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immigration - Page 1258

  • Sondage – Islamisation : les Français disent non !

    Dans un article paru en kiosque et dont un extrait se trouve sur la toile, le journal «Valeurs Actuelles » nous fait part du résultat d’un sondage qu’il a commandé à l’ifop.

    sondage-voile

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    C’est un questionnaire en trois points concernant la place de l’islam en France. Et le résultat est sans appel : les Français de gauche comme de droite disent non à l’islamisation de leur pays.

    - 72 % des Français sont « favorables à l’interdiction du port du foulard islamique dans les salles de cours des universités. »

    - 68 % sont « contre le port de ce signe ostentatoire lors des sorties scolaires. »

    - 55 % sont « pour la suppression des plats de substitution halal dans les cantines scolaires. »

    La révélation majeure de ce sondage est l’élargissement, au sein de la population, d’une opinion défavorable aux intrusions islamiques dans la vie publique.

     

  • Dialogue islamo-chrétien : un marché de dupes

    Marie-Thérèse Urvoy est professeur d’islamologie, d’histoire médiévale arabe et de langue arabe classique à l’Institut catholique de Toulouse et Bordeaux 3-Montaigne. Elle dirige l’équipe de recherche CISA (Christianismes, islams et sociétés arabes) ainsi que la collection « Studia Arabica » aux Éditions de Paris. Dans L’Homme Nouveau du 14 mars, elle déclare : 

    Logo

    "[...] Le déni de soi est devenu un réflexe valorisant : il faut aimer l’autre, qui est prioritairement le musulman, ce réprouvé autoproclamé, au prix d’une détestation assumée de soi, sans aucune résistance à la figure imposée. La charité chrétienne devenue de l’humanitarisme, et l’amour du prochain mué en droits de l’homme, des ecclésiastiques et des politiques accourent soutenir imams et islamistes dits modérés, devenus de ce fait plus arrogants et vindicatifs. [...]

    L’islam modéré, prôné par certains, est-il concevable ?

    Oui, un islam modéré est concevable : mais il est le fait de l’individu musulman, jamais de la collectivité. Seul, et sans la pression de sa communauté, le croyant peut vivre sa religion en la ramenant à la sphère privée et à la pratique intérieure personnelle, sans re- vendication communautariste ni marqueurs sociétaux. D’ailleurs son assimilation se trouve facilitée dans la société civile et laïque de notre pays. Mais la communauté comme telle ne peut que tendre à exercer les droits et les obligations qu’elle doit faire prévaloir partout où elle se trouve (Cor. 9/33).

    Comment penser aujourd’hui un dialogue entre islam et Église catholique ?

    À un niveau institutionnel le dialogue est un marché de dupes, irréalisable en vérité. Voyez, par exemple, l’appel conjoint du Service pour les relations avec l’islam (SRI) et de l’Œuvre d’Orientà propos du calvaire des chrétiens d’Orient : il révèle très malheureusement que le souci majeur de ces professionnels du dialogue n’est pas de sauver les chrétiens, mais de sauver le dialogue, cela au prix de mensonges (lignes 5-7 de l’appel), de menaces (lignes 12- 13) et de flagorneries (lignes 3-4 et 8-10). Si nous devons reconnaître que le martyre des musulmans anti-Daech les honore, il ne saurait être un argument dialoguiste. En outre, ce texte ne tient aucun compte des mises en garde des autorités religieuses locales.

    Au niveau individuel, il est plus que pensable, il est un devoir pour le chrétien qui, par son baptême et par sa foi en un Dieu trine, intrinsèquement dialogue, est prédisposé à épan- cher le dialogue qui brûle en lui. Mais cela doit concerner tous les enfants de Dieu sans privi- lège spécial pour les musulmans.

    Quelles actions sont nécessaires désormais face à cet islam ?

    Bien que ce soit tard, la fermeté et la détermination doivent être totales. Musulmans, chrétiens, juifs et sans religion doivent respecter la loi de la nation d’accueil. La religion ne donne aucun droit de conquête."

