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immigration - Page 1122

  • Afrique du Sud : 400 000 Blancs vivent dans des bidonvilles

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Selon un récent article du Daily Mail, 10 % de la population blanche vit aujourd’hui dans la pauvreté, dans 80 bidonvilles, souvent sans eau courante, électricité, ni accès aux soins. Beaucoup sont sans emploi. Leur nombre a énormément augmenté depuis l’abolition de l’apartheid, où « politique de développement séparé », en 1994. C’est le résultat de la politique gouvernementale de « discrimination positive » en défaveur des Blancs des classes populaires. Les entreprises qui n’engagent pas assez de non‑Blancs sont pénalisées.

    Manifestement, l’Afrique du Sud n’en a pas fini avec la « discrimination ». Le ministre sud‑africain des Sports a menacé, lundi, d’annuler la candidature de la Fédération de rugby à l’organisation de la Coupe du monde 2023. La raison ? L’équipe n’a pas atteint l’objectif de « mixité » raciale. Peu importe donc la qualité des sportifs. Sous la pression du gouvernement, l’équipe devra donc inclure au moins sept joueurs « non blancs » parmi les 31 sélectionnés pour le Mondial 2015, avec objectif de 50 % de joueurs non-blancs d’ici à 2019.

    http://fr.novopress.info/200711/afrique-du-sud-400-000-blancs-vivent-bidonvilles/

  • Le remède suisse – Antigone chez les Helvètes, d’Oskar Freysinger

    Ex: http://www.lesobservateurs.ch
    4245636773.jpgOui, Oskar Freysinger idéalise le pays qui a accueilli son père, immigré autrichien, dit Slobodan Despot dans son avant-propos d'éditeur du dernier livre d'Oskar Freysinger.Ce que je crois, c'est que les lois non écrites sont très présentes dans l'imaginaire collectif des Suisses, écrit Eric Werner dans la post-face.

    Tous deux, aussi bien Slobodan Despot qu'Eric Werner, s'accordent au fond pour dire qu'Oskar Freysinger dit trop de bien de la Suisse, parce que la Suisse telle qu'il la voit ne serait pas réelle. Mais ils ajoutent que cela les change de ceux qui en disent du mal ou la déconstruise, indéfiniment...

    Oskar Freysinger voit en la Suisse un modèle métaphysique: elle recycle les imperfections dans un mouvement d'ensemble capable de produire un espace-temps sensé, qui croît et qui sert l'humain. C'est en lisant Le temps d'Antigone, l'essai d'Eric Werner, que cette idée génératrice de la Suisse est apparue à Oskar Freysinger et lui a inspiré le sien.

    En Suisse, on sait que l'homme est imparfait, qu'il faut le prendre tel qu'il est et non pas tel que l'on voudrait qu'il soit. En Suisse, on transpose l'essence dans l'existence, c'est-à-dire qu'on découvre en soi les lois immuables qui s'y trouvent, les lois non écrites, qui sont le contraire des lois humaines inspirées par l'hybris.

    Un de ces lois non écrites, dikè, qu'Antigone oppose à Créon, est qu'il faut enterrer les cadavres: Ce n'est que lorsqu'on les libère définitivement de leur enveloppe charnelle par la mise en terre que les morts trouvent le repos et que les vivants sont apaisés[...]. Or, la Suisse est précisément l'endroit où les cadavres sont rapidement mis sous terre, de quelques natures qu'ils soient.

    Les Suisses ont en effet appris de l'histoire et continuent d'en apprendre: Ils ont compris qu'après un conflit, il faut faire cesser le chenit (terme suisse qualifiant le désordre) le plus vite possible et enterrer les cadavres du passé pour se donner un futur. Ce sens des réalités leur vient de leur proximité avec la nature, dont ils ont su dès l'origine se faire une alliée.

    Ainsi les lois suisses viennent du terrain, restent proches du terrain et sont au service du terrain: elles sont d'autant plus respectées par les Suisses que soit elles sont agréées par eux, soit elles émanent de leur volonté. En quelque sorte elles concilient les contraires: Antigone exerce le rôle de Créon en restant Antigone!

