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Lunel capitale du djihad - Journal du vendredi 6 avril 2018
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Une filière démantelée à Montpellier : chaque étranger « mineur » isolé coûte 100 000€ par an aux Français
Et ce n’est qu’une des nombreuses filières d’acheminement d’étrangers dans notre pays. Les clandestins resteront en France, l’argent ne sera jamais remboursé et nous continuerons à accueillir les étrangers mineurs isolé qui coûtent plus de 100 000€ par an et par personne ! Un scandale d’Etat…
Pour la première fois dans ce genre d’enquête difficile et de longue haleine, les policiers français et ivoiriens, qui ont uni leur coopération grâce notamment à des officiers de liaison en poste à Paris et dans ce pays africain, sont parvenus à identifier et à arrêter la tête du réseau. Il était à la fois le faussaire qui a procuré à de jeunes adultes les faux documents d’état-civil -18 ans et 20 ans, au lieu de 15 ans et 17 ans figurant sur les pièces d’identité-, mais également l’organisateur des migrations illégales en bateau en Europe, via la Libye, l’Italie et enfin la France avec comme destination finale, Montpellier. Il utilisait des passeurs.
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Alexandre Del Valle : « il serait temps de s’attaquer à la base islamiste, qui n’est pas que djihadiste »
Et si le sacrifice d’Arnaud Beltrame marquait un tournant dans la lutte contre l’islamisme? Son geste a-t-il forcé une prise de conscience des politiques?
En tout cas, pour le géopolitologue Alexandre Del Valle, Emmanuel Macron a le mérite d’avoir –enfin– ciblé l’ennemi. Un ennemi islamiste qu’il décrypte dans son dernier ouvrage. Entretien.
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Le parquet de Paris veut interdire de dire "Le changement de population, c'est maintenant !"
Le parquet de Paris a requis hier 5 000 euros d'amende avec sursis contre Nicolas Dupont-Aignan jugé pour provocation à la haine ou à la discrimination pour avoir évoqué une "invasion migratoire". Le respect de la liberté d'expression pour un homme politique est de plus en plus menacée en France :
Suite à ce tweet de 2017, Nicolas Dupont-Aignan s'était justifié sur France Info :
"Nous sommes, face au phénomène migratoire en France, face à un déni de réalité. Ces chiffres sont effrayants. La réalité, c’est que, pour la première fois, l’immigration légale (je parle pas des clandestins, je parle pas des demandeurs d’asile qui se voient refuser l’asile - et qui sont pas expulsés) aboutit à 226.000 entrées légalisées sur le territoire, alors que l’excédent naturel français est l’un des plus bas de ces dernières années puisque nous sommes passés à 198.000. Cela veut dire que, comme on a réduit la politique familiale, comme on a réduit le pouvoir d’achat, comme ils ont accablé les Français d’impôts, les migrations prennent de l’ampleur.
Je suis attaché à l’égalité des droits des Français et des étrangers quelle que soit leur couleur, leurs origines. Mais il ne peut pas y avoir d’assimilation, c’est-à-dire d’égalité des droits, de modèle républicain quand on est pas capable de maîtriser les entrées sur notre territoire. On atteint la cote d’alerte. Nous devons absolument bloquer l’immigration et renforcer la natalité. [...] J’assume ce que je dis : si on continue à ne pas maîtriser les flux dans notre pays, la population change et l’assimilation républicaine ne se fait plus par l’emploi ni le destin commun. [...] Si on ne fait rien, on est en voie d’un remplacement de population qui n’est pas bon pour la population française ou étrangère car elle remet en cause notre modèle républicain."
Suite à ce réquisitoire stalinien, Debout La France publie ce communiqué :
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De nombreuses expulsions d’immigrés délinquants empêchées par leur pays d’origine
La Loi française veut que des mesures d’éloignement soient prises à l’égard d’immigrés illégaux, de clandestins, de déboutés du droit d’asile ou d’étrangers délinquants. Les textes sont complexes et bourrés de chausse-trappes. Les procédures sont longues, bureaucratiques et propres à tous les recours imaginables avec l’aide des associations immigrationnistes et grâce à la complaisance d’une partie des pouvoirs publics.
Par ailleurs pour éloigner un individu susceptible de l’être, il faut qu’il puisse être accueilli par son pays d’origine. Pour ce faire celui-ci doit le reconnaître comme tel et délivrer un Laisser Passer Consulaire (LPC). Sinon l’« éloigné » restera en France.