    Michel Janva

  • Italie : Des enfants handicapés expulsés pour loger des clandestins nigérians

    Une fois n’est pas coutume, c’est un curé qui se met à dénoncer le débarquement sans fin des « réfugiés » et à expliquer que les gens n’en peuvent plus. Le curé de San Dalmazio, à Lavagnola, dans la ville de Savone en Ligurie, l’abbé Giovanni Lupino, était, il y a peu encore, un chaud partisan de « l’accueil ». Il se faisait gloired’avoir recruté pour son église un sacristain musulman, Abdel Majid, avec lequel il avait organisé « un tournoi de foot du cœur », entre immigrés tunisiens de Lampedusa et autochtones, « pour faire comprendre que Lavagnola était prête à accueillir les amis étrangers ».

    L’abbé Lupino a pourtant écrit au préfet, il y a quinze jours, pour se plaindre de la situation insupportable faite à sa paroisse, « qui a dû accueillir, de force, deux couples de Nigérians ». N’ayant reçu aucune réponse, il a transmis sa lettre à Il Secolo XIX, le grand quotidien régional, qui en publie les principaux passages.

    Les « réfugiés » avaient été confiés à la coopérative « Il Faggio », une des nombreuses organisations dites « charitables » qui se partagent le juteux business de « l’accueil » en Italie – on a pu parler à ce propos d’ « un véritable marché de la chair humaine ». Cette coopérative a passé une convention avec la préfecture de Savone, aux termes de laquelle elle loge les « réfugiés » et leur assure « des services spécifiques pour l’intégration, dont le soutien socio-psychologique, l’assistance linguistique et culturelle, l’assistance sanitaire, les services d’information légale et d’orientation sur le territoire ». 14 « médiateurs interculturels » sont salariés pour cela.

    La coopérative « Il Faggio » était censée loger les Nigérians dans un de ses centres d’accueil de la province, à Cairo Montenotte. Mais le maire (de gauche) « a refusé d’accueillir de nouveaux immigrés, en raison de la présence déjà massive d’étrangers, envoyés par la préfecture lors des différents débarquements » sur les côtes italiennes. Les Nigérians ont donc été installés « provisoirement » au presbytère de San Dalmazio, dans un logement prévu pour les mineurs handicapés. Comme il était à prévoir, ce provisoire est en passe de devenir permanent, d’autant plus que les femmes nigérianes sont toutes les deux enceintes – c’est leur manière habituelle de prendre possession d’un territoire.

     

    « Je dois déclarer à présent, écrit le curé furieux, que les paroissiens de San Dalmazio sont généreux mais qu’ils ne sont pas des idiots, et qu’ils n’ont pas l’intention de continuer à entretenir gratuitement des étrangers qui, pour d’autres (la coopérative « Il Faggio », note d’Il Secolo XIX) sont une affaire ».

    À Il Secolo XIX, il précise : « J’ai restructuré les locaux du presbytère, pour créer un communauté d’accueil dans la journée pour des mineurs handicapés : tout est aux normes, tout est parfait. Je veux bien repousser l’ouverture s’il y a une urgence, mais ça ne peut pas dépasser deux mois. Et il n’est pas juste que ce soit la communauté de Lavagnola qui supporte les dépenses des réfugiés qui rapportent des sous à d’autres ».

    L’abbé Lupino pourrait peut-être écrire au pape François ?

    http://fr.novopress.info/184745/italie-enfants-handicapes-expulses-loger-clandestins-nigerians/#more-184745

  • Attentats de Tunis : la Bête progresse

    Guillaume Faye, sur son blog, analyse la "progression de la bête" islamiste. Partant de l'attentat de Tunis la semaine dernière, il élargit son analyse à la présence djihadiste en France :

    [...]"Complètement aveuglés, nos dirigeants parlent de ”terrorisme”, sans oser nommer ou comprendre ce qu’il y a derrière : une stratégie de conquête et d’instauration de la chariatotalitaire islamique. 3.000 combattants musulmans venus des rangs des immigrés en Europe sont partis rejoindre Daech. 600 sont déjà revenus (il y a un sinistre ”turn over”) et vivent comme des poissons dans l’eau ici même, dans un milieu qui épouse leur cause, les protège et leur sert de logistique et de base de recrutement.

    Dans une note confidentielle, le Service central de renseignement territorial (SCRT) observe un« repli communautaire plus marqué depuis les attaques contre Charlie Hebdo et l’HyperCacher  ».[...]

