui tiraient sur des ambulances, notamment lors du bombardement de terreur de Dresde, en février 1945… mais les esprits étaient chamboulés par l’état de guerre.

    De nos jours, on n’hésite plus à s’attaquer aux vieillards et aux enfants, on saccage et on incendie par simple ivresse de puissance (toute temporaire soit-elle) et l’on s’en prend aux soignants ou aux malades.

    Certes, depuis les années 1980, de nombreuses cités sont périodiquement mises à feu et à sang par les fruits pourris de l’immigration exotique. Certes, les crapules djihadistes assassinent à tout-va et d’autres crapules violent de façon pluriquotidienne en France.

    Mais faut-il que des Blancs se jettent eux aussi dans la plus immonde barbarie ? Si des syndicalistes, des activistes trotskistes, des crétins désœuvrés ont un surcroît d’énergie à dépenser, qu’ils le fassent en organisant des milices d’autoprotection contre les trafiquants d’armes et de drogue, contre les racketteurs, contre les centres de prêche du Djihâd.

    Si les Français de souche européenne se jettent aussi dans la bagarre, qu’au moins ils le fassent dans l’intérêt de la Nation et non pour le plus éculé des slogans, celui qui a provoqué directement 100 à 120 millions de morts au XXIe siècle : la sordide lutte des classes.

    La France est en péril de destruction par l’islam djihadiste et par l’effet d’une immigration-invasion. C’est infiniment plus grave qu’un texte de loi mal torché, issu d’un pseudo-pouvoir qui a peu de chances d’être reconduit, l’an prochain, dans son exceptionnelle faculté de nuisance.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L'intégration ? C'est possible ! Tant qu'il y aura des Hmongs...

    Mi-juin, à l'occasion de la Journée des morts pour la France en Indochine, un monument à la mémoire des victimes lao-hmongs a été inauguré à Aubigny-sur-Nère (Cher). En présence d'un millier de personnes, du 1er RPC et de nombreux Hmongs en tenue traditionnelle. C'est la première fois qu'un tel monument est érigé en France métropolitaine (sachant qu'il en existe un à Cacao, en Guyane). Tant qu'il y aura des Hmongs... Une de nos lectrices, présente à la cérémonie, témoigne de leur insertion motivée par un indéfectible attachement à la France :

    — Quand ils sont arrivés, en 1975, après avoir surmonté tous les périls, ils ont compris trois choses : 1. Qu'il était urgent d'apprendre le français ; 2. Que l'école était une chance pour leurs enfants : ils en ont beaucoup, dans leur culture c'est un honneur d'avoir une famille nombreuse. Il est arrivé qu'un jeune Hmong ne donne pas satisfaction : quand l'enseignant convoquait les parents, ils venaient immédiatement et tout rentrait dans l'ordre. Je ne connais pas de jeunes Hmongs chômeurs : ils ont presque tous un diplôme, du CAP au diplôme d'ingénieur ; 3. Ils ont eu à cœur de respecter les lois françaises. Quand ils ont compris que le retour dans leur pays serait impossible, ils ont demandé la nationalité française et choisi de porter des prénoms français (ou, parfois, inspirés par les feuilletons de la télé, anglo-saxons).

    Quand on leur proposera des cours de langue et de culture d'origine, ils refuseront : « On parle hmong à la maison. Nous préférons que nos enfants fassent plus de français à l'école. En plus, les professeurs de langue hmong auraient été nommés par l'ambassade laotienne et on ne veut pas que nos enfants soient soumis à la propagande communiste. »

    A méditer à l'heure où Najat Valaud-Belkacem veut programmer des cours de langue arabe dans les écoles primaires où la priorité serait plutôt de renforcer l'apprentissage du français pour des élèves qui le balbutient plus qu'ils ne le parlent.

    Mais Najat n'est pas dérangée, elle, par le fait que les enfants puissent être soumis à la propagande musulmane. ..