Force est de constater que plusieurs pays sur lesquels la France ne manque pourtant pas de moyens de pression ou de rétorsion, désignés en novlangue administrative comme « peu coopératifs », contribuent d’une manière consciente à l’invasion que nous connaissons et considèrent la France comme le dépotoir de leurs délinquants.La problématique des éloignements
Qu’est-ce qu’une mesure d’éloignement ?
Un étranger non-européen peut faire l’objet de plusieurs mesures administratives d’éloignement : obligation de quitter la France, expulsion, reconduite vers un autre pays européen … Ces mesures sont prises en cas de séjour irrégulier, menace à l’ordre public, etc.
L’obligation de quitter le territoire français (OQTF) est la principale mesure d’éloignement qui concerne les étrangers. La décision est prise par le préfet, notamment en cas refus de délivrance de titre de séjour ou de séjour irrégulier en France. Elle oblige l’étranger à quitter la France par ses propres moyens dans un délai de 30 jours.
Depuis la fin des années 1970, l’effectivité des mesures d’éloignements est affichée par les pouvoirs publics comme un objectif prioritaire. Malheureusement force est de reconnaître que ce dispositif représente aujourd’hui une des faillites de l’administration française. C’est ainsi qu’environ 90% des mesures d’éloignement décidées à la suite de refus de droit d’asile ne sont pas exécutées et ce malgré les demandes de coopération formulées auprès des pays d’origine des « éloignés ».
Le sésame indispensable : les demandes de laissez-passer consulaires (LPC)
Les « éloignés » et autres expulsés manifestant la plus grande réticence à quitter la France, notamment en ne présentant pas leur passeport aux autorités préfectorales françaises, celles-ci sont contraintes de se tourner vers leur pays d’origine et de demander à leur consulat en France de coopérer. Soit le consulat accepte de rencontrer l’étranger qui y est conduit sous escorte policière pour un entretien visant à « reconnaître » celui-ci comme son ressortissant soit il refuse purement et simplement d’apporter son concours et ne délivre aucun LPC. Ce cas est malheureusement trop fréquent et plusieurs pays sont considérés comme « peu coopératifs ».
Un constat de failliteDes chiffres consternants
En 2017, selon les statistiques de la Direction Générale des Étrangers en France (DGEF), il a été délivré 1 097 019 visas en forte augmentation pour le Maroc, mais aussi, il faut le noter, pour le Pakistan, l’Inde et le Bangladesh. Les mesures d’éloignement prononcées se sont élevées à 33 388.
Pour la même année les LPC demandées ont été de 2982. Il convient de souligner la disproportion entre ce nombre de demandes et celui des mesures d’éloignement prononcées. D’autant plus que seulement 1452 demandes ont donné lieu à reconnaissance, soit un taux de 49% et que, très modestement, 1221 LPC ont été délivrés soit un taux 41%.
Au final, en 2017, sur 33 388 mesures d’éloignement, 3766 ont été exécutées soit un ratio de 11%qui démontre à lui seul l’échec d’une politique et d’un système.
Les pays les moins coopératifs et dont le taux d’exécution est le plus faible sont des pays d’Afrique noire comme le Mali, la Cote d’Ivoire et la Guinée, mais également le Bangladesh, l’Inde et l’Afghanistan.
Un exemple démonstratif
Azzedine B., algérien, est un délinquant multirécidiviste. Il a été condamné en 2010 à 6 mois de prison pour extorsion avec violence puis, en 2011 à 3 ans de prison pour le même motif par le même tribunal de Saint-Etienne, en 2012 à 6 ans d’emprisonnement pour vol avec arme par une cour d’assises du Loiret, en 2016 à 3 mois d’emprisonnement pour violence dans un local administratif. Il commet de nombreux incidents en détention. Une vraie « chance pour la France ».
Le 15 décembre 2016, l’autorité préfectorale du Loiret prend un arrêté d’expulsion. Coup de chance, le garnement est aisément identifiable grâce à son passeport algérien délivré par le consulat d’Algérie à Saint-Etienne et un extrait d’acte de naissance établi en Algérie. Ce pays peut donc le « reconnaître ». La préfecture saisit alors le consulat d’Algérie aux fins de délivrance d’un LPC .
Par courrier du 6 juin 2017 le consulat d’Algérie refuse d’établir un LPC pour « des motifs familiaux » et indique qu’il a transmis le dossier à son ambassade et à son ministère qui répondront, s’ils le jugent nécessaire. Au bout du compte le refus de LPC est confirmé malgré des échanges de courriers entre ambassades.