    Donc les attentats de janvier 2015 ont encore accru l’hostilité envers la France et l’attachement au djihad.On mesure la naïveté sidérante des manifestations ”Je suis Charlie”. Les jeunes musulmans y ont d’ailleurs très peu participé, beaucoup approuvant les attentats.Le SCRT a noté « une faible représentation de la communauté musulmane à Marseille » à ces manifestations. Ils ont moins manifesté que les musulmans à Tunis, après l’attaque du musée !Preuve que la radicalisation des musulmans issus de l’immigration en France (notamment les jeunes), comme en Belgique, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni est plus forte que celle des musulmans de Tunisie ![...]

    Sans mâcher ses mots,Yves de Kerdrel écrit :« Notre démocratie, baignée d’angélisme et gangrénée par des élites qui préfèrent le multiculturalisme à la nation, a bien du mal à s’adapter à cette guerre de religion ». Puis il ose cette comparaison :«  Les jeunes filles qui vont à l’université coiffées d’un voile le font pour revendiquer une identité. Elles le font par soumission aux règles des cités où elles résident et aux lois des ”grands frères ” qui y sèment la terreur. Ce n’est pas seulement un refus d’intégration, c’est une forme de racisme anti-français. Et toutes proportions gardées, il n’y a pas de différence entre ce gamin de 12 ans qui part de son collège à Toulouse pour mener des exécutions de sang-froid et ces jeunes filles qui revendiquent le port du voile à l’université avec l’encouragement de professeurs aveuglés par le démon du multiculturalisme ». (Valeurs Actuelles, 19-25/03/2015).[...]

    Le 10 mars, une vidéo diffusée par EI/ Daech sur Internet montrait en effet un garçon de 12 ans en djellaba qui abattait puis achevait au pistolet un Arabe israélien soupçonné d’être un agent du Mossad, au cri de« Allah Akbar ! »Il s’agit de Rayan, un jeune maghrébin de nationalité française, scolarisé à Toulouse et parti en Syrie.[...]

    Ces vidéos de propagande ne peuvent que se multiplier et inonder la Toile. Elles sont un puissant facteur de recrutement et de fanatisation, notamment en France. La technique psychologique utilisée contre les ennemis (dans le monde musulman et maintenant en France et en Europe) est celle de la sidération par la terreur, en vue d’obtenir la soumission, si possible sans combattre vraiment, par intimidation. Avec le binôme : attentats et grignotage démographique. [...]

    Dans deux ou trois ans, en France, en Belgique, en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas , en Espagne et dans d’autres pays de l’UE, on vivra peut-être au rythme d’un massacre par jour ou de plusieurs simultanés, alternant bombes, tueurs suicidaires, attaques au fusil d’assaut et à l’arme de guerre. Les forces de sécurité et de renseignement sont déjà débordées.[...]

    La guerre est chez nous et c’est là qu’il faut combattre et se défendre. Cette guerre larvée qui commence a déjà un coût, non seulement financier mais surtout psychologique. Cette stratégie de la tension plombe le moral de la nation, en diffusant un sentiment de méfiance, d’insécurité, de pessimisme.  Nous sommes en proie à une invasion par le bas, à une guerre d’un type nouveau, à la fois démographique, criminogène, ethno-culturelle et religieuse, et terroriste. Nous ne la gagnerons qu’en changeant radicalement de méthodes et de paradigme, c’est-à-dire en prenant le problème à  bras-le-corps, en s’attaquant à la cause centrale : l’immigration."

    Marie Bethanie  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L'esclavage fait partie de l'islam et du djihad

    Roger Botte, anthropologue et chercheur à l'institut des mondes africains, publieun article très intéressant dans l'Histoire. Il vaut la peine d'être lu en intégralité. En voici des extraits :

    "Dans toutes les sociétés ayant l'islam en partage, l'esclavage bénéficiait d'une entière légitimité en tant que pratique sociale réglée par la charia. Son abolition imposée de l'extérieur, entre le XIXe et le XXe siècle [lire par les puissances coloniales,ndlr](...) non prévue dans le Coran, a été réalisée au prix d'astuces juridiques partout contestées. L'abolition n'a jamais pu cependant faire disparaître la loi religieuse. Aussi de nombreux pays musulmans restent-ils d'autant plus imprégnés par l'idéologie esclavagiste que les règles de droit touchant l'institution continuent d'être enseignées à l'école, à l'université, dans les prêches du vendredi, ou simplement connues à la lecture du Coran.