    A Aubigny-sur-Nère, il y a un conseiller municipal hmong qui organise un festival rassemblant les Hmongs (qu'on appelle aussi Méos) de la diaspora. Ils étaient plus de 2 000 l'an dernier. Il n'y a eu ni youyous, ni bavures, ni agressions, ni dégradations, ni bouzin après 22 heures. L'édition 2016 se tiendra le 29 juillet prochain.

    En 1977, j'ai assisté à Cacao, en Guyane, à l'arrivée de quelques centaines de Hmongs rescapés de l'horreur communiste (depuis, ils ont créé d'autres villages, notamment à Irabouco). On leur donna un coin de jungle pourrie. Sans se plaindre, ils la défrichèrent. En quelques mois, ils assuraient leur auto-suffisance. Puis ils fournirent du riz à toute la Guyane. Aujourd'hui, ils en exportent en métropole et leurs productions maraîchères fournissent largement les marchés de Cayenne.

    Inutile de dire que ces hommes et ces femmes, devenus français et fiers de l'être, ne sont pas bien vus d'une partie de la population taubiresque dans un département où l'assistanat est très répandu. Avec, à la clef, de véritables campagnes racistes à leur encontre. Au point que le gouvernement français, malgré des promesses réitérées, a décidé de ne plus accueillir de Hmongs en Guyane.

    Lors de l'inauguration du monument d'Aubigny-sur-Nère, Richard Thor, conseiller municipal et président de l'association des Lao-Hmongs de la ville, a déclaré : « La communauté hmong est très fière. Ce monument fait honneur à nos arrière-grands-parents, grands-parents et parents qui ont servi la France. C'est la reconnaissance de leur sacrifice. Les Hmongs ont toujours été fidèles à leurs engagements aux côtés de l'armée française. » L'intégration ? C'est possible ! La preuve.

    Alain Sanders

    alain.sanders@present.fr

    Lire Laos, la guerre oubliée (Robert Laffont) de Cyril Payen.

    PRESENT Mercredi 15 juin 2016

  • Après la sortie cette semaine de son nouveau livre "LE GRAND REMBARQUEMENT", Emmanuel Albach s'explique :

    Le titre de votre livre, Le Grand rembarquement, semble faire écho au Grand Remplacement de Renaud Camus. Est-ce par hasard ?

    Non bien sûr. J’avoue humblement que Renaud Camus m’a inspiré. Mais mon titre ne fait pas seulement écho : il parle aussi d’une fin heureuse, alors que le principe du grand remplacement, et tout ce que l’on entend un peu partout sur le caractère inéluctable de notre fin proche en tant que nation, nous décrit un avenir noir. Or rien n’est inéluctable. Rien n’est irréversible, c’est ce que nous apprend l’histoire : le destin d’une nation dépend de la volonté de ses membres. Ils peuvent se laisser mourir, ou se dresser. "Aux armes, citoyens !", dit notre hymne, non ?

    Hola ! Votre roman appelle les Français aux armes ? Vous allez tomber dans l’incitation à la sédition !

    On ne peut plus citer notre hymne national ? Et puis c’est un roman. Et l’on n’y trouvera rien qui tombe sous le coup de la loi. Mais voyez dans quelle situation nous nous trouvons : on nous oblige à accepter des trucs dégueulasses qui deviennent des normes, et l’on nous interdit d’en parler. Ce carcan que personne n’aurait pu imaginer il y a encore trente ans, emprisonne notre nation autant que la loi martiale d’un occupant : on en est réduit à chuchoter dans son coin, entre gens proches. Même au travail – je dirai même surtout au travail - on ne peut plus rien dire : il y a toujours des mouchards prêts à vous dénoncer à "la kommandantur". On se tait, on attend le moment où l’on pourra parler à nouveau. Et l’on entend que les collabos… ou les soit-disants « grands cerveaux », les stratèges qui nous expliquent où l’Histoire nous guide. Mais l’Histoire n’existe pas : cette idée d’une direction qui s’imposerait à nous, est un concept de ce phraseur de Marx.

    L’Histoire n’existe pas ? Pourtant la France a une histoire, non ?