Finalement Azzedine B. a été, à la fin de sa période détention le 21/09/2017, assigné à résidence dans le département de la Loire chez sa maman qui, à l’évidence, ne manquera pas d’exercer sur son fiston une influence bienfaisante de nature à le transformer en honnête homme !
Des conséquences graves
Tout cela coûte cher, épuise les magistrats et les policiers, bafoue la Loi et le sens commun. Surtout notre pays et nos institutions sont traités sans égards et ridiculisés.
Enfin s’entassent en France, à l’affût de la moindre opportunité de mal faire, des délinquants multirécidivistes qui n’ont pas leur place chez nous .
Et pourtant il y aurait des solutions si on le voulait vraiment.
C’est François-Noël Buffet, sénateur LR du Rhône qui, à Bourdin Direct, a préconisé des mesures de rétorsion :
– Menaces de refus de titres de séjour ;
– Limitation des visas de tourisme ;
– Limitation des accords de regroupement familial.
Ces propositions s’inscrivent cependant dan le système actuel de l’immigration. D’autres mesures sont envisageables à caractère financier :
– Restrictions sur les transferts financiers des ressortissants des pays tiers vers leur pays, leur village , leur famille. En 2016 la Banque de France a estimé les envois de fonds à l’étranger par des travailleurs résidant en France à 10Md€. Les trois pays du Maghreb en représenteraient 40% soit 4,4Md€. Et Dieu sait qu’un pays comme l’Algérie en a besoin.
– Réduire voire bloquer ponctuellement l’aide publique au développement.
ConclusionDans un pays soucieux du respect de ses Lois et attaché à sa dignité de telles dérives seraient inacceptables. Mais, comme l’a dit François-Noël Buffet, la mise en œuvre de solutions ne peut marcher que s’il existe une volonté forte.
C’est justement là que le bât blesse. En réalité il existe deux volontés qui concourent pour que cette dérive perdure. Celle des pays tiers qui ne souhaitent pas récupérer leurs malfrats et, au fond, sont bien contents de bafouer la France. Et celle du pouvoir politique de favoriser par tous les moyens l’invasion de notre pays quel qu’en soit le prix pour notre sécurité et notre vie quotidienne.André Posokhow
Texte repris du site Polemia
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Désolé, mais ça ne va pas plaire à tout le monde.
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Une formidable leçon
Analyse politique. Après ce qui s’est passé à Trèbes, il devrait y avoir une réflexion de fond pour engager une politique de salut national.
Le meurtrier de Carcassonne et de Trèbes, Radouane Lakdim, était connu de la justice, des services de police et des renseignements.
Né au Maroc en 1992, il était devenu français à la suite de l’obtention de la nationalité française par son père qui en avait formulé la demande. Il avait été condamné en 2011, il avait 19 ans, pour port d’arme, mais comme c’est la pratique habituelle de la justice en pareil cas, à 1 mois avec sursis, c’est-à-dire pour un garçon comme lui : rien ; recondamné pour trafic et usage de stupéfiants en 2015, cette fois-là, il écope d’un mois ferme, c’est-à-dire presque rien. Il s’arrange pour ne pas se faire remarquer.
Il reprend sa vie ordinaire en ne faisant rien de toute la journée que mener, comme ses camarades, ses petites activités dans une cité où il n’y a plus de vie normale en dehors des trafics illégaux et où aucun service d’État ne peut pénétrer de manière assurée, coutumière et continue. La cité Ozanam – c’est ainsi qu’elle s’appelle, du nom du grand chrétien qui fut un apôtre de la charité ! – selon un langage devenu courant, « vit sur elle-même » ; trois cités de ce genre « prospèrent » dans les mêmes dispositions selon les mêmes « lois », « mœurs » et « habitudes », autour de Carcassonne ; personne ne l’ignore ni dans la population ni dans les services d’État. « Les étrangers » – entendez évidemment les personnes extérieures à la cité – sont rejetés, comme l’ont éprouvé violemment les journalistes qui ont essayé d’y faire un reportage après l’évènement, et les forces de l’ordre qui y sont intervenues non sans difficultés.
Il est plus que probable qu’une fois passée l’émotion, tout y redeviendra comme avant, c’est-à-dire comme dans des centaines, voire des milliers de cités et de quartiers en France, ce qu’on appelle pudiquement « les territoires perdus de la République ». Qui peut-on ? Et qui y pourrait quelque chose ? Hors, jusqu’à aujourd’hui, des discours. Et des discours, Dieu sait s’il y en a et s’il y en aura après l’affaire de Carcassonne et de Trèbes !