    C'est la raison pour laquelle l'esclavage perdure encore dans certains pays (...)

    Historiquement, dans le monde islamique, l'esclavage était une institution intrinsèquement liée au djihad à travers l'asservissement des prisonniers de guerre. Or, l'enlèvement de femmes pour les réduire en esclavage -hier par le GIA algérien, aujourd'hui par Boko Haram, par l'État islamique (Daech) ou par le groupe Abu Sayyaf aux Philippines- montre que dans l'imaginaire des mouvements djihadistes sunnites le lien djihad/esclavage n'a rien perdu de son caractère prescriptif. Dès 2003, un idéologue religieux très influent, le Saoudien Saleh al-Fawzan, édictait une fatwa sans équivoque: "L'esclavage fait partie de l'islam. L'esclavage fait encore partie du djihad, et le djihad durera aussi longtemps que l'islam."

    Le djihad donc, et par conséquent le rétablissement de l'esclavage sexuel, Daech en a théorisé le retour (...)  début décembre 2014, un "Bureau des recherches et des avis juridiques" a publié en arabe une brochure qui constitue une sorte de digest des bonnes pratiques concernant l'esclavage des femmes. Ce manuel, intitulé "Questions et réponses sur la capture et les esclaves", énonce en vingt-sept items le licite et l'illicite en matière d'assujettissement (...) Est-il permis d'avoir des rapports sexuels avec elles? Oui, répond le manuel qui cite les versets coraniques (23: 1-6) déclarant non blâmables pour un homme les rapports sexuels avec ses épouses ou ses esclaves (...) Le grand nombre de fillettes enlevées a nécessité la régulation des pratiques pédophiles. Ainsi, la question n° 13: "Est-il permis d'avoir des rapports avec une esclave qui n'a pas atteint la puberté? Réponse: Il est permis d'avoir des rapports sexuels avec une esclave non encore pubère si elle est capable de rapports; toutefois si elle n'est pas apte aux rapports sexuels, on se contentera d'en jouir sans rapports."

    En France, la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance des traites et des esclavages comme crime contre l'humanité, dite loi Taubira, ne concerne que la "traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XV siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes" (article 1er). Christiane Taubira qui cherche à culpabiliser la France en permanence n'avait pas voulu étendre sa scandaleuse loi à la traite arabo-négrière pour des raisons hallucinantes :

    "Il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes"

    Et là, faut-il éviter de condamner l'esclavagisme des nouveaux djihadistes pour ne pas de contrarier les nombreux candidats au djihad dont regorgent nos banlieues ? Pourquoi ne l'entendons-nous pas, elle qui manie si bien la langue française ?

    Philippe Carhon  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le gel de la construction de mosquées ? Un principe de précaution

    De cinq en 1965, de 913 en 1985, leur nombre, d'après Le Figaro du 20 février dernier, se porte à 2.502 en 2015.

    Marine Le Pen n’a jamais fait de « déclaration de guerre aux musulmans », n’en déplaise au ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. En revanche, elle annonce sans autre forme de procès vouloir mener un combat contre le « fondamentalisme islamique ».

    Et, réagissant à un rapport du sénateur UDI Hervé Maurey – lequel s’inquiète des insuffisances de la loi de 1905 face à la question du financement des lieux de culte par les collectivités locales dont il dénonce l’absence de transparence –, la présidente du Front national réclame purement et simplement le gel de la construction des mosquées.

    Il faut dire que de cinq en 1965, de 913 en 1985, leur nombre, d’après Le Figaro du 20 février dernier, se porte à 2.502 en 2015, gérées en association type 1901. Parmi elles, toujours selon Le Figaro, 89 sont déjà sous influence salafiste, et 41 autres sont aujourd’hui déstabilisées par ce que les experts appellent « les attaques salafistes ». 

    Mais pour Bernard Cazeneuve, « la radicalisation ne se fait que très marginalement dans la fréquentation des mosquées ». On se demande alors pourquoi l’État tient tant à doubler le nombre de diplômes universitaires (passant de six à douze) visant à former des imams « aux principes de la République »  si la mosquée ne représente (presque) pas de danger. Mais si l’État accède au désir de Dalil Boubakeur d’en doubler le nombre, on comprend mieux.

