Il n’est pas inutile de rappeler les mots du directeur de Frontex lui-même dans une déclaration aux sénateurs français faite en juin 2016. Pour Fabrice Leggeri, la très forte réduction du nombre d’arrivées par la route de la Méditerranée orientale au début de l’année 2016 était due au « double effet de la fermeture des frontières sur la route des Balkans et de l’entrée en vigueur, le 20 mars, de l’accord passé entre l’UE et la Turquie ». Or la fermeture des frontières nationales dans les Balkans était consécutive, par effet domino, à la fermeture des frontières de l’Autriche en février 2016 appuyée par une action commune du V4 (Pologne, Tchéquie, Slovaquie et Hongrie) en soutien aux pays des Balkans, peu avant l’accord signé en mars avec la Turquie.
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Cette fois, la route des Balkans est déjà fermée, par Olivier Bault
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Sebastian Kurz : « L’Europe ne doit pas céder à la pression turque, bientôt ils seront des centaines de milliers, peut-être des millions »
Des milliers de migrants et de réfugiés affluent vers la frontière turco-grecque. Le chancelier autrichien Kurz accuse le président turc Erdogan d’avoir « organisé une attaque contre l’Europe » […]
Monsieur le Chancelier, l’Europe connaît un nouveau drame de réfugiés à sa frontière extérieure. Comment l’UE doit-elle réagir ?
Sebastian Kurz : résolu et uni à la fois. Ce que nous avons vécu en 2015 ne doit pas se répéter. Tous ceux qui ont dit à l’époque qu’elle avait besoin de frontières extérieures fonctionnelles doivent maintenant apporter leur plein soutien à la Grèce. Pour que ces frontières soient réellement protégées. Il ne peut y avoir une Europe sans frontières intérieures que si les frontières extérieures sont sécurisées.
Quelque 13 000 réfugiés sont bloqués à la frontière turco-grecque. Que va-t-il arriver aux gens ?
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La Hongrie protègera ses frontières « en toutes circonstances »
La Hongrie protègera ses frontières « en toutes circonstances » et ne laissera entrer aucun migrants illégaux, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto, après des entretiens avec le ministre de l’Intérieur serbe Nebojsa Stefanovic, à Belgrade lundi.
Pendant ce temps, l’Autriche envoie des unités de police à la frontière Serbo-hongroise, alors que la Hongrie a détaché des unités de police à la frontière Nord de la Macédoine, et de la Serbie.
« Pour nous, la sécurité du pays et le peuple hongrois est primordial. Les entretiens ont porté sur la protection des frontières, ainsi que la situation en Turquie et en Syrie, » a déclaré Szijjarto. Il a ajouté que les développements à la frontière entre la Turquie et la Grèce étaient inquiétantes et suggère que des centaines de milliers de migrants pourraient bientôt arriver dans les Balkans occidentaux.
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Eric Zemmour : « Erdogan est venu en Europe dire aux Turcs : Envahissez et colonisez l’Europe chrétienne » (Vidéo)
Eric Zemmour face à Hubert Vedrine dans Le Face A Face: « Je vous rappelle que Erdogan, il ne se cache pas. Il est venu en Europe pour dire au Turcs qui habitaient en Europe : Faite non pas 3 enfants mais 5. Il leur a dit que l’assimilation était un crime contre l’humanité, donc il leur a vraiment dit : Envahissez & colonisez l’Europe chrétienne ». (Face à l’info du 05/03/2020)
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Lesbos, camp des Saints, par Etienne Defay
La guerre des images a commencé. Samedi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé l’Europe d’une nouvelle vague migratoire. En moins d’une journée, près de 10 000 migrants ont alors été bloqués à la frontière grecque. Parmi eux, Syriens, Afghans et Irakiens ont été rejoints par environ 2 000 migrants supplémentaires. Alors que l’armée et la police parviennent à contenir l’afflux à proximité de Pazarkule, la population de l’île Lesbos fait rempart seule.