    Cela, c’est celle qu’on voit dans le rétroviseur, celle qui est passée. L’histoire pour Marx, c’est un futur tout écrit : celui de la disparition inéluctable de notre monde occidental. Il devait nous détester énormément ! Or la vérité c’est plutôt « Fortuna imperatrix mundi » : la (bonne ou mauvaise) fortune, impératrice du monde. Qu’est-ce que cela veut dire ? Sinon que le hasard, la bonne fortune – ou la volonté de Dieu, diront les chrétiens - est plus puissante que les rois, et que des renversements « de fortune » sont toujours possibles. Des « fortunes », des opportunités se présentent, et c’est alors le moment de les saisir pour renverser une situation qui semblait perdue. Le destin des hommes reste toujours entre leurs mains. Au fond, nous sommes libres. C’est la peur qui nous rend impuissants, la crainte qui habite chacun d’être repéré par le Système qui nous oppresse, et qu’il lui pourrisse la vie… Pourtant qu’est-ce qui pourrait nous arriver de pire que de laisser un occupant voler leur avenir à nos enfants ? A quoi aurait servi notre vie si nous trahissions notre patrie ? Pour elle, pour cette terre où reposent nos ancêtres, pour nos enfants, nous n’avons pas le droit d’avoir peur. Pour eux, il faut savoir répondre à l’appel de notre hymne.

    Rien n’est irréversible ? Quand même, arrivé à un certain stade, souvent on ne peut plus changer grand-chose.

    Si vous aviez demandé en 1950 aux Français s’ils croyaient qu’un jour un million de leurs compatriotes d’Algérie devraient quitter les lieux en quelques mois, en laissant tout derrière eux, et abandonnés par l’Etat, personne n’y aurait cru. Personne. Cela semblait impossible. Les Français d’Algérie, qui y avaient construit un pays moderne, pensaient que leur œuvre les rendait définitivement légitimes sur cette terre. Ils étaient sûrs que les musulmans étaient conscients de ce qui avait été accompli et dont ils profitaient : l’eau courante, l’électricité, les hôpitaux, l’instruction, une alimentation saine… Cet acquis semblait donner un droit irréversible aux Français d’Algérie. Un « droit acquis ». Et pourtant, ils sont tous repartis en quelques mois… Un million de personnes, à une époque où le transport aérien était embryonnaire et le transport maritime minuscule au regarde de ce qu’il est devenu aujourd’hui… Alors, l’irréversibilité, moi je n’y crois pas. Il suffit de circonstances, et l’impossible devient d’un seul coup la seule solution possible…

    C’est cela le Grand Rembarquement ? Un exode massif ? Une re-migration ? Le drame des pieds noirs inversé ?

    Je ne peux pas vous raconter toute l’histoire. Il s’agit d’un roman, d’un « thriller », avec des rebondissements et une fin inattendue. Je ne peux pas trop déflorer l’intrigue… Cela raconte surtout comment des politiciens, qui n’entendent rien – c’est normal les Français en sont réduits à chuchoter, ils deviennent inaudibles ! - sinon les « communautés » qui obtiennent tous d’eux et qui ne savent donc plus rien de la France réelle, mais qui se prennent néanmoins pour de grands stratèges historiques, peuvent se croire tout permis avec notre nation, au point de la cabrer et qu’elle rejette toute autorité étatique ! Une erreur de trop, celle que l’on ne peut pardonner, c’est la fameuse « fortuna » que j’évoquais au début de cet entretien. Celle qui permet un renversement de fortune, et à un peuple de reprendre son destin en mains.

    C’est donc l’histoire d’une révolution ?

    Je suis convaincu que quelque chose va se passer et que la France, révulsée par ce qu’on lui fait avaler, va se mettre à vomir et que partout des gens vont entrer sans retenue en colère contre l’ennemi qui veut l’asservir. Il suffira d’abord qu’ici et là, la colère surpasse la peur. Et que quelques-uns osent… Et alors s’enclenchera quelque chose que plus rien n’arrêtera.