    Sont caractéristiques de ce pragmatisme et de l'exception suisse:

    - le fédéralisme: S'étant donné le temps d'observer la nature, vivant près d'elle, ils s'inspirèrent de l'harmonie qui la caractérise, soignèrent le fédéralisme, trouvèrent un compromis acceptable entre le collectif et l'individu, dont l'un est le reflet de l'autre, comme l'arbre est le reflet de la forêt.

    - la neutralité: La Suisse, le pays où les cadavres sont enterrés au plus vite, s'est dès lors [depuis que l'idée de neutralité perpétuelle et armée s'est ancrée dans l'esprit suisse] engagée par ses bons offices à évacuer les cadavres des autres et, à travers la Croix-Rouge, à soigner les blessés pour diminuer le nombre de morts.

    - la résistance à créer un homme nouveau: L'homme ne devait pas être "nouveau", ne devait pas changer et devenir un autre, il lui suffisait de devenir lui-même au-delà de son ego, de sa soif de pouvoir, de son désir de s'approprier le monde, de ses angoisses.

    - le refus de vouloir sauver le monde à partir d'une théorie ou d'une idéologie, qu'elle soit égalitariste et collectiviste ou élitaireLes Suisses préfèrent partir du concret, de la réalité. Ce n'est pas le discours qui fonde leur réalité, c'est la réalité qui leur parle d'une manière mystérieuse.

    - la liberté de la Suisse: Sa liberté ne consiste pas à faire ce qu'elle veut, mais à faire ce qui est juste, à vouloir ce qui est juste. Or ce qui est juste ne provient pas de l'obéissance à un Dieu imposé, ce n'est pas dicté ou imposé à l'homme par un dogme, c'est Zeus en lui qui le lui révèle, son moi profond.

    - la séparation des pouvoirs: les horlogers suisses ont d'abord inventé la double séparation des pouvoirs, verticale et horizontale, symbolisée par les deux branches d'une croix suisse parfaitement symétrique: pouvoir législatif, juridique et exécutif pour la barre horizontale, communes, cantons et Confédération pour ce qui est de la barre verticale, cette verticalité symbolisant l'histoire dans laquelle les collectivités et leur territoire plongent leurs racines.

    - la subsidiarité, qui, avec le fédéralisme, garantit l'équilibre entre le centre et la périphérie tout en maintenant un esprit de solidarité par le soutien de l'entité supérieure à l'entité inférieure, lorsque c'est nécessaire, mais sans que les prérogatives mutuelles ne soient remises en question.

    - le système bicaméral, qui maintient ce système fédéraliste et subsidiaire: Chaque canton, quelle que soit sa grandeur, possède le même nombre de représentants au Conseil des Etats. [...] Et cela est accepté par la société civile, parce que ça fonctionne et que ça maintient les équilibres entre la Suisse urbaine et la Suisse des campagnes, entre le centre et la périphérie, la plaine et la montagne. En Suisse, la différence est considérée comme un garant de la diversité et non comme une injustice.

    - le Conseil fédéral, gouvernement collégial constitué de sept ministres représentant les sensibilités majeures du pays: Ainsi toute prise d'otage, même temporaire, de la totalité du pouvoir par un seul courant devient impossible. Les ministres, ne pouvant exercer un pouvoir absolu, sont contraints de s'entendre entre eux, de trouver des compromis, de maintenir les équilibres.

    - le référendum, pouvoir d'arbitrage du peuple, et l'initiative populaire , pouvoir de proposition du peuple, qui sont des correctifs à la mécanique.

    Le modèle suisse, qu'Oskar Freysinger qualifie de métaphysique, est une mécanique qui a fait ses preuves, mais qui suppose de ne pas être malmenée pour bien fonctionner: Une roue qui tournerait trop vite ou dans le mauvais sens déséquilibrerait le mécanisme et menacerait l'équilibre du système. Voilà pourquoi, paradoxalement, l'un des plus ardents défenseurs du système, Christophe Blocher, en fut éjecté après une législature, car il affolait les rouages et représentait donc un corps étranger à son fonctionnement.

    Cette mécanique de précision n'est donc pas à l'abri de dangers tels que:

    - le monde virtuel, qui représente une fuite devant le réel

    - la déconstruction du langage et de la culture, qui se traduisent par la perte du sens critique, indispensable pour que le citoyen puisse jouer son rôle de haute surveillance, de contrôle et d'opposition

    - une vision du monde, qui s'opposerait aux principes fondateurs de la Suisse

    - le voisinage d'une Union européenne, qui, elle, n'a jamais vraiment enterré ses cadavres et qui est saisie par l'hybris

    - la non-intégration dans cette mécanique qui est vie, donc mouvement, des éléments fluctuants du réel, qui ne peuvent être humanisés que par l'application des lois d'Antigone au quotidien.