Sur son blog, l’historien et ethnologue Panagiotis Grigoriou décrit la situation de « guerre » dans laquelle se trouve la Grèce depuis plusieurs jours. « C’est une vaste opération montée par la Turquie et l’Union européenne », commente-t-il par téléphone, évoquant « plus qu’une simple invasion » sur fond d’islamisation.
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Une pétition réclame l’envoi de troupes françaises à la frontière gréco-turque !
Une pétition, qui a été lancée le 4 mars, réclame l’envoi de troupes françaises à la frontière gréco-turque.
Voici le texte de présentation :
Erdogan, le président islamiste de la Turquie, a ouvert ses frontières et encourage des dizaines de milliers de migrants à déferler sur l’Europe à travers la Grèce. Sa volonté de déstabiliser et islamiser l’Europe n’est pas nouvelle. Aujourd’hui, il menace de lancer sur notre continent les presque 4 millions de migrants musulmans présents dans son pays.
À la frontière, les migrants tentent de prendre d’assaut au cri d’Allah Akbar les barrières mises en place par les forces de l’ordre et l’armée grecques. La population est venue prêter main forte aux garde-frontières, même les paysans font barrage avec leurs tracteurs !
Les Grecs sont pour l’heure seuls à faire face à cette menace. Le Danemark et l’Estonie ont déjà proposé l’envoi de bateaux et d’avions de surveillance ainsi que d’équipages de garde-côtes. La France, elle aussi, doit envoyer de toute urgence des navires et des hommes de nos forces armées pour épauler les Grecs face à cette invasion car c’est bien toute l’Europe qui est menacée !
Pour signer la pétition : http://www.france-petitions.com/petition/654/pour-l-envoi-de-troupes-francaises-a-la-frontiere-greco-turque
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Russie-Turquie : l’Occident va-t-il à nouveau choisir le mauvais cheval ?, par Christian Vanneste.
Le duo (ou le duel) entre Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan revêt la politique internationale d’une dimension personnelle remarquable. La plupart des démocraties sont vouées à des alternances ou soumises à des règles constitutionnelles qui limitent la durée de leurs dirigeants, et quand celle-ci leur est accordée, le pouvoir reste contraint par des oppositions parlementaires ou des protestations populaires. Le Président russe, à la tête de l’Etat ou du gouvernement, dirige le pays depuis vingt ans, celui de la Turquie, dans les mêmes fonctions, depuis dix-sept ans. Seule Mme Merkel pourrait rivaliser avec ses presque quinze ans de chancellerie, mais bien que l’Allemagne soit plus puissante économiquement que les deux autres, ses marges de manoeuvre sont beaucoup plus limitées par le système politique allemand, par l’intégration du pays à l’Union Européenne et à l’Otan, et par une mauvaise conscience historique qui inhibe la parole autant que l’action, dès que l’on quitte le domaine de l’économie pour celui de la stratégie internationale.
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Munich sur Bosphore
Par Natacha Polony
Le nouveau ces visages. De nouveau ces gens entassés dans des canots, ou massés devant les barbelés d’une frontière. De nouveau leur désespoir et leur révolte. En fait, ils n’avaient jamais disparu. Ils étaient entassés dans des camps, du côté de la frontière turco-syrienne, ou dans le pourtour des métropoles, Istanbul, Izmir... Ils tentaient de survivre, de s’intégrer, de se forger un avenir. Mais voilà qu’ils réexistent tout à coup dans la stratégie de Recep Tayyip Erdogan. Des pions sur un échiquier. Des pions qu’on peut envoyer crever dans des canots de fortune après avoir affrété des bus et lancé des messages mensongers sur l’ouverture des frontières.
A cet ignoble jeu, l’Europe est échec et mat. Trop divisée, trop empêtrée dans ses contradictions. Exactement là où l’attendait le président turc. Ces hommes et ces femmes sont des réfugiés. Ils ont fui leur pays en guerre. Ils ont fui les bombes, la faim, la peur. Et l’honneur de l’Europe est d’avoir inventé le droit d’asile pour tous les êtres humains pourchassés, martyrisés, au nom d’idées politiques et de pulsions guerrières. Ceux, d’ailleurs, qui ne cessent de fustiger le méchant « Occident » prédateur devraient s’en souvenir : cette civilisation européenne qui, certes, a abusé de sa puissance et s’est savamment autodétruite, est celle qui a poussé le plus loin l’idée de respect de toute vie humaine et de protection des plus faibles. Tout n’est pas blanc ou noir. Aujourd’hui, comme en 2015, l’Europe se voit sommée de donner corps à ses principes. Voulons-nous vraiment voir des douaniers grecs tirer sur des hommes, des femmes et des enfants?