Il était repéré !
Radouane Lakdim était suivi par les renseignements, mais ce n’était que par intermittence, tantôt en haut du spectre, tantôt en bas pour reprendre les termes d’usage, ce qui se comprend – explique-t-on – puisque c’est maintenant près de 10 000 personnes – certains disent le double – qui sont susceptibles en France de mener des actions terroristes.
Selon les précisions officielles bien connues et cent fois répétées, comme il est difficile de discerner le degré de radicalisation d’un si grand nombre de personnes, il apparaît qu’il est impossible d’exercer une surveillance totale et continuelle sur l’ensemble des criminels potentiels. De fait ! C’est parfaitement compréhensible ! Mais, soit dit entre nous, quel aveu !
Toutefois, lui avait fréquenté un groupe sur Carcassonne en lien avec une cellule d’islamistes radicaux venus d’ailleurs. Il avait donc été, dès 2014, fiché S ; ainsi que, plus tard, sa compagne, une « convertie » à l’islam, âgée de 18 ans, dont les enquêteurs constatent aujourd’hui l’islamisme farouche ; elle ne regrette rien et approuve l’action de son compagnon.
Radouane Lakdim ne cachait pas sa radicalisation sur les réseaux sociaux, mais selon encore l’expression consacrée – car tout dans ce domaine est affaire d’expression –, rien ne laissait prévoir « qu’il allait passer à l’acte ». Il a agi seul – expression pareillement convenue et resservie à chaque fois. Il s’était procuré – vraisemblablement seul ! – une arme de poing, trois engins explosifs artisanaux et un couteau de chasse pour signer son acte : le lieutenant-colonel Beltrame est décédé de l’égorgement perpétré rituellement et non des balles qui l’ont atteint.
L’homme a manifesté la plus décidée des intentions, comme tous ceux qui ont commis les précédents attentats. Pour voler une voiture à Carcasonne, il a blessé gravement le conducteur et tué le passager ; il a tiré sur une équipe de gendarmes, car – apprend-t-on de source autorisée (!) – il détestait la police et les gendarmes ; puis, survenant à Trèbes, cherchant à faire une prise d’otages dans le Super U, il a tué, au cri d’Allah akbar, encore deux personnes, le boucher et un client du magasin ; il s’apprêtait vraisemblablement à tuer une autre otage prise comme bouclier humain et peut-être à commettre d’autres tueries si le lieutenant-colonel Beltrame ne s’était interposé en proposant de se substituer à l’otage et sans doute – car il faut le faire ! – en impressionnant le meurtrier par son autorité, sa parole, son attitude et son courage, puisque Lakdim a accepté cette étrange substitution. Leur face à face en huis-clos a duré près de trois heures. Arnauld Beltrame ayant laissé exprès son téléphone portable ouvert sur une table, il fut possible d’entendre les propos de Radouane Lakdim qui ne différaient guère de ceux de ses prédécesseurs en pareil genre de crimes, revendiquant son acte, récitant des sourates du Coran, parlant de la Syrie et de Daech, réclamant la libération de Salah Abdeslam, le survivant du commando de Saint-Denis et du Bataclan.
C’est lorsque trois coups de feu retentissent que le GIGN de Toulouse se décide à intervenir et met hors d’état de nuire Lakdim. Le lieutenant-colonel gît dans son sang ; il décèdera à l’hôpital de Carcassonne dans la nuit du vendredi au samedi, assisté par le père Jean-Baptiste des chanoines de La Mère de Dieu de l’abbaye de Lagrasse, devenu son ami, qui lui administra l’extrême-onction.
La politique s’en mêle
Le président Macron a voulu rendre un hommage national à celui qui est devenu à titre posthume le colonel Beltrame. La France émue et admirative ne peut qu’approuver. Elle l’a montré par sa présence. Il y a là une union nationale qui se réalise autour d’une personnalité exceptionnelle, un vrai fils de la France, qui a témoigné par son sacrifice de la noblesse de son âme et de la grandeur de sa vocation. Son nom est déjà donné à des rues de France et c’est tant mieux.
Reste qu’il s’agit encore d’un attentat islamiste. Les télévisions, les radios, les réseaux sociaux ont été saturés de déclarations et de commentaires. L’essentiel est perdu de vue. À écouter Gérard Collomb, rien n’était prévisible et c’est la faute à personne. Le président Macron chante l’union nationale mais estime que sa loi contre le terrorisme suffit à préserver la République pourvu qu’elle soit rigoureusement appliquée.