    Ce qui fait l'exception suisse, ce n'est donc pas tel ou tel rouage de cette mécanique bien réelle, si une métaphysique la sous-tend, mais son ensemble, qui est compliqué et singulier, et qui fonctionne mieux que bien d'autres, s'il n'est pas parfait, la preuve étant d'ailleurs qu'il est vulnérable, comme toute oeuvre humaine...

    Francis Richard

    Le remède suisse - Antigone chez les Helvètes, Oskar Freysinger, 96 pages, Xenia 

    suisseCH-98845998.jpg

    Livres précédents:

    Le nez dans le soleil Editions de la Matze (2009)

    Antifa Tatamis (2011)

    Garce de vie Editions Attinger (2012)

    De la frontière Xenia (2013)

    Dédicaces le 29 avril 2016 de 17:00 à 18:30 à la Librairie Payot de Sion

    Publication commune Lesobservateurs.ch et Le blog de Francis Richard

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2016/04/27/le-remede-suisse-antigone-chez-les-helvetes-d-oskar-freysinger.html

  • Le coût de l’immigration irrégulière en France en 2015 supérieur au budget 2016 de la Santé

    Le coût de l’immigration irrégulière en France représenterait 1,38 milliards d’euros selon Jean-Paul Gourevitch, spécialiste des migrations à qui l’association Contribuables Associés a confié la rédaction d’un rapport. Cemontant est supérieur au budget alloué en 2016 par l’État au ministère de la Santé (1,251 milliard) . C’est le double du budget consacré au sport et à la vie associative ( 617 millions d’euros).

    Ce rapport cinglant (disponible ici en intégralité), qui épingle la gestion de l’immigration par la France, est la 34ème étude de l’association ; une étude qui dresse un panorama complet de l’évolution des flux migratoires en 2015 en Europe.

    Source Breizh-info

    http://www.contre-info.com/le-cout-de-limmigration-irreguliere-en-france-en-2015-superieur-au-budget-2016-de-la-sante

  • Un prophète


    Jean Raspail, un prophète, a donné un entretien émouvant dans le cadre du colloque de l'Institut Iliade​ du 9 avril dernier.
    Pour lui, l'avenir s'annonce très sombre si les peuples européens ne se réveillent pas violemment.
    Dans cet entretien, il salue particulièrement la mémoire de Jean Cau et constate que la Droite est morte car "elle n'est pas dicible".
    Voici un constat qui rejoint le nôtre :
    "Il y a bien longtemps que la droite a perdue la bataille culturelle pour de bon.
    Sidérée par les attaques sur sa "xénophobie", son "antisémitisme" ou sa "réhabilitation du vichysme", la droite est morte depuis 68 et ne signifie rien d'autre pour des jeunes générations que la sécurité, le capitalisme et un peu plus de dureté sur la question migratoire."
    Pour mémoire, sur Jean Cau : http://www.ventscontraires.fr/2016/01/le-texte-entretiens-souvenirs-avec-jean.html

  • Hofer en tête en Autriche : un vote identitaire contre l’invasion migratoire

    Minute-27-avril-2016-Couv.jpegSi Norbert Hofer (FPÖ) est arrivé largement en tête du premier tour de l’élection présidentielle en Autriche, c’est que l’invasion migratoire est la préoccupation principale des Autrichiens. C’est ce qu’explique l’hebdomadaire Minute dans une longue analyse du scrutin, qui montre également les limites de la comparaison entre le FPÖ et le Front national et mérite d’être lue dans son intégralité. Nous n’en publions ici que ce bref extrait.

    En 2015, un million de migrants sont passés par là !

    « Pourquoi les Autrichiens ont-ils été plus d’un tiers à voter soudain pour le candidat du FPÖ ? En termes politologiques, quel a été le déterminant de leur vote ? Pas l’Union européenne. Encore moins la crise économique dans un pays où les effets de la crise sont amortis et où le taux de chômage (lorsqu’il est calculé sur les mêmes bases dans toute l’Union européenne), s’élève à 5,8 %, soit moitié moins qu’en France et 3e meilleur taux de toute l’UE, où le chômage (calculé par Eurostat en février 2016) va de 4,5 % en Allemagne à 24,5 % en Grèce.