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    Emmanuel Albach à Beyrouth en 1976

    Ce qui est étonnant dans votre histoire c’est que cette révolte n’est pas organisée, elle est spontanée. N’est-ce pas un peu illusoire ?

    N’allez pas chercher les guides qui démarreraient une libération dans la classe politicienne. Cette dernière n’a trop souvent dans la tête qu’orgueil ou cupidité. Mais certains ont senti depuis longtemps ce qui se préparait alors que d’autres ne verront jamais rien. Alors je vois bien ceux qui ont pressenti les événements encadrer tout cela à un moment donné, ou se servir de ce qui se passe. Mais ils ne lanceront jamais cette révolte qui seule peut renverser la situation, et ils n’auront jamais l’audace de faire ce que la situation impose. C’est Du Guesclin qui a libéré la France de Charles V, un bouseux de Breton, un petit noble guère plus riche qu’un fermier de l’époque, entré en guerre avec une cinquantaine de copains et dont l’exemple a galvanisé les soldats de France. Pourtant, en son temps, la victoire anglaise semblait irréversible, tout comme au temps de jeanne d’Arc. Un bouseux illettré (il savait juste signer) et une gamine un peu folle, ont décidé que rien n’était irréversible. Pas des stratèges, je vous dis ; pas des gens comme il faut ; pas de grands bourgeois érudits. Une fille et un gars au grand cœur, qui n’avaient peur de rien, et qui n’avaient rien à perdre, sauf l’honneur de leur patrie !

    Votre précédent ouvrage relatait votre engagement au Liban, en 1976, aux côtés des phalangistes libanais. Quel rapport avec ce roman ?

    Le carcan du Liban s’appelait la Ligue Arabe, l’ONU, la diplomatie américaine, etc… Il était interdit aux Libanais de se rebeller, et de toutes les façons le destin inéluctable, irréversible, des chrétiens d’Orient c’était « naturellement » d’être chassés du Moyen Orient, « terre d’islam ». Mais contre tous, contre toute attente, et contre toute « raison » ils ont décidé de se battre. Ils se sont battus avec un tel courage, avec une telle colère qu’ils ont fini par convaincre le monde entier que les choses n’allaient pas se passer comme « l’histoire » était censée l’écrire. Et finalement, après quelques péripéties, ceux qui se sont embarqués, ce ne sont pas eux… J’ai appris une grande leçon d’histoire auprès de mes camarades libanais : il n’y a pas de liberté pour celui qui refuse de combattre.

    Le Grand rembarquement, Emmanuel Albach, Editions Dualphacliquez là, 332 pages, 26 €, diffusé par Synthèse éditions cliquez ici

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    BQ SN 2015 Liban.jpgLe précédent livre d'Emmanuel Albach Beyrouth 1976 des Français aux côtés des Phalangistes, édité par les Bouquins de Synthèse nationalecliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

     
  • Brexit : l’affiche anti-migrants de Nigel Farage fait scandale

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    A une semaine du référendum sur la sortie de l’Union européenne – Brexit or not Brexit –, Nigel Farage a sorti une affiche-choc sur l’invasion de l’UE par les migrants. « Point de rupture – l’UE a tout raté », clame l’affiche de l’Ukip (Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni), ajoutant : « Nous devons quitter l’UE et reprendre le contrôle de nos frontières. » Au Royaume-Uni, explique l’Ukip, le solde migratoire net est de plus de 330 000 personnes par an, ce que le pays n’a pas connu depuis un siècle.

    Cette affiche a fait scandale dans le camp des pro-UE (et pro-migrants), au point d’accuser Nigel Farage de procéder à une campagne « de style nazi » ! Le principal reproche : la photo utilisée montre une colonne de migrants à la frontière de la Slovénie, et le Royaume-Uni, n’étant pas membre de l’espace Schengen, n’est pas concerné.

    L’affiche a été publiée dans les grands journaux nationaux, comme The Telegraph,The Daily Star et The Daily Express, et arborée par des camionnettes sillonnant Londres.