Laurent Wauquier réclame la restauration de l’état d’urgence. Marine Le Pen pense qu’il est grand temps que le fichier S serve à quelque chose de plus précis que de simples surveillances qui se révèlent n’être, de plus, qu’occasionnelles – et elle n’a pas tort !
Cependant, les autorités compétentes nous assurent que les services français font bien leur métier ; ce qui est certainement vrai. Pour un attentat qui s’est malheureusement concrétisé, ce sont cinquante projets d’attentats qui – nous confirment les experts – ont été déjoués dans les derniers mois ! On reste pantois. Tant que ça ! Et qu’en est-il alors de tant de potentiels criminels ? Les experts nous certifient encore que les différentes directions des services vont mieux se coordonner. La justice se réveillerait : le 8 mars dernier, la commission d’expulsion – dite la comex –, composée de magistrats de l’ordre judiciaire et de l’ordre administratif, a consenti au renvoi en Algérie d’un iman salafiste de Marseille, El Hadj Doudi, dont la mosquée As-Sounna a été fermée, il y a trois mois, pour prédication islamiste et terroriste et activisme salafiste. Le quartier tout entier a été infecté par une radicalisation intolérable. La procédure entamée par la préfecture de police de Marseille aurait enfin une chance d’aboutir. Ce n’est pas fait. Le ministère de l’Intérieur doit prendre la décision de l’arrêté d’expulsion. Combien d’arrêtés pris, depuis trois ans que les attentats se multiplient ? À peine une quarantaine…
Le sens d’une vraie politique
Qui ne voit qu’une telle politique se contente seulement de répliquer – et comme elle peut – aux attaques d’un adversaire acharné et prêt à évoluer selon les circonstances et l’actualité qui l’inspirent. Cet adversaire – non déclaré comme tel – dispose sur notre sol de territoires, de quartiers, de cités. Certes, la France a à sa disposition des hommes remarquables et des services de haut niveau comme le montrent – et que trop, malheureusement ! – tous les évènements récents. Mais, en raison des politiques suivies, il est clair que la France ne cherche en fait que des réponses à des problèmes qu’elle s’est elle-même créés. Elle ne fait jamais que répondre aux agressions de toutes sortes qu’elle subit ; et elle est contente et fière d’elle-même quand elle oppose une réponse efficace ou héroïque, comme ce fut le cas à Trèbes.
Cependant, il est facile de comprendre qu’une telle politique ne suffit pas. Que ce soit pour le terrorisme, que ce soit pour la criminalité, pour l’immigration ou toutes les questions politiques, sociales, économiques, pendantes. L’État français demeure toujours dans la réponse ou la réplique, même quand il donne et se donne l’impression d’anticiper.
Aujourd’hui, plus aucun État ne peut se permettre une telle conception, surtout dans les graves matières de sécurité. La France se devrait d’avoir une énergique politique de redressement, toute d’initiative, qui recompose le tissu national déchiré et redonne aux Français le goût de vivre – et pas seulement de se défendre ! C’est ce qu’ils attendent. Des faits et non des discours. Une indépendance nationale recouvrée qui les sorte de leurs sottes querelles intestines. Macron est-il capable de porter un tel projet ?
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ALEXANDRE DEL VALLE : « COUPEURS DE LANGUES, COUPEURS DE TÊTES - LES DEUX INTIMIDATIONS DE L’ISLAMISME »
Alexandre del Valle présente son nouveau livre La stratégie de l’intimidation – Du terrorisme jihadiste à l’islamiquement correct en exclusivité pour Boulevard Voltaire.
Il y démontre que, derrière la diversité des pays et des traditions musulmans, il y a une unité idéologique de conquête, un « objectif commun : désassimiler les communautés musulmanes d’Europe ». « Le génie de l’islamisme consiste, tout en dénonçant le djihadisme, à utiliser ce djihadisme comme un effet dissuasif qui fait que le “mécréant” va donner des exceptions, des circonstances atténuantes aux requêtes pourtant obscurantistes de l’islamisme. »
« Entre l’islam et l’islamisme, il y a plus une différence de degré que de nature. »
Vous sortez un nouveau livre La stratégie de l’intimidation aux Éditions du Toucan et de l’Artilleur. Vous tentez d’y d’expliquer comment l’islam grignote petit à petit l’Occident. Pourquoi avez-vous écrit ce livre ?