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  • Le droit d’asile : une organisation légale de l’immigration illégale

     Où en est-on de la réforme législative sur le droit d’asile ?

    Le 16 décembre 2014, les députés ont approuvé en première lecture un projet de loi de réforme du droit d’asile dont le système est à bout de souffle : délais trop longs pour statuer sur les dossiers (un an et demi en moyenne), saturation des dispositifs d’hébergement, coût exponentiel des aides aux requérants en attente de jugement.

    Comme l’a dit Eric Ciotti, ce système est en réalité une machine légale à régulariser les clandestins. C’est une organisation légale de l’immigration illégale… Quant à « Manuel Valls, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, [il] avait reconnu que “ le droit d’asile est dévoyé et détourné ” par des migrants économiques venus chercher du travail ».

    Le gouvernement a entendu réformer en profondeur le droit de l’asile selon deux axes :réguler le droit d’asile et écarter les demandes infondées. En réalité, en commission des lois, la majorité socialiste, grâce à l’adoption de 140 amendements, n’a visé qu’à augmenter les droits de ces demandeurs.

    Ainsi l’inquiétude que l’on pouvait ressentir face à une telle démarche de la part d’un gouvernement déterminé à promouvoir le « Grand Remplacement » des Français de souche se révèle justifiée. Contrairement aux objectifs affichés par le gouvernement et du fait de ses concessions idéologiques à sa majorité, le projet de loi renforce les droits et les garanties accordées aux demandeurs d’asile. Il allonge les délais bien au-delà de celui fixé par le président de la République et qui apparaît hors d’atteinte. C’est la logique constante des projets sur l’immigration : on affiche de bonnes intentions et une grande fermeté devant l’opinion et on cède devant le lobby immigrationniste.

    Le caractère de gravité de la question du droit d’asile en France doit nous conduire à manifester la plus grande attention à la suite des débats, notamment devant le Sénat. C’est ce que ne manquera pas de faire Polémia dans les semaines qui viennent.

    Où en est-on de la réforme législative sur le droit d’asile ?

    En septembre 2014, Polémia a publié un article (*) sur le projet du gouvernement de réforme du droit d’asile. Nous en présentions les grandes lignes et faisions part de l’inquiétude que l’on pouvait ressentir face à une telle démarche de la part d’un gouvernement déterminé à promouvoir le « Grand Remplacement » des Français de souche.

    Les députés ont approuvé, en première lecture et à une très large majorité, ce projet de réforme du droit d’asile le 16 décembre 2014. Les sénateurs sont appelés prochainement à être saisis de ce texte.

    Au cours de la discussion du projet de loi devant les députés, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a rappelé que celui-ci transposait deux directives européennesUne fois de plus les pouvoirs publics se soumettent aux diktats de Bruxelles sur une question particulièrement sensible. En effet, il est notoire, comme Polémia le soulignait dans son précédent article, que le système est à bout de souffle : délais trop longs pour statuer sur les dossiers (un an et demi en moyenne), saturation des dispositifs d’hébergement, coût exponentiel des aides aux requérants en attente de jugement. Manuel Valls, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, avait reconnu que « le droit d’asile est dévoyé et détourné » par des migrants économiques venus chercher du travail.

    Au-delà du pathos gauchiste habituel, le gouvernement entend réformer en profondeur le droit d’asile selon deux axes : améliorer la protection des personnes demandant une protection internationale et l’application du droit d’asile ; permettre plus facilement au dispositif d’écarter rapidement les demandes d’asile infondées, tout en renforçant l’équité et la transparence des procédures.

    La réforme du droit d’asile devait être couplée avec une réforme du droit des étrangers qui a été repoussée au printemps 2015.

    La présentation par les médias.

    Le délai de traitement des dossiers doit être ramené de deux ans à neuf mois en 2017 grâce à une simplification des procédures et un renforcement des moyens de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) et de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA).

    Ce délai pourrait même être raccourci à trois mois pour certains cas (si l’étranger vient d’un pays sûr, s’il a menti ou proposé un dossier vide). A ce titre, les préfectures pourront par exemple avoir un rôle d’aiguillage dans la procédure de demande d’asile et juger un dossier irrecevable avant même que le demandeur n’ait rencontré l’Ofpra.

    Les moyens de l’Ofpra sont renforcés par ce texte : il obtiendra cinquante agents de plus et son indépendance est consacrée.