    « Plus d’un tiers des Autrichiens – et encore plus parmi les jeunes électeurs, dans un pays où l’on peut voter à partir de 16 ans – a voté pour le candidat du Parti de la liberté pour la raison principale que l’Autriche a accueilli, l’an dernier, 90 000 migrants, ce qui, vu de France, peut paraître raisonnable, mais qui n’est pas considéré comme tel dans un pays de 8,5 millions d’habitants – qui, en prime, a vu transiter l’an dernier un million de migrants !

    « C’est ce qu’exprimait le 20 avril, à quatre jours du scrutin, le jeune ministre conservateur de l’Intégration et des Affaires européennes – il n’a pas trente ans – Sebastian Kurz dans les colonnes du quotidien italien Il Messaggero, dans le but de faire comprendre l’urgence de contrôler sérieusement les passages aux frontières extérieures de l’Union : “L’Autriche a accueilli 90 000 migrants l’année dernière, plus de 1 % de la population. Ce qui, rapporté à la population de l’Italie, signifierait plus de 600 000 personnes…“

    Un scrutin clairement axé sur l’immigration

    « Comme le relève Le Monde en des termes choisis, le scrutin a eu lieu “dans le contexte orageux de l’arrivée des migrants“ : “Le président sortant SPÖ, Heinz Fischer, n’a sans doute pas servi son camp, en affirmant que le nombre des demandes d’asile déposées en Autriche en 2015 “avait dépassé celui des naissances“, alimentant la peur de la population, face à des flux que la politique du gouvernement semble incapable de maîtriser, faute de consensus européen.“ Etrange aveu, de la part du Monde, que certaines informations devraient être cachées lorsqu’un scrutin important est en vue… […]

    « Si le FPÖ est passé de 20,1 % aux dernières élections législatives, en 2013, à 36,4 % au premier tour de la présidentielle deux ans et demi plus tard, c’est queNorbert Hofer et le FPÖ ont fait campagne sur la question de l’immigration. Un sondage réalisé l’an dernier à la sortie des urnes dans une région du nord du pays est particulièrement éclairant. A la question : “Quels sont les sujets dont vous avez particulièrement discuté avant d’aller voter ?“, 85 % des électeurs du FPÖ ont déclaré avoir parlé “des réfugiés et des demandeurs d’asile“, et le sujet arrivait en tête chez tous les électeurs de tous les partis. Avant l’insécurité. Avant le pouvoir d’achat. Avant même la santé, sujet pourtant majeur dans les conversations. »

    http://fr.novopress.info/200668/hofer-en-tete-en-autriche-vote-identitaire-contre-linvasion-migratoire/

  • Photographie truquée sur les migrants : de la pure propagande médiatique

    Photo de migrants :

    photo_migrants_truquee.jpg

    Cette photographie d’un naufrage en mer Egée qui remonte à décembre 2015 circule depuis des mois sur les réseaux sociaux. Un syndicat de police italien, Co.I.S.P, vient de lancer un pavé dans la mare de l’humanitarisme « radical chic ». Pour les policiers, il s’agit ni plus ni moins que d’une vulgaire « propagande médiatique ».

    En effet, pour qui regarde la photographie attentivement, sans des yeux larmoyants, il apparaît clairement qu’un des migrants est debout dans l’eau, pendant que les autres fatiguent à rester à flots.

    Aussi de trois choses l’une se demandent les policiers :

    • soit cet homme est haut de 7 mètres,
    • soit il marche sur l’eau comme Moïse,
    • soit on se moque de nous.

    A votre avis ?

    Francesca de Villasmundo

    http://www.ilgiornale.it/news/cronache/foto-dimostra-sui-migranti-ci-prendono-giro-bufera-sul-coisp-1251048.html

    http://www.medias-presse.info/photographie-truquee-sur-les-migrants-de-la-pure-propagande-mediatique/53496

  • Religion & Société • L’islam, principale ligne de fracture entre les intellectuels

    Vincent Trémolet de Villers, rédacteur en chef des pages Débats Opinions du Figaro et du FigaroVox.