Certains veulent nous faire croire que non seulement l’islam n’a rien à voir avec l’islamisme, mais que le djihadisme lui-même n’a rien à voir avec l’islam et les islamistes.
Cette idée selon laquelle le djihadisme serait une réalité tout à fait autonome et délinquancielle est fausse et je le montre dans mes écrits.
On nous dit que d’un côté, il y a l’islam qui est une religion, qui peut être pacifique, neutre ou modéré, et de l’autre, l’islamisme, c’est-à-dire l’islam politique conquérant.
Les islamistes institutionnels, que ce soient les organisations transnationales comme la Ligue islamique mondiale ou les États qui ont pignon sur rue en Europe, comme l’Arabie saoudite, la Turquie, le Pakistan ou le Qatar, promettent un islam radical.
Leur but est la désassimilation des musulmans d’Europe, la non-intégration et la ré-islamisation de ces communautés musulmanes. Ce séparatisme islamique a pour but de constituer une sorte de 5e colonne, un noyau dur à partir duquel l’Europe sera conquise.
Mais ils ne sont pas explicitement terroristes. En Europe, ils avancent masqués. Ils masquent leurs doléances et leurs requêtes irrédentistes, suprémacistes et impérialistes derrière un discours victimaire. Ce discours est finalement très habile.
J’ai retrouvé des textes entiers de la Ligue islamique mondiale et de l’Organisation de la coopération islamique d’imams saoudiens, y compris le grand imam d’Arabie saoudite, qui incitent les musulmans à refuser les meurs des sociétés mécréantes, à islamiser l’Europe et à se plaindre de l’islamophobie pour désarmer les mécréants.Tous ces mouvements islamistes, que ce soient des États, des associations ou des organisations, semblent poursuivre un seul et même objectif commun, alors que le propre de l’islam est la division. Comment tout cela s’organise-t-il ?
Je parle de ces divisions dans mon livre. Il y a plusieurs pôles : les Turcs, les Saoudiens, les Frères musulmans, les Qataris, les Indo-Pakistanais… Ces pôles ont des agendas politiques différents.
Les Turcs veulent surtout s’occuper de leurs ouailles, afin que les Turcs ne s’intègrent pas, qu’ils restent turcs et qu’ensuite ils votent pour Erdoğan ou d’autres un jour. Les Marocains font pareil. Ils ne sont pas aussi modérés qu’on le dit au niveau extérieur. Ils entretiennent des communautés marocaines en leur disant de s’intégrer au niveau économique, tout en restant marocains et musulmans. Les Saoudiens veulent distiller l’islam salafiste pur, le wahhabisme, qu’on appelle aussi le salafisme. Les Frères musulmans ont une forme de salafisme qu’on appelle réformiste et qui est un peu plus habile.
Chacun a des tactiques différentes et des orientations différentes suivant les pays. L’objectif commun consiste à désassimiler les musulmans d’Europe d’origine étrangère qui sont devenus français, italiens, anglais ou autres. Après une première génération qui allait vers l’assimilation, la paranoïa islamique et confessionnelle qu’on leur transmet va les déconnecter de la société mécréante et leur faire croire que même dix générations après, rien que le fait d’être d’origine musulmane les exclura de cette société mécréante foncièrement hostile.
C’est une stratégie extrêmement habile. Dans mon livre, j’appelle cela le génie de l’islamisme.
J’avais créé l’expression « coupeurs de langues » en 1997 dans Le Figaro Magazine. Je désignais ainsi ceux qui veulent nous empêcher de parler en nous traitant d’islamophobes. Je reprends cette expression en sous-titre du livre.
Mais qu’ils soient coupeurs de langues ou coupeurs de têtes, c’est-à-dire ceux qui tuent pour intimider physiquement et créer une sidération, les deux participent de la stratégie de l’intimidation. Ce sont deux formes d’intimidation physique et psychologique.
Al Capone disait : « Une requête, un conseil, c’est bien, mais avec une arme, c’est beaucoup plus efficace. »
Des islamistes institutionnels qui apparemment n’ont rien à voir avec le djihad disent à nos hommes politiques : « Vous devriez prendre des mesures contre Charlie Hebdo, contre des revues laïques ou chrétiennes mécréantes ou contre des lois qui interdisent le voile. » Ils se plaignent qu’ainsi nous stigmatisons les musulmans, ou que nous blasphémons, et que tout cela relève de l’islamophobie. À chaque fois que ces organisations émettent ce genre de requêtes, elles savent très bien, tout en condamnant le djihadisme, que le djihadisme est une épée de Damoclès qui rend beaucoup plus convaincante leur requête.