    Un autre objectif du texte est l’amélioration des conditions d’accueil. Malgré l’ouverture de nouvelles places en centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA), passées de 5.200 places en 2001 à près de 25.000 en 2014, les infrastructures demeurent insuffisantes. Aujourd’hui, un tiers des demandeurs se retrouvent logés dans des structures d’hébergement d’urgence et un autre tiers doit se loger par ses propres moyens.

    Le projet de loi prévoit donc la création de nouvelles places, 4.000 supplémentaires dès 2015, et 5.000 ensuite.

    Enfin, pour répondre au déséquilibre géographique des dossiers (plus de 50% sont déposés en Ile-de-France et en Rhône-Alpes où l’hébergement est saturé), le projet de loi prévoit la possibilité de répartir les demandeurs sur l’ensemble du territoire et de supprimer les allocations aux étrangers qui refuseraient de se rendre dans un lieu donné. Cet hébergement sera désormais directif et réparti sur tout le territoire.

    Finalement, cette réforme devrait se faire à coût constant, les investissements réalisés à l’Ofpra et dans l’offre d’accueil étant compensés par les économies réalisées dans les traitements des dossiers. En effet, plus ils sont traités vite, moins cela coûte cher. Le système français du droit d’asile devrait donc coûter en principe autant après qu’avant la réforme : environ 600 millions d’euros par an.

    Ce que les médias n’ont pas fait ressortir.

    Les garanties des demandeurs d’asile sont renforcées à tous les stades de la procédure :

    -enregistrement plus rapide des demandes d’asile ;

    -présence d’un conseil lors de l’entretien avec un officier de protection ;

    -présence obligatoire d’un interprète ;

    -meilleure prise en compte des vulnérabilités.

    Le texte généralise également l’effet suspensif des recours contre les décisions refusant l’asile.

    Les procédures contentieuses sont également revues, notamment par la création d’une procédure de recours suspensif, procédure accélérée devant un juge unique de la CNDA en cinq semaines. Le délai de jugement en procédure normale imparti à la CNDA, qui voit réaffirmé son rôle de juge de l’asile, est fixé à cinq mois.

    Le dispositif d’hébergement fera l’objet d’une montée en charge progressive pour généraliser le modèle du centre d’accueil de demandeurs d’asile ; les allocations perçues seront unifiées et tiendront compte de la composition familiale.

    Le projet de loi tend enfin à mieux définir et à renforcer les droits du bénéficiaire de la protection en matière d’accès aux droits, de réunification familiale et de documents de voyage, « éléments essentiels de l’intégration à la société française ».

    Ainsi, la discrétion des médias sur les « garanties », en fait sur les avantages et les facilités accordés aux demandeurs d’asile, fait ressortir le grand écart entre les objectifs du projet de loi : le gouvernement a souhaité réguler le droit d’asile et écarter les demandes infondées ; la majorité socialiste a voulu augmenter les droits de ces demandeurs.

    Les commentaires des associations.

    Si les associations reconnaissent que ce texte va dans leur sens, elles manifestent leur inquiétude sur un certain nombre de points.

    En particulier le montant inchangé de 600 millions d’euros suscite leurs réticences comme l’indique le directeur général de France Terre d’Asile :

    « Pour accueillir dignement, il faut des moyens. Et ils n’y sont pas. En réalité, le budget baisse sur l’hébergement, la mise à l’abri et l’accompagnement. Je ne doute pas que le gouvernement et le ministre de l’Intérieur aient des principes, mais faire de la politique, c’est à la fois avoir des principes et donner des moyens pour mettre en œuvre ces principes, et il manque une large partie de ce deuxième volet. »

    Comme d’habitude, les immigrationnistes ne lésinent pas en matière d’argent public lorsqu’il s’agit de financer le « Grand Remplacement ».

    Les critiques de l’opposition.

    Des critiques très vives à l’égard du projet de loi ont été prononcées par Eric Ciotti, député UMP et président du Conseil général des Alpes-maritimes, à la tribune de l’Assemblée nationale le 9 décembre 2014 lors de l’examen par celle-ci de ce projet.

