
Mardi, les policiers ont délogé les occupants (de jeunes migrants venus du Mali, du Burkina Faso ou encore de Côte d’Ivoire) d’une trentaine de tentes dans le Ve arrondissement, leur proposant un départ pour Besançon. Des opérations habituelles, assure la préfecture, qui dément tout lien avec l’imminence des JO alors que les associations dénoncent un “nettoyage social” de la capitale.
A quelques mètres, dans la pénombre, un bus attend, la porte ouverte. Les services de la préfecture proposent une solution de relogement à Besançon (Doubs), mais peu de migrants semblent intéressés par une aventure dans l’Est de la France.