Imaginez un curé qui va demander au nom d’un collectif contre la christianophobie d’arrêter de stigmatiser les chrétiens. Pourquoi cela n’a-t-il pas beaucoup de force ? Pourquoi, lorsqu’on parle du racisme, dit-on toujours « l’islamophobie, l’antisémitisme, le racisme anti-noirs » et ne parlons-nous jamais du racisme antichrétien ou anti-blancs ? Derrière ceux qui demandent de condamner le racisme anti-blancs ou la haine antichrétienne, il n’y a pas cette épée de Damoclès ni d’effet dissuasif. Les chrétiens ne font peur à personne. En revanche, l’islam fait peur à tout le monde. Le génie de l’islamisme consiste à utiliser le djihadisme, tout en le dénonçant, comme un effet dissuasif qui fait que le mécréant va donner des exceptions, des extraterritorialités et des circonstances atténuantes aux requêtes pourtant explicitement obscurantistes et suprémacistes de l’islamisme.Est-ce que ces deux islams différents seraient les deux faces d’une même pièce ?
Je dirais qu’il y a une différence de degré mais pas de nature entre ces deux islams.
La vraie séparation de nature apparaît entre un islam orthodoxe qui a une facette islamiste radicale et un islam libéral réformiste qui est jugé totalement hérétique.
L’islam orthodoxe est celui qui n’a jamais réformé les textes de violence, de haine et d’intolérance contenue dans la deuxième partie du Coran qu’on appelle le Coran de Médine et dans la charia. Cet islam orthodoxe a deux facettes : un islam orthodoxe institutionnel avec l’Arabie saoudite, et les Frères musulmans, qui sont très interpénétrés. Par exemple, à l’université d’Al-Azhar soi-disant moderne et tolérante, on trouve beaucoup de Frères musulmans. L’islam orthodoxe sunnite est un tout qui n’accepte pas l’autocritique et qui n’a jamais remis en question les sources légales de la violence sacrée de l’islam. C’est là que puise le djihadiste pour légitimer et déculpabiliser son acte barbare. Depuis le Xe siècle, lorsqu’il y a eu le blocage des écoles juridiques de l’islam, beaucoup de musulmans voulaient réformer l’islam. Même au XXe siècle, il y a eu plusieurs tentatives de réformer l’islam, mais l’islam orthodoxe a toujours refusé.
C’est pour cela que les djihadistes et les islamistes radicaux ne sont pas les seuls à excommunier les musulmans réformistes, puisque l’université Al-Azhar du Caire, en Égypte, a elle-même excommunié la totalité de tous les musulmans qui proposaient un islam rationnel qu’on appelle le mutazilisme. Le mutazilisme est un islam qui propose d’utiliser sa raison et de considérer le Coran comme créé par l’homme afin de pouvoir l’interpréter. Tous les adeptes de cette école juridique ont été excommuniés. C’est une école de croyants qui utilisent aussi la raison, qui veulent prendre une distance sur les textes de l’époque de Mahomet.
Cela montre bien qu’entre l’islam et l’islamisme, il y a plus une différence de degré qu’une différence de nature. La vraie opposition entre modérés et radicaux se joue dans la différence entre l’islam orthodoxe et l’islam libéral qui est jugé totalement hétérodoxe, voire hérétique.Vous notez dans votre livre une volonté permanente de l’Occident de rehausser l’image de l’islam, notamment avec les mythes de ce que devrait la science à l’islam, notamment. S’agit-il d’un syndrome de Stockholm généralisé ?