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La Grèce résiste à l’invasion depuis la Turquie
Les Premiers ministres hongrois, polonais, slovaque et tchèque ont salué mercredi les efforts de la Grèce pour endiguer l’afflux d’immigrés en Europe suite à la décision de la Turquie d’ouvrir sa frontière occidentale.
Viktor Orban a affirmé mercredi qu’il y avait «déjà 130.000 migrants au nord et à l’ouest de la frontière gréco-turque qui se dirigeaient vers l’Europe».
« Cette masse doit être arrêtée le plus au sud possible, et si cela ne fonctionne pas, alors bien sûr, comme en 2015 en dernier recours, les Hongrois seront là pour les arrêter à la frontière serbo-hongroise ».
Les deux tiers de ces migrants sont des Afghans, des Irakiens et des Africains, et non des Syriens, selon la Russie. De samedi matin jusqu’à mardi après-midi, les autorités grecques ont empêché 26.532 migrants venant de Turquie d’entrer illégalement en Europe. Au total, 218 individus ont été arrêtées.
Les autorités grecques ont déclaré avoir contrecarré la tentative d’un millier de personnes de traverser à la nage la rivière d’Evros, à l’extrémité sud de la frontière.
A Evros (Grèce), les fermiers aident les policiers et les militaires à patrouiller la frontière pour stopper l’arrivée de migrants (photo). Les Grecs en ont marre et chassent les journalistes et les responsables d’associations immigrationistes ! La route terrestre étant compromise, beaucoup de migrants tentent de franchir la frontière par la mer. Sur la journée de dimanche, 17 bateaux et 763 personnes ont débarqué sur l’île de Lesbos.
Recep Tayyip Erdogan a réaffirmé qu’il ne comptait « pas fermer les portes » de son pays aux migrants.
https://www.lesalonbeige.fr/la-grece-resiste-a-linvasion-depuis-la-turquie/
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Coronavirus en Italie : l’argent des soins de santé a-t-il été dépensé pour l’accueil des migrants ?
Liberoquotidiano.it – Peu de médecins, peu d’infirmières, peu d’unités de soins intensifs, risque d’engorgement, voire d’effondrement. L’urgence du Coronavirus a mis en lumière ce que les citoyens et les administrateurs locaux savent depuis longtemps.
Il y a eu l’austérité, la dette à contenir (qui a plutôt explosé), mais pour les migrants, curieusement, on a trouvé les financements. Vous vous souvenez tous d’Emma Bonino, qui a expliqué comment le gouvernement Renzi a obtenu à l’époque une certaine flexibilité (c’est-à-dire la possibilité de faire des déficits) en échange de l’accueil de clandestins.
Bref, il y avait de l’argent pour l’accueil. Et pas simplement deux sous. Il n’existe pas de comptes précis, mais depuis 2010, l’Italie a dépensé environ 20 milliards pour accueillir et soutenir les demandeurs d’asile ou autres. Durant la même période, le système national de santé a perdu 37 milliards.
(…) Argent de poche quotidien, dépenses de santé, personnel: les dépenses sont passées d’un peu moins d’un milliard en 2012 à plus de 4 milliards en 2018. Au cours de la période de 2014 à 2016, l’urgence des migrants a coûté – selon une étude du centre d’étude ImpresaLavoro – environ 6 milliards 145 millions d’euros.
Selon le journal italien Libero Quotidiane, lorsque Matteo Salvini était ministre de l’Intérieur, et grâce à la réduction des débarquements et à l’introduction de décrets de sécurité, les dépenses des migrants ont baissé de 1,5 milliard.
(…) Liberoquotidiano.it via Les Observateurs