    ♦ Une remarquable réflexion pour Le Figaro [22./04] sur un sujet maintes fois évoqué dans Lafautearousseau mais qui est ici approfondi et actualisé.

    Alain Finkielkraut, Michel Houellebecq, Michel Onfray ou Eric Zemmour ont longtemps été les seuls à dire sans tricher ce qu’ils voyaient. Mais, depuis les attentats islamistes de Paris et de Bruxelles, la prise en compte du réel est en train de modifier profondément le monde de la pensée.

    On peut avoir le visage découvert, les cheveux aux vents et se voiler volontairement l’esprit. Ce port du voile-là n’a jamais été obligatoire mais celui qui, en France, se risquait à le retirer pour voir les conséquences d’une immigration inconséquente, celui qui osait exprimer sa crainte de voir fleurir les barbes et pousser les minarets a longtemps subi le supplice réservé aux apostats.

    Les gardiens du dogme le jetaient dans les ténèbres, les comités de surveillance le faisaient poursuivre par les juges, les relais d’opinion accolaient à son nom tous les péchés du monde.

    S’il lui prenait la fantaisie de ne plus chercher les convulsions antisémites dans les salons de la vieille France ou les sacristies des églises mais dans les territoires délaissés par l’école, la police, la justice, on criait au racisme. Il valait mieux raser les murs et rester bien au chaud derrière la bonne grille de pensée. Le nouveau clergé disait le bien et le mal, le salut et l’enfer. Nul n’y croyait guère mais, l’histoire le prouve, on peut aussi pratiquer une religion sans y croire.

    Accepter de voir

    Et puis, un à un, malgré tout, essayistes, philosophes, écrivains ont arraché le voile. Ils ont accepté de voir. Ils ont même accepté de dire. Les gardiens de la révolution ont bien tenté de les poursuivre, de les faire renvoyer de leurs journaux, de leurs télévisions, de leurs radios, de les mener de force devant les juges: rien n’y fit, leur succès était trop grand et la population les portait aux nues.

    Ils pouvaient être journalistes comme Eric Zemmour, philosophes comme Alain Finkielkraut et Michel Onfray, romanciers comme Michel Houellebecq, essayistes comme Pascal Bruckner et Elisabeth Lévy. Par paresse (ou par malveillance), ils furent assimilés les uns aux autres, sous le vocable de néoréactionnaires. Pourtant, en l’espèce, il était hasardeux de faire des amalgames. Leur seul point commun était d’avoir retiré le voile, d’avoir appelé un chat un chat et un attentat islamiste, un attentat islamiste.

    En dix ans, ce surgissement du réel a bouleversé toutes les lignes de la vie des idées. L’antiracisme a perdu la tête et la main jaune est devenue folle. Les potes d’hier se sont déchirés et la génération SOS a essaimé au Parti socialiste, certes, mais aussi chez Dieudonné. Bernard-Henri Lévy s’est élevé contre le drapeau noir du califat tandis qu’Edwy Plenel a fait du musulman le prolétaire, la victime, le juif du XXIe siècle.

    La gauche morale à l’heure de l’examen de conscience

    « Le catholique zombie », voilà l’ennemi, proclamait Emmanuel Todd quelques mois après que les fous d’Allah eurent tué de sang-froid journalistes, policiers et juifs de l’Hyper Cacher, tandis que des bouffeurs de curés prenaient la défense des chrétiens d’Orient. Il a fallu un deuxième carnage, le 13 novembre, pour que d’autres, à leur tour, viennent dire ce que chacun voyait à l’œil nu. La gauche morale, enfin, faisait son examen de conscience. Celle qui ne combattait que des ennemis déjà vaincus – le fameux homme-blanc-de-plus-de-50-ans – a découvert dans la nuit de Cologne que « la victime » pouvait être « un bourreau ». Elisabeth Badinter qui, elle, n’a jamais été dupe, a souligné la hiérarchie morale du parti de l’Autre : « Ce que cette affaire de Cologne a démontré c’est que, quand ce sont des étrangers qui sont en cause, alors les priorités changent. »

    La gauche, qui ricanait devant Le Petit Journal sur tout ce qui ressemblait de près ou de loin à de la transcendance, s’est souvenue que l’homme était un animal religieux. Jean Birnbaum (Un silence religieux, Seuil) s’est fait l’écho de Saint- Exupéry qui, au milieu de la guerre, écrivait au général X : « Rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles, faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien […] Rien qu’à entendre un chant villageois du XVe siècle, on mesure la pente descendue. » Cette lettre, celle d’un homme plongé dans la nuit du monde entre la croix gammée et le drapeau rouge, résonne curieusement aujourd’hui. L’auteur de Citadelle, en effet, connaissait l’ennemi, mais se demandait si cette connaissance suffisait au sursaut d’un pays et d’une civilisation.