C’est effectivement un syndrome de Stockholm généralisé. La deuxième partie du livre porte sur le mythe fondateur de l’islamiquement correct. Il repose sur le mythe fondamental de l’Andalousie et de la science. Le mythe de la soi-disant Andalousie extrêmement tolérante des trois religions où l’islam est à la fois tolérant et multiculturaliste avant l’heure. C’est un mythe absolu. On sait aujourd’hui que l’Andalousie n’a fait que recopier ce qui a été élaboré à Bagdad. À l’époque de l’Empire abbasside au IXe siècle, les musulmans mutazilites, qui avaient une vision éclairée de l’islam et qui ont été condamnés, ont fait venir des Grecs. Ces Grecs ont pris des manuscrits à Byzance qu’ils ont fait traduire par des chrétiens d’Orient. Les grands spécialistes de la science arabe savent parfaitement que ces scientifiques et ces philosophes n’étaient jamais des musulmans orthodoxes. Ils étaient en général juifs, perses ou chrétiens. La grande majorité étaient des chrétiens araméens. Puisqu’ils parlaient l’araméen, ils avaient réussi à apprendre l’arabe facilement. Comme ils étaient byzantins, ils connaissaient également le grec. Cela leur a permis de traduire du grec à l’arabe de nombreux textes. La quasi-totalité étaient de confession chrétienne. En revanche, ceux qui étaient musulmans l’étaient très superficiellement. En général, ils étaient excommuniés ou considérés comme des mécréants, comme Avicenne ou Averroès.
Ce mythe vise à culpabiliser l’Occident et à le rendre redevable vis-à-vis du monde musulman, mais aussi d’un empire califal qui pourtant a conquis l’Occident.
Être nostalgique de l’Andalousie et de la Sicile islamiques est une façon de dire que c’était mieux lorsque vous nous occupiez.
C’est aussi le mythe fondateur de nombreux musulmans irrédentistes et de nombreux pôles de l’islamisation qui prétendent, pour justifier l’islamisation de l’Europe, que l’Espagne, la Sicile et les Balkans étaient islamiques. Finalement, c’était merveilleux, car à l’époque l’islam était supérieur à l’Occident.
Le mythe apparemment sympathique antiraciste de l’islamiquement correct est un mythe qui vise à nous rendre nostalgiques d’une époque où nous étions colonisés. Lors des attentats commis à Barcelone en 2017 et en 2004 à Madrid, les revendications d’Al-Qaïda ou de Daech sont très explicites. L’idée est de pousser les musulmans à conquérir l’Europe et de commence par l’Espagne, qui appartenait au califat. Le mythe de l’Espagne musulmane éclairée est dangereux. Il donne un carburant qui légitime l’irrédentisme et le colonialisme islamique.Comment sortir de cette dialectique « Si tu veux la paix, soumets-toi » ?
En refusant la soumission. Il est vrai que, pour cela, il faut un peu de courage. Il ne faut pas avoir peur. D’ailleurs, ce ne sont pas les islamistes qui sont les plus virulents aujourd’hui, mais les islamo-gauchistes. Le rouge soutient le vert. Quand on critique les sources coraniques de l’islamisme, beaucoup de musulmans sont parfaitement conscients et sont prêts à l’entendre, à condition évidemment de le dire avec respect, sans stigmatiser les gens. Ceux qui sont les plus virulents sont les forces de gauche, d’extrême gauche et du politiquement correct.
Ces gens détestent l’Occident. Les forces de la repentance et de la culpabilisation ont une haine de l’Occident et voudraient le détruire dans une logique d’expiation des péchés commis par le passé lorsque nous étions colonisateurs ou croisés.
Ces islamiquement corrects de gauche, d’extrême gauche bien-pensant empêchent aujourd’hui de parler. Il faut faire l’inverse, c’est-à-dire réhabiliter l’amour de notre civilisation et rappeler que le christianisme n’a pas fait que de mauvaises choses. Même quand on n’est pas pratiquant, on peut comprendre que sans l’Église, il n’y aurait pas eu les universités. Nous ne serions même pas alphabétisés sans l’Église.
Nous pourrions parfois ne pas voir que le côté négatif de notre passé, mais aussi le côté positif. Réhabiliter l’amour de soi est la meilleure thérapie face à ceux qui prônent la haine de soi et qui sont en fait, consciemment ou pas, les alliés objectifs des islamistes conquérants. Sans la haine de soi des islamo-gauchistes et des bien-pensants, qu’aurait l’islam en Europe ? Absolument rien !http://www.bvoltaire.fr/coupeurs-de-langue-coupeurs-de-tetes-deux-intimidations-de-lislamisme/
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Préférence étrangère : nouveaux avantages financiers pour ceux qui embauchent des « jeunes issus des quartiers »
Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires Julien Denormandie, invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC ce mercredi, a annoncé le lancement des « emplois francs », une aide à l’embauche pour les « jeunes issus des quartiers ». Ce dispositif prévoit de faire bénéficier de 5.000 euros par ans, sur trois ans, les entreprises qui embauchent dans les « quartiers ». -
Immigration : le grand enfumage de Macron et Collomb - Journal du Mercredi 04 Avril 2018