    Eric Ciotti a rappelé plusieurs vérités :

    -le système du droit d’asile français est à la dérive ;

    -il est l’un des plus généreux d’Europe et est trop attractif ;

    -il est détourné de manière abusive par des filières organisées qui font déferler des demandes d’asile opportunistes qui cachent en réalité une immigration économique. Ces demandes non fondées ont explosé depuis trois ans ;

    -80% environ des demandeurs d’asile n’obtiennent pas le statut de réfugiés, que ce soit devant l’Ofpra ou l’instance d’appel qui est la CNDA. Or, parmi ces 80% de déboutés, seuls 5% seront reconduits vers leur pays d’origine ; les raisons en sont un allongement de la durée d’examen de la demande d’asile et le manque de volonté politique ;

    -les circuits sont complètement engorgés : 30.000 demandes sont en attente ;

    -ce système est en réalité une machine légale à régulariser les clandestins. C’est une organisation légale de l’immigration illégale.

    Aux dérives du droit d’asile s’ajoutent les décisions incompréhensibles du Conseil d’Etat qui a exclu récemment le Kosovo, plateforme des filières criminelles, des pays d’origine sûrs, ce qui contribuera à augmenter les flux de demandeurs d’asile dès 2015.

    A la tribune, Eric Ciotti l’a déclaré à Bernard Cazeneuve : malgré quelques avancées comme l’élargissement des critères de placement en procédure accélérée, le projet de loi ne prend pas la mesure de la gravité de la situation et ne répond pas à ses propres objectifs. La première des raisons provient des 140 amendements adoptés en commission des lois par la majorité socialiste dont le rapporteur est Sandrine Mazetier, grâce à la faiblesse ou la complicité du ministre de l’Intérieur. Ces amendements ne pourront qu’aggraver mécaniquement la situation.

    Le recours suspensif devant la CNDA est appelé à être généralisé.

    Le projet de loi introduit l’obligation de faire assister le demandeur par un interprète. A titre d’exemple il existe en France 2 interprètes de dialectes érythréens.

    Les délais, malgré les objectifs affirmés par le gouvernement, seront allongés, ce qui constituera un effet d’aubaine.

    Le caractère protecteur des droits des demandeurs, déjà très marqué puisqu’il permet à de nombreuses familles de se maintenir sur le territoire français pendant 5 ans grâce à l’utilisation de tous les moyens juridiques de recours, sera renforcé par le projet de loi. A ce stade de son intervention l’orateur a décrit avec conviction la logique du système qui confine à l’absurde.

    Eric Ciotti a mis en cause la réelle volonté du gouvernement en soulignant qu’à aucun moment de son intervention le ministre de l’Intérieur n’a prononcé le mot « éloignement ».

    En définitive.

    Contrairement aux objectifs affichés par le gouvernement et du fait de ses concessions idéologiques à sa majorité, le projet de loi renforce les droits des demandeurs d’asile. Il allongera les délais bien au-delà de celui des six mois fixé par le président de la République et qui apparaît hors d’atteinte.

    Le caractère de gravité de la question du droit d’asile en France doit nous conduire à manifester la plus grande attention à la suite des débats, notamment devant le Sénat. C’est ce que ne manquera pas de faire Polémia dans les semaines qui viennent.

    André PosokhowConsultant pour Polémia, 19/03/2015

    Note de la rédaction :

    (*) Réforme du droit d’asile : une accélération du “Grand Remplacement” ?

    http://www.polemia.com/le-droit-dasile-une-organisation-legale-de-limmigration-illegale/

  • Manifestation interdite pour Pegida Wallonie

    pegida-wallonie

    Belgique – Après la manifestation de Pegida Vlaanderen interdite à Anvers, c’est au tour de celle de Pegida Wallonie d’être interdite à Verviers. Au final, cette interdiction fera probablement plus parler de Pegida Wallonie que si la manifestation avait été autorisée. En effet, derrière cette appellation reprise après le succès de Pegida en Allemagne, il n’y a pourtant en Wallonie qu’une coquille vide qui n’avait pas les moyens de rassembler grand monde. L’initiative émane de Pierre Renversez, qui se fait aussi appeler David Erzet, également fondateur d’un parti (Plus) sans guère d’électeurs et d’une association (nonali) assez confidentielle.  