    L’État islamique et ses épigones ne nous disent pas autre chose. L’islamisme conquérant, celui des bombes mais aussi celui du voile intégral et des prières de rue, nous pose la même question: « Qui êtes- vous ? ». Nous, nous savons qui nous sommes, nous disent les djihadistes, mais vous qui êtes-vous ?

    À cette question, les réponses sont multiples : « Je suis Charlie », « je suis terrasse », « je suis Bruxelles ». « Qui est Charlie ? » se demande-t-on, tout de même. Certes, la terrasse du Petit Carillon à la nuit tombée illustre un peu de notre art de vivre, mais peut-on répondre au cri d’« Allah est grand » par un verre de mojito ? Et Bruxelles est-elle la « ville-monde » que le maire vante comme un modèle pour tout l’Occident ou « la capitale de l’Europe des soumis, d’une infinie laideur » dont parle l’écrivain Jean Clair ?

    Dans Situation de la France, Pierre Manent en appelle à la « marque chrétienne » de notre pays. Mais quelle est cette marque ? Celle d’Alain Juppé et du pape François qui la revendiquent pour justifier l’accueil sans mesure des réfugiés, ou celle de Philippe de Villiers qui s’incline devant l’anneau de celle « qui voulait bouter les Anglais hors de France » ?

    En créant le Printemps républicain, Laurent Bouvet a déclaré vouloir retrouver les fondements de la laïcité à la française. Mais est-ce celle de Viviani, qui voulait éteindre une à une les étoiles du ciel ? Celle de Ferdinand Buisson, qui rêvait d’instituer une religion républicaine ? Celle de Christiane Taubira, qui invoque la laïcité pour justifier le développement infini des droits individuels ? Celle de Jean-Louis Bianco ou celle de Manuel Valls ? Celle de Joseph Pagnol, le maître d’école universel, ou celle des transhumanistes ?

    « Que faut-il dire aux hommes ? », s’interrogeait Antoine de Saint-Exupéry à la fin de sa lettre. L’islamisme conquérant nous impose, à son tour, cette question.

    Dans un dialogue inoubliable publié cet été par Le Figaro Magazine, Alain Finkielkraut et Michel Houellebecq tentaient d’y répondre. « Dieu est parti, disait l’auteur de L’Identité malheureuse, et il ne dépend pas de nous de le faire revenir. Je crois que ce qui est mort pour de bon en France comme dans le reste du monde occidental, c’est la croyance en la vie éternelle.» Il poursuivait : « On ne peut pas décider de croire à nouveau dans la vie éternelle – et c’est le destin de l’Occident. » … « Alain, je suis en net désaccord là-dessus, répondait Michel Houellebecq.Ce sont ceux qui croient à la vie éternelle qui survivent. La religion gagne toujours à la fin. » Plutôt que de s’écharper sur les menus à la cantine et les coiffes des hôtesses de l’air, on rêve d’un débat qui soit à cette altitude. C’est peut-être illusoire, mais il n’est pas interdit d’essayer.

    Vincent Trémolet de Villers 22/04/2016

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/04/23/religion-societe-l-islam-principale-ligne-de-fracture-entr-5792533.html

  • Les nouveaux parasites

    Dr Bernard Plouvier

    Le lycéen a ceci en commun avec le jardinier qu’ils connaissent tous deux (en théorie ou en pratique) ce qu’est une plante parasite. Certains parasites, tel le gui, sont beaux, mais témoignent de la sénilité de l’hôte qui les accueille.

    On nous l’a suffisamment seriné – et sur tous les tons : les immigrés extra-européens sont venus enrichir l’Europe de leurs prodigieuses facultés et de leur exceptionnelle capacité de travail. En quelle que sorte, ils nous ont fait l’immense honneur de venir payer la retraite des vieux Européens. C’était la comptine des années 1990-2005.

    Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous pas mal de ponts écroulés. Très vite il est devenu évident que 25 à 30% des immigrés en âge de travailler ne seraient jamais que des chômeurs de très longue durée, tandis qu’un autre quart ne trouve un emploi que grâce à la ségrégation raciale de la « discrimination positive », cette mesure « d’aide à l’embauche » étant fort coûteuse à l’État, en plus d’être antidémocratique et parfaitement immorale.

    Étant donné que, depuis 2005, croissent de façon vertigineuse la Dette publique, le gouffre de la Sécurité Sociale et des autres caisses (dont celles du chômage et des retraites), ainsi que les chiffres du chômage, il paraît urgent de quantifier le rapport qualité/prix de cette immigration extra-européenne.

    En clair, il s’agit de déterminer les proportions exactes du bénéfice apporté à la collectivité par leur travail et le coût en structures d’accueil : y a-t-il un solde positif ou, au contraire, un surcoût ? Inutile de chercher des statistiques issues de l’État français sur cet épineux sujet : il n’y en a point d’accessible au bon peuple, pourtant seul souverain légitime de l’État.

    Le débat vient d’être relancé en Europe par une déclaration de la ministresse suédoise des Finances, Magdalena Andersson (qui n’est pas une excitée : elle est de « centre gauche », soit le marécage le plus calme qui soit). Elle a demandé au Parlement de voter l’équivalent en couronnes locales de 6,24 milliards d’euros/an durant 4 ans pour régler la note de l’immigration des années 2014-15, ce qui met le coût de l’immigré nouveau à 30 000 euros/an… du moins en principe.

    Car cette base de calcul est totalement erronée. Bêlant probablement d’optimisme, la bonne dame n’a rien prévu au titre du coût des vols, pillages, dégradations diverses et incendies volontaires, des avortements nécessités par les viols, des poursuites judiciaires pour crimes et délits et leurs suites carcérales. La ministresse bien-pensante ignore tout, semble-t-il, des mœurs des honorables immigrés d’origine extra-européenne. Renseignements pris, les honorables Africains – noirs et maghrébins -, les merveilleux Proches- et Moyen Orientaux se comportent en Scandinave (Suède, Norvège, Danemark, Finlande, Islande et l’on peut en rapprocher les États baltes) exactement comme les sauvageons des banlieues de France, de Belgique, d’Allemagne ou de Grande-Bretagne.

    Qu’en est-il en France, riche de 10 à 11 millions d’immigrés d’origine extra-européenne de 1ère et 2e générations ? Aucun surcoût, voire même un bénéfice appréciable pour l’immigration d’origine extrême-orientale, hélas très minoritaire. Il en va tout autrement avec les autres.

    Les recettes fiscales de l’immigration, directes & indirectes et les taxes locales, sont estimées entre 20 et 25 milliards d’euros. Le coût pour l’État est estimé entre 60 et 65 milliards d’euros/an - dont 18 de dépenses sécuritaires pour l’année 2014 (ce chiffre est certainement très largement dépassé depuis le début de 2015) et entre 10 et 20 milliards d’euros de fraudes sur les assurances sociales -, auquel il faut ajouter 21 milliards d’euros annuels pour l’intérêt du surplus de la Dette publique généré par cette immigration (c’est André Posokhow qui a rappelé cette évidence, oubliée des calculateurs prodiges de la gauche-bobo qui l’ont, bien sûr, agoni)… et ceci ne prend pas en compte l’énormité des dépenses d’assurances (répercutées sur les primes versées par les assurés), pour réparer les agressions et dégâts commis quotidiennement par les fruits pourris de l’immigration sur les personnes privées et leurs biens.

    De 42 milliards (en équivalent d’euros) estimés par Pierre Milloz en 1997, le coût réel – public et privé - de l’immigration est passé aux alentours de 100 milliards d’euros annuels… pour avoir la joie de voir travailler un peu moins de 3 immigrés sur 4 en âge de le faire. C’est très cher payé. En bonne logique comptable, l’on dirait que l’investissement n’est guère rentable.

    Quitte à faire venir des travailleurs étrangers, faisons-les venir soit d’Europe de l’Est soit d’Extrême-Orient.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Journal du Lundi 25 Avril 2016 : Politique / “Hé oh la gauche !”, le dernier souffle du PS