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    Communiqué de PEGIDA :

    Le bourgmestre de Verviers a maintenu son interdiction de laisser PEGIDA se rassembler pacifiquement ce samedi 21 à Verviers.
    Malgré les deux heures que j’ai passées hier à négocier avec le bourgmestre accompagné de son état-major, monsieur Elsen continue de refuser aux citoyens le droit de se rassembler, bafouant ainsi nos libertés constitutionnelles, les lois belges et les accords internationaux dont la Convention Européenne des Droits de l’Homme.

    Par son interdiction, il avoue ainsi sa soumission à l’islam et sa peur de mécontenter les musulmans de sa commune. Il adopte la position commune à nos dirigeants politiques qui, sous le prétexte de préserver la paix sociale dans notre pays, laissent de plus en plus l’islam y imposer sa dictature religieuse…

    Je rappelle donc que ce rassemblement étant interdit, il ne pourra pas avoir lieu comme prévu, puisqu’il serait immédiatement dispersé par la police.

    Néanmoins, je réaffirme ma décision de me rendre personnellement sur le lieu de rassemblement initialement prévu, place de la Victoire en face de la gare afin de marquer, par ma présence, ma complète désapprobation face à cette interdiction illégale. J’y ferai un « point presse » pour les journalistes présents sur place.

    J’invite les citoyens de notre pays, de toute provenance politique, religieuse ou ethnique, qui, comme moi, désirent par leur simple présence marquer eux aussi leur opposition à cette décision scandaleuse et anti-démocratique du bourgmestre, de se rendre individuellement à Verviers, en évitant la constitution de groupes afin de ne pas tomber sous le coup de cette interdiction.

    Nous n’en resterons pas là et des actions continueront tant que nous n’aurons pas obtenu l’autorisation d’exercer nos droits de citoyens.

    Pierre Renversez, responsable PEGIDA

    http://www.medias-presse.info/manif-interdite-pour-pegida-wallonie/27897

  • Remigration : Intensifier la mobilisation !

    Communiqué de la Dissidence Française

    Quelques semaines après son lancement, notre Campagne Nationale pour la Remigration prend de l’ampleur.

    À Paris, en Bretagne, en Champagne, en Normandie, en Aquitaine, en Essonne ou encore en Provence-Alpes-Côte-d’Azur : nos affiches se propagent partout !

    Au total, nos militants et sympathisants ont déjà organisé une vingtaine d’opérations militantes sur l’ensemble du territoire.

    Et ce n’est qu’un début !

    Nous comptons sur la mobilisation de chacun pour que cette campagne essentielle se diffuse encore davantage dans les semaines qui viennent, sur internet comme sur le terrain.

    Plus que jamais, les Français doivent prendre conscience des périls qui menacent la France, au premier rang desquels se trouve évidemment le Grand Remplacement qui menace la substance même de notre pays, et face auquel nous devons dépasser les divisions stériles pour nous rassembler dans un mouvement général de refus et de résistance radicale.

    L’Histoire, ça se brusque.

    La Dissidence Française

  • Selon la justice, contrairement aux Noirs, les Blancs n’existent pas

    Si la justice française voulait instaurer un apartheid racial, s'y prendrait-elle autrement ?

    L’affaire remonte à 2010, quand le sociologue Saïd Bouamama et le rappeur Saïdou – du collectif ZEP (Zone d’expression populaire) – enregistrent un disque Nique la France – Devoir d’insolence, entraînant une plainte de l’AGRIF pour « injure publique à caractère racial et une provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personnes ».

    Nique la France martèle le passé colonialiste et impérialiste du pays, « ses odeurs, ses relents, ses murs, ses remparts et ses délires capitalistes » et oppose les « petits Gaulois de souche » et « les culs tout blancs présents à l’Assemblée nationale » aux « Arabes, Noirs et musulmans ».

    L’AGRIF relève alors l’escroquerie du procédé sémantique consistant à amalgamer ces trois catégories « comme si tous les Arabes et les Noirs étaient musulmans et comme si tous les musulmans étaient anti-français ». 

    La XVIIe chambre du tribunal de Paris vient pourtant de débouter l’Alliance générale contre le racisme et l’identité française de sa plainte au motif que « la blancheur » ne repose sur aucun « critère scientifique », et ne constitue pas « une composante juridique de la qualité de Français ». En outre, la « blancheur », pour le juge de la XVIIe chambre, « varie selon les époques, les cultures et les classifications administratives propres à chaque pays ».

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